Penelope a très vite intégré l’esprit fureteur de la famille. A six ans, alors qu’elle commençait tout juste à apprendre à lire et écrire, elle dénonçait déjà durant les repas de famille les secrets des siens, les petits bruits de couloirs auxquels personne ne faisait jamais attention. Elle n’en fit pas moins avec ses camarades de classe, ce qui vint lui attirer plus d’un regard mauvais, voire parfois, quelques ennuis. Pourtant, jamais elle ne cessa, comprenant qu’elle pouvait en tirer du pouvoir si l’information valait quelque chose. Promesse de secret conservé contre des friandises dans un premier temps, le monnayage fut vite remplacé par des noises, des mornilles puis des galions. Possédant aujourd’hui un poste important au sein de la gazette du sorcier, sa rubrique est certainement l’une des plus lucratives. Un fait qui n’a pas échappé à Tom Jedusor, qui a su la séduire par ses beaux discours.

Mona est exigeante, elle veut tout, et ce qu’elle désire, Mona finit toujours par l’obtenir. Elle voulait être première dans le cœur de son père, aspirait à être la meilleure sorcière de sa famille, exigeait d’avoir la robe à la dernière mode de la maison Malfoy, souhaitait trouver un bon parti pour ses fiançailles, rêvait d’avoir deux enfants, trois chiens de race et deux elfes de maison. Mona a eu ce qu’elle réclamait, et n’a jamais eu de cesse de demander toujours plus. Elle voulait aussi que les moldus disparaissent du monde, hélas, nul n’a jamais trouvé la recette miracle pour que ce souhait soit exaucé. Elle y a cru pourtant, conquise par les mots de Grindelwald, rejoignant ses rangs, aspirant à être à ses côtés lorsqu’il réussirait, veillant à lui apporter les soutiens dont il avait besoin pour être au sommet. Amère déception lorsqu’il a rencontré l’échec. Et puis Tom Jedusor est arrivé sur le devant de la scène, jeune et brillant, orateur d’exception, qui a su trouver les mots pour faire flancher son cœur désireux de grandeur. Alors, naturellement, elle a rejoint ses rangs, finance certains de ses meetings, et s’occupe de traiter les cas les plus délicats en matière de diplomatie, puisqu’elle est naturellement douée pour obtenir ce qu’elle convoite.

Petit dernier de la famille. Enfant chéri et protégé, il a l’insouciance de ceux n’ayant jamais eu à travailler pour réussir. Il attend que ces ainés se soient marié pour le faire à son tour, profitant pour le moment d’une douce vie d’insouciance, protégé par le confort matériel de sa famille. Ayant rejoint depuis peu les mangemorts pour gagner en prestige, s’il obéit aux ordres, il ne se salit jamais les mains personnellement. Trouvant toujours quelqu’un a convaincre pour le faire à sa place, ou s’appuyant sur l’elfe de maison ne le quittant jamais pour faire ses sales besognes. Ambition, il attend avec impatience la reconnaissance de Jedusor, redoutant pourtant le moment où il devra tuer pour obtenir la marque. Eaux troubles et dangereuses dans lesquelles il évoluent, oubliant qu'à vouloir voler trop proche du soleil, Icare s'est brulé les ailes.

Fils unique, Pathos a grandi avec l’idée que tout lui appartient, tout lui est dû. Trop gâté par sa mère, faisant la fierté de son père, il se voyait déjà grand parmi les grands. Et puis, il a rencontré Tom Jedusor lors de sa répartition. Ce gamin un peu étrange qui est rapidement devenu son meilleur ami, à sens unique. Tom ne s’embarrasse pas d’amis, alors il a pris exemple sur lui, sur bien des points, et a fini par comprendre que Jedusor serait une figure de proue chez les géants, tandis que lui… arriverait peut-être second. Et puis la fin de scolarité les a séparé, pour un temps, et Pathos s’est concentré sur une carrière au ministère, dans le département de la Justice Magique, en tant qu’assistant, visant très certainement le poste de directeur du département plus tard. Ce n’est que récemment qu’il a retrouvé Tom, au détour d’une réunion des Mangemorts, ce groupe qui se veut élitiste, retrouver les talents d’orateur de son ami d’antan le pousse à intégrer le dit-club, sans pour autant embrasser totalement la cause. Il hésite, Pathos, pèse le pour et le contre, s’interroge sur le bienfait à long-terme des idées de Jedusor.