IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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fear is friend to the hunted (natalya)
witch hunter: never bow ●
Saoirse Finnigan
witch hunter: never bow
Saoirse Finnigan
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
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KNIVES
SOUL
hiboux : 244
pseudo : Foxie
faciès & dot : Luca Hollestelle (ralhiel)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Ralph
gallions : 756
fear is friend to the hunted (natalya) Giphy
pronoms : she-her (elle)
décade : 25 ans
labeur : impertinente tenancière (Drunken Sailor's Pub)
storytime : DOLORESNATALYAKEIRMALIGAN IIIMISSION CHASSEURS
sang : moldue, sang aussi bourbeux que la bière de son pays natal, étincelles qui coulent dans les veines.
myocarde : lesbienne assumée et revendiquée, coeur qui bat pour les beaux yeux d'une blonde en particulier.
allegeance : les copains d'abord, la bande avant tout ; mais de bande il n'y a plus, alors elle se jette dans une nouvelle cause à corps perdu. Les Chasseurs sont sa nouvelle famille, dynamique dysfonctionnelle et conflits compris.
particularité physique : cicatrice de brûlure couvrant l'intégralité de sa cuisse droite. Taches de rousseur qui constellent le visage, les épaules et les bras.
gif feuille : scène du quotidien (Maligan) by kathee

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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
adepte des pavés.
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posséder 5+ multi.
crésus
500 gallions
animation
a participé au trick or treat 3.0
ancienneté
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floodeur
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avoir posté 10 rps.
à l'honneur
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https://inforthekill.forumactif.com/t3504-saoirse-some-fires-can https://inforthekill.forumactif.com/t2828-saoirse-if-there-s-a-f
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(#) fear is friend to the hunted (natalya) ●
21.02.24 23:27
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : fin juin 1955
personnages concernés : Natalya Yaxley & Saoirse Finnigan
trigger warnings : deuil, vulgarité, violence
intervention autorisée du mj : [x] oui [] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
fear is friend to the hunted (natalya) Vks8giC6_o
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sang : moldue, sang aussi bourbeux que la bière de son pays natal, étincelles qui coulent dans les veines.
myocarde : lesbienne assumée et revendiquée, coeur qui bat pour les beaux yeux d'une blonde en particulier.
allegeance : les copains d'abord, la bande avant tout ; mais de bande il n'y a plus, alors elle se jette dans une nouvelle cause à corps perdu. Les Chasseurs sont sa nouvelle famille, dynamique dysfonctionnelle et conflits compris.
particularité physique : cicatrice de brûlure couvrant l'intégralité de sa cuisse droite. Taches de rousseur qui constellent le visage, les épaules et les bras.
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(#) Re: fear is friend to the hunted (natalya) ●
21.02.24 23:29
elle courait après un âge d’or qui n’avait jamais existé, j’en cherchais un qui n’adviendrait pas
F
EAR IS FRIEND TO THE HUNTED
Cinquième visite au musée en autant de jours - et j’ai toujours pas la dégaine de la parfaite touriste. Toujours en pantalon, les mains fourrées au fond de mes poches pour mieux jouer avec mon briquet ; toujours le menton rentré, les yeux vissés au sol pour mieux cacher les cernes épais qui les soulignent. Je devrais peut-être faire plus attention, mais Prudence n’a jamais été mon second prénom. Si vous voulez vraiment savoir, d’ailleurs, mon second prénom signifie liberté. On s’en fout, hein. Mais tout de même, ça sonne un rien plus classe que… je sais pas. Nathalie ?

Les dalles de marbre renvoient l’écho de mes pas, bottines au talon plat, modèle fourni par l’armée de Sa Majesté. Que j’emmerde, évidemment - mais bon, ça vaut toujours mieux que des chaussures de princesse, les trucs qui vous font osciller des chevilles comme un flamant rose dans la tempête. J’ai jamais aimé le rose.

Pensées volontairement vagabondes, j’avance avec la délicatesse d’un phacochère en furie dans les couloirs démesurés. Peut-être que si j’accélère encore un peu, je finirai par oublier.

Parce que je refuse de me souvenir de la raison de ma présence ici. Ne pas penser à lui, ne pas me rappeler le son d’un rire qui ne retentira plus jamais. Il claquait comme un fouet, son rire. Pouvait désamorcer des disputes homériques d’un éclat, un seul. Pete le rebelle pacifiste. Pete qui ne rira plus jamais - et le premier qui me parle de paradis dans le ciel, je l’y envoie pour qu’il vérifie ses théories à la con.

Un peu plus vite, encore. C’est que je cours, ou presque - faut que je ralentisse. Vais me faire arrêter par l’un des officiers de ce temple du calme. Qu’est-ce que je déteste ce putain de calme. C’est beaucoup trop tranquille, et j’aime pas trop beaucoup ça. Ça laisse trop de place pour penser, pour projeter sur les murs l’ombre d’une silhouette qui ne dansera plus jamais.

Pourquoi t’es parti ?

je veux gueuler à l’absent, au vide qui jamais ne répond. C’est injuste, je sais. Mais je m’en fous, j’ai la tristesse qui m’étrangle et la rage au bord des lèvres alors je vais laisser les deux se mélanger un peu. J’ai toujours aimé les cocktails - et le plus dangereux, le meilleur.

Qu’est-ce qu’on est censés faire, sans toi ? Sans ton rire pour apaiser les conflits, on va imploser. Je vais exploser. Pourquoi t’es plus là, hein ? On avait besoin de toi comme le feu a besoin d’oxygène pour exister, on a encore besoin de toi mais t’es plus là.

J’ai encore besoin de toi, putain, reviens.

Non. Ne pas penser, continuer à avancer. Me concentrer sur le bruit de mes semelles cloutées dans la galerie déserte, encore un couloir et puis un autre, puis une volée d’escaliers, une descente qu’on croirait infernale mais je sais ce qui m’attend en bas. Comme d’habitude, je suis seule - le musée d’histoire locale de Godric’s Hollow, croyez-moi ou croyez-moi pas, ça n’attire pas la foule. Surtout un jeudi, ou un mardi, ou un vendredi peut-être. J’ai perdu le nom des jours, perdu le goût et la mesure du temps. Moi qui ai toujours voulu vivre dans le futur, voilà que je découvre les charmes du passé - et toujours pas de machine à voyager dans le temps. Pourtant, je suis sûre qu’en bricolant le bon machin, en calculant la relativité du temps et des distances dans l’espace… Peut-être que Saint Rookwood pourrait m’aider, tiens. Il déteste que je l’appelle comme ça, et évidemment j’adore le faire. Rien de tel qu’une bonne provocation, quitte à déclencher une bagarre. Non que Raphael soit de l’acabit de Jake - il ne cède pas si facilement aux sirènes de la discorde que notre bassiste. Sauf que Jake n’est plus le bassiste de personne, puisqu’il n’y a plus de bande. Plus de Pete.

Pensées égarées, vite me concentrer. Clac-clac-clac font les talons sur le marbre. Clac-clac-fffft-clac.

Fffft
? Non, pas fffft.

Je passe le coin d’une galerie dédiée aux mammouths et aux tigres à dents de sabre, manque d’emboutir un paresseux empaillé lorsque je réalise ce qui m’arrive. On me suit. Je me retourne, mais rien en vue. Ne pas s’arrêter, peut-être n’est-ce qu’une impression. Clac-clac-fffft-clac. Non, pas une impression. Il y a une silhouette derrière moi, juste hors de mon champ de vision. On me suit, et comme une imbécile je suis presque arrivée en haut de l’escalier qui mène aux sous-sols. Surtout, ne pas ralentir. Le musée disparaît, je suis à nouveau dans les rues crasseuses de Londres et je sais comment perdre les condés qui tentent de me filer. Expérience maintes fois répétée, première leçon quand on fricote de près ou de loin avec les gens qui ont le malheur de tendre un miroir peu flatteur aux autorités britanniques. Je tourne le coin le plus proche, laissant la porte discrète qui mène au quartier général derrière moi, comme si elle n’existait pas - et je m’arrête, vite.

Corps plaqué contre le mur, respiration en suspens.

Fffft. Bras tendu à l’horizontale, doigts encerclés de métal.

Ff…

Bruit d’impact. Une épaule, peut-être, à moins que ça ne soit le menton - le poursuivant est plus menu que je ne m’y attendais. La poursuivante, pour être exacte.

« J’peux savoir c’que tu m’veux ? »

Provocation dans la voix, bras replié pour faire disparaître l’acier dans ma poche de pantalon - tenue peu commune pour une demoiselle, mais je crois qu’on a déjà établi que je suis tout sauf une putain de demoiselle. L’accent est irlandais, mâtiné de ce cockney qu’on ne peut apprendre que dans l’East End de Londres. Le résultat est incompréhensible, ou à peu près. Surtout si on est sous le choc d’un coup de poing surgi de nulle part. Alors je laisse quelques secondes à la gamine pour reprendre son souffle, avant de redemander, curieuse plus que fâchée - même si, à l’écoute, ça doit pas être facile à distinguer.

« Qu’est-ce que tu m’veux ? Pourquoi tu m’suis ? »

Et si elle prétend qu’elle ne me suivait pas, alors je suis la fille perdue de la Reine d’Angleterre.

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pronoms : Elle ψ Her
décade : La valseuse naquit le huit août de l'année mille neuf cent trente-deux, elle est âgée de vingt-trois ans.
labeur : Danseuse étoile pour le British Magical Conservatory.
alter ego : Olga Plaksine, jeune moldue originaire de Saint-Pétersbourg. Elle travaille comme hôtesse d'accueil pour le musée d'Histoire naturelle.
storytime : {tc défilé} {Zorah}
sang : Sang-Pur
don : La magie sans baguette ψ Stade basique
myocarde : Célibataire ψ L'aristocrate est oisive, elle batifole de-ci de-là avec des hommes bien plus âgés qu'elle-même. Le mariage n'est pas au goût du jour, entravé par les disputes continuelles de ses parents à ce sujet.
allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
particularité physique : Estafilade disgracieuse au niveau de la joue droite.

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(#) Re: fear is friend to the hunted (natalya) ●
26.02.24 1:27


La rouquine fonce dans le tas et c'est crispant. Elle est mal fagotée et ne ressemble à rien dans ses sapes. C'est vulgaire parce qu'elle est pas belle là-dedans. La misérable est abîmée par la vie et ne s'en cache même pas. Elle n'a aucune décence et ça se voit qu'elle en a rien à foutre de rien. La nénette est louche puisqu'elle traîne souvent dans le coin. On ne sait pas ce qu'elle fait au musée d'Histoire naturelle mais elle ne s'instruit pas. Puis elle se ramène là chaque jour et ça commence à éveiller les soupçons. Et c'est pas seulement parce qu'elle se presse dans les galeries sans même regarder ce qui se passe autour d'elle. C'est surtout sa tronche et sa sale dégaine qui attirent l’œil. Ça ne va pas plus loin et c'est tristement injuste. Le monde est injuste. Elle n'avait qu'à pas ressembler à une crapule. Si elle était plus présentable, on ne se poserait pas autant de questions. La cliente en fait exprès et c'est bien fait pour elle. Alors, la poupée n'a pas de scrupule à la guetter. Ça a commencé comme ça puis tout s'est finalement envenimé. Ainsi, la ballerine déserte l'accueil du muséum et piste la moldue. C'est pas bien et elle sait qu'elle n'a pas le droit. Natalya n'est pas comme la truande puisqu'elle respecte toutes les règles. Elle est sage et ses cheveux sont trop bien tirés dans ce chignon. La jouvencelle est parfaite et il n'y a rien à ajouter à cela.

La coqueluche est attirée par l'étrangère et la suit dans les galeries. C'est plus fort qu'elle-même et elle cède à la tentation. Ça ne lui ressemble pas mais elle a changé depuis qu'elle a morflé. Désormais, la valseuse est malade et ne veut plus jamais danser. Et parce qu'elle ne veut plus danser, elle ne veut plus rien d'autre dans son existence. C'est comme si j'étais morte là-bas. Elle est vide mais ce n'est pas le cas de la sale crapule. Cette dernière est complètement envahie et ça se lit sur son visage. C'est tout plein de souffrance à l'intérieur. J'aimerais que tu me racontes ton histoire. La matriochka est si curieuse et ne s'arrête plus de la filocher. Elle se sent comme aspirée dans ce tourbillon d'adrénaline. Elle n'a encore jamais fait ça et ne sait pas ce qu'elle va bien pouvoir découvrir. Est-ce que c'est une droguée qui cherche sa dose ? Par les temps qui courent, tout le monde a quelque chose à cacher. Natalya hésite un court instant lorsque la rouquine s'éloigne si loin de l'accueil. Celle-ci s'enfuit dans les sous-sols des galeries et la poupée ne sait plus quoi faire. Elle n'a pas le droit de se détourner comme ça de son poste. Mais qui donc le saura ? Enfin, la pourrie-gâtée dévale les escaliers et tente de la rattraper. C'est pas facile parce que la péquenaude est si rapide. La ballerine finit par perdre sa trace et elle ralentit le pas. Elle est frustrée parce qu'elle a fait tout ça pour rien. Elle jette un dernier coup d'œil dans l'allée où elle a été semée mais elle n'y croit plus. C'est raté pour aujourd'hui.

La favorite ne voit rien venir et elle se mange un sale coup. Elle pousse un petit cri de surprise et titube en arrière. Ça a touché son menton et le coin de sa lèvre. C'est tout plein de sang et, maintenant, ça ne s'arrête plus de pisser. La jolie poupée lève les yeux et fait face à son inconnue. C'est elle qui a frappé son visage et elle ça la laisse perplexe. Alors, la sorcière est sonnée et encore toute confuse. Elle sort finalement un mouchoir en tissu de sa poche et comprime sa lèvre explosée. C'est moche mais elle ne peut utiliser sa magie pour l'instant. C'est beaucoup trop risqué et cette fille est effrayante. « T'as la tête de l'emploi, finalement. T'es une vraie sauvageonne ! » Qu'elle finit par lâcher à voix basse. La douleur est lancinante et Natalya n'est pas loin de s'évanouir. Aussi, la ballerine voit les petites étoiles et ce n'est pas bon. Ça te fait penser au monstre ? La victime se rappelle toujours de lui quand elle a mal. Parce que c'est bien lui qui avait repoussé toutes ses limites. « Je veux savoir ce que toi tu veux. Il n'y a rien de plus. » Qu'elle lui répond en la fixant droit dans les yeux. C'est difficile de la comprendre parce qu'elle s'exprime d'une drôle de façon. C'est une étrangère. Et elle est complètement dérangée. « T'as appris ça où ? » Qu'elle lui demande en désignant son menton amoché de la main libre. La poupée ne savait pas se battre avec ses petits poings. Son papa ne lui avait pas appris ça. « C'est quoi ton problème, sérieusement ? T'as peur de qui comme ça ? » Qu'elle la questionne lorsqu'elle reprend enfin ses esprits.

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« Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles. »
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(#) Re: fear is friend to the hunted (natalya) ●
27.03.24 16:38
elle courait après un âge d’or qui n’avait jamais existé, j’en cherchais un qui n’adviendrait pas
F
EAR IS FRIEND TO THE HUNTED
Ce qu’il faut savoir à propos de moi, c’est que je ne suis pas quelqu’un de violent, à la base. J’aime jouer avec le feu, me lancer dans des bagarres sans calculer à l’avance mes chances de gagner, casser des bouteilles pour voir le bruit que ça fait. Mais tout ça, c’est plus… Pour me défouler. J’ai jamais vu l’intérêt de me chercher plus d’ennuis que je n’en ai déjà - j’aimerais bien vous y voir, vous qui ricanez : essayez un peu d’être une fille, pauvre, et Irlandaise par-dessus le marché. Ce pays n’est pas fait pour moi, j’essaie juste de m’y adapter. J’ai appris à parler son langage, à craquer ses codes en même temps que mes articulations. Les insultes et les coups de poings font partie du lot, c’est pas moi qui ai écrit vos règles.

Et puis, c’est elle qui a commencé. Elle avait qu’à pas me suivre, ou à le faire plus discrètement, si elle ne voulait pas que ça finisse comme ça. Mes doigts encerclés d’acier lui refont le portrait, et sa peau de porcelaine craque, laissant couler le sang. Elle en a plein le menton, ça lui fait une espèce de barbe mal formée, elle est comme un tableau raté sur lequel l’artiste aurait éclaté par mégarde son tube de peinture écarlate. Parce que sous le sang, faut bien reconnaître qu’elle a des traits de statue grecque - ou de nymphe, l’une de celles qui égaient plusieurs œuvres de musées que je n’ai jamais visités. Elle a un regard de chat, d’autant plus lorsque ses yeux se plissent sous l’effet de la contrariété. À croire qu’elle a l’habitude de se faire rectifier le visage autrement que par de douces caresses. Parce que la douleur s’efface vite - j’ai vu des loubards autrement moins résistants, même s’il est vrai qu’avec les mecs, je frappe plus souvent entre les jambes qu’entre les épaules. Je vous ai dit : je ne suis pas violente. Juste efficace.

Non, la jouvencelle n’a pas l’air de souffrir de mon uppercut moitié autant qu’elle ne souffre de mon intrusion dans son petit monde parfait. Un univers dans lequel tout est à sa juste place, dans lequel les gens comme moi n’existent tout simplement pas. Tant pis pour toi, gamine. Le monde réel a décidé de faire ta connaissance, et c’est de ta faute.

« Qu’est-ce que tu marmonnes, la mioche ? » je demande, m’accroupissant sans baisser ma garde. Elle m’a suivi jusqu’ici, et elle semble avoir des idées bien arrêtées - même si elle a du mal à les formuler audiblement. Peut-être est-elle un peu plus sonnée que je ne le croyais à première vue. « Sauvageonne, hein ? C’est le mieux que tu puisses faire ? J’ai connu les Brits plus créatifs en matière d’insulte. »

« Et c’est pour ça que tu me suis à travers un musée désert ? Parce que j’ai une tête qui te revient pas ? » Parce que pour toi, j’ai pas le droit d’être là, c’est ça ? je retiens. Hors de question de lui indiquer que ça fait toujours aussi mal, de savoir que malgré les années je ne serai jamais de ceux qui ont le droit de marcher sous ces voûtes sans qu’on les dévisage, de parler sans qu’on s’interroge sur leur accent ou sur le débit de leur parole. « Ton Papounet ne t’a jamais dit que la curiosité était un vilain défaut ? »

La pique est facile. Faut dire qu’elle a vraiment des airs de petite fille à son papa chéri, assise comme une enfant blessée sur ses fesses, sans tenter de se protéger davantage. Une bourgeoise, voilà ce qu’elle est. Une petite princesse, mais pas comme Jules, pas comme ma Princesse à moi - la poitrine qui se gonfle rien que de penser à elle, le cœur qui bat jusque dans le bout de mes doigts - elle n’est qu’un pâle reflet de cette autre fille. Une sorte de copie ratée, les cheveux plus longs et le nez plus fin, infiniment plus fragile que ma Princesse, parce que Jules est forte en plus d’être belle. Parce que Jules a quitté sa tour d’ivoire pour découvrir le vrai monde, et que ça lui donne une étincelle en plus dans les yeux. Dans les pupilles de la petite fille, pas d’étincelle. Juste des questions, des interrogations qui flottent et - il faut bien le lui reconnaître - qu’elle n’a pas peur de formuler à voix haute, cette fois.

« Ce que je veux, c’est pouvoir me balader tranquille dans ce musée. Et que t’arrêtes de me suivre, aussi. J’ai pas besoin de compagnie » je réponds en me relevant.

Pourtant c’est faux. J’ai besoin de gens autour de moi, j’ai besoin de toi. Mais tu n’es plus là, et je dois m’habituer au silence, et putain qu’est-ce que je déteste ça.

« Ca te regarde pas » je poursuis, lorsque l’enfant au visage abîmé a le culot de continuer sur sa lancée. « Et j’ai pas de problème. Ou, plus exactement, j’en avais pas, jusqu’à ce que tu décides d’interrompre ma… promenade. » Dans ma bouche, le terme de promenade sonne faux. C’est pas le genre de mots que je prononce régulièrement, et ça se sent. Je suis pas de celles qui se promènent, quand je marche c’est pour me déplacer d’un point A à un point B. Pas le temps de niaiser. « Et j’ai pas peur ! Surtout pas de toi » je crache, surprise par la combativité de la fifille à son papa.

« Alors pourquoi tu fiches pas le camp ? Je suis sûre que ta maman t’attend à l’accueil, file donc lui dire qu’une sauvageonne t’a mis la pâtée… » Je souris - parce qu’il ne faut jamais, jamais montrer de faiblesse. Même quand l’adversaire est à terre, même quand elle ressemble à une poupée disloquée, les jambes tendues devant elle comme si elle ne savait plus quoi en faire, les paumes couvertes du sang qui continue de baigner le bas de sa face de porcelaine. « Allez, zou ! » je rajoute, tendant les mains devant moi comme quand on veut chasser un chat particulièrement insistant.

Parce que je réalise petit à petit que j’ai intérêt à me carapater fissa d’ici, avant que la gamine ne rameute sa mère, son père et toute la flicaille du coin. Du regard, j’examine rapidement les alentours : la porte qui mène à la cave secrète n’est pas loin, mais hors de question que je mette en danger les autres chasseurs de monstres. Il y a des fenêtres un peu partout, en briser une pour rejoindre l’extérieur est une option, mais je préfère attendre que la gamine ait fichu le camp, d’ailleurs en parlant de gamine… Où est-elle passée ?
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myocarde : Célibataire ψ L'aristocrate est oisive, elle batifole de-ci de-là avec des hommes bien plus âgés qu'elle-même. Le mariage n'est pas au goût du jour, entravé par les disputes continuelles de ses parents à ce sujet.
allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
particularité physique : Estafilade disgracieuse au niveau de la joue droite.

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(#) Re: fear is friend to the hunted (natalya) ●
15.04.24 21:05


La coqueluche est dans le coaltar. Sa vision est si trouble et le mouchoir en tissu est imbibé de son sang. La favorite presse fort mais ça dégouline de partout. Elle est repoussante mais il y a sa môman qui la rendra jolie, toute à l'heure lorsqu'elle la retrouvera au musée. @Zorah Yaxley guérit tous ses bobos depuis qu'elle est haute comme trois pommes et qu'elle virevolte dans les airs. Les étoiles naissent dans la douleur. C'est une bonne mère et Natalya est toujours couvée. Mais elle encaisse, la jouvencelle, et ne pleure même pas devant son agresseuse. Elle serre les dents et la fixe droit dans les yeux. « Tu es comme toutes les autres personnes de ton espèce. » Qu'elle répond aux attaques de la truande. Celle-ci appartient aux pauvres gens de ce monde. Elle est engluée là-dedans et la cousue d'or a tant pitié d'elle. « Tu t'insurges et c'est complètement ridicule. » Qu'elle l'agresse à son tour. Alors, la marginale se baisse et l'insulte à quelques centimètres de son visage amoché. La rouquine se tient tout près d'elle et c'est son petit cœur à elle qui s'emballe. C'est de l'adrénaline et puis c'est tout. « Il n'y a pas de place pour les babas, ici. Fais-toi une raison et range tes écrase-merdes au placard. » Qu'elle réplique en fronçant les sourcils. L'affreuse a osé s'attaquer à son papa chéri et c'est insoutenable pour elle. Ça se voit toute de suite qu'elle n'a pas eu de papa, elle. Trop déglingo et trop paumée dans sa misérable vie. « Si, tu as de gros problèmes, crois-moi. » Qu'elle la contredit pour son bien. La matriochka est en colère mais elle voulait la mettre en garde. Elles ont presque le même âge et ça ne doit plus jamais arriver. « Je ne suis pas la seule à avoir remarqué ton petit manège. » Qu'elle ajoute en ramenant ses genoux vers elle. La coquette est toujours au sol et la douleur est si lancinante. Mais elle s'en remettra parce qu'elle a survécu au pire. « Ta discrétion au musée, ça ne vaut pas un fifrelin. Est-ce que tu en as conscience, au moins ? » Qu'elle lui pose réellement la question en la fixant méchamment. Est-ce qu'elle est aussi inconsciente qu'elle en a l'air ?

La truande n'entend rien, elle est tellement entêtée et débite des billevesées. Aussi, la rouquine est inattentive et la lâche des yeux, juste quelques secondes mais c'est suffisant. Si le monstre avait été aussi con, s'il lui lui avait donné cette chance microscopique... Alors Natalya l'aurait saisie et il serait mort. De ses petites mains à elle. Mais le monstre ne commettait pas d'erreur et c'est toujours lui qui l'emportait à la fin. Il faut qu'elle soit préparée, cette pauvre fille, qu'elle sache ce qui l'attend vraiment dehors. Alors, la valseuse se relève et se glisse juste derrière elle. Maintenant, elle va lui faire payer toute sa négligence. « Qu'est-ce que tu sais de ma vie toi, hein ? » Qu'elle hurle sur elle en enroulant son bras autour de son cou. La pourrie-gâtée est en transe et serre de toutes ses forces. Elle ne veut pas qu'elle lui échappe. « J'ai pas peur de toi non plus, la zonarde. » Qu'elle enchaîne en donnant de violents à-coups à l'aide de son corps. Elle ne se contrôle plus et se laisse complètement aller à sa fureur. « T'en fais exprès ou quoi ? Si tu cherchais les ennuis, tu pourrais pas mieux t'y prendre. » Qu'elle s'emporte avec les yeux embués de larmes. Et il y a aussi du sang qui coule dans les beaux cheveux de la fille. Mais la jouvencelle l'étrangle encore, elle ne s'arrête plus de serrer. Elle lui en veut tellement, de jouer avec la mort et d'être toujours en vie. « Tu devrais t'estimer chanceuse d'être tombée sur moi et pas sur un autre. J'ai pas eu cette veine, moi. » Qu'elle déplore en relâchant la pression autour de sa gorge. La matriochka la laisse respirer quelques secondes puis elle recommence à lui tordre le cou. « Fais attention à toi, quoi que tu fabriques dans le coin. C'est dangereux, même pour une fille de ton genre. » Qu'elle achève sa tirade, espérant l'amener à résipiscence. L'aristocrate la libère enfin puis la pousse si brusquement à terre, pour gagner un peu de temps avant qu'elle ne réplique. « Je t'en prie, refais-moi le portrait maintenant. » Qu'elle la provoque avec la respiration saccadée. La poupée ne ressemble à rien comme ça, on ne la reconnaît plus avec tout ce sang et cette colère.

824 mots

{ DÉFI 02 DU 15.04 : Placer les mots « billevesée, fifrelin et résipiscence » dans un rp. }

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myocarde : lesbienne assumée et revendiquée, coeur qui bat pour les beaux yeux d'une blonde en particulier.
allegeance : les copains d'abord, la bande avant tout ; mais de bande il n'y a plus, alors elle se jette dans une nouvelle cause à corps perdu. Les Chasseurs sont sa nouvelle famille, dynamique dysfonctionnelle et conflits compris.
particularité physique : cicatrice de brûlure couvrant l'intégralité de sa cuisse droite. Taches de rousseur qui constellent le visage, les épaules et les bras.
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(#) Re: fear is friend to the hunted (natalya) ●
25.04.24 21:01
elle courait après un âge d’or qui n’avait jamais existé, j’en cherchais un qui n’adviendrait pas
F
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« Mon espèce ? » Putain, je suis sur le cul - métaphoriquement, pour le moment du moins. J’en ai entendu, des discours réactionnaires à la con. J’en ai entendu, des injures. Mais celle-là, elle a une place spéciale, et c’est pas dans la bouche d’une gamine aussi mignonne que celle qui me fait face, le pif ensanglanté. Son langage est celui des pires Angliches, ceux qui nous regardent en clamant qu’on a rien à foutre dans leur pays, soi-disant qu’on est des sales catholiques puis qu’on n’a pas de manières, quand ils ne sous-entendent pas qu’on couche entre cousins pour préserver la teinte orangée de nos cheveux. Alors, pour les manières, je veux bien plaider coupable : je suis pas la dernière à bouffer avec les mains, ou à participer aux concours de rots initiés par les garçons de la bande - ben quoi, je vais pas les laisser gagner, moi aussi j’ai du coffre. Mais pour le reste, c’est faux et archi-faux. Le truc pour les cousins, j’ai pas besoin de vous expliquer. Et pour le catholicisme… C’est pas compliqué. J’ai pas foutu les pieds dans une église depuis que je suis devenue trop grande pour y être forcée, et je crois autant au bon Dieu qu’au père Noël - n’allez pas répéter ça au père Atwood, il serait fichu de vouloir me catéchiser de nouveau.

D’entendre des saletés pareilles sortir d’entre les jolies lèvres de la petite pucelle, ça me fait bouillir le sang. Oh, ça va, je vous entends, je sais qu’il était déjà pas loin du point d’ébullition. N’empêche que là, ça chauffe en moi, et j’ai les poings qui me démangent. Je pourrais achever ce que j’ai commencé… Mais ça serait lui montrer qu’elle a raison. Que je suis une sauvageonne, une espèce différente de la sienne - un animal.

Sur ce premier point, elle a tort, pas de doute. Sur l’autre - tu t’insurges - faut bien lui reconnaître que c’est vrai. Je m’insurge, comme elle dit - j’aime bien le mot, c’est joli, je crois que je l’ai déjà entendu mais je remarque seulement maintenant son joli son - je m’insurge oui, je suis une insurgée et quoi, ça lui pose un problème, à la gamine ? C’est ridicule, qu’elle assène, mais je t’emmerde, la gosse ! C’est loin d’être ridicule, je voudrais lui expliquer, c’est nécessaire et même essentiel de s’insurger, de gueuler à la face du monde qu’on n’est pas d’accord avec la manière dont il a choisi de tourner. Dire haut et fort que ce sera sans nous, qu’on a pas signé en bas du contrat plein de leurs règles débiles, qu’on n’est pas là pour ça. Mais je suis certaine qu’elle ne s’est jamais fâchée qu’avec ses poupées, la bourgeoise à son papa. Elle n’aime pas beaucoup que je lui rappelle ça, d’ailleurs, si j’en crois la grimace qui lui tord les traits - tant pis pour toi, fallait pas me chercher. Je comprends pas bien ce qu’elle me reproche, mais ça doit être assez directement lié au fait que j’ai le malheur d’exister dans son espace, dans son univers de petite fille parfaite à son papa - mon père à moi, il m’a refait le portrait quand j’ai décidé d’avouer que j’aimais mieux les filles que les gars. Alors franchement, les papas, très peu pour moi.

Et je pourrais lui expliquer tout ça si on n’était pas par ailleurs plutôt occupées à s’engueuler parce qu’elle me traite de sauvage et que je la renvoie dans les cordes de sa propre hypocrisie. Elle ne se déstabilise pas facilement, cependant, elle a du répondant et plus que ça, même. Elle finit par toucher une corde un peu plus sensible que les autres, parce qu’elle arrête enfin de penser à elle et à son univers moche et amoché. Parce qu’elle me rappelle que je suis pas la plus discrète des visiteuses et de nouveau, elle a sans doute pas tout à fait tort, et mon estomac se tord drôlement à l’idée que d’autres m’aient repérée. Je veux pas causer des emmerdes aux autres, ces autres que je ne connais pas encore bien mais qui veulent former une nouvelle bande avec moi.

Pas un groupe de musique, cette fois. Je le ferai plus ça, pas sans toi.

Non, un autre genre de bande, du genre qui sème la destruction sur son passage parce qu’il est temps de signaler à ce monde qui crève que nous on veut vivre. Qu’on en a assez de voir nos proches disparaître, de voir les monstres gagner, encore et encore. Marre de voir nos lumières s’éteindre les unes après les autres -

T’étais la plus brillante de ces lumières, mais ils ont fini par t’avoir, toi aussi. Et les autres, j’en avais rien à foutre, je les connaissais pas. Mais toi… Qu’est-ce que t’as bien pu faire pour mériter ce qui t’est arrivé ? Rien, t’as rien fait, t’étais le pire des pacifistes, persuadé que la musique pouvait tous nous réconcilier.

Je veux pas mettre ça en danger, cette résistance - cette insurrection, tiens, ça aussi c’est joli comme mot, j’aime bien. Je veux pas décevoir la Colonelle, parce qu’elle compte sur des gens comme moi pour lever haut le flambeau de notre cause. Parce qu’elle se contrefiche que j’aime les filles et pas les garçons, tout ce qu’elle veut, c’est qu’on se batte ensemble pour que ce monde nous laisse exister. Je veux qu’ils soient fiers de moi, fiers de leur pyromane irlandaise lesbienne, fiers malgré tout ça - fiers comme mon père ne l’a jamais été.

Fier comme tu l’étais. Tu l'as jamais dit, t’as pas eu besoin, j’ai compris sans un mot. C’était pas une fierté agressive, celle de la bande, mais on était orgueilleux tout pareil, persuadés qu’un jour le monde comprendrait, qu’on était simplement en avance sur notre temps. Fiers et en colère, poing levé contre toutes les injustices et les inégalités.

Alors quand elle me dit, la valseuse à son papounet, quand elle m’affirme malgré son menton tout pété que c’est moi qui vais avoir des ennuis - et pas que moi, d’ailleurs - je commence à baliser. Faut que je me barre d’ici fissa, alors j’analyse les issues de sortie mais elles sont pas évidentes et, dans un moment de distraction, voilà que je perds de vue la jolie proie que j’ai attrapée dans mes filets.

De vue mais pas d’ouïe, parce que voilà qu’elle me beugle dans les esgourdes que je ne suis qu’une cruche, que je sais rien de sa vie de poupée à son papounet - et elle n’a pas tort, bordel qu’est-ce que je déteste quand les gens ont raison comme ça, d’autant plus qu’elle n’a pas l’argumentation gracieuse, la valseuse, elle s’accroche à moi comme un lémurien à une branche -

« Mais lâche-moi, espèce de… »

et voilà qu’elle se suspend  à mon cou au moyen d’une clé de bras un peu trop ambitieuse pour une poucette de son gabarit, mais je suis prise au dépourvu et ça fonctionne plutôt bien, trop même. J’ai du mal à respirer, j’ai des étoiles dans les yeux mais pas des étincelles comme dans les pupilles de Jules, non, des étoiles dans lesquelles y a pas besoin d’être astrologue pour savoir lire que je me suis mise dans une sale posture. Elle s’agite et me frappe à son tour, c’est pas juste moi j’ai tapé qu’une seule fois, là on est plus quittes du tout, pourquoi tu fais ça ?

Parce que je l’ai bien cherché, peut-être. Faut pas frapper les inconnus - j’avais juste entendu la version dans laquelle il faut pas leur faire confiance, apparemment les frapper c’est pas recommandé non plus.

Mais des bagarres, j’en ai vu d’autres. J’ai grandi dans les sales quartiers, ceux où on ne connaît pas les clés de bras compliquées mais où on sait se débarrasser des petites furies teigneuses - c’était moi, avant, la teigne qu’on devait soulever du sol pour qu’elle cesse de se jeter dans la bagarre. Mon frère était pas le dernier à se battre, mais il était aussi toujours le premier à venir me sauver des ennuis. Jusqu’à ce que je parte, s’entend, jusqu’à ce que je mette les voiles sans rien dire à personne - je savais qu’il aurait rien fait que m’en empêcher, il est beaucoup trop raisonnable. Et gnagnagna, je suis plus vieux, et gnagnagna, je sais mieux que toi. Pourquoi est-ce que je pense à lui maintenant, alors que ça fait des années qu’on s’est plus adressé la parole ?

Parce que lui non plus, il n’est plus là. Enfin, je sais pas où il est, toi je sais. J’ai pas voulu faire face, j’ai joué à prétendre que c’était pas vraiment arrivé mais la réalité me rattrape un coup dans les côtes à la fois, t’es parti pour de bon et tu reviendras pas. Fergus est quelque part, sans doute occupé à être un type droit et raisonnable qui rend nos parents fiers et qui a complètement oublié sa petite soeur… Mais toi, t’es plus nulle part, et le monde est beaucoup trop moche sans toi.

Un instant de répit et je respire à nouveau, j’en profite pour me redresser d’un demi-centimètre - c’est qu’elle me force à voûter le dos, la poupée désarticulée qui gigote comme si elle était atteinte d’épilepsie. Elle me crache son venin et son sang dessus, j’en ai plein mes cheveux mais je m’en fous parce que je vois une échappatoire, elle me pousse au sol et j’y reste un moment, je reprends contact avec la réalité bien solide de l’endroit, le sol de marbre est resté froid malgré nos arguments échauffés et ça me fait du bien, la fraîcheur sans compromis sous mes paumes écharpées, je sens aussi la petite bosse que fait mon coup de poing américain dans la poche de mon pantalon, mais non. Je vais la défoncer à la loyale.

Et c’est qu’elle tance, la valseuse, elle danse au bord du précipice sans réaliser à quel point son équilibre est précaire, elle me demande de revenir la chercher et j’ai jamais su résister à une provocation, et puis j’ai une insulte à achever, elle m’a pas laissé la placer plus tôt. Ma jambe se tend sans prévenir, dans le milieu de la boxe on appelle ça une balayette je crois, c’est Fergus qui faisait de la boxe - peut-être qu’il en fait toujours ? Je sais pas, et en ce moment précis, je dois bien vous avouer que je m’en fous allègrement - sauvagement. Ah, elle veut que j’achève ce que j’ai commencé ?

« Tes désirs sont des ordres, merdeuse » que j’envoie, à l’instant exact où mon pied atteint sa cheville et s’enroule autour, ça fait un bruit très satisfaisant quand elle chancelle et me rejoint au sol. J’ai son sang dans les cheveux et ses mots qui tournent en boucle dans la tête, alors avant de me jeter sur elle pour terminer de lui refaire le portrait, je me mets à quatre pattes et je lui demande en grognant comme la louve rousse à laquelle j’imagine ressembler

« Tu m’étonnes qu’avec un clapet sans cesse ouvert comme le tien, tu te sois attiré des emmerdes. T’es qu’une poupée, on t’a prêt appris à te battre mais on t’a pas appris à survivre, hein ? On t’a protégée, dans les jupes de maman et dans les bras de papa ? »

Pas besoin de la frapper à nouveau pour qu’elle gémisse, je sais que mes mots suffisent à la mettre toute en rogne. Vas-y, poupée, grogne toi aussi, montre-moi que t’es juste aussi sauvage que moi.

« Et puis, laisse-moi deviner » je crache à mon tour, j'ai la voix qui chuinte à cause des ecchymoses que ses acrobaties font naître sur ma gorge et mes côtes mais peu importe, elle provoque et je réponds parce qu’elle touche trop juste et que moi aussi je veux la blesser, pas avec mes poings, avec mes mots « le vilain loup est arrivé ? Le grand méchant monde t’a montré que la vie, c’était pas que l’argent entre les dents et la porcelaine sur la table ? »

Je me relève un peu piteusement, mais cette fois je la lâche plus des yeux. Je recule assez pour être hors de sa portée - le sale coup que je lui fait, je m’en souviens un peu trop bien, elle peut le tenter aussi.

« Et tu crois que ça fait de toi une battante, la pisseuse ? Tu sais rien, rien du tout. Tu sais pas survivre. Moi je sais, j’ai pas eu le choix que d’apprendre. Alors, ta grande chialade, tu peux la ravaler parce que j’en ai rien à battre. Ta vie est une tragédie, devine quoi, la mienne aussi. La différence, c’est que je me plains pas. »

Et on en est là, à se cracher nos saletés à la tronche, quand soudain, des bruits de pas retentissent dans le couloir par lequel elle est arrivée.

défi mensuel : 2319 mots

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