IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Hold me tight feat Oona
mob: bang, bang u're dead ●
Ephraïm Schalit
mob: bang, bang u're dead
Ephraïm Schalit
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hiboux : 361
pseudo : Phi
faciès & dot : Tomer Capone (@artemia-creations)
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Zorah Yaxley
gallions : 1391
Hold me tight feat Oona Cabcd7aeb7b004e21fc53480eac7dd60d48a2d41
pronoms : il
décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
gif feuille : Hold me tight feat Oona 5c5b5250617dabd837cc67380271ceabea13af5a

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(#) Hold me tight feat Oona ●
02.06.24 19:32
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : fin avril, 1955
personnages concernés :   @Oona Greyback  & Ephraïm Schalit
trigger warnings : rejet sentimental
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non
autre(s) : ///

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
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(#) Re: Hold me tight feat Oona ●
02.06.24 19:34
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H

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tight
Ça aurait dû être le début de quelque chose. Leur début à eux. Évolution logique de ce qui avait toujours été, de ce qu’il y avait eu depuis le début, de ce qu’il désirait avec tant d’ardeur. Une suite logique. Un bond en avant devenu crevasse béante dans laquelle il l’avait cruellement précipité. Au lieu de s’envoler, il était tombé. Son paradis s’était mué en enfer. Les lattes du plancher ployant sous la soie laiteuse pour se faire lécher par le feu de Méphistophélès. Cruel forban dont il avait su récolter les tendres faveurs avant de se heurter à son rejet, noyant la conscience dans une confusion dont aucune explication ne parvenait à le contenter. ‘Erreur. ‘La faute de l’alcool. ‘Histoire d’une seule nuit. ‘Oublier. Foutaises, ouai ! Voilà ce qu’il en pensait, premier éclat explosif traversant les synapses aux excuses récoltées dans un grondement sonore. Il s’y refusait. Reniait l’éventualité que tout ceci ne puisse être qu’une exception. Pas quand l’attention s’échouait en houles inlassables contre son rivage. Faveurs timides gagnées dès les balbutiements de l’entente devenue exclusivité prisée, il l’en privait à présent. Rudoyé par le bel ours, la détermination n’avait su payer. Bien au contraire. Violence en réponse instinctive, en langage tordant un peu plus les boyaux d’inconfort, colorant la tignasse de sa teinte cramoisie, il éructait son fiel avec véhémence.

La conscience scindée, l’humeur s’assombrissait à peine les perles de pensées roulaient en sa direction. La carne réclamant son attention, son contact, ses flatteries contre la soie des cervicales en habitudes délectables, il alimentait son brasier. Ours devenu instigateur de bien des tourments, chacun de ses rejets l’intimait à toujours plus revenir à la charge. Impacts rudes. Confrontations musclées, le vioque semblait s’en régaler. Ses labres tentatrices ourlées de satisfaction le précipitaient dans une nouvelle forme d’aliénation. Le combat incessant livré pour enfin muer sa résistance en acceptation épuisait inexorablement le feu ardent de sa détermination. Doute pernicieux rampant sous la carne, viciant la moindre once de confiance, il en fallut une de plus, celle de trop pour intimer la carcasse loin de son rivage. L’âme épuisée d’avoir à lutter, l’abandon scintillait à l’horizon, offrant non sans remords la victoire au voyou. Sur quelques menaces proférées, laissant planer la perspective de son départ définitif de la bande, la détonation sonore retentit, point final d’un énième désaccord.

Vieux réflexes gagnés avec les décennies, les semelles s’étaient échouées sur le pavé de la petite bourgade. La douce nymphe qui résidait en son centre s’érigeait en rempart face aux maux le tourmentant. Ses bras, véritables havre de paix dans lesquels se blottir pour oublier, elle était l’une de celles à savoir panser les plaies lui écartelant l’abîme. Sa présence devenue réconfort de l’âme, suffisamment éloignée de leur cercle pour lui apporter un oeil nouveau contrairement à Yukiko, il la savait prompte à allonger les remontrances envers le flibustier. Tâche à laquelle l’amie de toujours, petite protégée venue le rejoindre sur le navire, semblait ne plus parvenir, son amitié pour Ryland venant très probablement ternir son objectivité quand les confessions concernaient l’ours. Quelques enjambée dans la quiétude printanière alors qu’Hélios achevait sa course, les derniers éclats de lueurs se mêlant à la tignasse bleutée, elle exprimait sans gêne l’humeur embrasant l’enveloppe. Il aurait pu se rendre chez la belle nymphe les yeux fermés. Environnement intimement connu. Cocon de douceur dans lequel l’affamé d’affection trouvait la quiétude dont il avait tant besoin, chaque élément constituant sa bulle animait une tendre chaleur dans les entrailles. Les phalanges heurtèrent le bois en annonce de sa venue. Rythmique bien particulière, code à eux, la mélodie scandée pour qu’elle devienne sa présence, l’huis ne tarda pas à s’entrouvrir dévoilant son doux minois familier. À sa découverte, les traits du minois tentèrent l’amorce d’un rictus quand la crinière couleur océan trahissait les profondeurs sinistres de son humeur. Pitoyable tentative se soldant par un échec, les bras quémandèrent l’union des enveloppes. Ses membres en serpents venus s’enrouler autour de sa taille, il l’attirait avec délicatesse contre son ferme rempart. Elle avait ce don, cette capacité comme innée de faire éclore un doux apaisement dans les entrailles, une légèreté quand tout semblait l’accabler. Le museau enfoui entre les mèches dorées, il se délectait de ses effluves, miel ambré lui régalant les sens, incitant les bras à resserrer doucement leur étreinte. « J’t’embêtes pas ? » Soufflé dans un murmure rauque contre sa soie, la gargue nouée par les émotions écartelant dans un ballet sournois les viscères. Il avait besoin d’elle. Il avait besoin de sa présence, de ses mots, de son soutien pour oublier.
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Oona Greyback
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Don't make fun of me
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décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (religieuse)
storytime : [ROMAN], RALPH, TITINE,EPHRAIM
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
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(#) Re: Hold me tight feat Oona ●
24.06.24 20:11
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Soupir ennuyé aux tricotages de l’esprit. Te marier ? Toi ? ‘Et pourquoi pas ? Les grondements de la louve indépendante se cognaient à celui de la femme languissante de sa solitude matrimoniale. Les langues claquaient ci et là entre pies-grièches, pointant du doigt la vieille jeune fille. Ces grognasses te grattaient la carne de poussées urticantes. L’envie féroce de leur couper la langue te chatouillait souvent les pensées. L’inclination de récolter quelques incriminations te coupait d’emblée l’enthousiasme sauvage. Inutile de défraîchir l’étiquette déguenillée des Greyback encore plus qu’elle ne l’était déjà. Les flonflons papelards du jazz débuchaient de la petite radio dans l’interstice d’une étagère à hauteur du regard, enclose par deux plantes grasses. Les volutes de la théière tournoyaient dans l’air en valseuses, te picotaient la truffe des effluves de réglisse, de cannelle et de miel. Le plaisir sucré te réjouissait les narines et les papilles, te chloroformait les grognes du Ministère. Pensée parasite pour @Roman Borgin en friandise pour l’encéphale, l’humeur semblait se sucrer à t’imaginer à ses côtés. Il était loin d’être répugnant, ‘loin de là même. Une intuition dérangeante pourtant t’agaçait les pensées. Une pensée irritante te soufflant que votre union ne sera pas des plus douces et amènes. L’opportunité semblait pourtant propice à saisir.


La légèreté d’un chemiser bleu fleuri ravalée par le cintrage d’une jupe ivoirienne retombant amplement à hauteur des rotules, tu t’affairais à la préparation d’un gâteau au chocolat. La chaleur estivale en caresse sur les badigoinces, tu goûtais du bout des doigts la pâte, t’en ravissais d’un sourire gourmand avant d’enfourner la douceur dans le four. Le temps de la cuisson, tu pourrais t’adonner à l’arrosage de tes plantes, tout du moins le pensais-tu avant que l’écoutille ne capture la litanie familière d’un invité inopiné. Le poitrail cognait d’un battement à la douceur en cascade dans l’abîme. « Rentre mon petit cœur de beurre, je finis de me rincer les mains » Les griffes s’exécutaient déjà sous le flot tiède craché du robinet, s’affranchissant des dernières bribes de pâte pour les éponger dans une serviette lavande. Tes pavillons frémissaient au bruit ouaté de ses pas, t’invitant à lui faire face avant d’être giflée par une main invisible aux nuances bilieuses de sa toison. « oh ephy... » soufflais-tu à l’ardeur mordante d’une inquiétude. Ses bras en supplice d’une étreinte n’avaient nul besoin de quémander plus longtemps que tu t’enlisais aussitôt dans ses bras, les tiens s’enroulant sans retenu autour de son cou. Les griffes à la racine de ses mèches océans l’invitaient à se loger au creux de ta nuque, les girons se serrant d’une géhenne muette à sa mine déconfite. « Ne dis pas de bêtises mon sucre, tu ne m’embêtes jamais ! » La langue claquait aux rouspétances volatiles avant de ponctuer l’étreinte, les caresses se déversant à travers sa toison chagrinée. Sa tristesse te contaminait la carne en électricité. ‘Pourquoi es-tu si triste ? Qui t’a fait pleurer ? L’encéphale portait instantanément la culpabilité sur l’autre crétin de Gingster. A tous les coups, c’était lui le guillotineur de son bonheur. Le temps se suspendait dans l’étreinte, la truffe se froissant à l’inflexion de sa nuque. Il sentait bon dans sa tristesse.  Tu l’attirais doucement sur le canapé de velours orange rosé, niché dans l’alcôve arrondie des baies vitrées, les plantes tombantes en douce hospitalité leur sein calme et verdoyant. Sans tronquer l’étau sucré dans lequel vous vous encaquiez si souvent, encore plus à l’instant. Ton front en embrassade du sien invitait tes flots à guetter son regard, capturant le trouble de ses pierres de miel. « Tu sais que tu peux tout me raconter... » Les labres soufflaient leur tiédeur, les griffes froissant toujours en moelleux égards la racine de sa broussaille océane. Les vermeilles glissaient en douceurs sur sa joue piquante à la barbe négligée de quelques jours, déposaient ci et là des baisers tendres, désireuses de lui arracher la moindre bride de douleur. Il s’affichait en lumière perforant tes ténèbres, en présence moelleuse et confortable te berçant les nimbes, en friandise affolant tes papilles, en frémissement électrique sous la carne. Au préambule de vos glissades avait bourgeonné une dévotion pure dans l’alchimie de vos confessions et embrassades. Jadis, tu pensais l’aimer aux heures troubles du myocarde, cet ami de longue date. Ce n’était ni l’un, ni l’autre, mais un peu de tout ça. Il te semblait pouvoir affronter tous les fléaux en sa présence, lui en félix félicis, lui en amortentia, lui en apaisement de l’âme. Désir féroce de préserver la quiétude de ses nimbes si souvent chahutées.




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(#) Re: Hold me tight feat Oona ●
08.08.24 18:08
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‘Tu sais qu’on est pas obligés de rester, Ephy…’ La mélopée du caneton avait résonné en promesse d’une libération, d’un affranchissement aux tourments qu’il s’infligeait délibérément. Plus fort que lui. Torture subie de plein gré. Torture dont il ne parvenait à s’extirper. L’éternel optimisme se heurtant à l’étroitesse d’esprit du beau forban. Peut-être la fois de trop. La fuite avait fini par être intimée à la carcasse. ‘Besoin de prendre l’air largué telle l’excuse qu’il avait besoin de se donner. Un temps de réflexion. Un de plus dans l’éternelle litanie de ses rejets. Si d’ordinaire elles étaient destinées à le punir, à panser les plaies béantes dont il lui scarifiait l’endocarde, cette fuite se teintait d’une perspective inédite. Pour la première fois il l’envisageait. Pour la première fois les menaces d’abandon définitif du navire prenaient des airs de sérieux. Trou béant laissé dans la poitrine, lui aspirant chaque molécule d’air dont les alvéoles avaient pu se gorger, plaquant les organes en noeud gordien sous les côtelettes. Ça faisait mal. Ça lui écartelait l’abîme d’une souffrance inédite. Ne plus les revoir. Ne plus avoir à subir les humeurs insondables de Jack. Ne plus passer des heures à se tirer la bourre avec Mila. Ne plus partager cette complicité lénifiante avec Timy. Ne plus le voir lui… Au moins il avait Yuki. Il ‘gardait Yuki.

Refuge trouvé dans l’étreinte délicate de son petit caramel, le museau s’imprimait de ses senteurs sucrées. Elle avait le parfum de la douceur. Elle était apaisement d’une crise qui menaçait de lui secouer la chair à chaque seconde. Elle dominait, détentrice ultime de cette fougue passionnelle avec laquelle il s’évertuait encore et encore à la vénérer. Elle était reine. Impératrice de ce myocarde aux amours multiples, aux obsessions toutes uniques et pourtant partageant le même organe. Il l’aimait comme il aimait son petit caneton, comme il se damnait pour le bel ours sans même en prendre conscience, sans même parvenir à l’admettre tant ça lui morcelait la raison. Chacun à leur façon. Chacun avec leur propre expression de ce dévouement, de cet abandon largué pour exprimer ce que les mots ne savaient formuler. Les pulpes abandonnées au contact de sa chute de reins affolante, pressée contre son ferme rempart, il s’égarait dans l’étreinte. Ses sens troublés, exaltés, apaisés par le miel de ses fragrances, par la chaleur de son contact, par la douceur de sa soie devinée sous les légères étoffes, il inspirait à pleins poumons. Une dose de plus. Opium des sens, la belle s’affichait nymphe. Elle laissait son doux nectar oeuvrer. Caresses offertes en autant de frissons, de petits picotements lui déchirant le tissu de l’âme, laissant la soie chanter son extase. Aux carcasses échouées sur le moelleux de l’assise, témoin de nombreux élans de tendresse entre les deux êtres à la sensibilité exacerbée, il l’attirait contre lui, sur lui. Un besoin urgent de pouvoir la sentir, la toucher dans l’embrassade des fronts. Ses labres oeuvrant sur le derme ensoleillé pour espérer apaiser l’océan épris de ses boucles sauvages.

Amer rictus étirant les lippes, il tentait d’y maintenir l’ébauche d’une légèreté pourtant aux abonnés absents. Elle le connaissait trop bien pour ne pas déceler le subterfuge. Tentative éventrée par la teinte océan de sa tignasse, par les bonbons vermeils crispés d’une douleur lancinante, par cette étincelle éteinte au fond des perles de miel. Il voulait s’en convaincre sans y parvenir. Minimiser ce qui lui faisait trop mal pour être qualifié de ‘trois fois rien’. « J’me suis fait jeter… » ‘Comme à chaque fois… après tout, sauf que cette fois-ci différait. Cette fois-ci ça avait été plus loin… Cette fois-ci il avait pu goûter à ses rives chaudes et sucrées avant d’en être cruellement écarté. Propulsé au neuvième cercle par ses rejets brutaux, limogé à chaque approche pour vouloir lui faire entrevoir l’évidence perlant sous ses regards. Les ambres fuyantes, il peinait à supporter son regard. « Il s’est enfin passé un truc mais il refuse d’admettre qu’il en avait vraiment envie… Il dit qu’c’était une erreur… Qu’faut oublier… » Sauf que lui ne pouvait oublier, il ne voulait oublier. Simple perspective lui lacérant la conscience d’une angoisse grandissante. Ça lui creusait les tripes, alourdissait l’air d’un poids devenu étau des fragiles alvéoles. Et si c’était la fin ? Si cet écart tant désiré, fantasmé, convoité depuis l’ébauche de leur entente venait tout ruiner ? Si cela signifiait l’anéantissement de tout ? ‘Non… Il refusait de l’envisager, d’admettre que cela puisse être une éventualité. Une vie sans le bel ours semblait inenvisageable. Il faisait parti de ceux sans qui l’existence paraissait fade. À la même place dans le myocarde que son doux flocon, le capitaine y régnait en maître incontesté. « Il a ptet raison… » Soupir largué dans le trouble rugissant dans l’âme, les entrailles éventrées d’un gouffre toujours plus béant. Était-ce là le prix à payer pour espérer encore le côtoyer ? Pourrait-il s’en acclimater ? S’y soustraire ? Oublier pour mieux aller de l’avant, pour arracher les rhizomes de son obsession et enfin passer à autre chose. Il était peut-être temps. L’espoir fadasse de fixer enfin l’attention vers ce mariage qui se mourait, vers l’épouse négligée depuis le début. Une erreur. Une lubie de plus. Pauvre nymphe qu’il ne savait aimer comme elle le méritait. Liberté à moitié offerte, peut-être pourrait-il lui offrir la perspective d’une union enfin digne de ce nom ? Les possibilités demeuraient flottantes au fond de la caboche voilée de confusion. Tout se bousculait, se heurtait aux palpitations erratiques d’un myocarde qui ne s’affolait frénétiquement qu’en sa présence. ‘Plus maintenant ! Les choses allaient changer, devaient changer. La détermination vacillante, chape de plomb lui écrasant la carcasse, les ambres s’égaraient dans son océan. Plongée asphyxiante, ô combien délicieuse, il s’y noyait gaiement, collectant les joyaux de sa beauté en fascination. « Tu f’sais quoi…? Ça sent bon… » La truffe enfin chatouillée par les effluves enchanteresses de l’or noir, les écoutilles récoltaient le doux sifflement d’un breuvage n’attendant qu’à être sublimé par quelques éclats verdâtres.
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