GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
labeur : Secrétaire pour l'ambassadeur soviétique du Royaume-Uni et traducteur pour une petite maison d'édition du côté moldu
alter ego : Antonin Smirnov, l'identité sous laquelle il est né, est arrivé en Angleterre, le nom de sa mère, une manière de ne pas l'effacer complètement.
sang : Sang-pur
don : Troisième oeil, rêves flous, visions du passé ou du futur, difficiles à cerner qui le tiennent éveillé des nuits entières
myocarde : Romantique au coeur brisé, cherchant une âme-soeur, un homme pareil aux romans gothiques qu'il affectionne tant. Cœur épris dont la relation naissante est déjà brisée par des fiançailles arrangées.
allegeance : Mangemort. Si il n'accorde pas autant d'importance à la question de la pureté du sang que d'autres, il estime que les moldus sont un danger pour le monde magique. A ne pas éradiquer mais à soumettre, à arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
particularité physique : Une cicatrice dans le bas du dos, vestige, marque au fer rouge d'une enfance et d'un oncle trop brutal.
temporalité du rp : juin, 1955 personnages concernés : @Agnes Trelawney@Antonin Dolohov trigger warnings : Aucun pour le moment intervention autorisée du mj : [ ] oui [ X] non(cochez la case correspondant à votre choix) autre(s) : roulette russe rp etc…
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Every time I close my eyes, it's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side
labeur : Secrétaire pour l'ambassadeur soviétique du Royaume-Uni et traducteur pour une petite maison d'édition du côté moldu
alter ego : Antonin Smirnov, l'identité sous laquelle il est né, est arrivé en Angleterre, le nom de sa mère, une manière de ne pas l'effacer complètement.
sang : Sang-pur
don : Troisième oeil, rêves flous, visions du passé ou du futur, difficiles à cerner qui le tiennent éveillé des nuits entières
myocarde : Romantique au coeur brisé, cherchant une âme-soeur, un homme pareil aux romans gothiques qu'il affectionne tant. Cœur épris dont la relation naissante est déjà brisée par des fiançailles arrangées.
allegeance : Mangemort. Si il n'accorde pas autant d'importance à la question de la pureté du sang que d'autres, il estime que les moldus sont un danger pour le monde magique. A ne pas éradiquer mais à soumettre, à arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
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(#) Re: Sweet dreams (are made of this) - [Agnes] ●
18.03.24 20:22
Some of them want to use you Some of them want to get used by you Some of them want to abuse you Some of them want to be abused
L’après-midi s’était écoulé bien trop vite à son goût. L’horloge n’allait pas tarder à indiquer dix-sept heures, heure du thé mais aussi de son entrevue avec Agnes Trelawney, ce dont il se serait bien passé. Il n’avait aucun grief envers la jeune femme, il ne lui avait jamais parlé ni même rencontrée, aujourd’hui serait une première, mais la raison de sa venue dans bureau relevait d’une tâche qu’il estimait pénible, résultant de vieilles divergences familiales dont il estimait ne pas être concerné, avec plus ou moins de mauvaise fois.
Car il était concerné. Tout ce qui touchait de près ou loin aux Dolohov le concernait, en particulier quand il était question du don de voyance familial, dont il avait hérité au passage et dont il se serait bien passé, mais auquel il se devait de faire honneur. Il n’avait jamais vraiment compris pourquoi, ce don ne lui avait jamais apporté rien de bon que des nuits de cauchemars et il semblait que c’était le cas pour son invité, d’après ses renseignements, le troisième œil des Trelawney semblait se montrer tout aussi capricieux chez elle que chez lui. En somme inexploitable pour les fins commerciales et politiques des Dolohov, alors pourquoi son oncle et sa tante s’acharnaient à vouloir les recruter dans leur maison de voyance ?
Dans son cas, ce n’était pas bien compliqué à comprendre : il faisait partie de la famille, que ça leur plaise ou non, malheureusement pour eux, il refusait de se plier aux pratiques qui avaient causé la déchéance de la famille il y a des décennies. Dans le cas de la jeune Trelawney, Antonin soupçonnait fortement un acte purement mesquin derrière la requête d’Anton et Ludmilla, une manière d’humilier et d’exploiter une potentielle grande voyante pour peu qu’ils ne parviennent à maîtriser son don.
C’était sans doute pourquoi il avait accepté leur requête, à savoir convaincre la jeune femme de rejoindre la maison de voyance. Il lui parlerait sans se montrer insistant et tous les deux reprendraient le cours de leur vie à la fin de l’entrevue. Tandis qu’avec un autre, Antonin savait que la Trelawney n’échapperait pas à l’humiliation et sans doute aux menaces, il était bien placé pour savoir que les Dolohov avaient une trop grande estime d’eux-mêmes pour ne pas remarquer ou plutôt assumer qu’ils ne seraient plus ces nobles officiant à la cour impériale.
Posant le courrier qu’il était en train de traiter, bénissant pour une fois le caractère désordonné de l’ambassadeur qui lui avait permis de se tenir occupé une bonne partie de la journée et de penser à autre chose, il entreprit alors de préparer un thé dans le samovar qui était le seul objet apportant une touche personnelle dans son bureau aux allures sinistres.
Quelques coups retentirent contre la porte et le visage de Madge, une de ses collègues apparut dans l’entrebâillement.
« Mr Dolohov ? Une certaine Mrs Trelawney vous demande, elle dit que vous aviez rendez-vous avec elle. - En effet, vous pouvez lui dire que je suis prêt à la recevoir, je vous remercie Madge. »
La porte se referma. Il effectua quelques mouvements de baguette et la pile de courrier forma un tas ordonné et un siège confortable apparut devant son bureau tandis que le thé infusait derrière lui. Il se dirigea ensuite vers la porte pour y accueillir son invité.
« Mrs Trelawney, je vous remercie d’être venue. Prenez place je vous prie. Désirez vous une tasse de thé ? Il sera prêt dans quelques instants. »
Il guida la jeune femme jusqu’au siège prévu pour elle, malgré le peu de pas à effectuer pour y arriver et le tira pour lui permettre de s’asseoir. Malgré la prévenance dont il faisait preuve, sa voix avait ses habituels accents froids qui trahissaient que cet entretient n’avait rien d’amical, bien au contraire.
Le silence les accompagna le temps de remplir les verres ornés de podstakanniks et de reprendre sa place habituelle.
« Je n’irai pas par quatre chemins Mrs Trelawney, vous savez pourquoi vous êtes ici. Et je pense déjà connaître votre réponse mais j’aimerais l’entendre de votre bouche. »
Instant culture:
Les podstakanniks sont des portes-verres en métal utilisés pour boire le thé en Russie
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L’invitation est soigneusement pliée en quatre, dans la poche d’une robe à la coupe étonnamment sombre pour qui connaît la lumineuse blonde. Elle l’a assortie d’une petite veste dans les mêmes tons, comme si elle s’enveloppait de nuit pour mieux se fondre dans le décor austère, mais c’est peine perdue. Elle se détache dans la foule des sorciers trop pressés, car elle s’est brutalement arrêtée, regard levé vers le plafond où des glyphes dorés dansent au rythme d’une chorégraphie qui lui échappe. L’atrium est immense, et il devient facile d’oublier que le lieu est intégralement enterré, que sept niveaux de bureaux divers et variés la séparent de l’air frais et des Moldus qui s’apprêtent à rentrer chez eux après une longue journée de travail. Autour d’elle aussi, ça se bouscule et ça s’interpelle, les collègues qui s’apprécient s’arrangeant pour coordonner leurs départs depuis les immenses cheminées.
Sur le revers de sa veste, le badge violet indique sa qualité de visiteuse, mais personne ne se précipite pour l’aider, aussi se dirige-t-elle vers un comptoir derrière lequel un préposé semble s’ennuyer fermement. « Excusez-moi… Je dois me rendre au cinquième étage, au département de… de la coopération magique internationale. » Elle vérifie un instant que c’est bien la destination indiquée par la lettre, celle que lui a confirmée la voix de l’opératrice dans la minuscule cabine de… fêlétone ? Non. Fildephone ? Non, toujours pas… Téléphone ! Voilà le mot que les Moldus utilisent pour cet étrange appareil aux cris stridents. « Pouvez-vous m’indiquer comment m’y rendre, s’il-vous-plaît ? »
L’employé lève vers elle des yeux vitreux, et tend une main qu’elle s’apprête à serrer - peut-être désire-t-il simplement être salué de manière moins formelle ? - avant de déclamer d’un ton monocorde : « Baguette. Votre baguette magique, je dois l’inspecter » clarifie-t-il lorsqu’Agnes lui décoche un regard interrogateur. Trente secondes plus tard, l’inconnu lui rend son catalyseur sans croiser son regard, précisant simplement : « Vous devriez en prendre meilleur soin. » Ce à quoi la jeune femme se retient de répliquer qu’il pourrait prendre meilleur soin de ses manières, avant d’offrir des conseils aux gens, préférant réitérer sa première question. « Excusez-moi, mais… Pour le cinquième étage ? »
« Les ascenseurs, au fond à droite. Attention aux oiseaux » lâche le préposé, comme à contrecœur. Étrange accueil, ne peut-elle s’empêcher de penser. Tous les fonctionnaires du Ministère de la Magie se comportent-ils ainsi ? Si tel est le cas, elle se dit qu’elle écourtera sa rencontre avec celui qui l’a conviée ici. Elle préfère passer le début de soirée avec sa petite fille que prendre le thé avec des sorciers qui ont le même niveau de courtoisie que des putois mal décatis. Mais il serait encore plus malpoli de ne pas honorer l’invitation, même si cette décision lui coûte. Le nom des Dolohov n’est pas de ceux que sa famille peut entendre résonner sans froncer les sourcils, et Agnes entend déjà les mots de sa mère, de sa sœur aînée, de la sororie toute entière. Une bande de mécréants, de vendus, d’hypocrites. Une dynastie qui a déshonoré le don. Une famille qui mérite ce qui lui est arrivé.
L’ouverture des portes grillagées la distrait de ces pensées, et elle comprend soudain le sens de l’avertissement que lui a offert le préposé à l’accueil. Un fracas d’ailes emplit ses oreilles, et elle s’abaisse par réflexe, laissant trois chouettes messagères quitter la cage d’ascenseur en lui frôlant le chignon. Attention aux oiseaux, en effet… De plus en plus étrange. Elle a l’impression d’être cette petite fille, dans le conte pour enfants que Sebastian aimait tant. Alicia ? Non, Alice. Mais elle ne veut pas penser à Sebastian, pas ici, pas maintenant. Si un Dolohov la convie, ce doit être pour une affaire liant leurs deux familles : c’est du moins la conclusion à laquelle est arrivée la petite voyante après une longue délibération. Elle n’a parlé à personne de cet entretien, confiant Sybil à son babysitter favori, et expliquant simplement à Malakai qu’elle a un rendez-vous administratif. Le jeune homme n’est pas curieux, et n’a pas insisté. Cela fait partie des qualités qu’elle apprécie chez lui, cette façon de préserver leurs intimités respectives. Pas comme ses fouineuses de soeurs aînées… Il y a une raison pour laquelle Edith et Agatha ne sont plus les bienvenues dans la demeure au bord de la rivière.
« Niveau Cinq, Département de Coopération Magique Internationale, intégrant l'Organisme International de Normalisation du Commerce Magique, le Bureau International du Droit Magique et la Confédération Internationale des Sorciers » annonce une voix désincarnée, qui tire la sorcière de ses pensées une nouvelle fois.
Elle s’engage dans un hall où une dizaine d’employés sont encore penchés sur leurs écriteaux, et s’arrête au premier poste occupé. Une dame au visage avenant lui sourit, et se lève pour aller frapper à la porte d’un bureau situé non loin.
« Monsieur Dolohov » salue-t-elle, surprise par la jeunesse flagrante de l’employé du Ministère. Il a l’air extrêmement sérieux de ces gens dont le métier n’est pas une passion mais une nécessité pour eux comme pour la société, convaincus de leur importance alors même qu’ils ne sont qu’un rouage dans une machine immense. Pourtant, il ne doit pas être beaucoup plus âgé qu’elle, estime la blonde, lui donnant trente-cinq ans tout au plus. « Je… Hum. Oui, je vous remercie. » Peu habituée à la formalité qui dégouline de cet homme comme une onde glacée, elle a l’impression soudaine d’être une petite fille convoquée chez un professeur particulièrement austère. Ce qui a pour effet simultané de la mettre mal à l’aise et de lui donner envie d’éclater de rire. En résulte un sourire crispé, loin de ceux qu’elle réserve à ses proches, un masque de sourire qui peine à atteindre ses yeux clairs.
Elle le laisse servir deux verres fumants d’un thé noir comme le charbon, tentant vainement de s’installer confortablement sur le fauteuil qu’on lui a désigné, et qui malgré son apparence solide, donne l’impression d’être assise sur un tas de feuilles de papier qu’un coup de vent suffirait à déséquilibrer. Dolohov reprend la parole, et elle doit contenir un rire nerveux lorsqu’il achève de lui parler comme on le ferait à une élève réprimandée. C’est plus fort qu’elle, la voie de l’impertinence l’appelle, et elle a quinze ans à nouveau lorsqu’elle répond d’une voix qui ne tremble plus du tout :
« Vous m’avez convoquée jusque dans votre bureau parce que je suis une Trelawney. Et que vous êtes un Dolohov. J’imagine qu’il y a là-dessous une volonté de m’humilier, seulement voilà, vous avez choisi la mauvaise Trelawney pour ça. Vos techniques fonctionnent peut-être sur d’autres, mais il se trouve que je me contrefiche de ce que vous pensez de moi. Excellent thé, par ailleurs » lâche-t-elle avec un calme apparent qui dément son coeur battant à tout rompre. Elle reprend une gorgée brûlante - elle n’a pas menti, ce thé est délicieux - et essaie de se caler contre le dossier de son fauteuil, luttant contre l’envie de fuir qui lui démange les jambes depuis qu’elle s’est assise. « Y avait-il autre chose ? » demande-t-elle, parce que quitte à être venue, la petite voyante se dit qu’elle peut toujours glaner l’une ou l’autre information. Et aussi parce que le thé est vraiment très bon : ce serait une honte de laisser son verre à moitié plein, juste parce que la conversation s’est achevée.
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10.04.24 13:36
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Il espère que cet entretient se déroulera au plus vite. Il n’a aucune envie de faire durer cette mascarade et il a encore du travail. C’est son excuse favorite. J’ai du travail, pour justifier tout désistement à une quelconque soirée, dîner, événement qui nécessiterait un peu trop de sociabilisation à son goût. Comme si travailler pour un diplomate n’était pas assez suffisant !
Néanmoins il tente de faire preuve du plus de courtoisie possible en présence de la jeune Trelawney. Si des inimitiés existent entre leurs deux familles, ce n’est pas une raison pour se montrer irrespectueux et il est sans doute le moins bien placé des Dolohov pour se montrer hautain envers qui que ce soit.
Une fois le thé servit, il se lance dans la besogne qui lui a été assignée, dévisageant froidement la jeune femme qui fait tâche dans son bureau. Elle a un air trop doux, un regard rêveur et un étrange petit sourire qui tranchent avec l’atmosphère de la pièce. Si il devait se fier à une première impression, la Trelawney lui donnait une impression de vulnérabilité, que des hommes de la trempe de son géniteur ou de son oncle suffirait à écraser comme un insecte. Des mots bien choisis, des menaces proférées à mi-voix et ils obtenaient tout ce qu’ils voulaient. Mais si elle se retrouve dans son bureau aujourd’hui, c’est que ces menaces n’ont jamais marché contre elle ou contre un autre membre de sa famille. Et il doit l’avouer, il est un peu curieux de découvrir pourquoi. Il ne tarde pas à avoir sa réponse.
La virulence le surprends, l’insolence qui pointe l’irrite – il n’apprécie pas de se faire incendier dans son propre bureau – mais il ne montre rien, se contente de boire une gorgée de thé tout en fixant la jeune femme assise devant lui.
« Je n’ai jamais eu l’intention de vous humilier Miss Trelawney. Je ne fais qu’accomplir un devoir familial qui ne me plaît guère, ne le prenez pas personnellement mais je préférerais cent fois vous voir ailleurs qu’ici. Cette rencontre m’est aussi pénible pour moi qu’elle ne l’est pour vous. »
Il marque une pause, laissant à invité le temps d’encaisser ses paroles.
« J’en déduis donc qu’il m’est inutile de vous servir les arguments habituels que les autres Dolohov ont pris pour habitude de vous donner pour vous convaincre de rejoindre la maison de voyance familiale. Mais je dois vous avertir que la prochaine fois vous n’aurez pas la chance de tomber sur moi. Mon géniteur n’a pas la même tolérance que moi vis à vis de ce qu’il considère comme de l’insolence et de l’irrespect envers son nom. »
Malgré un calme et une maîtrise de soi apparente, il ne peut laisser échapper une pointe d’ironie dans ce discours. Jusqu’alors neutres, teintée d’agacement et de froideur, les relations avec le patriarche Dolohov n’ont jamais été aussi tendues que ces dernières semaines. La faute à un mariage arrangé et des années de ressentiment.
« Pour reprendre vos termes, vous êtes tombée sur le mauvais Dolohov. Je n’ai aucune envie de vous humilier ou de vous voir rejoindre nos rangs au service de la voyance. Mais puisque mi mon géniteur, ni mon oncle ne me donnent le choix, je me dois d’insister et je n’ai aucune envie de subir d’autres remontrances de leur part ce soir : votre don ne pourrait que se développer avec notre aide et vous vous feriez une grande place dans la société. »
Il n’y croit pas lui même. Tout ce baratin l’horripile. Mais la Trelawney est là, le thé a été servit autant que ce ne soit pas fait pour rien.
« Pensez à votre fille. Vous gagnerez à une vie bien plus confortable pour vous deux en rejoignant notre maison. »
Il se déteste pour cette phrase et ce qu’elle risque de provoquer et il vient se mordiller la lèvre aussitôt, conscient de ce qu’il vient de faire. Il a touché une corde sensible, bien trop vite, alors qu’il avait promis qu’il ne l’humilierait pas. Trop tard cependant pour faire machine arrière et il songe avec amertume que son géniteur serait si fier de l’entendre parler ainsi.
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