IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Murmures en confidences (Juliet)
mob: bang, bang u're dead ●
Gabriel Lestrange
mob: bang, bang u're dead
Gabriel Lestrange
feuille de personnage

Feuille de personnage
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hiboux : 399
pseudo : coyop
faciès & dot : Hughdancy @avengedinchains
doublon(s) : Georgie/Gawain/Warlock/Olivia/thomas/Oona
gallions : 670
Murmures en confidences (Juliet) 64wz
pronoms : il
décade : 42 laps consumés dans l'amertume
labeur : Loin du Tiers oppressant, il se gargarisait au service des animaux, au département de régulation et contrôle des créatures magiques.
alter ego : William Cook.
sang : La pureté vermeille, si belle et factice.
don : La lancinante malédiction de l'astre lunaire fendait quotidiennement son abîme. Sous la carcasse grondait le loup, féroce et instable.
myocarde : Le moindre sentiment se clôturait dans une cage qu'avait façonnée son frère aîné. Nul sentiment n'était permis, au détriment de son humanité.
allegeance : Pègre - Il nourrit ses services en tant que gérant des combats clandestins.
gif feuille : Murmures en confidences (Juliet) 50e623ad678f6fe066e0decf9a24cb3ec017f7db

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https://inforthekill.forumactif.com/t2673-me-and-the-devil https://inforthekill.forumactif.com/t2975-deadly-doubt
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(#) Murmures en confidences (Juliet) ●
20.08.23 14:16
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : avril 1955
personnages concernés : @Juliet Malfoy
trigger warnings : aucun pour le moment
intervention autorisée du mj : [ ] oui [ X] non [
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
20.08.23 14:21
DOUCEUR ET TROUBLE EN CONFESSIONS, LES LABRES TREBUCHAIENT QUAND LES PAVILLONS RECOLTAIENT
t

endresse chaperonne
, paternelle
ft        @Juliet Malfoy      


Les chatteries d’une bise printanière froissaient sa carne en frissons délectables, l’échine déliée sereinement contre l’éternel dossier de son rockin chair. Les grincements de ses bascules ponctuaient le caquetage des oiseaux conjointement aux aboiements de ses chiens, se mordant la queue à celui qui gagnerait ce jeu épineux. La commissure droite s’élaguait d’un délassement à ce tableau confortable, les entrailles pourtant nouées au déferlement des récents évènements. L’absence éphémère de sa louve creusait toujours son abîme d’appréhension, le besoin de sa présence devenu viscéral. La finalité s’était soldée en réconciliation, les loups s’étant finalement trouvés après tant d’années à s’être chercher, se heurtant à l’éternel conflit d’un déni incrustré dans l’encéphale. Le tumulte engraissé à la perte de Rory, semant sa gangrène entre Danny et son épouse,   les révélations troublantes de l’aîné contre son gré, le féroce réquisitoire de sa petite Jules avaient bousculé les flots en houles vandales, aspirant sa conscience dans un tourbillon de tourmente. L’accalmie semblait pour ‘enfin’ s’enliser à ses remparts après ce chienlit ambiant, faisant éclore en son être des fleurs de plénitude dans un climat ambiant nouvellement goûté.

Les bourgeons léchant l’écorce gonflaient d’une douleur prête à éclater dans une manifestation saisonnière trépignante. Quelques feuilles s’égaraient dans le zéphyr en volutes fascinantes, Hélios déclinant sa clarté dans un demi-jour s’ensablant dans l’horizon bleu. La journée se grignotait aux effluves mûries, les pieds se froissaient au plancher gercé par l’hiver. Les jours à venir allaient se ponctuer du grand ménage printanier, le bois léchant le moindre rempart de son chalet nécessitant un entretien annuel dans un labeur satisfaisant. Fardée de négligence, la carcasse vêtue d’un simple apparat, il s’était simplement assorti d’un tee-shirt blanc et d’un jeans. Le confort de la simplicité. Les phalanges taquinaient distraitement la rondeur de son verre où l’ambre d’un délicieux nectar se consumait lentement sur le palais gourmand dans un petit caprice journalier. Une délicieuse trouvaille de la distillerie Weasley qui avait nourri en lui une certaine surprise. A contrario de son aîné, Sieg se révélait prometteur, attisant des braisers clémentes, loin du bûcher qu’animait en lui Georgie.

Les sourcils se joignaient à l’étonnement au bruit sec d’une intrusion. Sa louve lui avait pourtant signalé rentrer plus tard, soulevant quelques salves étonnées dans la quiétude persistante des clebs. Leur enthousiasme apparent le lénifiait instantanément, l’encéphale se rassurant sur une présence assurément familière. « Jules ? » L’abîme se froissait d’une intuition aux incursions saisissantes devenues habituelles chez la demoiselle pour qui l’endorcade se froissait de douceur.
 
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
neutral: no mans land ●
Juliet Malfoy
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Juliet Malfoy
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pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : florence pugh, caelestis & infatuation, caravage.
doublon(s) : arthur l’endive, edith la pimbêche.
gallions : 959
Murmures en confidences (Juliet) 182537d8459c33654c2cbda80cf8a66e59efa620
pronoms : elle, femme cisgenre.
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
storytime : en cours ;
totally witches zorahdolly iitc défilé de mode/juillet 51maligan iiirp libremalcom

à venir ;
— augusta, toi ?

terminés ;
tashadollytasha ii

sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
gif feuille : Murmures en confidences (Juliet) 30b594450009c8f14b750c7cd7951568f9215888

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le.a speedy gonzales du rp.
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adepte des pavés.
team niffleur
olympiades 2023.
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a participé au trick or treat 3.0
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
28.08.23 20:47

le proverbe dit, tel père, telle fille, si la gamine peut ressembler à l’homme, alors elle sait qu’elle aura tout gagné dans sa vie.
M

URMURES EN
CONFIDENCES.
ft @"gabriel lestrange




Deux mondes, d’un côté, les moldus, de l’autre, les sorciers. Deux univers, des familles ici et là, des morceaux de vie éparpillées. Comme Jules et Juliet, il y a les moldus et les sorciers. Jules, membre de la bande, princesse de la rue, noir pour couleur, macadam pour foyer. Juliet, fille de bonne famille, talons qui claquent sur le parquet et tapis rouge pour l’accueillir. Difficile de jongler avec les deux rôles et pourtant, plus le temps passe, sablier qui tourne, tourne toujours et encore et grains de sable qui s’écoulent, s’écoulent encore un peu plus chaque jour, la frontière entre Jules et Juliet tend à se réduire pour mieux se confondre dans un seul et unique être et disparaître à la fin. Juliet se laisse dévorer par Jules et Jules se laisse dominer par Juliet.
Comme ce jour là, comme quand elle a appris la vérité pour Cassy. La morsure, les crocs de la bête, chaire abîmée, mais surtout, chaire maudite. Soumise à la volonté de l’astre lunaire. Quand la nouvelle est tombée, secret révélé, Jules a eu l’impression de sentir l’enfer s’ouvrir sous ses pieds. Cassy, ce n’est pas seulement Cassy, une bonne amie, une sorcière qui l’a guidé et lui a appris à marcher droit dans ce monde de vipères qu’est celui des hautes sphères de nos amis puritains. C’est son roc, son colosse, son titan à elle. Celle à qui elle rêve de ressembler, son modèle. Si Juliet est une princesse, Cassiopeia est une reine. Elle a la totale confiance de la jeune potionniste qui a trouvé en elle, bien plus qu’une confidente. Elle a trouvé la chaleur d’une mère si absente dans sa vie.

Alors —
Quand les crocs de l’animal ont percé son cuir,
La colère a explosé.

L’envie de faire payer au responsable cet acte, de le traîner dans la bout, de lui faire cracher ses tripes, si ce n’est pire. La princesse ignore si elle peut être capable de tels actes, de tels agissements, mais la rage peut changer une personne et vous transformez à votre tour en monstre. Pour venger un être que l’on aime, nous sommes capable du pire, tant que la colère peut devenir un moteur puissant et dévastateur. Pourtant, cette colère s’est arrêtée nette dans sa course en apprenant le nom du coupable.
Tel l’archange, il est Gabriel. De la maison Lestrange. Et elle le connaît bien, Jules, si bien. Cette figure si rassurante, protectrice, elle le considère comme un membre à part entière de sa famille côté sorciers, comme un autre père, pas une copie du sien, non, mais un autre père qui l’a adopté, qui a su rire de ses remarques cinglantes sur les puritains. Gabriel en a même ajouté quelques unes. Elle s’est livrée à lui, l’a choisi pour être son bouclier, ce garde-fou toujours présent, toujours dans l’ombre pour assurer ses arrières. À cet homme, elle donnerait sa vie. Et pourtant, il a enfoncé ses crocs dans l’échine de Cassy, il l’a souillé. Comment a-t-il pu ? Oui, il y a eu de la colère, oui, il y a eu de la rage et des mots blessants, des injures, de la hargne et des propos déplacés.

Monstre,
Enfoiré.
Va crever !
Comment tu as pu …
Jamais je ne pourrai te le pardonner.
Jamais.

Et des regrets. Une pluie de regrets pour Jules qui, plusieurs jours après, est hantée par ses propres popos, par son amour pour cet homme. La nuit, sommeil si difficile à trouver, elle n’a pas réussi à fermer l’œil. La scène se rejoue sans cesse dans son esprit. Pauvre idiote, pauvre conne même qu’elle se dit. Évidemment, c’était totalement injustifié et violent de dire ça, gratuit. Gabriel n’a pas choisi sa condition d’hybride, il n’a pas choisi de devenir un marmot de la lune. Cassy n’est qu’une victime, au même titre que lui. Mais ça lui fait un mal de chien, dans le ventre, à la fille Malfoy, de savoir que désormais, la femme qu’elle admire et qu’elle respecte le plus au monde est aussi prisonnière des griffes de la bête.

Alors, elle a longtemps hésité pour venir. Esprit qui ne cesse de réfléchir, se pose des questions, se fait ses propres réponses, imagine des scénarios. À tel point qu’elle sait que la seule façon pour faire taire ces pensées intrusives est de se confronter à Gabriel. Coup de tête, souhait qui devient de plus en plus fort, la jeune femme n’hésite plus. Depuis le Black Dog, elle s’échappe, veste en cuir à la main, cigarette sur le bord des lèvres, elle disparaît dans les ruelles, loin des regards indiscrets, laissant dans son sillage les effluves de son parfum, sa signature.
Craquement sonore significatif, la sorcière débarque comme ça, à l’improviste chez Gabriel. Elle espère le trouver dans sa hutte, cabane qui lui sert de refuge. Si Juliet est une princesse qui aime son confort, elle affectionne l’endroit pour son côté reculé et sauvage. Quelque part, la petite voix de Jules lui souffle qu’un lieu comme ça lui serait suffisant. Elle fait quelques pas, se révélant à la stature du sorcier qui est présent. Contradiction des émotions. Juliet est heureuse de le retrouver, mais Jules craint de l’avoir trop blessé par ses propos. Vieille chemise qui appartient à Pete - elle aime emprunter les vêtements d’autrui - en guise de haut, nouée autour la taille, elle se fraie un chemin jusqu’à lui. — Je suis venue boire un verre… Entre autre chose bien sûr. Et sortilège informulé suffit à allumer sa cigarette alors qu’elle approche jusqu’à Gabriel. — Et te présenter mes excuses. Elle achève avant d’expirer la fumée et de finalement, ne pas terminer sa cigarette et la déposer dans une sorte de contenant inconnu qui fera office de cendrier. Jules approche et n’hésite finalement pas, prend le sorcier dans ses bras ou est-ce l’inverse ? Se laisse aller tout contre lui, recherche ses bras puissants, sa protection et son pardon. Elle ferme les yeux, sa tête posée contre son torse et passe ses bras autour de lui. — J’ai été odieuse, je suis vraiment désolée pour ce que j’ai dit.

Je ne veux pas te perdre,
Gabriel.
Tu étais là hier,
Je veux que tu sois là aujourd’hui,
Et que tu me tiennes toujours la main —
Demain.

Aucun autre mot, pas besoin. Parfois, parler trop n’est pas la solution, Jules le sait. Même si elle aime les mots pour les manier et ceci, dans plusieurs langues, elle sait quand le silence est bien plus précieux que n’importe quel mot. Le silence peut réparer les maux. Alors elle reste ainsi, peu de temps, longtemps, combien de temps ? Elle ne sait pas, la blonde, elle l’ignore, mais elle garde cette position suffisamment longtemps pour essayer de faire comprendre à Gabriel combien elle est désolée et combien elle l’aime. Il est essentiel dans sa vie et elle ne veut plus le blesser. Elle veut être là pour lui, pour Cassy et pour tous les autres, pour tous ceux qui comptent et qu’elle a la chance de connaître.
Après un moment, Jules enfin, recule, se surprend à avoir les yeux légèrement gonflées, trahie par ses émotions. Elle esquisse un sourire, chasse une larme qui roule, échappée de ses yeux humides et inspire un instant pour reprendre le contrôle. — Alors, on le boit ce verre, Gaby ? Parce qu’elle s’est toujours imaginée ça, avec lui. Boire un verre dans son chalet perdu, sur une chaise en bois, avec un feu brûlant à côté, discutant de tout et de rien, jusqu’à la tombée de la nuit. — J’aimerai te parler de quelque chose.

J’aimerai que tu sois le premier à le savoir.
Le premier à qui je peux le dire,
À haute voix.

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    suis-je meilleure,
    suis-je pire qu’une poupée de salon ?
    et je vois la vie en rose bonbon.
    je suis partout à la fois,
    brisée en mille éclats de voix.
    — press play.



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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
03.09.23 8:40
DOUCEUR ET TROUBLE EN CONFESSIONS, LES LABRES TREBUCHAIENT QUAND LES PAVILLONS RECOLTAIENT
t

endresse chaperonne
, paternelle
ft        @Juliet Malfoy      




C’était un accident…
Rien n’y faisait.

Les mots durs faisaient encore écho d’inconfortables vibrations dans l’abîme, les côtelettes écartelées à la cruauté d’une colère justifiée. Le malaise léchait parfois encore les remparts d’un frisson glacial aux souvenances de son courroux. La virulence de Jules avait froissé sa conscience d’une culpabilité que la réconciliation avec sa louve avait dissipée. D’ordinaire insensible aux critiques d’autrui, il en était pourtant tout autre lorsqu’il s’agissait d’une personne chère. Petite protégée en qui il voyait la fille qu’il n’avait jamais eue, le coeur s’attendrissait en sa présence, se meurtrissait à son mal-être. Elle était cette douceur piquante qui chatouillait son quotidien d’un chaperon plaisir.

Les semaines s’étaient égrenées depuis leur dernière ‘confrontation’, le loup laissant le temps à la jeune femme de revenir ou non sur ses rives. Il n’était pas homme à forcer, lui-même dans un besoin d’introspection au gré des circonstances. Le coeur pourtant s’en flétrissait, ‘- perpétuellement sur le qui-vive. Reviendrait-elle ? La colère avait chatouillé son gosier en cruel blâme, bousculant ses abysses d’un trouble accablant. ‘Elle était si furieuse, si torrentielle. Qui serait-il pour la juger ? Il avait causé du tort à Cassioepia.

Alors, lorsqu’elle s’invitait à nouveau dans l’intimité de son chalet, c’était le soulagement qui dénouait l’étau qu’elle avait enroulé autour de son poitrail. Un sourire picotait pudiquement ses commissures aux retrouvailles espérées, le loup attentif aux réactions de la jeune femme. Elle approchait, semblait tâtonner le terrain aux réactions du loup. La tendresse soulignait les traits rectilignes de son visage, les orbes d’obsidienne se voilant de douceur pour elle. La mortifère consumée en bouche ne l’offusquait même pas. Peu amateur de clopinettes, il avait pourtant réussi à en apprécier l’odeur dans la présence de Jules. Il n’aimait pas fumer, le goût amer sur le palais lui écorchant la gueule d’une grimace. Pourtant, il s’était régalé des drogues parfumées que l’on y ajoutait. C’était encore différent. Amer souvenir des années de débauche succédant son séjour à Azkaban. Avec Jules, les effluves meurtrières le lénifiaient. C’était étrange, mais c’était ‘l’effet Jules’. C’était confortable.

L’appel de l’étreinte électrisait son corps alors qu’il la récoltait entre ses bras dans un soupir libéré. Les bras du chaperon enlaçait ses épaules dans une féroce bienveillance, l’enlisant contre son rempart dans une délivrance salvatrice. ‘- Elle était revenue. Il se sentait sot au bonheur silencieusement consommé. Les griffes s’égaraient dans sa toison d’or pour en caresser la texture épaisse. « Tu étais en colère » ‘-Je comprends, même si ça faisait mal. Le souffle chaud se percutait contre sa crinière, la truffe cueillant son bouquet parfumé dans un soupir de contentement. « Tout va bien, Jules » Le serpent de ses bras se resserrait un instant autour d’elle, le loup bien trop heureux de retrouver sa petite Jules.

‘Le silence était d’or. Surtout avec lui. Tout se disait en regard et gestuelle. Il était bien plus doué pour ça que l’art de l’élocution, un domaine habilité avec excellence par son frère. Les excuses butinées, avalées et digérées dans l’étreinte prolongée. Une déglutition trébuchait à la lisière de sa gorge à l’émoi ravalé, camouflée par une inspiration plus forte.

Il lui semblait plus léger, les lagunes s’accrochant aux jumelles dans un immuable attachement, la commissure s’élaguant d’un sourire à sa proposition. Le poitrail se soulevait d’une tendreté assouvie à l’émoi palpable dans la rougeur de ses yeux. « Je pense que ça nous fera du bien » Quelques phalanges s’égaraient sur sa joue, le pouce froissant sa pommette pour en essuyer l’humidité traînante. « J’allais justement allumer un feu...les nuits sont encore fraîches » L’invitant à rentrer, le cerbère en lui en besoin viscéral de son bien-être, les pavillons se froissaient de curiosité à ses mots. « Installe toi à ton aise »- Je suis là. Les mots se nuançaient, se comprenaient parmi ses proches. « Tu veux boire quoi ? Gin? Whisky ? Bière ? Vin ? » Les propositions défilaient, amorçant les préférences de sa louve pour commencer, puis des siennes. Les engageant dans le salon, le plancher grinçant d’un chuintement agréable au talon nonchalant, le loup lui proposait de prendre ses aises. Un fauteuil et un canapé garnissaient l’alcôve intimiste, le vieux cuir marron ramolli par les années d’un précédent propriétaire offrait le confort nécessaire pour y lézarder toute la journée. S’échinant déjà devant le poêle à bois dans l’attente de son choix, les manches de sa chemise retroussées à la lisière des olécrânes, les petits copeaux ébauchaient la préparation du feu. Accroupie, les mains s’appliquaient à placer correctement les chutes de la Grande Sylve, les alternant et croisant sur plusieurs étages. Quelques allumettes craquaient leurs étincelles pour finalement cracher leur flammèche dans l’antre du poêle. ‘-wouaf wouaf. Un regard dans l’échine lui dévoilait l’apparition de ses cabots, tous les quatre aux pieds de Jules dans une affection partagée. Un sourire fleurissait sur ses lèvres à ce tableau attendrissant. « On aura de la bonne compagnie en plus » Eros s’amusait déjà à vouloir la lécher, excité à l’affection débordant des petites pattes. Fidèle à sa louve, il semblait tout autant s’attacher à sa petite protégée.

 
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
26.09.23 19:24

le proverbe dit, tel père, telle fille, si la gamine peut ressembler à l’homme, alors elle sait qu’elle aura tout gagné dans sa vie.
M

URMURES EN
CONFIDENCES.
ft @"gabriel lestrange



Et puis dans l’ombre,
Les bras protecteurs —
Du père à en devenir.

Parce que avant Gabriel, il y avait une figure forte et puissante, le père, ce chef de famille destitué, arraché injustement à la vie, Henry. Un homme que son épouse qualifie aujourd’hui encore de faible, sans ambition, mieux en dessous que au dessus, mais c’est faux. Feu le patriarche Malfoy était doux, à l’écoute et surtout présent. Tout l’inverse de sa femme, froide, ambitieuse, dévorée par sa propre cupidité. Et Jules, balle au centre, parfait mélange de deux contraires, elle même complexe, elle même à la fois chaud et froid, flamme et glace.
Elle peut être ainsi, violente et autoritaire, puis douce et romantique, mélange imparfait d’imperfections, le tout formant une équation que peu, voir personne ne saurait résoudre. Pas même elle. Et pourtant, autour d’elle, monde chaotique, monde emprunt à la violence, des planètes gravitent et elles ont des noms bien significatifs. Cassy bien sûr, sa lune, son satellite, celle qui la maintient sur orbite et puis la bande, des petites étoiles à vue d’œil, mais c’est bien plus, ce sont des mondes à part entière, des galaxies, amas d’infinies étoiles, mais dans la sienne, une autre planète veille, rôde et la surveille de loin. Jamais éloignée, proche, dans les ombres, Gabriel. Élément centrale qui s’ignore, sait-il seulement ô combien il est important dans la vie de la jeune femme ? Sans lui, équilibre rompu, sans lui, la ballerine chute, sans lui, fausse note, sans lui, instrument désaccordé et poupée désarticulée. Alors, quand Jules lui a crié dessus, l’a injurié, il y a eu en elle, une petite fêlure, une faille qui tend à s’étendre. Pour la consolider, il faut savoir admettre ses erreurs - chose difficile chez la princesse - et faire le premier pas, se livrer entièrement.
En elle, il y a ce besoin indescriptible et pourtant bien vivant, de faire comprendre à cet homme qu’il n’est pas juste un visage, pas juste un nom, il est un élément qui forme un grand tout. Sans lui, la formule est incomplète, l’alchimie, imparfaite.

Étreinte qui dure le temps qu’il faut avant que Jules ne recule enfin, présente des excuses qu’elle veut sincère, le cœur parle parfois, mais cette fois, c’est bien plus, cette fois, c’est avec l’âme. Cette chose étrange, inconnue que l’on possède tous au fond de soi. Et cette volonté de s’ouvrir encore plus, de se dévoiler et d’offrir à Gabriel, un secret que personne ne sait. Tu seras le premier, privilège qui pourtant, est avant tout une marque de confiance, la sorcière fait quelques pas, réclame boisson pour trinquer et aussi, pour se donner du courage. Parce que Jules n’est pas aussi courageuse qu’on peut le penser. À dire vrai, elle se trouve même lâche et fuyante, préférant courir à reculons plutôt que d’affronter la réalité. Comme elle l’a fait avec sa mère en se réfugiant chez Cassiopeia Rowle ce soir-là. Est-ce que Gabriel est courageux ? Est-ce qu’il peut lui donner un peu de ce courage qui lui semble si inconnu ? Parce qu’au fond d’elle, elle a peur, effrayée, la gamine.

Pourtant,
Seuls les braves ont peur.

Est-ce que Gabriel a ressenti de la peur quand il s’est rendu compte de ce qu’il avait fait à Cassy ? De la colère aussi ? Contre lui-même ? Une envie de punir le responsable ? De se punir lui-même ? Les questions se sont accumulés dans la tête de la princesse à mesure que les jours se sont écoulés après la dispute. — La colère ne justifie pas tout lâche-t-elle enfin, consciente qu’elle a été blessante, qu’elle voulait faire mal, volontairement. Couleuvre se veut vipère à ses heures et la morsure fait mal, mais pas autant que le venin qu’elle peut cracher. Les lèvres cachent le barillet et elles crachent des balles sous la forme de mot, des mots et des maux, la nuance est si fine, invisible.
— Un feu, un verre et nous deux, la soirée semble prometteuse dit-elle en se laissant tomber sur le fauteuil. Une soirée comme il faut parfois, où le son de la nature berce une nuit sans nuage. C’est à la fois rare et précieux. C’est un moment à eux, dans le creux de cette cabane. — Bière s’il te plaît. L’alcool fort, pas pour ce soir, l’alcool chic, une autre fois. Une bière, à la bouteille, comme avec la bande, on fait trinquer le verre, entrechoquer le tout comme un hymne, une signature avant de se dévoiler. Se dévoiler justement, mise à nue ou presque. À bien y repenser, Jules sent poindre le doute en elle, joue machinalement avec ses doigts qui craquent, vieux réflexe, toc que sa mère ne supporte pas, mais qui lui fait du bien, manifestation de son stress qui réclame de l’attention, qui veut être calmé. Et déjà, elle sort de sa poche sa boîte en argent dans laquelle la belle conserve des cigarettes, l’idéal pour réduire son stress et intoxiquer ses poumons, mais ça, elle s’en moque éperdument. Jouer avec la vie, c’est son truc à elle. Passe temps fétiche tandis qu’elle coince entre ses lèvres la cigarette avant que celle-ci s’allume, sortilège informulé, ici, pas besoin de réclamer du feu, le feu, elle l’invoque, use de sa magie. Oui, ça fait du bien de pouvoir être elle, à part entière - ou presque - de ne pas être ni Juliet, ni Jules, mais d’être les deux, d’être un tout, à la fois humaine, à la fois sorcière. Et la fumée, panache abstrait, s’échappe de ses lèvres pour s’envoler.
Puis face à elle, le museau de l’animal qui réclame de l’attention. Princesse esquisse un sourire et caresse l’échine de la bête, apprécie sa présence rassurante, protectrice. Comme celle de Gabriel. Une œillade pour l’homme qui prépare le tout. Derrière sa carrure, des cicatrices, derrière son silence, sa présence. Il est là, toujours et même après les insultes, même après la tempête.
— Ici, il y a toujours une très bonne compagnie, elle achève enfin avant de continuer à caresser l’animal.

Je veux qu’on m’aime,
Je veux qu’on me tienne la main,
Encore et encore —
Je veux que l’on guide mes pas.

Silence s’installe à nouveau. Mais ici, avec Gabriel, les silences ne sont pas pesants, pas gênants. Ils sont apaisants, ils parlent sans mot, ils disent tout sans émettre le moindre bruit. Plongée dans son mutisme, Jules se rend compte qu’elle pourrait rester ici des jours, pour aller mieux, pour se sentir sereine. Il lui suffit finalement de peu - les artifices pourtant, elle adore ça - Gabriel, une bière à venir et un feu pour partager un moment. Parce que quoiqu’elle fasse, quoiqu’elle dise, elle sait, Jules, au fond d’elle même, que le sorcier restera là, ne l’abandonnera pas. Tout comme Cassy, il sera là et c’est pour cette raison qu’elle veut se livrer, parler, dire des choses jamais dites. Comme un cri sourd, de simples mots pour définir quelque chose ancré en son sein depuis longtemps, trop longtemps, en elle depuis toujours. Une preuve pour l’homme qu’elle ne le voit pas simplement comme l’amie de Cassy, mais bien comme un membre de la famille qu’elle s’est construit, une autre, pas celle du sang, mais celle de l’âme.
Jules tire un long moment sur sa cigarette avant de prendre une inspiration, de fixer les flammes quand elles commencent à jaillir. — Je ne sais pas si je pourrai y retourner, tu sais, chez elle. Elle, Madrigal Malfoy. Forcément, Gabriel la connait et comme Jules, lui aussi, il sait ce que c’est d’être un pion sur l’échiquier des puritains. Une pièce de choix que l’on souhaite contrôler puis ensuite, vendre aux plus offrants. — Je ne me sens pas à ma place et… En fait non, je n’ai jamais été à ma place avoue la blonde avant de tirer à nouveau sur sa cigarette. Elle se rend compte à ce moment là que ses mains tremblent un peu. — Mais ici, avec toi, je me sens à ma place. Sourire qui s’étire, sincère de la part de la jeune femme. — On a toujours attendu de moi que je sois une parfaite petite sorcière qui obéit, pourtant, au départ, je n’étais déjà pas comme Madrigal voulait que je sois, comme la… Elle cherche le bon mot, société voulait que je sois.
Mégot écrasé dans le cendrier, ou le pot qui fera office de cendrier justement, si Jules croise le regard de l’homme, c’est brièvement. Elle les baisse, fixe ses mains qu’elle joint pour faire cesser les tremblements. — Je ne peux pas épouser un homme, m’enchaîner dans le mariage parce que ça ne me rendra pas heureuse. Et elle refuse d’être simplement un ventre qui porte un enfant jusqu’à offrir un héritier mâle à la lignée. Inspiration profonde, la princesse relève la tête, se force à plonger son regard dans celui du sorcier, mais l’envie de se détourner est forte. Elle est lâche, elle a peur, alors elle est brave, non ? À cet instant précis.
— Je ne les aime pas, les hommes, je veux dire… Il lui semble qu’à ce moment, son cœur se tord, cesse de battre et que la peur fait trembler sa voix déjà rauque, naturellement. — Je suis différente aussi Gaby… Rire nerveux avant de déposer enfin l’aveu. — Je suis attirée par les femmes et je le sais depuis longtemps, depuis très longtemps en fait et il y a même cette fille qui me plaît, mais je ne saurai même pas comment faire avec elle dit-elle en parlant plus vite qu’elle ne l’aurait voulu. Le dire à haute voix, pas uniquement dans la tête, ça l’ébranle et elle sent ses yeux qui piquent, les larmes qui montent, mais restent encore cachées dans l’iris. Elle souffle, se redresse. En fait, peut-être qu’elle devrait fuir, laisser la lâcheté prendre le dessus. Mais elle veut de nouveau se réfugier dans les bras de Gabriel, sentir son étreinte, fermer les yeux et s’oublier, se perdre dans cette protection qu’il lui offre.

— Peut-être qu’en fait, ici, le monstre, ce n’est pas toi.
Mais moi, comme ils disent.

Regarde-moi,
Comprends-moi,
Protège-moi,
Aime-moi.

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    suis-je meilleure,
    suis-je pire qu’une poupée de salon ?
    et je vois la vie en rose bonbon.
    je suis partout à la fois,
    brisée en mille éclats de voix.
    — press play.



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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
11.10.23 12:38
DOUCEUR ET TROUBLE EN CONFESSIONS, LES LABRES TREBUCHAIENT QUAND LES PAVILLONS RECOLTAIENT
t

endresse chaperonne
, paternelle
ft        @Juliet Malfoy      



Poupée fragile et forte à la fois, elle t’éveillait bien d’émois. Une bousculade de facettes qui t’ébranlait autant qu’elle t’attendrissait. Petite princesse cherchait son chemin, trébuchant parfois comme toi-même tu l’avais fait maintes fois, sondant l’horizon d’un œil anxieux. Tiraillée entre deux mondes, Jules et Juliet ne faisaient pourtant qu’un. Tu frôlais son rivage depuis longtemps déjà, la jeune femme prise en pouparde sous l’aile de sa louve. Elle t’attendrissait la demoiselle, t’amusait autant qu’elle te troublait d’un sentiment chaperon, animant le cerbère en toi. L’envie de traîner une écoutille sur ses babillages, une lorgnade sur sa quiétude te grattait constamment l’encéphale. Tu te sentais douceur avec elle, balayant la rancœur derrière une porte. Elle te faisait grandir, mûrissant le chaos de tes sentiments en fleuve tranquille, ‘les impulsions en toi pourtant si sauvages. Tu t’amusais à penser qu’elle pourrait être ta fille, -cette galopine, dans l’excentricité de tes songes. ‘Douce et cassante petite Juliet, n’aie donc crainte de froisser le loup. Il grogne mais ne mords point. Pas toi, toi l’exclusive à la tendresse de son cœur.

Et malgré la géhenne de ses mots, la fureur en toile de fond, tu avais déjà essuyé ses torts, une fois la belle disparue de ton sillage. Tu la connaissais bien, ‘la colère’, ce mal poussant sa gangrène dans ton abîme pour te tordre les pensées, te les pourrir jusqu’au moindre rhizome s’incrustant dans ta matière grise. Nombreuses fois tu l’avais confrontée, te disloquant l’esprit, effritant ta clairvoyance. Combien de fois ton aîné ne t’avait-il pas rouspété pour tes clabauderies ? Lui toujours si calme, toi  si orageux. Il maintenait si bien les apparences, - ce diable de prestance, t’arrachant de ta rémittence pour t’insurger à cette présence d’esprit qu’il ancrait si parfaitement en lui tel un ulcère.

Elle avait raison. ‘La colère ne justifiait pas tout. Tu étais le premier pourtant à l’utiliser en ricochet, t’escrimant à cracher ton venin au premier importun, mais pas avec elle. Elle t’arrachait légèreté, pourtant parfois fermeté, mais toujours velouté. Tu devenais miel quand d’ordinaire, tu étais si sel. « C’est vrai, mais tu t’en es rendue compte toute seule... » Sa petite Juliet n’était plus un poupard mais une jeune femme maintenant, le berceau rangé dans le placard. Plus d’une fois elle se heurtera encore au mur de la réalité, comme toi tu l’avais fait, la douleur te rappelant à l’ordre des évidences. T’étais passé maître dans l’art des impairs, te récoltant en abondance la bile du tiers.

Les mots t’arrachaient chaleur, le sourire approbatif au confort ambiant. « Et dire que d’autres ont besoin de baise-main, de lustre clinquant et musique pompeuse pour s’amuser » narguais-tu à l’encontre des escobars flânant dans votre sillage. Duo de potiniers, vous claquiez adroitement votre langue aux soirées mondaines d’une fourberie qui te grisais. Elle les rendait moins ronflantes.

Tes lagunes s’accrochaient au brasier devenant bûcher dans le foyer, les flammes y dansant timidement le temps que tu reviennes avec deux chopes en main. L’un lui était tendue, cognant doucement leur cul dans une amorce à cette soirée d’épanchement. La croupe installée à ses côtés, le feu s’agitant en spectacle pudique devant vous, tu devinais quelque chose tapi sous sa langue. Le malaise semblait crisper ses traits de velours, ses doigts s’agitant dans quelques craquements que tu devenais anxieux. Son gosier semblait gorger de confidences. Était-ce si terrible ? D’ordinaire si peu enclin à la communication, tu suintais pourtant le calme. Ironie de la chose, toi d’ordinaire si impatient. Elle était de celles t’engraissant de tiédeur en ambroisie, les pavillons traînant sur les mots péniblement formulés, une main toujours égarée en réconfort. Tu regardais ces fruits se mûrir, elle comme Raquel ou Hazel, attendant la croquade du destin. Tes pierres d’opale traînaient sur ton clebs, les caresses goulûment récoltées dans une tête lui étant inclinée. « La compagnie rend grâce aux visiteurs agréables » soufflais-tu en te repaissant d’une première lippée, le nectar amer ruisselant de délices dans ton gosier. Les volutes mortifères de son cierge te chatouillait la truffe, t’invitant à penser qu’elle en avait lourd sur le coeur. « Ne me dis pas que tu as tué quelqu’un ? » ébauchais-tu en taquinerie pour adoucir l’atmosphère. « Pas de problèmes. Il y a assez des trous à creuser dans la forêt » allongeais-tu d’un doux sarcasme. En réalité, tu le ferais. Pour elle les yeux se fermeraient sur des atrocités dans la partialité qu’elle t’inspirait. La noirceur en bourgeon n’attendait qu’à éclater pour ceux auxquels tu te dévouerais corps et âme.

‘Elle’, la matriarche, la génitrice. La considération que tu lui portais affleurait les catacombes, pestant contre ces parents aux ambitions écrasantes. Ta mère n’était pas de ces serpents, pas comme ton père et jusqu’il y a peu, tu le pensais également pour ton frère. De ses bras tu te souvenais d’une chaleur bienveillante, de ses labres tu te rappelais de ses paroles en berceuse.

Les esgourdes l’écoutaient dans l’inépuisable attention que tu lui portais, captant les tremblements de ses petites mains. Sans rompre l’épanchement de ses lèvres, tes griffes se déposaient sur elles, la chaleur en partage. Sans doute voulais-tu lui montrer qu’elle pouvait se délivrer des maux qui l’accablaient, le chalet en confessionnal. Quelque chose te picotait la couenne à ses mots, te sensibilisant les lippes d’un sourire sot. Tu aimais la sentir bien ici, cette petite fleur aux pétales délicates, la colonne pourtant parée d’épine. L’importance que tu lui vouais s’exprimait dans tes gestes silencieux, la gueule déliée de crispations. « Tu sais que tu y es comme chez toi... » A toute heure nocturne et diurne, ses portes lui étaient béantes. L’égarement de tes doigts sur ses mèches d’or se voulait amène, l’hospitalité offerte en abondance pour sa jolie trogne. ‘Une parfaite petite sorcière’ ? Tu savais bien de quoi il en retournait. Combien de fois ton aîné ne s’était-ils pas échiné à te labourer la cabèche des mœurs de la société, s’arrachant les cheveux à vouloir te sculpter à sa façon. Ton accointance avec les Greyback t’avait sans doute donné l’audace d’y résister, crachant ton éternel fiel à ces règles auxquelles tu t’étais toujours refusé. « Ce n’est sûrement pas moi qui vais te donner des leçons de bonnes manières » L’ironie pourléchait tes lèvres, toi l’éternel sauvageon, toi l’indécrottable arrogant, le mordant incrusté sur la langue. Lui non plus n’avait jamais souhaité s’enchaîner à de frivoles promesses, rejetant chaque proposition de mariage que Silas s’éreintait à mijoter. L’agneau noir de la famille avait soulevé bien des rouspétances par ses décisions. Tu t’en branlais les couilles ! Finalement, cela en avait valu la peine, non ? Toi et ta louve en réconciliation, les sentiments éclatés à la surprise des deux. La réalité te troublait pourtant toujours, mais le malaise balayé à l’horizon s’était mué en délicieux chatouillement.

Elle aussi, s’y refusait. L’admiration s’invitait à tes pierres d’opale. « C’est tout à ton honneur ma petite Jules... » Tu l’y encourageais, à nourrir la force de ses envies.

La force qu’elle déployait pour soutenir ton regard te heurtait l’abîme d’une chaleur chaperonne, tes lagunes se chargeant de sérénité pour elle. « Si ça peut te rassurer, moi non plus je n’aime pas les hommes » lâchais-tu en boutade pour crever l’abcès prêt à éclater, tes joues creusées d’un malice discret. Tu continuais tes caresses sur sa crinière de miel, glissant sur la soie de sa joue pour l’inviter à poursuivre. « Différente tu l’as toujours été. C’est ce qui fait ton charme. Ne change surtout rien à ça... » amorçais-tu après ses aveux. Bien que les mœurs se scandaliseraient à ses confidences, le choc ne t’effleurait pas. S’arrachant du confort moelleux du canapé, elle semblait en proie à bien des maux. Tu les sentais, ces papillons noirs soufflant leur fléau en elle. Longtemps ils avaient occupé tes pensées, parsemant leur angoisse, muant tes rêves en cauchemars. Ses derniers mots te serraient les entrailles, t’obligeant à te redresser pour lui faire face. La contrariété soulignait tes traits, joignant tes sourcils d’une union désapprobatrice. Comment pouvait-elle ‘insinuer’ ça ? Tes quenottes s’écrasaient à l’humeur froissée, l’âme chaperonne dégueulant de l’abîme en séisme refoulé. « Juliet... » Tu n’étais pas doué pour parler, aussi l’attirais-tu contre ta cuirasse, les bras s’enroulant en serpent autour de ses petites éclanches. Les gestes, ça te parlait. La truffe enfouie dans ses fils d’or, les griffes s’y enroulant dans l’étreinte douce et féroce. « Il n’y a nul monstre ici, petit lardon. » ‘Petit surnom dont tu l’avais gratifié aux prémices de votre affection. « Cette société est simplement pourrie. Pour avoir toujours repoussé ce que l’on m’imposait, j’imagine que je comprends ce que tu ressens...enfin, presque... » Tes bras se resserraient sur sa petite carcasse, partageant ta chaleur en garde fou contre ses perfides chimères. « Tu n’as rien fait de mal » soufflais-tu doucement. « Tu as le droit d’exprimer tes envies, même si je te le conçois, ce n’est pas facile... »  Loin de là. Les crises d’angoisse que tes décisions avaient nourries te picoraient encore l’encéphale. Les nuits d’insomnie restaient encore fraîches dans ta mémoire. « trébucher pour mieux se relever...y a pas un dicton dans ce style ? » Un léger rire pourfendait ta mâchoire. « Et comment s’appelle cette fille ? » soufflais-tu doucement en relâchant ton carcan, plongeant dans ses prunelles tourmentées. Tu n’étais sûrement pas le maître en matière de cœur mais tu savais écouter.

 
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alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
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à venir ;
— augusta, toi ?

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allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
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Par définition, un foyer est un endroit où on se sent en sécurité, où on peut se mettre à nu, se livrer complètement, être soi-même sans craindre une quelconque menace extérieur. C’est le lieu et l’endroit où on rentre, où on passe son temps libre si rien ne nous retient ailleurs. C’est finalement le premier lieu où on souhaite se rendre quand on a besoin de se retrouver et de s’endormir quelques heures, jusqu’au lendemain matin. Un foyer. Pendant des années, il était représenté par les murs blancs du manoir Malfoy, par ses vieilles tapisseries et sa décoration d’une autre époque. Mais en grandissant, ce foyer a changé pour devenir une prison, une cage. Empêchant l’hirondelle de prendre son envol, de déployer ses ailes. Pourtant, la belle aspire à la liberté absolue, à vivre selon ses règles, selon ses envies. Elle ne veut pas de ce rôle que la société lui impose, car le patriarcat existe chez les sorciers, ne fait aucune différence. On attend d’elle qu’elle soit un ventre, qu’elle engendre des fils pour perpétuer le nom. C’est bien bien plus qu’une histoire de mariage, c’est un héritage, ma fille crache la voix de Madrigal dans sa tête. Quelle aille au diable, la madone songe sa fille unique. Le destin des femmes, n’est-ce pas ? Se marier, engendrer, éduquer et expirer, cycle sans fin et pourtant, rien d’attrayant, d’enchanteur.
Juliet a tout fait pour quitter le foyer, pour s’en bâtir un nouveau. Et maintenant, elle parle de foyers au pluriel car elle en a plusieurs, des endroits où elle se sent en sécurité, où elle se sent chez elle. Premièrement, la maison de Cassiopeia. Elle lui a ouvert ses portes, l’a accueilli sans une once d’hésitation quand Jules a frappé au beau milieu de la nuit, trempée de la tête au pied alors qu’elle était dans un état sans doute pire qu’elle. Chez Cassie, la jeune sorcière a une chambre, une salle de bain, mais pas que. Elle a un refuge, un endroit où elle sait qu’elle sera protégée par une louve aux babines retroussées, chasse gardée, on ne touche pas à Juliet. Ici, personne ne se risquera à la toucher. Ensuite, il y a le Black Dog, le repaire de la bande, des figures. Rois et reines s’y retrouvent, Jules est chez elle là-bas. Sa chambre, située au dernier étage, tour d’un château de cartes est un lieu de réconfort, un endroit où elle peut être véritablement elle-même. Moldus et sorciers se mélangent, on ignore qui est qui car au final, ce n’est pas cela qui importe. Non, ce qui compte, c’est l’impulsion du coeur. Et puis, bien sûr, la cabane. Ici, maintenant, ce moment. Un endroit simple, sauvage, pauvre et à la fois riche. À l’image de son propriétaire. Ici, ce sont quatre planches de bois clouées les unes aux autres et une collection d’objets tous différents les uns des autres. Aucune concordance, mais ensemble, ils forment un grand tout qui rend le lieu atypique et chaleureux. C’est la cabane, c’est un des trois foyers de Jules.
Et l’homme qui y vit lui rappel son père. Pincement au coeur car pourtant, Henry Malfoy était totalement différent. Tant sur le plan physique - cheveux d’un blond presque platine soigneusement plaqués à l’arrière de son crâne, rasage de près - que sur le plan psychologique et pourtant, dans les yeux de Gabriel Lestrange, comme dans ceux du regretté père, le même regard, la même chaleur quand ils se posent sur celui de la princesse. Ce même désir de la protéger contre vent et marée, de la chérir et de s’assurer qu’elle soit heureuse, tout simplement. Alors ici, sur ce fauteuil, autour d’un feu et bière à la main, elle se sent chez elle. En sécurité, protégée de toute la malveillance du monde et capable de parler à cœur ouvert. Elle y tient et avec Gaby en premier, car elle n’a pas eu la chance de le faire avec son père. Elle ne veut pas laisser ça passer une seconde fois avec l’autre figure paternelle qui gravite dans son univers.

Parler à demi-mot,
Mettre des mots sur les maux,
Pour réparer le coeur —
En morceaux.

— Je ne pense pas que ces gens-là soit heureux, Gabriel. Croise les jambes, sirote sa bière en se faisant la réflexion des puristes. Elle les connaît, au même titre que Lestrange, les deux marginaux sont issus de la haute société sorcière. Ils ont vu, ils ont même été des pions sur l’échiquier avant de s’en émanciper, de prendre leur envol, chacun à leur façon. — Pour moi, ils sont comme des prisonniers. Enchaînés, ils jouent un rôle et ne s’en rendent même pas compte, car ils sont conditionnés dès l’enfance pour agir ainsi. Nouvelle gorgée, haussement d’épaule. — Quelque part, c’est triste pour eux.
Mais la belle ne s’en accommodé pas, après tout, elle sait qu’à elle seule, elle ne peut pas changer la face du monde. Ils existeront toujours et agiront toujours de cette même façon. Ce qui la chagrine en revanche, c’est que son petit frère soit prisonnier de ce jeu, à la merci de son aîné, mais elle ne peut pas l’aider. Car si elle le fait, ça veut dire retourner là-bas et risquer de se confronter à sa mère. Pas certaine que la princesse puisse y échapper une seconde fois. La prison sera plus austère cette fois et pour assurer l’obéissance de sa chère fille, la madone prendra soin de lui couper les ailes et ceci, définitivement. À défaut de la mutiler, l’impero fera sans doute l’affaire. Pour Jules, il est donc impératif de rester cacher, reine de cœur glissée sous la table, jamais dans la partie, arrières assurées par ses parents adoptifs, Cassie et Gaby. Pour cela, elle aimerait leur dire merci, elle aimerait que ce simple mot puisse manifester le respect et la reconnaissance qu’elle ressent pour eux, pourtant, c’est difficile d’y parvenir.

Elle, le jour,
Lui, la nuit.
Elle, soleil ardent,
Lui, lune mystique,
Vos deux nous —
Mon évidence.

Une évidence à tel point que Jules est décidée à parler à Gabriel. Elle veut se livrer entièrement, réussir à le faire, à parler et à mettre justement des mots sur ce qu’elle ressent, sur ce qu’elle est vraiment. Le dire à voix haute, à quelqu’un et se sentir accepter pour ce qu’elle est, dans son intégralité. Pas pour une image incomplète ou biaisée. Et il y a ce sentiment d’appréhension qui prend le dessus, fait trembler sa main quand elle prend une nouvelle gorgée. Jules repose la bière et laisse échapper un rire légèrement bancal, presque gêné quand Gabriel évoque la possibilité, sur le ton de l’humour, qu’il puisse s’agir d’un corps à dissimuler. Si seulement. Étrangement, ça lui paraît plus simple de cacher un macchabée que d’avouer qu’elle préfère regarder les filles aux garçons et ceci, depuis petite. — Non, rassure-toi, rien de tout cela, mais je retiens que si un jour c’est le cas, tu as des cachettes idéales pour un corps !
Pourtant rattrapée par la réalité, la gamine décide de le dire, de le faire. Elle se lève, se lance et commence, décide d’allumer une cigarette, tabac pour apaiser son stress clairement visible. Les mots sortent et défilent. Comment c’est étrange, de le dire à voix haute, de se l’entendre dire. Et Jules se force, princesse veut regarder les yeux dans les yeux son interlocuteur. Gaby, vois-tu ce mélange étrange, à la fois de la crainte, peur du rejet et du jugement, mais aussi de la fierté d’y parvenir, de t’avouer enfin la vérité et de ne plus te mentir, surtout, de ne plus se mentir à soi-même.

Moment de flottement, instant entre deux eaux avant que Gabriel ne parle, décide de jouer la corde de l’humour. Lui non plus n’aime pas les hommes ? Ça arrache à Jules un sourire sincère qui lui décontracte quelque peu l’estomac alors qu’elle pose la cigarette sur le bord du cendrier. Elle sait que l’homme a parfaitement compris où elle voulait en venir et pourtant, dans la voix de l’héritier Lestrange, une infinie douceur. Le voilà qui lui assure qu’elle est différente, qu’elle ne doit pas changer. Richesse personnelle, on l’aime ainsi et si autrui ne l’accepte pas comme ça, tant pis pour eux. C’est si facile à dire au final, mais plus difficile à percevoir, encore plus à accepter. Hochement de tête léger avant de regarder ses pieds. — Je crois que Cassie s’en doute, mais elle attend que je lui parle. Hm ? Hausse un sourcil avant de se retrouver à nouveau dans les bras de Gabriel, ferme les yeux à son contact et se perd dans son étreinte. Elle l’accentue, enfouie son visage contre lui. Sentiment de sécurité, la voici intouchable, protégée par les crocs de la bête, Anubis comme gardien, l’hirondelle farouchement gardée par le gardien des lieux. Pas de monstre ici, mais alors quoi ? Bien sûr, la réponse est évidente et elle caresse l’esprit de Jules, lui arrache une larme qui roule sur sa joue. Ici, il y a une famille.
Esquisse d’un sourire qui se dessine. Gabriel lui assurant qu’elle n’est fautive de rien, que l’unique responsable est cette société malade, gangrénée par des idées dépassées et stupides. Mais l’humanité contre eux, c’est quand même terrifiant non ? Mais dans les bras du loup, elle se sent plus forte que ça, elle se sent invisible. Et aux paroles de Gabriel, Juliet reste silencieuse. Mutisme d’une enfant qui est désormais femme rassurée d’être ainsi aimée par le sorcier. Tandis que l’étreinte se relâche, la voici, les yeux légèrement rouges, qui chasse d’un revers de main les larmes avant de renifler quelque peu et d’acquiescer enfin. — Sacrément pourrie même, la société. Heureusement, tu es là, Cassie aussi et j’ai ma bande d’amis. Qu’elle dit enfin avant de relever les yeux vers lui. Le nom de cette fille. Sourire à la fois taquin, à la fois gêné s’étire tandis qu’elle récupère sa bière et s’assoit à nouveau sur le fauteuil. Sa main libre retrouve Éros, caresse le haut de son crâne. Destin tout tracé, déjà dans la cour de l’école, voix qui murmure que tu n’es pas comme les autres, des filles, prendront ton coeur à toi.
Non, pas des filles.
Une fille.

— Saoirse.
Souffle-t-elle, donnant corps à des sentiments qu’elle dissimule au plus profond d’elle-même depuis des semaines, si ce n’est plus. Et par Merlin, que c’est bon de pouvoir le dire à voix haute ! Gorgée avalée, bière à moitié vide. — C’est une moldue. Nouvel aveu, nouvelle défaillance pour les puritains. Lesbienne et avec une moldue, n’est pas un affront ? Grimace qui se dessine sur ses traits, railleries proférées à l’encontre des siens, de son clan. — Je te laisse imaginer la tête de cette chère Madrigal si elle apprenait tout ceci. Je crois que son cœur ne survivrait pas au choc. Et pourtant, pour rien au monde Jules ne voudrait changer qui elle est surtout, ce qu’elle ressent pour cette fille venue tout droit d’Irlande. Sentiments se sont mués au fil des jours, des semaines pour devenir des papillons dans son ventre quand elle l’aperçoit. Chercher son attention, capter son regard et espérer quelque chose, une étincelle, sans jamais oser faire un pas. C’est trop tôt encore, car Jules doit d’abord accepter cette réalité avant d’espérer que quelque chose puisse se produire.
— C’est important pour moi que les gens que j’aime soient au courant, elle commence, fixe le sorcier à ses côtés, et je voulais que ça soit toi en premier, parce que tu es sans doute avec Cassie, la personne la plus importante dans ma vie actuellement. Eux deux forment un tout, les fondations de Jules, ses piliers. De chacun, elle veut prendre quelque chose. De Cassie, sa force et sa rage, de Gabriel, sa ténacité et sa bravoure. — Pendant longtemps, je ne disais rien. Je fréquentais des garçons, parce que je me répétais que ce n’était pas normal, que ce n’était pas logique de ressentir cela. Une certaine forme de dégoût de moi-même est apparue. Et puis un jour, j’ai ouvert les yeux. Je me suis dis que non, en fait, le problème ne venait pas de moi, mais de la société et de sa façon étriquée et stupide de penser. Et cette prise de conscience, elle l’a eu dès lors qu’elle a commencé à fréquenter la bande, à voir que chaque figure était unique, différente et qu’on pouvait tous vivre en étant soi-même intégralement, pas juste une poupée d’apparat, pas juste une copie, un faux, réplique importante et désarticulée. — Cette fille, tu sais, Gaby, elle est vraiment superbe. Sourire quelque peu gênée, tête baisée, yeux qui pétillent. Elle ne parle pas comme ça des jeunes hommes, jamais, mais d’elle, si. — Elle a un fort caractère, elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Elle est aussi singulière que son pays d’origine, exilée d’Irlande. Mais derrière cet esprit belliqueux, il y a autre chose, j’arrive à le percevoir. Il y a de la douceur et une personnalité plus réservée que j’aimerai connaître… Mais pour le moment, je ne me vois pas encore lui avouer. Et puis, elle voit d’autres filles.
Parce que Tasha s’assume, parce que Tasha a une longueur d’avance sur elle dans ce domaine et peut-être tout simplement parce que Tasha ne l’aime pas et ne l’aimera jamais comme elle, elle peut l’aimer.

— Merci Gabriel, en tout cas.
Tête relevée, sourire sincère sur les lèvres. Rien d’autre à dire, simplement merci. Parfois, un simple merci veut tout dire car dedans, on y déverse plein de choses. Peux-tu voir tout l’amour et la reconnaissance qui se cache dans ce merci, Gabriel ?

Merci pour l’écoute,
Merci pour le réconfort,
Merci pour la présence,
Merci pour la protection,
Merci pour l’amour,
Merci.

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    suis-je meilleure,
    suis-je pire qu’une poupée de salon ?
    et je vois la vie en rose bonbon.
    je suis partout à la fois,
    brisée en mille éclats de voix.
    — press play.



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Gabriel Lestrange
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
04.11.23 8:58
DOUCEUR ET TROUBLE EN CONFESSIONS, LES LABRES TREBUCHAIENT QUAND LES PAVILLONS RECOLTAIENT
t

endresse chaperonne
, paternelle
ft        @Juliet Malfoy      


Tes portes en ouverture constante pour elle, pour cette princesse toujours la bienvenue en ton antre isolée. Lieu d’accalmie en acoquinement avec la grande sylve, il devenait havre pour certaines âmes égarées. Combien de fois les labres de tes visiteurs ne s’étaient-elles épanchées sur quelques intimes confessions ? T’étais pourtant pas le plus loquace mais t’avais l’écoute facile. Cassiopeia, Aedhan, Raquel, Hazel et bien d’autres foulaient ta terrasse pour quelques complices partages. Finalement, tu n’avais de ‘loup solitaire’ que la thébaïde en apparence. Tour d’ivoire maintes fois arpentée par le tiers, la porte toujours entrouverte.

T’aimais la voir traînasser dans le coin, à s’introduire en catimini dans ton foyer, te faire toujours plus apprécier sa présence. La tendresse abondait pour elle sans que tu n’en devines les fondements. C’était venu naturellement. Les rhizomes d’une affection s’incrustaient dans tes abysses pour s’y accrocher fermement. Les commissures devenaient douces et rieuses à la voir arpenter ton sillage et celui de ta louve, cette petit fleur aux pétales vigoureuses et fragiles à la fois, ‘- cette fille pour qui tu te sentais soulever d’élans chaperons et paternels.

« Je suis d’accord avec toi, ma petite braise... 
» ‘Petite braise, petite flamme, petite pomme. Elle avait bien des surnoms, la petite fugitive. Brasier devenant bûcher, tu savais son tempérament surprenant. « Ils ont l’air...si fades... » Tu les voyais défiler devant toi, ces pantins de cire que les bougies de la société modelaient à leurs envies. Depuis l’enfance tu t’en écœurais en inépuisable agitateur, rouspétant sur le protocole pour la plus grande contrariété du frère aîné. Combien de fois Silas ne t’avait pas réprimandé pour tes chouanneries ? Tu ne les comptais plus. Même Silas te semblait jadis ‘triste’ en apparence, jusqu’à découvrir les catacombes de ses informulés. Il t’avait arraché de tes préjugés pour te percuter contre le miroir d’un visage insoupçonné. A priori, il te restait encore bien des choses à découvrir de lui.

Là, tous les deux, à savourer votre amer nectar devant le spectacle enjôleur des flammes insolentes, t’étais juste bien. Les cabots à vos pieds, léchant de quelques mamours vos goupilles, te rambinant toujours l’humeur. T’essaies d’apaiser le climat, d’amoindrir les tremblements de ses petites paluches que l’œil captait dans le regard traînant. Était-ce si grave que ça ? Tu laissais les mots s’écouler dans le théâtre de vie dandiner à vos yeux. C’était donc une histoire de cœur ? Un maigre sourire te picorait les vermeilles à l’évidence silencieuse. Pataud en amour, t’étais bien le cobaye le plus exaspérant aux yeux de Cupidon. Combien de plumes s’était-il arrachées à tes maladresses ? Des années à se côtoyer, toi et la louve, à s’épancher dans d’intimes égards sans que jamais, la vérité ne soit dévoilée. Vous étiez si bêtes, si aveugles. Écroués dans votre cloche de verre, les messages s’y ricochant sans que jamais, l’évidence ne soit devinée.

Petite fleur déracinée de son confort, tu l’observais affronter la pénitence de s’afficher, de s’offrir en toute liberté. Les aveux délivrés, tu l’engloutissais dans l’étreinte, toi avide de chasser ses papillons noirs, de l’alléger du poids qu’elle s’infligeait, comme tu savais si bien le faire sur toi. « Peut-être...Cass a toujours eu une bonne intuition...N’hésite pas à lui en parler… » soufflais-tu en douceur de l’âme, les griffes s’échouant en caresse contre sa toison d’or. « Elle ne mord pas ...enfin...ça dépend qui... » Nouvelle boutade sur le palais, toi en éternel gouailleur. Une façon pour toi d’ouater les mots, d’apaiser leur ricochet. « c’est peu dire... » Soupirs délivrés à la gangrène putréfiant les rhizomes sous vos pieds.

« Saoirse...c’est joli...très irlandais... » Dans le vestige de tes souvenances, t’avais connu une Saoirse. Elle n’avait d’irlandais que le prénom, elle à la toison d’ébène et au regard cendré. Tu l’observais, ta petite princesse au regard languide pour cette inconnue. Les confessions prenaient doucement forme dans la disgrâce anxieuse de son joli minois, t’enhardissant toujours plus de tendresse. « Tu sais bien que ce n’est pas important pour moi…par contre... » L’ennui parsemait ta gueule, un soupçon de sarcasmes en soulignant les traits, le rictus persifleur. « J’imagine très bien la tête de Madrigal en l’apprenant...Elle en ferait perdrait ses sourcils au même titre que Silas s’il apprenait pour les loups... » Grondements avilis sur un tapis d’épines à la perspective « qu’il » l’apprenne. Tu pouvais déjà renifler le fléau à l’horizon, la tempête émotionnelle à la fureur du scandale car, pour lui, tu deviendrais ‘sale’, ‘flétri’. La répugnance qu’il nourrissait sans cachotteries pour l’impureté de l’ichor t’appréhendait d’un nouveau déchaînement. Mieux valait ne pas y penser, pas maintenant. Les étoiles dans les yeux de la Malfoy t’étiraient les labres sur un sourire tendre, presque cajoleur, les griffes s’égarant en caresses sur la soie de sa joue. « C’est ce qui fait notre force et non notre faiblesse, ces ‘petites choses’ qui nous sortent du cadre dans lequel ils s’efforcent si fort de nous cloîtrer... »

Le cœur éclatait en constellations de douceurs à ses épanchements, te révélant important pour elle. Les aveux te touchaient, t’emmiellant l’abîme d’une affection que tu lui destinais en exclusivité. « Je suis heureux que tu m’en aies parlé, Juliet...Tu es importante pour moi aussi... » ‘- Parce-que tu pourrais donner ta vie pour elle, commettre l’irréparable pour son bien-être. Petite princesse au cœur farouche, elle t’avait éperonné sur ses rives sans contraintes, t’arrachant de ta tour d’ivoire pour la partager avec elle, et quelques tiers. « Tu as tellement raison. Cette société est encore enracinée dans ses vieux concepts, se cloîtrant dans ses idées fermées, ses ‘valeurs’ qu’elle protège farouchement pour mieux nous garder sous son joug. Homme ou femme, sorcier ou moldu, tu as le droit d’aimer qui tu veux... » Tu pouvais déjà deviner le dédain avorter de la gueule de ton frère. Assurément sur ce sujet, vous ne partagiez pas le même discours, comme sur bien d’autres sujets.

Elle l’évoquait avec tant de gaieté, son enthousiasme contagieux te picotait la couenne de frissons délicieux. C’était bon de la voir ainsi, juste et simplement heureuse et amoureuse, le cœur transi. « Elle en a de la chance en tout cas... » Qui ne le serait pas de côtoyer une demoiselle aussi exceptionnelle ? Ta vie semblait plus colorée en sa présence, ta solitude émiettée, laissant place à la communion de quelques émois. « Vous vous ressemblez... » L’évidence formulée, tu la mesurais tendrement. Deux faces d’une même pièce, Juliet était aussi déconcertante qu’attendrissante, aussi doucereuse que mordante. Bousculade elle était, ricochant son monde en tourbillon. La sensation était à la fois surprenante et délicieuse. «  Tu sais, princesse, je ne suis pas le plus amène pour te donner des conseils mais si j’ai bien retenu une chose des...non-dits... » La gargue s’épanchait d’un long soupir à la fragilité de votre communication avec ta louve. Vous trébuchiez si souvent sur les mots, vous engouffrant bien trop promptement dans la collision, à imaginer ce qu’il n’y avait lieu d’être. « c’est que ça te fera du bien une fois que tu lui en auras parlé...quelque soit sa réponse...Garder pour soi, ruminer devient accablant avec le temps... » T’étais bien placé pour en parler, toi falot en communication. « Et j’imagine bien comme ça doit t’angoisser...n’importe qui le serait à ta place...moi le premier... » La bête de la couardise te grattait les entrailles, te les tordait en nœud. L’impression de recevoir des coups dans l’abdomen, de te faire matraquer jusqu’à ce qu’enfin, tu craches ton choix. « Et puis, qui ne craquerait pas pour cette jolie bombe à retardement ? » ajoutais-tu en lui pinçant doucement la joue, l’humeur gorgée d’asticotages.

« Merci à toi, Jules... »
‘Merci de te faire confiance, de te livrer ainsi, mise à nue sur ses sentiments. « Sache que je serais toujours là... » Ta porte lui sera toujours ouverte, tes bras toujours prêts à l’étreindre comme ils le faisaient actuellement, à partager ta chaleur chaperonne, ton feu toujours prêt à danser pour elle, tes fidèles compagnons au garde-à-vous pour lui rendre grâce. Ici, elle était chez elle. « Je t’en sers une deuxième ? » Proposition gourmande à ta bouteille entamée, l’alcool avait ravigoté plus vite que tu ne l’aurais pensé ton gosier. « L’amour...c’est quelque chose de compliqué... » Sourire et soupir se heurtaient avec résignation. ‘Mais la vie serait bien trop fade sans quelques entraves ?
 
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pronoms : elle, femme cisgenre.
décade : vingt-cinq années, essence d’une jeunesse en pleine ivresse.
labeur : autrefois fille à papa, petite poupée au talent inné pour concocter des potions, potionniste indépendante qui ne peut plus exercer, obligée de se cacher, désormais pianiste de bar dans un restaurant chic moldu.
alter ego : annie montroses, petite française égarée en quête d’une vie bohème.
storytime : en cours ;
totally witches zorahdolly iitc défilé de mode/juillet 51maligan iiirp libremalcom

à venir ;
— augusta, toi ?

terminés ;
tashadollytasha ii

sang : sorcière dans les gênes, pureté dans le vermeil, héritage désavoué et renié.
don : esprit scellé, verrou déposé et cœur sous cadenas, intrusion rendue difficile par la pratique de l’occlumancie. (occlumancie stade II)
myocarde : sentiment puissant, étincelle qui se transforme en incendie causé par cette fille à la crinière rousse, couple fragile qui se consolide un peu plus chaque jour.
allegeance : fugitive aux idées hors du temps, hors de son époque, rêve d’égalité, de paix, en désaccord avec les siens, mais à ce jour, sans faction déterminée.
particularité physique : poupée d’apparat, articulations cassées dans la pénombre, première balafre sur l’épaule gauche, maléfice reçu, peau craquelée, seconde balafre à la chute des reins, accident sur un balai, elle déteste voler depuis ce jour et peau marquée par l’encre noir, sous le sein droit se dessine une branche de belladone, aussi belle que mortelle, poison délicieux.
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
21.12.23 19:58

le proverbe dit, tel père, telle fille, si la gamine peut ressembler à l’homme, alors elle sait qu’elle aura tout gagné dans sa vie.
M

URMURES EN
CONFIDENCES.



Les hommes. Capables du meilleur comme du pire, ils sont au sommet de la chaîne alimentaire. Tout en haut de la pyramide. Des grands de ce monde aux rats d’égout, parmi eux, des menteurs, des fourbes et des gens honnêtes. La société, qu’importe de quel côté de la barrière on se trouve, moldu ou sorcier, a cela en commun qu’elle place les hommes sur un trône et les femmes, à genoux pour laver les pieds avant d’y déposer un baiser. Soumises, elles le sont avant même leur naissance. C‘est le discours de Madrigal et de beaucoup de ces femmes mondaines. Jules s’en est rendue compte à ses propres dépends. Elle a évolué dans ce milieu, elle a vu les hommes et elle a aussi vu des femmes de son âge ou même plus vieilles qui se sont maquillées pour des menteurs, des rustres. Chaînes invisibles autour de la femme qui n’a guère d’autre choix que d’accepter toute l’horreur de la situation. Spectatrice de ce désastre, Jules s’est refusée longtemps à répondre aux questions autour d’un mariage. Elle est libre et elle tient à le rester, mais surtout, elle est incapable de ressentir un battement plus prononcé pour un garçon. Au contraire, son cœur s’est toujours emballé avec ses sœurs. Ça a commencé à l’école, quand l’une d’elle, une aînée de sa maison l’a prise sous son aile pour l’intégrer. Sa proximité, ses yeux d’un bleu-gris unique et sa peau de porcelaine. Les premiers émois de l’amour qui vont de paire avec la puberté d’une adolescente qui se cherche. Perdue entre l’absence quasi-totale de l’amour d’une mère et ses remarques, ses conseils. Car si Madrigal n’abstient de tout geste tendre, elle n’a jamais hésité à conseiller sa fille unique sur sa tenue, son port de tête ou à lui acheter des bijoux. Les perles sont intemporelles, chérie. Mets les pour ce soir. Mais malgré ça, Madrigal n’a jamais été heureuse en mariage. Elle a subi sa condition de femme. Elle a enfanté par devoir et il était tout naturel pour elle de faire suivre le même chemin à sa fille.
Mais heureusement, il y avait le père et époux, Henry. Il le clamait haut et fort, l’homme. Elle est ma fille, mon sang et je refuse de lui imposer un mariage de raison. Pas maintenant, pas pour tout de suite. Car le sorcier tremblait de peur que l’on ose souiller sa précieuse princesse, poupée à la chevelure dorée. Il s’est toujours opposé à Madrigal et s’est imposé jusqu’à la fin. Jusqu’à ce qu’on lui ôte injustement la vie. Il n’est plus là et il a laissé une vie immense dans le cœur de sa fille. Mais Gabriel est là. Oh, bien sûr, il ne prendra jamais la place de Henry et sans doute, ne cherche pas à la prendre non plus. C’est impossible. Mais pourtant, il est là, aux côtés de Jules à chaque instant. Il est cette figure paternelle, un point de repaire dans la nuit et surtout, il est un foyer pour la fugueuse et ça, c’est important. Avec Gaby, Jules sait qu’elle peut tout dire, tout avouer et tout demander, ou presque. C’est si simple et si beau, mais surtout, si rare qu’elle chérie ces moments. Gabriel est celui qui sait sans doute la canaliser le mieux. Faire ressortir chez Juliet Malfoy cette petite ingénue qui se cache tout au fond d’elle-même. Il voit les failles derrière les sourires, il voit l’enfant derrière la jeune femme, il voit la couronne fendue derrière le voile de la princesse. Et lui aussi, de part son statut d’homme et de fils, il connaît le poids de cette saloperie de couronne.

Couronne vermeille,
D’un éclat aussi pur que le cristal,
Et pourtant —
Cadeau du diable.

Alors à lui, en premier et avant quiconque, elle s’ouvre, la belle. Elle pose enfin des mots, à voix haute, sur elle-même, son identité, ce qu’elle est au plus profond d’elle-même. S’entendre ainsi est étrange, mais ça la soulage. Ici, elle ne saura pas jugée, en aucun cas car Jules ne sait que trop bien que ne pas entrer dans le moule au sein des grandes lignées de sang fait de vous une chose abjecte, une erreur, pour ne pas dire un déchet. Elle ne veut, égoïstement, pas être vue par ses proches ainsi. Elle ne sait pas si elle pourrait supporter de voir la déception dans le regard de Zorah ou l’écœurant chez sa mère. Malgré ce qu’elle dit, la princesse, elle reste encore attachée à ses racines, ce socle pourtant toxique est en elle. Malfoy, jusqu’à la fin, jusqu’à son dernier souffle. Et elle ne s’arrête pas Jules, évoque même l’existence de Tasha. Elle se rend compte, la sorcière, qu’elle ressent vraiment quelque chose de fort pour l’irlandaise. Ce n’est pas juste comme avec les autres filles. Une simple attirance et la curiosité d’en savoir plus. Elle veut de Tasha, ses rires, ses sarcasmes même. Jules veut être à la place de ses conquêtes dans les bras de la rousse, elle veut passer ses doigts dans cette crinière si singulière, du feu entre ses doigts. Et puis, enfin, elle veut que Tasha l’embrasse pour qu’elle l’embrasse à son tour et ne pas juste se dire que ça y est, c’est fait, on a essayé les filles. Mais se dire, ça y est, je l’ai embrassé elle, cette fille là. Être à la fois coupable et victime.
Vraiment, à cet instant, Jules prend conscience qu’un rien peut mettre le feu en elle, une simple étincelle et le tout va s’enflammer pour ne jamais se consumer, mais brûler pendant très longtemps.
Alors ça l’amuse autant que ça l’attendrit quand Gaby lui donne ce surnom. Une petite braise. Il ne sait pas si bien dire. Pour lui, elle est une braise, pour Cassy, elle est une étoile, mais ont-ils la moindre idée que pour elle, ils sont des piliers ? Ils sont les fondations de la famille qu’elle a choisi. Pas de sang, mais on s’en moque du sang. Il y a l’âme et le cœur avant. Cassy est l’âme, l’écho de l’esprit, puissante et farouche, insoumise et protectrice, elle vit en Juliet au même titre que Gabriel qui est le cœur qui tambourine à chaque instant, qui martèle une douce mélodie incessante, ne s’arrête jamais et la rassure, lui murmure sans cesse à coup de battement, je suis là, je serai toujours là.

— Fades, je ne sais pas. Mais ils ne me correspondent pas. Elle admet enfin tout en terminant de siroter sa bière. Finalement, elle ne regrette pas. Être venue ici est une bonne chose. Cette cabane, c’est Gaby. Elle a l’air fragile, prête à s’envoler à la première tempête, mais elle est solidement ancrée dans la terre. Elle est perdue, égarée au milieu de nul part, mais pour se retrouver soi-même, il faut se perdre. Elle est isolée du monde car un ermite doit vivre en dehors de la société pour se découvrir. Elle ne flanche pas, elle ne tombe pas, elle affronte les éléments, la pluie battante comme les vents tempétueux, mais elle reste debout. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Mais surtout, elle est sauvage, elle est imparfaite, elle est à l’image de son propriétaire et Jules s’en rend compte. Elle repense alors à la phrase que sa mère lui disait souvent et qu’elle répète parfois. Le feu éprouve l’or, la souffrance éprouve la femme. Pour Gabriel, c’est le patronyme qui éprouve l’homme et plus largement, la société.
Elle sort de sa torpeur, de ses pensées quand la voix de l’homme résonne. Cassy, lui dire ? La princesse esquisse un sourire. — Je le ferai. Mais plus tard. Chaque chose en son temps. Déjà, te le dire ainsi, à voix haute, c’est nouveau mais… Je sais qu’elle ne me repoussera pas. Certitude ancrée dans l’esprit. Cassy est une force de la nature, un titan à elle seule et malgré cette force, elle est capable d’une infinie tendresse. Jules le sait. Elle lui dira, le moment venu, elle se le promet. Nouvelle gorgée et le fond de la bouteille se fait entendre. Jules arque alors un sourcil quand Gaby prononce le nom de sa mère. Elle retient un rire amer, mais pas sa remarque qui est cinglante, mordante : — Elle ne perdrait pas ses sourcils, mais son honneur. Le pire crime qui soit. Elle serait capable de briser tous les vases du salon de rage et de fureur. Pause, la blonde laisse échapper un soupir. — C’est pour cela que je ne peux pas retourner vivre là-bas, pour cela que cette cabane existe, non ? Pour les gens comme nous, qui sortent du cadre ? Un sourire apparaît sur son visage, elle ajoute — Nos couronnes sont trop grosses pour les cadres de toute façon. Léger rire, comme elle sait le faire, cristallin, un brin rauque cependant car la belle a une voix particulière, rocailleuse depuis l’enfance. — Et moi je ne suis contente de t’en parlé. Merci de m’avoir écouté.

Une mèche de cheveux remise derrière son oreille tandis qu’elle lève les yeux vers Gabriel de nouveau, pose sa bouteille vide sur la table basse devant elle et le fixe. Parler ? Avouer ce qu’elle ressent ? Elle ne sait pas, elle ne pense pas que ça soit une bonne idée. Jules n’est pas quelqu’un de spécialement courageuse par nature. Elle préfère emprunter les chemins sinueux plutôt que de partir droit devant et d’affronter tous les dangers. Ça, cette voie là, c’est pour quelqu’un comme Tasha par exemple, pas pour elle. — Une bombe, vraiment ? Elle esquive la réponse, rit un peu avant de s’enfoncer un peu plus dans son siège. — Je suis d’accord avec toi. Les non-dits, ça peut faire beaucoup de mal et détruire bons nombres de choses. Le mariage de mes parents, par exemple. Mais je ne sais pas si le moment est encore propice. Je ne veux pas que… Ca casse ce lien si fragile que j’ai avec elle. La belle relève la tête, fixe l’homme un instant. — Toi aussi, tu as tes propres non-dits, j’imagine ? Elle ne sait pas tout, elle ne connaît pas toute l’histoire, seulement des morceaux, des brides qui ne permettent pas de reconstituer le puzzle tout entier, mais de ce qu’elle sait, Gabriel et Cassiopeia, c’est aussi une histoire compliquée. Très compliquée même. — Je lui parle, si toi aussi, tu lui parles ? Moi à Tasha, toi à Cassy, parce que forcément, il s’agit de Cassy, nul besoin de prononcer son nom. Le deal semble prometteur. Jules est joueuse, ne l’oublions pas.
— Oh, une seule alors. Restons raisonnable, pour une fois dit cette petite voix intérieure tandis que la main de la blonde trouve l’échine de l’animal pour caresser la bête. — Peut-être pas. Peut-être que c’est nous, les hommes et les femmes qui faisons que cela devient compliqué. Si tout le monde parlait à cœur ouvert pour dire avec sincérité ce qu’il ressent, cela rendrait l’amour très simple finalement. Aimer, tout simplement et le dire ? Elle sourit, fixe à nouveau l’homme. — Je t’aime Gaby, merci d’être là pour moi, toujours. Avec son caractère, ses sauts d’humeur et son besoin d’affection.

Car que serait une princesse,
Sans un roi pour la préserver —
Des monstres qui rôdent dehors.

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    suis-je meilleure,
    suis-je pire qu’une poupée de salon ?
    et je vois la vie en rose bonbon.
    je suis partout à la fois,
    brisée en mille éclats de voix.
    — press play.



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Gabriel Lestrange
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
27.03.24 14:48
DOUCEUR ET TROUBLE EN CONFESSIONS, LES LABRES TREBUCHAIENT QUAND LES PAVILLONS RECOLTAIENT
t

endresse chaperonne
, paternelle
ft        @Juliet Malfoy      


‘Ne lui correspondent pas. Cruauté sur le palais qu’elle amenuisait calmement. Rictus consenti à ses mots. Sans doute étais-tu encore rancuneux envers cette société d’augustes paonnant à qui aurait la souche la plus limpide, le titre le plus retentissant. C’était la course aux grandeurs. ‘Il te faut trouver un bon parti, Gaby. La voix doucereuse et despotique de l’aîné percutait en toi comme un saule cogneur. Combien de fois ne l’avais-tu pas déçu ? Si la frustration grattait en rat crevard dans l’abîme, c’était d’une arrogante satisfaction que tu t’étais finalement engraissé. ‘Pas à ta place. Les mots ricochaient dans la caboche en mélopée certifiée. Tu le savais depuis des laps, que ta place n’était pas dans ce monde de chafouins arrivistes. Ils n’étaient pas tous comme ça. Tu serais bien piètre de les encaquer tous dans la même geôle. La plupart, ‘nombreux étaient-ils pourtant. Loin de toi l’envie de devenir extrémiste, alors tu avais pris une autre rive, chatouillant avec dévotion la meute, la famille, ‘la vraie.

« Te repousser ? Loin de là, princesse... » Certitude ancrée en plomb sous le crâne pour les autres quand tu chancelais pour ta propre personne. Ton regard glissait en caresse tendre sur ta princesse. Pouparde accueillie sous l’égide de Cassiopeia, tu t’y étais rapidement attaché. Elle avait ce quelque chose qui t’animait d’un élan chaperon, d’une effusion sucrée. « Mhhh j’imagine très bien la scène... » Car Silas t’avait déjà dégueulé cette même fureur une fois les fiançailles imposés brisés. Gracieuseté en ricochet d’un coquet séjour à Azkaban. « Bien sûr, tout qui a besoin d’aide est le bienvenue ici ma petite Jules...Tu n’imagines même pas quel plaisir j’ai d’être loin de tout ce fatras pompeux » Le goût mignard de la tranquillité. Pour rien au monde tu ne l’échangerai. Son rire miroitait de sa gargue dans la tienne, les cordes vocales frémissant à la douceur partagée. « Assurément...et avec plaisir, tu sais bien que ma porte t’es et te sera toujours ouverte » Souffle chaud en caresse invisible, l’allant gorgé de bienveillance pour la demoiselle.

« ‘fragile’, c’est le moins que l’on puisse dire...La famille, c’est compliqué » Et pas qu’un peu. Marigold était de ceux comme ton frère, à prôner l’excellence, ‘la distinction. Nulle flétrissure n’était permise dans l’ascension familiale. « Je ne sais pas si je suis la voix de la sagesse, Jules, mais j’aurais envie de te dire que tu dois suivre ton cœur. Ça a l’air niais dis comme ça, mais pour lui avoir fait souvent la sourde oreille, je peux t’assurer que ça ne m’a pas amené que des légèretés » ‘Les non-dits. La pesanteur d’une conscience à l’arrêt, d’un élan bridé par l’appréhension. La peur de mal faire. Croyance léthifère te pourrissant la conscience, s’enracinant insidieusement dans ses tréfonds pour t’embourber dans cette prostration de l’esprit. Le baiser d’Hécate sur Cassiopeia avait été la gifle dans la gueule, le branle-bras t’arrachant de l’atonie. T’avais merdé, complètement. « Malheureusement oui... » Sourire guinget en froissement des vermeilles, l'oeillade dépitée. Tu l’observais, un éclat de conviction flageolant dans les obsidiennes.

Son marchandage t’égratignait les commissures en réjouissance, la main tendue en signe de promesses. « Bien. Je pense que vous venons de conclure un marché. Celui qui se défile devra inviter Marigold ou Silas pour un goûter en tête à tête » Goguenardise en arrogance sur la trogne, les crocs dévoilés, toi l’indécrottable, toi l’insolent. Voilà une belle source de motivation.

L’ivresse offerte en apaisement de l’âme, deux bières en friandise pour les palais. « Peut-être…ça semble si facile, dis comme ça, mais je pense que ce serait une bonne chose »
‘Je t’aime Gaby. Les mots te percutaient le poitrail d’un doux soubresaut, la carne frémissant aux frissons délivrés en mille constellations. Ça te rendait niais, tel un père ‘gaga’ de sa princesse. L’étrange sensation était miel dans l’abîme, te gavait autant qu’un verre de whisky. « Moi aussi Jules, je t’aime » Et la croupe s’inclinait à ses côtés, un bras s’enroulant autour de sa croquignolette carcasse, le dévouement suintant ta carne d’une chaleur molle. Labres en froissement d'une tendresse sur son front, attendri par sa présence. « Allez, trinquons pour sceller cette promesse. Je t’attends au tournant, ma belle » La joue droite se fendait d’un sourire gorgé de malice et de gageure. Plus de retour en arrière possible. La bouteille s'entrechoquait contre la sienne, l'engagement vissé.


 
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(#) Re: Murmures en confidences (Juliet) ●
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Murmures en confidences (Juliet)
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