IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
Aller en haut

Aller en bas


AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

LES NOUVEAUTÉS
la nouvelle maj est arrivée, retrouvez toutes les nouveautés dans la newsletter 15.
Recherches rp
Pour celleux qui le souhaiteraient, certaines personnes recherchent des rp juste ici
NOUS SOUTENIR
Si le coeur vous en dit, rendez-vous sur pub rpg design pour laisser un petit message et encourager le forum.
recensement rp
n'oubliez pas de venir recenser votre rp de septembre avant la fin du mois !
PARRAINAGE
vous vous sentez un peu perdu sur IFTK ? N'hésitez pas à rejoindre le système de parrainage.
les ANNONCES

Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Festin de loup - TC
neutral: no mans land ●
Paul Fontaine
neutral: no mans land
Paul Fontaine
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 219
pseudo : Melyame
faciès & dot : Tom Holland by robbie fimmano
doublon(s) : Enid la douce, Yukiko le flocon
gallions : 647
Festin de loup  - TC 20ce5310
décade : 23 printemps, soit 8 395 raisons de péter une durite
labeur : will see
alter ego : Marc Hermier
sang : sang mêlé
don : Lycanthropie de naissance
gif feuille : Festin de loup  - TC MlmM41M

badges
crésus
500 gallions
ancienneté
1 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Festin de loup - TC ●
19.08.24 23:34
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : aout, 1955
personnages concernés : @Oona Greyback, @Hazel Greyback, @Fenrir Greyback, Paul Fontaine
trigger warnings : peur du rejet et après sans doute violence physique, violence verbale, langage cru, grossièreté, du sang, des tripes et du caca  
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : TC

IN FOR THE KILL - 2021-2022
neutral: no mans land ●
Paul Fontaine
neutral: no mans land
Paul Fontaine
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 219
pseudo : Melyame
faciès & dot : Tom Holland by robbie fimmano
doublon(s) : Enid la douce, Yukiko le flocon
gallions : 647
Festin de loup  - TC 20ce5310
décade : 23 printemps, soit 8 395 raisons de péter une durite
labeur : will see
alter ego : Marc Hermier
sang : sang mêlé
don : Lycanthropie de naissance
gif feuille : Festin de loup  - TC MlmM41M

badges
crésus
500 gallions
ancienneté
1 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
20.08.24 0:00
Les feux de camp ont une manière unique de rassembler les gens et de créer des souvenirs inoubliables
F

estin de
loup


Il aurait aimé considérer qu’il n’y avait pas sa place. Il aurait aimé pouvoir clamer haut et fort que tout ça là, tout ce bordel, c’était pas pour lui, non pas qu’il eut été meilleur ou autre, juste qu’il y avait une incompatibilité fondamentale, structurelle, physique à se retrouver là, dans le camp de la meute. De sa meute.
Mais il ne le peut pas. Ou alors, il ne le peut qu’à moitié… Comme toujours.
Sa meute… Il déteste l’idée autant qu’elle le fascine, ça lui fait chaud au coeur, il déteste ça. Mais en même temps, il était venu pour quoi ? Hein ? Pour retrouver son père… Bah voilà, on y est. Enfin, en partie, à moitié…Comme toujours. Parce que pour l’instant personne ne savait. Et c’était mieux ainsi.

Assis sur son lit… Dans sa roulotte… Au milieu de sa meute… Grimace toujours et encore, parce que ça lui chatouille l’oreille de le dire comme ça, de l’envisager comme ça, ça lui déplait pas… Si enfin, un peu… Pas trop…Paul se demande ce qu’il fout là, et en même temps, en même temps non. Il sait. C’est limpide, c’est clair, c’est évident. Désagréable et un peu dégoutant, il est un loup, sa place est parmi les loups. Point. Si seulement c'était aussi simple que ça. Si seulement il ne se débattait pas autant... Le loup compte sur la "force du collectif" pour le ramener à la raison, dans le droit chemin, peu importe comment on appelle ça, peu importe comment ce sera perçu, il a déjà les instincts qui frissonnent rien que d'être là. C'est ténu, mais ça grouille sous sa peau, à chaque minute de chaque seconde depuis qu'il a foutu les pieds ici. Il n'est sans doute pas aussi affuté que ses congénères, mais lui, il n'a rien à perdre à être ici, il sait ce que c'est de vivre en dehors de tout, en dehors des siens... Il ne fera pas l'erreur de retourner là d'où il vient. Dans la solitude et l'errance.
L'humain, désespère, lui qui avait reculé pour mieux sauter, préférant dans un premier temps squatter la chambre au-dessus de la boutique dans laquelle il travaillait pour Roman Borgin… Son…patron, il se retrouvait dans ce bourbier. Enfin c'était pire que ça, il n'avait pas subi ce choix, non, vraiment c'était pire, il en prenait conscience maintenant, dans le noir, à fixer ses mains comme pour tester la réalité de son humanité. En vrai, l’idée avait fait son chemin. Ca avait quel sens au juste de rester à l’écart de tout ça. Oh, il avait bien quelques arguments à rétorquer. Mais c’était pas sorti. Il avait dit oui. Il avait ainsi intégré la meute et quitte à le faire, autant sauter le pas carrément, pas vrai…

Il est donc assis sur son lit, il déteste cet endroit. C’est faux. C’est surtout qu’il se rappelle les paroles de Roman sur l’accueil qu’on allait lui réserver. C’est le paradoxe d’être un loup depuis, genre, toujours -moins quelques années- et de se sentir moins loup que tout le reste de cette… bande qu’il ne sait pas comment qualifier, parce qu'il n'est pas d’accord avec lui même. Et puis… ça l’oblige à… faire confiance à l’autre, l’alter ego, celui qui prétend que ça va aller, qu’il est là pour gérer…Et ça… Ca c’est un problème, ça c’est une montagne, ça c’est un tas de merde à la hauteur de la pestilence de ce camp. En vrai c’est pas si pire que ça… Paul, l’humain, serre les dents, serre les poings, pince les lèvres, se déteste et déteste ce monde duquel il n’a pas les codes, dans lequel il se rend bien compte qu’il ne fera pas long feu sans lui.
Dehors… Dehors il y a les autres. Il entend des éclats de rire, des voix… Ils pourraient être en train de s’entretuer que ça ferait le même bruit… Le loup dit rien… Le loup sourit. Mais restez là, c’est pire que tout. Tu pourrais être un lapin dans ton terrier qu’ils viendront te déterrer t'sais. Oui, il sait.

Alors il était sorti, pour pas être le lapin dans son terrier. Un peu plus loin, au centre des... lieux, il y a comme un grand feu, sa lueur éclaire les logements de fortunes éparses, il reporte aussi les silhouettes, immenses, en ombres sur les roulettes et autres tentes. Ça le fait bader, à moitié.
L’odeur du feu remplit l’air, tandis qu’il fout les pieds à l’extérieur. La nuit est claire, ça le fait hésiter un peu. A juste, tenter de se barrer d’ici en douce, attendre que tout le monde soit trop éclaté pour venir le chercher. Mais il n’y peut rien, il marche déjà vers le feu. Celui qui est censé chasser les monstres au bout des torches des paysans en colère, celui près duquel, il a l’impression que déjà s’amasse tout un peuple qu’il n’arrivera jamais à comprendre.
Ça grogne en lui…Puis ça s’marre, ça s’marre et ça s’gausse de tant de fatalité, tant de pessimisme… Tsssss t’es sûrement plus loup que les trois quarts d’entre eux… Ca le rassure pas… Etonnement. Au contraire, ça l’incite à prendre la tangente, passer derrière la dernière rangée de… d’abris ? et viser l’orée de la forêt. Il entend les protestations intérieures, il ne les écoute pas. Mains dans les poches et tête basse, à tenter de se faire oublier pour cette première nuit ici. A tenter de se soustraire à l’impression que dans ses propres ténèbres, le loup en lui prend de plus en plus de place, et que l’ombre de sa gueule s'ouvre en grand pour l’avaler tout entier, ce soir en particulier.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Oona Greyback
mob: bang, bang u're dead
Oona Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 161
pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @aphroditeressources @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock. Ryland.
gallions : 974
Don't make fun of me
pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (religieuse)
storytime : [ROMAN], RALPH, TITINE,EPHRAIM
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
gif feuille : Festin de loup  - TC 44b95f71cdde8057475496597e5719f5

badges
crésus
500 gallions
ancienneté
1 mois sur le forum.
floodeur
100 messages postés.
https://inforthekill.forumactif.com/t3670-si-les-chiffres-ne-men https://inforthekill.forumactif.com/t3759-oona-velour-sur-colonn https://pinterest.com/https://pin.it/55ZflJYNJ
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
20.08.24 21:57
Les feux de camp ont une manière unique de rassembler les gens et de créer des souvenirs inoubliables
F

estin de
loup


Qu’est-ce que tu foutais là ? La pensée ricochait dans la caboche, te heurtait les remparts osseux de migraines en bourgeon. ‘Pour une concubine, elle n’est pas très sollicitée. Les labres des mégères caquetaient ci et là haut et fort pour que tes écoutilles les captent en offense. ‘Salopes. Pensée poivrée pour les vieilles biques. La délicate demoiselle devenait mordante. Remparts épuisés aux salves spontanées de ce qui longtemps se refoulait derrière une porte. Ça grattait à sang, le rat crevard de violence. Tu raclais la couenne de tes avant-bras, les lézardes rosées presque à vif. Encaquée dans ta roulotte, celle-la même que tu boudais depuis tes prémices dans ton nouveau statut, tu pestais intimement contre ces vipères, ces pouilleux de cousin, ce chef de meute en carton. Coquille d’œuf d’amertume increvable. Ça dégoulinait de vieille chancissure, les bois véreux d’un entretien discutable. Quelle puanteur. Beurk. Si tu n’aspirais pas à meilleur pour cette meute en carton, tu aurais plié bagages depuis longtemps. Heureusement que tu pouvais encore compter sur tes douillettes pénates.

Et puis, il y avait eu ces retrouvailles. Revoir Ralph t’avait chiffonné les côtelettes en cage du muscle fragile, ébranlé la carcasse jusqu’à la pointe de tes seins. T’étais complètement paumée, chahutée entre cœur et raison. Les labres s’étaient muselées aux détails de ton nouveau statut. Était-ce important ? Ce n’était pas comme si tu partageais la couche avec Roman. Seules quelques œillades grasses d’indifférence étaient capturées avec dépit. Ce mufle ne témoignait d’aucun effort à ton égard. L’impression d’être un vieux chiffon. Pffff. Ça t’exaspérait, d’une moindre mesure pourtant. Parce-qu’il y avait Ralph. Quelque chose brillait dans une sombre sinuosité, quelque part là. Faible halo en soif de plus. Ça t’exaltait autant que ça t’effrayait. L’incertitude te nourrissait d’appréhension. T’avais les pétoches, et tu répugnais ça. Ça trempait dans la vase pestifère, cet émoi fébrile. Et ce givré de cousin n’aidait en rien à ton aplomb. Pour la première fois, Fenrir t’avait donné froid dans le dos. Il t’avait...déstabilisée. Gerbe glacée en cogne contre l’échine. Tu te sentais encore frileuse à vos dernières...interactions. Les muscles encore traumatisés se crispaient à sa simple pensée. Il n’était plus l’adolescent désinvolte d’autrefois mais le jeune homme adulte et affirmé dans ses sombres et malsaines aspirations. La soie se froissait de frissons. Découvrir la mine n’avait pas été aussi délicieusement incroyable que tu l’aurais imaginé. Non, elle s’était peuplée de confusion et d’affolement.


Bon...ça ne servait à rien de ruminer sur place ! Tu rouspétais d’impatience à l’ennui macérant. Aussi t’engouais-tu sans tambour ni trompette hors de ta roulotte malpropre pour t’enjoindre à celle de Paul. Un regard fugace pour les deux bouseux au loin t’invitait à presser le pas. Merci mais non merci, nul entrain à les voir. Tenue sobre adoptée pour te fondre dans l’obscurité. Les tenues élégantes et coquettes n’avaient pas leur place parmi les cul-terreux. Dédaignant les ombres s’agitant sur ta gauche, tu pressais le pas jusqu’à rencontrer le louveteau. Une œillade furtive vers la promptitude de ses pas t’indiquait l’orée des bois. « Paul ?  Paul ! » Oups. Peut-être avais-tu grogné plus que de raison. Ton pas s’ankylosait vers les siens, la tendresse et l’inquiétude en coin. « Je peux t’accompagner ? » Loin de toi l’envie de traîner avec tes cousins. Tu débordais d’une affection insoupçonnée pour le nouvel arrivant, d’une attention presque maternelle pour ce loup aussi délicat d’intrépide. Il avait cette foucade dans le regard, cette oscillation incertaine. Ça te chatouillait de bienveillance et de curiosité. Au moins quelqu’un qu’un tant soit peu éclairé dans cette meute, l’espérais-tu tout du moins. Il ne fallait pas compter sur les deux panouilles de cousin.

LA TENUE

   
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3050
Festin de loup  - TC 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Festin de loup  - TC 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
20.08.24 23:39



« J'me sens comme dans la chatte à ta mère »

C'est un putain d'arc-en-ciel sur la tronche d'Hazel. Son cou est orné de traces d’étranglement, témoins silencieux des sévices qu'elle a subis. Des stries rouges, profondes et pourpres serpentent autour de sa gorge fine, créant un contraste poignant avec la blancheur éthérée de sa peau. Son petit nez tordu est entouré d'hématomes sombres qui s'étirent sous ses yeux, où des nuances violettes et bleutées se mêlent à sa pâleur. Et sur la joue droite de la gosse, une brûlure de clope a laissé une marque bien visible. C'est rouge vif autour de l’endroit où la cigarette a touché, avec un centre grisâtre et légèrement rugueux. Les bords sont encore enflés. La crapule est moche à voir, mais elle s'en fout. Elle est simplement heureuse d'avoir retrouvé son frère déjanté, @Fenrir Greyback. Bien qu'il l'ait laissée en lambeaux, son visage marqué par la brutalité de ses attaques, elle a tenu bon comme elle a pu. Les retrouvailles entre les louveteaux ont été si bouleversantes qu'ils ne se sont plus quittés depuis. Les vieilles habitudes ont ressurgi, et ils ont partagé chaque jour et chaque nuit ensemble. Ils ont traîné autour du camp comme jadis, profitant de l'été et de la rivière, et se laissant aller à picoler un peu trop.

Ce soir, la fratrie va se la coller autour du feu de camp organisé par les louveteaux. Les Greyback, qui excellent autant dans la castagne que dans l’art de boire comme des trous, sont des maîtres de la démesure. Surentraînés et friands des festivités, ils plongent toujours à fond. Quand ils sont là, le show est assuré, que ce soit en finissant à poil autour du feu ou en se bagarrant. Ils s’engueulent tous les deux ou déclenchent une baston générale. Ce sont des fauteurs de troubles, des sales démons que personne n'ose jamais confronter.

« Si j'te fends le crâne en deux, quel œil va s'fermer le premier ? »

Hazel n'a pas attendu que son demi-frère sorte de la douche, car elle était trop pressée de retrouver les louveteaux. Cela faisait un mois qu'elle ne les avait pas vus, et ils lui avaient tellement manqué. La blondasse a tiré le rideau de la cabine sans la moindre gêne et a hurlé dans les oreilles de son grand frère, complètement nu : « J'ME CASSE SANS TOI, T'ES UNE PUTAIN D'LIMACE ! » Puis, elle est partie en trombe. Ils se retrouveront plus tard, directement à la soirée. La péquenaude sautille joyeusement vers la forêt, savourant une liberté qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps. Les cheveux dans le vent, sa tignasse blonde mal coiffée, elle affiche un large sourire, pleine d'une joie contagieuse. Elle est mal fagotée, comme d'habitude, portant un tee-shirt gris volé à son frère et une jupe noire, courte. Ses pieds s'enfoncent dans la terre, enfilés dans des tongs usées.

Lorsque Hazel aperçoit sa cousine à la fête, près de la caravane de son ami Paul, une vague de colère déforme immédiatement son visage. Les mois de séparation n’ont pas atténué sa rancœur, bien au contraire. Bien qu'elle ait su qu’Oona était revenue sur le camp, elles ne s’étaient pas encore croisées. Sa cousine, maintenant concubine de son parrain et alpha de la meute, Roman, incarne tout ce qu’elle déteste le plus au monde. Oona Greyback, avec son allure trop sophistiquée et son parfum mêlé à celui des siens, est une source d’irritation et de rage. La morveuse se rapproche de ces deux-là, grimace de dégoût et crache au sol, juste à côté de leurs pieds. « T’as rien à foutre ici avec mes potos. » gronde-t-elle en lançant à Oona un regard noir.

Chaque regard échangé est chargé de tension, et la présence de sa cousine, avec son nouveau statut, ravive la colère brûlante en elle. La sale mioche tente de rester calme, mais ses instincts de louve la trahissent : Un grognement guttural s’échappe de sa gorge, exprimant son aversion et son désir de dominance. « Il est à moi. Trouve-toi des amis d'ton âge, pouffiasse ! » s'emporte-t-elle, en saisissant la main de Paul et en le tirant vers elle. Bien qu’elle soit contrainte de partager son parrain adoré, elle n’a pas l’intention de faire de même avec son ami.

 
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
Fenrir Greyback
mob: bang, bang u're dead
Fenrir Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 67
pseudo : yoann
faciès & dot : Herman Tommeraas (@joemaw-torpeur)
doublon(s) : Augustus Parkinson & Mila Rowle
gallions : 360
Festin de loup  - TC B07cb28214cefd7f8ea4ceecd17a58bd
pronoms : He/Him (il)
décade : Jeunesse dans le corps et dans l'esprit. Vingt-deux années déjà bien exploitées.
labeur : Homme de main de la Pègre Magique.
alter ego : Stephen Barton
sang : Être supérieur. Meta-humain digne. Race hybride et supérieure à toutes les autres.
don : La lune est une religion, la lycanthropie une conviction.
myocarde : Libre de croquer (littéralement) ce qui bouge.
allegeance : La Pègre Magique
particularité physique : Des cicatrices qui bardent le corps.
gif feuille : Festin de loup  - TC MlmM41M

badges
dedoublator
posséder 3 multi.
ancienneté
1 mois sur le forum.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
21.08.24 15:58
Les feux de camp ont une manière unique de rassembler les gens et de créer des souvenirs inoubliables
F

estin de
loup


Y’a l’eau qui coule comme un soulagement. Y’a l’eau bénite sur le visage pour rincer les pêchés, y’a l’eau en cascade pour laver les sales offrandes à la lune et à ses satellites. Y’a sa froideur qui coule sur les cheveux et qui inonde le corps. Vague à l’âme aussi. Hazel est rentrée. Hazel se tient là, chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Elle ne quitte plus tes basques pour le plaisir comme pour le déplaisir. Elle respire l’air pollué que tu éjectes et inversement. Chaque échange gazeux se passe à l’intérieur comme à l’extérieur.
Plaisir solitaire accordé que de se laisser noyer sous l’eau. Yeux clos dans une conjuration silencieuse ; méditation de l’esprit saint dans le corps saint. Horrible normalement cette sensation de périr sous ses assauts immoraux et infernaux qui mènent les oreilles à l’infâme concerto. Canidé et eau, eau et canidé, presque oxymores, quasi antagonistes dans chaque histoire contée, dans chaque récit passé comme une légende au coin du feu. Le feu qui brûle est ardent, le feu qui brûle pourrait tout emporter. A l’horizon, il n’y a que lui : ce divin incendie aux flammes balbutiantes tout d’abord puis prenant la confiance la plus ultime ; ses flammèches se mutant en foyers grandioses et tournoyants. Bougie devenant bûcher, bûcher devenant brasier et brasier devenant soleil. Soleil rougeoyant d’une fin de jour cherchant la cible parfaite pour rompre sa rondeur sur ses côtes.
Celui de ce soir est d’une autre nature. Il est de la sympathie naissante, il est de la fraternité, de l’union de la meute. Il est une distraction toute Hazelienne. Sans doute pour cette raison qu’elle trépigne et ne tient plus. Sans doute pour cela qu’alors que l’eau ruisselle encore et que l’esprit divague vers l’horizon de ces corps torturés, de ces corps dévorés de gamins ruisselant d’ichor, elle se met à hurler plus proche de ton oreille que ton propre souffle remontant les atomes dans le conduit auditif. « T’es encore fringuée comme une mocheté ! » Jettes-tu en retour à la blonde dont la farandole des blessures infligées brille encore. Voilà ce qu’il en coûte de titiller le loup, voilà ce qu’il en coûte de grapiller la patience avec tant de vivacité. Si Hazel mérite pareil traitement ; les autres auraient mérité plus encore. Châtiment suprême que tu rêves d’infliger aux stupides murmureurs. Si Hazel occupe une place si particulière, c’est comme dans l’union : c’est pour le meilleur et surtout, surtout, surtout… pour le pire.
Quel frémissement sur la langue quand tu penses à la soirée qui s’annonce… De l’alcool en fontaine dans la gorge, du ravissement des yeux posés sur la concubine de cet alpha devenu fou, du ravissement aussi et surtout de cette fameuse fontaine. Parce qu’avec l’éthanol offerte à la profusion des gorges entrainées, rien mais surtout un tout peut se produire. Il n’est point rare qu’Hazel soit alors une guerrière bestiale offrant à tes poings de quoi se détendre un peu. Il n’est point rare sinon de se retrouver nus comme à la création pour divaguer. Le meilleur, à n’en pas douter, est un savant mélange des deux. Nudité et bestialité sont au sexe comme à l’amusement deux mesures radicales et appréciables. Fagoté comme tu le peux, avec un t-shirt jaune flashy chiné sur un gamin de ta taille et de ton âge, simplement appelé « gamin » pour tout lui soustraire : sa panoplie, sa chair mais surtout sa dignité et un pantalon du même acabit. Tu pourrais briller sur la scène d’un cabaret du mauvais goût, tu pourrais danser dans la même cour que ces idiots cherchant dans la mode ce qu’ils ne trouvent pas ailleurs.

Clope dans le bec pour faire taire cette langue aux envies baladeuses. Le tabac pour abrutir un peu l’esprit si vif, si prompt à s’énerver ces derniers temps. Asher n’y est pas étranger, à cette terrible envie de casser des visages et de la porcelaine. Asher est le seul responsable de l’enfer qui s’abattra. Lui, Hazel, Oona et ce maudit chef cartonné. Tous coupables, tous responsables. C’est vers eux que les doigts devront se pointer, vers eux que les juges et les perruques ridicules qu’ils porteront alors devront porter les accusations. C’est eux qui devront connaître l’enfer de cette prison perdue où des créatures infernales ne rêvent que d’apposer sur les âmes de délicats baisers sucrés. Comme ceux sur les lèvres de la beauté trompeuse, de la louve de pacotille.
Les pas sur la terre lourde. Les pas qui grondent comme l’envie profonde. Feu grégeois dans l’âme tourmentée. Feu grégeois partout… Et feu au-devant. Alors que les rires éclatent déjà en nuisances adorables, faisant même monter aux lippes un sourire perdu, puis retrouvé et perdu encore. Mais sous cette toile de fond, les bruissements d’une voix connue, trop reconnue. Hazel qui exulte alors qu’arrive ta silhouette sur les lieux des réjouissances. Elle s’est attirée tout contre le nouveau gosse. Avec sa tête et ses traits constipés qu’il pourrait chier une baguette et un morceau de fromage. Putain de bouffeur de grenouilles de merde qui déclenche en Hazel des sentiments colériques. En réalité, ce sentiment semble se destiner à celle dont les attributs feraient bander un mort. « Qu’est-c’tu branles encore Hazel à brailler comme une guenon ? » Balances-tu d’abord en arrivant comme l’inspecteur des travaux à peine débutés. Puis le regard qui se tourne vers l’objet de sa convoitise. Un freluquet comme pas deux, un mioche dans l’apparence qui fait vriller l’entrejambe stérile de toute présence d’Hazel. Enfin… Du moins comprends-tu cela ainsi à la voir se battre pour lui comme un morceau de steak bien saignant. « Bah alors mec. On veut s’taper ma p’tite sœur ? » Dis-tu avec les sourcils levés et l’ironie peinte sur les lèvres. Puis le regard qui bascule encore vers la troisième protagoniste de la dispute. « Ou alors et on s’comprendrait… C’est c’te menteuse qui met ton p’tit loup en émoi ? Et Hazel qui fait sa jalouse parce qu’elle n’aime pas partager ses jouets ? » Le sourire franc cette fois qui déforme les lèvres pour faire ressortir ces canines développées. « A moins qu’vous vouliez tous vous enculer en f’sant le p’tit train ? » Les épaules montées en l’air et qui se relâchent alors qu’une nouvelle clope vient poindre au creux des lèvres.


MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
neutral: no mans land ●
Paul Fontaine
neutral: no mans land
Paul Fontaine
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 219
pseudo : Melyame
faciès & dot : Tom Holland by robbie fimmano
doublon(s) : Enid la douce, Yukiko le flocon
gallions : 647
Festin de loup  - TC 20ce5310
décade : 23 printemps, soit 8 395 raisons de péter une durite
labeur : will see
alter ego : Marc Hermier
sang : sang mêlé
don : Lycanthropie de naissance
gif feuille : Festin de loup  - TC MlmM41M

badges
crésus
500 gallions
ancienneté
1 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
22.08.24 0:39
Les feux de camp ont une manière unique de rassembler les gens et de créer des souvenirs inoubliables
F

estin de
loup


Ca ne peut pas aller bien, bien sûr que non. C’est évident. A quel moment le petit humain qui se débat avec sa nature, plongé dans un camp de monstres, comme celui qui se terre au fond de lui, peut espérer que les choses se passent bien. Ca l’agace d’avoir été aussi con, ça l’agace de s’être laissé prendre au piège de ce maudit instinct qui l’a poussé à venir jusqu’ici. Il sent l’angoisse monter, prendre place à chaque seconde de chaque minute de ce maudit temps qui passe, quand il décide de sortir, quand il les entend là dehors, la menace qui plane, celle qui fait naître le malaise en sueur froide.
La lumière du feu de camp lui arrache la rétine, tranche avec l’obscurité dans laquelle il était plongé, c’est aussi vif que le contraste qu’il y a entre eux… Rien que l’idée de se joindre à la meute, lui hérisse le poil sévère, c’est pas qu’il se croit mieux qu’eux, c’est juste… Juste que… Oh et puis merde.
Ses pas dévient, il tente de se rapprocher de l’orée de la forêt, il fait humide juste ce qu’il faut dans la nuit d'août, juste assez pour que ça aussi, ça lui hérisse le poil. Mains enfoncées dans les poches de son jean, pans de sa chemise trop grande ouverte sur son satané tee-shirt bleu, gris, délavé, trop clair pour disparaître dans les bois. Paul monte en pression tout seul, parce que pas à la hauteur, parce qu’élément étrangé comme toujours. Ca lui serre la gorge et fait remonter l’amertume. Il se passe beaucoup de choses, beaucoup trop de choses en lui, là, maintenant et ça aussi, ça le gonfle.

Tain mais respire tu payeras pas plus cher…

Le sarcasme n’est même plus retenu, plus aucun effort de fait pour l’entente commune. Il s’apprête à pester haut et fort quand il entend son prénom, quand il la voit, elle. Oona. Y a un truc qui se fait, le soulagement qui transparaît sur ses traits jusque là renfrognés, parce que même s’il ne la connaît pas vraiment, pas encore, même s’il n’a fait qu’entendre Hazel râler contre elle, Oona a l’air autant à l’aise que lui ici. Alors forcément, ça les rapproche malgré tout, malgré eux.
Paul s’était stoppé pour l’attendre, répondant à sa question par un simple acquiescement de la tête qui en dit long sur comment il vit le moment, entre ses lèvres pincées, sa moue contrite, ses épaules basses; il déteste être là, ça transpire par tous les pores de sa peau. Peut être qu’il lui dira à elle, peut être qu’elle aura une solution, une parole encourageante… Un truc. N’importe quoi… Ouaip Paul est un fils à maman, ouaip, il est tout mignon tout doux et ouaip ça va lui porter préjudice.
Il avait pas eu le temps d’ajouter quoi que ce soit, ni même de reprendre sa route, qu’il avait croisé celle d’Hazel.
Elle crache, elle gronde, c’est Hazel, pas de doute. Il est content de la voir, même si en vrai, il sait que dès qu’elle va être en contact avec Oona, ça va partir en vrille. Hazel peut pas blairer Oona, il ne sait pas si l’inverse est vrai, il n’a pas discuté avec leur aînée, mais le regard que la petite louve balance dans leur direction est significatif. Paul s’apprête à répliquer pour calmer les choses, sauf qu’il voit sa bouille. Tandis qu’elle l’attire à lui en le prenant par la main, tandis qu’elle revendique sa possession, il moufte pas, il peut pas, il ne voit que sa bouille, son petit nez de traviole, ses ecchymoses et ce truc sur sa joue… Pour lui aussi, ça gronde à l’intérieur. Il saisit son menton entre ses doigts pour mieux voir à la lueur du feu là bas au loin, Hazel pourrait le mordre qu’il en aurait rien à faire, il est focus sur son minois, focus sur cette marque. Il sait ce que c’est. Oh, oui, il le sait.
“ Merde mais Zazel c’est quoi ça ?” Ses sourcils se froncent, c’est une inspection qu’il fait de sa petite trogne toute marquée. Il finit par la relâcher, se mord l’intérieur de la lèvre avant de reprendre. “Me dis pas que…”.
Elle lui a parlé de son timbré de frangin et de leur relation à la con. De cet amour/haine, lui avait rien dit, parce qu’il était poli et que dans sa tête, ça pouvait pas être ça. Il pouvait pas lui faire autant de mal, il pouvait pas prétendre l’aimer et faire ça. Ca sonne comme un vieux souvenir déglingué d’une mère amoureuse d’un connard bien trop prompt à jouer de ses poings ou à lui coller ses braises sur la peau avant de venir chouiner qu’il était désolé et amoureux… Il déglutit et se mord la lèvre plus fort encore. Il fallait être un sacré enfoiré pour faire ça. Un putain de sacré enfoiré.

En parlant du loup… Parce que ça pouvait être que lui, pas vrai ? Avec sa clope au bec et son air désinvolte. Il est terrifiant de son aura lupine, sa seule présence suinte d’un truc malsain à souhait qui l’espace d’un instant dissuade le petit humain de regarder dans sa direction. Mais en vrai, ça tape fort dans sa tête, surtout quand il insinue qu’il pourrait s’en prendre à Hazel, c’est tellement loin de ce que Paul est et de ses intentions, que ça provoque un haussement de sourcils et une moue aux lèvres pincées. il lâche la main de la petite louve, écoute le baratin qui pue la merde, les machoires serrées, son regard planté dans le sien…

“Et sinon tu veux pas garder tes suggestions à la con pour ceux que ça intéresse ?”

Par sûr que ce soit juste l’humain qui parle parce que ça vibre bien trop à l’intérieur. T’façon il a pas le temps de réfléchir, pas l’occasion de baisser les yeux parce que ça serait pire, il le sait, il l’entend au fond de lui, le loup qui gronde d’une lutte de pouvoir à la con dans laquelle il n’a aucune chance de gagner, mais pour laquelle il se laissera pas faire. Il avait lui aussi ponctué sa phrase d’un haussement d’épaules et d’un coup d’oeil derrière lui en direction du feu. Aucune envie de le cotoyer mais bordel, aucune envie qu’il s’approche d’Hazel et qu’il se permette de lever sa putain de patte sur elle.

“J’ai l’impression qu’ils s’amusent bien là bas…Plus qu’ici en vrai…”

Oh non, toujours aucune envie d’être là, ça suinte de son être, mais plus le choix. Il peut pas quitter le frangin déglingué du regard, il peut pas s’ôter de l’idée qu’il pourrait être lui. Ça le terrifie… Aussi exultant que dégoutant… Non, il n’a toujours aucune envie d’être là, sauf que ça hurle en lui qu’il n’a plus le choix.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Oona Greyback
mob: bang, bang u're dead
Oona Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 161
pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @aphroditeressources @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock. Ryland.
gallions : 974
Don't make fun of me
pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (religieuse)
storytime : [ROMAN], RALPH, TITINE,EPHRAIM
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
gif feuille : Festin de loup  - TC 44b95f71cdde8057475496597e5719f5

badges
crésus
500 gallions
ancienneté
1 mois sur le forum.
floodeur
100 messages postés.
https://inforthekill.forumactif.com/t3670-si-les-chiffres-ne-men https://inforthekill.forumactif.com/t3759-oona-velour-sur-colonn https://pinterest.com/https://pin.it/55ZflJYNJ
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
08.09.24 21:02
Les feux de camp ont une manière unique de rassembler les gens et de créer des souvenirs inoubliables
F

estin de
loup



L’âme se gorgeait d’un gras réconfort à la présence du louveteau. Bien que vous n’ayez partagé que quelques mots, il te nourrissait la conscience de tranquillité. Allez savoir pourquoi. Accalmie pourtant de maigre durée, lapidée par l’incursion balourde et criarde de la cousine. Super. L’ombre d’un agacement affleurait l’horizon de tes pensées. Non, c’était plutôt une cascade. Ça giclait dans tous les sens, asticotait la moindre de tes synapses d’une susceptibilité qu’elle seule savait te soulever. Si d’ordinaire, tu feignais l’indifférence, c’était une autre histoire avec la mioche. Vous auriez pu bien vous entendre si elle ne s’abaissait pas au même niveau que les cochons. Elle te crachouillait son fiel à la gueule sans douceur. Tu ne devrais même plus t’en étonner et simplement l’ignorer et pourtant, ça te rongeait les entrailles. L’humeur se rembrunissait à ses mots, te rappelant la place que tu cherchais vainement. Des meutes d’étalons noirs foulaient le sol boiteux de l’encéphale, te piétinaient la patience dans d’insidieuses migraines. « ça y est ? t’as fini de jouer à touche-pipi avec ton frère ? » Son joli visage de poupée semblait lui aussi avoir été piétiné par quelques hordes sauvages, ou simplement dans les cajoleries tordues qu’elle échangeait avec son taré de frère. Ça te pincerait presque l’humeur de compassion si tu ne les savais pas aussi dérangés. A coup sûr, elle l’avait cherché, parce-qu’Hazel était une chieuse de compétition, à tripoter la merde d’un bout de sa langue pour te sortir de tes gonds. Et pour déverser sa mouscaille, elle était douée la cul-terreuse. La truffe se retroussait de dégoût à son minois flétri.


En parlant de l’autre timbré. Il s’affichait démon dans la nuit, fendait l’atmosphère d’une aura fiévreuse et glaciale, aussi incisif qu’une guillotine. Votre égarement dans la mine te secouait encore la carcasse de frissons jusqu’à la pointe de tes seins. L’appréhension dont il t’animait te répugnait. Faiblesse en écœurement de l’âme. Au moins n’étiez-vous pas seuls pour l’heure. Et le voilà à vomir ses putrides niaiseries. Si seulement il pouvait aller se faire foutre au diable. Les lippes s’entrouvraient pour se clore aussitôt au répondant de Paul. La joue se creusait d’un sourire amusé à son ricochet. Ce louveteau en avait plus dans le pantalon que tu ne l’aurais pensé. Et nonobstant le peu d’enthousiasme qu’il témoignait pour se mêler à la meute, il restait. Tu devais bien lui rendre ça, mais c’est un petit courageux. « On dirait bien. Allons boire une bière. Et Hazel, si tu veux qu’on te respecte, grandis un peu. Et toi Fenrir, tu as plein de terrier de gibier à aller fourrer si tu veux te soulager. Ne t’en prive surtout pas. » ‘ça nous fera des vacances. sifflais-tu non sans te départir d’un sourire gras d’arrogance. Aussi t’engouais-tu vers l’âtre ouvert. En tant que concubine, tu avais une réputation à tenir. L’heure n’était pas aux scandales. Merci mais non merci. Tu détenais déjà toutes les peines du monde pour attirer l’attention de Roman, le moindre faux pas pourrait te porter préjudice. A coup sûr, il saisirait l’occasion pour te congédier. Ce mufle était fait pour vivre comme un vieux con dans sa tour d’ivoire. Quel gâchis. Le poitrail ne s’en froissait plus autant qu’au préambule de votre union, les quelques glissades dans les bras de Ralph t’apaisant et t’agaçant l’âme et l’humeur d’enthousiasmes et turbulences certains. L’incertitude se déroulait en tapis d’épines sous tes pieds, te faisant avancer en tâtonnement. Et Merlin que tu détestais l’incertitude ! Roman et la meute ? Ralph ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que t’étais complètement déboussolée. Âme errant sur des rives troubles. Quelques salutations offertes ci et là avant d’attraper une bière au passage. Un coup sec de canines la décapsulait sans mal après moult essais motivés par Asher, entre deux prises de bec salés. « ça doit te changer de chez toi » soufflais-tu à Paul distraitement. La bouteille inclinée te déversait dans la gosier une première lippée du nectar amer. Tu ignorais superbement tes cousins, comme d’habitude. Une qualité que tu maîtrisais plutôt bien depuis le berceau de l’enfance.

LA TENUE

   
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3050
Festin de loup  - TC 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Festin de loup  - TC 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
12.09.24 13:15



« On trinque à nos balafres, à nos crochets tous les soirs
Noir c'est noir ont-ils dit, y'a donc vraiment plus d'espoir ? »

Hazel est une trouble-fête. La sauvageonne n'est pas comme les autres, car elle danse avec ferveur dans les flammes de l'Enfer. Elle vit sans limites, en véritable Greyback, et personne ne cherche à être son ami. Son seul véritable allié est Fenrir, qui comble les vides de sa putain d'existence. Il est à la fois son frère, son tortionnaire et son confident. On murmure même qu'il a pris le rôle de chef de famille depuis qu'Asher s'est taillé à l'autre bout du monde. « Et toi, y'a qui qui t'touche, Oona-le-caca ? Pas mon parrain, j'crois, y mate même pas tes grosses mamelles. » crache-t-elle littéralement à ses pieds. La môme hait sa cousine, car elle attire trop l'attention des gus du clan. Mais c'est encore pire depuis qu'elle est devenue la concubine de Roman. Alors, la louvette ressent une rage intense à l'idée de lui arracher le visage, surtout quand elle insinue des crasses sur elle et son frère. Ils ont tous les défauts et vices imaginables, mais pas celui-là. Puis, Fenrir est obsédé les énormes tétés d'Oona, comme tous les hommes de la clairière. La pucelle, elle, est plate comme une planche à pain, et n'attire aucun regard. « Tain', Paul, t'fous quoi là, bordel ? T'es le p'tit nouveau et j't'aime bien, alors j'vais t'la faire simple : t'occupes pas des embrouilles des aut', et surtout pas celles des Greyback. C'pas tes oignons, alors va bien t'faire foutre. » gronde-t-elle en saisissant brutalement son poignet pour dégager son visage de son emprise. En réalité, la gosse se sent mal à l'aise, car elle a dévoilé à Paul de sombres détails de sa relation avec son frère. Le garçon détient des secrets que personne d'autre ne connaît, notamment sa peur viscérale de Fenrir depuis depuis que leur père a disparu. « T'es rien qu'un louv'teau ici. T'es qu'un bébé... Reste à ta place s'tu veux pas crever salement. » menace-t-elle d'une voix agressive, bien qu'elle ne souhaite au fond que le protéger. La gamine regrette d'avoir été une sale pleureuse en se confiant à Paul. Elle n'a jamais voulu qu'il la défende ni qu'il la prenne en pitié en scrutant son visage tuméfié.

« Personne dans le monde ne marche du même pas
Leurs règles ont toutes une tombe, c'est ça qu'ils ne comprennent pas »

Hazel est une provocatrice. Elle reconnaît l'odeur de son frère à des mètres de distance, avant même qu'il n'ouvre la bouche. Ses insanités n’amusent pas vraiment la môme. Lorsque Paul lui lâche la main, elle la remet rapidement dans son dos, craignant que Fenrir n'interprète mal ce geste amical. « J’imitais ta putain d'mère, la folasse, quand elle s’est chiée d'ssus en t'faisant. » répond-elle en se forçant à ricaner. La gamine tente alors de détourner l'attention de Fenrir pour éviter une explosion de colère, ou, plus précisément, pour qu'elle ne se déchaîne pas sur Paul. Mais ce dernier, visiblement décalé, se lance imprudemment dans une confrontation avec Fenrir, et la blondasse se place entre lui et son frère. Peut-être qu'il aspire à jouer les héros, ou peut-être qu'il est simplement teuteu. « T'es débilos ou quoi ? Allez, dégage de là ! » ordonne-t-elle en le poussant violemment par les épaules. « J'pourrai rien faire pour toi si tu l'écrases pas… » murmure-t-elle à son intention, la voix chargée de tension. Ensuite, elle se tourne vers Fenrir, son regard mêlant supplication et peur. « Lui fais pas d'mal, louvard... » implore-t-elle en plongeant ses grands yeux clairs dans les siens. Hazel s’est attachée au nouveau venu, bien qu'elle reconnaisse qu'il mériterait une leçon pour retrouver sa place. D'habitude, elle se serait délectée de le tremper dans la rivière, complètement nu, pour admirer son supplice dans l'eau glaciale pendant des heures, en spectacle pour son frère et elle-même. Ils l'auraient forcé à chanter jusqu'au petit matin.

La péquenaude, elle aussi en soif, suit sa cousine et Paul. Elle prend deux bières, les décapsule d’un coup de dents, puis tend l’une d’elles à son grand frère. « À la tienne, trouduc ! » s'exclame-t-elle en faisant tinter sa bouteille contre celle de son frérot. À ce moment-là, Hazel joue la lèche-cul, sachant qu’elle est la seule à pouvoir l'attendrir. Elle se met sur la pointe des pieds pour lui passer un coup de langue sur sa joue, tendrement. Puis, elle lève sa bibine en direction de sa cousine et de Paul, comme pour trinquer dans les airs. « À la vot'... Oona-le-caca et Pau-paul. » lance-t-elle avec un sourire hypocrite. Pourtant, la sauvageonne n’est pas du genre à faire des efforts pour être agréable. Elle lâche alors une grosse saloperie : « L'est passée où, ta sale chienne d'mes deux, cousine ? J'ai un creux et le barbeuc est d'jà prêt… » demande-t-elle en éclatant de rire. La sauvageonne rêve de faire la peau aux clébards d’Oona, juste pour le plaisir de voir cette dernière chialer toutes les larmes de son corps.

« La rafale dans ta grand-mère arrivera plus tôt que tu n'crois »

 
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
Fenrir Greyback
mob: bang, bang u're dead
Fenrir Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 67
pseudo : yoann
faciès & dot : Herman Tommeraas (@joemaw-torpeur)
doublon(s) : Augustus Parkinson & Mila Rowle
gallions : 360
Festin de loup  - TC B07cb28214cefd7f8ea4ceecd17a58bd
pronoms : He/Him (il)
décade : Jeunesse dans le corps et dans l'esprit. Vingt-deux années déjà bien exploitées.
labeur : Homme de main de la Pègre Magique.
alter ego : Stephen Barton
sang : Être supérieur. Meta-humain digne. Race hybride et supérieure à toutes les autres.
don : La lune est une religion, la lycanthropie une conviction.
myocarde : Libre de croquer (littéralement) ce qui bouge.
allegeance : La Pègre Magique
particularité physique : Des cicatrices qui bardent le corps.
gif feuille : Festin de loup  - TC MlmM41M

badges
dedoublator
posséder 3 multi.
ancienneté
1 mois sur le forum.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
Hier à 20:58
Les feux de camp ont une manière unique de rassembler les gens et de créer des souvenirs inoubliables
F

estin de
loup


Yeux vifs. Trop. Piquants. Dévalisant, rivalisant, dévisageant. Ce regard nu sous la nuit tombante. Cette clope qui fait danser de son bout enflammé les horizons mornes, les promesses envolées dans la fumée vivace. Rien ne vaut la peine, rien ne mérite qu’on s’y attarde plus que les cinq minutes nécessaires pour expédier le goudron en escadron dans les entrailles. Oh non Fenrir. Plus rien que cette colère qui prompte parfois se révèle incontrôlable. Il y a Hazel tout d’abord qui contrarie chaque jour de son existence. Elle pollue l’air comme les centrales à charbon défont la précieuse couche d’ozone, elle pollue les rivières comme les millions de kilos de merde qui se déversent dans la Tamise chaque jour après que les bourgeois constipés comme les prolétaires aux intestins les plus pourris soient allés pousser plus ou moins pour noyer dans l’ivresse potable alors que des continents entiers n’ont que la pluie rare et salvatrice à se caler sous une langue bouffie d’envie. Il y a de l’injustice sur cette planète. De l’injustice totale et complète à voir ces petits sorciers s’extasier que leurs baguettes produisent autant d’étincelles que la tienne lorsqu’elles viennent, ces poulettes, à y appliquer des baisers immoraux. De l’injustice à voir ces lignées de pureté s’émouvoir d’un énième mariage ; d’une énième naissance dorée où le bambin n’estime pas même sa chance à naître là plutôt qu’ailleurs. De l’injustice aussi à voir d’autres gamins jetés dans une guerre qu’ils n’ont pas choisis. Oh… Pas celles pour les torrents d’Afrique ; pas celles d’un Jourdain contesté, non… Celles d’un père démissionnaire, d’une mère dont la roue cérébrale s’est libérée, trop longtemps prisonnière d’une construction dans le ciboulot qui ne lui convenait tout simplement pas. On est tous le fou de quelqu’un d’autre encore faut-il être moins fou que le voisin pour seulement s’en rendre compte.
La politique aux politiciens, la mort à tous. La mort aux enfants capricieux, la mort aux parents capiteux, la mort aux factieux puis aux bourgeois aussi. La mort à tous. Sauf à cette race suprême, magnifique, supérieure de tous les aspects externes comme internes. Formidables chiens racés, pédigrés bien comme il le faut, à courir presque de concours en concours, peignés comme de petites boules de poil par des vieilles biques aux bijoux clinquants et aux parfums fleuris ; le jasmin érigé en temple dans les fragrances trop senties, les rouges aux lèvres d’un rose pale pour cacher la décrépitude des lippes tirant toutes entières vers le cercueil.
Comment, jeune homme, peux-tu vivre avec ces passions dans le crâne à longueur de temps ? La réponse est simple, si simple, qu’elle consiste en quelques actions simples : abuser du tabac, abuser de l’éthanol que décuple dans le sang cette condition toute canine qui est la tienne, abuser aussi des petits enfants trognons qui se dandinent comme de vives petites proies sans défense. Ils s’offrent à toi comme les filles de joie aux marins dont les épopées folles comblaient les longs silences nocturnes alors qu’Asher venait te murmurer tout prêt de l’oreille des contes enflammés. Epoque reine, époque du règne… Puis chute. Il y a aussi l’activité favorite, la reine des reines, la Suprême d’un couvent de Bénédictines murmurantes : Hazel en défouloir, Hazel comme le diable en pire, Hazel comme la figure sur laquelle effacer l’existence même d’un visage. La négation par l’amour ; l’amour par la négation. Rêve sempiternel de la voir disparaitre tantôt et revenir au moment opportun. Mort à programmer ; ressuscitation à activer.

Christique figure qui anime aussi tes joies les plus immenses. Qu’il est agréable de la voir se battre comme une lionne, de la voir ainsi éructer, de la voir se révéler. Qu’elle brille parfois cette étoile au fond de tes yeux. Au moment précis où tes pensées divaguent, il est inutile de préciser que c’est la colère qui habite les traits, la colère qui dévore comme une béance de l’œsophage et qui se déverse d’en haut jusqu’en bas. Encore un peu et cracher des flammes par cette gueule ouverte serait une option. La clope calée au coin d’une lèvre comme s’il fallait aller ramasser quelques gaines de cuivre pour ramener à bouffer, tu adresses un majeur majestueux à Hazel. Il se dresse comme une lumière tranchante dans la nuit. « T’veux qu’j’imite la tienne ? Une grosse diarrhée qu’ça a fait sur c’putain d’sol. Y’avait même pas d’quoi bouffer les morceaux tellement c’était liquide. » Que t’éructes en mimant des pleurnicheries. L’amour à la Greyback est une farandole de moments délicieux, agréables, mélodieux. Tu regardes Oona avec un sourire, bave presque visible au coin des crocs. « Y’a bien une lapine que j’voudrais fourrer… Pis lui faire voir un vrai loup d’temps en temps ça devrait lui changer. » Tu as levé la main gauche, deux doigts en « y » et une langue qui s’y promène. Explicite jusque dans le geste.
Hazel se dresse comme une fière guerrière quand le bouffeur de grenouilles se pense chevalier. Parce qu’il croit qu’il peut s’adresser ainsi à Fenrir Greyback, terreur du bac à sable autrefois devenu Terreur. En analogie t’y connais rien mais t’as bien envie de lui faire une Robespierre à ce type plus coincé qu’un curé. Qu’on dirait presque qu’on lui a enfoncé un manche et puis la brosse dans son trou de balle au rebelle de la cour de récréation. Hazel est une héroïne ou une dingue, ça reste à déterminer, c’est une procession infinie d’arguments dans le cortex. Elle murmure quelque chose que tu n’entends pas puis une supplique à ton attention. « T’veux pas qu’j’abime ton amoureux, petite sœur ? » Que tu prononces avec les dents serrées. Tu dégages Hazel d’un coup d’épaules. T’as senti le choc, os contre os. Ça fera une marque de plus qu’elle pourra ajouter à sa belle collection violacée. T’approches comme une brute, les claquettes que tu portes font crisser le sol dégueulasse. P’tit frenchie va y retourner in Paris mais le béret servira à cacher son crâne enfoncé et ses dents en moins. Tu tournes autour de lui comme le lion autour de sa proie. Impressionner Oona est, il faut se l’avouer, la moitié de l’intérêt de cette parade nuptiale sans intention d’enfanter. Tu craches ton mégot à ses pieds avant de t’approcher et de caler une nouvelle Winston au coin des lèvres. « T’as des couilles pour un escargot, l’nouveau… » T’as un sourire qui se dessine. Tu tends ta main pour lui serrer puis alors qu’il va pour attraper la tienne, tu l’enlève et la fait glisser jusqu’à tes cheveux comme pour le narguer. Puis t’attrapes son bras avant qu’il ait le temps de le ranger tout contre son corps filiforme d’asperge. Tu tires pour que les épaules se rencontrent à nouveau. « Parle-moi encore une fois comme ça l’camembert et j’t’éclate tes noisettes, c’est clair ? Que tu jettes en faisant courir ta main libre sur son torse jusqu’à ses couilles. Tu enfonces les doigts juste à peine pour qu’il ressente une pression puis tu lâches son petit corps minable.  

Puis tu balances une grosse claque sur son épaule avec le sourire retrouvé. C’est un affront oublié, c’est une erreur de débutant de penser que s’attaquer à Fenrir Greyback est une bonne idée. « J’crève de soif… Même si y’a pas d’sang, une binouse ça d’vrait faire l’affaire hein ? » Jettes-tu en emboitant le pas à la joyeuse troupe. Marcher derrière Oona pour en profiter un peu, se laver les yeux des soubresauts qui agitent son postérieur. Faire taire les monstruosités qui germent dans l’esprit, les abrutir dans l’alcool et la fête. Hazel se révèle une hôtesse parfaite lorsqu’elle tend une bouteille et la fait tinter contre la sienne. « A la tienne salope d’mes deux. » Dis-tu avant d’avaler une gorgée avec un plaisir non dissimulé. Y’a même un rot colossal qui accompagne la libération du goulot. Gorge outragée, gorge martyrisée mais gorge libérée de la barbarie aérienne des bulles contenues. La langue râpeuse d’Hazel qui réconforte sur la joue. Tu passes une main dans ses cheveux, presque comme un véritable frère. « Brave bête » Jettes-tu en ébouriffant sa tignasse de lionne. « Arrête d’emmerder Oona, Hazel… Sa vie est assez compliquée comme ça… A vouloir baiser avec ceux qui veulent pas pis à faire dormir sur la béquille ceux qui veulent… » Tu fais mine de te pencher sur l’oreille d’Hazel pour lui murmurer un secret mais t’hurles assez pour que les deux guenilles d’en face entendent tout de même. « S’comporter comme une salope, ça doit fatiguer… »  Tes yeux vont d’Oona au nouveau et du nouveau à Oona. « Et toi l’ptit pédé d’mes deux, t’veux fourer laquelle ? La planche à pain ou celle qu’fournit tout l’lait à c’ptain de pays d’enculés ? » Une nouvelle gorgée de bière pour nettoyer ces paroles indignes d’un gentleman comme toi.


MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
Contenu sponsorisé
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL

badges
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Festin de loup - TC ●
Revenir en haut 
Festin de loup - TC
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: