IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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panique à la serre n°3 !
neutral: no mans land ●
Edith Trelawney
neutral: no mans land
Edith Trelawney
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 52
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : vanessa kirby — mrs jay ; rampld.
doublon(s) : jules la princesse & tuthur l’endive.
gallions : 293
panique à la serre n°3 !  48d616e6a0c447df32630a76eb58398f73e3383f
pronoms : féminins.
décade : trente six plaies.
labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
alter ego : une certaine nancy bates.
storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
gif feuille : panique à la serre n°3 !  F03298eec5268c3839b5b770e52c5e9d4093e8f4

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(#) panique à la serre n°3 ! ●
Lun 29 Avr 2024 - 17:57
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : le 31 octobre de l’année 1934.
personnages concernés : la promo 1937, thomas abbott, charles moody, paulina parkinson, aeneas parkinson, ralph quirrell, edith trelawney.
trigger warnings : possible injures.
intervention autorisée du mj : [x] oui [ ] non
autre(s) : topic commun, une retenue mémorable dans la salle des trophées !

IN FOR THE KILL - 2021-2022


(. . .)
in progress.
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Edith Trelawney
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Edith Trelawney
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pseudo : roi de pique, marine.
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gallions : 293
panique à la serre n°3 !  48d616e6a0c447df32630a76eb58398f73e3383f
pronoms : féminins.
décade : trente six plaies.
labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
alter ego : une certaine nancy bates.
storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
gif feuille : panique à la serre n°3 !  F03298eec5268c3839b5b770e52c5e9d4093e8f4

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(#) Re: panique à la serre n°3 ! ●
Lun 29 Avr 2024 - 18:08
topic commun, la pire retenue de la promo 1937 !
P

ANIQUE À LA
SERRE N°3


D’aussi loin que les filles de la maison Trelawney peuvent s’en souvenir, jamais, ô grand jamais, Edith n’avait été douée avec les plantes. Elle, première en tout, quelque peu obsédée par le besoin de montrer que même si elle ne possède pas le don, elle possède d’autres talents, n’a jamais compris comme cela était possible. Pourtant, c’est un fait. Un mystère qui reste à résoudre aujourd’hui encore. Edith est mauvaise, pour ne pas dire médiocre en botanique. Elle a essayé pourtant, de comprendre ce qui n’allait pas. Elle a lu et relu ses notes, la belle. Oui, Edith s’appuie sur la théorie et dans ce domaine, elle sait. Retient tout facilement, c’est si déconcertant, si frustrant que ça coince sur la pratique. Car la botanique, c’est en majorité de la pratique. Alors elle a mis les mains dans la terre, ou plutôt, dans le substrat à base de bouse de dragon, une véritable horreur, cette odeur ! La jeune sorcière a supplié son père de l’emmener acheter une Mandragore l’été dernier. L’objectif était simple pour Edith Trelawney. La faire vivre une année complète ! Résultat ? La pauvre Mandragore, qu’Agatha appelait avec affection Mandy, n’a même pas tenu jusqu’à noël. Elle s’est littéralement desséchée et dans un ultime hurlement qui a réveillé toute la maison durant les vacances de fin d’année, elle est morte. Edith n’a rien compris et n’a pas cherché à comprendre, envoyant les restes de Mandy dans le foyer. — Voilà ! On a une bûche de Yule comme ça !
Agatha s’est indignée. Son père n’a rien dit, sa mère a haussé un sourcil, Agnès a semblé fasciné par cet excès de rage. Quant à Edna, elle s’est contentée de dire — Et après, tu t’étonnes d’être nulle en botanique !? Mais elle a vite ravalé sa langue quand sa grande sœur l’a foudroyé du regard avant de remonter dans sa chambre, exigeant de ne pas être dérangée jusqu’à ce qu’elle ait son quotas de sommeil ! Bref, vous l’aurez compris, la botanique et Edith, ça fait moins que deux, ça fait zéro.

Cependant, une année s’est écoulée depuis l’incident avec Mandy. Et en cette année mille neuf cent trente-cinq, Edith sait qu’elle ne peut pas échouer. Pas en botanique et nul part ailleurs, car c’est l’année des B.U.S.E.S. Toute la famille Trelawney le sait car la cadette n’a eu de cesse de le répéter tout l’été avant la rentrée. Et pour préparer au mieux ses examens, Edith a beaucoup lu. Elle doit aussi être fière de son titre de préfète ! L’insigne a été une véritable surprise quand il est tombé de l’enveloppe avec la liste des fournitures. La belle blonde n’a eu de cesse d’astiquer soigneusement chaque jour le précieux objet pour le faire briller jusqu’à la rentrée où elle l’a épinglé fièrement sur son uniforme aux couleurs de sa maison, Slytherin.
Donner des ordres, rappeler le règlement et menacer de donner des punitions ou de répéter aux professeurs les choses, cela semble être ses nouvelles passions. Cependant, Edith doit aussi se concentrer sur ses études. La botanique lui fait peur, elle doit l’avouer. Elle qui réfléchi encore sur ses choix d’avenir refuse de ne pas obtenir de BUSE pour la botanique. Même si elle n’aime pas ça, même si elle trouve le professeur Ferguson trop jovial quand il parle de vulgaires plantes, comme si ces choses avaient une âme, elle doit s’y faire, elle doit réussir.

C’est donc déterminée que Edith entre dans la serre numéro deux en compagnie des élèves de sa promotion. Ce matin encore, la sorcière a pris soin d’astiquer son insigne et de nouer ses cheveux en une tresse stricte. Elle a aussi vérifié si sa robe était correctement mise. Le diable se cache dans les détails, comme on dit. C’est le matin et pourtant, tous les élèves semblent n’avoir qu’un mot en tête, Halloween. Cette vulgaire fête qui fait lever les yeux au ciel à la jeune sorcière. Edith a toujours affirmé haut et fort qu’elle n’aimait pas les sucreries. C’est tout l’inverse, mais encore une fois, elle refuse de donner une image négative d’elle. Comme si manger des bonbons vous rendait stupide… Ne cherchez pas à comprendre, c’est Edith, une constipée des sentiments.
Le cours commence et le professeur Ferguson explique rapidement l’importance des BUSES. Il fait un rappel à chaque cours avant d’ajouter qu’il y a de fortes chances pour que le sujet pratique de l’examen soit la manipulation de choux mordeurs de Chine. Une brève grimace se dessine sur le visage de la jeune Trelawney. Ils ont déjà étudié rapidement les choux l’an dernier avant les vacances et Edith n’avait pas aimé ces légumes aux dents pointus. Cela dit, dites-moi ce qu’elle aime, hormis son insigne, ça ira plus vite.
— Bien, maintenant, vous allez vous séparer en deux groupes. La sorcière fixe le professeur qui donne plusieurs noms. Parmi lesquels, Quirrell, sans intérêt, Abbott, quel crétin celui-là, Parkinson, oh non, pas les jumeaux maléfiques ! Et puis Moody. Ah, là ça devient intéressant. Non, pas que Charles Moody soit un spécimen très intelligent, mais il a un joli popotin et un visage agréable songe Edith en rejoignant son groupe dans la serre numéro trois. — Pousse-toi, Parkinson ! Qu’elle dit soudainement en voulant rentrer avant cette pimbêche de Paulina dans la serre. Après tout, elle est la préfète, elle doit rentrer avant ! Et elle sait très bien ce que Parkinson pense d’elle. Même si elles se tolèrent car elles sont dans la même maison, Edith n’est pas sotte. Elle sait que Paulina la perçoit comme inférieure car elle est de sang-mêlée. Une bêtise sans nom et elle n’en peut plus, la jeune sorcière, de supporter les regards de la vipère qui s’indigne en silence du fait que c’est Edith qui a été nommée préfète. — Calmez-vous là-bas ou je vous retirerai des points ! Gronde le professeur en observant Edith. Celle-ci dévisage alors Paulina. — Évidemment, c’est ta faute qu’elle murmure avant d’aller se glisser au fond de la serre, à côté de Charles, tant qu’à faire. Après cela, le professeur Ferguson explique brièvement au groupe qu’ils sont priés d’attendre et de ne surtout pas toucher aux choux qui semblent dormir, ce légume dort ? Edith n’aime pas les légumes, soit dit en passant, surtout les choix. Le professeur estime en avoir pour quelques minutes avec le premier groupe avant de revenir les voir. Sitôt, il disparaît dans la serre numéro deux.
Au fond de l’actuelle serre numéro trois, un magnifique prunier s’élève. Les prunes dirigeables lévitent jusqu’au plafond. Ça, c’est un sujet bien plus intéressant à étudier que les choux songent Edith avant de poser à nouveau son regard sur Paulina. Certes, elle a un joli minois. Très joli d’ailleurs, avec des yeux d’une intensité incroyable et elle est noble. Tout chez Paulina Parkinson respire la noblesse, jusqu’à son port de tête, mais elle reste une pimbêche et Edith n’aime pas qu’on lui manque de respect. Elle n’aime pas cet air hautain que Paulina prend quand elle la voit, comme si elle sentait mauvais ou quelque chose comme ça. Edith sent très bon d’ailleurs ! Elle met du parfum de la maison Malfoy ! Le plus cher en plus, elle a cassé sa tirelire pour avoir l’eau de parfum Sirène. C’est alors qu’une très, très, très mauvaise idée germe dans l’esprit de la sorcière. Son regard se pose sur les choux. Ils sont alignés sur la table au centre de la pièce et Paulina se tient avec son jumeau, ombre de celle-ci, juste à côté. Si un chou venait à se réveiller alors… Léger sourire sur les lèvres, la sorcière s’empare de sa baguette. Elle est douée Edith en sortilèges et cette été, elle s’est exercée aux sortilèges informulés. Elle doit encore s’entraîner, mais elle parvient à lancer les plus basiques parfois. Flipendo ! Qu’elle dit dans sa tête discrètement et le sortilège file et frappe un chou qui rebondit en l’air et roule alors devant le groupe. Au passage, Edith laisse échapper un faux cri de stupéfaction. Le chou alors, se met à grogner. Cette chose grogne !? Et s’ouvre telle une fleur carnivore, dévoilant ses nombreuses dents. Sa cible ne semble pas être spécialement Paulina Parkinson, mais l’ensemble du groupe.
Par les couilles de Salazar songe Edith, là, ça craint.

Mais ce qui craint encore plus, c’est la suite !
La suite est digne d’une comédie burlesque autant que d’une tragédie grecque. Le chou est bien décidé à attaquer. Il charge en direction d’un ou d’une élève, Edith s’en moque, ce n’est pas là. Elle, elle agrippe se hisse déjà sur la table derrière elle et lance — Mais… Faites quelque chose ! Car il est hors de question que ça lui retombe dessus. C’est à ce moment là que Charles, le beau Charles a la stupide idée d’utiliser un maléfice de feu sur le chou. Du feu dans une serre, évidemment, c’est brillant ! Et le chou roule rapidement, par Merlin, ce truc est aussi rapide qu’une toupie ! Esquivant ainsi le sort qui ricoche et file sur… Le somptueux prunier.
Edith se décompose littéralement en moins de dix minutes. Le prunier est un brasier à lui seul, les prunes dirigeables volent dans tous les sens telles des lucioles. Certaines explosent, d’autres répandent l’incendie naissant sur des plantes voisines. C’est la catastrophe. Fuck, really fuck qu’elle songe avant que le professeur Ferguson n’entre enfin et utilise un sortilège puissant pour faire cesser tout ceci. Mais c’est trop tard, le mal est fait. Le prunier est ravagé, les prunes, un tas de cendres et quand l’enseignant demande qui a fait ça, Edith n’a aucun scrupule à lever la main et à désigner… Ralph Quirrell, car après tout, il a la tête du parfait coupable qui ne dira rien. — C’est lui professeur, lui, je l’ai vu chatouiller les choux ! Qu’elle n’hésite pas à dire, espérant échapper à la sanction, mieux encore, récolter des félicitations et des points pour sa maison. Sauf que c’est tout l’inverse, c’est même pire que ça ! Ils sont tous punis, tout le groupe.

C’est ainsi que l’ensemble du groupe se retrouve, au soir de Halloween, privé de la soirée, de ses festivités, des bonbons aussi, dans la salle des trophées. Évidemment, ils se sont tous fait passer un savon par leurs directeurs de maison respectifs pour avoir « ravagé un magnifique et inestimable prunier ! » sans compter les dégâts engendrés dans la serre. Leurs baguettes privées le temps d’un soir, ils ont désormais jusqu’à l’aube pour astiquer l’ensemble des armures de la salle des trophées avec uniquement, des éponges, de vieilles brosses à dent pour les coins, des seaux et du savon. L’unique entrée de la salle est fermée et derrière, le concierge les informe en ricanant qu’il repassera au petit matin. Au loin d’ailleurs, la voix aigüe et désagréable de ce crétin de Peeves se fait entendre. Il ne manquait plus que lui pendant que Edith observe la salle des trophées.
Elle est souvent venue ici pour admirer les trophées, s’imaginant recevant un jour un prix elle aussi. Elle n’a jamais en revanche pensé qu’elle devrait un jour les nettoyer. On trouve des armures d’elfes de maison, un modèle unique, une armure de troll géante, une de centaure, des trophées divers, des médailles, des objets oubliés même et qui ont pris la poussière. Edith fronce les sourcils, croise les bras et s’adosse contre le mur.

— J’espère que vous êtes tous fiers de vous. À cause de vous, je vais avoir une retenue de noter dans mon dossier scolaire ! Je suis la préfète et je dois avoir un dossier vierge pour viser les plus hauts postes, mais j’imagine que ça, vous vous en moquez ! Elle les toise tous un par un. Elle fait une grimace moins virulente à Charles, même s’il reste un parfait idiot. — Charles, dis-moi, à quel moment tu as trouvé ça intelligent d’utiliser un sortilège de feu dans une serre !? Le mot serre est légèrement plus aigüe que les autres. Elle soupire ensuite. — En tout cas, ne comptez pas sur moi pour nettoyer quoique ce soir. Je suis la préfète, elle aime le dire, le rappeler dès qu’elle peut, — Alors je vais vous superviser, c’est mon rôle. Et dépêchez-vous, ça ne va pas se nettoyer tout seul ici et je ne veux pas m’éterniser plus que nécessaire ! Au travail, on récure !

Clairement St Mangouste qui se moque de la charité et après on s’étonne que cette fille n’ait pas d’ami. Mais, à quoi ça sert, des amis ?


(2225 w.)

Spoiler:

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labeur : Editrice au sein de la maison familiale Obscurus Books et accessoirement écrivain à ses heures perdues
alter ego : Angelina Burton, écrivaine
sang : Sans tâche, pureté dont elle tire une fierté sans limite
don : Pénétrer les esprits, avec plus ou moins de délicatesse... legilimens
myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
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(#) Re: panique à la serre n°3 ! ●
Lun 29 Avr 2024 - 20:22
topic commun, la pire retenue de la promo 1937 !
P

ANIQUE À LA
SERRE N°3


Tu es loin d’être la meilleure élève de ton année. Tu travailles quand il le faut pour maintenir des résultats dignes de ce nom, mais en vérité tu trouves la plupart des cours donnés dans cette école d’un ennui mortel. La botanique est l’une des exceptions, peut-être pas autant que le soin aux créatures magiques, mais tout de même. Tu as beau aimer cultiver une certaine élégance, tu n’as jamais craint de te salir les mains quand il faut rempoter tes plantes. Cet enthousiasme là, tu ne le montres jamais, ou d’une manière si subtile que seul Aeneas serait capable de s’en rendre compte. Ton double, ton ombre comme toi tu es la sienne. Celui sans qui, tu n’oses te l’avouer, tu te sentirais bien seule. Peu de gens t’apprécient réellement, beaucoup te craignent, certains te méprisent, les autres veulent ton appréciation uniquement grâce à ton nom et sans doute aussi cette stature que tu dégages et cultives. Ca t’est bien égal au fond, du moins tu t’en es convaincue: la plupart des élèves ici sont de toute façon des imbéciles qui s’intéressent à des choses idiotes. Tu préfères encore être seule, dévorer tes livres ou jouer de ton violon magique. En parlant d’idiote, c’est un spécimen particulièrement salé qui vous accompagne à la serre. Edith Trelawney qui, par d’affreuses et injustes circonstances, se retrouve préfète de votre maison. Comme si elle était digne d’être à Serpentard ! Non pas que tu aurais pu prétendre au titre. Tu es une fauteuse de troubles, Paulina. Il y a d’abord eu cette pétition pour faire interdire le cours d’études des Moldus quand tu étais en troisième année, et puis le récent incident… Il était risqué de t’acharner physiquement sur un élève, mais tu n’as pas pu te retenir, hors de toi de le voir tourmenter un malheureux animal. Il a été trop lâche pour te dénoncer mais la rumeur a fait le tour de l’école, suffisamment pour que beaucoup t’évitent dans les couloirs ou te regardent de travers. Comme si ça t’importait. L’acte était amplement mérité, et, il est vrai, profondément satisfaisant, premier aperçu d’une saveur que tu ne cesseras d’apprécier avec le temps.

Tu te fais bousculer par cette insupportable petite peste (évidemment, il fallait qu’elle soit dans ton groupe !) et pousse du même coup ton frère par ricochet. En voilà une qui mériterait une petite correction, mais tu n’es pas assez stupide pour le faire devant tout le monde. A la place, tu lèves les yeux vers ton double, laisses échapper quelques basses paroles destinées à lui seul. « Tu crois que je peux la perdre dans la Forêt interdite ? » L’idée est séduisante et le châtiment te semble amplement mérité pour celle qui se pavane comme si elle était reine des lieux, allant jusqu’à t’accuser d’on ne sait quoi, ce qui te fait lever les yeux au ciel. Le pas calé sur celui de ton frère, tu rejoins ta place. Pour l’heure, tu préfères te concentrer sur les choux mordeurs de Chine, bien plus intéressants à ton goût que le reste de tes camarades. Tu repousses en arrière des épaisses boucles brunes disciplinées en deux tresses et ouvres déjà ton livre de botanique avant de commencer à prendre des notes sur ton parchemin, histoire de t’occuper le temps que le professeur revienne. Concentrée, tu portes machinalement une main à ton front, sans réaliser que tu avais de la terre sur les doigts. Et loin de réaliser également le plan machiavélique échafaudé à ton encontre.

C’est le cri d’Edith qui t’alerte en premier, te faisant sursauter avant que tu réalises ce qui est en train de se passer. Par un brusque à-coup, tu fais tomber par mégarde ton livre de botanique. Trop tard pour le ramasser, le chou s’y attaque avant de s’en prendre à un peu tout le monde. Tu te recules comme tous les autres, déjà profondément agacée de te retrouver au centre d’un tel désordre au milieu d’un de tes cours préférés. Si au moins ce carnage s’était produit en Histoire de la Magie par exemple… Et cet idiot d’Abbott qui met un coup de pied dedans, comme si ça allait arranger les choses ! Mais c’est rien en comparaison de Moody, qui sort sa baguette et enflamme accidentellement un magnifique prunier. Malheureusement, ton livre de cours se retrouve pris dans le brasier, c’est bien ta veine ! Tant pis, tu n’es pas assez idiote pour aller essayer de le récupérer. Tu emprunteras celui d’Aeneas en attendant que ta famille t’en commande un autre. Par contre voir ce prunier ravagé te désespère et tu aurais bien envie de taper la tête de Charles contre les parois de la serre pour la peine.

Lorsque le professeur revient, il est déjà trop tard. Sa fureur n’a d’égal que l’agacement que tu ressens à voir miss lèche-bottes-Edith dénoncer Ralph Quirrell. Tu ne perds pas une seconde et la foudroie du regard. « Ah oui, et comment tu sais ça Trelawney ? » Tu ouvres peu la bouche en classe, pour ainsi dire jamais mais il faut avoir bien peu d’honneur pour s’adonner à ce genre de délation. Ce qui pourrait passer pour un acte de défense n’est en réalité qu’une réaction visant à remettre cette petite dinde à sa place. Ca ne te viendrait pas à l’idée de défendre Quirrell à vrai dire, en grande partie parce qu’il te met mal à l’aise. Tu les as parfois surpris, les regards qu’il te lance, et t’as beau chercher, t’arrives pas à comprendre ce qu’il te veut. C’est pas souvent que ça arrive et tu n’aimes pas beaucoup ne pas comprendre ce qu’il en est.

Il est un peu simplet, sans doute.

C’est en tout cas la conclusion à laquelle tu es finalement venue, sans être totalement sûre que ça te satisfasse totalement. Mais ça ne fait rien, tu l’ignores comme tu ignores les autres. Malheureusement, il va être bien plus difficile d’ignorer tout le monde alors que vous vous retrouvez tous en retenue, qui plus est le soir d’Halloween. A savoir votre anniversaire à toi et à ton frère. Merveilleuse célébration que vous allez avoir là, à devoir nettoyer les armures et subir les récriminations insupportables d’Edith qui ne manque pas de faire résonner sa voix de crécelle dans toute la pièce. Enfin ça pourrait être pire, les autres pourraient savoir que c’est ton anniversaire et se sentir obligés de te le souhaiter. Très peu pour toi. Même si, au fond, tu ne peux pas nier que tu regrettes les festivités de la grande salle, toi dont Halloween est la fête favorite. Tu es donc d’une humeur massacrante et la présence de tes camarades ne t’aide en rien. Tu as bien l’intention de faire ton nettoyage de ton côté et ne parler à personne, à part à ton jumeau évidemment.

Mais bien sûr il y en a une qui ne peut s’empêcher de tout ramener à elle. Tu la regarde, faire des manières comme si elle était la reine des lieux. Elle pourrait presque être jolie, si elle n’était pas si insupportable. Elle n’est même pas sang-pur, que tu t’indignes intérieurement, alors qu’elle ne vous traite ni plus ni moins que comme ses sous-fifres. Or, il se trouve que ce n’est pas le soir pour t’asticoter. Tu saisis une des brosses et la lances sans vergogne dans sa direction. « Et puis quoi encore ! Tu vas nettoyer, comme tout le monde ! » Ce n’est pas si souvent que tu perds ton sang-froid, mais ça arrive occasionnellement. Les humeurs adolescentes sont passées par là et tes coups d’éclats peuvent s’avérer aussi brusques que spectaculaires. Mais ce n’est rien à côté du cri que tu pousses soudain en direction de la préfète. « BOUGE PAS ! » Tu te précipites dans sa direction et te baisses d’un coup pour récupérer la malheureuse araignée sur le point d’être réduite à l’état de crêpe sous la chaussure de la mégère adolescente. Tu te relèves et lui lances un regard d’un froid polaire avant de t’éloigner un peu plus loin, la petite créature courant sur tes mains.


1433 mots

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JEUX 2024
panique à la serre n°3 !  XPBmkqFF_o
TEAM PHENIX
mob: bang, bang u're dead ●
Thomas Abbott
mob: bang, bang u're dead
Thomas Abbott
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 172
pseudo : coyop
faciès & dot : henry cavill @jawnressources
doublon(s) : Georgie (Gawain (Gabrie l (Warlock (oona
gallions : 655
panique à la serre n°3 !  0a85fdda662c135cca9178f8c570587b33c16802
pronoms : il
décade : 36 décades
labeur : Asticote sérieusement au conseil d'administration de Poudchem, nourri de grasses ambitions ( Le double, 'Elijah', nourrit labeur en Maître-Justicier dans la pègre (Fletcher)
alter ego : Ian Fitzgerald ( Elijah (pègre)
storytime : [RP]

[Solène], [Jezabel], FB Poudlard

sang : pureté de l'ichor vemeil
don : métamorphage ( Chuchotement sourd, silence d'or
myocarde : Il cogne tel un tambour, il s'enflamme sous les flammes insolentes, ce coeur épris, offert à l'épouse estimée, Solène.
allegeance : Silentio.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur du bras droit
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(#) Re: panique à la serre n°3 ! ●
Mer 1 Mai 2024 - 13:21
-
topic commun, la pire retenue de la promo 1937 !
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ANIQUE À LA
SERRE N°3


(Défi) « C'est une huître en plastique. Quand t'appuies dessus, ça fait pouet-pouet » Sourcil arqué en incrédulité, la joue se creusait d’un sourire presque amusé à la babiole dérisoire de Warren. « et...à quoi ça sert ? » Curiosité en balbutiement dans la caboche. Il était...gentil, mais ça se résumait à ça. « Eh bien je ne sais pas encore mais c’est amusant, non ? » Sans doute. Une risette un brin sarcastique en ricochet, te voilà détourné de ses frivolités moldues par l’arrivée de la reste de la promotion, la serre numéro deux se remplissant d’ânes et autres asticots en tout genre, les écoutilles déployées aux babillages instructifs du professeur Ferguson. Les choux t’attisaient les méninges plus que les sucreries d’Halloween à venir ne t’attisaient les papilles, bien que tu adorais les mignardises. Même si tu aurais sans doute préféré passer quelques paires d’heure sur ton balai, la botanique t’avait toujours soulevé de quelques intérêts. Non pas que tu excellais dans ce domaine mais tu avais sans doute le mérite d’une audience appliquée, quoique parfois distraite par les gazouillis de tes comparses.

La répartition des groupes te laissait dubitatif. La pimbêche Trelawney allait sans doute encore siffler ses compétences de bac à sable. La suffisante Parkinson allait encore te distraire par ses piquouses, ‘et peut-être par ses perles d’azur. Deux oies dans la même troupe. Par Merlin, tu n’allais pas t’ennuyer. Moody pour qui la perruche Trelawney allait encore battre des cils, ou lorgner sans discrétion sa croupe. C’est qu’elle se pensait discrète. Quirrell, un brave qui semblait avoir une propension à se retrouver en victime ci et là. Tu soupirais aux éventualités abracadabrantes de cette troupe de ‘joyeux’ lurons. Tu ricanais intimement aux devants pris sans douceur par Edith. Bien évidemment, certains ont besoin de quelques bousculades pour exister. Son déhanché était aussi imposant que sa grande gueule. Finalement, tu te glissais à côté de Paulina, le ‘spectacle’ n’en serait que plus...affriolant. Des eaux éternelles en incisive, un minois en beauté et délicatesse et...oui le spectacle à venir, les choux donc. Le cri de Miss prout-prout t’arrachait du spectacle, l’air presque ennuyé sur la raison de ses piailleries de bécasse. À tes pieds roulait un chou dont l’humeur semblait à priori à désirer. Un chou qui grogne. C’était assez...cocasse. Un regard vers le chou grincheux t’attisait de quelques insouciances. Est-ce que c’était susceptible ? Une drôle d’idée te percutait l’encéphale. Malice en papillonnement. Sur le coup, tu trouvais drôle de shooter dans un chou. Certes, il t’arrivait souvent d’avoir des insanités en tête. Ses crocs en offrande t’amusaient autant qu’ils te léchaient d’un long frisson. Peut-être n’était-ce pas une si bonne idée de contrarier ces petites bestioles ? Edith la dramaturge théâtrale se déployait en alerte, ‘en véritable idiote, sur la table. A coup sûr, si elle ne brillait pas en botanique, elle excellerait sur les planches. Il lui fallait bien quelques qualités. Moody semblait avoir s’enflammer d’un même élan hardi que le tien, enflammant le chou grognard sans cérémonies. C’était mal barré, encore plus au prunier s’embrasant. Toi qui voulais du spectacle. « T'as l'air bien sûre de toi, Trelawney...» La langue claquait au même rythme que celle de Paulina. Ralph subissait déjà assez les débilités de tes abrutis de camarades, alors si cette sotte d’Edith si mettait aussi, ‘encore plus elle, tu n’allais sûrement pas te priver de lui rouler sa langue en sourdine, bien qu’il te faudrait plus qu’une paire de manches pour taire cette bêcheuse.

« pffff » Chouette perspective de soirée. T’aurais préféré asticoter autre chose que ces vieux trophées, ou en tout cas avec une autre troupe que celle-ci, ‘des trophées bien sûr. Les griffes en labeur résigné, tu frottais ci et là en sifflotant tranquillement, jusqu’à ce que Madame Bécasse n’ouvre son bec en distraction pour les pavillons. C’est qu’elle ne semblait vraiment pas pour de la merde. Une petite veine d’agacement tapotait contre ta tempe à ses palabres pompeusement hégémoniques. « Tu devrais pourtant les astiquer, Trelawney. Pas sûr que tu aies à nouveau l'occasion d'en toucher un... » Gouaille sur la langue. « C’est ta langue que tu devrais d’abord récurer. Qu’est-ce que t’en sors des âneries ...» La retenu prenait subitement des nuances diablement alléchantes dans l’intervention plus que farouche de Parkinson. Par Merlin que tu aimais son mordant. Elle t’amusait, encore plus dans sa fougue à sauver la petite bestiole. « Quel soulagement. Tu as pu sauver cette pauvre bête de l’’autre bestiole » ‘L’autre bestiole se définissait dans le personnage d’agacerie d’Edith. Bien qu’elle n’ait rien à jalouser en terme de beauté sur ses paires, son dédain la rendait moins charmante. « Si jamais tu as besoin d’un mode d’emploi, Edith, il te suffisait de le dire...Regarde...tu frottes comme ça...et puis comme ça... Pour une frotte-manche, tu devrais assez rapidement manier le torchon et la brosse » te moquais-tu ‘gentiment’. Autant rendre cette retenue la plus récréative possible, non ?

DÉFI 03 : RP Placer la citation suivante dans un rp « C'EST UNE HUÎTRE EN PLASTIQUE, QUAND T'APPUIES DESSUS ÇA FAIT POUET-POUET. » (LES BRONZÉS FONT DU SKI).


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Ralph Quirrell
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(#) Re: panique à la serre n°3 ! ●
Mar 7 Mai 2024 - 19:15
what’s another night all alone
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P
ANIQUE À LA SERRE N° 3
Elle est tellement belle. Même pas jolie, non, le terme n’est pas suffisant pour décrire ses cheveux de jais, sa peau pâle, son nez parfait, ses yeux aussi bleus que le ciel céruléen. Qui le dévisagent comme s’il était une tache particulièrement disgracieuse sur le bout de sa chaussure au cuir impeccablement ciré. Fais gaffe, tu vas finir par baver. Et elle ne te regarde même pas, c’est la paroi de verre derrière toi qui attire son attention. T’es juste dans le chemin. Oui, d’accord, mais elle est si belle… Et c’est reparti pour un tour, tu l’observes dans ce que tu crois être la plus grande des discrétions, au lieu de t’occuper de tes oignons - ou, plus exactement, de ton spécimen de chou mordeur.

T’es pas spécialement doué en Botanique, mais comme en règle générale t’es un peu bon en tout tant qu’il y a de la théorie que tu peux assimiler au préalable, tu t’en sors sans trop de mal. Et pour le coup, la théorie sur les choux mordeurs de Chine n’est pas bien compliquée, tu te souviens du cours de l’an dernier - eh ouais, épatant hein ? ça leur en boucherait un coin, aux autres, s’ils savaient. Puis s’ils en avaient quelque chose à faire, aussi. Mais la mémoire impressionnante que tu te coltines n’a pas que des avantages : tu te rappelles de tous les cours auxquels tu as pu assister, aussi facilement que de toutes les occasions auxquelles certains ont cru bon de faire malencontreusement glisser tes lunettes jusqu’à la fange qui borde les sentiers du parc. T’es pas un héros scintillant, comme Tommy Abbott, même pas un sidekick plutôt cool comme Malcolm. Nan, t’es juste toi. Juste une victime. Pas étonnant que ton propre frère ait honte de toi. Comment les parents de Rhodes et de l’incomparable Regina ont-ils pu donner naissance à pareil avorton ? On se pose - tu te poses - encore la question.

Les mêmes réflexions tournent dans ta caboche têtue, le cours est un peu trop facile pour toi et déjà tu t’ennuies, alors la ritournelle reprend, les pensées répétitives à en devenir obsessives. Paulina Parkinson et ses yeux dans lesquels tu te noierais ; la manière dont tu rêves de l’éblouir en lui montrant que tu es loin d’être un idiot, t’es même plutôt brillant quand tu parviens à prendre la parole sans bégayer. Sauf que ça ne se produit qu’en présence de tes - très - rares amis, ou face à un professeur dont la question te permet de te concentrer pour mieux ressortir tous ces savoirs soigneusement emmagasinés. Le reste du temps, c’est cafouillages et compagnie, bref, l’embarrassement total.

Complètement absorbé par ces réflexions tout à fait primordiales - surtout celles qui concernent la meilleure manière de déclamer ta flamme à la brillante Parkinson - tu rates tout de l’animation qui s’empare de votre petit groupe de travail lorsqu’un chou se lance à la poursuite d’un élève. Pour une fois, tu n’es pas la cible de cette horrible idée… Mais tu n’as pas le temps de te réjouir de cette agréable variation des circonstances, parce que quelqu’un a foutu le feu au superbe arbre porteur de prunes dirigeables. Et pendant que la fierté du professeur Ferguson part en fumée, les fruits pas encore mûrs se détachant les uns après les autres pour s’écraser au sol après quelques vagues tentatives d’envol, tu contemples le carnage en te demandant quelle sera la suite des événements. Tu serais un peu chagrin que le cours soit annulé, tout de même : la Botanique peut t’intéresser, dans les bonnes conditions, puis c’est toujours utile pour les potions. Puis, tu ne désespères pas encore tout à fait d’un jour oser adresser la parole à Paulina Parkinson, et ce cours est l’un des rares que vous partagez.

Mais c’est bien pire qu’une annulation du cours, ce qui se passe alors. Le professeur est catastrophé, un bouc émissaire est désigné - et t’es qu’à moitié surpris que ce soit toi. La pimbêche Trelawney a encore frappé, elle te dénonce publiquement et t’as les joues qui s’enflamment plus vite et plus fort que ce foutu prunier. Tu t’apprêtes à rétorquer qu’il n’en est r-r-r-rien, que t’es pas c-c-c-coupable, mais deux sauveteurs inattendus te coupent l’herbe sous le pied. Le lionceau Abbott, qui a sans doute décidé que ça serait bon pour sa cote de popularité de jouer les preux chevaliers… Et la princesse Parkinson. Elle prend ta défense. Bon, pas vraiment : elle ne mentionne même pas ton nom, mais elle te défend, intentionnellement ou non. T’es planté comme un con, tu voudrais la remercier mais votre sentence s’abat déjà et elle est irrévocable. Retenue - pour l’ensemble du groupe !

Rhodes te passe un savon quand il l’apprend, et c’est tout piteux que tu te pointes devant la galerie aux armures le soir dit. En plus, tu as l’impression d’avoir oublié quelque chose d’important, mais quoi donc ? Baguette, tu as - même si le professeur a bien précisé que vous ne pourriez pas les utiliser. Ce qui est complètement ridicule, pourrais-tu argumenter pour peu qu’on te demande ton avis. Non, parce qu’avec un bon Récurvite, vous auriez terminé votre tâche en un rien de temps, puis comme ça vous pourriez nettoyer encore plus de trucs pendant toute la soirée, il s’agit d’être efficaces, pas vrai ? Est-ce que tu comprendras un jour, la raison pour laquelle tes condisciples ne peuvent pas te sacquer ?

Bon, il n’empêche qu’on ne te demande rien, alors tu n’en places pas une. Trelawney essaie de prétendre qu’elle ne va surtout rien toucher, vous n’avez qu’à écoper de la retenue à sa place, et t’as bien envie de lui répondre que et-et-et puis q-q-q-quoi encore ? Ouais, ça te traverse vaguement l’esprit mais tu ne trouves même pas le courage d’affronter son regard, à la préfète pimbêche. Pourtant, l’injustice de ce qu’elle a fait te pique au vif, tu as le coeur qui bat très fort rien que d’y penser, un jour tu lui feras regretter de t’avoir ainsi fait passer pour un idiot aux yeux de ton frère aîné, de ton frangin idolâtré. Un jour, mais pas aujourd’hui. Ce soir, tu as une tâche à faire et elle ne va pas se commencer toute seule, alors tu marches les épaules basses pour aller t’emparer d’une brosse et d’un seau d’eau mousseuse - il vaudrait mieux graisser les armures, plutôt que de mettre de l’eau dedans, ça va juste faire rouiller le métal, le professeur Ferguson est peut-être un génie de la Botanique mais il est nul en chimie. Mais qui es-tu pour questionner les ordres ? Personne. Tu n’es personne. Alors frotte, petit Quirrell, frotte et retiens ta leçon, peu importe qui se dresse devant toi, tu vas devoir apprendre à gérer tes problèmes tout seul.

Malcolm finira par se lasser de tes bougonneries perpétuelles. Et Oona… Elle est mignonne, la petite troisième année avec laquelle tu étudies parfois parce qu’elle est bien la seule qui ne cause pas pendant vos sessions en Bibliothèque, la seule qui comprend que tu as besoin de calme… Mais elle aussi, elle partira. Elle finira par comprendre qu’être ton ami, c’est se classer parmi les marginaux. Et elle mérite mieux que ça. Mieux que toi. Même Abbott ne sera pas toujours là pour toi, parce qu’il trouvera bientôt une cause perdue qui lui plaît davantage. Peut-être a-t-il déjà trouvé, tu l’entends dans ton dos adresser la parole à Paulina et tu lui envies son courage, tu voudrais toi aussi trouver la force de soutenir le regard bleu glacier et de lui dire d’un ton doux que c’est super cool ce que tu as fait. Y a pas beaucoup de gens qui sauvent les araignées, pourtant ce sont des animaux extrêmement subtils. Plus que certaines humaines, tu rumines, oeillade en direction de l’insupportable Trelawney.

« Les za-za-araignées, c’est pas bête, Ab-Ab-Ab-Abbott. C’est t-t-t-très intelligent » tu finis par prononcer. Tes premiers mots de la soirée, et on ne peut pas dire que ça soit une réussite. T’as réussi à vexer le seul type qui se soit jamais montré gentil à ton égard, tout ça pour quoi ? Pour un sourire de Paulina. Pour qu’elle te remarque, non, pour qu’elle te voie.

« Est-ce qu’on pou-pou-pourrait juste avancer sur notre t-t-tâche, en s-s-silence ? » tu finis par souffler, les joues écarlates d’un embarras beaucoup trop visible. « J’ai p-pas envie qu’on soit à nouveau co-co-collés à cause de vous ! »

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