IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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what if it's me (oonalph)
mob: bang, bang u're dead ●
Ralph Quirrell
mob: bang, bang u're dead
Ralph Quirrell
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 96
pseudo : Foxie
faciès & dot : Swann Arlaud (soeurdelune)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam
gallions : 819
(thecruel/tumblr)
pronoms : he-him (il)
décade : 36 ans
labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
gif feuille : what if it's me (oonalph) E9f820f9ca05bfe07eaaade0bab2da3c

badges
dedoublator
posséder 5+ multi.
ancienneté
1 mois sur le forum.
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
prix rp
adepte des pavés.
crésus
500 gallions
à l'honneur
membre de la période.
écrivain.e
avoir posté 5 rps.
https://inforthekill.forumactif.com/t3321-ralph-swimming-in-the- https://inforthekill.forumactif.com/t3374-ralph-inside-my-heart
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(#) what if it's me (oonalph) ●
08.05.24 16:10
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet 1955
personnages concernés : @Oona Greyback & @Ralph Quirrell
trigger warnings : mentions d’incarcération et traumatismes associés (potentiel NSFW à venir)
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022



JEUX 2024
what if it's me (oonalph) Vks8giC6_o
TEAM SOMBRAL
mob: bang, bang u're dead ●
Ralph Quirrell
mob: bang, bang u're dead
Ralph Quirrell
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 96
pseudo : Foxie
faciès & dot : Swann Arlaud (soeurdelune)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam
gallions : 819
(thecruel/tumblr)
pronoms : he-him (il)
décade : 36 ans
labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
gif feuille : what if it's me (oonalph) E9f820f9ca05bfe07eaaade0bab2da3c

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dedoublator
posséder 5+ multi.
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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
prix rp
adepte des pavés.
crésus
500 gallions
à l'honneur
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écrivain.e
avoir posté 5 rps.
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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
08.05.24 16:12
Guess that's the way when you fall into love
Sometimes the wrong person does more than enough
W
HAT IF
IT’S ME
T’as toujours eu un talent inné pour les emmerdes. C’est comme un septième sens, mais qui ne fonctionne que pour t’attirer des ennuis, un aimant à tracas caché tout au fond de toi. S’il y a quelque part une bonne fée en charge des nouveaux-nés, elle a dû louper ton berceau. Pourtant, t’as pris un bon départ dans la vie : des parents plus ou moins aimants, plutôt fortunés, deux aînés brillants et des facilités à emmagasiner les savoirs plus vite que n’importe qui de ta connaissance. C’est d’ailleurs lorsque tu as commencé à lire que les nuages se sont amoncelés. Tu lisais trop, trop vite, tout le temps. C’en était dérangeant, pour les imbéciles perclus de normalité qu’on te forçait à fréquenter. T’étais le type bizarre, celui qu’on avait le droit d’embêter parce que personne n’allait s’embarrasser à prendre sa défense. Oh, tu as bien essayé de grogner. Mais c’était davantage pitoyable qu’impressionnant. Du moins, avant.

Avant que tu ne rencontres le loup. Ou qu’il ne te rencontre. Bref, avant que vous ne vous rencontriez l’un l’autre. Avant que toute cette érudition soigneusement accumulée ne te serve plus à rien, avant que tes espoirs d’avenir ne deviennent vains.

Aujourd’hui, t’es toujours doué pour te fourrer dans un paquet de tracasseries plus grandes que toi, mais c’est limite si tu n’y mets pas l’énergie du désespoir. Comme si tu ne tenais plus trop à cette vie qu’on te laisse mener sans plus trop oser te déranger, parce que t’as pas l’air commode comme gars. Tu fais toujours le poids d’une crevette mouillée, mais t’as un air méchant peint sur les traits. Faut croire que ça éloigne les gens plus vite quand on montre les dents sans un bruit. T’aurais dû apprendre ça plus tôt, ça t’aurait peut-être épargné certains ennuis…

Une épine, en particulier, s’est logée trop près de ton cœur pour que tu parviennes à l’ignorer. Aurais-tu pu l’éloigner, avant qu’il ne soit trop tard ? Avant que, pour elle, par ce qu’il faut bien nommer amour pour elle, tu n’achèves de te transformer en ce proscrit qu’on t’a toujours prédit que tu deviendrais ? Parce que ce que tu as fait, ce que tu as pris, c’était pour elle. Pour lui assurer une vie convenable, un futur que vous pourriez partager. Pour offrir un avenir à la gamine que tu voulais adopter - la fille d’une union précédente, mais ça ne t’a jamais dérangé, elle était adorable cette gosse. C’est pour elles deux que tu t’es damné une seconde fois, et t’as cru que tu pourrais échapper aux conséquences de ton acte mais la vie t’a rattrapé. La sentence t’a arraché un rire sec, presque nerveux. Dix ans à Azkaban - et tout ça pour un artefact volé, bien vite retrouvé. C’est plus de temps que tu n’en as passé à Poudlard, et tu en as ressenti chaque jour, chaque heure, chaque seconde au plus profond de ton être. Faut dire que la compagnie des Détraqueurs n’est pas la plus apaisante qui soit. On a vu mieux, niveau compagnons d’infortune.

Ta seule liberté, pendant toutes ces années - pas dix mais sept, au final, la sentence écourtée suite aux intercessions de ta sœur aînée - a été le loup. Une nuit par mois, tes pensées s’évadaient, t’échappaient autant qu’elles échappaient aux Détraqueurs. Une nuit par mois, toujours enfermé, tu devenais une créature puissante. Et cela valait toutes les minutes de détresse qui suivaient invariablement, tu tenais bon en observant la lune par le carré de fenêtre qu’on t’avait laissé avoir dans ta minuscule cellule.

Aujourd’hui, l’ironie de la vie étant décidément fort ironique, les soirs de pleine lune sont ceux où tu te sens le moins libre. Vous êtes étroitement surveillés, toi et les autres, votre course limitée à ce carré de forêt qu’on veut bien vous laisser - pour la sécurité des autres, qu’est-ce que t’en as à foutre de leur sécurité ? Est-ce qu’un seul d’entre eux, une seule âme de cette populace, s’est jamais soucié de ta sécurité, à toi ? Et le loup hurle à la lune, pendant des nuits dont tu ne gardes aucun souvenir. Tu es un solitaire, cependant, de cela au moins tu es persuadé. Tu sais que d’autres courent en meute, une assemblée qui porte un patronyme que tu ne connais que trop bien. Mais tu choisis de ne pas t’en approcher, t’as assez accumulé d’emmerdes pour quelques années.

Tu vis seul, ou à peu près, aussi seul qu’on te laisse l’être. Un unique collègue, avec qui tu partages la paillasse de potionniste dans l’arrière-salle de la boutique Bulstrode ; un cousin chez qui tu squattes, en attendant de trouver mieux, d’avoir épargné assez pour bouger. Ta principale compagnie, ce sont les animaux que tu recueilles - en ça, tu n’as pas changé. Déjà à Poudlard, tu rendais dingues tes compagnons de dortoir en ramenant une bestiole blessée chaque mois que Merlin faisait. Pareil à Godric’s Hollow : depuis ton retour à la société, c’est pas moins de deux chats, une tortue et trois minuscules araignées que tu as soignés. Tu leur as rendu leur liberté aussi vite que possible, bien sûr, sauf pour la tortue toujours en convalescence - que tu as baptisée Gertrude - et l’un des deux chatons, qui a hérité du sobriquet Stupid. Parce qu’il n’est vraiment pas le pingouin qui glisse le plus loin - enfin, ça n’est pas un pingouin, c’est un félin, mais tu te comprends. Stupid a tendance à se prendre les coins des portes, il a un oeil qui ne fonctionne qu’à moitié et une patte folle - il a autant d’allure que toi.

À part Gertrude et Stupid, donc, tu te considères comme un incorrigible solitaire. Tu as tort, évidemment, mais comme disent certains, denial is not just a river in Africa et tu te portes très bien comme ça. C’est seul donc que tu erres, arpentant les alentours du village semi-sorcier avec la rage des forcenés. Libre, tu es enfin libre, tu peux marcher où bon te semble, et ne croiser personne d’autre que tes pensées qui elles aussi peuvent s’envoler au vent qui règne en maître sur ces falaises. C’est sans doute à cause du vent, d’ailleurs, de ces mèches déjà grises qu’il te remet dans les yeux dès que tu les en écartes, que tu ne la vois pas approcher. Tu ne la repères que lorsqu’il est trop tard pour l’éviter, cette silhouette que tu crois reconnaître…

« Nana ? Qu’est-ce que tu fous là ? » tu demandes, sans aménité extrême, non que tu lui en veuilles cependant. Tu es juste étonné de la revoir ici, par ce temps encore plus venteux qu’à l’ordinaire - une tempête est prévue bientôt, tu l’as entendu à la radio. Le surnom est sorti sans même que tu fasses attention, et la solitude en carton s’effondre comme un château de cartes à la vue de cette ancienne connaissance - bon, d’accord, un peu plus qu’une connaissance. Vous avez été amis, fut un temps. Comme beaucoup de gens, toutefois, tu ne l’as plus vue depuis ton incarcération - c’est dingue comme devenir un prisonnier de droit commun, ça vous éloigne des gens bien. Ou peut-être était-ce avant ? Tu ne t’en souviens plus vraiment, puis de toute manière t’es déjà distrait par autre chose, en l’occurrence les deux chiens qui accompagnent Oona Greyback, et rappliquent à l’instant présent.

« Elles sont à toi, ces beautés ? »

Immédiatement, tu t’agenouilles, c’est plus fort que toi. Les cabots, même moches et pas beaux, tu ne peux pas t’empêcher de les aimer. C’est tellement plus facile qu’avec les humains, d’aimer un chien… Accroupi comme tu l’es, tu arrives à peine à hauteur du museau de l’immense bobtail qui s’affaire déjà à te lécher le visage, tandis que ta main gauche se perd dans les poils doux d’un minuscule cavalier king charles. Surprenant assemblage, mais tu constateras plus tard que tu ne sais pas grand-chose des goûts de la jeune Greyback à qui tu n’as plus parlé depuis des années.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


JEUX 2024
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TEAM SOMBRAL
mob: bang, bang u're dead ●
Oona Greyback
mob: bang, bang u're dead
Oona Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 87
pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @vellichorstuff @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock, Thomas.
gallions : 572
Don't make fun of me
pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (institutrice remplaçante)
storytime : [ROMAN], RALPH, TITINE
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
gif feuille : what if it's me (oonalph) 44b95f71cdde8057475496597e5719f5

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crésus
500 gallions
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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
08.05.24 21:52
Guess that's the way when you fall into love
Sometimes the wrong person does more than enough
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HAT IF
IT’S ME
La gazette entre les phalanges tentait la fugacité entre chaque bise farouche, la contrariété s’immisçant dans une petite veine battant sa fougue contre la tempe. « Nom d’un gnome en tutu ! » grognais-tu sans parvenir à lire deux phrases entières, contrariée par le climat plus qu’indomptable, au même titre que ta tignasse. Bouderie en moue sur les lèvres pincées, la lecture finalement abandonnée regagnait le creux du panier en osier. Cela ne t’avait pourtant pas empêché de craquer pour une glace. Nul vent ni tempête n’offusquerait tes gourmandes velléités. Il te fallait bien ça pour s’accommoder des clampins phallocrates fourmillant au ministère. Un soupir de contentement délivré aux premières saveurs douceâtres s’échouant sur la langue, les papilles s’en émouvaient sensiblement. Un péché mignon que tu t’octroyais assez souvent en vrai, surtout depuis ta promotion en tant qu’assistante de cet arlequin de directeur. Heureusement que tes flâneries régulières avec tes toutous t’évitaient d’être à l’étroit sous tes étoffes. Tu feignais de t’en fichtre. Il n’en était pourtant rien. Quelle femme se moquerait-t-elle de son apparence ? Les goûts variaient au gré de tes humeurs mais tes faveurs revenaient toujours au goût vanille et citron. Onctuosité et acidité en confusion électrisante dans la bouche, l’écume salivaire foisonnant au plaisir savouré. « Mhhhh » Merlin que c’était bon ! Les paupières closes semblaient ponctuer le délice de la crème fondant sur la langue, s’ouvrant à nouveau pour toiser la foule vaguant ci et là en fourmillements apaisants. La cloche du glacier s’épuisait dans l’écho lointain, écrasé par l’aubade des friands d’avanie et les braillements des matrones en quête de leur progéniture infernale. Un sourire s’égarait sur l’ourlet vermeil au chahut t’enveloppant d’un confort singulier. C’était terriblement vivant, te faisant presque oublier les mains baladeuses de cette vieille salamandre de Crabble. Beurk ! Le simple fait de sentir son haleine pestilentielle te caresser la soie te soulevait de haut-le-cœur. S’il pensait pouvoir t’intimider par son ‘ô combien noble statut de sang-pur, il se mettait bien le doigt dans l’œil. Cette courte incartade en fugacité dans l’esprit t’agitait d’un nouvel agacement en purulence dans l’abîme, tissant ci et là les souches d’un mal-être réduits sous le linceul du déni. Tu n’avais point besoin d’y penser. Voilà tout !

« Sharla ! Stacy ! Au pied » La langue claquait sans oscillations à l’impatience de ces demoiselles. Des rafales dansottaient dans tes cheveux, contrariant le soupçon de coiffure que tu t’étais échinée à apprêter. Si tu avais su qu’il y aurait temps de vent, tu aurais apprêté ta toison d’or en chignon. Tant pis ! La croupe arrachée du petit banc en bois orné de fer forgé sur lequel tu prenais l’habitude de déguster ta glace, tu t’élançais non sans rouspéter après tes deux compagnes. Les pans de ta robe virevoltaient sauvagement autour de tes rotules aux danses torrides des haleines estivales. Ce n’était guère le genre de tenue que tu oserais enfiler au Ministère, prisant plutôt les jupes cintrées, longues et évasées à hauteur des mi-mollets, ou les jupes tailleur, le tout accompagné d’une chemise sans incitation à quoique ce soit. Entêtement à embrasser l’élégance et la sobriété dans la convenance, mais hors des remparts chafouins du ministère, tu t’autorisais malgré tout à quelques légèretés. Voilà que le zéphyr se prenait encore de batifolage dans tes fils d’or, t’obligeant presque à bousculer un malencontreux importun. « Oh pardonnez-moi... » L’excuse se glissait sous un sifflement de contrariétés à ta mégarde, ne réalisant que trop tard le visage bien trop familier de Ralph Quirrell. Les mots trébuchaient à la lisière de tes crocs, la sécheresse semblant tapir soudainement ta langue. Un cognement douloureux contre tes monts laiteux te surprenait d’un émoi féroce et passager. Sans doute la surprise. Assurément. La fierté tapissait la surface du thalamus. ‘Pitoyable. Pensée parasite aux élans émotifs refoulés derrière une porte. ‘Nana ? Il en avait du toupet. Avait-il la mémoire bien trop étriquée pour se souvenir des dernières impiétés avec lesquelles il t’avait envoyée paître dans ta tour d’ivoire? Juste avant que tu te confesses...Certes, cela remontait à quelques années, et ce n’étaient plus que des vieilles histoires de jeunes adultes. Sans doute avais-tu la rancune tenace. Argh...il t’agaçait déjà. Tout à coup, tu te sentais bien petite à côté de lui. En soi, ce n’était pas qu’une métaphore. Quelle grande perche, de ton point de vue tout du moins. ‘Qu’est-ce-que-tu-fous-là ? Il méritait une bonne paire de claques, non deux ! « Je me promène comme n’importe qui dans ce lieu public, Quirrell » Certes, la froideur de ton timbre ne laissait nulle chaleur s’y préposer. Tu te flagellais d’être aussi transparente au travers de tes flots bleus. Ton aînée pouvait se targuer d’être indomptable derrière ses petits yeux noisettes quant toi, tu t’échinais à te poudrer d’indifférence quand tes Agathes chatoyaient au gré de tes humeurs. Parfois, tu aimerais être un caillou. La vie serait tellement plus facile. Bah tiens, le voilà qui t’oubliait déjà pour tes deux nobles amies. Un vrai petit chat, égarant son attention ci et là. Un papillon passait et le voilà détourné de sa tâche. Une facette de lui que tu trouvais malgré tout attendrissante, ‘jadis tout du moins. Pour l’heure, tu restais contrariée. « Oui. Sharla la petite paresseuse et Stacy la grande canaille » Un soupçon de douceur trahissait ton amour pour tes chiennes. Il avait vieilli sous sa couronne d’argent. Ça lui seyait plutôt bien. Les rumeurs dans les cloaques de la pègre racontaient son ombreux passé à Azkaban. Combien d’années déjà avait-il croupi là ? Tu aurais pu compatir pour lui’, tu aurais pu. Tu le faisais, loin derrière une porte que tu maintenais scellée en garde-fou de tes inconstantes fragilités. Des vieux stigmates qui s’accrochaient en sangsue au myocarde. « Je vois que tu as toujours le truc avec les bêtes » ‘à contrario des humains. Tu n’avais même pas su finir ta glace, la crème de citron s’étant écoulée au sol sur ton pas pressé. Flûte.


LA ROBE

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