IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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leave a light on (agatha)
passeur: be kind & just ●
Agnes Trelawney
passeur: be kind & just
Agnes Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 229
pseudo : foxie
faciès & dot : Imogen Poots (icemacklin)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Adam ▸ Ralph ▸ Amara
gallions : 1248
leave a light on (agatha) Tumblr_inline_nhfpqpvdeZ1t6da4c
pronoms : she-her (elle)
décade : 27 ans
labeur : douceurs sucrées tout juste sorties du four, petits gâteaux vendus à prix d'or pour le compte de celle que l'on surnomme Madame Guillotine
alter ego : Agnes Thompson, discrète professeure de dessin
storytime : ANTONINIGNATIUS (ALT U)LORNAEMILECELIASEDITHSATURNINEAGATHAFLAMELAWNEY II
sang : ichor mêlé, fierté familiale depuis plusieurs générations, choix revendiqué de ne jamais figurer au rang des puissants
don : visions floues d'un futur terrifiant, hantises d'un passé traumatique, médiumnité héréditaire qu'elle ne maîtrise qu'à grand-peine
myocarde : premier et unique amour trop vite perdu, un accident de la route lui a pris son mari pour la laisser seule avec leur petite fille
allegeance : passeuse engagée au sein de la branche sorbier, hébergeuse et faussaire pour le compte des réfugiés de cette nouvelle guerre
gif feuille : leave a light on (agatha) Tumblr_inline_nhfpr3FjJf1t6da4c

badges
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
adepte des pavés.
dedoublator
posséder 5+ multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
prix rp
participation aux tc.
écrivain.e
avoir posté 1 rp.
écrivain.e
avoir posté 5 rps.
à l'honneur
membre de la période.
crésus
1000 gallions.
floodeur
200 messages postés.
écrivain.e
avoir posté 10 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3005-agnes-will-you-hold-th https://inforthekill.forumactif.com/t3026-agnes-can-you-catch-a-
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(#) leave a light on (agatha) ●
12.08.24 21:46
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : début août 1955
personnages concernés : @Agatha Trelawney & @Agnes Trelawney
trigger warnings : deuil(s), traumatisme, consommation de stupéfiants, crise de panique
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022



JEUX 2024
leave a light on (agatha) Vks8giC6_o
TEAM SOMBRAL
passeur: be kind & just ●
Agnes Trelawney
passeur: be kind & just
Agnes Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
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hiboux : 229
pseudo : foxie
faciès & dot : Imogen Poots (icemacklin)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Adam ▸ Ralph ▸ Amara
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pronoms : she-her (elle)
décade : 27 ans
labeur : douceurs sucrées tout juste sorties du four, petits gâteaux vendus à prix d'or pour le compte de celle que l'on surnomme Madame Guillotine
alter ego : Agnes Thompson, discrète professeure de dessin
storytime : ANTONINIGNATIUS (ALT U)LORNAEMILECELIASEDITHSATURNINEAGATHAFLAMELAWNEY II
sang : ichor mêlé, fierté familiale depuis plusieurs générations, choix revendiqué de ne jamais figurer au rang des puissants
don : visions floues d'un futur terrifiant, hantises d'un passé traumatique, médiumnité héréditaire qu'elle ne maîtrise qu'à grand-peine
myocarde : premier et unique amour trop vite perdu, un accident de la route lui a pris son mari pour la laisser seule avec leur petite fille
allegeance : passeuse engagée au sein de la branche sorbier, hébergeuse et faussaire pour le compte des réfugiés de cette nouvelle guerre
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(#) Re: leave a light on (agatha) ●
12.08.24 21:48
And I know you're down and out now, but I need you to be brave. Hiding from the truth ain't gonna make this all okay
L
EAVE A
LIGHT ON
Le monde marche sur la tête. Les bûchers sont rallumés, le passé se conjugue au futur et le futur devient conditionnel. Dans de telles conditions, combien de temps peut-elle encore continuer ?

Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Elle est perdue.

Et ce n’est pas nouveau, ces vagues qui reviennent par moments, comme la marée au pied des falaises de Morgane. Elles menacent de l’emporter, la marée devient noire et l’englue dans ses flots sombres. Les pensées deviennent lourdes, trop lourdes à porter. Et ces petites pilules sont terriblement faciles à avaler, terriblement faciles à consommer l’une après l’autre. Elles lui allègent l’esprit, la déchargent de ses soucis, pour un instant - parfois même pour toute une nuit.

Elle ne devrait pas. C’est plus facile à dire qu’à faire, cependant, et Agnes a toujours détesté qu’on la traite comme une enfant. C’est souvent comme ça, quand on est la plus petite d’une portée de quatre : fais pas ci, fais pas ça, sois moins bruyante… Sois moins toi, voilà ce qu’elle entend. Alors, elle se rebelle. Elle fait les quatre cent coups en classe, elle insupporte ses sœurs, sa mère et ses professeurs. Elle tombe amoureuse trop vite, trop fort, et c’est la plus belle émotion du monde et ça ne s’achèvera jamais, elle en est persuadée. Elle est heureuse et persuadée d’avoir raison, d’être la seule des quatre filles Trelawney à avoir compris le sens de la vie.

Sauf que la vie n’est pas d’accord avec elle. Et tout à coup, sans raison mais avec une certaine rime qui ne lui plaît pas du tout, qui lui donne envie de hurler comme les loups, la tragédie s’abat. Une fois - papa. Deux fois - Edna. Et jamais deux sans trois, alors la vie lui prend aussi Sebastian. Même Edith, qui sait tout sur tout, ne sait pas comment on fait pour guérir de cette blessure-là. L’amour, c’était censé être sa réponse à tout. C’est désormais la cause de tous ses maux. Parce qu’elle a mal, Agnes, elle crève de mal et ça se voit. Elle a le sourire de travers, ça a toujours été le cas, mais pendant longtemps, il a été vide de sens.

Parfois, parce que Sybil chante et massacre une comptine de sa petite voix, parce que le soleil se reflète dans une flaque mêlée d’essence et que cela trace un arc-en-ciel, parce qu’elle a réussi une nouvelle pâtisserie, Agnes sourit. Et, petit à petit, son sourire lui revient, le vrai, celui qui illumine aussi ses yeux clairs. Mais aussitôt, la pluie revient dans ses pupilles couleur de ciel. A-t-elle seulement le droit d’être heureuse, s’ils ne sont plus là ?

Sans son père, sans sa sœur, et surtout, surtout, sans celui qui a donné un nouveau sens à sa vie, Agnes est comme une rescapée d’un naufrage. Chaque vague pourrait être la dernière, chaque lever de soleil est le premier jour d’une nouvelle vie. Chaque matin, il faut tout recommencer, et chaque soir, l’appel des petites pilules qu’elle se procure désormais illégalement se fait plus pressant. Parce qu’elle n’est pas sûre qu’elle a le droit d’aller mieux. Parce qu’elle est persuadée qu’elle a besoin d’aide, mais qu’elle ne sait pas comment la demander.

Elle est entourée, pourtant. Il y a Lorna - mais sa meilleure amie a d’autres soucis, Agnes ne veut pas l’embêter, elle ne veut pas être un boulet, elle veut être une ancre pour sa navigatrice préférée. Il y a Orion - mais ne sois pas ridicule, lui souffle une petite voix. Pour lui, tu es une petite pâtissière qui sourit. Et certes, il y a ce projet de voyage qui se fait de plus en plus précis à l’horizon, et cela participe à la panique qui saisit la Trelawney à la gorge, qui lui donne envie d’ingérer une autre pilule, et une autre encore, et…

La boîte est vide. Ce n’était pas censé arriver, pas si vite. Elle a compté les petites gélules, il doit en manquer, est-ce qu’elles ont roulé sous le lit ? Une inspection soigneuse ne révèle rien d’autre que des moutons de poussière accumulés. Elle entend presque Edith la sermonner, ça fait combien de temps que tu n’as pas nettoyé ? Puis c’est la voix de Sebastian qui se joint au chorus, Annie. Bunny, respire. Tu peux y arriver, tu peux faire sans.

Mais elle a beau essayer de respirer, elle ne peut pas. C’est bloqué, quelque part entre le cœur et le cerveau, l’information refuse de passer. Elle s’effondre, mèches blondes en désarroi devant son front moite, que ses doigts malhabiles peinent à écarter. Elle n’est pas assez forte, elle ne l’a jamais été. Même son don fait pitié, à côté de celui d’Agatha, et bien sûr à côté d’Edna. Cassandra doit la juger de là où elle est, dans son imagination elle aussi a la voix d’Edith et de leur mère, et les reproches qu’elle lui fait pleuvent comme l’averse du jour où elle et l’aînée se sont disputées pour la dernière fois. Tout s’enchaîne et s’entremêle, les flammes du bûcher et les cris de la foule, l’eau salée de ses larmes et la pluie sur ses joues, les peines successives et l’angoisse écrasante face à cette simple pensée : et pourtant, il faut continuer.

Parce qu’on est au matin d’un nouveau jour, parce que la vie n’est qu’une suite de recommencements. Un jour à la fois, répète son thérapeute. Un pas après l’autre, complète Sebastian, dans cette conversation imaginaire qui n’appartient qu’à elle. Respire, Bunny. Alors elle inspire, elle expire. Petit à petit, le monde reprend des couleurs, et les formes se solidifient. L’horloge suspendue dans le couloir indique qu’elle est déjà en retard, avant qu’elle ne consulte l’aiguille qui indique les jours - la pendule est un véritable objet d’art, un héritage de Sebastian légué par une distante relation, qu’elle entretient comme si sa vie en dépendait. Dimanche.

Pas de journée de travail, aujourd’hui. Pas de clients, ni Orion ni les autres, ceux qui se contrefichent de la couleur exacte de ses yeux bleus. Pas de Comtesse Marie-Séraphine-Floralie-Hélène-Cerise de Notre-Dame Chancies du Jousselinier Senestre lez Castiche de l’Auberivière ni de pâtisseries à confectionner. Juste une journée d’été, et la perspective d’une matinée ensoleillée. Elle pourrait profiter de ce moment de calme avant le réveil de Sybil pour dessiner un peu, se dit-elle soudain. Avant, elle dessinait fréquemment - presque tous les jours, en réalité. Mais depuis le décès de Sebastian, elle a rangé les fusains, qui encore et toujours tracent le même dessin, ce visage qu’elle ne connaît que trop bien. Le visage de son époux, de son amour d’adolescence, de l’homme de sa vie. Encore et encore, la mâchoire prend forme, puis les cheveux. Jamais les yeux, cependant. Elle ne parvient pas à leur rendre justice, de toute manière. Comment un dessin pourrait-il retranscrire la vie elle-même ?

« Mama, regarde, je me suis zabillée ! »

Une Sybil plus tout à fait ensommeillée a fait irruption dans la cuisine, peluche en forme de lapin à la main. Agnes détaille la tenue que l’enfant a composée, une robe à fleurettes par-dessus une autre robe aux manches longues, le tout souligné de chaussettes dépareillées.

« Tu es superbe, ma chérie » salue la mère épuisée. « Mais si tu enlevais la robe rose, et que tu gardais celle avec les fleurs vertes ? Et tu sais quoi, on va mettre des sandales, il fait trop beau pour rester à l’intérieur. »

« Mama, on peut zaller chez Tata Gaga ? Z’ai un dessin pour Tata Gaga » entonne l’enfant, qui se met ensuite à chantonner. « Un dessin, pour Tatie, pour Tata, un dessin pour Gaga, un dessin… »

Face à une telle insistance, Agnes s’incline. Après tout, cela fait longtemps qu’elle n’a pas vu sa sœur aînée. Et, quelque part au fond d’elle, la blonde se demande si se rendre chez Agatha n’est pas le meilleur moyen d’empêcher que cette dernière ne revienne fouiner ici… Non qu’elle soit mal intentionnée. Seulement voilà, Agatha Trelawney a un septième sens, et ce dernier semble fidèlement orienté dans la direction de ce que les autres aimeraient pouvoir dissimuler. Mais, raisonne Agnes, une visite de politesse chez sa sœur permettra peut-être de la tenir à distance pendant un moment. Et puis, elle n’a aucune meilleure idée pour occuper les heures qui s’écoulent, interminables, avant qu’elle ne puisse retrouver le confort de son lit - et les tourments de ses cauchemars.

Alors elle s’habille, elle aussi d’une robe fleurie. Assortie à son enfant, qu’elle tient par la main, elle franchit les quelques ruelles qui la séparent du domicile d’Agatha. Au passage, Sybil et elle collectent quelques fleurs sauvages, et lorsque la porte s’ouvre…

« Surprise ! » lancent mère et fille à l’unisson, faussement dissimulées derrière le petit bouquet.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


JEUX 2024
leave a light on (agatha) Vks8giC6_o
TEAM SOMBRAL
passeur: be kind & just ●
Agatha Trelawney
passeur: be kind & just
Agatha Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 78
pseudo : Melissa (Eternal Love)
faciès & dot : Candice King (all souls)
doublon(s) : Emma Parkinson, Judith Gregorovitch
gallions : 381
leave a light on (agatha) Tumblr_inline_n4bkckRcnh1s2djns
décade : Les années passent sans laisser de rides sur ton visage d'ange. Trente-quatre années depuis ta naissance et pourtant tu continues de vivre une jeunesse qui a désormais disparue.
labeur : Animatrice radio chez ritm. Tu animes deux émissions. « Jus de citrouille » qui donne la parole aux auditeurs à la recherchent de conseils. « A coeur ouvert » où tu interviewes des sorciers connus sur leurs vies privées.
storytime : MILA -AUGUSTUS - EPHY - OONA - EDITH - ENID - RONALD - AGNES - OONA
sang : Sang mêlé, fierté d'accueillir la différence. Ce mélange ne rend que plus fort ton envie d'unir l'univers sorciers à celui des non-sorciers.
don : Troisième oeil qui réagit au toucher, objets, lieux et personnes. Il prend la forme de visions parfois floues, parfois nettes du passé. Tu possèdes également des compétences en pyromancie.
myocarde : Les courbes féminines, les contours masculins. Tu aimes ce qui est beau à tes yeux.
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crésus
500 gallions
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(#) Re: leave a light on (agatha) ●
13.08.24 21:48
Leave a light on
In a field in my same old town that somehow seems so hollow now
Assise sur ta chaise longue, un livre à la main, tu profites de la douceur du soleil avant que les rayons ne deviennent trop forts. La chaleur s’imprègne dans ta peau, une légère caresse tiède qui réchauffe ton épiderme. Tu tournes une page. Ce roman te tient en haleine depuis presqu’une heure. Tellement, que tu ne t’es toujours pas habillée. Une simple robe de chambre turquoise couvre ta nuisette. Tu as remarqué ton voisin d’à côté, qui prenait beaucoup de soin pour nettoyer ses carreaux à l’étage. Ça te fait sourire. Ça amuserait sûrement moins sa femme. Tu baisses tes lunettes de soleil un instant parce que tu as cru entendre un bruit. Hochement d’épaules, tu les refixes sur ton nez, ça doit encore être le chat des voisins qui s’amuse près de la haie. Tu regardes ta montre, l’heure est déjà avancée et tu décides d’aller t’habiller, même si on est dimanche, tu n’as pas prévu de passer la journée en pyjama. Après une douche brûlante, comme tu les aimes, tu enfiles une combinaison couleur or en te demandant si ça sert vraiment à quelque chose de te faire une beauté. Tu t’observes dans le miroir, en long, en large et en travers, finalement satisfaite, tu descends avec la ferme intention de continuer ta lecture. Alors que tu dévales les escaliers, tu entends toquer à la porte. Tu lèves les sourcils, mais t’empresse d’aller ouvrir.

À peine la porte entrouverte, un « surprise » est scandé. Des surprises comme ça, tu en veux par millier. Les visages souriants de ta sœur et de ta nièce te remplissent le cœur d’amour. Le petit bouquet coloré tendu par Sybil est une parfaite métaphore de tes émotions qui n’ont fait qu’un bond. « Alors ça ! » Dis-tu, le sourire qui ne pourrait pas s’élargir tant tu es heureuse de les voir. Tu te penches pour saisir ta nièce, tu la sers si fort, tu noies ton nez dans ses cheveux pour t’imprégner de son odeur. Le temps passe si vite que tu as l’impression qu’elle prend quelques centimètres à chaque fois que tu la vois. Puis vient le tour d’Agnes que tu enlaces avec douceur. « Comme je suis contente que vous soyez-là ! » Tu te félicites d’être partie te changer quelques minutes plus tôt. « Entrez, entrez ! Vous avez déjeuné ? »  Tu prends le bouquet tendu par ta nièce que tu humes avec fierté. Tu avances, après le salon, vient la petite cuisine qui est ouverte sur la véranda, ta pièce favorite. Tu sélectionnes un vase, le rempli et y déposes les fleurs avec délicatesse. Ensuite, tu regardes tes invités. « Ça en jette, non ? » Un clin d’œil pour ta nièce. Une étincelle passe dans ton regard. « Oh, mais j’allais oublier, regarde ce que je t’ai trouvé ma chérie. » De l’un des placards de la véranda, tu sors des jouets en bois encore emballés, des petits sorciers et leurs créatures magiques, le tout accompagné d’une petite cabane. Tu l’avais vu dans la vitrine de l’un des commerçants de Merlin Square et tu avais directement craqué. Il n’y a pas une journée où tes neveux ne sont pas dans ton esprit. Ils sont si importants pour toi, leur émerveillement, leur insouciance te rappellent tout ce que tes sœurs ont perdu en vieillissant. Tu as gardé cet esprit d’enfant, celui qui te permet de sauter au coup de ta famille, de rigoler à gorge déployée et d’apprécier un nuage en forme de chat. Tu souris en observant Sybil. Ton cœur gonflé par l’affection mêlée à la fierté que tu ressens. Ton regard se tourne ensuite vers ta sœur, tu prends un peu le temps de la détailler maintenant que ta nièce est occupée. Elle semble fatiguée, tu te noies un instant dans son regard las et malgré les sourires qu’elle te sert, tu te demandes si elle va bien. Réellement. « Du thé ? » Tes yeux plongent dans les siens, ta mine devient un peu plus sérieuse. Tu te rapproches de ta sœur, pour chuchoter et ne pas déranger la petite qui semble complètement absorbée par la découverte de ses nouveaux jouets. « Agnes, est-ce que ça va ? Vraiment ? » Tu doutes de la sincérité de sa réponse, mais si ça n’est pas le cas, elle doit bien savoir que tu vas essayer de creuser jusqu’à trouver une explication à la petite mine qu’elle t’expose. Tu poses ta main sur la sienne. « Je m'inquiète juste pour toi. » Tu ne veux pas la braquer et encore moins la fâcher. La relation avec ta soeur est bien trop importante pour ta survie.
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(#) Re: leave a light on (agatha) ●
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leave a light on (agatha)
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