the night we met (Oona)

12.08.24 22:23

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you have nothing to fear

À PROPOS
DE CE SUJET

if you have nothing to hide

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temporalité du rp : mars,1953
personnages concernés : @Oona greyback & @agatha trelawney
trigger warnings : propos crus, nsfw, grossièreté
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022

12.08.24 22:31

the night we met

I am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. @L. Huron @oona greyback

Les journées se font de plus en plus longues. Tu n’as qu’une hâte : plonger dans la nuit. Apprécier la douceur de ce ciel éclairé par les étoiles. Scintillement si agréable qui colore les rues d’une nouvelle lumière. Tu as la tête inclinée pour admirer ce spectacle que tu aimes tant. C’est beau, ça brille et le temps semble s’être arrêté. La brise glaciale te rappelle qu’on est au mois de mars et que malgré ta veste en jeans, il fait furieusement froid. Tu trembles presque et te décides donc à continuer ton chemin. Tu ne sais pas vraiment où tu vas. Tu n’as pas envie de rentrer chez toi. Quand tu es seule, tu rumines tes problèmes. Ils mettent un temps fou à être digérés. Surtout ceux-là. Depuis que ton père est décédé, ta famille ne tient plus qu’à un fil. Tu sens qu’il va se briser. Tu as un sixième sens pour ces choses-là. Tu te demandes simplement quand il va craquer.

Edith et Agnes ne se supportent plus, c’est de plus en plus criant. Ça ne fait pas réagir Edna. On dirait que tu es la seule de tes sœurs à tenir à cette famille. Les voir unis, c’est tout ce qui t’importe, parce que sans eux, tu n’es rien. Tu le sais. Tu le réalises avec autant de clarté que tu sais que, bientôt, tu vas devoir te diviser pour les voir, parce qu’elles ne supporteront plus être dans la même pièce. Et ça te fait du mal. Ça te lance à travers les côtes quand tu y penses. Ça provoque une douleur dans ton estomac. Ça resserre ta gorge. Elles ne voient rien. Elles ne se rendent pas compte de ce que tu endures en silence et en avance. Alors ce soir, c’est décidé, tu ne vas pas te morfondre dans ton lit, mais plutôt aller assouvir ton besoin de parler à des gens. Des personnes qui ne te connaissent pas, de préférence.

Tu transplanes pour atterrir devant un bar de la ville qui sera forcément plein en ce vendredi soir. Tu te diriges vers le comptoir et commande une bière, pour commencer. Regards jetés brièvement autour de toi. Tu observes les groupes formés. L’atmosphère, le bruit, les odeurs s’imprègnent en toi comme une vague te bousculant dans la mer. Un coup de vent qui soulève tes vêtements. Tu es déjà plus détendue qu’à ton arrivée. « Bonsoir mademoiselle. » Tes yeux se lèvent vers un homme d’âge mûr accoudé au bar, déjà bien trop près de toi. « Bonsoir. » Tu te détournes et regardes ailleurs, espérant qu’il s’en aille. « Je vous paye la prochaine ? » Il s’est encore rapproché. Tu n’es pas une trouillarde, mais ce genre d’attitude n’indique rien de bon. Autour, personne ne semble remarquer la détresse qui se creuse en toi. « Bah alors, on répond pas ma jolie ? » Des postillons atteignent tes lèvres, alors qu’il se penche encore, sa main touchant ton dos. Ça t’a fait bondir. Tu fais un énorme pas en arrière et vois son regard se transformer. Ses yeux furieux te toisent et il fait un pas pour se rapprocher, un sourire gras collé sur les lèvres. Tu jettes un regard autour de toi. Tu repères une jeune femme seule, c’est ta chance. « Désolée, mais ma copine m’attend. » Tu cours presque jusqu’à la table, t’assois directement et avant même de regarder la femme dont tu viens de troubler la tranquillité, tu t’expliques. « Désolée, il y a un gros lourd qui ne voulait pas me lâcher. » Ton visage se redresse, tu lui souris en espérant une mine compatissante. La douche froide. « Oona ? » La chance n’est décidément plus de ton côté. « J’attends juste quelques minutes et je te laisse. » Tu ne sais pas si c’est pour son bien ou pour le tien. Les souvenirs s’emmêlent dans ton esprit. Il y a des moments agréables et d’autres beaucoup moins. Tu te souviens surtout de la rumeur, fondée, qu’elle avait fait circuler dans tout Poudlard. Ça t’avait collé à la peau pendant un moment, mais surtout, ça avait ruiné ta relation avec Mila. Tu te demandes encore parfois ce que vous seriez devenues si vous aviez pu continuer à vous découvrir et à vous aimer sans attiser la curiosité malsaine de vos pairs. Tu la détailles un bref instant, elle est encore plus belle que dans tes souvenirs et ça t'énerves d'autant plus.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022

20.08.24 7:18

So (un)happy to see you, or perhaps not?

R

ANCOEUR
ET ALCOOL EN DELICES

ft. @Agatha Trelawney

Pfffffff. Boire seule était d’une fadeur. T’avais l’hypocondrie traînant en lie de vin bouchonnée dans la caboche. L’impression de boire l’eau des chiottes dans ton cocktail. Si pendant longtemps t’avalais goulûment la légèreté d’une sortie pour taire les dernières couillonnades du directeur, c’était bientôt une paire de couilles que tu castagnerais bien. Pardi que les gens étaient cons, surtout les hommes. La croupe rebondie encroûtée sur l’assise d’une chaise, c’était d’un regard profondément ennuyé que tu les jaugeais. Tu glissais ci et là sur leur gueule tantôt plaisante, tantôt charmante comme un scroutt à pétard, te réconfortait sur la rondeur ferme de leur séant. Au moins avaient-ils de quoi te consoler un tant soit peu. Et tu soupirais si lourdement, la retenue dégagée au placard loin du Ministère. Mascarade de délicatesse et d’élégance boudée, tu glanais les rares interactions croustilleuses défilant sous tes yeux. Le menton logée dans le creux de ta paume, les griffes tapotaient en rythme la bajoue crispée. Rythme contrariant le tempo de la musique d’ambiance. Ils sortaient d’où leur dernier disque ? Du placard de grand-mère ? L’atmosphère engageait au tricotage et non au dévergondage. Et voilà que tu râlais déjà comme une vieille jeune fille. T’étais là et nul part aussi. Les panards s’enlisant dans la bourbe de l’inconnu, s’impatientant d’un train qui semblait s’amuser à dériver sur l’autre quai. ‘Il serait temps de te trouver un mari, ma chérie. Gnagnagna. Liberté offerte au berceau de l’enfance et farouchement conservée en saint-graal. L’indulgence des parents devenait frileuse à mesure que tu grignotais les années. Leurs tintouins te contaminaient la soie de frissons, les synapses d’électricité. Pourquoi diable fallait-il donc à tout prix pondre un héritier ? Perpétuer la lignée ? Mes ovaires ! Cette lignée puait la pisse chaude à plein nez. Heureusement que tu étais là à t’échiner à la sueur de ton front pour relever le niveau de cette famille en carton. S’il fallait compter sur ces culs-terreux de cousin schlinguant la crotte, on était pas sortis du bourbier. Entre Hazel qui trempait dans la bouse et Fenrir aux élans ostrogoths, le famille était en chute libre vers la décadence. Quand l’une ne passait pas son temps à vouloir t’arracher les cheveux, l’autre en profitait toujours pour frétiller sa queue dans ton sillage. Aussi efficace qu’un aimant à emmerdes celui là. Nouvelle salve de soupirs scandaleux. Complètement tarés ! Tu comprenais mieux pourquoi tu les ignorais si promptement.

Alanguie dans l’ennui mortifère, tu n’exprimais pourtant aucune envie à parler aux pouilleux frétillant leur serpent vorace sous les comptoirs. Paradoxe capricieux entre la louve en besoin sauvage de solitude et la jeune homme s’obligeant aux interactions sociales. Les livres t’affolaient plus le poitrail niché derrière tes girons que leur palabre pompeux. Les vapeurs acides des poivrots te chatouillaient la truffe de dégoût. Beurk. Ça pue le tord-boyaux en gerbe. Tu promenais ton regard ci et là jusqu’à t’accrocher à l’esquisse bien familière d’une ‘connaissance’ de Poudlard. Agatha ? Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Non loin de toi l’envie de la voir. Elle semblait en position délicate avec un cochon fricassant son gros lard entre ses gigots excités. Le mieux était donc de feindre l’ignorance. Faire semblant était une qualité que tu maîtrisais habilement, aussi te retournais-tu en contemplation discutable d’un paire de manchots jouant aux cartes. A en juger de loin, c’étaient pas les pingouins qui glissaient le plus loin sur la banquise.

Une chaise grinçait à ta gauche, t’écorchant ta maigre attention pour tomber nez à nez sur la blondasse. Blondasse jolie en soi. Ta quête à l’ignorer était un fiasco. Tu devais bien te l’avouer mais, tu avais sans doute était un peu peste avec elle à Poudlard. De toute façon, c’était sa faute. Si elle n’avait pas monopolisé aussi intimement Mila, peut-être aurais-tu été plus gentille. ‘Peut-être. Boiterie mentale à partager. « Bonsoir Agatha » Sourire mielleux en offrande, ‘presque espiègle. « Alors, toujours à t’attirer des ennuis? » Les rotules s’entrecroisaient. Quitte à devoir la supporter, autant rendre ces quelques minutes récréatives. Merlin elle avait de quoi affoler ce crapaud répugnant. « Je ne suis pas sûre qu’il daigne te lâcher, chérie. On dirait un clebs en rut. A coup sûr, il veut frotter sa vieille courgette sur ta salade » T’avais la curiosité en bourgeon. Qu’était-elle devenue ? Tu l’entendais parfois chuinter à travers les grésillements de la radio. Force était de constater qu’elle ne débitait pas trop de conneries de son charmant gosier. « Quitte à devoir te support...poser, autant le faire de façon agréable » soupirais-tu en commandant une nouvelle tournée de cocktails, trébuchant à ton bon vouloir aux mots étranglés. ‘Sois gentille Nana. Ton pied se froissait à la courbe soyeuse de son tibia, le regard mauvais en vol libre pour le dragueur de pacotille et le sourire ô combien gourmand de noir malice. « Ne te fais pas d’idées ma belle, je t’aide juste à le dissuader. Il va croire qu’on joue à touche-minette » La langue se faisait légère sur le palais aux deux premiers verres précocement avalés. La douce Oona s’écrasait sous la soif dévorante de la Greyback. Damn...peut-être devrais-tu freiner ton enthousiasme sur la rincette ? Le serveur vous régalait déjà de promptitude en déposant deux ivresses sous votre nez. Bon...pour les nouvelles résolutions, on repassera, merci. « Alors tu viens tuer l’ennui ou t’es en chasse ? »

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022

29.08.24 17:33

the night we met

I am not the only traveler who has not repaid his debt. I've been searching for a trail to follow again. @L. Huron @oona greyback

N’appartenir à personne est une liberté que tu as décidé de t’octroyer depuis plusieurs années maintenant. Le cœur léger, aucune attache, aucune bague au doigt. Saisir les plaisirs que la vie à t’offrir, profiter pleinement de chaque instant. Libre comme l’air. Le pouvoir de saisir les opportunités est grisant. L’idée de finir seule l’est moins. La solitude te rattrape bien vite. Posée sur ton épaule, soufflant à ton oreille que personne ne sera là pour te voir vieillir. Quand tu vois tes sœurs, tu te demandes souvent ce qui cloche chez toi. Pourquoi depuis Anna, tu n’arrives pas à t’accrocher ? Pourquoi toutes les relations te semblent futiles ? Pourquoi tu as l’impression de ne plus être capable d’aimer ?

Les effluves viennent chatouiller tes narines délicates. Tu aimes cette atmosphère et elle te dégoûte en même temps. C’est celle de toutes les promesses. Tu peux aussi bien repartir bredouille que passer l’une des meilleures soirées de ta vie. Assise à la table d’Oona, tu as plutôt l’impression que la partie va être écourtée. Tu ne peux t’empêcher de la détailler. Elle avait déjà l’air d’une pimbêche à l’époque. Le visage froid et hautain. La peste qu’elle était a plutôt bien vieilli. Son regard bleu transperce tout ton être. Marée glacée envahissant les pores. Tu prends le peu de fierté qu’il te reste et te redresses pour lui faire face. « Je suppose qu’il y a des choses qui ne changent pas. » Regard lourd de sous-entendus. Face à cette femme aux allures de déesse, ta confiance est en berne, surtout parce que tu es prise au dépourvu. Tes yeux se posent sur le type qui t’aura causé beaucoup trop d’ennuis pour une soirée. Te retrouver là, face à Oona te déstabilise grandement. Si tu aimais être le centre de l’attention, tu avais trouvé une sérieuse compétitrice en sa personne. Les plaisirs de Poudlard envolés depuis longtemps, le souvenir de Mila pourtant toujours intact. Pincement au cœur pour celle que tu ne reverras probablement jamais. Votre situation serait peut-être différente si la femme aux atouts renversant s’était mêlée de ce qui la regardait. Peut-être pas… Un frisson te parcourt en imaginant les mains grasses du fauteur de troubles parcourir ton corps. « Beurk. » Ton attention reportée sur la jeune femme. « Il va bien finir par se lasser d’attendre. » Tu l’espères, parce qu’il vous observe en buvant goulûment sa bière. Tu imagines déjà son pantalon se tendre à l’idée de vous conquérir toutes les deux. Nouveau frisson de dégoût parcourant ton échine.

Elle marmonne, une pique lancée à la volée en commandant des cocktails. Tu sursautes légèrement en sentant son pied venir chatouiller ton mollet. « Pas certaine que ça le dissuade, au contraire. » Loin d’être désagréable, tu n’en laisses rien paraitre, pas encore bien décidée sur l’attitude à adopter. Le serveur vient déposer deux verres sur votre table. Tu ne regrettes pas la bière abandonnée sur le comptoir, t’empresses de siroter ce cocktail pour rendre ton humeur un peu plus légère. « Je ne suis pas vraiment en chasse, mais je sais saisir les opportunités. C’est un atout que j’ai gardé avec les années. » Sourire en coin qui en dit long. Souvenirs de Mila, prêtresse des découvertes. « Et toi ? Tu es en chasse ou tu viens juste observer les gens dans les toilettes comme au bon vieux temps ? » Confiance retrouvée, tes lèvres se posent sur ta paille, les doigts entourant ton verre, le regard fixant l’ancienne Serdaigle. Rappel du temps où elle vous avait surprises vous adonnant à des plaisirs charnels. Incident qui n’aurait pas eu de suite si Oona n’avait pas décidé de faire circuler des rumeurs à votre sujet. Bruits de couloir, effet boule de neige, creusant la distance entre Mila et toi. Vous avez grandi, vieilli. Tu te demandes ce qu’elle fait aujourd’hui. Le regard du type toujours posé sur vous t'incite à allonger la conversation. « Tu assumes enfin de jouer à touche-minette au fait ? » Parce que ses regards ne trompaient personne, sauf elle apparemment. Tu t’es souvent demandé si elle et Mila avaient dépassé le stade de l’amitié. Cette soirée aura peut-être au moins le mérite de t’en apprendre plus sur elle.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022

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