GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
PRÉNOM, NOM ●qu’importe les os et les cendres, seul le nom nous survit. matricule de naissance, juliet helen milena malfoy, juliet pour l’héroïne tragique de shakespeare, helen pour la reine de sparte, milena pour le sang et un nom, un héritage, un poids, la voûte céleste invisible tel atlas, bien trop lourd pour de si frêles épaules, patronyme ô combien puissant, ô combien encombrant, souhait d’être autre chose que le reflet d’un blason, laissons donc les armoiries prendre feu, malfoy dans les gênes, crinière de lionne, élégance du cygne et orgueil du paon, tout en elle crache le luxe et la décadence, robes de haute couture, draps en soie, bijoux dix-huit carats ; mais qui es-tu vraiment, princesse, poupée, jouet, marionnette ou enfant perdue, gamine égarée, cygne noir ou cygne blanc ? plutôt une hirondelle à qui on souhaite couper les deux ailes, telle la fille capulet, telle juliet, prisonnière et déchirée, funambule sur un fil, prête à chuter, se perde dans l’un des deux mondes, riche ou pauvre, luxe ou caniveau, raison ou folie, eux ou autrui, mais sous l’enfant parfait, sourire maculé se cache la flamme, braise sous la cendre, jules veut sortir, jules veut exister, jules veut se révolter, jules veut dominer et jules veut se libérer de ses chaînes pour suivre le choix du cœur, l’appel de la meute, la bande, eux, pour la vie. TRIGGER WARNINGS ● vulgarité, luxure, violence physique, torture psychologique, drogue, alcool, bagarre, anxiété, charge mentale, homophobie. ÂGE & DATE DE NAISSANCE ● succube noyée dans l’ivresse de sa jeunesse, âge d’or de la décadence, erreur d’époque ma belle, enfant du printemps pourtant, née le jour de la fête celtique et païenne de beltane, premier mai, appel des bourgeons, gamine qui pourtant, avait toutes les cartes en main pour être parfaite, comme papa voulait, comme maman espérait, revirement de situation, vingt quatre années balayées, fuite du royaume familial, en cavale à l’aube des fiançailles, un an de plus bientôt, les jours se fanent si vite. ORIGINES & BRANCHE FAMILIALE ● doux mélange des origines, accent britannique et pourtant, racines françaises ancrées dans l’histoire même du blason, normandie sauvage et lointaine, falaises de craie à l’horizon et pâturages verdoyants, deux paysages bien distincts qui forment un tout, réaction alchimique qui offre à la gamine, cette imperfection perceptible de celle qui souffle à la fois le chaud et le froid ; et la voici, deuxième de la portée majeure, préférée de feu le père, destinée à être un morceau de viande que l’on convoite, marchandise que l’on doit engrosser, quand le devoir devient une prison, quand la famille devient le tortionnaire, tel l’héritage français dans le sang, l’appel à la révolte est l’unique solution, réveille-toi gamine, libère-toi, envole-toi petite hirondelle. STATUT CIVIL & ORIENTATION ●juliet, tu dois te marier, c’est ainsi, c’est le sort des femmes. refus d’être vendue pour un autre blason, désobéissance absolue et doigt d’honneur aux préceptes de la veuve et désormais matriarche, attachée à sa liberté et à ce désir brûlant de choisir pour le cœur et non pour la raison, solitaire et perdue dans ses propres émotions et ses propres questions, interrogations internes sur ce que l’hirondelle souhaite, printemps qui souhaite s’insurger, envoyer valser la bienséance et les coutumes d’autrefois, œillades lancées sans innocence à ses sœurs, attirance inexpliquée pour elles, myocarde qui palpite, tambourine à plus d’un titre, foncer, se perdre dans ce flot inconnu ou rester sur le droit chemin ? et si cet inconnu se lisait au féminin ? palette de couleurs qui symbolisent la farouche et insoumise irlande, être qui obsède les pensées, regard qui hypnotise, cœur qui s’accroche à l’interdit, oui, sans l’ombre d’un doute, ça s’appelle avoir un crush, cœur sous cadenas, mais combien de temps avant qu’il cède ? PROFESSION DE COUVERTURE ● miroir d’une vie souhaitée, une vie où le refus de la société se fait plus forte, elle est jules au même titre qu’elle est annie, cavalière seule qui vagabonde de la france à l’angleterre, gribouille sur ses cahiers des ratures, des poèmes et des partitions, musicienne et poétesse, elle fait des rimes avec ses mots et ces mots, elle les fait vivre à travers la musique. PROFESSION SORCIÈRE ● vipère émeraude derrière les remparts du grand château, écolière brillante, perfection du père, fierté de la mère, gamine toujours douée avec ses mains, logique des mélanges, rigueur des doses, petite génie des potions, décoction parfaite, talent rare et inné pour l’art des fioles, prédestinée dès sa première année, cours privés reçus avant de sortir des rangs de l’école, avant de prendre son envol, de décider d’être à son compte, jeune maîtresse des potions, cheffe de sa petite affaire, prend les commandes, s’offre aux plus offrants, dérive parfois et frôle la légalité, l’argent appel l’argent, un brin cupide, un brin immorale, tant que l’on paie, elle réalise la potion, se moque de ce que le client en fera, ferme les yeux sur les abus qu’il peut y avoir. NATURE DU SANG ● animal en voie de disparition, espèce vouée à disparaître et pourtant, qui se bat, qui fait tout pour garder la tête hors de l’eau, enfant à la liqueur pure qui serpente dans les veines, vermeil d’un éclat grenat, pureté maladive et toxique, idéologie désuète et révolue, pas à sa place dans ce monde, pas à sa place dans cette logique illogique, pas à sa place la jolie poupée, marionnette qui tranche elle-même ses fils. LIEU DE VIE ● vagabonde, enfant perdu, âme égarée qui n’a plus de toit sous la tête, comprenez bien, cher public, chez les malfoy, puristes, la femelle vit chez le patriarche jusqu’à ce que la dot soit payée avant de partir remplir ses devoirs conjugaux chez l’époux, prison dorée, pour échapper à ce funeste destin, la princesse s’est échappée, fugueuse malgré l’âge adulte, en cavale et sans foyer, la décision s’est imposée quand maman a dit qu’elle négociait son enfant, refus d’avoir les cuisses écartées pour procréer, partir sans se retourner, baluchon sous le bras, libérée, survivante en quête de sa propre lumière. GROUPE ● monde qui brûle, carcasses fumantes sous les décombres des explosions, humains qui se déchaînent, magie qui se déverse contre armes qui ripostent et au cœur de l’incendie, des gosses, des adultes à en devenir, des mendiants, des hypocrites, des voyous, des innocents, des civils et des vieillards désemparés, spectatrice parmi tant d’autres de la chute de ce paradis perdu, silentio. UNE FACTION ? ● poing sur le cœur, fidélité offerte à une seule et même faction, la bande, mais dans l’ombre, âme désespérée tentée par les vices des enfers, pègre qui pourrait à la longue devenir un choix, une nécessité pour s’échapper enfin des griffes de la famille. MIROIR DE RISÈD ●tous ensemble, sous le regard des étoiles, on dansera sur les toits, une bande, une unité, un même cœur qui bat sur le même rythme, tous ensemble, vous, nous, toi et moi, libres, heureux et ta main dans la mienne, ton front contre le mien, embrasse-moi ma belle. ÉPOUVANTARD ● spectre d’une épreuve passée, corps qui convulse, mort qui rôde et ami de toujours qui cède, succombe et s’écrouler, emporté par la faucheuse, à jamais dans le royaume de cet enfoiré d’hadès, pete encore et toujours, plus mort que vivant, plus ravagé par la drogue que par l’amour des siens, perdu, désespéré, le sauver est désormais impossible, elle l’a perdu, pour toujours, à jamais, à l’aide. AVATAR & CRÉDITS ● florence pugh, harleystuff & suskind, caravage, nuit incolore, emily dickinson (dernier poème de l’histoire.) CARACTÈRE OU RÉPUTATION ● paradoxe du cygne, syndrome de cette chère odette ou serait-ce odile ? à la fois cygne blanc, pureté accrochée à l’identité, sourire pétillant, protectrice, fille à papa, princesse avec une cuillère en argent coincée entre les quenottes, envie de couver, d’être wendy pour les enfants perdus, romantique à ses heures, ambitieuse et travailleuse, curieuse et gourmande, amatrice de sucreries, mais à la fois cygne noir car trop d’entailles, trop de failles dans cette caboche fissurée, esprit déchiré, dépendante du tabac à priser et à fumer, mesquine et moqueuse, aime rire du malheur d’autrui, sale gamine, peste à ses heures, joueuse et détestant le goût de la défaite, fuyard, lâche il paraît car incapable de s’engager, prend peur quand les sentiments entre dans l’arène, vindicative et vengeresse, prête à tous les coups pour remporter la partie, forgée par l’orgueil qui lui souffle qu’elle peut tout faire, sans limite et surtout, mieux que tout le monde, avide de remords, affamée d’amour et pourtant seule, menteuse, n’aime pas souffler la vérité, s’amuse plus facilement à mentir à autrui en commençant par elle, mais artiste en son sein, pianiste depuis toute petite, oreille que l’on dit absolue, éprise de beethoven et de sa sonate, piètre ballerine quand elle croyait encore que ses parents s’aimaient d’un amour vrai, d’un amour fort, fascinée par les ballets, par l’opéra et la belle musique, mais aime le rock, aime le son qui frappe et déchire les tympans, à la fois noir, à la fois blanc, briquet au fond de la poche, fascinée par la flamme, mais aussi brûlante que celle-ci, dame de cœurs ou dame de pique, les deux à la fois, deux faces d’une même carte.
WHO ARE YOU REALLY?
I - Le secret magique n'est plus suite à l'attaque des Churchill revendiquée par les mangemorts. Quelle a été ta réaction ? à la fois proie, à la fois spectatrice qui voit le monde qui s’écroule, la fin d’un long rêve et le réveil est brutal, il a commencé plutôt, quand un chasseur a ôté la vie à son père, mais malgré ce tragique évènement, la princesse n’a pas voulu tous les éliminer, elle fréquente les moldus, sa bande est le parfait exemple que l’on peut cohabiter, elle y croit, utopiste écervelée ou non, elle ne les déteste pas tous, mais les chasseurs, si, sa haine est profonde, mais le sang appel le sang, elle préfère se tenir en retrait, vivre son deuil à sa manière, veiller à la bande, qu’importe le sang, qu’importe les origines, transfert d’une famille certains diront, elle s’en moque ; et les mangemorts ? mauvaise idée, des fous, des fanatiques qui ne valent pas mieux que ceux qu’ils accusent, elle les réprime et voit en eux, un danger majeur, craint pour sa famille quand son frère décide de se rapprocher, quand elle assiste impuissante à la radicalisation des siens ; danger, tous les sens en alerte, la sécurité est un leurre, une belle illusion bien trop fragile, sujette à des crises d’angoisses qu’elle tente de masquer, se contrôle oui, mais encore combien de temps ? un rien suffira à faire exploser le monde, une simple étincelle.
II - Quelle a été ta réaction suite à la déclaration de presse de la ministre de la magie ? Te sens-tu un peu plus en sécurité à Godric's Hollow ? absolument rien à battre du discours de la ministre, inutile et aussi efficace que de tenter de dialoguer avec une acromentule, la politique, la princesse déteste ça, elle l’a en horreur, on veut juste rassurer la plèbe, mais elle, elle n’est pas suffisamment naïve pour y croire et elle fait un doigt au ministère, la sécurité de la bande, elle va s’en assurer, pas besoin du reste, elle sera le bouclier qui se dresse, prête à tout, même à y laisser sa vie pour les protéger tous, tasha, pete, lucy, jack et harry.
01.05.30 ●0 AN - printemps déjà installé, festival de beltane, naissance du joyau de papa, maman préfère voir le grand frère, petit monstre de jalousie. 1937 ●7 ANS - éclosion des pouvoirs, révélation au cours d’un repas de famille, abraxas fait des siennes, jaloux comme la peste, il lance de la purée sur sa sœur et ricane, pour riposter, jules lancera sa cuillère à soupe qui traversera l’assiette levée pour se protéger et s’écrasera en plein visage du frère, sans le blesser par chance toutefois, elle aurait dû choisir la fourchette. 1941 ●11 ANS - jeune écolière toute fière, elle rejoint l’école de sorciers du pays sous le regard d’un père plein d’ambition, il faut dire que papa a toujours été là pour sa princesse, ne lui mettant aucune limite, la défendant toujours même quand elle a accidentellement un jour enfermé l’elfe de maison dans le four pour empêcher abraxas de le punir, la mère l’embrasse et lui donne un seul et unique ordre, rends fier la famille, car le nom seul nous survit, abraxas est à serpentard, il attend de sa peste de sœur qu’elle fasse de même, pourtant, chapeauflou dès que le vieux couvre chef effleure son crâne, il hésite le morceau de tissu, serpentard, oui, mais pourquoi pas serdaigle, car la gamine est un esprit ingénieux, intellectuel et veut apprendre, soif de connaissance, génie à en devenir, mais également cœur de lionne, elle aurait sa place parmi les braves, hors de question, il faut suivre ce que maman dit, elle supplie, marmonne au vieux chapeau de l’envoyer rejoindre les vipères, ambition, ruse et poison seront ses maîtres mots pour les prochaines années. 1941 — 1948 ●11/17 ANS les belles années, mais les années complexes à la fois, rencontre avec pete, amitié très mal perçue par ce crétin d’abraxas qui n’hésitera pas à en parler aux parents, le père la met en garde, première déception visible dans les yeux, la mère s’exaspère, pense avant tout à la ruine que cela peut apporter à la famille, le sang avant tout, mais gamine obstinée n’en fait qu’à sa tête et jure pourtant d’être la fierté des siens, étudie encore et encore, se fait très bonne élève, excelle notamment en potions, botanique, métamorphose et histoire de la magie, apprécie beaucoup l’astronomie, mais délaisse complètement les soins aux créatures et l’étude des runes, se rêve animagus, mais n’y parvient pas, abandonne assez vite et s’initie aux échecs version sorciers qu’elle apprécie, ramène de très bons résultats ce qui exaspère son aîné, se veut proche du cadet et protège l’enfant de sang des crises des parents, ces derniers ne dorment plus ensemble depuis longtemps, couple d’apparat, illusion d’un amour disparu, divorce reste cependant proscrit, l’école comme refuge, mais à treize ans, pour défier abraxas qui assure qu’elle est incapable de rejoindre l’équipe de quidditch, lui vole son balai l’été et monte dessus pour s’entraîner, elle chute dans un arbre et se blesse assez gravement dans le bas du dos, une branche pénètre la peau et laisse une profonde entaille encore visible aujourd’hui, à ce jour, la gamine désormais femme refuse toujours de monter sur un balai ; peu de moment avec maman, hormis le piano, seul élément qui les semble les rapprocher, la mère apprend à la fille, découvre son don, oreille absolue et n’hésite pas à en parler à tous leurs proches, exhibe la gosse comme un trophée. 1949 ●19 ANS - fin de l’école, pas d’avenir, reste à la maison, traîne ici et là et reste en contact avec certains amis de l’école, notamment pete, se rend à de nombreux évènements mondains, on parle déjà de la fiancer, belle plante, joli minois, mais trop sauvage, fleur venimeuse, on veut la dresser, la mère l’habille, poupée parfaite, mais le jouet est épris d’une profonde envie de liberté. 1950 ●20 ANS - après des mois à travailler, à préparer son grand projet, elle l’expose, annonce que les fiançailles, ce n’est pas pour elle (même si la robe est jolie) et qu’elle se veut maîtresse de son destin, à la tête de son propre business, potionniste reconnue par le ministère, indépendante et à son compte, elle fabrique et répond aux commandes de ses clients, a déjà une belle clientèle grâce aux relations de ses parents dans la mode, fait son petit laboratoire dans la cave de la maison, tout ceci exaspère bien sûr le frère aîné, qu’il s’étouffe dans sa jalousie et mène sa petite vie à lui. 1952 ● 22 ANS - année du chaos, son père trouve la mort face à un chasseur et outre une partie de son monde s’écroule, elle sombre, elle s’enfonce dans l’alcool et les nuits sauvages, les histoires sans lendemain, si sa mère reste impassible, jules la verra pleurer une seule fois quand on mettra henry en terre, preuve que malgré la fin de leur couple, elle l’a aimé, abraxas promet une vengeance sanglante et se rapproche de quelques individus dangereux, jules s’éloigne, se rapproche du monde des moldus, ralentit son activité et retrouve pete encore et encore, il est son repaire, sa lumière, son phare dans la nuit. ; dispute qui éclate entre les deux aînés sous le regard impuissant du plus jeune, mère alcoolisée, impassible, duel au sommet chez les malfoy, abraxas vainqueur, marque sa sœur par un maléfice cuisant, tranche la chaire à l’épaule et lui assure qu’il va la dresser et la faire courber l’échine de gré ou de force pour qu’elle se range du côté des siens, blessure qui reste, cicatrice qui se forme, profonde et laide, à jamais présente sur la peau, aux autres, elle mentira, prétendra qu’il s’agit d’un banal accident domestique sans en dire plus. 1953 ● 23 ANS - intègre officiellement la bande par le biais de pete, ami de toujours, sourire aux lèvres, elle est la princesse, cliché vivant d’une fille à papa, elle ne parlera cependant pas du décès encore trop proche de son père et feintera, fera comme s’il était toujours là, elle sort beaucoup, passe de moins en moins de temps à la maison ce qui exaspère abraxas qui est devenu le nouveau chef de famille et qui entraîne leur cadet dans ses sombres projets, se rapproche des mangemorts, jules quant à elle, voit en la pègre, une possibilité future de gagner de l’argent seule, de s’émanciper totalement des siens, sa mère voit le danger et veut la marier à tout prix ; la même année, pete fait son overdose, tasha et la princesse ne vont pas le lâcher, vont rester à ses côtés et être là pour lui, quoiqu’il en coûte, rapprochement inopportun donnera naissance à un sentiment, crush inattendu, attirance tel l’aimant ; réfutant ces faits, elle vivra une courte et brève idylle avec jack. 1954 ●24 ANS - le secret explose, fin du rêve, début du chaos, opportunité de tout quitter, la princesse prend ses affaires, ferme son laboratoire et s’échappe un soir avec ses affaires pour ne pas se retourner, dépose un unique mot pour son cadet, désolée de l’abandonner et rejoint la bande, la famille, la vraie, bien plus que celle du sang.
BEHIND THE SCREEN ●PSEUDO & PRÉNOM: roi de pique, marine. SCÉNARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ? lien de pete glaswock. ÂGE: trop vieille. PAYS: france. SORT OU PERSONNAGE FAVORI: crache limace, c’est très efficace quand on y pense, addict aux weasmoche, weasley is my king. COMMENT AS-TU CONNU IFTK ? j’étais ici au départ, je suis même immortalisée en pied de page, la vie a fait que je l’ai quitté, mais à jamais dans mon cœur, je reviens à mes premiers amours DES SUGGESTIONS ? tout est parfait. AUTORISES-TU LE STAFF À PLACER TON PERSONNAGE DANS LES PERSONNAGES DISPARUS SI TU QUITTES LE FORUM ? yep.
IN FOR THE KILL - 2021
suis-je meilleure, suis-je pire qu’une poupée de salon ? et je vois la vie en rose bonbon. je suis partout à la fois, brisée en mille éclats de voix. — press play.
carnet de bals:
je ne fais pas de fiche de liens, si tu veux papoter lien, mp moi ou viens sur discord —
Dernière édition par Juliet Malfoy le 21.04.24 18:22, édité 10 fois
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
pete, roi de cœur. Panache de fumée qui vole vers le plafond, odeur du tabac qui se propage, poumons qui étouffent et pourtant, esprit torturé qui s’échappe, pense à autre chose. Cernes sous les yeux, regard rivé sur l’horizon, pluie qui martèle les carreaux sales et une question qui taraude la princesse, pourquoi ?, par tous les enfoirés de saints, pourquoi ? pourquoi il a fait ça, pourquoi vouloir rejoindre les limbes et de la pire des façon, overdose, substance qui perce le derme, s’insinue dans le corps, bousille les organes, malmène le palpitant pour détruire la petite once de vie qui existe. Définitivement, Pete Glaswock, tu es un idiot se répète la fille Malfoy avant de poser son front contre le fameux carreau. Elle ferme les yeux, profite de ce silence, de cette pause, instant où le temps suspend son vol, sablier qui cesse de bouger, aucun grain ne tombe, seul perdure, le bruit de la pluie qui apaise les maux du cœur. Mégot entre les doigts qui se consume et Jules qui craque, comme une branche que l’on tord trop fort et qui a un moment cède. Les yeux s’imbibent de larmes, celles-ci roulent, stigmates d’une tristesse profonde, preuve d’une peur simple et évidente, celle de perdre un ami, non, son âme sœur. Dépassée, dévastée, s’abandonner serait si simple, solution de facilité et pourtant, revers de la main, les larmes n’y sont déjà plus. — Espèce d’idiot. Mots répétés, en boucle, tel un vinyle abîmé, Jules impuissante, Jules incapable de protéger ceux à qui elle tient. Ah, c’est bien beau de jouer la mère, la patronne, ce n’est que du vent, car quand les petits s’égarent, la lionne devient moins qu’un chaton, elle ne rugit pas, elle ne miaule même pas, aphone. — T’as intérêt à t’en sortir, petit con. Soupir profond avant d’écraser le mégot contre le mur, à cet instant précis, la princesse sent qu’elle boirait cul sec une peinte de la meilleure bière - ou la pire des vignasses - du pub le plus proche, mais l’esprit doit rester clair, limpide pour aider l’ami. Ami qui lutte, qui s’est promis de se relever et de ne plus être dépendant. Petit teigneux et provocateur jusqu’au bout, le rejeton Glaswock refuse de se faire aider, promet d’y arriver seul. Sevrage violent, délire et sueurs, voyage en plein cœur des enfers, bienvenue dans les gorges du tartare mon ami. Hors de question de laisser Pete affronter cela seul. Et deux pour le prix d’une, l’irlande s’est invitée dans la danse. D’apparence, cela déplaît à la vipère, d’apparence seulement. Inspiration profonde avant de quitter la pièce, de rejoindre Tasha et Pete, de continuer cette épreuve, ensemble, main dans la main, on ne se lâchera pas les amis.
et j’ai peur pour toi, mon ami. peur de ne plus entendre tes rires se perdre dans les miens. à cette pensée, je sens la mort m’étreindre, sans toi, je me sens partir. je te le dis, mon ami, oui, retiens bien ça, je préfère n’avoir qu’un seul jour à vivre avec toi, plutôt qu’une éternité à vivre sans toi.
tasha, dame de pique. Soirée alcoolisée, fracas des verres et des bouteilles, esprit imbibé par les mélanges douteux. Le tout, sous les néons, lanternes nocturnes du vieux galion qu’est le pub où elle travaille. Elle ou l’irlandaise. Cette moldue, simple moldue au sale caractère, foutu esprit qui aspire à la liberté et également à la révolte. Crinière rousse, crinière de lionne sauvage qui fait voler les verres, fait chanter l’alcool et enchaîne les cocktails, service jusque tard dans la nuit. La bande est là, princesse également au rendez-vous. On rit, on plaisante et les cartes volent sur la table, poker improvisé et la gothique rafle la mise encore et encore. — Elle triche, ce n’est pas possible autrement râle l’américain, — Ça s’appelle le talent Harry ! Elle riposte la petite Lucy, mais elle garde le sourire. D’ordinaire, la princesse Malfoy suit le mouvement, fait de même et en rajoute une couche, demande une autre partie car perdre, ce n’est pas dans ses gênes, elle méprise la défaite, signe de faiblesse. Comprenez bien, quand on joue, on joue pour la gagne, pas de juste milieu. Et pourtant, et pourtant … Aucun mot, rien, aucune raillerie ni vexation. Blondie garde une carte dans sa main, la fixe avec intensité, regard perdu. Dame de pique et non dame de cœur. Paradoxe, pique fait mal, mais le cœur aussi peut faire mal et ceci, d’une façon bien plus subtile, bien plus fourbe. Carte retournée, de dos, belle se redresse, termine d’un trait son verre. — Continuez sans moi. Parce que la partie l’intéresse finalement peu, pour ne pas dire pas du tout. Traversée jusqu’au comptoir où la belle s’installe, observe de dos l’irlandaise. Avec cette chère Tasha - parce que franchement, son prénom est compliqué à dire et elle l’écorche trop au goût de la concernée - ça fait toujours des étincelles. Deux opposés, deux vies diamétralement éloignées. D’un côté, le feu, de l’autre la glace. Rôles pourtant qui s’inversent au fil des aléas, étincelle et explosion, finalement tout semble si fragile, un rien pourrait aboutir à ce fameux boom. Boom, boom, l’entends-tu ? Cet écho intérieur, expression de l’organe qui tambourine et s’exprime. Implosion, boom, boom, vas-tu la fermer ? Et pourquoi ça recommence ? De plus en plus souvent. — Hey, l’irlandaise ? Regards qui se croisent, verre levée avant d’être glissée le long du comptoir jusqu’à l’intéressée, sourire malicieux sur les lèvres, yeux qui pétillent. — Un autre s’il te plaît, choisis, tu as toujours bon goût en matière de cocktail. Clin d’œil faussement complice avant de sortir de sa poche l’objet, précieuse tabatière en jade, luxe qui dénote ici, mais qu’importe. Boîte ouverte dévoile la poudre autrefois tabac, pincée glissée dans la paume dans la main avant d’aspirer le tout dans le nez. Ce n’est pas un rail de cocaïne, c’est moins pire, quoique. Objet rangé et cocktail enfin prêt, longue gorgée pour imbiber l’esprit, le noyer dans le flou pour refuser d’y voir plus clair. Pourtant, Jules sait, Jules connaît la réponse et ça, même avant d’avoir intégré la bande et d’avoir croisé le regard flamboyant de cette succube venue d’ailleurs. Ça date de l’école, ça date de toujours. Sous les baisers des mâles, les œillades lancées aux femelles, sous les caresses de ces messieurs, l’envie de s’échapper de leurs griffes, de fuir pour se saisir d’une autre chaire, mais le devoir a toujours pris le dessus, voix de la madone qui tonne, ne pas succomber, ne pas se laisser tenter par le diable. Pourtant, regard lubrique lancé à la rousse quand celle-ci se tient de dos, prend le temps de l’observer et se dit que le diable est très tentant quand il prend cette forme. Pourtant, ce n’est pas correct, ce n’est pas ce que l’on attend d’une fille à papa, mais alors, pourquoi est-ce quelle jalouse de plus en plus les nanas qui draguent ou qui se font draguer par la rousse ? Fuck off. Et le cœur continu son jeu perfide, il fait boom et boom, refuse de porter la muselière. Vas-tu la fermer, pauvre fou ?
j’apprends l’art de faire semblant, pour feinter mes sentiments. et je crois que j’me mens, j’attends que tu vois le manège, désespérément.
Folie inversée de deux corps qui ne font qu’un, dos qui se cambre dans un ultime râle, expression d’un sentiment intense de plaisir qui atteint son paroxysme, soupir d’aise sous des caresses interdites, rien d’autre ne compte, déconnexion du temps et de l’espace, baisers volés, baisers arrachés, baisers endiablés, danse enflammée et sueur qui parle sur le front, recommence, encore, ne t’arrête pas, enlacée par des bras puissants, étreinte du titan pour se perdre et assouvir un besoin viscéral et bestial, luxure est un vilain pêché, mais un si beau pêché quand l’acte prend place et que la bienséance s’incline. Blondie n’est cependant pas femme qui courbe l’échine, au contraire. Cavalière qui chevauche, se tient au dessus et dépose ses mains sur le torse musclé, mais marqué de l’apollon, elle mène la danse, embrasse la chicane balafrée de son roi de pique. Lui qui l’étreinte, resserre sa prise et s’émoustille d’enfin faire autre chose que d’admirer simplement ce corps de poupée, princesse semble être sienne, mais ce n’est qu’une illusion, mon tout petit, elle ne t’appartient que le temps d’une valse, que le temps d’une nuit, cadenas toujours scellé autour du palpitant, ce n’est que de la luxure dans sa plus belle et plus vulgaire définition. Sois mienne et je serai tien, foutaises, la sorcière n’y tient pas. Elle ne l’aime pas, ou tout du moins, pas comme ça. Elle l’aime comme un ami, elle l’aime comme le bouclier, garde-fou qu’il est ce soir, sans doute l’alcool lui a fait défaut pour déposer les armes et se retrouver dans ses bras, dans son lit et sous sa coupe, mais ce n’est que le temps d’une nuit, s’est-elle promis. Il ne l’aime pas, ce qu’il aime, le colosse, c’est le toucher et l’éveil des sens, c’est pouvoir l’ajouter à sa collection et se dire qu’il la connaît toute entière, dévoilée sans ses robes de haute couture. Pas d’amour, seulement du plaisir. Pas d’amour, mais une amitié manifeste. Lèvres du beau mordues par la féline, qui domine qui ? Qui tient les rênes dans cette folie ? Mains du seigneur descendues sur les fesses, enrobées les précieuses, ne fait guère attention au reste, cicatrices et autres, tout ce qui compte c’est qu’elles puissent être douces. Et enfin vient l’extase, enfin, crescendo, la note monte et atteint le sommet avant de redescendre, chute lente et vertigineuse vers le néant, toujours plus de chaos pour les enfants perdus. Corps contre corps, bref interlude et retour à la réalité, temps et espace reviennent. La princesse se dit qu’il est tard, qu’il fait déjà nuit noir dehors et qu’elle aurait dû rentrer bien avant si elle voulait éviter les questions, tant pis, ça sera à l’aube désormais. L’homme se redresse, roi de pique dans toute sa splendeur, il incarne la force et la violence, mais aussi la décadence des puissants. Farfouille alors dans son éternel bazar, sort cigarette qu’il coince entre ses lèvres, l’allume après avoir juré, briquet qui ne fonctionne définitivement plus. — Tu fumes en solitaire ? Depuis quand ? Elle s’indigne, l’observe faire. L’amant d’un soir lève les yeux au ciel et lui tend la dernière de son paquet, se retient de pester. — J’sais pas comment tu vas l’allumer, j’ai plus de feu. C’est au tour de la donzelle de lever les yeux au ciel. — Bien sûr que si tu en as, chéri, approche. Elle indique la cigarette à ses lèvres, fumée qui s’élève, coince la sienne entre ses lippes et fait toucher les deux bouts, pour enflammer la sienne avant de se recoucher et de fixer le plafond. Silence, deux carcasses côte à côte, deux cœurs à désosser. Et maintenant ? On remet ça ? — T’en as pensé quoi, princesse ? On y est donc, ce besoin irrépréhensible de la gente masculine de connaître l’avoir de sa partenaire pour se faire une idée de son niveau. Elle tourne la tête, souffle la fumée dans son visage. — C’était pas si mal, mais ça sera la seule fois. C’était même très bien, mais inutile de gonfler l’égo du colosse, c’est dur bien sûr, mais il faut déconstruire le rêve avant qu’il ne prenne forme dans l’esprit de ce cher Jack. C’est un gars en or, poings d’acier, mais ils ne sont pas compatibles. Légère moue du mâle tandis qu’il se recouche aussi. — Franchement Jules, t’es perchée. Oui, je sais, ça fait mon charme, non ?
j’tai vu dès le premier jour, beau colosse, beau chevalier, mais ça n’existe pas l’amour. l’amour est un beau poison, bébé, c’est une confirmation, l’amour blesse, alors ne nous blessons pas. reste mon titan, mon beau et fort soldat.
Beauté de l’instrument, teinté de noir, reflet du clavier blanc où bémols et dièses se font bien plus sombres, touches d’une noirceur nocturne. Attractivité qui fait marcher la princesse délurée vers le vieux piano, poussiéreux et sans aucun doute désaccordé, ramené dans les tréfonds par les gars, il est beau, car il leur ressemble ce piano, il est désarticulé, il est abîmé, il est en lambeaux, comme eux tous. Jules, seule en ces lieux se laisse aller, redevient Juliet Malfoy le temps d’une mesure. Peut-elle seulement nier cette partie d’elle ? Bien sûr que non, car c’est son enfance, son histoire. Petite, canaille en jupon courrait derrière la sainte mère pour la supplier de lui apprendre à jouer, à chanter avec la musique, à raconter une histoire, séduite depuis l’enfance par les berceuses, histoire de prince et de princesse, elle aussi, elle se rêve musicienne. Musique exprime les entailles invisibles, les failles cachées au plus profond. Séduite par la sonate, émerveillée par la lettre dédiée à cette chère Élise, apprends moi maman, apprends moi ! Souhait réalisé et bébé pianiste apprend, révèle son talent inné pour le seigneur des instruments, n’est plus noble que le piano, cela ne se peut. Oreille dites absolue, apprendre le solfège fut une corvée, mais réussir à jouer et à s’exprimer par les sons fut un rêve devenu réalité. Souffle sur le vieux piano, le restaurer paraît cependant superflue. Nécessité de le laisser ainsi, marqué par le temps, par les épreuves de la vie. Poussière qui vole dans la pièce, princesse qui tousse et jure entre ses dents avant de balayer du bout des doigts les touches. Elle appuie, écoute le son du do majeur. Parfait, en revanche, d’autres touches ne sonnent pas comme elles le devraient, désaccordées, les cordes frappent malgré tout. Regard lancé aux pédales, trois. Assise sur le banc, enfin, Juliet se libère, demande gentiment à Jules de retourner à la niche le temps d’un morceau, le plus sombre et le plus mélodieux qu’elle connaît, son préféré, sans l’ombre d’un doute, sonate au clair de lune. Mélodie si belle prend vie, personnification du romantisme et du tragique à la fois, aspect gothique de la vie, frissons emportent la pianiste dans un autre monde, une autre réalité. Et dans les ombres se dévoilent la cadette de la bande. Elle approche sans un mot, croise le regard de Juliet qui ne cesse pourtant pas de jouer et se pose contre le piano, écoute et observer les doigts aller et venir sur le clavier, véritable enchantement. L’art du pianiste, faire vibrer les accords. Pieds qui appuient sur les pédales, marteaux qui frappent les cordes dans l’antre de la bête pour s’achever à la fin du premier mouvement. — Je préfère les nocturnes, mais ce morceau reste très beau et très mélancolique. Sourcil arqué, surprise visible sur le visage de la princesse, désormais redevenue Jules. — Je ne t’aurai imaginé écouter d’un Chopin, encore moins connaître son répertoire. Éclat de rire de la cadette suivie par la blonde tandis que la plus jeune fait le tour pour approcher, pousse Jules pour poser ses fesses sur une partie du banc et la voici qui joue au clair de la lune — Tadam ! Franchement, c’est très limité, mais oui, je connais le classique. Alors oui, ça change totalement de ce que joue le groupe, mais ça reste beau, très sombre. Ça me parle. Observation de la fille toute de noire vêtue, peut-être que derrière cette image d’une simple fille joyeuse se cache autre chose, quelque chose de visible, mais que l’on ne voit pas ? — Moi aussi, ça me parle. Partie d’enfant riche, piano, instrument pour les bourgeois ils diront, regard baissé, coup d’épaule pour revenir à la réalité. — Tire pas la tronche, Jules. On sait tous que tu es une princesse, on sait tous d’où tu viens, mais tu n’es pas que ça, tu nous l’as prouvé. Cœur serré, sourire de travers pour cacher l’amertume et la tristesse. — Tu te trompes, je suis une princesse, une partie de moi en tout cas, même si j’essaie de le cacher, j’aimerai parfois le laisser s’exprimer un peu plus. Bras autour de l’épaule, amitié sincère, comme deux sœurs. — Moi, j’aime ton côté princesse et je suis contente de savoir que tu joues du piano, tu vas pouvoir m’apprendre ! Nouveau rire commun. — Et je vais te dire, on t’aime tous, entière. Pas simplement Jules, on aime aussi Juliet. Alors, tu m’apprends ? Parce que franchement, jouer que au clair de la lune, ça craint et c’est vite répétitif. Ça marche, petite Lucy, faisons de toi le prochain Chopin.
crise existentielle, cœur malmené, et poupée désarticulée. mais t’es là, main tendue, gamine à la cape de corbeau, t’es le soleil dissimulé derrière la lune. t’es la clef de voute de ce grand tout, t’es celle qui me ramène quand je suis à bout.
Ça ondule, ça s’esclaffe et ça lance des rires qui grimpent dans les cieux, nuit étoilée, nuit froide d’un mois de décembre, premiers flocons qui virevoltent et bras dessus, bras dessous ça sort d’un pub, délurés, ivresse dans le sang et yeux qui pétillent, mais le chef de cet obscur orchestre n’est autre que le mæstro Harry qui chante à tûe-tête le king en prenant des poses suggestives. Jack se perd dans son rire, tousse et crache ses poumons, dos frappé par une Tasha dans un état ni mieux ni pire. — La nuit est à nous les chéris et je dois toujours battre la gamine au concours de shots. Il peut toujours rêver, Lucy est la reine et personne ne peut lui retirer ce prestigieux titre. — Et je dois aussi vous plumer aux cartes ajoute-t-il en sortant de sa poche un paquet de cartes. Malgré l’alcool, malgré son état, l’artiste s’amuse son jeu, coupe d’une main, mélange parfait et jeu dévoilé avec le roi de trèfle en carte maîtresse. Aucun doute, pas de rival dans sa manipulation des cartes. Nouveau rire collectif avant de traverser une nouvelle rue et au fond de celle-ci, voyous et autres raclures qui jonchent les caniveaux. Yeux braqués sur la reine du bal, ce cher Harry tout flamboyant qui dirige la bande vers leur tanière, rage au ventre, des haineux rien de plus qui bousculent le sorcier. Poings serrés, Jack s’interpose immédiatement, tout va vite, trop vite surtout pour un esprit soumis à l’alcool, le ton monte et le premier coup part. Visage écrasé par la poigne du titan qui saisit le col d’un miséreux, coup de boule et baston qui démarre. Tout va trop vite et en même temps, tout va si lentement. Le rythme cardiaque s’intensifie, l’accélère se suspend. On hurle, on s’insurge et on se plaque au sol, coups de pied, coups de poing, des coups et des coups, pour un coup de sang et une haine envers ceux qui n’entrent pas dans les cases de la petite société des puritains. Des mal baisés, des coincés et des abrutis, que voulez-vous. Quand on attaque, il faut se défendre et pourtant, Jules recule, surprise. L’alcool ralentit le sens, émousse les réflexes. Elle tend la main pour retenir les garçons de ne pas foncer dans le tas, trop tard. C’est la décadence et la déchéance de l’espèce humaine, ce qu’elle peut engendrer de pire, rejetons de ce perfide Arès qui se délecte de la comédie brute. Et telle une furie, harpie vengeresse, Tasha se mêle à la danse, tire par les cheveux un avorton pour le forcer à relâcher sa prise sur Harry et lui décoche un magnifique crochet du gauche qui le met à terre. Si ça pouvait en rester là pense Jules, mais l’éclat sombre d’une lame la fige un bref instant. Le sang appel le sang et elle hésite, transgresser l’interdit, tabou ultime ? Mais hésitation profite à l’adversaire qui saisit son poignet pour l’attraper à la gorge. — Lâche-moi sac à merde ! Et coup de genou donné au crétin, dans les parties, organe précieux touché, se cambre et jure entre ses dents, mais baguette cachée à porter de main, la saisir et révéler aux yeux de tous l’imposture ? pouvoir du mage qui brûle les doigts. — Hé laisse la, enfoiré ! sortie de sa torpeur, Lucy attrapée par une de ces brutes et Jules le pousse de toutes ses forces. Ennemi propulsé contre le mur, couteau au sol balayé d’un coup de pied par Harry tandis que le bruit rameute les loups tapis dans l’ombre, le reste de la meute ne demande que ça. On entend vite des échos, ils sont là ! — On se tire ! Pas de temps de perdre, fuite s’impose et se fait nécessité pour survivre. De sa poigne, Harry saisit la main de Jules et se met à courir avec elle. Derrière eux, Tasha et Pete, suivis par Jack qui court à côté de Lucy. Course poursuite dans les rues, sirènes qui hurlent, voix qui gueulent. Les rues s’enchaînent, les paysages nocturnes aussi. Un mendiant ici là qui dort, un chat qui crache sur leur passage avant de se cacher. Autour de la princesse, le monde bascule. Voici la face cachée, la crasse sous le maquillage. Harry croise son regard, sourire de ses dents, sang sur sa blancheur, résultat du coup pris en plein visage, lèvre blessée, mais honneur sauf. Un est tout, tout est un, la bande est un, ses membres sont le tout. Derrière, le rire de Jack sonne en écho avec celui de Tasha, une bagarre, ni la première ni la dernière. Lucy manque de trébucher, se rattrape de justesse en pouffant et Pete siffle, nous sommes les rois de ce monde désolé, les rois de notre propre enfer et on emmerde Hadès.
et c’est ça la morale de notre histoire, nous sommes des survivants, nous sommes tous vivants. harry, t’es le meneur, t’es le tricheur, tu surjoues pour survivre, t’assume toutes les couleurs de ton arc en ciel. et pour tout ça, harry, je t’aime, je t’admire.
Princesse qui maîtrise l’anglais, le français et l’allemand, porte de nombreuses bagues à ses doigts, on dit que c’est pour se donner une autre identité, faire comme les marginaux, mais si en réalité, le marginal ici, c’était elle ? Articulations qui cassent, qui craquent, os qui font ce bruit si désagréable à l’oreille, tic nerveux pour symboliser le stress, l’anxiété, se détendre en se sentant vivre au travers d’un craquement, mais entends-tu craquer les os de mon cœur ? derme marqué, épiderme balafré et peau tatoué, imperfection ici et là, cachées sous les tissus, sous les parures, cicatrice qui oscille à la chute des reins, fine et presque invisible avec le temps, elle se perd et se fond dans le décor, souvenir d’une mauvaise chute qui aurait pu être grave durant l’enfance, quand la gamine insouciante a essayé de voler sur le balai du grand frère malgré l’interdiction, plus dur sera la chute petite, surtout quand on s’écrase dans les arbres, mauvaise expérience, phobie des hauteurs, vertiges et nausées. Et seconde balafre, bien plus récente, épaule gauche, souvenir cuisant d’un maléfice reçu par ce fameux frère, bagarre et joute des mots et des coups, opposition des idées, de deux visions, défaite au duel, mais victoire par la fuite et petit tatouage sous le sein droit, encre dans le derme à la majorité, classique et pourtant, fantastique, branche de belladone, à la fois belle, à la fois mortelle, amour et poison le tout dans la même coupe. Accro au tabac, tabac que l’on fume, mais tabac à priser, vieille méthode, narine abîmée, saigne du nez trop souvent, collectionne les tabatières hors de prix, mais objet précieux est caché, montre à gousset en argent, celle de papa, celle du père décédé, repose en paix. Diseuse de bonne aventure certains diront, tire les cartes pour autrui, mais jamais pour elle, craint de tomber sur l’arcane sans mot qui frappe la maison de dieu, fait le thème astral des gens qu’elle aime, de sa famille de cœur. Le rouge toujours sur les lippes, sous la coiffeuse d’hier, beaucoup de tubes, mais son numéro fétiche est le 17, teinte avec un nom si évocateur, rouge luxure, éclat rubis pour être dévorée par autrui, embrasse-moi, embrasse l’imposture et déguste mon corps. Et par dessus tout, touche de fragrance, luxe à la française, maison de coco, son parfum porte le N°5, indétrônable et ceci, à jamais.
nuit sauvage, nuit sauvage ! si j’étais avec toi, nuits sauvages seraient notre luxe ?
futiles les vents, pour un cœur à quai — ramant dans l’éden si je pouvais m’ancrer cette nuit (…) en toi ?
IN FOR THE KILL - 2021
suis-je meilleure, suis-je pire qu’une poupée de salon ? et je vois la vie en rose bonbon. je suis partout à la fois, brisée en mille éclats de voix. — press play.
carnet de bals:
je ne fais pas de fiche de liens, si tu veux papoter lien, mp moi ou viens sur discord —
Dernière édition par Juliet Malfoy le 02.08.23 16:55, édité 41 fois
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
MANIFESTATION ET IMPACT art de fermer son esprit, d’y déposer un cadenas, plusieurs verrous pour empêcher l’intrusion invasive des curieux et des malhonnêtes, nécessité quand on porte un nom aussi prestigieux que le sien, pourtant, la gamine a pris cela comme un jeu quand elle était encore jeune, excitée par l’illégalité, intriguée par le concept, elle apprend, elle se rate, elle s’exaspère et elle finit par réussir, cela se révèle d’une efficacité incroyable quand sa mère tente de la comprendre et ceci, par la force, use de sa legilimencie pour pénétrer de force son esprit, elle s’heurte à un mur, elle s’oppose à la force mentale de sa fille, esprit que l’on ne soumet pas si aisément ; véritable atout au quotidien, surtout quand on navigue dans un monde aussi perfide que celui des hautes sphères, l’élite des sangs pures aime à chatouiller l’esprit d’autrui, mais le bouclier se dresse et renvoi la plupart des attaques. APPRENTISSAGE OU ACQUISITION illégalité quand tu nous tiens, ce cher papa, feu henri a décidé très tôt d’apprendre à sa fille unique l’art de fermer son esprit, ce dernier, lui même occlumen va à l’encontre de l’avis de son épouse et commence à entraîner sa fille avec son accord quand celle-ci à quatorze ans, durant l’été à la fin de sa quatrième année d’étude, il continuera régulièrement à le faire, à chaque vacances scolaires jusqu’à ce la gamine quitte l’école et accentuera l’entraînement, bien sûr, le sorcier sait qu’il agit dans la totale illégalité durant deux ans, mais sait jouer des apparences pour ne rien laisser au hasard, les enfants n’en parleront pas, sa mère, malgré son mécontentement, n’en soufflera mot, ainsi, officiellement, juliet malfoy apprend l’occlumancie depuis ses dix-sept ans, officieusement, elle avait commencé bien avant ; apprentissage difficile, exigeant, mais héritage laissé par ce cher père est très précieux, atout de taille pour nager dans ce monde de requins. ; quand la mort frappe le père en 1952, l’entraînement continu les années suivantes sous la coupe de la mère, celle-ci est bien plus rigoureuse et violente dans sa pratique que son époux, mais renforce involontairement l’esprit de sa fille. STADES DE MAÎTRISE OU DE DÉVELOPPEMENT intermédiaire, dix années dont huit sous la gouverne de henri et les deux dernières sous la tutelle bien plus ferme et difficile de sa mère, désormais indépendante et avec un niveau de maîtrise suffisant pour repousser les principaux assauts. ; officiellement pour le ministère, elle s’exerce depuis huit ans, elle a commencé avant, en cachette, ses frères et sa mère sont les seuls au courant depuis le décès de son père. LIMITES ET CONTRAINTES la princesse ne saurait repoussé les assauts des meilleurs legilimens, sa technique n’est pas aussi parfaite qu’elle le souhaiterait et ses récentes crises d’anxiété lui font défaut quand à son propre contrôle, de même que la consommation excessive d’alcool qui émousse ses sens. ; à trop fermer son esprit, elle est sujette à des migraines qui peuvent la laisser sans défense et affaiblie de longues heures. LOIS POSSIBLES EN VIGUEUR illégalité absolue ? entraînement commencé alors qu’elle était une sorcière de premier cycle.
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Dernière édition par Juliet Malfoy le 02.08.23 17:25, édité 1 fois
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
● emploi et rôle: quartier de l'emploi : autres. nom de l'enseigne/département/institution : profession indépendante, à son compte.
Code:
<w>poétesse :</w> @"juliet malfoy"
quartier de l'emploi : autres. nom de l'enseigne/département/institution : idem, indépendante.
Code:
<w>potionniste :</w> @"juliet malfoy"
organisation s'il y en a :si ton personnage a deux organisations, par exemple passeurs et pègre, merci de d'ajouter le code ci-dessous pour chaque organisation. la règle du cumul des rôles et emplois s'applique aussi ici.
Code:
nom de la branche (ou sous-branche), rôle, @"PSEUDO"
● parcours scolaire:
école : hogwarts. maison et année de fin de scolarité : slytherin, 1948. était-iel préfet·e et/ou préfet·e en chef ? 19467 — 1948, préfète en chef. était-iel joueur·euse de quidditch ? non, les pieds sur terre. faisait-iel partie d'un ou plusieurs club(s) ? club d’astronomie 45/46 ; club d’échecs 44/48 ; club de potions 42/48.
● groupe : silentio.
● faceclaim :j’ai mis 25 ans et non 24 car jules étant du 1.5 elle va prendre un an dans un mois inrp.
Possibilité d’ajouter le prénom de Henri Malfoy dans la généalogie Malfoy svp ? Merci
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carnet de bals:
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Dernière édition par Juliet Malfoy le 21.04.24 18:25, édité 3 fois
labeur : Secrétaire pour l'ambassadeur soviétique du Royaume-Uni et traducteur pour une petite maison d'édition du côté moldu
alter ego : Antonin Smirnov, l'identité sous laquelle il est né, est arrivé en Angleterre, le nom de sa mère, une manière de ne pas l'effacer complètement.
sang : Sang-pur
don : Troisième oeil, rêves flous, visions du passé ou du futur, difficiles à cerner qui le tiennent éveillé des nuits entières
myocarde : Romantique au coeur brisé, cherchant une âme-soeur, un homme pareil aux romans gothiques qu'il affectionne tant. Cœur épris dont la relation naissante est déjà brisée par des fiançailles arrangées.
allegeance : Mangemort. Si il n'accorde pas autant d'importance à la question de la pureté du sang que d'autres, il estime que les moldus sont un danger pour le monde magique. A ne pas éradiquer mais à soumettre, à arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
particularité physique : Une cicatrice dans le bas du dos, vestige, marque au fer rouge d'une enfance et d'un oncle trop brutal.
Oh God ce début de fiche, j'adore ta plume, c'est un régal pour les yeux !
Et ce choix de fc je valide très fort ! Je pense que je viendrais te quémander un petit lien avec ma Prim qui adore les fleurs et s'intéresse aux potions/poisons ou peut-être même avec Tonin tiens, en lisant ta fiche il m'est venue quelques petites idées que je vais essayer de mettre en place avant de te les proposer !
J'ai hâte de lire la suite
┗ Dark Paradise ┛
Every time I close my eyes, it's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side
quel retour !? non mais quel retour. ( enfin, si j'ai bien compris ) juliet est fascinante, intrigante, complexe, j'ai envie d'en lire tellement plus et de relire à foison ce que tu nous offres déjà avec ce début de fiche tout sauf ordinaire ( complètement extraordinaire )
le fc + le pseudo + les potions + son ambivalence + cet amour de l'art, de la danse, l'imagerie du lac des cygnes m'a mise au tapis en deux mots et trois mouvements
on l'a sent funambule, prête à s'éclater la peau d'un côté ou de l'autre si tant est qu'elle perde le contrôle de son monde chaotique, c'est- SEIGNEUR. bon, Juliet et Kwang-Mok risquent de ne pas beaucoup s'aimer de prime abord ( ou si ? who knows ) mais j'crois qu'mon loup trouvera jamais rien à redire sur la magnificence de la meilleure amie de Pete ( et j'ai tellement hâte de lire ce lien en jeu ??? SI HÂTE ! )
hâte d'en lire plus, d'en découvrir encore plus toujours plus
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
Mon dieu cette fiche cette plume et ce fc, évidemment Je suis particulièrement amoureuse des liens qui se créent entre les membres de ce groupe, c'est un tel délice à lire ! J'ai très très hâte de lire tout !a en jeu !
sang : moldue, sang aussi bourbeux que la bière de son pays natal, étincelles qui coulent dans les veines.
myocarde : lesbienne assumée et revendiquée, coeur qui bat pour les beaux yeux d'une blonde en particulier.
allegeance : les copains d'abord, la bande avant tout ; mais de bande il n'y a plus, alors elle se jette dans une nouvelle cause à corps perdu. Les Chasseurs sont sa nouvelle famille, dynamique dysfonctionnelle et conflits compris.
particularité physique : cicatrice de brûlure couvrant l'intégralité de sa cuisse droite. Taches de rousseur qui constellent le visage, les épaules et les bras.
L'esthétique, la bande-son, le FC, les mots que tu choisis... Tout est parfait Je vais pas citer parce que choisir est déjà compliqué, vraiment j'adore, je suis fan de ta plume et de l'univers que tu nous crées là
Jules est déchirante, tendre, passionnante, lumineuse et si sombre à la fois, j'ai déjà hâte de ce lien et de suivre les autres aventures de ce personnage sauf celles avec Jack
Trop trop hâte déjà d'écrire la suite des aventures de la bande
Et puis, je viendrai t'embêter pour un lien avec la cousine Solène, évidemment Parce qu'une maîtresse des potions qui en plus descend aussi de la grande Milena Malfoy, c'est un item qui manque cruellement à sa collection !
Sur téléphone mais y a un moment je pouvais pas passer à côté ! Ta fiche mais ce bijou brûlant là pete desaprouve tres fort le Juliet / Jake mais que peut-il y faire ^^
Et tout cas vraiment merci d'avoir choisi cette merveille j'ai telleme't mais tellement hâte des rps ! (Puis Tasha Juju tout ca tout ca !)
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
ce déferlement d’amour, je suis toute émue, un grand merci à vous tous.tes c’est vraiment adorable
@Giulia Borgia merci, mais que dire de la magnifique angelina j’en reste sans voix ! merci beaucoup pour les compliments, j’espère que la suite te plaira tout autant ! au plaisir de te croiser au détour de quelques rps.
@Antonin Dolohov merci oh yes, n’hésite pas à débarquer pour des liens, c’est avec grand plaisir et puis jules s’y connaît un peu en poison, elle sera ravie de papoter de l’arme préférée des femmes avec ta belle tout comme de prendre le thé avec ce cher antonin c’est avec plaisir et tes compliments me touchent, merci pour tout
@Kwang-Mok Bak apparemment, nous n’allons pas devenir amis (quoique, l’impossible est possible moi je dis ) olala mais quel déferlement de compliments, merci beaucoup (oui oui, un retour, c’est bien ça, mais ça date de plusieurs années) tu as très bien cerné cette ambivalence chez le personnage, c’est le mot parfait pour jules qui est toute en complexité et je suis une grande amatrice des ballets, swan lake reste au sommet pour moi, je devais l’intégrer j’espère avoir le plaisir de rencontrer kwang dans un rp si l’envie te dit, ça serait avec plaisir ! merci encore et j’espère que la suite va te plaire tout autant, c’est vraiment touchant de lire tout ceci
@Dolores Abbott la petite dolores il me tarde de la voir inrp et de prendre le thé en sa charmante compagnie ! merci beaucoup
@Saoirse Finnigan tiens, voici l’irlande qui débarque, coucou alors moi celle que je préfère c’est le passage avec ce beau jack justement ejhhfjsis il me tarde également de continuer nos formidables aventures, très contente d’intégrer cette joyeuse et innocente bande et puis de rp avec toi pour embêter nos deux nanas, ça va clasher je le sens ahah merci pour tout, vraiment
@Pete Glaswock mais mais, jack je ne comprends pas votre crise de jalousie là, je vous jure merci à toi de m’accepter et très contente de correspondre au rôle, merci encore promis, jules va pas lâcher pete, au contraire, elle va lui mener la vie dure
suis-je meilleure, suis-je pire qu’une poupée de salon ? et je vois la vie en rose bonbon. je suis partout à la fois, brisée en mille éclats de voix. — press play.
carnet de bals:
je ne fais pas de fiche de liens, si tu veux papoter lien, mp moi ou viens sur discord —
faciès & dot : charlie hunnam. / ava (delirium), gifs (mars, r. rocket).
doublon(s) : keir, charles.
gallions : 1515
pronoms : he/him.
décade : (trente-huit) années soupirées, hivers burinant le derme, entaillant la pierre, visage éreinté, carcasse devenue trop lourde à traîner.
labeur : (croupier) golden dragon casino, repère de ses déboires, antre malodorante de sa débauche, geôle dorée dans laquelle trafiquer ses méfaits ; aux yeux de tous il bat les cartes, sous la table il passe les faux gallions blanchis pour le compte de la pègre.
alter ego : tommy becker.
storytime :
› un air de déjà-vu (augusta).
› what was i made for (agnès).
› what about us (erhy).
sang : (sang-pur) carmin immaculé, essence qu'il ne faut guère souiller, blason entaché de déshonneur, couronne d'épines arrachée au déshérité.
don : (occlumen)
myocarde : (en berne)
allegeance : (pègre)
particularité physique : (scars) trente-six lignes blanches gravées sur le derme, pour autant de temps passé dans les geôles putrides d'Azkaban. (tattoo) code barre traçant le numéro de matricule encré sous la carne, à la naissance du cou, au dessus de l'épaule droite.
quelle fiche. j'ai beaucoup aimé lire ce contraste constant entre la princesse à papa et la petite emmerdeuse avide de liberté. et cette bande de voyous, on adore ! ça promet de beaux rps avec Petou et Tasha.
tu passes l'étape de la validation bravo petit monstre, l'équipe se joint à moi pour te souhaiter encore une bienvenue chaleureuse.
intégration direction cette section pour des liens. Ne sois pas timide, tu peux poster directement dans les sujets des autres joueurs avec une idée. Une aide sera toujours apportée si tu te sens perdue ou que tu penses avoir besoin d'aide pour t'y retrouver sur le forum. Nous avons mis en place un système de parrainage si tu en ressens le besoin. N'hésite pas à y faire un tour, hormis les vampires, personne ne mord !
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Elle dénote si fort dans tes mots ... je need de lire la suite! 
( et j'ai tellement hâte de lire ce lien en jeu ??? SI HÂTE ! )
Parce qu'une maîtresse des potions qui en plus descend aussi de la grande Milena Malfoy, c'est un item qui manque cruellement à sa collection !
c’est avec plaisir et tes compliments me touchent, merci pour tout 
)
alors moi celle que je préfère c’est le passage avec ce beau jack justement 
