IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
Aller en haut

Aller en bas


AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

LES NOUVEAUTÉS
la nouvelle maj est arrivée, retrouvez toutes les nouveautés dans la newsletter 15.
Recherches rp
Pour celleux qui le souhaiteraient, certaines personnes recherchent des rp juste ici
NOUS SOUTENIR
Si le coeur vous en dit, rendez-vous sur pub rpg design pour laisser un petit message et encourager le forum.
recensement rp
n'oubliez pas de venir recenser votre rp de septembre avant la fin du mois !
PARRAINAGE
vous vous sentez un peu perdu sur IFTK ? N'hésitez pas à rejoindre le système de parrainage.
les ANNONCES

Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm)
passeur: be kind & just ●
Agatha Trelawney
passeur: be kind & just
Agatha Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 78
pseudo : Melissa (Eternal Love)
faciès & dot : Candice King (all souls)
doublon(s) : Emma Parkinson, Judith Gregorovitch
gallions : 381
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_n4bkckRcnh1s2djns
décade : Les années passent sans laisser de rides sur ton visage d'ange. Trente-quatre années depuis ta naissance et pourtant tu continues de vivre une jeunesse qui a désormais disparue.
labeur : Animatrice radio chez ritm. Tu animes deux émissions. « Jus de citrouille » qui donne la parole aux auditeurs à la recherchent de conseils. « A coeur ouvert » où tu interviewes des sorciers connus sur leurs vies privées.
storytime : MILA -AUGUSTUS - EPHY - OONA - EDITH - ENID - RONALD - AGNES - OONA
sang : Sang mêlé, fierté d'accueillir la différence. Ce mélange ne rend que plus fort ton envie d'unir l'univers sorciers à celui des non-sorciers.
don : Troisième oeil qui réagit au toucher, objets, lieux et personnes. Il prend la forme de visions parfois floues, parfois nettes du passé. Tu possèdes également des compétences en pyromancie.
myocarde : Les courbes féminines, les contours masculins. Tu aimes ce qui est beau à tes yeux.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_ns3xj1zjqG1snobye_250

badges
ancienneté
1 mois sur le forum.
crésus
500 gallions
Revenir en haut Aller en bas
(#) his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
31.07.24 15:08
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : août 1951
personnages concernés : @Ephraïm Schalit & @agatha trelawney
trigger warnings : évocation de relations intimes, érotisme
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022
passeur: be kind & just ●
Agatha Trelawney
passeur: be kind & just
Agatha Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 78
pseudo : Melissa (Eternal Love)
faciès & dot : Candice King (all souls)
doublon(s) : Emma Parkinson, Judith Gregorovitch
gallions : 381
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_n4bkckRcnh1s2djns
décade : Les années passent sans laisser de rides sur ton visage d'ange. Trente-quatre années depuis ta naissance et pourtant tu continues de vivre une jeunesse qui a désormais disparue.
labeur : Animatrice radio chez ritm. Tu animes deux émissions. « Jus de citrouille » qui donne la parole aux auditeurs à la recherchent de conseils. « A coeur ouvert » où tu interviewes des sorciers connus sur leurs vies privées.
storytime : MILA -AUGUSTUS - EPHY - OONA - EDITH - ENID - RONALD - AGNES - OONA
sang : Sang mêlé, fierté d'accueillir la différence. Ce mélange ne rend que plus fort ton envie d'unir l'univers sorciers à celui des non-sorciers.
don : Troisième oeil qui réagit au toucher, objets, lieux et personnes. Il prend la forme de visions parfois floues, parfois nettes du passé. Tu possèdes également des compétences en pyromancie.
myocarde : Les courbes féminines, les contours masculins. Tu aimes ce qui est beau à tes yeux.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_ns3xj1zjqG1snobye_250

badges
ancienneté
1 mois sur le forum.
crésus
500 gallions
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
31.07.24 17:31
His voice is a familiar sound
I thought, "Heaven can't help me now". Nothing lasts forever @T. Swift
@"Ephraïm Schalit "

« Qu’est-ce que tu fais ? » Les mots ont fusé mais c’est maintenant la panique qui a pris place dans ton cœur. Ta voix tremble légèrement. Douleur prenant place le long de ton œsophage alors que tu observes Anna plier quelques affaires dans cette valise ridiculement petite. « J’me tire, au moins pour quelques jours. » Tes pupilles s’arrondissent. Tout ça partait d’une simple question « Tu m’aimes encore ? ». La dispute a éclaté parce qu’elle ne t’a pas rassurée. Depuis plusieurs mois votre relation a pris l’eau. Les pieds trempant dans cette eau usée qui ne cessait de monter. Anna était distante, ça ne faisait qu’empirer. Tu commençais à avoir l’impression qu’elle t’évitait. Tu vivais chez elle depuis quelques années et tu t’étais toujours sentie parfaitement à ta place, plus maintenant. « C’est ridicule. » Lâché à demi-mot alors qu’elle continue à ranger ses vêtements. « C’est ridicule. » Un peu plus fort avant de continuer. « Reste là va, après tout tu es chez toi. » Tu la fixes, le regard a changé, l’inquiétude a laissé la place à la colère. « JE me tire. » Grande dramaturge que tu es. Tu n’as pas crié, parce que tu sais que ça ne sert à rien et ça lui fera sûrement plus de mal si tu pars comme ça. Ton regard s’arrête sur cette pièce où vous avez partagé tant de bons moments. Cette relation que vous avez bâtie, partant de rien. Toi, la solitaire ayant horreur de la solitude. Elle, la romantique allergique aux relations sans lendemain. Tu avais changé pour elle, parce que pour une fois, tout semblait parfaitement s’emboiter. Elle t’aimait, tu l’aimais. Puis, sans que tu t’en rendes réellement compte, les sentiments ont évolué, laissant place à la routine. Laissant place à la rancœur. C’est de sa faute.

Tu attrapes un petit sac à dos, tu fourres des sous-vêtements et une robe, sans même réfléchir. Dernier regard pour cette femme que tu ne reconnais plus. Tu pensais qu’elle allait te retenir. Au moins te demander où tu allais. Rien. Tout bascule, parce que tu te rends compte qu’elle s’en fiche probablement et ça te remue les tripes. Tu n’as aucune idée d’où aller. Déranger ta famille c’est faire face à un nombre incalculable de questions. Des conseils, certes avisés, mais pas tellement souhaités pour le moment. Tu les aimes de tout ton cœur, mais tu n’as pas tellement envie de penser à la suite des évènements. Tu n’as pas envie de lire la déception dans le regard d’Edith, la colère dans celui d’Agnes ou la tristesse dans les yeux bleus d’Edna. Sans parler de tes parents, c’est hors de question. Tu ne veux pas qu’ils sachent que ta vie n’est pas si parfaite qu’elle le paraît, parce que tu envies les leurs depuis toujours.

La porte claquée, tu descends les marches de cet escalier que tu connais par cœur. Il est tard et Godric’s Hollow est particulièrement calme ce soir. La chaleur de la journée a laissé place à la fraicheur de la nuit qui n’est pas désagréable. Rassurée par les pavés encore légèrement chauds et la lumière des lampadaires environnants, tu avances lentement. Dans ta tête les émotions se bousculent. Les questions aussi. Bulles de savon qui s’entrechoquent et qui explosent. D’autres viennent prendre leurs places. Il n’y a qu’un nom qui persiste. Ephy. Tu te sens horriblement mal. Si tu es la première à tendre la main à n’importe qui, il est difficile d’assumer que c’est toi qui as besoin d’aide. Tu préfères qu’on t’admire pour ton sourire étincelant, ton rire bruyant et ta bonne humeur contagieuse. Ce n’est pas exactement ce que tu dégages ce soir, mais s’il y a bien quelqu’un qui ne te jugera pas c’est lui. Les chaussures claquent sur le béton gris anthracite, tu tires le gilet pour te couvrir un peu plus et continues d’avancer vers la petite allée sombre. Le noir complet envahit l’espace, tu as horreur de ça, mais c’est le seul endroit où tu peux transplaner sans éveiller des soupçons.

La sensation toujours atroce, te sert les côtes, te retourne l’estomac. La destination atteinte, soulagée de reconnaitre cette porte que tu n’as pas passée depuis un moment. S’il est resté un ami fidèle, tu as soigneusement oublié de mentionner à Anna que votre relation a souvent dérivée avant que tu ne la rencontres. Tu toques. Tu te sens terriblement bête, tes mains tirant sur tes manches comme une petite fille apeurée. La porte s’ouvre sur ce visage que tu connais par cœur. « Je… » Tu reprends ton souffle, ne sais pas par où commencer. « Je suis désolée de te déranger, je peux rester chez toi ce soir ? ». Tes yeux se remplissent de larmes. Tu as honte.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Ephraïm Schalit
mob: bang, bang u're dead
Ephraïm Schalit
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 361
pseudo : Phi
faciès & dot : Tomer Capone (@artemia-creations)
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Zorah Yaxley
gallions : 1391
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Cabcd7aeb7b004e21fc53480eac7dd60d48a2d41
pronoms : il
décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) 5c5b5250617dabd837cc67380271ceabea13af5a

badges
dedoublator
posséder 3 multi.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
ancienneté
6 mois sur le forum.
crésus
2000+ gallions.
floodeur
200 messages postés.
demiguise
vendeur.se de scénarios.
prix rp
participation aux tc.
https://inforthekill.forumactif.com/t3771-ephraim-the-chaos-brin https://inforthekill.forumactif.com/t3986-ephy-poker-face-or-not
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
06.08.24 19:48
i thought, "heaven can't help me now". nothing lasts forever
H

is voice is a
familiar sound
ft    @Agatha Trelawney   
L’âme s’éclatait en une myriade de petites perles roulant avec frénésie dans les parois étroites de sa carcasse. Ça se bousculait, se précipitait, s’accumulait en urgence sous la carne, en urticaire géant lui intimant mouvement. Incapable de tenir en place, l’ouvrage abandonné face à l’obsession grandissante venue lui exciter les neurones, la silhouette s’intimait dans l’antre des fourneaux. Quelques syllabes marmonnées dans les accents chantant du Sud pour ne pas oublier l’éclair de génie qui avait fait irruption en fulgurante dans la caboche et voilà que déjà tout s’agitait dans sa périphérie. Fils de magie tissés par l’esprit, pas besoin d’un murmure, pas une seule caresse sur le bois de la baguette que le don faisait son oeuvre. Don sublimé par les compétences acquises de faire tout mouvoir autour de lui, de contrecarrer la maladresse légendaire dont il avait été gratifié. Ça dansait, volait, tournoyait en un ballet savamment orchestré par le brouhaha des pensées. Sarriette, citron, concombre, mûres et quelques brins de lavande pour la décoration… Ça entrait par une fenêtre entrebâillée, s’arrachait des quelques plans laissés sur le rebord, se rinçait sous l’eau, se hachait menu-menu dans l’expertise des lames aux mélodies envoûtantes… C’était beau, presque poétique. La carcasse élancée en vagabondages se frayait un chemin parmi l’agitation gravitant dans son sillage. Représentation subtile du chaos interne, de l’éternelle vie lui peuplant même les recoins les plus reculés de l’encéphale. Calme aux abonnés absents. Calme en mort de l’âme. Calme en silence redouté. Surtout ici. Surtout là où l’écho de son chant cristallin n’était plus qu’un souvenir qu’il n’osait revivre. La pensive reléguée aux oubliettes. Fioles aux fils diamantés abandonnés dans un placard pour ne plus jamais être revisités.

Tout s’était enchaîné si vite. Une préparation après l’autre. Une idée en entraînant une autre. Un goût intimant le suivant. Une faim éveillant la curiosité, l’appétence pour des saveurs plus exotiques, plus expérimentales. Pas toujours une réussite… ‘Mais si on essaie pas on peut pas savoir qu’ça marche pas… Logique imparable qui aurait probablement laissé son doux flocon dubitative avant de s’exécuter pour ne pas s’adonner à un nouveau débat culinaire enflammé. Débat qui se serait soldé par ses douces vermeilles en ‘Je t’aime mais tais-toi.’ plaqué sur les labres. Il allait pas s’en plaindre… Pensée parasite aussitôt reléguée là où il n’osait pas creuser, là où certains désirs ne se devaient d’être explorés, pleinement assumés. Une première pour le petit papillon qu’il était. Une première mais elle était exception. Vague amorce de réflexion face au flocon devenu boule de neige roulant encore et encore dans la conscience, quelques coups portés contre l’huis l’arrachèrent de son dangereux engrenage. ‘Jusqu’à la prochaine dérive…

Sous la cacophonie de mélodies scandées par les quelques cabots et matous récoltés en compagnons de route de fortune, le forban découvrit en visiteuse improvisée un visage ô combien familier. ‘Agatha… Petite orchidée… La Trelawney surpassait l’héritage qui lui avait été légué. Pâle agate quand elle était diamant à ses yeux. Pierre précieuse scintillant de mille feux. Au moins avait-elle hérité de la bonté en seconde nature. Douceur si savamment butinée il y a bien des laps de cela, elle se faisait à présent fruit d’un désir muselé. Interdit. Délicieuse fleur, objet d’une convoitise cultivée avec abnégation, il l’avait laissée fleurir dans un autre jardin que le sien. Envol pris pour se repaitre de bien d’autres nectars. Lui papillon en proie à ses envies, incapable de s’arrêter tant le battement des ailes intimait vie au myocarde à l’éternel affolement. Il y avait toujours Oona… Il y avait ces âmes vagabondes pour le recueillir. Il y avait l’épouse pourtant boudée. Il y avait toutes celles et ceux qui pouvaient le distraire du capitaine. Pourtant, si la joie avait agité les entrailles d’une douce chaleur une fraction de seconde, l’inquiétude rugissait à présent. Faible teinte nuageuse prise par la tignasse à ces océans qui manquaient de déborder, les bras s’intimèrent en étreinte protectrice autour de sa frêle silhouette. « Mon p’tit nuage de lait… Dis pas d’conneries… Jamais tu m’déranges… » Les phalanges abandonnées dans sa toison d’or, douceurs larguées sur la soie tiède de son minois, les baisers pleuvaient en distractions, en autant d’offrandes pour lui lénifier l’humeur pluvieuse. « Viens… » À peine plus d’une pression apposée contre son échine pour l’inviter dans son antre, les compagnons poilus s’écartant pour accueillir la douce nymphe, certains frottaient déjà leurs flancs contre ses guiboles. Soutien silencieux. Affection qui ne demandait rien en retour. « T'veux boire un truc ? Manger un bout ? » Le soucis en étreinte des sourcils, les perles ambrées s’égarèrent un instant face au chaos régnant dans sa cuisine avant de revenir capturer les émotions traversant son joli minois. « Encore un câlin ? » Pas besoin d’une réponse que déjà la distance s’en trouvait à nouveau raccourcie pour l’accueillir contre la fermeté de son rempart. Parce qu’il ne voulait, ne pouvait décemment pas lui forcer les aveux. Pas tant qu’elle ne serait prête à en parler. Pas si elle ne voulait en parler. Parce qu’il était cette épaule sur laquelle pleurer, l’oreille prête à récolter ses confessions ponctuées de sanglots sans jamais faillir.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
passeur: be kind & just ●
Agatha Trelawney
passeur: be kind & just
Agatha Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 78
pseudo : Melissa (Eternal Love)
faciès & dot : Candice King (all souls)
doublon(s) : Emma Parkinson, Judith Gregorovitch
gallions : 381
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_n4bkckRcnh1s2djns
décade : Les années passent sans laisser de rides sur ton visage d'ange. Trente-quatre années depuis ta naissance et pourtant tu continues de vivre une jeunesse qui a désormais disparue.
labeur : Animatrice radio chez ritm. Tu animes deux émissions. « Jus de citrouille » qui donne la parole aux auditeurs à la recherchent de conseils. « A coeur ouvert » où tu interviewes des sorciers connus sur leurs vies privées.
storytime : MILA -AUGUSTUS - EPHY - OONA - EDITH - ENID - RONALD - AGNES - OONA
sang : Sang mêlé, fierté d'accueillir la différence. Ce mélange ne rend que plus fort ton envie d'unir l'univers sorciers à celui des non-sorciers.
don : Troisième oeil qui réagit au toucher, objets, lieux et personnes. Il prend la forme de visions parfois floues, parfois nettes du passé. Tu possèdes également des compétences en pyromancie.
myocarde : Les courbes féminines, les contours masculins. Tu aimes ce qui est beau à tes yeux.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_ns3xj1zjqG1snobye_250

badges
ancienneté
1 mois sur le forum.
crésus
500 gallions
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
09.08.24 0:11
His voice is a familiar sound
I thought, "Heaven can't help me now". Nothing lasts forever @T. Swift
@"Ephraïm Schalit "


Ce couple entretenu avec tant d’entrain. Cette vie si soigneusement construite. Ce petit cocon si joliment créé. Tout s’envole en fumée. Au lieu de ramasser les morceaux éparpillés, tu es devant cette porte interdite. Au lieu de recoller les pièces de ce puzzle si longuement convoité, tu viens chercher du réconfort ici. « Ici » ce n’est pas n’importe où. C’est un refuge. Tu sais que tu n’y seras pas jugée. Ici, tu seras écoutée et rassurée. Ephy et sa personnalité flamboyante qui avait le don de t’apaiser par sa simple présence.

Il ouvre la porte. Le soulagement envahit déjà ton âme. Un seul regard semble ouvrir toutes les vannes de ton être. Ta voix tremblante, tes yeux larmoyants, tout ce que tu contiens depuis plusieurs minutes se relâche. Au creux de ses bras, tu te sens en sécurité. Ses mots si doux commencent déjà à panser tes plaies. Tu sais que nulle part ailleurs tu n’aurais pu recevoir pareil réconfort. Longues années d’amitiés bercées par des sentiments mixés, mais toujours justes. Il est rare de rencontrer des gens comme toi, des êtres qui partagent les mêmes désirs et les mêmes façons de voir la vie. Ephy fait partie de ceux-là. Votre amitié tissée sur les bancs de Poudlard a survécu à bien des rebondissements. Tes bras se resserrent autour de sa taille, ton visage dissimulé au creux de son épaule. Tu pourrais y rester des heures. À oublier cette soirée. À ne pas penser à l’avenir. C’est bien ça qui t’inquiète, le futur incertain de cette relation qui s’est étiolée si soudainement. La flamme de l’amour peut-elle s’éteindre si facilement ? Les sentiments s’effacer comme s’ils n’avaient jamais existé ? Ephy te fait entrer, escortée par ses compagnons que tu caresses avec tendresse. Tu te frottes les yeux, bien décidée à retrouver toute un peu de contenance.

Il te propose à boire et à manger. Si la tristesse a pris possession de ton corps au point de te faire oublier tes besoins les plus primaires, tu ne peux t’empêcher de remarquer l’odeur délicieuse qui règne dans la pièce. « Je veux bien un verre d’eau… Tu as mangé, toi ? »  Tu ne veux pas l’embêter. Tu te sens déjà assez stupide de devoir atterrir chez lui à l’improviste. S’il est resté un ami fidèle, votre relation a évolué depuis que tu as rencontré Anna. Tu t’es rangée. Contre toute attente, ça avait été facile, parce que tu n’avais d’yeux que pour elle. Même si à chaque fois que tu voyais ton ami, les souvenirs embrasés faisaient irrémédiablement surface. Les plaisirs charnels laissés de côté pour ne garder que la camaraderie bienveillante. Il ne t’avait jamais abandonné. Ce soir encore, il prouvait son soutien infaillible. Émue par sa gentillesse, tu t’en veux qu’il ait à subir ton état. Tu sens son regard rempli d’inquiétude. La gorge serrée tu absorbes toute son affection, te laissant entrainer par ses bras cajoleurs. En cet instant, c’est tout ce dont tu as besoin. Sa tendresse, lui, qui contrairement à tes sœurs ne forcera aucun aveu. Pourtant, tu lui dois une explication. Sa gentillesse n’excuse pas ton comportement incompréhensible. Après tout, tu es censée vivre le parfait amour depuis trois ans. Encore dans ses bras, la tête posée contre son épaule, tu murmures. « Je crois que c’est fini avec Anna. »  Tu crois ? Comment pourrais-tu en être sûre, tu es partie si vite. Elle t’a laissé faire. Ne retenant pas le moindre geste, son visage était resté de marbre et c’est ce souvenir qui reste gravé dans ton esprit. « Elle ne m'aime plus. » Soufflé avec désespoir. Ton estomac se tord. C’est si douloureux d’imaginer que tout est terminé maintenant que tu resserres encore ton étreinte. Puis tu t’éloignes un peu, glissant tes doigts entre les siens. « J’avais besoin de toi. »  D’un ami, d’un amant, d’un frère, tu ne sais pas trop. Tu sais juste que son nom est apparu dans ton cerveau comme une réponse évidente. Presque un soulagement à l’idée d’enfin pouvoir le rejoindre sans éveiller les soupçons d’Anna qui malgré tes non-dits a très vite compris que votre relation était particulière. Il a le pouvoir de t’énerver et de tranquilliser dans la même minute. Ses émotions se bousculent autant que les tiennes. C’est peut-être par votre ressemblance que vous vous comprenez si bien. Sentiments bouleversés au fil des années, mais le soutien assuré en toutes circonstances.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Ephraïm Schalit
mob: bang, bang u're dead
Ephraïm Schalit
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 361
pseudo : Phi
faciès & dot : Tomer Capone (@artemia-creations)
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Zorah Yaxley
gallions : 1391
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Cabcd7aeb7b004e21fc53480eac7dd60d48a2d41
pronoms : il
décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) 5c5b5250617dabd837cc67380271ceabea13af5a

badges
dedoublator
posséder 3 multi.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
ancienneté
6 mois sur le forum.
crésus
2000+ gallions.
floodeur
200 messages postés.
demiguise
vendeur.se de scénarios.
prix rp
participation aux tc.
https://inforthekill.forumactif.com/t3771-ephraim-the-chaos-brin https://inforthekill.forumactif.com/t3986-ephy-poker-face-or-not
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
01.09.24 10:19
i thought, "heaven can't help me now". nothing lasts forever
H

is voice is a
familiar sound
ft    @Agatha Trelawney   
En tous temps les pénates s’étaient faites refuge pour quiconque en éprouvait le besoin. Douce alcôve aux effluves lénifiantes, il y régnait une atmosphère qui poussait aux confessions, à l’abandon de ces barrières érigées pour affronter le monde et ses terreurs. À l’extérieur de ces murs, au delà de ce jardin aux frontières floues parmi le chaos organisé des denrées plantées et des aménagements cachés ça et là, le masque de contenance reprenait le dessus. Pour la jeune âme que ces lieux avaient vu grandir cela était également synonyme de gavroches et autres couvre-chefs venant habiller sa caboche. Ne pas laisser aux autres l’opportunité de lire ce que l’âme exprimait. Ne pas attirer un peu plus les regards sur sa personne et ces émotions lui traversant le myocarde à la sensibilité exacerbée. Un besoin de se cacher, de museler ce qui avait besoin d’être exprimé. La retenue si longtemps appliquée qu’elle était devenue vocifération explosive à peine les siens découverts au sein du château. Pourtant, aujourd’hui encore la tignasse s’ornait bien souvent d’étoffes. Dissimulations toujours synonymes que quelque chose était à cacher, que la quiétude s’était faite la malle. ‘Pas ici. Ici il vibrait. Ici il laissait la rage, la mélancolie, le désespoir ou encore l’enthousiasme flamboyer dans ses boucles sauvages. Ici il n’avait pas besoin de se cacher. Ici il n’allait pas être jugé. Ici la sensation d’être aimé pour ce qu’il était dans son entièreté demeurait imprimée dans l’air, flottant ça et là en étreinte salvatrice pour quand la noirceur s’invitait en passage sur les mèches.

Alors que l’huis avait cédé pour découvrir le doux minois ravagé par l’émotion de la précieuse petit orchidée, c’était des notes chaudes de l’automne à la pâleur hivernale que la chevelure s’était teintée. Balayage puissant, à la rapidité déconcertante quand les bras s’enroulaient déjà autour de sa frêle carcasse. Un refuge offert pour la protéger de ces maux l’assaillant. Un maigre havre de douceur quand il ignorait encore tout de la source de ses tourments. L’instinct avait parlé. Habitude prise de laisser la chair s’exprimer avant les mots. Il parlait avec son coeur. Syllabes sonores souvent bien trop maladroites, hésitantes, trébuchantes du palais pour aggraver le chaos ambiant quand l’âme n’aspirait qu’à l’apaisement. Il savait pas y faire, n’avait jamais su quoi dire, comment le dire ou même quand le dire. Toujours trop confus, trop décalé, trop maladroit. Juste trop. Cette fois-ci ne ferait pas exception. Pas quand il récoltait Agatha et ses beaux yeux à l’humeur nuageuse. Pas quand elle s’enlisait ainsi contre lui. La douceur du foyer gagnée, les pulpes s’égaraient en caresses distraites sur ses fils d’or. Quelques mèches capturées, relogées derrière son écoutille avant de laisser les phalanges parcourir l’angle délicat de sa mâchoire. « Un verre d’eau ? » ‘Qui boit de l’eau sans rien sans avoir baisé avant ? Sourcils pris d’une union contrariée, les ambres se déportèrent en direction des préparations peuplant les recoins de sa cuisine. « T’peux pas boire just’ d’l’eau… Qui boit just’ d’l’eau comme ça ? J’vais t’faire un truc bon, mon ‘tit nuage de lait. » La tendresse invitée à peupler les labres, elles s’écrasèrent en besoin vorace contre la douce soie de son front. « ‘Pi on va t’faire un truc à bouffer. » Y avait-il meilleur remède que des notes sucrées ou salées sur le palais pour tenter de reléguer aux oubliettes une contrariété. ‘Ptet bien… À n’en point douter mais ces égards charnels demeuraient encore dans la sphère d’un interdit fermement cadenassé.

Une nouvelle fois, la chaleur de son rempart s’offrait en asile. Les phalanges suivant le trajet de son échine pour mieux revenir s’éprendre de la fragilité de ses cervicales, quelques douceurs larguées à même la soie de sa gorge, vaine tentative d’insuffler douceur là où il ne percevait que tristesse et désespoir. Invitations silencieuses à abandonner ce fardeau, à laisser les mots pleuvoir de ses vermeilles. L’océan s’invita en prise des boucles à la confession larguée. C’était donc ça. Tout juste un soupir s’évaporant quand la douleur miroir éventrait les entrailles. « Ma ‘tite orchidée, j’suis tellement désolé. » Qu’aurait-il pu dire de plus ? Faire de plus ? Ajouter qui aurait pu l’apaiser, éloigner ces vilains papillons noirs ? Le besoin devenu urgence de lui apporter quiétude rampait sous la carne en urticaire géant. Mission dont il s’était investi. L’agitation des tripes retrouvait une raison d’être. Prise raffermie comme pour lui témoigner qu’il était là, qu’elle pouvait se fondre en lui, lui larguer sa peine, sa douleur en transfert si ça pouvait la soulager au moins un peu. « T’sais qu’tu peux compter sur moi… Toujours. » Rien que des mots apposés sur cette évidence. Les ambres venues se noyer dans son océan, les phalanges s’étreignaient dans ce besoin de maintenir le contact, de lui prouver son soutien alors que les bras ne pouvaient plus l’abriter. « J’suis pas l’plus doué pour les conseils d’coeur mais j’peux essayer d’t’alléger un peu ta peine à ma façon. » Soucis imprimé sur les traits du minois quand les teintes céruléennes s’étaient durablement éprises de la tignasse, l’enveloppe intimait un nouveau rapprochement. Les mains enveloppant la délicatesse de ses traits, un baiser se déposa sur son front, soufflant avec tendresse. « T’mérites le meilleur. » Vague instant de flottement, juste de quoi prendre le temps de laisser la douceur peupler les âmes quémandantes et la carcasse s’animait à nouveau. « Bon ! J’suis à ton service c’soir mon p’tit nuage de lait ! J’suis à tes ordres ! T'veux en parler, on en parle. T'veux pas en parler, on en parlera pas plus. » L’enthousiasme invité à se loger sur les traits, la détermination frétillait déjà sous la carne. Une impulsion de vie qu’il espérait avec désespoir lui transmettre. Juste une distraction l’espace de quelques heures. Juste une bulle où tout le reste n’existait plus. Juste un espace où elle pourrait se laisser aller sans craindre quoi que ce soit. Juste elle et lui.

Colorimétrie des humeurs:
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
passeur: be kind & just ●
Agatha Trelawney
passeur: be kind & just
Agatha Trelawney
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 78
pseudo : Melissa (Eternal Love)
faciès & dot : Candice King (all souls)
doublon(s) : Emma Parkinson, Judith Gregorovitch
gallions : 381
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_n4bkckRcnh1s2djns
décade : Les années passent sans laisser de rides sur ton visage d'ange. Trente-quatre années depuis ta naissance et pourtant tu continues de vivre une jeunesse qui a désormais disparue.
labeur : Animatrice radio chez ritm. Tu animes deux émissions. « Jus de citrouille » qui donne la parole aux auditeurs à la recherchent de conseils. « A coeur ouvert » où tu interviewes des sorciers connus sur leurs vies privées.
storytime : MILA -AUGUSTUS - EPHY - OONA - EDITH - ENID - RONALD - AGNES - OONA
sang : Sang mêlé, fierté d'accueillir la différence. Ce mélange ne rend que plus fort ton envie d'unir l'univers sorciers à celui des non-sorciers.
don : Troisième oeil qui réagit au toucher, objets, lieux et personnes. Il prend la forme de visions parfois floues, parfois nettes du passé. Tu possèdes également des compétences en pyromancie.
myocarde : Les courbes féminines, les contours masculins. Tu aimes ce qui est beau à tes yeux.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Tumblr_inline_ns3xj1zjqG1snobye_250

badges
ancienneté
1 mois sur le forum.
crésus
500 gallions
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
09.09.24 20:11
His voice is a familiar sound
I thought, "Heaven can't help me now". Nothing lasts forever @T. Swift
@"Ephraïm Schalit "

La porte s’ouvre et le masque tombe. Tes pupilles qui baignent dans les larmes trop longtemps retenues pour seule explication. Il n’a pas besoin de plus pour ouvrir ses bras en une étreinte chaleureuse. Sa protection t’invite à l’abandon. La tristesse bloquée dans ta gorge se déverse pour mieux disparaitre. Il est temps d’accepter le tumulte de sentiments qui te traversent pour mieux le contrôler. Instantanément rassurée par l’étreinte d’Ephy, tu te laisses aller contre la chaleur de son torse. Les yeux clos, alors qu’il caresse tes cheveux avec délicatesse, tu te sens en sécurité contre ses remparts. Sa prévenance te touche particulièrement.  Un faible sourire dissimulé par l’angoisse qui a pris possession de ton cœur qui se dessine sur ton visage, alors qu’il te promet de prendre soin de toi. « Merci. » Complétant ces paroles par un baiser apposé sur ton front, tes soucis commencent à diminuer. Il t’a manqué. Sa gentillesse, sa tendresse. Son être tout entier t’a manqué. Le contact n’a jamais été rompu, mais tu t’es privée de certains aspects de votre relation pour ne pas détruire celle que tu créais avec Anna. Une distance que tu as été obligée de marquer pour ne pas être tentée. La tension est présente entre vos deux êtres depuis l’adolescence. Électrons libres qui se perdent pour mieux se retrouver. Ses doigts effleurent ta mâchoire et un frisson parcourt ton échine. « Je ne veux surtout pas t’embêter. » Tu craindras toujours de déranger. Le regard qui croise le sien, les traits emplis de sincérité. Pouvoir rester avec lui cette nuit apaise déjà tes angoisses. La solitude en cauchemar. Tu as peur du rejet, peur d’être abandonnée. « Je suis affamée en plus, mais tu es beaucoup trop gentil avec moi. » Pincement au cœur quand tes yeux se posent sur sa chevelure bleue. Tes doigts passent délicatement dans ses cheveux et il est temps de révéler les raisons de ta présence pour ne pas le contrarier plus que de raison. Avouer que tout ce qu’en quoi tu croyais se brise est plus compliqué que tu ne l’aurais pensé. Tout ce que tu as construit s’effondre et tu ne peux rien y faire. Cette relation que tu as choyée pendant ces trois dernières années part en fumée. Tout s’évapore. Sable glissant entre tes doigts tremblants.

Cherchant le réconfort, sans le jugement, tu as forcément atterri ici. Poussée par le désir de trouver la personne qui voudra seulement soulager ton problème, sans le régler. Alors que ses mots résonnent en toi, tu sais que tu es au bon endroit. Chaque parole atténue ta peine. « J’ai juste envie d’oublier. » De l’oublier plus exactement. Tu es triste et en colère. Blessée dans ton ego, blessée dans ton amour-propre. Tu ne mérites donc pas d’être aimée. Cette question qui brûle tes lèvres. Ce sentiment qui te brise. À genoux, suffocante. Si, même elle, ne te supporte plus, qui le fera ? Elle a brisé ta carapace avec tant de facilité. Te rendant dépendante peu à peu. Elle te connaissait par cœur. Peut-être trop. L’ennui s’était-il emparé d’elle ? Pincement au cœur quand tu l’imagines chez vous. Elle est sûrement soulagée par ton départ, alors que toi, tu es en morceaux. Tes pensées qui fusent. Tes réflexions qui t’assassinent. Tu passes ton pouce sous tes yeux, effaçant les dernières larmes de tes traits. Un soupir vient rompre le silence.

Des baisers déposés pour te faire oublier. Ses étreintes pour laisser de côté la douleur. Puis ses doigts qui viennent s’enrouler dans les tiens et la promesse de t’aider dans l’épreuve que tu traverses. Baume au cœur dans son sourire pour penser tes plaies. L’enthousiasme d’Ephy fait naitre un sourire sur tes lèvres et un tiraillement dans les entrailles. Il est là, lui. À tes côtés, prêt à tout pour t’aider. « Je crois qu’elle ne mérite pas qu’on passe la soirée à parler d’elle. » Elle ne mérite pas non plus tous les tourments qui se déroulent dans ton esprit. Ni cette retenue que tu t’infliges depuis bien trop longtemps. Petit sourire qui ose poindre sur ton visage encore humide alors que tu l’observes avec attention. Son charme indéniable ne te laissera jamais indifférente, mais tu le découvres sous une nouvelle lueur alors qu’il semble prêt à tout pour te remonter le moral. « A mes ordres, tu dis ? » Sourire qui s’agrandit. Chagrin qui cogne à l’intérieur, mais tu ne veux plus lui laisser de place, pas maintenant. Pensée pour elle qui s’échappe. Pour la blesser ou simplement pour oublier. Ton visage s’approchant dangereusement de celui d’Ephy, culpabilité refourguée dans un coin de ton cerveau. Tes lèvres avides effleurant les siennes, ta main se pose délicatement sur sa nuque. Réveillée par un désir brûlant, ton buste se rapproche inconsciemment du sien. S'abandonner pour ne plus penser.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Ephraïm Schalit
mob: bang, bang u're dead
Ephraïm Schalit
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 361
pseudo : Phi
faciès & dot : Tomer Capone (@artemia-creations)
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Zorah Yaxley
gallions : 1391
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) Cabcd7aeb7b004e21fc53480eac7dd60d48a2d41
pronoms : il
décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
gif feuille : his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) 5c5b5250617dabd837cc67380271ceabea13af5a

badges
dedoublator
posséder 3 multi.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
ancienneté
6 mois sur le forum.
crésus
2000+ gallions.
floodeur
200 messages postés.
demiguise
vendeur.se de scénarios.
prix rp
participation aux tc.
https://inforthekill.forumactif.com/t3771-ephraim-the-chaos-brin https://inforthekill.forumactif.com/t3986-ephy-poker-face-or-not
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
Hier à 19:51
i thought, "heaven can't help me now". nothing lasts forever
H

is voice is a
familiar sound
ft    @Agatha Trelawney   
TW : érotisme

Il n’avait pas réfléchi. C’était venu tout seul. Pas une seule seconde d’hésitation pour l’encaquer dans la chaleur de ses bras. Le geste était instinctif. Depuis le berceau de leur entente il s’était imposé. Tendresse partagée. Tendresse de l’âme quand les langues ne trébuchaient pas de maladresse pour se déchirer dans l’incompréhension. Elle était inqualifiable, comme beaucoup, et pourtant unique dans ce lien ineffable partagé. Deux poussières d’une même étoile irrémédiablement attirés l’un par l’autre, à graviter dans un proche horizon. Indépendance féroce prisée, ils s’écartaient pour mieux se retrouver, se bousculer, se tester, se goutter avant de regagner espace pour briller. Jamais le temps et la distance n’avaient su pourtant affaiblir la pureté de leur lien. Elle demeurait son petit nuage de lait, celle qui pourrait toujours trouver épaule sur laquelle pleurer à toute heure du jour et de la nuit, bras en bouclier épais face aux aléas d’une cruelle existence venue la malmener. Le museau enfoui dans la douceur de ses fils d’or, il se laissait bercer par les notes de son parfum, envahi par ces vagues de tressaillements d’un ressenti jusque dans ses entrailles. Papillons noirs qu’il s’évertuait à dissiper, à chasser à grand renfort de tendres baisers et délicates caresses sur sa soie. « Chut ! » Index apposé en protestation sur ses précieuses vermeilles, la malice scintillait au fond des perles ambrées. L’embêter… ‘Elle s’fout d’ma gueule ou quoi ?!’ Avait-il déjà protesté à l’idée de passer du temps en sa compagnie ? Lui était-il arrivé de pester face à une visite impromptue ? ‘Nah !’ La belle s’échinait pourtant à continuer. « Chut, j’ai dis ! » Fermeté factice dans le ton, la tendresse lui peuplait les traits du minois. Bien trop préoccupé à l’idée de pouvoir contenter sa délicieuse visiteuse en lui offrant distraction de l’esprit, les bras revenaient en capture de son être. Alcôve dans laquelle elle pourrait se laisser aller, à l’abris des regards.

Étreinte salvatrice. Caprice égoïste de celui qui s’était bridé à sa demande, un éloignement accepté en évidence. Pourquoi en serait-il autrement après tout ? L’enveloppe regagnait contact avec ses doux contours. Le souffle largué à son écoutille en maigres tentatives d’un réconfort qu’il savait maladroit, l’envie n’en demeurait pas moins viscérale. Oublier… Un luxe qu’ils pouvaient s’offrir. Fils de diamants à extraire de la tempe, à laisser se noyer dans ce flot de souvenirs indésirables, condamnés à flotter en suspens pour l’éternité. Il n’avait jamais pu s’y soustraire. Pas pour l’extraire elle. Pas pour le retirer lui. Oublier semblait pourtant si aisé. Solution de facilité. Faiblesse à laquelle il était prêt à s’abaisser si les regrets ne venaient pas déjà pulluler sous le derme. Comment pourrait-il ? Ne plus se laisser bercer par les souvenirs erronés de son éclat cristallin. Ne plus déceler son ombre errer dans la cuisine. Ne plus l’entendre lui dicter la marche à suivre d’une de ses recettes préférées. Comment pourrait-il passer à autre chose quand son existence se résumait à présent à ce rafiot ? Gommer la présence du beau capitaine éveillait angoisse dans les entrailles. « J’comprends, mon petit nuage de lait… » Maigre souffle largué contre sa tempe, les perles de pensées roulant en direction de celui qui s’érigeait si souvent tortionnaire de ses désirs. Bourreau d’un coeur qu’il s’évertuait pourtant à lui récupérer pour ne pas se le faire piétiner. Ses échecs cuisant s’amoncelaient. Stigmates portés par l’endocarde en nouvelles tentatives de passer à autre chose. Toujours sans succès. Toujours à se maudire de sa faiblesse. « J’comprends. » Plus qu’elle ne pouvait l’imaginer.

Ses propres germes de contrariétés arrachées pour lui offrir l’espace qu’elle méritait, celui qu’elle était venue chercher en toquant à sa porte, il gommait toute trace de contrariété du minois. Soucis uniquement porté pour elle, il accomplissait une de ses spécialités : renier l’évidence en s’oubliant dans les autres. Comme en confirmation du succès de son entreprise, l’éclat de douceur invité sur les traits de la belle accentua son propre rictus. Les joues creusées d’enthousiasme, la caboche affirmait avec un peu trop d’appui ses propos. ‘Qu’elle aille tâter les couilles de Merlin c’te grognasse voir si on y est !’ Perdu dans sa contemplation muette, à l’écoute des envies qu’elle pourrait formuler, quelque chose semble changer dans l’air. Chaleur latente. Douce électricité grisante. Ça lui réchauffait les entrailles. Ça lui titillait la caboche d’une familiarité pourtant intangible. ‘Bordel mais qu’est c’qui s’passe…?’ L’agacement aurait pu le gagner, il aurait pu s’immiscer en impatience sous la soie si les notes de son chant n’étaient pas venues briser le silence. « Entièrement à tes ordres… » Ronronnement rauque en réponse de cette chaleur qu’il décelait dans son regard, dans ce rictus à l’inflexion familière. Tout juste une confirmation soufflée alors que la distance se grignotait à l’initiative de la sylphide. Pas un mouvement. De prédateur à proie, il la laissait devenir Amazone ce soir, Artémis délicieuse pour laquelle il dresserait autels à foison. Un frisson lui écorcha l’échine à ses phalanges possessives, le souffle chaud se mourait sur ses bonbons désirés. Tout juste un froissement, la perspective d’une union ô combien délicieuse, ô combien fantasmée quand les griffes venaient trouver refuge sur ses hanches et voilà qu’il s’embrasait tout entier. L’attente, à moins qu’il s’agissait du manque, lui agaçait les sens. Timide chaleur éprise de la carcasse, les ambres oscillaient entre noyade dans ses océans de merveilles et naufrage sur l’arrondi scandaleux de ses labres. « On fait tout c’que tu veux… » Le murmure roulait sur la langue, osait à peine briser la mélodie électrique des enveloppes en retrouvailles. Ça le démangeait. Ça l’assoiffait. Ce désir d’elle, de s’égarer sur ses contours enchanteurs. « Tout c’que tu désires… » Suggestion explicite larguée avant qu’il ne cède. Résistance en carton. Résistance réduite en cendres à l’accroche de ses vermeilles, le soupir lui trébuchait de l’avaloir aux bonbons enfin croqués, enfin goûtés. L’espace réduit à néant, les phalanges s’étaient faites exploratrices voraces. Des hanches à sa chute de reins, il intimait accostage à la belle sirène sur ses rives. Le moelleux de ses courbes en chaude étreinte de son ferme rempart, elle réveillait sa soif d’elle avec une aisance déconcertante, intimait l'or dans la tignasse. ‘La coquine…’

Colorimétrie des humeurs:
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
Contenu sponsorisé
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL

badges
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm) ●
Revenir en haut 
his voice is a familiar sound (ft. Ephraïm)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: