IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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wolves are like onions (reagan)
mob: bang, bang u're dead ●
Ralph Quirrell
mob: bang, bang u're dead
Ralph Quirrell
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
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SOUL
hiboux : 96
pseudo : Foxie
faciès & dot : Swann Arlaud (soeurdelune)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam
gallions : 819
(thecruel/tumblr)
pronoms : he-him (il)
décade : 36 ans
labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
gif feuille : wolves are like onions (reagan) E9f820f9ca05bfe07eaaade0bab2da3c

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posséder 5+ multi.
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le.a speedy gonzales du rp.
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membre de la période.
écrivain.e
avoir posté 5 rps.
https://inforthekill.forumactif.com/t3321-ralph-swimming-in-the- https://inforthekill.forumactif.com/t3374-ralph-inside-my-heart
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(#) wolves are like onions (reagan) ●
01.01.24 23:19
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juin 1955
personnages concernés : Reagan Prewett & Ralph Quirrell
trigger warnings : descriptions de douleur physique
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022

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Ralph Quirrell
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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
01.01.24 23:21
They stink? They make you cry? Oh, you leave 'em out in the sun, they get all brown, start sproutin' little white hairs...
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OLVES
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ONIONS
Tu as encore du mal à t’y faire. La sensation des draps propres sur ta peau déjà usée, sur ton corps où achèvent de sécher les bleus distribués par un artiste malhabile. Le confort du matelas, aussi musical que ses ressorts le lui permettent mais tu apprends à aimer cette symphonie discordante, qui te rappelle que tu disposes désormais d’un lit. Un lit de camp, dans une chambre d’amis qui est à peine davantage qu’un placard à balais glorifié, certes. Mais un lit, presque un vrai, après sept années passées sur une paillasse de bois, c’est un luxe. Tu ne peux pas en profiter bien longtemps, cependant. Tes heures sont comptées, et seule une poignée t’appartiennent : le lot de ceux qui ont trop de dettes pour se considérer réellement libres.

Et pourtant, même l’air que tu respires a désormais le goût enivrant de cette liberté qu’on t’a accordée. Tu aimerais prétendre que tu t’en es emparé, mais rien ne serait moins vrai, on t’a fait la grâce de trois ans, libéré pour bonne conduite et tu as promis que tu ne volerais plus jamais. Une promesse de plus, y crois-tu encore ? Toi que l’on a élevé dans l’amour des mots et du savoir qu’ils transmettent, tu joues les cyniques et prétends que ta parole n’a qu’une valeur : celle de l’argent. Ironique, quand on sait quels préjugés entourent les loups et leur relation à ce même métal. Ouais, c’est ça : l’ironie de la vie est foutrement ironique. Et très franchement, ça t’en touche une sans faire bouger l’autre. Pas même l’ombre d’un sourire sur tes lèvres craquelées, dans ce qu’il te pousse de barbe mal rasée.

Regard rapide sur le calendrier, où luisent déjà une vingtaine de croix tracées au feutre épais. Plus que six, avant que la douleur ne revienne hanter tes pupilles. Plus que sept, avant la liberté. Et puis, comme chaque mois, la plongée aux enfers, nuit d’oubli et de course éperdue sous la lune ronde. Et puis, les os qui craquent et la peau qui gémit, la fatigue intense et les heures grises, entre le loup et l’homme. La faiblesse de tes muscles humains, les crampes soudaines et les convulsions, gémissements mal étouffés dans l’oreiller. Tu sais que ton cousin ne subira pas cela pendant longtemps, il finira lui aussi par te demander de bien vouloir décamper. On accueille les amis, la famille ; pas les loups. Les animaux sont faits pour l’extérieur, et celui-là en particulier est taillé pour la solitude. Lycan sans meute, tu peux supporter cet exil de la société sous ta forme lupine, tu le choisis même avec une rage exultante : tout seul, on va plus vite. Tes pas réguliers en sont la preuve, enjambées brusques que tu enveloppes d’un vieux pardessus élimé, maigre protection contre la pluie qui tombe à seaux.

L’homme, malgré tous les efforts de la bête, demeure cependant un animal social. Chaque rejet, chaque porte fermée est un écueil dont tu prétends ne pas te soucier. Il faudrait apprendre à mieux mentir, mon garçon… Tu en souffres tout autant qu’à tes onze ans - premier visage qui se détourne, tu aimes lire ? Tu veux pas avoir un passe-temps plus… masculin ? Ça te déchire comme quand tu avais quatorze ans, le regard glacial de cette fille - mais bien sûr que non, pauvre crétin. Chaque regard empli de ce mélange si particulier de pitié et de dégoût est une gifle de plus, et ça vient s’ajouter à la collection d’ecchymoses qui te marbrent le cœur. Pas d’amis, presque plus de famille. Tout juste un cousin, et ce collègue que tu salues d’un hochement du menton. T’as pas besoin de plus, voilà ce que tu répètes comme un mantra. Et qui sait, peut-être qu’un jour t’y croiras.

Hum. Sur quoi on planche, cette fois-ci ? tu demandes sans plus de formalités, t’équipant déjà d’une paire de gants en peau de dragon et d’un chaudron qui a vu de meilleurs jours. Une main passée dans la chevelure - trop longue, tu devrais repasser chez le barbier, mais c’est pas comme si ton salaire de misère te permettait ce genre de coquetteries - et déjà tu soupires. La journée va être longue, surtout si tu continues à ruminer comme ça. Surtout si Reagan continue à te regarder pareil.

C’est le mot “planche” que t’as pas compris ? Elle a dit quoi, Pimentine, pour aujourd’hui ? Poudre de corne de dragon hongrois ou essais pour une nouvelle potion de réduction des pores ?

Oui, tu sais que tu ressembles à un chien mouillé. Que tu sens le chien mouillé. Il pleut, c’est pour ça. Et t’es pas d’humeur à ce qu’on te fasse la leçon sur les bonnes manières, unique ami ou pas.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
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Reagan Prewett
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Reagan Prewett
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pronoms : Ils
décade : 46 ans
labeur : Médicomage spécialisé dans les blessures par créatures vivantes
alter ego : Lionel Sawyer
storytime : En cours :

- Cassiopeia
- Hellebore
- Lucretia
- Nora
Pollux

sang : Pur
don : Malédiction de Coeur-Saignant (douleur)
myocarde : Veuf et père de trois enfants
allegeance : Neutralité jusqu'à ce qu'il soit forcé de choisir, membre de la Pègre - Branche de trafic de psychotropes
particularité physique : Cheveux roux, cicatrice le long de son bras droit
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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
02.01.24 2:01
Le putois ne sait pas qu'il pue.
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Ne laisser personne me déconcentrer…Ne rien laisser me déconcentrer…garder les yeux et l’esprit fixé sur mon chaudr…oh tient, il pleut. Depuis quand? Est-ce que les nuages étaient déjà aussi gris lorsque je marchais pour retrouver le laboratoire qui m’était prêté pour mes potions? Mon regard bleu ciel obscurcie par mes nombreuses hantises fixa avec intensité les nuages qui tournoyaient paresseusement à l’extérieur, toute ma concentration se figeant dans le chemin qu’effectua une goutte de pluie sur la vitre de la fenêtre la plus près de moi. Une grimace se dessina sur mon visage lorsqu’une forte odeur d’œuf pourris commença à se répandre. Une autre potion qui venait de trop mijoté, au point d’être inutilisable pour des produits capillaires ou je ne sais pas trop quoi. Passant une main fatiguée sur mon visage, j’ai gratté la barbe de plusieurs jours qui noircissaient lentement mes joues faméliques. Une chance, c’était mes propres ingrédients que j’avais utilisé pour cette expérimentation, pas ceux fournis par Pimentine. La dernière visite de son chien de garde m’avait coûté jusqu’à la dernière noise de mes économies, je ne pouvais me permettre de perdre encore plus de finance. Pas si je voulais éviter à mes fils la même malédiction qui me frappait depuis mon adolescence.


Mais la pluie avait toujours un drôle d’effet sur moi. Un effet dépressif qui avait tendance à me perdre dans des souvenirs beaucoup trop désagréables pour un homme aussi simple que moi. Pour moi, la pluie représentait le froid pénétrant, le désespoir glacial et la terreur démesuré qu’avait fait naître de façon indélébile Azkaban en moi. Une grimace mélancolique se dessina sur mon visage alors qu’une expression d’horreur remplaça rapidement mon air de douce rêverie. Il ne fallait pas qu’on devine ce qui venait de se dérouler ici, sinon j’étais pratiquement sûr qu’Abbott s’arrangerait pour me faire perdre ce job plus ou moins officiel que je possédais. Rapidement, j’ai essayé de vider le contenu de mon chaudron dans une chaudière rempli de foie de veracrasse -la puanteur des abats camouflerait cette énième erreur de ma part- mais la potion s’était figée au point de devenir aussi épaisse que du goudron. « Ma baguette » Dis-je d’une voix empressée et emplie de culpabilité alors que mon regard se fixait partout et nulle part à la fois. Où l’avais-je encore posée, cette satanée baguette? Pourquoi étais-je impossible de la garder à porter de main, par Merlin?


J’étais agenouillé à quatre pattes sous ma table de travail lorsque des bruits de pas se firent entendre au loin, annonçant la présence très prochainement d’un être vivant et sans doute humain dans la même pièce que moi. « Par les gonades de Beedle le Barde! » Râlais-je de douleur quelques secondes avant que la porte ne s’ouvre. Je m’étais levé précipitamment afin de ne pas me faire surprendre dans cette position peu avantageuse, mais je m’étais également assommé le haut du crâne sur la table. Une puissante douleur me vrilla la tête alors que je tentais de faire comme si de rien étais. Ralph, car c’était bien Ralph qui venait d’entrer et pas l’une des assistantes diaboliques de Pimentine, me demanda ce qu’il y avait au programme. Sa question qui n’aurait pas due m’étonner me déstabilisa. Je n’avais pas retrouvé ma baguette, mon chaudron puait la mort et maintenant une grave odeur de chien mouillé venait s’ajouter aux multiples odeurs environnantes. « Oh…heu… » Commençais-je à dire avant de m’interrompre. Mais que faisait ma baguette plantée dans un bocal d’œil de triton?


De mon pas rapide, je me suis précipité vers ledit bocal, oubliant de répondre à mon compagnon d’infortune. Chose qu’il n’apprécia pas vu comment il trouva nécessaire de préciser de la plus désagréable façon sa question. Comme si je n’étais qu’un bouffon inutile et stupide. Génial, un autre qui confondait rêverie et imbécilité! J’aurais pourtant cru qu’il était différent des autres, le jeune Quirrell. « Je sais très bien ce qu’est une expression, je me demande surtout ce que j’ai bien pu te faire pour que tu me saute aussi drastiquement à la gorge alors que tu viens à peine d’arriver. C’est la pluie qui joue sur ton cycle de bonne humeur? » Demandais-je sur un ton de conversation en ouvrant le bocal d’œil de triton. Ma main plongea dans le contenu gluant et désagréable, mais rapidement, j’ai agrippé ma baguette et je l’en ai extrait joyeusement. « Enfin la voilà! » Dis-je triomphalement en l’agitant joyeusement. Des sécrétions oculaires volèrent dans tous les sens, allant même s’écraser sur le visage et les cheveux du nouveau venu, mais j’étais si heureux que je ne m’en rendis pas compte immédiatement. « Pour répondre à ta question, c’est le machin pour les pores de la peau qu’elle voudrait qu’on travaille aujourd’hui. Avec le soleil et l’été qui approche, il semblerait que ça serait utile » Dis-je en agitant encore ma baguette, faisant cette fois-ci disparaitre la mixture que j’avais raté, quelques minutes avant son arrivé.


« Mais tu sens atrocement mauvais Ralph, le savais-tu? C’est comme si tu avais pris ta douche et que tu t’étais essuyée avec la langue d’un cerbère » Rajoutais-je en lui tapotant l’épaule avec un air de profonde compréhension d’inscrit sur mon visage. Après tout, chacun ses petits plaisirs coupables secrets, qui étais-je pour juger. Lui tendant son tablier d’une main secourable, je remarque finalement quelque chose dégouliner sur sa joue. « Ah, un œil de triton, c’est…original » Commentais-je avant d’enfiler mon propre tablier. « Alors, tu es prêt? On m’a bien fait comprendre qu’on n’avait pas intérêt à se planter cette fois » Rajoutais-je joyeusement, oubliant sa mauvaise humeur et mon dernier excès de panique. Il était temps de se retrousser les hanches et de bosser!  

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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
07.02.24 19:03
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Tu sais que tu ne devrais pas lui parler comme ça. Putain, Ralph, c’est ton seul ami ou ce que tu en as de plus proche, tu pourrais faire un effort. Tu plaides la fatigue, mais on se sait, tu n’es pas vraiment fatigué. Las, peut-être. Fut un temps où t’aimais chercher les mots exacts, mais même de ce petit jeu tu t’es lassé. À moins que ce ne soit le temps passé en prison qui t’ait rendu si terriblement apathique. Déshabitué à faire société, rendu malpoli par manque de pratique : les excuses sont faites pour s’en servir. La vérité, c’est que t’es juste désagréable pour le plaisir mesquin de voir les autres reculer devant toi, pour voir enfin sur leur visage la peur et le dégoût qu’ils enfouissent au fond d’eux pour ne pas te les montrer. Tu veux observer leurs émotions, provoquer et tester les limites, encore et encore. Les leurs, les tiennes, peu importe. Tu joues à te faire mal avec leurs yeux, tu crois que tu les manipules avant de te persuader que c’est la société toute entière qui t’en veut. La vie est un vaste jeu de miroirs, mais tu n’en veux que les reflets.

Alors t’es désagréable comme un pou, méchant comme un chien qu’on aurait maltraité, juste pour voir ce que ça leur fait. Ce que ça te fait. Tu sais que tu ne devrais pas, et pourtant tu t’enfonces dans ta fange, est-ce que tu te sens davantage vivant comme ça ?

Malheureusement pour toi, Reagan est de ces êtres rares qui refusent de jouer à ton sale petit jeu. Il est bien trop pris dans son propre univers pour se préoccuper de tes velléités d’ado mal dégrossi - bien trop occupé à extirper sa baguette d’un pot de… quelque chose, substance non identifiable mais définitivement gluante et vaguement collante. Tu le sais, ou plutôt tu le découvres, car il t’en asperge copieusement en extrayant finalement son catalyseur du pot - fermé - où ce dernier se trouvait. Comment Reggie fait-il pour égarer continuellement son principal outil de travail, tu n’en as pas la moindre idée. L’envie de le traiter de crétin se fait jour, avant d’être aussitôt étouffée. Allez, laisse la décence gagner, juste cette fois. Juste pour voir où ça vous mènera.

« C’est ça, ouais, c’est la flotte. Pas de chance pour mon cycle, comme tu dis, on vit dans un pays où il flotte trois cent soixante jours par an. Quand c’est pas autre chose qui tombe du ciel… Par les neuf cercles de l’enfer, qu’est-ce que c’est que ça ?! » Tu parviens à lâcher ça d’un ton pince-sans-rire, avant que l’étonnement n’éclate. Pris entre la colère - c’est ton seul pardessus, et il a déjà suffisamment souffert - et la surprise - parce que vraiment, qu’est-ce que c’est que ce truc gluant à la vague odeur de poisson ? - tu laisses la seconde remporter cette partie. T’as les paumes dégoulinantes de pluie, des éclats de trucs visqueux sur les bras, et tu sens très distinctement quelque chose s’agiter sur ta joue…

« Merci, Reg. Le fait que tu prennes le temps de cataloguer mon parfum me touche plus que je ne saurais le dire » tu ironises, retenant de justesse le sourire qui éclate à la commissure de tes lèvres face au verbiage incontrôlable de ton collègue et ami. C’est grâce à lui que tu as cet emploi, tu le sais. Alors, pour l’amour de Merlin tout-puissant, tu pourrais sourire juste un peu… Sauf que ça contreviendrait à ta réputation, celle que t’essaies vainement de te tailler dans votre milieu. Celle d’un mec qu’il vaut mieux ne pas énerver, d’un gars tranquille et un peu savant à qui on n’a tout de même pas trop envie d’aller chercher des Noises. C’est une des leçons que t’as appris en prison : ne jamais montrer la moindre faiblesse. T’es malingre de naissance, et lycanthropie ou pas, ta forme humaine n’est pas de celles qui impressionnent à première vue. Du coup, t’as décidé de tout miser sur ta tronche patibulaire, et si tu éclates de rire au premier trait d’esprit involontaire de ton confrère, tu ne feras pas long feu. Alors tu te contrôles, lippes tordues en une impossible ligne droite, faciès aussi accueillant qu’une rue mal éclairée.

« Tu m’expliques ce que t’as encore traficoté, pour que ta baguette atterrisse dans ce bocal, en particulier ? » tu demandes, le dégoût perceptible dans ta voix rauque. Acceptant sans un mot de plus qu’il te débarrasse de ce projectile sur ta face, tu enlèves ton manteau élimé. Pour l’odeur générale, on verra plus tard. Mais pour l’humidité… Un rapide sortilège informulé fait sécher ta chevelure blond vénitien, te laissant avec la coiffe d’un lévrier afghan qu’on aurait passé au sèche-cheveux. Pas ravissant, mais ça fera le boulot - puis de toute façon, t’as pas de miroir pour observer le résultat, et pas spécialement l’envie de le rectifier.

« On n’a pas intérêt à se tromper, c’est ta façon de me dire que je dois me tenir prêt à sauver tes fesses quand tu essaieras d’ajouter du venin de manticore dans le chaudron ? Parce qu’on sait tous les deux ce que ça a donné, la dernière fois… »

Ce n’est pas sa faute - pas exactement. Reggie a juste la très mauvaise manie d’avoir des idées de génie et de vouloir les expérimenter directement, sans passer par la case théorie. Quelquefois, cela fonctionne. D’autres jours - la majorité des jours - le chaudron se met à siffler, à tournoyer, à produire une épaisse fumée aux coloris luminescents, ou toute autre chose qu’un bon chaudron n’est absolument pas censé faire. Et dans ces moments-là, tu n’as qu’à prier les dieux pour que le résultat soit de nature non létale.

« Ce que je propose, pour cette fois, c’est qu’on suive scrupuleusement la recette qu’on avait déjà réussie. Tu sais, celle que tu avais copiée dans ton petit cahier… Où est-ce que tu l’as encore rangé ? Et après, si tout va bien, on essaiera d’affiner encore le résultat. »

Votre dernier essai transformé avait la consistance d’une pâte à pain, mais le résultat était indéniablement efficace. Après dix minutes d’application, aucune rougeur suspecte ne s’était déclarée sur les échantillons de test - à savoir l’avant-bras gauche de Reg, et le tien. De là à savoir si vos pores en étaient ressortis affinés… T’étais pas exactement esthète. Le plan était de demander son avis à Muriel, la fille aînée de Reggie - qui avait visiblement hérité le sens commun ayant sauté une génération de sa famille. Sauf qu’évidemment, Reggie avait oublié cette phase cruciale du plan, ce qui vous forçait à tout recommencer. T’aurais aussi pu demander à quelqu’un de t’aider… Mais à qui ? C’est pas comme si t’avais un réseau social étendu. Alors t’as rien dit quand il est revenu tout dépité le lendemain, et vous avez changé de sujet.

« Tu le trouves, ce carnet ? Sinon, je crois que la première étape, c’était juste de l’eau claire recueillie un soir de nouvelle lune, portée à ébullition - le classique, quoi. »

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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
23.02.24 17:26
Le putois ne sait pas qu'il pue.
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De toute évidence, la bonne humeur et la jovialité n’est pas un don donné à tout le monde. Évidemment, je sais que Ralph est du genre grognon et sarcastique même lorsqu’il est de bonne humeur, mais un petit sourire ne le tuerait pas,si? Peut-être était-ce moi qui n’était pas normal…quel humain survivait à Azkaban tout en continuant d’être aussi optimistement heureux en apparence? Mouais, c’est à méditer, mais pas immédiatement. Le chien de garde de Pimentine avait été très clair, si je continuais de foirer mes potions, j’aurais des problèmes plus grands que ce genre de question existentiel et bien qu’il me répugnait de l’admettre, j’ai vraiment besoin de garder ce boulot pour réussir à survivre avec ma famille. Alors mon sourire malicieux reste le même et comme à mon habitude, je choisis de ne pas me vexer de son ton et ses paroles à mon encontre. À quoi bon? Au fond, je sais que le petit Quirrell est fou de moi.


Oui je sais, je suis le genre de mec qui préfère vivre dans ses illusions que dans le chaos de la réalité. C’est ce qui a à peu près sauvé mon équilibre mental à Azkaban et c’est ce qui continuait à le sauver aujourd’hui. Occupé à chercher ma baguette magique -encore une fois, oui- je fais mes remarques sur mon ton joyeux, sans me soucier de sa mauvaise humeur ou des gouttelettes visqueuses qui éclaboussent tout ce qui m'entoure. “La pluie c’est vivifiant, ça nourrit la terre et les plantes en plus de faire sortir plusieurs créatures de leurs cachettes! C’est excellent pour les potions, quand on regarde ça et en plus, c’est toujours agréable de sentir les gouttes glisser sur sa propre peau! Tu sais, mes enfants n’aiment pas non plus la pluie, mais je leurs dit que chaque gouttes est une caresse ou un baiser d’un être partit trop vite…et ça les réconfortes” Babillais-je joyeusement sans répondre à son interrogation sur le liquide oculaire qui venait de l'éclabousser. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que sa question n’en est pas vraiment une et que si je lui réponds, il risque de me mettre son poing à la gueule.


Dans un geste naturel, je porte ma main à sa joue pour en retirer le mucus d'œil de triton, mais dans mon effort pour lui venir en aide, je ne fais qu’étendre la mixture. Oups. Fronçant les sourcils, je continue à tenter de nettoyer sa joue de mes doigts sans succès avant de m’arrêter. Était-ce ce genre de comportement qui me rendait étrange et insupportable pour les autres? Peut-être était-ce un peu trop personnel comme touché? “J’aime ton parfum, c’était pas une insulte je te jure! Ça me rappelle quand j’avais un chien avant mon emprisonnement. Il s’appelait Vermine et adorait se rouler dans les flaques d’eau. Il sentait épouvantable après, un peu comme toi maintenant” Dis-je lorsqu’il me remercia de ma description de son odeur personnelle. “Je ne veux pas dire que tu sens épouvantable, j’aime cette odeur…c’est juste que bha…mon chien qui sentait comme toi lui avait une odeur insupportable” Tentais-je de corriger, s'emmêlant encore plus les pieds dans mes maladresses verbales. “Je…enfin bref…changeons de sujet…” Finis-je par dire, abandonnant mon idée de lui faire un compliment.


Un jour, je réussirai à le faire sourire, foi de Prewett.


Par chance, mon comparse morose change de sujet en me demandant comment ma baguette avait fini par se retrouver dans le bocal. La raison l’intéressait vraiment? Je ne saurais dire vu son ton et son affect. “Elle n’arrêtait pas de rouler vers mon chaudron alors pour éviter un accident, je l’ai rangé à un endroit sécuritaire…j’avais oublié que sur le coup, ce bocal m’avait parut sécuritaire” Expliquais-je comme si ce raisonnement était très logique pour n’importe quel humain digne de ce nom. Je le regarde retirer son manteau et se sécher adroitement alors que j'essuie ma baguette sur mon tablier de travail. De toute évidence, je ne suis pas le seul à porter mes vêtements jusqu’à ce qu’ils tombent de décrépitude.


Mes joues rougirent violemment lorsque Ralph me fit remarquer que j’étais un véritable fléau dans le laboratoire. Encore ce genre de remarque. De toute évidence, ils s’étaient tous donné le mot pour me faire ce genre d’observation. “J’suis désolé, je ne pensais pas que j’étais aussi lourd à supporter dans un laboratoire. T’es le seul à vouloir bosser avec moi, j’aurais dû comprendre. Mais ouais, Solène Abbott est venue me menacer directement chez moi et j’ai l’impression qu’elle va me surveiller d’encore plus près. Donc…oui, pour ta propre santé financière tu aurais soit intérêt à prévenir mes futurs désastres sur nos concoctions ou faire comme les autres et demandé de bosser avec un autre partenaire…je ne t’en voudrai pas” Finis-je par répondre d’une voix calme et neutre. Je trouverais vraiment merdique qu’il décide de m’abandonner puisque j’ai vraiment beaucoup de plaisir à bosser avec lui, mais je sais aussi qu’il a besoin de son fric et qu’il ne peut pas se permettre de me laisser creuser encore plus sa misère. Je ne peux pas être égoïste sur ce point.


J’ai commencé à comprendre que je suis un vrai désastre dans un laboratoire.

Parfois génial, mais souvent catastrophique.


Sauf qu’encore une fois, Ralph m’étonne en mentionnant qu’on devrait suivre scrupuleusement la recette que j’avais notée l’autre jour. Ainsi donc, il compte rester? Un large sourire se dessina sur mon visage alors que j'ouvris le tiroir du bureau à ma gauche. Mon carnet…où est-ce que je l’ai mis déjà? Je me souviens de l'avoir rangé sous les conseils de mon partenaire, justement pour ne pas le perdre. “Il ne doit pas être bien loin, je le laisse toujours ici…” Dis-je en commençant à jeter au sol tout ce qu’il y a dans ledit tiroir. “Attend, je suis sûr que je vais le retrouver” Rajoutais-je lorsqu’il me poussa à augmenter la vitesse de mes recherches. Je dois y penser un peu. Où avais-je mis ce carnet? Mon regard tomba sur la patte de la table, près de Ralph. Normalement, cette table est bancale et ne cesse de bouger parce qu’elle est brisée, mais en ce moment, elle semble droite. “Ah mais oui, c’est vrai!” M’exclamais-je en me penchant pour retirer le carnet de sous la patte plus courte que les autres. Ce qui fit glisser tout ce qu’elle contenait au sol.


Grand fracas de bocaux, d'outils de travail et d'ingrédients au sol. Oups…


“Ce n’était pas de l’eau de nouvelle lune qu’on a utilisé la dernière fois, regarde c’est raturé” Dis-je en ouvrant le calepin à la bonne page. Mon écriture était désordonnée et chaotique (un parfait reflet de mon esprit), mais bien visible. Me concentrant sur la lecture, je me rapproche de Ralph pour qu’il puisse lire par-dessus mon épaule. “C’est de l’eau recueillie lors d’une lune rouge qu’il faut faire bouillir avec de la sève de dictame” Dis-je en fronçant les sourcils. “Pourquoi ça ne me dit rien…je n’ai pas souvenir d’avoir fait ça pourtant…” Rajoutais-je en regardant Ralph. C’était bel et bien mon écriture, mais de l’eau de lune rouge, c’était…assez étrange comme ingrédient pour ce genre de potion. “On y va avec l’eau claire recueillie lors de la nouvelle lune? Tu sembles sûr de toi sur la première étape et comme je l’ai dit, on ne peut pas foirer cette fois” Demandais-je finalement tout en regardant mon compagnon avec confiance.


Il est grognon, mais il est également très doué en potion et beaucoup plus concentré que moi. J’ai comme l’impression que cette fois-ci, ce n’est pas qu’un produit de beauté qu’on doit concocter, mais que c’est véritablement mon avenir au sein de la pègre -et de la vie- qui se joue. Hors de question d’en parler à Ralph, il s’en moquerait ou s’en inquiéterait.


“Allez, j’allume le feu et tu vas chercher l’eau” Décidais-je finalement, prenant scrout à pétard par le dard.




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labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
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Comme à son habitude, Reagan danse autour de ta question. C’est une habitude, entre vous, ces conversations que vous laissez inachevées, ces questions jamais répondues. Et au final, tu te fiches bien de la réponse. Le plus important, c’est qu’il continue à te tolérer dans son espace de travail - c’est qu’il t’offre cette part d’humanité que tu as trop souvent songé à renier complètement. Vous existez ensemble, vous travaillez ensemble, c’est tout ce qu’il te faut pour donner un sens à ta vie. c’est tout ce dont tu es capable, aussi. Les autres, tu ne les laisses même pas s’approcher, tu grondes et tu montres les dents en espérant que ça suffise à te protéger. Va savoir pourquoi, tu ne t’es jamais senti menacé par le rouquin - alors même que ses expériences ont failli te coûter des membres, et pas qu’une fois.

Tu l’apprécies, même. Pour toute sa fantaisie et sa désinvolture, Reagan est un excellent potionniste, quand il veut bien se donner la peine de rester concentré. Tu as les connaissances théoriques, il a la passion et le courage de les mettre en pratique : ensemble, vous formez un duo à peu près efficace. Pour l’instant, cette dynamique semble suffire aux gorgones qui vous servent de patronnes, et c’est tout ce que tu demandes à l’univers. Avant, t’avais des rêves plus grands… Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, tu n’es qu’un rescapé d’Azkaban, un ancien prisonnier qui ne s’est pas encore habitué au goût de la liberté. Concocter des potions et des philtres, ça te convient très bien. Ça te donne une routine : pas tout à fait une raison d’être, mais le début d’une existence, à tout le moins une raison de te lever le matin. Puis, tu ne le fais pas pour toi. Tu es là pour aider Reggie et sa maladresse chronique, pour lui éviter une sanction dont tu refuses d’imaginer les détails. C’est ça, encore un peu et tu te convaincras que t’es un mec altruiste.

Perdu dans tes pensées, tu rattrapes la tirade poétique alors qu’elle touche à sa fin. Cette fois, tu ne parviens pas à résister, un mince sourire étire tes lèvres. Du genre cynique. Par Merlin, j’espère qu’il ne croit pas vraiment aux conneries qu’il débite à ses gosses… Pourtant, c’étaient exactement le même genre d’histoires que tu racontais à la petite Letty, pour l’aider à s’endormir. Les enfants ont besoin de ces récits, tu le sais - mais tu n’es plus père, tu n’es plus époux, tu n’es plus rien depuis que la prison t’a pris femme et enfant, alors t’es devenu un adulte. Un vrai, un dur, de ceux qui refusent de croire aux histoires du soir.

« Sois gentil… Ôte tes doigts de mon visage » tu grommelles, saisissant le poignet d’un Reggie très déterminé à achever ce que la pluie a commencé. « Et arrête avec les compliments, je crois que c’est pas ton truc, vraiment. » Cette fois, le sourire est un vrai. Une fêlure dans le masque, que tu réprimes bien vite, mais elle est là. Faut dire qu’il te fait rire, l’autre idiot, à s’enfoncer dans sa description. « Entre Vermine et Clovistine, j’ai du mal à comprendre pourquoi le reste du monde magique vous traite d’originaux… Vous avez pourtant des goûts tout à fait sûrs en matière d’animaux de compagnie. » Sur ton visage, le sourire danse, disparaît alors même que ta voix s’adoucit, contaminée par la positivité infectieuse du rouquin. L’instant s’efface déjà, alors que vous passez à d’autres préoccupations.

Tu reprends ton rôle d’homme brisé irrémédiablement par la vie, chien mouillé qui ramène avec lui le parfum de la pluie. C’est comme une seconde peau, ça colle mais ça te tient chaud. Le ton est plus violent, pourtant les mots sont doux, lorsque tu rassures ton compagnon de paillasse.

« Fais pas le con, Prewett, ça te va pas au teint. Bien sûr que je vais pas me barrer… T’as vu l’accueil enthousiaste que je reçois quand j’arrive ici ? » La vérité, c’est plutôt que tu ne saurais pas par où commencer pour retrouver un emploi. La réputation du bagne te précède, et puis avec ton absence de diplôme, tu sais qu’on ne te laissera jamais intégrer les équipes de Sainte-Mangouste comme tu en rêvais. Les rêves, c’est comme les histoires : tu laisses ça aux enfants.

Tu enchaînes sur les instructions pour que vous commenciez - enfin - à travailler, parce que t’as aucune envie de t’attarder sur le maëlstrom de sentiments contradictoires qui commence à te gonfler la poitrine. T’as plus envie d’agir comme un parfait crétin égoïste, t’en as plus l’énergie. Tu voudrais bien montrer à Reagan une autre facette de toi, celle du type avec lequel on aime travailler, pas seulement parce qu’il est compétent ni même doué, mais aussi parce qu’il est sympa. Seulement voilà, tu sais plus trop comment jouer cette partition-là.

« Attends, Reg, attention, la ta… » tu t’exclames, alors qu’il plonge à quatre pattes pour récupérer son carnet de notes - qui, pour une obscure raison, est coincé sous l’un des pieds de ladite table de travail. Il y a là une méthode, tu n’en doutes pas ; simplement, c’est une méthode que tu ne comprends pas. Ta baguette est déjà en l’air, mouvement du poignet et incantation suivent rapidement. « Wingardium Leviosa » tu lances, sauvant deux fioles emplies de liquides trop colorés pour être inoffensifs. Pour le reste des instruments de travail, tu procèdes à la manière moldue, une fois la table remise à l’horizontale. Tu ramasses les cuillères à dosage, deux bocaux vides et - miraculeusement - intacts, et ce qui ressemble de loin à une racine de gingembre.

Pendant ce temps, Prewett relit ses notes, qu’il te fourre sous le nez avec la délicatesse d’un Abraxan en rut. « Eau de lune rouge, en effet » tu confirmes en déchiffrant ses phrases désordonnées. Pourquoi faut-il qu’il soit infichu de prendre des notes bien alignées ? Tu ronchonnes intérieurement, plus par habitude que par réelle déception. Après tout, tu as beau râler sur sa propension à renverser tous les bocaux qu’il touche, tu sais que Reggie est un petit génie des potions. Sans ses idées, Pimentine n’aurait pas sorti le quart de ses dernières innovations en matière de cosmétiques, sans parler de la petite fortune qu’elle se fait sur le marché bien moins légal des psychotropes magiques. « Non, faisons confiance à tes notes - avec du dictame, ça devrait en effet permettre d’apaiser le mélange, c’est pas idiot comme théorie… »

Heureusement pour vous deux, l’une de tes premières initiatives, lorsque tu es arrivé dans le laboratoire quelques jours plus tôt, a été d’étiqueter soigneusement tous vos ingrédients. Aussi, tu retrouves rapidement ceux que vous cherchez, et tu verses sans attendre l’eau et l’essence de dictame dans le chaudron en étain - le mieux serait de travailler avec du cuivre… Mais vu le coût de vos expériences récentes, mieux vaut partir sur un matériau moins cher - au moins pour commencer.  

« Alors, d’après tes notes » lances-tu en consultant le cahier maintes fois raturé, « la prochaine étape est d’ajouter deux cuillères à soupe de vinaigre de pomme et une pincée de… Reggie, c’est pas la recette de ta soupe aux choux, ça ? » Comment organise-t-il donc ce maudit cahier ? Tu tournes frénétiquement les pages, cherchant une mention de votre prochain ingrédient dans les marges de formules griffonnées à la hâte. « Ah non, voilà la suite - quatre pages plus loin, tu m’expliqueras pourquoi un de ces jours ? Deux gouttes d’huile de ricin, et du crin de Demiguise… Je vais chercher les ingrédients » annonces-tu, avant de disparaître dans les allées où sont entreposées les ressources des Bulstrode.

« Tu peux me lire la suite des instructions ? Que je ne fasse pas cent trajets ? » demandes-tu depuis le fond du local, élevant la voix pour qu’il t’entende.

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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
24.03.24 16:06
Le putois ne sait pas qu'il pue.
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Je sais que je dois faire des efforts pour ne pas trop déconner avec les potions que je prépare pour Pimentine et compagnie. Avant, les conséquences de mes nombreuses écartades et rêveries atteignait seulement ma personne, mais depuis la visite de Solène et son odieux ultimatum, je devais faire attention. Sans le vouloir, mais l’ayant tout de même fait de mon plein gré, j’avais inclus Ralph dans ce jeu dangereux auquel je jouais avec la Pègre. S’il apprenait véritablement tout, je suis presque sûr qu’il commencerait à me détester de toute son âme et cette éventualité ne me faisait pas réellement plaisir; Ralph Quirrell était plus qu’un collègue de travail un peu bougon, je le considérais comme mon ami. Mon seul ami. Mon meilleur ami même, vu qu’il était le seul. L’idée qu’il décide de partir et de ne plus revenir s’il apprenait ce que j’avais promis à Abbott me paralysait. Je devais faire mieux. Être mieux…mais c’est difficile de lutter contre sa véritable nature. Ça fait des années que je lutte, je sais de quoi je parle.


en plus, je dois avouer que j’aime être avec ce gaillard à la mine sombre. Il est drôle, je trouve. Tout mon opposé. Je suis sûr qu’un jour, il finira par réellement m’apprécier, même s’il tend à me montrer le contraire dès qu’il ouvre la bouche. Même s’il refuse peut-être de l’admettre, on se ressemble plus que quiconque pourrait le croire. Mine de rien, je lui fais confiance, c’est pour cette raison que son prénom est immédiatement sorti de ma bouche, lorsqu’on m’a fait cet ultimatum.  Pourtant, je me sens coupable. Coupable de jouer avec ses finances et son avenir. Il devrait avoir le droit de tout savoir, mais j’ai peur de le perdre et de me retrouver complètement seul ensuite. Encore une fois.


Me concentrant sur les nouveaux dégâts que je viens de causer à mon partenaire, j’esquisse un sourire doux et amusé en voyant les yeux de tritons et la texture gélatineuse dégouliner sur sa peau blanche et devenue rappeuse par les poils de sa barbe. “Tout doux, je tente juste de t’aider avant que tu n’avale par mégarde cette mixture infecte. Je sais que c’est sans aucun doute meilleur que ce qu’on bouffe à Azkaban, mais maintenant que nous sommes libres, on mérite quelque chose de mieux sous la langue et sur la peau, tu ne penses pas?” Constatais-je le plus naturellement au monde, comme s’il était normal de parler de ce genre de truc aussi ouvertement. En même temps, si la surprise pouvait lui faire desserrer sa prise sur mon poignet, j’en serais ravi. Il a beau être un peu maigre, il a de la force, le gamin! Au moins, mon flot de paroles incontrôlées et chaotiques à le bénéfice de le faire sourire. Un vrai sourire. Wouhaaaaaaaa… c’est bien l’une des premières fois qu’il montre un sourire aussi ouvert et franc face à moi!


“Animaux de compagnie? Je…Oh bon sang, je ne voulais pas dire…T’es mon pote hein, ne crois pas que ton odeur me jette dans un profond désarroi traumatique suite à la perte de mon chien au point où je pourrais te faire avaler de force du polynectar agrémenté de poil de chien… j’avoue, plus jeune, j’y avais déjà pensé, mais c’était ma soeur Muriel que je voulais transformer…mais elle ferait un chien horrible…oh bon sang…je dois vraiment apprendre à me taire…” Dis-je rapidement en tentant de réparer une des nombreuses maladresses verbales que j’ai eues en tentant de lui faire un compliment.


Ce qui explique d’ailleurs mon célibat, mesdames et messieurs!


Vous croyez qu’une femme trouve ce genre de maladresse verbale adorable et attendrissante? Eh bien aussi surprenant que ça puisse paraître, non. Ça, lié à la présence de mes trois enfants et à mon emprisonnement antérieur à Azkaban ne faisait pas de moi un bon parti. Horrible, non? Préférant revenir sur le sujet du travail avant que nos employeurs nous fouette au sang,  j’esquisse un large sourire dément lorsqu’il mentionne l’accueil qu’il bénéficie lorsqu’il vient bosser. Évidemment que je vais l’accueillir chaudement, c’est mon partenaire!


“Un bon partenaire de potion, c’est encore plus précieux qu’une épouse dans ce monde” Dis-je doctement, avec confiance.


Je vous jure que je suis intelligent parfois…


Mais je suis incapable de le prouver…


On commence à travailler et déjà, l’efficacité se montre. J’aime réellement bosser avec Ralph. Je ne peux m’empêcher de croire qu’à Sainte-Mangoustes, nous serions de véritables prodiges, si nous bossions ensemble. Malheureusement, mon ami ne semble pas vouloir joindre cette organisation beaucoup trop austère parfois. C’est dommage, avec lui à mes côtés, la vie y serait très certainement plus belle.  


“Hein? Attention à quoi?” Dis-je, maintenant que j’étais à quatre pattes au sol et que je retirais mon calepin de note d’en dessous une patte de table.


C’est drôle comment sa voix semblait loin.


J’entends le sort qu’il lance et lorsque je me redresse, je constate qu’il a les mains pleines.


“Tu crois vraiment que c’est le temps d’essayer d’apprendre à jongler?” Demandais-je avec surprise avant de lui foutre mon cahier de notes sous le nez.


Ma fois, jongler avec des fioles de potion pourrait être un sport extrême assez satisfaisant pour les suicidaires ou les amateurs d’adrénaline, mais je ne pense pas que nos patrons seraient heureux de ce genre d’invention. Alors qu’il tente de déchiffrer mon écriture, je commence à balayer du regard les différents ingrédients que nous avons à notre disposition, tout en grimaçant face aux feuilles de dictames qu’on nous avait envoyées.


“ Tu as une très jolie écriture, très fine…” Fis-je remarquer en regardant tout ce qu’il avait identifié.


De toute évidence, il n’avait fait aucune erreur d’étiquetage, contrairement à moi qui détestait ce genre de tâche ingrate qui demandait de la patience, de la minutie et de la concentration. Concentration que je n’ai pas si je me fis à la lecture de Ralph concernant ma dernière prise de note.


“Ma recette de…Oh…OOOOOOH…” Dis-je en comprenant le sens de sa remarque. “Ça explique le goût de ma dernière soupe.”


Je trouvais étrange d’ajouter de la bave de dragon nain dans mon précieux potage. Ça expliquait aussi les éruptions cutanées de mes enfants.


“Mais c’est normal voyons, quand j’ai commencé à noter la potion, j’ai eu une idée de génie pour ma soupe, ensuite j’ai bossé sur un bouillon anti-acnée avant de me rappeler que j’avais commencé à écrire cette recette-ci. J’ai tenté d’arracher les pages pour réorganiser mon calepin, mais il s’est sentit violenté et il a commencé à me mordre…ce qui explique le sang aux coins de certaines pages…” Expliquais-je le plus naturellement du monde tout en reprenant mon précieux cahier.


Je regarde Ralph attraper le crin de Demiguise et disparaître dans les allées d’ingrédients à la recherche du reste. C’est vrai que si on rassemble tous les ingrédients d’un coup, on sauvera un temps précieux.


“Il nous faut de la corne de licorne d’argent, un fémur de sombral mâle prélevé avant sa première rut, trois ventricule de crocodile doré...bon sang, mais j’arrive pas à lire…je dois vraiment m’acheter une plume à papote un jour… des couteaux d’argent, de l’eau de crapauds lunaires et quatre litres d’infusion de wormwood” Tentais-je de crier afin qu’il m’entende.


Tout ça, ça allait être déroutant et dégoûtant à trancher, extraire, infuser, bouillir et charcuter. Un travail de moine qui ne nous rapporterait pas grand chose, mais qui coûterait des fortunes aux clientes de Pimentine. Eh oui, on se fait clairement arnaqué, dans cette histoire!


“OH ET AMÈNE DE LA CANNELLE, ON VA MODIFIER LA RECETTE!” Rajoutais-je, soudainement frappé par un éclair de génie alors que je tournais les pages avec frénésie.


Évidemment, j’étais beaucoup trop concentrée sur mes idées pour voir l’indication où la mention “Ne pas utiliser de produit moldu” était inscrite en minuscule, mais à l’encre rouge.  


“Je pensais offrir une potion laxative à Solène Abbott, tu crois qu’elle apprécierait? Elle me semblait un peu…congestionnée lorsqu’elle est venue me rendre visite, ça la rendait très irritable” Dis-je à voix haute.


Elle apprécierait sans doute ce geste de paix plus que si je lui envoyais un bouquet de fleurs, non?


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(#) Re: wolves are like onions (reagan) ●
10.04.24 20:30
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ONIONS
« Attention à la table » tu murmures, déjà dépité, même si le gros de la catastrophe a pu être évité. Grâce à ton intervention, clairement. Non que ton partenaire de paillasse s’en soucie, trop occupé à récupérer son calepin - puis à se moquer de toi, alors que tu t’efforces de sauver la situation.

C’est fou, comme en un instant, tu passes de l’émotion suscitée par ses démonstrations affectives à une rage telle que tu pourrais l’étriper. Tu ne trouves pas ça drôle du tout, et franchement, la légèreté avec laquelle il traite toute cette situation te donne envie de le plaquer contre un mur et de lui rappeler que vous avez un boulot à faire. Cet ascenseur affectif n’est pas neuf, il ne date même pas de ton passage par Azkaban. Tu as toujours été comme ça, les émotions en succession trop rapide pour que tu les comprennes vraiment, tu ne peux que les ressentir, et seul le passage du temps t’a aidé à ne plus réagir comme un enfant blessé. Pourtant, à l’intérieur, c’est la même intensité qui vibre, les muscles encore fatigués qui déjà se tendent pour répondre à l’appel de l’agressivité comme autrefois ils répondaient à celui de la curiosité. Ca t’a joué des tours, ces tempêtes en toi : t’as parlé trop vite, ou trop fort, ou à la mauvaise personne, sans même réaliser ce que tu faisais. Et comme t’étais pas de ces gamins musclés, ni de ceux qui sont trop rapides pour être rattrapés… On t’a fait passer l’envie d’ouvrir ta grande gueule, au fil des années. L’apprentissage fut long et douloureux, tant pour ton corps que pour ta dignité - et pour tes lunettes, ramassées et réparées à coups de sortilèges maintes fois répétés.

Le message a toutefois fini par passer, et si tu serres les poings ou les dents, tu parviens désormais à te débrouiller pour ne rien dire. Pour respirer un peu, et laisser Reagan être Reagan. Parce que dans le fond, tu sais qu’il ne se moque pas, lui - pas vraiment. C’est juste sa façon d’exister, peut-être aussi une manière de se protéger. De ne pas laisser la vie le frapper en pleine face, de toujours la prendre de biais.

Ceci dit, tu es toujours un peu sous l’emprise de la colère, et ses compliments sur la qualité de ta calligraphie te laissent de marbre. Pour te calmer, tu as besoin de marcher, de t’éloigner même si ce n’est que de quelques pas. Idéalement, de quelques kilomètres, mais tu n’as pas le temps pour cela. Vous avez une tâche à accomplir, et vos commanditaires ne sont pas du genre à tolérer les délais non respectés. Travailler pour la pègre est loin d’être le métier idéal, mais tu es mal placé pour faire la fine bouche, et puis la société te considère déjà comme un criminel… Alors, quand Reagan t’a proposé cet emploi, tu n’as pas hésité bien longtemps. Tu lui es reconnaissant, d’ailleurs, d’avoir ainsi pensé à toi pour l’assister dans la confection de philtres révolutionnaires et de potions nouvelles, parce que ce genre de recherches t’a toujours passionné. Bon, tu t’imaginais plutôt soignant que fabricant de psychotropes et de cataplasmes pour guérir les ongles incarnés, mais tu essaies parfois de voir le bon côté des choses, ça t’aide à ne pas sombrer trop tôt dans les idées noires qui finissent invariablement par te rattraper.

Il n’empêche que tu le sais : un jour, le vent finira par tourner. Un jour, vous commettrez l’erreur de trop, et les Bulstrode vous le feront payer. Tout ce que tu peux faire, de là où tu te trouves, c’est retarder cette date butoir autant que possible. Parer aux erreurs d’inattention de Reagan, tout en laissant un maximum d’espace à sa créativité pour vous permettre d’inventer de nouvelles formules et recettes qui, peut-être, vous attireront enfin les bonnes grâces de vos patronnes. Tu dis patronnes, parce que les Bulstrode semblent gérer leur branche de la pègre entre bonnes femmes : jusqu’ici, tu n’as eu affaire qu’à la comptable, une blonde glaciale dont la seule apparition t’a donné envie de rentrer six pieds sous terre. Tu sais que, dans les ombres, on murmure un autre nom, et que la mystérieuse Pimentine est celle qui prétend à la régence sans trop l’assumer. La hiérarchie exacte t’échappe encore, faute de t’y être intéressé de près, mais tu as retenu l’essentiel. Hors de question de fâcher ces deux femmes, ton avenir en dépend.

Alors tu ravales tes frustrations, à grand renfort de pas allongés dans les allées de votre fourbi, t’imaginant quêteur lorsque Reagan commence à dicter. « Corne de licorne, j’ai ; fémur de sombral, j’ai ; ventricules de dragon… Tu as dit plume de linotte ? » Tu décides d’en prendre quelques-unes, dans le doute. De toute manière, qu’est-ce qui peut arriver de pire, avec des plumes de piaf mal luné ?

« Couteaux d’argent, trouvés ! Eau de crapaud lunaire, j’ai… Quatre litres ? On avait vraiment consommé tant que ça ? » L’état de vos ressources n’est pas encore critique, mais il ne s’en faut que de peu. Chacun de vos essais coûte cher aux coffres de la pègre, et vos rares succès compensent à peine. Il faudrait que vous négociez un budget plus important, qui vous permettrait de vous montrer véritablement innovatifs - note à toi-même, qui te reviendra plus tard, sans doute au cours d’une insomnie. « Et la cannelle, j’ai ! » Triomphant, tu reviens auprès de ton comparse pour passer à la suite des travaux pratiques. Et si tu as un doute sur l’utilité du condiment moldu, tu le gardes pour toi, choisissant pour une fois de faire confiance à Reagan et à ses inspirations soudaines.

« Reggie, on sait toi comme moi que si tu te mets Solène Abbott à dos, elle te rendra la vie impossible. Et par là, j’entends que le fonctionnement de tes propres intestins sera le dernier de tes soucis… Je crois que la harpie » - tu murmures en prononçant ces derniers mots, parce que tu es malgré toi devenu prudent, parce que la vie t’a appris qu’on ne sait jamais qui peut être en train de vous écouter - « serait bien fichue de te transformer en un ravissant petit cochon. Ou en bouse de dragon, tiens. Ce que tu peux lui offrir de mieux, c’est une potion réussie, et pour ça, il va falloir que tu réussisses à te concentrer » tu souffles. Tu joues les exaspérés, mais faut bien avouer que l’idée d’une Madame Abbott prise de soudaines crampes intestinales est assez drôle pour te tirer un nouveau sourire. Si tu n’y prends pas garde, tu vas finir par t’amuser…

« Alors, reprenons. Jusqu’ici, ça me semble correct… » Un regard rapide sur la mixture claire qui commence à frémir, tu as la certitude que cette fois c’est la bonne, que vous allez l’avoir, ce foutu philtre. « Prochaine étape, découper et émincer, j’imagine ? Si tu te charges des ventricules de dragon, je peux râper la corne de licorne » proposes-tu, entamant déjà les étapes suivantes à l’aide de l’une des lames d’argent que tu as ramenées de la réserve.

Pendant un moment, chacun se concentre sur sa tâche, le seul bruit celui de vos efforts respectifs pour venir à bout de vos arguments. « Tout de même, on pourrait croire que depuis l’Antiquité, un sorcier aurait mis au point un outil plus efficace pour venir à bout de cette… saleté ! » tu t’exclames soudain, alors que le bout de la corne translucide vient se loger sous ton ongle. « Voilà pour moi » finis-tu par soupirer, poussant au centre de la table une petite pile d’éclats couleur d’ivoire et de perle. « Ma parole, Reg… Est-ce que ça va ? » tu demandes, parce que ton collègue a l’air de ceux qui ont tout juste été frappés par la foudre. Et que sa découpe des ventricules de dragon n’a pas avancé d’un coup de lame.

« Toi, comme je te connais… Tu viens d’avoir une idée. » Et tu ne sais pas si tu dois t’en réjouir, ou te précipiter pour planquer tous les objets susceptibles de casser - dans un laboratoire, ça fait un paquet d’objets, alors t’espères sincèrement que l’idée en question tient davantage de l’éclat de génie que de la pire idée d’une vie.

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