IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Croc à Croc
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3050
Croc à Croc 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Croc à Croc 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
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(#) Croc à Croc ●
10.08.24 17:43
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : le mois d'août de l'année dix-neuf cent cinquante-cinq
personnages concernés : @FENRIR GREYBACK ☽ Hazel Greyback
trigger warnings : relation de dépendance affective entre un frère et une sœur, propos crus, violences physiques et psychologiques, lycanthropie
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) //

IN FOR THE KILL - 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
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alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
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(#) Re: Croc à Croc ●
10.08.24 17:43


Hazel est une pisseuse. Depuis le départ d'Asher, elle s'est fait la belle. La blondasse s'est évaporée, pleurant en cachette la perte de son papa-garou. Elle n'est pas partie très loin, car elle n'a nulle part où aller sur cette terre. Alors, la sauvageonne s'est réfugiée chez Gabriel et Cassiopeia Lestrange, ses vieux amis, qui possèdent un chalet isolé dans la forêt des Cogneurs. Pendant de longues semaines, elle est restée à l'écart du camp Greyback, fuyant une menace qu'elle connaît trop bien et redoute : Fenrir, son taré de demi-frère. Lui non plus n’a pas supporté la perte de leur père et est complètement démuni face à ses émotions. Un Fenrir désemparé est un Fenrir dont la colère est destructrice. Mais cette fois-ci, la péquenaude se sentait trop affaiblie pour endurer les coups ou supporter les tortures dont il est si friand. Elle ne voulait pas se castagner, de peur qu'il ne sache pas s'arrêter, surtout maintenant qu'il est sans repères. Rien n'est plus pareil sans Asher ; il était le dernier garde-fou pour son fils aîné. Et la môme est presque aussi effrayée à l'idée de vivre seule avec Fenrir que par celle de le perdre lui aussi. Elle sait qu'elle ne peut pas se cacher indéfiniment. Il finira par la dénicher et laisser exploser toute sa fureur. La gamine ne peut pas lui échapper, et ce n'est pas ce qu'elle désire dans le fond. Elle qui se perdait même dans les couloirs de Poudlard, est devenue si dépendante de lui qu'elle en crèverait s'il n'était plus là. Puis, ça lui retourne le bide tellement qu'il lui manque.

« Ooh, I love my ugly boy
So rough and tough, don't care about anything but me
Yes, I just love him 'cause he's so crazy
Just crazy about me »

Enfin, la revoilà. La louvette est de retour parmi les siens, au beau milieu de la nuit. Presque un mois qu'elle n'avait pas remis un pied sur le camp Greyback. La clairière lui avait tant manqué, avec son mode de vie primitif et barbare. Ça pue la merde, mais elle s'y sent chez elle. La vagabonde traverse le pré et observe autour d'elle pour voir ce qui a changé. Depuis le meurtre de tonton Lugh en juin dernier, la meute traverse une crise. D'abord Lugh qui crève, et puis maintenant Asher qui se barre. Ensuite, les loups-garous sont devenus la nouvelle cible des chasseurs, et Roman Borgin fait de son mieux pour protéger leur clan. Le parrain d'Hazel est désormais le nouvel alpha de la meute, et sa manière de diriger est très différente de celle de l'ancien. Il a des idées de grandeur pour la tribu, ce qui déplaît profondément à la gosse. Puis, ça la débecte parce qu'il veut raser leur camp. Borgin ne veut plus que la meute vive dans une existence d'arriérés. Selon lui, les loups doivent se fondre parmi la communauté magique, pour leur propre sécurité et pour leur avenir. La louvette doit absolument en parler à Fenrir, avant ou après qu’ils ne se foutent sur la gueule. Parler, ce n’est pas vraiment leur truc ; ils règlent leurs comptes à coups de poing et profondes morsures. La fratrie a toujours (dys)fonctionné comme ça.

« Just crazy about me
You fuckin' mental, my crazy little girl
Maybe the most psycho chick in the world
You mystical shit just's not physical
What you and me got's unfuckwithable
Respect me, receive my protection »

La louvette s’introduit dans l’antre de son demi-frère. Tout est plongé dans le noir là-dedans, mais elle progresse jusqu’à sa foutue piaule. Fenrir Greyback est là, le monstre ; elle perçoit son odeur grâce à ses sens affûtés. Il est allongé dans son lit, immobile. Même s'il est trois heures du matin, il ne dort pas, car ses sens à lui sont encore plus aiguisés que ceux de sa sœur. Il a flairé sa présence, peut-être avant qu'elle ne pénètre dans sa caravane. Fenrir est un prédateur né ; si ce n'était pas elle, sa petite sœur, il l'aurait déjà tuée. Alors, la mioche s'avance dangereusement jusqu’au pied de son lit avant de grimper dessus. Accroupie, elle cherche désespérément à percer l’obscurité afin de croiser son regard. « Y s'rait resté là si t'étais pas aussi con… » Balance-t-elle agressivement. Hazel aussi est en colère, même après tout ce temps. Parce qu'il n'avait pas su retenir leur père. Et parce qu'il lui fallait bien un coupable à tout ce chaos.

« Ooh, I love my ugly boy
Me love you long time
Yes, I just love him 'cause he's so crazy
You're one crazy motherfucker »

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
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Fenrir Greyback
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pseudo : yoann
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pronoms : He/Him (il)
décade : Jeunesse dans le corps et dans l'esprit. Vingt-deux années déjà bien exploitées.
labeur : Homme de main de la Pègre Magique.
alter ego : Stephen Barton
sang : Être supérieur. Meta-humain digne. Race hybride et supérieure à toutes les autres.
don : La lune est une religion, la lycanthropie une conviction.
myocarde : Libre de croquer (littéralement) ce qui bouge.
allegeance : La Pègre Magique
particularité physique : Des cicatrices qui bardent le corps.
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(#) Re: Croc à Croc ●
11.08.24 13:58


Feu ardent. Brûlant. Ravageant. Dévorant. Feu ardent partout. Feu ardent cérébral d’abord parce qu’il est au centre de tout. Exclues les pensées, exclu le bon sens qui fait tendre les lippes dans un sourire ravageur. Feu ardent dans les muscles aussi qui ne se détendent plus, crispés tout comme il faut de dévaster. Parce qu’il n’y a plus que cette force là qui fait tenir le barrage. Il n’y a plus dans les yeux que la noirceur offerte en reflet, elle est si profonde, si intense qu’elle en devient terrifiante. Ils tremblent ces gueux, ils tremblent ces monstres d’autrefois, hanteurs aux doigts pointés, aux indications trompées. Ils sont partout autour de toi, Fenrir, dans la réalité avec laquelle tu perds pied. Puis dans les songes aussi dans lesquels tu vois ces visages rieurs de ta situation. Merdique qu’ils diraient ceux-là à se pourfendre. Rejeton de la folle, monstruosité dés la naissance, comme les si les dieux sur le berceau avaient tranché : pas de bonheur pour Fenrir. Condamné à être la bête humaine, l’hanteur des marais. Rejeton d’une cinglée, c’est un bel héritage pour poindre au jour levant, c’est un fardeau, c’est un cadeau, une malédiction autant qu’une bénédiction. C’est un tout qu’il te faut assumer. Mais le faire nécessite des capacités de tous les instants. Des capacités que tu n’arrives plus à entreprendre, plus à rassembler, plus à assumer.
Parce qu’il était là, parce qu’il se tenait comme un demi-dieu de ce panthéon. Parce qu’il n’hésitait pas à corriger lorsqu’il le fallait. D’un revers de la main ou d’un pied bien enclenché, il était là pour infliger les sévices à la hauteur de la faute. Puis il s’est barré. Puis il s’est tracé une ligne fulgurante à l’horizon, il s’est échappé en ne laissant pas même une trainée de poussière étoilée. Nocturnes, diurnes, les ressacs ne prennent aucun repos à t’envoyer des images imprimées dans le fond des rétines. Pas de repos pour les braves ; pas de repos non plus pour les démons qui discutent à ton épaule, ceux qui murmurent, ceux qui frappent de fourches l’esgourde attentive. Qu’ils sont monstrueux tous ces petits diables à te dire que ce monde mériterait le châtiment. Qu’elles sont belles les petites voix qui déclament que le sang est une denrée à magnifier, à promettre que l’enfer c’est les autres. Oh… Ces petites voix ne sont pas réelles du moins le penses-tu. Non, elles ne sont que l’expression, que la justification à cette envie de faire du mal. A eux tous puis à Hazel. Parce qu’elle aussi s’est barrée. Parce qu’elle s’est planquée comme une lâche.  Parce qu’elle n’assume rien : ni sa condition supérieure, morsure délicieuse délivrée comme cadeau de majorité par le paternel et faisant d’elle cet être modifié ni même son existence. Ça ce n’est pas les monstres sur ton épaule qui le murmurent, c’est sa voix, à lui… Celui qui habite ton corps, qui se manifeste et qui déclame. Lui, la fétide fantasque qui peuple ton esprit de son pelage grandiose et qui fait naître cette rage au creux de l’estomac.
Il est bien réel, lui, ce canidé qui ne rêve que de sortir encore et encore pour exprimer la bestialité dont il est capable. Croquer, mordre, défourailler. C’est une existence vécue et vécue encore à l’heure où blanchissent les campagnes.  
Feu ardent dans la caboche. Feu ardent qui paralyse le sommeil, qui paralyse l’envie même de s’abandonner quelques instants à l’horreur des traumatiques ensommeillées. Elle nargue, l’autre, dans le ciel. Elle est intouchable dans son croissant, si palpable et si lointaine pourtant. Elle est délicieuse dans ses formes qu’on pourrait y voir la métaphore d’une créature délicieuse. Elle déploie ses cratères invisibles aux yeux des mortels, simples terriens, créatures de la nuit ou maudits chasseurs. Elle est la même pour tous et pourtant dans le fond cette impression qu’elle s’exprime pour toi, qu’elle veille sur son Fenrir. Ce sentiment d’appartenir, quand tu vois qu’elle se déploie ainsi pour chasser les mauvaises heures d’un mauvais jour, son jeu de séduction. Elle ne se montre pas souvent bien ronde comme tu l’aimes, elle préfère y aller avec parcimonie. Ne pas s’oublier sur le chemin entre deux transformations magnifiques est une chose complexe, presque insupportable. Heureusement qu’au fond, il y a cette impatience presque enfantine comme un gamin par un jour de décembre, cette excitation croissante quand les jours passent et que les nuits trépassent les unes après les autres. Bientôt, elle sera là pour toi dans l’accomplissement de ta destinée sauvage.
Marée de boue montante pour ravager la route, marée de boue sous les godasses d’une journée à écumer les forêts, marée de boue dans les narines qui frémissent. L’odeur, son odeur. Pas celle du paternel, non. Celle de son engeance. Pire, mieux, mieux, pire. Tout se mélange, rien n’est clair. Tu ne bouges pas. Tu es là, les yeux ouverts et pénétrants qui fixent les reflets de la lune sur la vitre dégueulasse de la caravane. Manouche jusqu’aux figurines d’enfance qui trônent encore sur le rebord, petits dragons et petits soldats en combat magique. La porte que tu entends grincer parce l’ouïe est développée, ses pas sur le plancher que tu détestes entendre claquer car ils sont la promesse de troubles à venir. Le sommeil s’est définitivement barré de cette caravane oubliée des dieux et des déesses, oubliée de tous et de toutes. Puis sa voix qui résonne alors qu’elle tâtonne sur le lit. « Ferme ta gueule, Hazel. J’te jure que c’est pour ton bien. » En bandoulière du myocarde cet enfer qui veut débiter comme une mitraillette pour tout ravager sur le passage. T’as le dos qui se redresse vivement, presque comme une machine et la main qui se referme sur sa gorge. « Qu’est-ce que tu crois morveuse ? Que tu peux t’barrer comme une merde et revenir m’faire chier comme un putain de cheveu sur la soupe ? » Tu dessers l’étreinte juste un peu. « Avec une putain de mioche pareille, à sa place, j’me serais jeté sur une mine d’domantium bien avant.  » T’as hurlé Fenrir, t’as hurlé à la lune et même au soleil. T’as hurlé sur elle pour ne pas hurler sur toi-même.


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(#) Re: Croc à Croc ●
11.08.24 19:43


Fenrir Greyback a les crazy eyes. La sale mioche croise son regard juste avant qu'il ne se redresse avec brutalité, enserrant sa gorge dans une étreinte impitoyable. Elle se tortille comme une proie, poussant de petits cris étouffés, et griffe son avant-bras jusqu'au sang, enfonçant ses longs ongles crado dans sa chair. Elle lacère sa peau, espérant qu'il la libère. Le fluide gicle sur son visage et celui de la môme. Elle devient vite écarlate et lutte désespérément pour respirer. La crapule aurait mieux fait de la fermer. Elle savait qu'elle allait se faire dérouiller, mais elle en a rajouté une couche. Alors, les retrouvailles sont exactement comme ce qu'elle avait imaginées. Fenrir est fou de rage et se déchaîne sur elle. Tellement prévisible. « Ta... Mè-mère... La... Dé-dégé-nérée. » Bafouille-t-elle tandis qu'il relâche légèrement la pression autour de son cou. La louvette s'étrangle de rire, sa toux saccadée lui coupant le souffle. Délicatement, elle glisse sa minuscule main sur celle de son frère, celle qui empoigne fermement sa gorge. Puis, la sauvageonne étale le sang frais en la caressant d'une tendresse macabre. Ce salopard lui avait beaucoup manqué. Enfin, Hazel l'insulte, car c'est leur façon de se parler, même si elle est à deux doigts de se faire pipi dessus. Elle cache sa peur pour ne pas qu'il lui fasse encore plus de mal. Ce sont les règles de leur jeu malsain : Si Hazel est une pisseuse, Fenrir la frappe plus fort.

« I don't know if I can yell any louder
How many times have I kicked you out of here ?
Or said something insulting ?
(Da-da-da-da-da)
I can be so mean when I wanna be
I am capable of really anything
I can cut you into pieces
When my heart is
Broken (da-da-da-da-da) »

Le louveteau rugit de toutes ses forces, et sa petite sœur déglutit difficilement. Il est terrifiant lorsqu'il se met en colère et hurle ainsi. Il est épouvantable dès qu'on ose le contrarier. Fenrir est un monstre, et la gamine retient sa vessie de toutes ses forces. Elle ne peut pas flancher maintenant. « J'ai pas l'droit de prendre des putains d'vacances, louvard ? Un mois dans l'année sans avoir à supporter ta sale gueule, c'est pas trop d'mander, j'crois. » Balance-t-elle d'un ton faussement détaché. La pucelle lui ment effrontément ; ils le savent tous les deux, car elle ne veut pas s'épancher sur les vraies raisons de sa disparition. Elle ne peut pas lui dire la vérité sans risquer une grosse mandale. La louvette ne peut pas s’apitoyer sur son sort, ni même lui avouer qu’elle a passé les dernières semaines à chialer son papa-garou. Il ne lui pardonnerait pas d’avoir changé les règles de leur jeu, celles qui les obligent à rester liés, quoiqu’il arrive dans leur chienne de vie, et celles qui stipulent qu’elle lui appartient tout comme il lui appartient. Hazel a désobéi, et c’est la première fois qu’ils sont séparés aussi longtemps. Bien sûr, il y avait les années scolaires où ils n’étaient pas ensemble à Poudlard, mais ce n’était pas la même chose. Cette fois-ci, la sauvageonne a pris la fuite. « Tu t'fous de moi ? J'suis sûre que papa regrette chaque jour d'avoir baisé ta cinglée d'génitrice. T'es d'la pire race. » Lui répond-elle avec aplomb, avant de lui adresser un tout petit sourire en coin. Parfois, cela l'attendrit.

« I forgot to say out loud
How beautiful you really are to me
I can't be without
You're my perfect little punching bag
And I need you
I'm sorry (da-da-da-da-da) »

La cul-terreuse a fait du grand n'importe quoi sans lui. C'était un festival de conneries et son frère va bientôt péter un boulon. D'abord, il y a ce moldu qu'elle a transformé en loup-garou. Fenrir n'est jamais contre un bon bain de sang, sauf si cela met en danger la meute. Mais @Gawain Brontë a survécu et représente désormais une menace pour le clan Greyback. Il ne connaît pas le nom de la louvette, mais il connaît son visage. Puis, il y a ce garçon spécial. Cette espèce de trou de balle dont elle est tombée éperdument amoureuse. Mais la môme est sûre qu'elle n'a pas le droit d'être avec lui, surtout sans l'approbation de son aîné, qu'elle ne recevra jamais. Arthur n'est pas même des leurs, alors son frère lui réglera son compte s'il l'apprend. Fenrir va le saigner comme un porc. « Je suis rev'nue pour de bon, juré, craché, Fen'. » Chuchote-t-elle en le fixant droit dans les yeux. Elle se souvient qu'il y a un cœur enfoui tout au fond de ce monstre.

« I always say how I don't need you
But it's always gonna come right back to this
Please, don't leave me (da-da-da-da-da) »

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(#) Re: Croc à Croc ●
12.08.24 19:17



Créatures infortunées, créatures nées pour les plaisirs coupables. Retirées, déformées, modelées. Différentiées de l’existence commune. Élevées dans la brutalité, élevées dans l’amour aussi. Évitées, stigmatisées, détournées. Fragilisées jusque dans les fondements. Cette barrière affranchie par les départs, par les doigts tendus, montrés, foncièrement mauvais de cette garnison de pacotille. Pas capable de défendre le dernier fortin de l’esprit la soldatesque qui s’est mutinée. Elle est là, sa glotte qui déglutit sur ta main. Violence incarnée que cette main qui pourrait serrer jusqu’à la fin des temps et de son temps à elle. La blonde le mériterait bien. Cette voix qui murmure d’y aller, d’enfoncer, de détruire les os. C’est lui. C’est lui qui prend le contrôle dans ces moments-là. Quand tes yeux deviennent deux billes infernales prêtes à irradier le monde d’un rayon meurtrier, quand la peau se crispe jusqu’à imposer des explosions dans le crâne. C’est lui, ce monstre intérieur, qui pilote les muscles comme de vulgaires prolongements de sa volonté. Bête fétide, infâme des infâmes commandants des enfers et de ses cavaliers incarnés sur la terre pour y causer le mal absolu. S’ils doivent s’incarner en figures humaines, nulle question que celui qui a pénétré vingt-deux années auparavant ce corps geignant à la froideur de novembre de cette forêt oubliée est celui dont le destrier se teinte de la couleur de l’ichor. Sans aucun doute qu’il s’est incarné quelque part dans l’occiput comme une maligne tumeur gravitant au croisement des quatre lobes.

T’as la main en éventail sur sa gorge et les veines qui palpitent sous l’effort. Pour le commun, ça demanderait à forcer considérablement ; c’est pour toi une seconde nature. Cette force brute héritée de la contamination hybride, cette surpuissance humaine mise au service de répandre le malheur. Elle pourrait être mise à la contribution de grandes causes, faire la vie plus douce et plus calme. Mais non, il y a cet appel : la violence la plus brute et la plus crasse partout et tout le temps. Immédiate surtout. Hazel est une barbare de la pire espèce. Parce que cette espèce-là, comme elle, ne trouve le chemin de la douche qu’une ou deux fois l’an, généralement une fois avant la Noël pour se décrasser et tenir le banquet de façon convenable. Alors quand elle enfonce cet ongle jusqu’au doigt dans l’avant-bras outre la douleur incommensurable que cela cause, tu sens la crasse qui s’enfonce aussi. Parce que si tu es le Cavalier de la Guerre ; la gamine est le Cavalier de la Pestilence. Fière chevalière sur sa monture verte et pâle. Y’a un flux de ton propre sang qui vient couvrir ton visage et qui le fait baigner. C’est chaud, c’est visqueux, c’est réconfortant, c’est agréable. Alors que tu pourlèches aux contours de tes lèvres pour ne pas perdre une goutte du carmin, elle bafouille. Cette putain qui fait monter la colère en autoroute vers le cerveau. « Espèce de petite salope, j’vais te crever..» T’as secoué son cou comme un cocotier. Qu’elle te défonce, qu’elle te détruise le bras, la tête, le bide ou les couilles… Elle sait, elle sait ce qui peut te foutre en rogne et il faut au moins lui reconnaître ce courage-là. Puis elle pose sa petite main minuscule sur ta patte en attente de la sainte transformation. Cette main qui a coupé, trifouillé, tué plus que les deux siennes toutes entières. Elle étale le sang dans un patchwork délicat, presque magnétique. Ça te fait frémir parce que t’aimes ça au fond de voir le sang se mélanger, se répandre, lubrifier. T’as les yeux en vantaux tant les cils battent. Parce que c’est une marque d’amour et que ça fait du bien de sentir qu’elle est revenue. Même si c’est pour te faire sortir de tes gonds, même si c’est pour se faire buter parce qu’elle est trop conne pour la fermer.

« Et lorsque l’Agneau eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal qui disait : Viens, et vois »

Alors tu hurles. Parce que c’est la deuxième chose que tu fais mieux que tout le monde. Tuer et hurler, hurler et tuer, c’est du pareil au même. C’est un ensemble, ce sont deux rouages qui s’entraînent comme des pistons, t’es rien qu’un putain de moteur à explosion. Parce que des mèches qui s’allument y’en a dans ta vie : un abandon à la naissance  que t’as jamais pu digérer, un paternel qui s’est toujours imposé par la force et la violence, un père qui a donné à bouffer au monstre comme des cons de touristes balancent des cacahuètes aux macaques. C’est ça en fait, t’es un putain de singe, t’es un gorille mal dégrossi. Qui faut-il blâmer alors ? L’animal sauvage qui ne comprend rien à la domestication qu’on lui impose ou le savant fou qui s’y emploie en bafouant toutes les règles d’éthique ? T’as relâché son cou parce que tu préfères lui sauter dessus pour la bouffer si elle ne s’arrête pas. T’es pas dans ton assiette depuis qu’il s’est barré, depuis qu’il a pris des congés comme un putain de VRP.   « T’es vraiment qu’une connasse à t’barrer sans prévenir ! Qu’est-ce que t’crois ? Que ces putains de chasseurs ne vont pas t’toucher parce que t’as l’allure d’une gamine de dix piges et que t’es plus plate que moi ? » Que tu jettes en secouant la tête à gauche puis à droite. T’as pas envie de l’avouer parce que t’es un dur, un pur, un futur alpha mais t’as bien eu la chiasse en imaginant la gamine pendue au bout d’une corde ou cramée sur un bûcher comme l’autre salope. Parce que y’a personne qui touche à elle sauf toi. C’est une règle immuable rabâchée depuis la naissance par le paternel. Même s’il s’est barré, son testament reste intouchable. Elle a ce p’tit sourire aux lèvres qui fait tomber la barrière. « Tu r’parles encore une fois d’ma mère comme ça et j’t’éclate tellement qu’on s’demandera qui t’es quand on te c’roisera.» Tu menaces de ton poing sa petite figure mais sans conviction, avec le même p’tit sourire en coin. Miroir de cinglés qui se renvoient des images ravagées. Puis Mère… Faut le dire vite. C’est une génitrice, une cinglée que t’as même pas vraiment connue parce qu’elle s’est fait dégager du camp à ta naissance. Pondue son œuf comme une poule puis dégagée avec des coups de pieds au cul. « Elle est p’têtre cinglée mais au moins elle s’est pas écrasée par terre comme une putain de grosse merde de cracmolle à la con. » Murmures-tu en souriant franchement cette fois. Dysfonctionnel, c’est un euphémisme.

« Et il sortit un autre cheval qui était roux ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée. »


Son regard qui cherche le tien puis qui le trouve dans l’obscurité. Y’a cette déesse dehors qui éclaire la chambre. C’est blafard, c’est blanc mais c’est elle, la lune, cette beauté incomprise. La nuit est sombre et pleine de terreurs… Mais t’as pas peur, parce que t’es la terreur en personne. Y’a ses yeux dans les tiens, y’a tes yeux dans les siens. Puis y’a cette petite voix qui fait une promesse. Y’a ce bond dans la poitrine aussi. Y’a des émotions partout, ça dégueule dans la pièce, ça dégueule même au-dehors pas loin d’la marre où ça pue la merde et dont les effluves taquinent le nez jour comme nuit. C’putain de camp pue la merde et ce n'est même pas de la faute de ta sœur. « J’suis content que tu sois en un seul morceau..» Avoues-tu en léchouillant un peu du sang qu’elle a étalé sur ta mimine. Puis tu passes une main sur ton menton parce que t’es pas la moitié d’un con et que t’oublies pas ce qui fâche. « T’étais où pendant tout c’temps Hazel ? » que t’interroges en haussant les sourcils et en farfouillant la table de nuit – meuble de récupération particulièrement branlant – à la recherche d’un paquet de clopes. Puis t’en tires une avant de l’allumer et de jeter le paquet et le briquet au petit monstre qui cause tes plus grandes rages et tes plus beaux attendrissements. Dysfonctionnel, toujours un euphémisme.

« Et je regardai, et je vis paraître un cheval de couleur pâle ; et celui qui était monté dessus se nommait la Mort, et l’Enfer le suivait ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »


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labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
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particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
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(#) Re: Croc à Croc ●
15.08.24 22:57



« I ran away today, ran from the noise, ran away
Don't wanna go back to that place, but don't have
No choice, no way
It ain't easy growin up in World War III »

La môme a la gerbe, à deux doigts de dégobiller ses tripes sur le pieu. Fenrir l'a secouée comme une pute et tout devient flou autour d'elle. Il serre de plus en plus fort autour de sa gorge, ses doigts comprimant ses vaisseaux, et son joli visage prend une teinte bleutée. Rien ne semble l’arrêter, pas même le sang qui éclabousse son visage, son propre sang. La gamine a enfoncé ses griffes dans son bras, profondément, jusqu’à percer la chair. Elle sait pas la fermer, et c'est encore sa faute à elle. C'est toujours de sa faute. Mais la bouseuse pige rien ; elle éclate de rire en essuyant ses doigts sur son tee-shirt. Le garçon l'a enfin lâchée, et elle halète comme un vieux porc. « Va t'faire foutre, Fen'. J'sais très bien m'débrouiller toute seule. Tu m'prends pour une petite merde ou quoi ? Regarde toutes ces putains de cicatrices sur ton corps... T'as pas la honte de t'faire défoncer par une gamine de dix piges, frérot ? » Ricane-t-elle en passant délicatement son museau sur ses épaules, chatouillant les anciennes cicatrices des années passées. « Alors, tu t'souviens, louvard ? Comme mes crocs acérés s'plantent dans ta chair… Quand j'suis en rogne. » Murmure-t-elle en caressant son avant-bras avec tendresse. Le sang ne cesse de couler et la sale mioche est fière d'elle. Les entailles sont profondes, et la crasse a envahi ses artères. Puis, le louveteau insulte sa maman, et elle pouffe de rire. « Ouais, c'est une sacrée merde de Cracmolle à la con, j'vais pas t'dire le contraire… » Lance-t-elle sur un ton moqueur. Finalement, la pucelle ne bronche pas lorsque son demi-frère lève son poing au-dessus de son petit minois. Elle croise son regard dans l’obscurité, affichant une lueur de satisfaction. Le frère et la sœur jouent selon leurs propres règles. « Y’a que toi qui vaille dans ma chienne de vie, t'sais. » Chuchote-t-elle en baisant l'une de ses vieilles morsures, l’une de celles qu’elle lui a infligées.

« In our family portrait we look pretty happy
We look pretty normal, let's go back to that
In our family portrait we look pretty happy
Let's play pretend, act like it goes naturally
I promise I'll be better, Daddy please don't leave »

Son cou lui fait horriblement mal, et elle va avoir des marques violacées bien visibles. La rumeur va vite courir : Hazel est rentrée à la maison, et son frère a fait un véritable carnage. La gamine a pris une sacrée raclée et elle ne recommencera plus. Personne n'osera souffler mot dans le camp, car Fenrir est redouté. Personne ne prendra la défense de la blondasse, et elle pourrait les écrabouiller elle-même s'ils osaient éprouver de la pitié pour elle. « Chez Cass' et Gaby... Pas très loin, t'as vu. Tu m'as pas bien cherchée, enculé. J'crois même que tu m'as pas cherchée du tout. » Lui dit-elle sur un ton accusateur. La louvette s’approche de son visage et commence à lui faire la toilette en lui léchant les joues pour enlever le sang. C’est un geste instinctif chez eux, les canidés, une preuve d'affection dans leur langage. Ton sang a le goût de merde. Pourtant, Hazel est vraiment très fâchée et lui en veut terriblement. Elle n’a pas digéré le fait qu’il ne soit pas parti à sa recherche, comme quand elle était plus jeune et qu’elle fuguait dans la forêt. « Pourquoi tu m'as pas cherché, hein, Fen' ? Tu rêvais pas d'me faire la peau, le soir, tout seul dans ton putain d'pieu ? » L’interroge-t-elle entre les léchouilles. Elle rêve de lui éclater sa sale petite gueule, mais elle se retient encore, les nerfs à vif. La péquenaude se recule légèrement avant de reprendre : « Alors, tu fous l'camp toi aussi ? Tu m'lâches ? » L'agresse-t-elle avant de l'imiter et d'allumer une clope. Elle tire une très longue taffe avant d'écraser sa cigarette sur le pied du louveteau, comme si de rien n'était. Comme une putain de dégénérée. « Si t'essaies juste, je t'éclate, bâtard ! » Crie-t-elle de toutes ses forces en lui donnant un violent coup dans le sternum, avec la paume de sa main. Elle déteste douter de lui. Elle déteste l’idée qu’il pourrait aussi se barrer à l'autre bout de la terre. Son cœur est en miettes.

« Mom will be nicer
I'll be so much better, I'll tell my brother
Oh, I won't spill the milk at dinner
I'll be so much better, I'll do everything right
I'll be your little girl forever
I'll go to sleep at night »

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
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(#) Re: Croc à Croc ●
17.08.24 18:01




Ça fait monter la lippe joyeuse, heureuse, généreuse. Elle a essuyé le sang sur son habit tant qu’on dirait presque qu’elle est devenue peintre moderne, à tracer des formes incongrues à travers les crasses déposées. Et ça fait frémir tes petits naseaux tout ce sang en sacrifice. Elle halète tant qu’on dirait une vieille chienne malade. Sa respiration grésille presque. Et ça ferait presque de la peine à ce qu’il resterait du myocarde. Presque. Parce que tout est question de nuances dans cette vie maudite et bénie. Ambivalence des sensations qui creusent les sillions et les tranchées dans un esprit bien éclaté. Myriade, patchwork, kaléidoscope des émotions. Secouée un peu fort, Hazel a du mal à se remettre et c’est tant mieux. Elle ne mériterait rien d’autre que s’étouffer dans ses sécrétions. Morve et bave explosées sur le visage dans une mousse magnifique. Des marées salantes dans les yeux et de la bave dans la bouche. Mécanique des fluides parfaite. « J’regrette aucune des cicatrices. T’as toujours frappé comme une salope de fourbe. Parce que c’est tout ce que t’es : une salope et fourbe. » Deux majeurs dressés à la cime du monde et face à son petit visage de poupée. Pas d’une poupée qu’on a envie de choyer et de border. Plutôt une poupée à laquelle on pourrait avoir envie de couper les bras, arracher les jambes, mordre le visage. Une poupée désarticulée qu’on écraserait sous la semelle d’une chaussure. Sa petite tête contre ton épaule, à renifler comme la putain de louve incapable qu’elle est. Narines frémissantes quand elle vient contre. Sa chevelure crasseuse qui s’approche dangereusement.  Ca pue mais c’est Hazel. Alors tu renifles tout contre elle. Pour t’imprégner de sa fougue et de sa crasse. « J’men souviens… Et j’dois t’dire que ça m’manque parfois… Parce que c’est si drôle quand t’es en rogne. Avec ta voix d’crécelle.  » T’as le sourire aux lèvres puis la main qui frotte ses cheveux. L’instant est presque partagé. L’instant est presque adorable sous le témoignage silencieux de l’astre sacré et des figurines perpétuellement engagées les unes contre les autres. On dirait les Hommes à se battre ainsi. « Faut dire qu’c’était marrant… Ta mère c’est devenu d’la confiote.  Mais j’suis sûr que c’tait meilleur que d’la fraise. » Le regard échangé est complice, presque christique dans ce qu’il dit et ce qu’il ne dit pas. Il dit surtout à quel point vous êtes proches, tous les deux malgré les apparences. Quatre billes qui se haïssent et qui s’aiment profondément. Puis ses petites lèvres qui se posent sur le torse, là où elle a mordu quelques années auparavant. « Pourquoi tu crois que j’me foute en rogne comme ça, hein ? Y’a qu’toi aussi… » Avoues-tu en murmurant. Fenrir Greyback ne cédera pas aux émotions. Du moins c’est que la masse grouillante pense. Y’a qu’avec Hazel que tu peux être naturel. Qu’avec elle que les émotions resurgissent parfois pour tapisser l’océan d’écœurement et de monstruosité que tu deviens.

« Ne fais pas confiance aux princes de ce monde, car ils te baiseront jusqu’à la fin des temps.


Y’a son petit cou offert aux éléments. Qu’elle devienne toute rouge ou même violette. Ça lui fera les pieds. T’aimes bien voir sa peau décharnée, massacrée. Ça éloignera les charognes qui auraient l’envie de déflorer la gamine qu’elle restera toujours à tes yeux. Parce qu’Hazel est devenue une femme mais qu’elle n’aura jamais le droit au bonheur marital, parce qu’elle n’aura jamais le droit à rien. Parce qu’elle est une Greyback et qu’elle est maudite à la face du soleil. Qu’elle le veuille ou non, elle est désormais une créature de la nuit et il faudra qu’elle accepte son dû. Que cela doive se faire avec une trique bien lourde sur ses doigts ou des pieds enfoncés dans sa mâchoire, ça devra se faire. « Tu foutais quoi là-bas ? Pis t’en sais rien si j’ai pas cherché. T’es partie comme une pute après la baise, t’étais pas là pour l’voir saloperie d’merde. » La petite langue d’Hazel qui darde son ton visage et qui t’empêche de parler correctement. T’as les yeux fermés parce que c’est toujours un plaisir depuis l’enfance, sa petite langue qui nettoie les traces avec application. Ca sent le fer dans toute la pièce et ça excite chaque atome sur la peau. Le goût du sang aux babines ; le goût du sang partout.

« Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon. Ou, tout simplement : tu deviens fou. »

Hazel est en colère. Dans une colère noire et ça se voit. Parce que les léchouilles sont violentes, parce que le ton qu’elle utilise n’est pas celui de la petite chose fragile qu’elle prend parfois. Non. C’est le ton violent d’une gamine qui se cherche, qui cherche et qui trouvera quelque chose. « T’faire la peau ? C’bien mieux que ça. J’ai rêvé si fort à t’dépecer là et là qu’j’ai eu des sueurs froides. » Dis-tu en pointant ses deux joues avec tes doigts. T’as rêvé toutes les soirées ou presque de la retrouver et d’lui bouffer le visage sans t’arrêter. Avec le sang qui dégoulinait et ses petits hurlements de gamine. T’as rêvé d’lui faire mal si fort, de la noyer dans la rivière et de la réanimer juste avant l’instant fatidique pour avoir la chance de la crever encore une fois. « T’es une sacrée connasse. C’toi qui te barre, c’toi qui est introuvable et c’toi qui m’fait des reproches ? T’es vraiment aussi conne qu’toutes les autres… » Tu as jeté ça avec la haine dans le regard et dans le visage. T’as allumé ta clope d’une longue bouffée avant de voir Hazel faire de même. Puis sans rien comprendre, parce qu’il fait nuit et que t’as été distrait, tu sens une piqure. Une petite piqure de rien du tout. Puis le déchainement de la douleur sur la plante du pied. Parce que ça grésille comme un barbecue et que ça monte direct au cerveau. Ca prend l’autoroute de l’artère pour exploser directement en une myriade. Elle hurle et tu perçois à peine ce qu’elle dit avant de frapper le sternum avec force. Parce que t’es toujours à gueuler la douleur. Alors en un rien de temps t’es sur tes genoux. Le cul bien en l’air pour recevoir la fessée. Sauf que t’as choppé Hazel par les épaules pour la plaquer sur le lit. On dirait deux amants prêts à se conter fleurette.

T’as la bave aux lèvres. La bête fétide lâchée sur la gamine devenue bête aussi. T’es au dessus d’elle et t’écrases son bide de tout ton poids. Assis sur elle, littéralement. Le déchainement commence simplement. Par un coup de poing sur la tête. Le poing frappe son nez. « Espèce de p’tite pute. T’vas voir, t’vas voir ce que ça fait. » Redressé sur elle, la main qui s’enfonce maintenant sur son épaule. Ta clope au bec. Elle est relevée comme le sac de patates qu’elle est. Pas debout, assise de force alors que t’as reculé sur le sol et que t’es sur tes deux pieds. La clope qui se perd dans une de tes mains pendant que l’autre agrippe une poignée de cheveux. La clope qui cherche sa cible. Furieux tube incandescent à des centaines de degrés. Ton sourire élimé qui va d’une tempe à l’autre. « T’crois qu’on peut m’chauffer sans s’faire allumer aussi, hein ? » Et le tube qui s’écrase sur la joue de la gamine. Pendant que l’autre tire les cheveux. Quand la clope s’est ratatinée puis éteinte, tu prends un air contrit, presque désolé. « Pourquoi Hazel ? Pourquoi est-ce que tu m’obliges toujours à me montrer comme ça ? » Ta main dans ses cheveux qui tire pour que tu trouves ses yeux à nouveau. Pis l’autre main qui passe sur sa joue abimée. Consolation lycanthrope. « Qu’est-ce qu’ils ont d’plus que moi les autres, hein ? Tu m’expliques ? » Parce qu’Hazel est un tout. Un tout que tu aimes et que tu détestes, parce que vivre sans elle est aussi pire que vivre avec elle. Inextricable situation dans laquelle les protagonistes aiment patauger.

« Les véritables monstres ne sont jamais totalement dépourvus de sentiments. Je crois qu'en fin de compte c'est ça, et non leur aspect qui les rend si effrayants »



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(#) Re: Croc à Croc ●
20.08.24 11:56


TW : liquide urinaire et fuites

« This morning, you wake, a sunray hits your face
Smeared makeup as we lay in the wake of destruction
Hush baby, speak softly, tell me you'll be sorry
That you pushed me into the coffee table last night  »

La gamine enserre délicatement ses majeurs avec ses petits doigts, un léger sourire aux lèvres. Elle a toujours été très tactile, surtout avec sa famille. C’est une habitude chez les Greyback, comme se lécher la gueule ou dormir ensemble dans le même lit. C’est instinctif, bien avant qu’ils ne deviennent des loups : se sentir, se nettoyer, se réchauffer les uns les autres. C'est l'esprit de meute. « Les loups se jettent sur leur proie quand elle est presque à terre… » dit-elle en passant son museau sur ses anciennes cicatrices. Hazel est rusée, ciblant les moments de faiblesse du louveteau. Ils sont rares, mais elle ne laisse jamais passer une occasion d’attaquer quand il est vulnérable. Elle prend un malin plaisir à le traquer, qu’il rentre ivre d’une soirée, qu’il revienne épuisé d’une mission pour la pègre, ou qu’il sorte de la douche sans se méfier. C’est sa manière de prendre le dessus, de le surprendre à chaque fois. Une salope et fourbe, comme y dit. La bouseuse embrasse l'une de ses marques, laissée dans sa chair comme empreinte de son amour. « Tu vas voir c'que tu vas voir. » le menace-t-elle en grognant, puisque lui se plaint de ne plus être mordu comme avant. C'est rare qu'elle laisse sa louve rugir ainsi ; c'est un moment de légèreté qu'elle partage uniquement avec son grand frère, qui souhaite qu'elle se réconcilie avec sa part animale. « C'est pas trop tard pour faire d'la confiote de ta mère et la dévorer ensemble. » rebondit-elle en lui donnant un petit coup de museau sur la joue. Ce n'est pas de la provocation cette fois-ci, juste sa façon tordue de lui exprimer son amour. Après tout, c'est tout ce que méritent leurs putains de mères. Ils se sont débrouillés seuls avec papa-garou, et désormais ils ne sont plus que tous les deux. Les louveteaux emmerdent toutes les mères de la terre. Enfin, Fenrir lui murmure ces belles paroles, et la crapule enroule ses bras autour de son cou pour lui faire un câlin. Ils se suffisent à eux-mêmes et sont presque adorables quand ils ne se lattent pas la tronche.

« Run out the room and I'll follow you like a lost puppy
Baby, without you, I'm nothing, I'm so lost, hug me
Then tell me how ugly I am, but that you'll always love me
Then after that, shove me, in the aftermath of her
Destructive path that we're on, two psychopaths but we
Know that no matter how many knives we put in each other's
That we'll have each other's backs, 'cause we're that lucky »

La louvette fait la toilette de Fenrir en lui léchant le visage, cherchant à effacer les traces de sang. Sa langue rugueuse accroche ses joues, ce qui doit lui faire un peu mal, mais moins que la douleur de son propre cou violet. Le jeune homme commence à poser des questions, et sa petite sœur se braque. « Va t'faire foutre, Fenrir. J’suis pas obligée d'te déballer toute ma vie d'merde à chaque fois… » râle-t-elle en appuyant de plus en plus fort avec ses léchouilles. Mais, en réalité, elle est vraiment forcée : c’est comme ça que fonctionne leur forte relation de dépendance. « T’es dev'nu un putain d'nullos, ou quoi ? T'sais plus me pister ? T'sais plus me ramener par la peau du cul quand j'déconne ? » l’agresse-t-elle, se sentant prise pour une conne. Par le passé, Fenrir l’avait retrouvée à maintes fois, cachée dans la forêt des Cogneurs ou dans la Forêt Interdite à Poudlard. La sale mioche avait fugué à plusieurs reprises, mais ses échappées n’avaient jamais duré longtemps.

La sauvageonne déglutit tandis qu'il presse ses deux joues avec ses doigts, exprimant son désir de la dépecer. Elle se blottit alors un peu plus contre lui, cessant enfin de le débarbouiller. Fenrir est un monstre. T’es vraiment aussi conne qu’toutes les autres. Ses mots résonnent dans sa sale caboche, la plongeant dans une rage folle. Le loup peut lui hacher le visage, l’étrangler jusqu’au bout, la cogner à sang et à larmes, mais il ne peut pas lui dire qu'elle est insignifiante. Lorsqu'il la compare aux autres, c'est comme s'il lui jetait à la figure qu'elle n'était rien pour lui, et c'est insupportable. C'est pour ça qu'elle le brûle avec la cigarette, qu'elle lui assène un coup dans le sternum en hurlant. C'est parce qu'elle est tellement triste à cet instant précis.

Le louvard l’a plaquée sur le lit et s’est foutu sur elle, l’écrasant de tout son poids. Hazel reste figée, paralysée par la peur. Un coup de poing s’abat sur son nez, et c’est comme une explosion dans sa tête. Ses sinus se déchirent, tandis qu’un bourdonnement sourd envahit ses oreilles. La douleur se répand le long de ses nerfs. Son visage se tord en une grimace de souffrance, et le goût métallique du sang envahit sa bouche. Mais Fenrir n’en a pas fini avec elle. Il la saisit et l’assoit de force sur le rebord du lit, tirant sauvagement sur ses cheveux. Il s’amuse avec elle, et elle suit la clope de ses gros yeux exorbités. La gosse hurle à plein poumons lorsqu'il l’écrase sur sa joue délicate. Enfin, un crépitement sec retentit, et une brûlure lancinante irradie à travers ses tissus.

« You hit me twice, yeah, but who's countin' ?
I may have hit you three times, I'm startin' to lose count
But together, we'll live forever, we found the youth fountain
Our love is crazy, we're nuts, but I refused counsellin' »

Les larmes coulent seules le long de ses joues et de son menton ensanglanté. La mouflette protège son visage avec ses mains tremblantes pour éviter de se prendre une autre mandale. Ses pleurs se mêlent aux rires forcés, mais elle sait qu'elle n’a pas le droit de chialer. Hazel est vraiment une putain de victime. Elle glousse, se noie dans ses éclats, mais chaque son trahit un profond désespoir. La môme est pitoyable, et son frère ne se laissera pas berner par son jeu de comédienne. Ils se connaissent par cœur tous les deux. Mais la gamine fait preuve de courage ; elle n’a pas encore craqué, malgré son petit nez tordu et enflé, et la brûlure sur sa joue, rougeoyante et gonflée, juste là où il a écrasé sa cigarette. Ensuite, Fenrir tire un peu plus fort sur sa tignasse, l'obligeant à croiser son regard. « C'est comme ça que je t'aime moi, con-na-nard. » halète-t-elle, son petit corps secoué de violents spasmes. La môme éclate en pleurs, submergée par de lourds sanglots qu'elle ne peut plus contenir. « T’as... abusé un p-peu. » lui lance-t-elle avec un petit sourire douloureux. La louvette ne lui en veut pas vraiment pour lui avoir massacré la gueule ; elle ne s’imagine pas vivre sans lui. « Dis pas d'sottises, louvard. T'es taré comme moi, t'es mon frère. » chuchote-t-elle en frémissant lorsqu'il caresse doucement sa joue meurtrie. Elle renifle et s'étouffe à moitié avec son propre sang.

« Just gonna stand there and watch me burn
But that's all right because I like the way it hurts
Just gonna stand there and hear me cry
But that's all right because I love the way you lie »

La morveuse s'est fait pipi dessus. Elle ne se souvient même plus quand c'est arrivé, mais elle s'est mouillée comme un gros bébé. Peut-être qu'elle a eu trop peur, trop mal, ou peut-être les deux. « T'as pas un froc pour moi ? » demande-t-elle de sa petite petite voix brisée, celle qui la rend parfois presque attendrissante. C'était tout chaud au début, mais cette chaleur s'est vite transformée en une humidité froide et collante qui s'accroche à sa peau et imprègne son mini short. C'est presque gluant, et ça tire sur sa peau. La gosse ne bouge plus, chaque mouvement lui rappelant la présence de cette moiteur gênante. Une odeur légèrement acide commence aussi à se dégager, ajoutant à sa honte. Elle se sent sale, vulnérable, et le besoin de se débarrasser de cette sensation devient presque obsédant. Hazel ne dit pas les choses clairement à son frère, craignant qu'il se fâche encore plus. Elle attend qu'il lui refile un caleçon en croisant les jambes, comme si elle ne lui piquait pas déjà toutes ses fringues d'ordinaire. La péquenaude rêve de se rendre à la salle de bain, de se rincer le visage plein de sang sous l'eau et de se laver en bas. « Je… J'ai parlé à Roman l'autre jour… Y veut raser tout l'camp, ce con... » dit-elle pour changer de sujet, sans oser le regarder dans les yeux. Elle a mal, elle a honte, mais c'est son frère, Fenrir, et elle ferait n'importe quoi pour lui. Sa plus grande peur est de le voir disparaître avec le camp de la clairière.

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
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Fenrir Greyback
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pseudo : yoann
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pronoms : He/Him (il)
décade : Jeunesse dans le corps et dans l'esprit. Vingt-deux années déjà bien exploitées.
labeur : Homme de main de la Pègre Magique.
alter ego : Stephen Barton
sang : Être supérieur. Meta-humain digne. Race hybride et supérieure à toutes les autres.
don : La lune est une religion, la lycanthropie une conviction.
myocarde : Libre de croquer (littéralement) ce qui bouge.
allegeance : La Pègre Magique
particularité physique : Des cicatrices qui bardent le corps.
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(#) Re: Croc à Croc ●
23.08.24 23:42



propos homophobes

Hazel agrippe, Hazel enserre, Hazel serre. Parce qu’Hazel reste Hazel. Qu’elle reste ce que l’Humanité a fait de pire et de mieux en même temps. Comme une création angélique pervertie par la clique infernale. C’est pourtant une forme d’ange pure qui se devinerait au premier regard. Qui. Qui ne donnerait pas le bon dieu sans confession à cette blondeur insolente ? Brûlante chevelure issue de la création, blondeur incarnée. Elle est juchée sur son noble destrier : un corps plat comme le vide, impalpable comme le vent et pourtant si présent que son existence ne peut être niée. Un corps, Fenrir, qui ressemble au tien. Ici aussi la négation est impossible. Refusée, bafouée, enterrée. Asher s’est imprimé dans chaque particule, coït infâme de femmes mélangées, brassées, abandonnées, coït infâme et pourtant si semblable. Sur le visage d’Hazel comme sur le tien les vestiges d’une civilisation passée, les traces d’une existence profonde et lointaine. Même s’il fuyait jusqu’à Moscou, même s’il portait ses bagages sur la steppe lointaine, même s’il quittait la Terre pour les astres, il ne pourrait nier les visages en farandole, il ne pourrait nier ses graines plantées avec succès. Asher Greyback comme un lâche géniteur, Asher Greyback comme ressentiment à la poitrine. Hazel était de nouveau là, droite comme un i et c’était bien l’essentiel. « Qu’est-ce qu’tcrois morveuse, qu’t’es devenue une expérience en louverie ? » T’aimes ça, inventer des mots. T’aimes ça parce que t’es con et que les belles paroles de toutes les façons, c’est pour les fiottes. Si elle n’est pas une experte dans ce domaine, Hazel reste une experte des coups de pute. Parce que c’est une charogne d’un nouveau genre : elle n’attend pas la mort pour arracher ou découper, elle attend simplement que sa proie se fatigue un peu. Elle attaque parfois alors même que t’es sur le trône en train de conquérir la cuvette crasseuse. Parfois putain, qu’est-ce que tu rêves de lui foutre la tête dedans dans une remontrance folle et en souvenance d’un temps béni où les toilettes de Poudlard ont plus vus sa tête que certains postérieurs d’élèves incontinents. « Oh ahhhhh, j’ai peur. A l’aide quelqu’un, v’la que Zouzou veut m’bouffer tout entier ! » Que tu mimes avec un sourire quand elle rugit comme la louve incontrôlée et rouillée qu’elle est.
Le regard qui se crispe à nouveau quand elle évoque le sujet sensible. Puis le rire qui éclate. « P’tain. V’la qu’on va s’tartiner maman comme d’la mirabelle. Avec les morceaux, tout pareil. » Puis ta main qui passe pas loin de ses cheveux quand elle frotte son museau de fouine. Puis c’est son corps qu’elle enroule pour une étreinte fraternelle. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Et même si ça fait un peu pédé de le dire.
« C’toi qui veut bien avoir une vie d’merde. Suffirait d’venir avec moi. J’peux t’montrer la vraie vie et comment la rendr’ moins merdeuse… » Au moins plus animée, au moins plus délicieuse et au goût ferreux. Instiller la peur est tellement moins délétère qu’instaurer l’amour. « Pis si, vu qu’papa s’la joue touriste de mes deux, c’moi le nouveau patron. » Que t’ajoutes en fixant son regard. Ton nez qui se frotte au sien quelques secondes. Marque d’affection et d’imposition. La langue d’Hazel qui récure, qui arrache presque la peau, qui siffle le mal et appelle le bien. « T’crois que j’ai l’temps ? Ces enculés m’donnent un boulot d’malade. Soi-disant que j’suis efficace alors y’m récompensent en m’noyant sous des missions d’merde. »  T’avais surtout trop de mal à digérer le départ de papa puis t’avais d’autres chats à fouetter. Au sens propre, tuer des petits animaux de compagnie pour voir la douleur sur la tronche des gosses est un passe-temps comme un autre. Triade de McIntosh en roue libre.

« J'suis dans l'premier Mario
À chaque fois, j'crois qu'j'ai fini l'jeu, ça repart à zéro
En plus rapide, en plus dur
J'devais être plus mûr, j'ai dû m'tromper d'futur »

Une galaxie. Une myriade de planètes désalignées, un trou noir béant, une explosion nucléaire, un champignon atomique. Nombreux, multiples, forts, puissants, les mots sont complexes, dépassent la pensée, dépassent même l’action. Sont un tout, un monstre aux tentacules immenses, lâchées sur le monde, lâchées partout. Hazel est de retour et c’est le monde qui s’en porte mieux. Ton monde, le petit, celui qui s’arrête aux barrières d’un camp puant. Parce que ton monde entier est là ou presque : une roulotte usée, un lit usé, des meubles usés au milieu de gens usés. Usés par les vies dures de parias, usés par la sécurité constante, usée par la mauvaise bouffe et le mauvais temps. A subir les assauts du soleil comme ceux de la pluie.  A subir les trous dans les toitures, à subir les trous dans le sol et les trous dans le cerveau. A chercher le bonheur, l’appelant de tous les vœux sans pourtant le conjurer au-devant. Jusque là tout va mal.
Et c’est Hazel encore qui va le moins bien. Parce qu’elle est siphonnée dans le ciboulot, parce qu’elle ne respire que l’air toxique des relents monstrueux, parce qu’elle est vicieuse et viciée. Négation humanitaire, négation d’humanité. Oh… Certains pourraient penser qu’elle est normale… Certains pourraient penser que la vérité se cache en horreur au fond de tes propres pupilles. Ceux là auraient une part de la vérité sans jamais la détenir complètement, ceux là auraient un fragment, une once seulement, parce que certes, le monstre se cache au fond des sombres billes dilatées d’excitation face au sang et aux larmes mais il se cache aussi, de façon plus perverse sur les traits de l’innocence. Parce que le démon qui se partage les Greyback comme un morceau de viande est le plus salaud des enfers entiers : il aime prendre la candeur pour la souffler comme une vulgaire maison de paille, il s’empare du bonheur pour l’expédier tel ce héros de Grand Méchant Loup soufflant sur les petits porcs avec le sourire aux babines. Les Greyback n’auront jamais le droit au bonheur comme d’autres ne connaitront jamais les affres. Nager jusqu’au rivage est impossible.
Les yeux qui font des étincelles, les yeux qui hurlent. Parce que les yeux hurlent, les yeux sont les témoins des atrocités commises, de cet amour dévoyé d’un frère envers une sœur, d’un monstre envers un autre. Les yeux hurlent parce qu’ils voient la douleur sur le visage de la gamine, ils voient aussi les mains qui ont serré et qui cognent comme des marteaux pillons. Deux battoirs dans une forme olympique tant qu’ils pourraient concourir pour l’or. Ne faudrait-il même pas inventer une catégorie de prix toute entière pour ce massacre amical, ce massacre fraternel. Y’a le sourire et le sourire, y’a celui qui se tend narquois au monde entier et celui que tu adresses à Hazel. Parce qu’elle rit, parce qu’elle chiale. Parce qu’est belle et pitoyable. Parce qu’elle est monstrueuse et dégoûtante et si adorable en même temps. C’est la guerre aux sons des canons et de l’infanterie dans le myocarde, c’est l’halali, c’est l’Ave Maria qui s’entonne pour les héros tombés sur le champ de gloire. Elle n’y aura pas le droit. Parce qu’elle n’a d’héroïne, à la rigueur, que la couleur marron du poison à moldus. Elle n’aura le droit qu’aux cheveux tirés dans une douleur crânienne, elle n’aura le droit qu’à cette cigarette imposant sa force sur la joue. Une marque infinie, belle et improbable. « Qu’est-ce que t’es belle comme ça Zouzou. Une p’tain d’mannequin. » Jettes-tu en fixant son corps abimé. Puis tu lâches ses cheveux avant de passer une main proche de la trace laissée par la clope. « C’comme ça que j’taime aussi Zouzou. Avec la tête toute décanillée. » Tu fouilles dans le paquet de cigarettes que t’as récupéré pour en remettre une dans ton bec. Ça apaise. « T’suite les grands mots… Fallait pas m’chercher. » T’as jeté ça avec le même petit sourire qu’elle. La main qui repasse sur sa joue. « Bah… C’est pour ton bien Hazel, c’pour te remettre les idées bien en place… Parce que c’est comme ça que j’taime. » Accroupi, le pied qui hurle de douleur, et tes bras qui se posent sur les épaules de la louve.

« J'veux pas rester figé, piégé
Dans mon personnage comme une prise d'otages à Disney
Mal vieillir comme un vieux punk
Quand tu crois qu't'es Bart mais t'es Monsieur Burns »

Calmée, la situation est presque délicieuse. Un frère, une sœur et une soirée musclée. Ne manquerait plus qu’un grill dressé au milieu de la roulotte pourrie, grise de crasse au dehors, verte maladive à l’intérieur pour que la soirée se classe comme la meilleure du mois. La voix d’Hazel, toute douce, toute mélancolique. Tu pointes le tiroir d’une commande branlante. Le tiroir du haut est en bois pourtant solide mais ça ne l’empêche pas de brinquebaler comme de la merde. Parce que par un jour de colère et de frustration, ceux qui sont de plus en plus nombreux ces derniers temps, même ta conscience le sait, tu as démoli la gueule de ce meuble qui refusait de s’ouvrir. « T’as qu’à t’servir. » Tu expulses une bouffée de fumée avant de reprendre en passant ton pouce sur le nez. « Y t’ont fait quoi les bourges, t’es d’venue prout-prout à d’mander ? » T’as les épaules qui se haussent toutes seules. Elle ne se gêne pas, d’habitude, cette chapardeuse pour voler les vêtements que tu voles. Puis les naseaux qui frémissent. Ca sent bizarre. Ca sentirait presque… Le regard qui glisse vers Hazel et ses cuisses croisées. « M’dis pas que t’as pissé Zouzou ? » Dans le regard ce mélange parfait, cocktail au shaker, d’amusement et de supplique. Parce que la pisse ça colle et c’est dégueulasse mais imaginer Zouzou baigner dans la moiteur chaude et marécageuse est un délice instantané. Une pleine lune avant l’heure.
Alors que la clope arrive tranquillement à sa fin, mourante dans les mains comme le cou d’Hazel, elle parle. Et ses propos font monter au cœur la haine profonde. « Quoi ? T’peux répéter ? » Puis, direct, sans pause, acharné. « Veut raser l’camp ce pédé de mes deux ? Faut quoi, qu’on aille jouer aux p’tits soldats avec ces enculés de moldus aussi ? » La haine des moldus est de plus en plus présente dans le cœur, la haine de Roman est complète aussi depuis… depuis Oona. Les deux se mélangent et il se pourrait bien qu’Hazel en paie le prix.

«  J'essaie d'être un homme bien mais j'suis plutôt moyen
J'crois qu'j'suis juste un génie du mal
J'regrette mes vieux démons
Roi dans l'mensonge, esclave dans l'vrai monde »




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décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
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particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
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(#) Re: Croc à Croc ●
30.08.24 14:45


TW : liquide urinaire et fuites, morsure, blessure, sang

« Si la voisine crie très fort
C'est qu'elle a pas bien entendu
Si elle a du bleu sur le corps
C'est qu'elle a joué dans la peinture »

Hazel Greyback jappe comme un clebs. Elle n'est pas une louve, même pas une bonne chienne. Elle glapit sur son frère pour lui prouver des choses, et à elle-même aussi, car au fond, elle sait qu’elle est complètement bidon. Elle rêve d’être comme lui, une bête féroce qui hurle à la lune, mais elle n’est qu’une pauvre conne. « Tu t’es vu, clébard de mes deux ? T'sais même pas lever la patte pour pisser droit, t'en fous partout autour des chiottes. T’es qu'un chiot d'merde ! » l'insulte-t-elle sur un ton agressif, un fin sourire sur les lèvres. La morveuse le taquine à sa façon, sans penser un mot de tout ça. Fenrir est son idole ; elle lui lèche les pieds et même la gueule, comme elle le fait en ce moment. C’est comme se faire humilier chez les canidés ; c’est sa manière de se plier, de se soumettre. C’est la hiérarchie qu’on leur a enfoncée dans le crâne, comme papa-garou leur a appris. « Tain', ferme-la Fen ! » rugit-elle en écrasant sa main contre son visage, les doigts crados enfoncés profondément dans ses orbites et ses joues. La gamine veut juste qu'il la ferme. Fenrir se fout de sa gueule avec sa scénette ridicule, et ça la vexe à moitié. Fierté de Greyback. Mais pour l’instant, tout est encore bon enfant, et les louveteaux jouent sans se soucier de rien. Ils sont simplement heureux de se retrouver.

La louvette retire ses mains sales et l'enlace pour le câliner. Elle éclate d'un rire gras en entendant la vanne sur sa mère et les bouts dans la confiote. La mioche reste un moment blottie contre lui, avant de se redresser pour lui répondre droit dans les yeux : « Et c'quoi la vraie vie, trou du cul ? J'veux pas jouer les chiens d'garde, c’pas mon délire... J'donne pas la pa-patte à la pègre, moi. » lâche-t-elle en fronçant les sourcils, avec condescendance. La gosse déteste qu’il la traite de haut, comme s’il voulait lui rappeler qu’elle est sa petite à lui. Hazel aime penser qu'elle est la petite de personne. Son frérot est plus violent, mille fois plus dangereux, mais elle, elle est sauvage. Ensuite, la blondasse croise son regard et déglutit bruyamment. Fenrir frotte doucement son nez contre le sien, un geste tendre mais chargé de signification. Le monstre a désormais marqué son territoire, affirmant sa position de chef de famille. La mouflette ne trouve pas de mots, car il n’y en a pas. C’est la crainte qu’elle redoutait, car Fenrir n’est pas le papa-garou permissif auquel elle était habituée. Il est castrateur, et d'une cruauté glaçante. La gosse baisse alors la tête, comme pour accepter son sort.

Fenrir n'a plus de temps pour sa sœur, et ça la rend maboule d'entendre de telles énormités. Car il est tout à elle, comme elle est à lui. Ce n'est pas tout à fait pareil d'un côté et de l'autre, mais ça revient au même finalement. Fenrir lui appartient tout entier, et elle est si possessive. Puis, elle est casse-couilles parce qu'elle vit grâce au blé de son frérot. La brutasse lève la main dans les airs et mime de lui envoyer une gigantesque gifle, s’arrêtant à quelques millimètres de sa joue. « T’es un bon toutou alors, j'te félicite, Fen’... » se moque-t-elle de lui en riant à sa propre blague. Elle tapote sa joue pour accompagner ses paroles. Hazel veut lui faire payer son insolence. Depuis quand passe-t-elle derrière qui que ce soit ? Son frère est malade de balancer ça, ou alors il veut caner salement.

« Et si un jour elle a disparu
C'est qu'elle est partie en lune de miel
En attendant les jours de pluie
Elle met ses lunettes de soleil »

La joue de la gamine est en feu. La douleur est électrisante et la morve dégouline le long de son menton. Elle joint ses petites mains tremblantes pour se contenir, mais elle est terriblement pitoyable. La mouflette frémit lorsque son frère allume une nouvelle cigarette, clignant des yeux et reculant son visage. « Enc-culé... » bafouille-t-elle, les yeux noyés de larmes. La blondasse lui sourit douloureusement, car elle ne lui veut pas vraiment pour ce qu’il a fait. C'est le prix à payer pour avoir fugué pendant des semaines, pour avoir trahi leur lien spécial. Ensuite, Hazel tressaille lorsque sa main effleure sa joue, poussant un petit cri étouffé. « J'ai pigé, louvard, ça va… Sois pas un connard. » murmure-t-elle alors qu’il continue à l’humilier, lui rappelant sa place. Elle sanglote misérablement pendant quelques minutes, tandis que son frère, accroupi devant elle, pose ses bras sur ses frêles épaules. Sa présence, malgré tout, l’apaise et elle commence à retrouver une respiration plus calme.

Hazel baigne dans sa pisse, et son grand frère l'a sentie. Couverte de honte, elle se lève péniblement du lit et se dirige vers la commode. L'urine coule le long de ses cuisses et elle avance en faisant de petits pas ridicules. Elle attrape un caleçon vert et se rend à la salle de bain, sans se donner la peine de répondre à son frangin. Elle sait qu'il va la charrier longtemps avec ça. La môme commence à se déshabiller en chemin et laisse la porte de la salle de bain ouverte pour l’entendre. Elle a lancé le sujet de Roman, et maintenant, il est en colère. Malgré le bruit de l'eau qui coule, elle comprend chaque mot qu'il prononce. « Ouais, il m’a d'mandé de m'faire une place chez les sorciers… Je l’emmerde… J’suis sûre que c’est sa pouf qui lui a rentré ça dans l'crâne. Salope d’Oona… » crie-t-elle depuis la cabine de douche. L’eau glacée la fait se crisper, et elle plaque ses petites mains sur sa bouche pour hurler de toutes ses forces. Puis, il y a tout ce sang qui s’écoule dans le bac de douche, juste à ses pieds, et ça lui donne le tournis. Hazel se rince rapidement, sort de là, et se regarde dans le miroir en grimaçant. « ESPÈCE DE FILS DE PUTE, TU M’AS PÉTÉE LA TRUFFE ! » s'égosille-t-elle en touchant son petit nez tordu. Encore trempée, elle enfile son tee-shirt et son calbut, avant de lancer son short souillé à la tronche de Fenrir. La scène est dégueulasse. La sauvageonne lui saute ensuite dessus et le mord à l’épaule avec une furie incontrôlable, ne relâchant pas sa prise. Des morceaux de chair se retrouvent coincés entre ses dents, qu’elle recrache par terre comme une barbare. « T'cherches une vraie raison d'péter une durite, bâtard ? » lance-t-elle, déjà complètement essoufflée, avec un regard dément. « J'ai croqué un putain d'moldu d'sa race… Et l'est même pas crevé. » lâche-t-elle en explosant de rire. Il fallait bien que ça sorte à un moment ou un autre. Après tout, c’est Fenrir le chef de famille maintenant.

« Tout va bien, tout va bien
Petit, tout va bien
Tout va bien, tout va bien
Dors
Dors »

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
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Fenrir Greyback
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pseudo : yoann
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doublon(s) : Augustus Parkinson & Mila Rowle
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Croc à Croc B07cb28214cefd7f8ea4ceecd17a58bd
pronoms : He/Him (il)
décade : Jeunesse dans le corps et dans l'esprit. Vingt-deux années déjà bien exploitées.
labeur : Homme de main de la Pègre Magique.
alter ego : Stephen Barton
sang : Être supérieur. Meta-humain digne. Race hybride et supérieure à toutes les autres.
don : La lune est une religion, la lycanthropie une conviction.
myocarde : Libre de croquer (littéralement) ce qui bouge.
allegeance : La Pègre Magique
particularité physique : Des cicatrices qui bardent le corps.
gif feuille : Croc à Croc MlmM41M

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(#) Re: Croc à Croc ●
07.09.24 17:50




Deux protagonistes sous le ciel noir. Deux protagonistes sous la lune atrophiée. Pas même complète, pas même pleine… Et pourtant déjà si pleines de promesses obscures. Fantomatique, terrifiante, gourmande. Pas autant que ton sourire, pas autant que tes pensées, pas autant que les gestes empruntés. Elle-même pourrait trembler en voyant ce que tu es devenu, Fenrir. Cet être immonde qu’elle a formé, elle, avec sa rondeur enceinte, son envie d’accoucher d’hybrides déformés dans son cortex d’astre charnu. Parce qu’elle est charnue quand elle prend sa forme la plus rare et la plus ultime. Si l’épée est le prolongement de ces preux chevaliers s’en allant combattre les dragons et les dangers immémoriaux pour la gloire du Roi et l’argent du manant, elle est ton prolongement, elle, le firmament de la nuit, est plus peut-être : la raison de ton existence, la raison de ces griffes accrochées contre elle dans des râles enflammés. Elle est une lumière blafarde, plus blafarde que le jour, elle est une lumière qui ne chasse pas tout à fait l’ombre. L’ombre lui résiste comme elle résiste dans ton esprit. Elle s’installe, elle refuse de se laisser chasser comme le clébard qu’on dégagerait de deux coups de pied dans le bide. Non. Elle s’accroche, elle est résiduelle comme dirait l’autre. Elle est nulle part et partout en même temps. Comme Hazel. L’obscurité et la jeune blonde marchent main dans la main pour faire vibrer toutes les cordes de ton corps maudit. Qu’elles soient au comble de la sensibilité ou enfouies comme de mauvaises infections indétectables, elles terminent toujours dans la folle mutation qui fait vriller l’esprit.  L’esprit n’est pas le seul à se perdre dans la déformation, il y a ton astre avant même celui de la voie lactée ; ce visage qui se montre tantôt si doux tantôt comme aujourd’hui : les traits tirés, la bouche crispée, pincée, les yeux renfoncés dans les derniers retranchements de sillons creusés à la va-vite. Guerrier solitaire sous l’espérance, guerrier fou jeté dans une guerre perdue à l’avance. Pion de l’échiquier des dieux, pion de l’échiquier d’instances perdues et jamais retrouvées, pion de ta propre création. « J’vais t’pisser dans la bouche Zouzou, t’vas voir que j’peux viser sans laisser d’traces. » Evacués les mots comme si l’urgence de pisser était devenue réalité. Ça fait pouic pouic au bout de la lance à incendie qui défie parfois les lois de la physique à se tendre à l’horizontal comme si la créature de la créature pouvait être possédée à son tour. C’est une mécanique que ce corps à moitié humain, c’est une mécanique faiblarde et perfectible, c’est une mécanique dégoûtante aux yeux du profane ; pour l’expert d’une folle appétence.
T’exploses de rire quand sa main vient à se fracasser contre ton torse puis ton visage. La violence bien menée est plus excitante qu’une baise mal exécutée. Rien d’une telle tension avec Hazel. Même chez les Greyback les limites sont claires : on ne baise pas sa sœur. Rien que d’y penser ça pourrait te faire gerber les tripes et même les organes. Y’a des frissons sur le haut de ton corps et un mélange d’immondices dans le crâne. Mais la violence est si brute qu’elle est plaisante. T’as en amour cette force de caractère qui transpire des pores de Zouzou en même temps que se dégage son odeur de truie trempée dans la boue et la merde. Elle cogne comme elle sent : brutalement, férocement, adorablement. Asher n’a pas perdu son temps avec la fratrie, il a inculqué dans son cerveau et dans le tien cet amour fraternel fétide qui fait que tu pourrais lui décrocher la lune à la petite blonde… Pour mieux lui exploser la boule de lumière dans la gueule, pour lui casser les dents comme les cratères façonnés à sa surface. Alunir sur sa gueule pour y planter le drapeau de la victoire. Tes orbites perturbés par ses doigts enfoncés qu’il te faut cligner des yeux pour y chasser la légère douleur qui vient à y poindre. T’as choppé sa main entre deux coups pour lui tordre. Sans la casser certainement, juste de quoi lui faire passer l’envie de recommencer. J’vais t’enfoncer ta main dans ton cul ‘Zel s’tu continues. Et t’vas la recracher par la gueule tellement j’vais forcer. » Menaces-tu d’un regard noir en savourant une cigarette.

« Il était une fois
Il était un roi
Une nuit
Traqué dans le dos»

Le câlin qui s’ensuit est profond. Avec ta main qui passe sur son dos. Hazel est de retour, là, de chair et d’os. Enveloppe charnelle d’une platitude contrastant avec l’esprit si vif. Elle avait manqué, manqué à ta vie, manqué à ton esprit. Que tu veuilles l’avouer ou non, sans elle, tout était dépeuplé comme un champ de ruines après le blitz, comme un cheval cherchant son cavalier au milieu d’un tas de cadavres, comme un enfant paumé à la recherche de ses parents tombés sous les balles, là-bas, dans l’est européen. Requiem pour un massacre en bande son, en bande filmique, en horizon pour la fratrie perdue et abandonnée. Asher s’est tracé, Asher s’est évaporé comme la fumée de la Winston qui monte dans le ciel bas de la roulotte et qui s’efface. Preuve de l’inexistence, preuve de la vacuité. Dans l’étreinte, tous les doutes, toutes les questions, les interrogations, toutes les inquiétudes qui s’évaporent de la même façon. Rien que le présent. Le présent est presque beau, le présent est presque magnifique. Le présent est déjà devenu passé le temps d’une respiration. Et le passé rattrapera bien vite cette âme qui peine à se maintenir à flot. Tu as changé Fenrir, tu as changé. Nul besoin que les autres le rabâchent d’une voix choquée, aucune nécessité à même le formaliser dans l’esprit, il suffit de sonder le tien. Spoutnik en avance pour sonder le cortège des pensées qui s’abiment là-haut, sous la crasse et la chevelure angélique. Que tout est noir, que tout n’est que délire de crucifixion, que tout n’est que délire de chaos du monde et de pensées mauvaises. Dans l’intérieur ce combat titanesque, Goliath contre Goliath – pas même de place pour le David – s’est engagé. Les pulsions sont fortes, très fortes, trop fortes. De tuer, de blesser, de mordre et de détruire. Sentant l’existence t’échapper lorsque tout se calme. Fenrir, es-tu fait pour la vie mortelle et basique à laquelle te destine ta condition ? Non. Fenrir, es-tu fait pour montrer au monde de quel bois peut se chauffer un être moqué, abandonné, d’une incroyable nullité ? Oui. « Et t’fais quoi toi avec tes putes ? T’fais sucer des nénettes pour l’compte d’la pègre aussi. C’papa qui est responsable de tout ça. Et comme d’hab, on paie les p’tains de pots cassés. » Dans le ciel la lune s’est tendue encore un peu ; dans ta voix c’est la colère qui surgit maintenant. T’as été convoité par ces enculés en robes noires, sont venus, se sont approchés, t’ont parlé d’un type, un Riddle qui mène des actions, de vraies actions. Avec la pureté de son sang, le type croit pouvoir révolutionner la société… Pas un instant, pas une seconde de croyance en son projet. Mais les mots qu’ils ont utilisés, les cordes qu’ils ont fait vibrer eux-aussi, les intérêts qu’ils ont soulevés sont incontestables. Le chaos pourrait venir d’eux. Voir les églises et les temples disparaitre en myriades enflammées, voir les visages des méprisants, de ceux qui font les lois, de ceux qui détricotent la justice pour le bon plaisir fondre comme la glace quand la boule de feu est à son zénith fait venir en toi des émotions palpitantes qu’on pourrait te croire animé de tremblements tout entier. Assoir ta supériorité sanguinaire et garantir la domination des enfants lune : une nation, un empire, un guide. « Ça pourrait changer Zouzou… Si seulement j’avais des couilles. » La confidence salée, la tête secouée. Dans le cœur l’incertitude domine. Le confort de la situation, l’envie de changement… Nouveau combat intérieur.



« Une nuit
On s’en ira
Juste toi et moi
Et le jour se lèvera. »

Mime de bastonnade. Ta tête qui recule par habitude. Comme si les claquades étaient une monnaie aussi courante que le sterling, comme si Hazel payait enfin son dû des festins consommés gratuitement, des cigarettes volées, des demi-lunes arrosées dans la gratuité absolue. « Ta gueule, ‘spèce de chienne de talus. Tes félicitations, c’comme le PQ, j’me torche avec. » Phrase jetée dans un adorable petit sourire. L’amour, dans la fratrie, est d’une surprenante expression pour les yeux néophytes. Ceux qui n’y connaissent rien pourraient parler d’une relation dysfonctionnelle, ceux qui ont le jugement facile pourraient dire que les Greyback sont des tarés mais il n’y a que cette meute de deux loups pour connaître l’ultime vérité : vous êtes frères et sœurs pour le meilleur et surtout pour le pire. Parce que le pire se produit plus souvent que le meilleur. Maman, Natalya Yaxley, Asher Greyback, Hazel parfois… Tous ceux-là qui peuplent les songes et les défouloirs, tous ceux qui mériteraient la brutalité dans son expression la plus pure. Quelques dents en moins, quelques os arrachés, quelques sanglantes traces de ton passage.

«  Oh… Les soldats sont derrière toi
Oh… Les soldats sont contre toi
Mais dans le ciel les papillons
Et dans Babel les horizons. »

Les traces sanglantes se sont justement exprimées. Tournoyantes, jaillissantes, jouissantes. Au détour d’un nez brisé, d’une cigarette écrasée. Que les tourments sont dignifiés lorsqu’ils sont commis avec l’amour d’un frère pour sa petite sœur. Il ne s’agit de rien d’autre que de haine teintée d’un amour fou. Du plus pur des amours.  Tu pourrais perdre la raison, d’ailleurs… Tu as perdu la raison pour Hazel, à cause d’Hazel… Tout est flou, tout est mélangé comme si les émotions avaient été mélangés dans un cocktail fou. Le shaker à la main pour secouer l’intérieur si profondément que tout est sans dessus-dessous. Maelstrom de violence, maelstrom d’amour. C’est pour son bien, c’est pour son mal, pour les deux en même temps et pour aucun des deux à la fois. Hazel renifle la morve qui coule de son nez, Hazel renifle le sang qui s’y mêle. Ça fait frémir tes papilles tout ce carmin qui se déverse en flots sur le tapis déjà souillé de la caravane. La langue en papillonnage qui darde au dehors de sa grotte. Alors t’as le doigt baladeur, le doigt qui se promène sur le visage meurtri de la petite blonde. Ton œuvre est belle, si belle, De Vinci moderne, que tu ne peux t’empêcher d’admirer. Ton doigt semeur est le même qui récolte. Morve, sang, mélange parfait des deux au bout de l’index. Le même index qui bascule vers la cavité interdite. Et le dard affamé qui récolte. Les papilles émulsionnées par l’iode du muscus et de l’ichor. Miam. Délectation interdite et maudite. Miam, miam et miam encore. Hosanna, Hallelujah. Transfuge, transfiguration des tabous et des interdits. « T’apprendras à rester à ta place Zouzou ou j’te jure qu’à côté, ce soir ça va t’paraitre comme une prom’nade de santé. » Que tu jettes à Hazel en faisant de petites caresses sur son visage de poupée désarticulée, désenchantée. Toute la noirceur du monde dans tes yeux et plus encore.

Hazel s’est pissée dessus. Parce qu’Hazel est une pisseuse, parce qu’Hazel est une dégueulasse, une crade, une morveuse. Cette fois tu n’y gouteras pas. Parce que même la bête fétide qui gronde en toi à des limites à ne pas franchir. Comme baiser sa sœur lécher son urine est une frontière infranchissable. Check-point de soldats musclés qui refuseront le passage. Mais tu ris bien. Parce qu’il est drôle de sentir cette odeur acide et de voir les filets fous qui s’étirent de ses cuisses vers le bas. Et t’as toujours trouvé ça drôle. Comme les corps qui se relâchent quand ils meurent. Chier en mourant c’est l’humiliation ultime, c’est la preuve que l’Humain bien que se croyant supérieur n’est qu’une merde de plus dans l’univers. Un atome de rien dans un monde de néant. Personne n’est supérieur dans les derniers instants, qu’on s’y apprête avec des prières et des sacrements, qu’on jette une pièce dans le Styx ou qu’on se momifie avec sa basse coure toute entière, le résultat est le même : elle sonne l’égalité pour tous. Hazel s’emporte. Hazel se déporte, change de pièce, change d’état. Emprunte des vêtements au passage, des vêtements qu’elle ne rendra certainement jamais. Hazel enrage.  Parce qu’elle parle d’Oona. Résistante, la blonde refuse les avances, refuse même d’envisager une possibilité. Einstein fâché renvoyé dans les cordes de sa théorie fumeuse.  Tu hurles pour te faire entendre malgré l’eau qui dégage du pommeau avec la puissance toute relative d’une installation datée et jamais entretenue. Plus doué, Fenrir, que tu es pour les tuyauteries humaines à faire sauter les bouchons de carmin que pour ceux en cuivre des canalisations. « Une place chez les sorciers ? Pis quoi encore ? Faut aller lécher leurs baguettes et s’faire des gorges profondes avec ? Mais p’tain de merde, qu’ils sont cons ces chefs à s’croire pisser au d’ssus d’la mêlée… » Identitaire, revendiqué, extrémiste. Loup-garou jusqu’au bout de la crasse incrustée sur tes ongles jamais taillés. Se mêler à la société sorcière c’est déjà reconnaitre que l’espèce est supérieure. Et il est hors de question, réellement hors de question de se mélanger avec ces enflures. L’identité c’est important, ça circule dans ton sang, dans ton âme, dans les émotions décuplées, changeantes, immorales du loup qui hurle en pulsions dans le crâne. L’identité c’est tout ce qui te rattache encore un peu à ta vie d’avant, celle heureuse où Asher te guidait de sa voix dure et de ses dix commandements célestes. Dieu dans ta vie, dieu dans la vie d’Hazel, dieu devenu diable. Ange ayant pris la pente, glissant si bas dans les enfers.
Hazel s’emporte encore. Dans les tourments, elle exulte toujours d’une voix de crécelle qui flingue les tympans. Le caleçon gorgé d’urine qui frappe ton visage. Finalement même cette barrière là est franchie. Involontairement mais tout de même. T’as de la pisse dans le nez et dans la bouche, t’as de la pisse sur le visage en farandole tachetée. Le bout de tissu touche à peine le sol qu’elle est déjà sur toi. Y’a ses crocs dans ton épaule nue qui se plante. Et le sang qui coule à nouveau. La fontaine gerbe le sang comme Versailles gerbe de l’eau. T’as un mouvement de la main pour la dégager de là. Ses dents qui déchirent des tissus en s’arrachant de l’hôte qu’elles dévoraient. T’as le sang à l’épaule qui bat pourtant dans les tempes.

Puis l’aveu. L’aveu qui déchire le presque silence christique. L’aveu qui déchire ta paroisse mentale. Y’a plus personne aux commandes. T’approches d’Hazel qui vient de recracher un morceau de chair. De ta propre chair. « Hazel… DIS MOI QUE C’EST UNE PUTAIN D’BLAGUE D’ENCULE ? » T’as éructé comme un démon. T’es proche de l’enfer sans payer le voyage. Le pied qui balaie les siens pour qu’elle chute. Un, deux, trois… Impossible de quantifier le nombre de coups qui pleuvent sur son bide. « QU’EST-CE QUE T’AS BRANLE ESPECE DE SALE CONNE ? » Hurles-tu alors que les pieds ne se taisent pas. Hazel est un chiffon. Tu cesses pour t’accroupir à ses côtés. « C’tune mauvaise blague, pas vrai ? » Demandes-tu d’une voix mielleuse avec l’espoir qu’elle soit juste assez intrépide pour tenter ce genre de plaisanteries. Dans le creux du bide l’impression pourtant que la soirée sera longue et pleine de terreurs.

« Plus personne ne nous comprend
Plus personne ne nous entend
Tes langages si différents
Que des tangages dans la nuit des temps. »



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décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
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(#) Re: Croc à Croc ●
17.09.24 23:47


TW : propos crus, liquide urinaire et fuites, violences physiques et verbales, blessures, sang

« On était jeunes, on se disait re-frès jusqu'à la mort
Aujourd'hui c'est toi qui m'la souhaite dans tes songes les plus hardcores »

Hazel cède à l’étreinte féroce de Fenrir, son corps heurtant le sien avec une familiarité sauvage. Sous la lueur glaciale de la lune mutilée, silencieuse gardienne de leur histoire, ils ne sont plus que deux silhouettes entremêlées, deux âmes brutales qui n’ont jamais connu d’autre langage que celui de la lutte. Ses bras se referment autour d’elle avec une force presque étouffante, un contact qui borde la douleur, mais la môme s’y laisse capturer, s’y abandonne. Il n'y a qu'ici, dans cette brutalité contenue qu’elle touche une vérité qu'aucun geste doux ne pourrait révéler. Dans la rage sourde de cette étreinte, elle ressent leur lien viscéral, une affection crue, inaltérable, née du chaos et de la violence, plus vraie que toute caresse. Le rire qu’elle avait tenté de réprimer éclate enfin, libéré par la vulgarité de la blague sur le pipi dans la bouche. C’est le genre de rire qu’elle lâche avec la défiance d’une gamine qui a conscience de son rôle dans cette hiérarchie familiale tordue. La sauvageonne se dit que, même dans ses mots les plus sales, dans ses coups de pute les plus vicieux, elle n’arrive jamais à atteindre Fenrir. Il est tellement loin, tellement au-dessus, comme si chaque insulte glissait sur lui. Et ça la rend maboule. Son grand frère, ce monstre, elle rêve parfois de l’égaler, mais au fond, elle sait qu’elle n’est qu’une pâle copie de cette bête féroce.

Hazel, elle, a changé aussi. Cette gamine aux crocs pointus, autrefois pleine d'orgueil, semble marquée par le doute. Elle a toujours été l'enfant sauvage, l'indomptable, mais ce qu’elle lit dans les yeux de son frère ces derniers mois, cette flamme démente, l’ébranle. Désormais, la bête qui sommeillait en lui a pris le contrôle, et elle ne peut s’empêcher de ressentir à la fois une admiration profonde et une crainte sourde. Peut-être que la gosse a voulu être comme lui, peut-être qu’elle le veut toujours, mais elle se demande s’il n’est pas déjà trop tard. Fenrir est devenu quelque chose d’autre, quelque chose qu’elle n’est pas certaine de vouloir imiter.

Ses pensées sont brisées par la morsure familière de la douleur. Il lui a tordu la main, juste assez pour lui rappeler où est sa place. Un rire rauque s’échappe de sa bouche malgré elle, parce que c’est ça leur truc, ce jeu malsain qui fait partie d’eux. « Fais-le, enfoiré, j’t’attends. » Le défie-t-elle en fronçant les sourcils, sachant que le louvard n’hésitera pas à franchir cette limite si ça lui chante. Ce n’est pas de la soumission, c’est un rappel : ils sont faits de la même merde. Et dans cette noirceur, Hazel a besoin de sentir la limite, même si elle est prête à la dépasser à tout moment. « C’est quoi c'bordel de couilles ? » l'interroge-t-elle, un sourire malicieux au coin des lèvres. « T’as b'soin d’aucune paire, t’es Fenrir Greyback, tain'. T'vois pas ? T’as juste b'soin d’tes crocs, d’tes poings, d’c’qu’on a dans l’sang. » Elle se recule un peu, juste assez pour le regarder droit dans les yeux, ses prunelles brillant d’une lueur dangereuse. Sa voix devient plus basse, plus grave. « Pis on a jamais eu b'soin de p'pa. Lui, c’t’un lâche. C’tait facile pour lui d’nous laisser crever, mais toi… toi t’es l'plus fort. J’ai jamais eu à jouer la chienne devant quiqu’ce soit d’autre qu’toi, Fen'. Et c’parce qu’tu l’mérites. » déglutit-elle, la voix pleine de défis et d'émotions. Pour la première fois, la petite blonde laisse éclater son ressentiment envers leur papa-garou, celui qu’elle vénérait autrefois. C’est une vérité brutale et sans filtre, un choc dévastateur dans leur équilibre. Puis, enfin, la crapule lui assène un coup de poing amical dans l’épaule, un geste pour décompresser l’atmosphère. C’est toujours comme ça entre eux, oscillant entre la brutalité et l’affection, l’humiliation et la complicité. La sale mioche sait qu’elle ne peut pas transformer ce qu’ils sont, mais elle peut au moins lui rappeler qu’il n’est pas seul à porter le poids de leur monstruosité.

« Le cœur et le cerveau d'un lossa sont des endroits tellement étranges »

Hazel Greyback ploie sous la douleur, ses larmes mêlées aux traces d'urine qui s'accrochent à ses cuisses. Ses pleurs mélangés à la morve coulent le long de son menton, et elle observe, presque fascinée, son frère goûter au mélange dégueulasse de sang et de mucus. Un sourire triste et déformé, mélange de résignation et de provocation, se dessine sur ses  lèvres. Ce n’est pas un plaisir qu’elle éprouve, mais une étrange reconnaissance dans la cruauté qui les lie. La gosse fixe Fenrir, où se confondent l’adversaire redoutable et le pilier inébranlable de son existence. Ses propres choix l'ont conduite à cette scène cruelle, et elle mesure le prix de ses actes. Malgré les coups et l'humiliation, il demeure le noyau de son univers chaotique. « Ouais, j’ai bien cherché, hein ? » murmure-t-elle, la voix tremblante. « T'as bien joué ton rôle, louvard. » Le sourire qu'elle affiche est une acceptation amère. La mioche sait que ses actes ont leur prix. Elle ne lui en veut pas, parce que tout ce qu’elle subit est le reflet brutal de sa propre rébellion. Ses sanglots se font moins bruyants, presque étouffés par la compréhension de sa chute. « Allez, régale-toi avec ça, s'pèce d'enfoiré. » lâche-t-elle avec un rire entrecoupé de gémissements. « Mais n’oublie pas, c’moi qui t'rappelle qui t'es, même si c’pas toujours jojo à voir. » Hazel détourne le regard, essuie la morve et le sang d'un revers de la main, puis se lève péniblement du lit. Elle se dirige vers la salle de bain avec une dignité brisée, prête à affronter une nouvelle nuit dans ce monde tordu qu’ils ont fait leur. Ses pas sont lents mais déterminés, un symbole de sa résilience face à la cruauté inévitable de leur vie.

« On dit qu'l'amour est ci, qu'l'amour est ça, qu'l'amour est mort
Moi j'dis qu'l'amour est simple et que c'est nos désirs qui font désordre »

La pucelle se tord sur le sol, le corps criblé de douleur. Chaque coup que Fenrir lui assène est une décharge électrique, une explosion de souffrance brute qui résonne dans ses entrailles. Son souffle est haché, sa voix à peine un murmure éraillé. « Tain'… Fais-le, continue… J'suis qu'une sale conne, j'sais… » Sa voix, à peine audible sous le déluge de violence, est un mélange de supplication et d'abandon. Le sang, encore chaud, ruisselle le long de ses côtes, et la douleur, omniprésente, semble s'étirer et se démultiplier à chaque impact. Hazel s'accroche alors à la réalité, consciente que chaque coup est mérité. Elle lève les bras en signe de soumission, sa posture marquant une acceptation totale de la punition. « J'ai pas v-voul-lu… C’tait un a-acci-d-dent… J'voulais juste… » tousse-t-elle, crachant un mélange de sang et de salive sur le sol. Les mots sont déformés par la douleur, mais la supplique est claire. « J'te jure, Fen… J’ferai pas la maline, j’irai pas gueuler… J’support'rai tout… tout sans moufter… juste… d-dis rien à personne. » Ses larmes se mélangent au sang qui macule son visage. Elle implore, enchaînée par une douleur écrasante et une humilité forcée, que ce qui se passe ici ne remonte pas jusqu'à Roman, leur chef de meute. « Pardon, louvard… » murmure-t-elle, les mots presque noyés dans les sanglots et les râles. La môme se laisse faire, consciente qu'elle a franchi une ligne et que les coups qu’elle reçoit sont le juste retour des choses. Sa détresse est palpable, mais elle garde le regard baissé, endurant l’énorme raclée qu'elle estime avoir provoquée.

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
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