IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Juliet Malfoy
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Juliet Malfoy
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hiboux : 582
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : florence pugh, caelestis & infatuation, caravage.
doublon(s) : arthur l’endive, edith la pimbêche.
gallions : 959
toujours dans nos cœurs. 182537d8459c33654c2cbda80cf8a66e59efa620
pronoms : elle, femme cisgenre.
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
storytime : en cours ;
totally witches zorahdolly iitc défilé de mode/juillet 51maligan iiirp libremalcom

à venir ;
— augusta, toi ?

terminés ;
tashadollytasha ii

sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
gif feuille : toujours dans nos cœurs. 30b594450009c8f14b750c7cd7951568f9215888

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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
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mordu.e des top-sites.
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(#) toujours dans nos cœurs. ●
Lun 11 Mar 2024 - 19:02

● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juin 55.
personnages concernés : Dolores Abbott.
trigger warnings : deuil, mort, assassinat, état dépressif.
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) :

IN FOR THE KILL - 2021-2022




    suis-je meilleure,
    suis-je pire qu’une poupée de salon ?
    et je vois la vie en rose bonbon.
    je suis partout à la fois,
    brisée en mille éclats de voix.
    — press play.



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myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
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(#) Re: toujours dans nos cœurs. ●
Lun 11 Mar 2024 - 19:10

le temps est assassin et emporte avec lui, le rire des enfants.
T

OUJOURS DANS
NOS CŒURS

Le décès brutal et inattendu de Pete a laissé un grand vide. Un vide immense et pourtant invisible, qu’on ne peut combler. Une douleur sourde, silencieuse, mais qui existe, ô combien pernicieuse. Elle est là et le temps ne peut pas l’apaiser, simplement nous accompagner pour apprendre à vivre avec. Et outre le mal que chacun a ressenti en apprenant l’effroyable nouvelle, la bande s’est brisée. Scission inévitable quand le socle, celui qui soutient les fondations tel Atlas portant la voûte céleste est tombé pour ne jamais se relever. Un à un, ils se sont envolés, les inséparables, un à un, ils ont choisi des chemins différents. Tous pour un, un pour tous. Mais que se passe-t-il quand un n’est plus ? Le tout se disloque entièrement ou presque. Le premier a été Jake. Engagé dans l’armée, quelle blague. Ça a arraché un rire moqueur à Jules quand elle a appris la nouvelle. Difficile de croire que ce grand nigaud aux poings d’acier puissent porter l’uniforme, encore moins le respecter. Et pourtant, il a quitté le Black Dog en premier, sans se retourner une fois leur ami commun en terre. Ensuite, ce fut le tour de ce cher Harry. Un rayon de soleil quotidien qui a rassemblé ses affaires pour dire qu’il retournait vivre à Londres. La capitale, son terrain de jeu car on le sait tous, Godric’s Hollow fait pâle figure à côté. Il promet des lettres, un échange épistolaire avec qui veut. Jules acquiesce, elle aime écrire, elle aime lire, mais surtout, elle veut maintenir ce lien qui s’effrite, glisse entre ses doigts, quoiqu’elle en dise, quoiqu’elle puisse faire, impuissante, désarmée, la princesse. Une dernière étreinte dans les bras de son ami et à son tour, il a quitté le foyer. Puis enfin, Tasha. Forcément. Elle ne reste pas, elle ne peut pas et ça ne surprend pas la blonde qui esquisse un sourire quand elle apprend que son amie, non, que sa petite-amie, car après tout, c’est encore récent, a hérité d’un bar. Du bar, même. Elle obtient un logement au dessus et immédiatement, Lucy s’y accroche comme une moule à un rocher. La plus jeune du groupe, la plus sauvage et pourtant, la plus mature, veut maintenir le lien. Jules hésite, se mord la joue intérieur et pourtant, ne demande pas. Elle ne sait pas pourtant, la princesse, elle refuse de s’imposer. Elle ne peut pas. Ce n’est pas contre Tasha, au contraire, elle aimerait consolider leur relation, un peu plus encore, mais elle n’y arrive pas. Le deuil de Pete n’est pas fait et elle sent, la sorcière, qu’elle doit le faire en s’éloignant.
— Ne vous en faites pas pour moi, j’ai une tante qui vit dans le coin. Chez elle, j’aurai une chambre royale ! Et un éclat de rire qui est tout, sauf sincère. Ou presque. Pas tout à fait. Car elle a bien des foyers la princesse. Elle peut crécher à plusieurs endroits. Chez Gabriel, chambre de fortune perdue au milieu de la forêt, mais sous la protection du loup. Chez Cass, bien sûr et la chambre est royale ! Mère de cœur où elle compte se réfugier de nouveau et il y a aussi d’autres endroits. Elle n’est pas seule, Jules. Pourtant, depuis la mort de Pete, elle se sent seule.

Par Merlin, pauvre idiot.
Pourquoi t’es mort ?
Pourquoi tu nous fais ça ?
Pourquoi toi ?
Pourquoi.


Le deuil, elle y a déjà fait face Jules. Quand elle est Juliet, quand elle a perdu son père d’une façon presque similaire. Un meurtre, quelqu’un qui arrache la vie à autrui. On ne s’y attend pas, on se dit que l’on a la vie devant soi et pourtant, la vie est une sacré chienne, quand elle s’y met. Mais après tout, qui peut s’y attendre, à la mort ? Personne songe Juliet qui arpente les ruelles au petit matin. Il est tôt, mais comme à son habitude, elle ne dort pas. Ou mal. Son visage de poupée est fatigué, ses traits tirés. Dormir a toujours été difficile pour elle, encore plus depuis que la princesse a perdu son paternel. Pourtant, dans les bras de Tasha, elle y parvenait. Trouver une quiétude constante, un sentiment de sécurité qui réconforte, qui apaise et un esprit qui peut enfin se reposer. Mais Tasha est au bar avec Lucy. Non. Juliet n’est pas jalouse, elle est même contente que le bar soit là et Lucy aussi. Une occupation pour ne pas que Saoirse s’écroule, sombre dans une quelconque folie, brûle le monde par excès de rage, de colère et de folie. Et Lucy pour maintenir à flot un équilibre, empêcher que le navire s’écroule. C’est une bonne chose.
Et Jules refuse de s’imposer. Tout le monde doit faire son deuil. Elle ne se voit pas se reposer sur la rousse quand celle-ci souffre aussi de la situation.

Mais il n’y a pas que la tristesse d’avoir perdu un être cher qui taraude l’esprit de la fille Malfoy et qui l’empêche de fermer l’œil. Il y a aussi cette peur sans nom, celle du coupable. Qui a bien pu commettre cet acte abominable ? Qui mérite un sort pire que la mort ? Un sorcier. Forcément. Lucy a vu une lumière verte, sortilège impardonnable qui a frappé Pete. Il n’y a pas de doute possible. Alors Jules se demande qui à oser ? Elle a peur pour ses amis. Elle a peur pour Tasha, pour Lucy, pour tous les autres, mais à qui peut-elle en parler ? Tasha n’est pas au courant de sa véritable nature. Bien sûr, elle sait Jules est une princesse, mais en aucun cas une sorcière. Si elle le découvre, que va-t-elle penser de cette dernière ? C’est un lourd secret et un mensonge qu’elle entretient depuis des mois désormais. Seul Pete était au courant des origines de Jules. Seul Pete savait le poids du nom qu’elle porte et ce à quoi elle a renoncé pour obtenir sa liberté au sein de la bande. Lucy ne sait rien non plus. Et sans doute le prendrait-elle mal en apprenant que Jules est une sorcière, car dès son arrivée, la gamine a dit qu’elle était une cracmolle. Haut et fort, elle n’a rien caché. Pour la miss Malfoy, c’est tout l’inverse. Et plus le temps passe, plus ce mensonge est un fardeau qui devient très, trop même, lourd à porter.
Alors, Juliet a besoin de parler, de se vider la tête, mais aussi, de s’assurer que les gens à qui elle tient se portent bien. Elle veut aussi parler sans devoir se cacher, à quelqu’un qui sait qui elle est véritablement, qui peut la comprendre sur ce point, sans la juger. C’est tout naturellement que le visage de Dolores Abbott s’est dessiné dans l’esprit de la blonde qui a décidé de lui rendre visite.

Bientôt neuf heures, le soleil perce l’horizon depuis un moment déjà et la jeune femme ferme brièvement les yeux. Elle laisse les rayons venir lui caresser la peau. Elle ne pleure pas, Jules. Elle a trop pleuré la mort de Pete pour qu’une quelconque larme puisse encore couler, mais son cœur pleure. Son âme pleure aussi. Un chagrin profond, un sentiment de perte, d’abandon. Pourquoi t’es partie ? Pourquoi t’es plus là ? Pourquoi je n’aurai pas de réponse à mes questions et pourquoi je dois avancer sans toi à mes côtés ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi rien ? Pourquoi. Ça tourne en boucle et il y a cette envie irrépressible de crier, de hurler au visage du monde ce qu’elle ressent, tristesse, colère, choc, déni, culpabilité, incompréhension. Pourquoi la magie peut faire des choses si belles et pourtant, ne pas ramener quelqu’un que l’on aime à la vie ? Pourquoi la magie peut faire des choses si laides comme ôter si aisément la vie à quelqu’un que l’on aime ? Encore et toujours.
Pourquoi.
Encore et toujours.
Aucune réponse.


Seul le vide, seul le silence.

Soupir profond et les yeux qui s’ouvrent. Elle doit avancer Jules. Parce que c’est comme ça, parce qu’elle n’a pas le choix. Elle reste tandis que Pete est déjà parti et qu’il ne reviendra pas. Injustice et larmes refoulées alors que ses pas l’entraînent machinalement à Mandrake Alley. Destination en approche, Jules marche encore quelques minutes avant d’arriver devant la porte d’entrée de chez Dolores. Elles ne se sont pas vues depuis l’anniversaire chaotique de Jules, mais elles ont échangé des courriers, plusieurs et la blonde a ainsi appris que son amie était seule. Son père en mission, Pete assassiné, il n’en faut pas plus à Jules pour imaginer que la brune est une cible et elle veut s’assurer qu’elle se porte bien. Elle veut lui tenir compagnie, mais égoïstement aussi, Jules veut sentir sa présence pour ne pas être seule, pour pouvoir parler librement. Avec Dolly, elle sait qu’elle peut.
Alors enfin, elle toque. Trois coups. Elle inspire, ajuste le chemisier qu’elle porte par dessus sa jupe orange à petits pois avant de sourire comme elle sait si bien le faire quand la porte s’ouvre. Elle pétille Jules, elle pétille à l’extérieur et se décompose presque à l’intérieur.

— Dolly ! Surprise ! La surprise, c’est moi, bien sûr. Comme si cela n’était pas évident. Immédiatement, la jeune sorcière prend son amie dans ses bras un instant. Elle aimerait y rester, s’y loger, mais elle recule. Une étreinte pour soigner les plaies, parfois, il suffit de peu. Elle tend la main, un sachet, vers son amie. — J’ai ramené le petit déjeuner pour toi. Des scones ! Tu as de la crème et de la marmelade j’espère ? Et bien sûr du thé.

Sourire sincère avant d’attendre d’être invitée à entrer. Au moins, son amie se porte bien. Elle n’a rien, une qui est sauve et c’est tout ce qui compte dit cette petite voix à l’intérieur de Juliet.
— Comme tu m’as dis que ton père était absent, je viens te tenir compagnie. Je ne te dérange pas au moins ? Sinon, je peux repasser, ce n’est pas grave. Loin d’elle cette envie de s’imposer. Elle ira se trouver un refuge chez Gabriel si jamais Dolores n’est pas disponible. — Je suis contente de te voir, vraiment.

Parce que tu m’as manqué, Dolly.

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    suis-je meilleure,
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pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
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(#) Re: toujours dans nos cœurs. ●
Ven 29 Mar 2024 - 11:17

I who did not die, who am still living,
still lying in the backseat behind all my questions
T

OUJOURS DANS
NOS CŒURS

Le temps passait, le temps filait et avec lui s’installait chez la jeune fille le désagréable sentiment que son monde s’effritait peu à peu, s’écroulait. Un mois ou deux auparavant, tout était différent. Elle se sentait bousculée la gamine qui n’en était plus vraiment une, malmenée dans tous les sens, privée de ses fondations les plus solides. Une fondation surtout, celle qu’était son père. Elle n’était pas prête, non elle n’était pas prête à se retrouver seule, livrée à elle même. A son âge, elle aurait dû le vouloir, mais c’était bien trop tôt, bien trop rapide. Elle était techniquement adulte maintenant, mais se sentait encore un peu enfant, assez pour ne pas être prête à quitter le nid de sitôt. Elle s’était longtemps persuadée qu’elle refusait de partir par peur de laisser Ronald seul, avant qu’il ait eu l’occasion de refaire sa vie. Et c’était vrai, en partie, la réalité était qu’elle craignait ce qu’elle deviendrait sans lui pour l’aider, pour l’épauler. Mais le pire était l’incertitude. Ne pas savoir où il était, ce qu’il faisait, à quel point la mission sur laquelle on l’avait envoyé était dangereuse. Chaque lettre était séparée de la suivante par une attente absolument terrifiante. Elle avait reçu la dernière le matin même, et avait démarré la journée plus apaisée. Il remplissait une page, parfois deux, et semblait être passé maitre dans l’art de lui raconter les choses sans vraiment lui dire ce qu’il traversait de manière claire. Sans indiquer quand il rentrerait. C’était ça le pire, l’attendre. L’attendre et espérer qu’il passe la porte un jour prochain.

Alors, Dolly s’occupait, comme elle le pouvait. Elle prenait soin de la maison, parfois même sans magie pour que ça lui prenne plus de temps. Pour le reste, elle consacrait une grande partie de son temps libre aux Passeurs, à la préparation de potions qui puissent leur être utiles. Après avoir été recrutée, des mois auparavant, elle avait créé un petit laboratoire secret dans sa chambre, caché dans une extension de sa garde-robe. Peu habituée à ce type de magie, il lui avait fallu quelques temps pour parvenir à un résultat satisfaisant. Une fois la tâche achevée, elle en avait été particulièrement fière, même si ça signifiait encore devoir dissimuler ses activités à son père. Pour un sorcier du calibre de Ronald Abbott, la cachette était tout au plus grossière. La raison pour laquelle il ne l’avait jamais découverte était aussi simple que d’une profonde tristesse: il respectait son intimité et avait entièrement confiance en sa fille pour ne pas faire quelque chose de si dangereux sans lui en parler.

A présent qu’il n’était plus là, elle avait d’autant plus l’impression de le trahir.

Plus besoin de dissimuler ses actes, pourtant elle continuait. Au cas où, sait-on jamais, qu’il réapparaisse d’un coup. Et puis maintenir les habitude d’antan, c’était garder un semblant de normalité. Comme si du jour au lendemain, tout pouvait redevenir comme avant.

C’était illusoire, pas vrai ?

On ne pouvait revenir en arrière. Ce qui se brisait pouvait être réparé, mais pas parfaitement.
Les morts ne revenaient pas à la vie.


Coups frappés, la petite sorcière sursauta. Son coeur s’envola un instant, avant que la réalité ne reprenne le dessus. Son père ne frappait pas à la porte de cette façon, ça ne pouvait être lui. Dolly s’extirpa de sa cachette et de sa baguette tapota trois fois contre le mur, à des endroits stratégiques. La cloison se referma, dissimulant à merveille ce qui se trouvait derrière et elle se précipita pour ouvrir la porte.

Deuxième coup au coeur en découvrant la silhouette blonde au sourire radieux. Jules. Jules devenue une amie, mais que la petite brune avait eu l’impression de ne pas avoir soutenue comme elle le méritait, ces derniers temps. Car derrière les yeux de Jules, il y avait l’ombre de Pete. Celui qui s’en était allé, d’un coup. Elle ne l’avait pas vu venir et se revoyait encore au bar, face à Tasha, si choquée qu’elle avait l’impression que le sol s’ouvrait sous elle. Ils ne se connaissaient pas depuis si longtemps pourtant, mais le musicien avait laissé une empreinte, une présence qu’on ne pouvait oublier, une gentillesse rare et un sourire qui réchauffait les coeurs. Ils avaient été amis, du moins elle le croyait. Pas des amis conventionnels c’est vrai, mais une sorte de proximité s’était installée entre eux avec le temps, même s’ils ne se voyaient pas si souvent. Face au reste de la bande, Pete avait été gardien de ses secrets, de son identité. Mais il avait aussi ses démons, elle avait bien fini par s’en rendre compte. Des démons d’une telle nature qu’elle ne pouvait les comprendre, peut-être un peu essayer de les imaginer, et encore. Elle en avait perçu suffisamment pour avoir un peu peur pour lui parfois, mais pas au point d’imaginer qu’il arrive une chose pareille.

Elle sourit pourtant, sourit à cette amie qui lui avait affreusement manqué, en fait. « Jules, quelle surprise ! » Et c’en était une, c’est vrai. Dolly avait eu une peine infinie en apprenant la mort de Pete, mais quoi qu’elle ait pu ressentir, elle savait que ça n’avait rien de commun avec ce qu’avaient pu vivre la jolie blonde, et les autres. Ils étaient une famille tous ensemble, rassemblés par des liens qui lui échappaient parfois. Alors elle n’avait pas voulu s’immiscer, s’imposer dans leur douleur, de crainte d’être de trop et de n’aider personne. Elle avait envoyé une lettre, sans trop savoir si elle était arrivée. « Je suis tellement contente de te voir ! » Elle souriait, souriait encore mais pouvait sentir cette onde de tristesse installée entre elles deux. L’étreinte, aussi brève qu’elle fut, lui réchauffa le coeur. « Oh c’est adorable. J’ai tout ce qu’il faut, entre ! »

Elle s’effaça pour la laisser passer, plutôt contente d’avoir fait le ménage et de ne pas offrir à la vue de la princesse aux cheveux d’or un intérieur désordonné. « Evidemment que non, tu me déranges pas. » Elle secoua la tête avant de la conduire au salon. « Assieds toi où tu veux, je vais nous préparer tout ça. Et faire du thé. » Bien la recevoir, tout faire pour qu’elle soit à l’aise, confortable, à défaut d’arriver à savoir comment lui parler. Que dire pour lui faire comprendre qu’elle était là, présente, sans paraitre intrusive ? Comment aborder les sujets qui brisent ?

Pour l’heure, elle jouait l’hôtesse parfaite, alors que son invitée était observée avec la plus grande curiosité par une boule de fourrure violette et une autre rose dans un coin de la pièce. Une fois dans la cuisine, Dolly agita sa baguette avec vigueur. En quelques minutes à peine, le thé était prêt dans sa théière, tasses et soucoupes bien disposées sur un plateau avec du lait et du sucre à côté. Les scones placés sur une assiette, deux autres assiettes avec leurs couverts pour qu’elles puissent se servir, pots de crème et marmelade à côté. Un dernier coup d’oeil pour vérifier que rien ne manquait avant de saisir le plateau et le déposer sur la table du salon. « Je t’ai pas fait trop attendre j’espère. » Sa voix guillerette tranchait nettement avec le regard soucieux qu’elle lançait à son amie. Elle s’assit à son tour, baissa un instant les yeux sur ses doigts entremêlés, avant de regarder Jules à nouveau. Et de rompre le silence qui s’installait, cette fois-ci de manière plus sérieuse. « Comment tu vas ? »

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Jeu 11 Avr 2024 - 19:13

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OUJOURS DANS
NOS CŒURS

C’est toujours surprenant de se rendre combien une personne peut prendre de l’importance dans nos vies. Un rien, il suffit d’un rien oui, d’une simple rencontre fortuite parfois, hasardeuse et même, dans certaines situations, non voulues, qu’on aurait préféré éviter pour que cette personne pénètre dans notre vie, y prenne une place de plus en plus grande jusqu’à devenir importante et à la fin, essentielle à notre propre existence, à notre propre survie. D’un rien s’écrit une histoire en plusieurs chapitres, des hauts, des bas, une complicité qui s’installe et un sentiment qui se forme, l’amitié. L’amour des amis, comme certains aiment à le penser. C’est ce que représente la belle brune, Dolores, pour Juliet. Une amie qui prend un peu plus de place chaque jour, une petite sœur, celle qu’elle n’aura jamais, ce sentiment violent de prendre soin d’elle tandis que la blonde s’est enfuie, délaissant son petit frère, elle a l’impression, fausse, biaisée, bien sûr, de se rattraper, de se racheter de sa faute. Pourtant, à cet instant, quand Jules frappe chez la fille de Ronald Abbott, ce n’est pas pour la protéger, la couver ou même lui offrir un quelconque conseil comme une grande sœur pour le faire, mais pour chercher un réconfort bien mérité. Elle, le cœur en miettes, elle, désormais incomplète et pour toujours, elle à nouveau face à la cruauté de la mort. Elle, en deuil, tout simplement. Comme Saoirse. Comme Lucy. Comme Jake. Comme Harry. Eux, la bande, détruite. Eux six moins un. Eux, tous les cinq.
Définitivement, ce chiffre ne plaît à la blonde tandis qu’elle patiente pour qu’on lui ouvre. Pete est encore en elle, pour toujours. Mais elle a peur Jules. Peur d’oublier certaines choses. Le son de sa voix, sa tonalité, elle qui parvient à reproduire une note sans effort ignore si elle pourrait dans un avenir proche comme lointain, retrouver la note si familière qui caractérise son ami. Les différentes nuances de ses yeux, l’éclat même de l’œil et la myriade de couleurs qui forment l’iris, palette colorée qu’elle n’est pas certaine de garder en mémoire. Les mimiques, les railleries, les moments entre eux, sur le toit, à parler de tout, à refaire le monde et à se jurer fidélité jusqu’à la fin des temps, pour toujours. Ensemble, toi et moi, Pete et Juliet. Sauf qu’il en manque un, les absents ont définitivement toujours tords.

Alors, ça lui vient à l’esprit soudainement. Qu’est ce qu’on fait quand l’histoire n’est pas terminée ? Quand on arrache brutalement la page et qu’on ne connaîtra jamais la fin ? Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps, ce n’est réservé qu’aux enfants ? C’est injuste. Juliet aimerait être une enfant à nouveau par moment.

Un frisson, puis un soupir face à cette peine. On dit que la tristesse est une émotion qui réclame un besoin, celui d’accepter que nous avons perdu quelque chose qui ne reviendra pas, qu’on l’exprime avec les larmes, pourtant, Jules ne veut pas accepter, ne veut pas pleurer. Elle veut garder la tête face à Dolores. C’est important ? Bien sûr que non, car son amie est là pour elle, mais Jules ne veut pas, n’est peut-être pas encore prête. Un bruit de pas, elle sort de sa torpeur, de ses sombres pensées, de ses duels internes qu’aucune de ses versions ne gagnent. Juste des perdantes. Dolly derrière la porte, le déclic de la mécanique d’une serrure qui s’ouvre et le visage de la jolie brune lui fait face. Immédiatement, le cerveau de la blonde lui donne l’ordre de prendre le contrôle, de chasser ses pensées et d’être une poupée qui ne pense pas, délaisse ses émotions. Elle prend la parole, affiche une mine presque radieuse, presque oui. Car on ne peut pas feindre autant, enfouir aussi profondément ce que l’on ressent même quand on a fait ses armes dans les hautes sphères de la société puritaine sorcière, même quand on nous répète que le contrôle des émotions est la clef, on cède forcément à un moment.
— Merci et je suis désolée d’arriver ainsi sans te prévenir. Elle s’excuse encore, entre dans l’appartement et ôte immédiatement ses chaussures, escarpins qu’elle laisse dans l’entrée avant de suivre Dolly après lui avoir présenté les scones. Juliet n’a pas tenté d’en faire. Peu de temps avant le décès de Pete, elle avait essayé d’en faire. Jake a affirmé qu’il avait failli se casser une dent en croquant dedans et qu’ils avaient un affreux goût de sel. Après vérification, la blonde avait en effet confondu une « pincée de sel » avec la ligne du dessous qui disait de mettre trois cuillères à soupe de sucre. La faute à ses lunettes qu’elle met finalement uniquement pour lire ses romans français pour la plupart, dans sa chambre. Peu de gens savent d’ailleurs qu’elle en possède, n’appréciant pas les réflexions dessus, étant gênée, elle tolère seulement la présence de Saoirse qui l’a déjà vu avec, la trouvant même mignonne avec.

Une fois chez Dolores, Jules la suit dans le salon. Elle observe rapidement la pièce et décide de prendre place sur le canapé. Ici, elle se sent entièrement elle. Ici, elle est une sorcière, au même titre que son amie et elle doit dire que ça lui manque, ça lui pèse de plus en plus de ne pas pouvoir l’être avec ses proches. Proches qui sont désormais moins nombreux. Avec Pete, la princesse pouvait discuter de la magie et de l’actualité de la société sorcière. Avec les autres, non. Le sujet était tabou, pour la propre sécurité de chacun. Une question taraude l’esprit de la jeune femme. Est-ce qu’un jour elle pourrait en parler librement avec Saoirse ? Est-ce qu’un jour, la rousse connaîtra toutes les facettes de la blonde ? Le doute persiste. Pourtant, Jules revient à la réalité quand son amie arrive dans le pièce avec le thé et tout ce qu’il faut. Un sourire sur les lèvres — Non ne t’en fais pas et merci ! Ça sent bon, tu as opté pour un thé à quoi ? Elle prend une tasse une fois le tout installé et approche le tout à son nez pour sentir les arômes qui se dégagent. C’est un subtile mélange de menthe poivrée avec de l’orange et de la fraise. Un thé vert ? À la fois agréable et doux, se terminant sans doute sur une note forte. Comment devinez cela ? Jules l’a appris avec sa famille, la mode s’associe avec les grandes maisons de parfumerie et on apprend facilement à déceler certaines nuances. Mais la jeune femme ne boit pas immédiatement, repose la tasse et observe la brune un moment. Parfois, elle aimerait reculer de quelques années, être du même âge que Dolores et avoir son innocence, une certaine forme de naïveté que Jules a l’impression d’avoir perdu le jour où elle a perdu son père. Depuis, cette innocence a été grignotée dès que possible. Quand son frère a gagné ce duel et l’a marqué à vie. Quand elle a décidé de s’enfuir. Quand elle a appris que Cassiopeia était devenue un loup-garou. Quand Pete a failli mourir. Quand il est vraiment mort, pour de bon, cessant de jouer à cache à cache avec la faucheuse et maintenant, quand de la bande, il ne reste que des souvenirs et des verbes que l’on conjugue au passé.
Alors, quand la question tombe, Jules se perd dans le regard de son amie. Elle se fige, ses lèvres se pincent légèrement et son non verbal fait le reste. Elle ferme ses mains l’une dans l’autre, cherche ce qu’elle pourrait dire. Quelle feinte utilisée ? Et si elle était sincère avec la brune ? Elle peut, elle le sait. Dolores est gentille, douce et prévenante. De plus, elle connaissait également Pete. La perte de celui ci doit l’affecter même si elle ne le montrera pas, par respect. Aucun doute, Dolores est bien plus forte qu’elle ne le pense, bien plus forte que Jules ne le sera sans doute jamais se dit celle-ci.

—Je ne sais pas comment je vais.
Elle répond enfin et elle est sincère Jules tandis qu’elle remet une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle ne sait pas. Elle ne va pas bien, mais elle ne va pas mal non plus. Il y a déjà quelques temps que Pete a été mis en terre et elle doit avancer. Elle a beaucoup pleuré, mais elle ne pleure plus maintenant. Elle n’est pas guérie pour autant, n’a pas fait son deuil encore. Elle est comme un funambule, suspendue dans les airs, entre deux frontières sans savoir quand elle va en traverser une. La sorcière baisse la tête, pose ses pupilles sur la théière fumante. — J’essaie de ne pas y penser constamment, mais un rien me rappel Pete. Il était mon ami. Je l’ai connu dès ma deuxième année à Hogwarts et nous avons rapidement sympathisé. Après l’école, nous sommes restés en contact. Quand il a appris que j’avais perdu mon père, il m’a dit de venir le voir, de me changer les idées avec ses amis. J’ai rencontré la bande comme ça. Si j’ai pu avancer après avoir perdu mon père, c’est en grande partie grâce à lui. Il était mon repaire, mon roc. Je ne sais pas comment je vais. Elle se répète avant de laisser échapper un profond soupir. — J’ai conscience qu’il est mort, qu’il ne reviendra pas. Ce n’est pas du déni, seulement… C’est comme vide à l’intérieur. C’est difficile à expliquer.
Visage redressé pour à nouveau regarder Dolores. Réponse sincère de la part de la jeune femme qui esquisse un sourire triste. Ce vide que rien ne pourrait jamais combler, car personne ne pourra jamais remplacer Pete. Il faut apprendre à vivre avec et c’est ça qui est difficile, c’est cruel pour ceux qui restent. — La bande n’existe plus. Nous avons quitté le Black Dog. Jake, quel crétin… Elle lève les yeux au ciel avant de reprendre, s’est engagé au service de Sa Majesté. Harry est retourné à la capitale, quant aux filles… Elle marque une pause. — Et bien, Saoirse a reçu les clefs du bar où elle travaillait comme serveuse. Le patron est parti on ne sait où. Elle a aussi l’appartement qui va avec. Ça me rassure, elle a quelque part où rester. Si je l’avais perdu elle aussi, je ne l’aurai pas supporté. Elle se rend compte alors Jules, qu’elle en dit peut-être trop, que ça peut interpeller sur sa relation avec la furieuse irlandaise aux cheveux flamboyants. Elle croise le regard de Dolores, ses joues la trahissent plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elle reprend rapidement — Et Lucy s’est installée avec elle. Donc au final, voici ce qu’il reste de notre joyeuse bande, des morceaux éparpillés ici et là.

Et puis il y a elle. Juliet.
Une princesse sans château, piano abandonné au Black Dog, le palpitant à la dérive et l’âme déchirée. — Il a été assassiné qu’elle dit subitement. — Lucy a entendu des voix, une femme était là. Elle fronce les sourcils. — Ils se disputaient, ça parlait fort, mais Lucy n’a pas réussi à bien entendre. Elle a juste vu un rayon vert. Cette femme, cette sorcière a tué Pete en utilisant le sortilège impardonnable de la mort. Réalité implacable que Jules souhaite partager pour la première fois. — Lucy est une cracmolle… Alors elle sait que Pete est mort par le biais de la magie. Saoirse aussi, ce qui ne fait qu’attiser le feu de sa colère contre nous. Les gens comme nous, Dolores. Je ne sais ni quoi faire, ni ce que je ressens, voilà.
Voilà oui, la réponse compliquée, dispersée à sa question qui sans doute, doit en relever d’autres questions chez Dolores. Un silence s’installe après ces quelques explications, un silence que Jules souhaite rompre, mais elle ne sait pas comment. Qu’est-ce qu’elle devrait dire ? Parler immédiatement des scones ? Non.

— Mais, toi, comment tu vas ?
Parce qu’elle connaissait Pete aussi, parce qu’elle aussi, a perdu un proche. Décidément, Pete, qu’est-ce que tu manques à tout le monde, à tous ces gens et surtout, à nous.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022




    suis-je meilleure,
    suis-je pire qu’une poupée de salon ?
    et je vois la vie en rose bonbon.
    je suis partout à la fois,
    brisée en mille éclats de voix.
    — press play.



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