IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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La forêt soudain qui frémit (hazel)
mob: bang, bang u're dead ●
Mila Rowle
mob: bang, bang u're dead
Mila Rowle
feuille de personnage

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hiboux : 153
pseudo : yoann
faciès & dot : Taylor Swift ( eternal love)
doublon(s) : Augustus Parkinson & Fenrir Greyback
gallions : 575
La forêt soudain qui frémit (hazel) Tumblr-3d9afcd78e2cb8c9005494dde3145181-14432c58-500
pronoms : She/her (elle)
décade : Trente quatre balais à écumer les poussières du monde
labeur : Poste fumeux d'historienne de la magie pour couverture. Chercheuse d'artefacts magiques dans le quotidien
sang : Ichor préservé, carmin délicatement vanté par l'ire puriste d'un père devenu fou.
myocarde : Partout où le vent mène tes pas. Ils usent tous ton corps et tu uses le leur.
allegeance : A la pègre avant tout, sauveuse des jours maudits.
particularité physique : Tatouage sur le poignet gauche qui remonte dans le creux de l'avant-bras

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(#) La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
01.07.24 11:32
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : début juillet 1955
personnages concernés : @Hazel Greyback et Mila Rowle
trigger warnings : Mentions de suprématie sorcière, misogynie intériorisée, vulgarités. A voir après
intervention autorisée du mj : [X] oui [ ] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : roulette russe rp etc…

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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myocarde : Partout où le vent mène tes pas. Ils usent tous ton corps et tu uses le leur.
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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
01.07.24 11:43
La forêt soudain qui frémit ; puis s'installe le silence.
N

ight
Call
Il y a cette lumière qui brille au fond de ton crâne. Oh non, ce n’est pas franchement une lumière de raison, pas réellement une lumière qu’on aimerait suivre. Parce que de toute façon, la lumière n’apporte jamais rien de bien. Oh t’as bien essayé la lumière… T’as bien essayé les stroboscopes et tout le toutim. T’as franchement pas apprécié. Parce que la lumière, ça implique qu’on se frotte, ça implique les immenses têtes qui te regardent et qui bavent. Ils ont tous la bave aux lèvres parce qu’ils voient une gamine pas trop mal foutue – faut se le dire – qui assume ce qu’elle est. Et ça, ils ont les nerfs, tous ou presque. Parce qu’ils préfèrent les gamines quand elles se rognent, qu’elles arrondissent les angles, qu'elles se polissent aux images qu’ils en ont. Alors quand une petite gamine à peine plus solide qu’une branche d’un arbre pourri se rebelle, ils n’aiment pas. Ils hurlent, ils cognent, ils font jouer leurs baguettes pour préserver un peu de la virilité qu’ils ne sont plus en capacité d’offrir à bobonne.

Alors cette lumière, t’as bien envie de la laisser où elle est. Au moins là-bas, elle ne pourra faire de mal à personne. Elle est certainement une messagère de n’importe qui, n’importe quoi. Tu ne fais pas trop cas aux signes du destin et toutes les merdes dans le genre. Parce que le destin est un chien et tous ses représentants sont des grigris pour ménagères dont la vie est aussi plate que pourrait l’être l’astre où tes pieds se posent jour après jour. Qu’est-ce que t’en sais de la forme de cette boule fusionnante ? T’es trop occupée à rester en vie pour t’intéresser à la forme de l’enfer qui t’as vu naître. T’as l’horoscope en horreur Mila, t’as l’alignement des planètes dans le collimateur. T’as craqué une clope parce que ça fait du bien. Parce que t’as envie de sentir la Marlboro sur tes papilles, c’est rassurant cette odeur grillée qui tapisse la langue, le palais et qui fait pousser des trucs bizarres sur les gorges des vieux messieurs. T’as les doigts crispés sur le petit tube de mort comme si ta vie en dépendait. En vérité, elle pourrait en dépendre. Qu’on prive ta personne de sa cigarette la plus absolue – toutes en vérité- et il pourrait se produire des drames aux impacts mondiaux. Que l’on tire les conséquences d’une telle hérésie lorsque brûlera l’astre tout entier pour avoir osé verser dans la privation. Totale dissolution du corps et de l’esprit quand se mêlent les fumées vaporeuses et le goût de la liberté… Pour qui est-ce que tu te prends Mila ? On dirait une littéraire. On dirait qu’un moment mais un moment seulement, ton esprit s’est saisi d’une trace de génie. Fugace sensation aussitôt évaporée par la Marlboro qui crame le bout des doigts. Usée jusqu’au filtre cotonneux, bonne à jeter en forêt pour y démarrer l’incendie du siècle.
Qu’ils crament, eux et leurs idées. Qu’ils crament et qu’ils disparaissent de la surface de ton petit monde étriqué. Ca ne ferait de mal à personne et surtout pas à toi qui ne rêve pour eux que de langoureuses souffrances aux sons des parades. Petits orchestres aux gamins qui jouent sur des cornemuses désaccordées, à s’exploser la tête contre les murs des demeures en briques tant les solos sont infernaux, tant les majorettes guidées par les affolantes mélodies sont nazes.
T’as les pieds qui craquent. La soirée a été fameuse. Cass’ et Gaby ont toujours eu ce fameux don pour te recevoir. Toujours te sentir à ta place dans un monde qui veut te la prendre. Toujours là pour sauver ta carcasse des pires imbroglios ; même lorsque des tensions eurent vite fait de saper ton moral. A l’époque de ta fuite en avant et à l’époque du deuxième schisme. La Pègre est un monde fumeux où évoluer est complexe, les alliances, les mésententes, il faut jouer avec tout ça pour être certaine d’éviter le coup de baguette fatale ou de boire le Kool Aid par une belle soirée. La mort a ce désavantage d’être moins cool que la vie, il faut bien se l’avouer. Et t’as pas galérée autant pour crever comme un animal percuté par une bagnole.  Ils ont ce don de récupérer les gamines perdues. La petite blonde qui est restée silencieuse toute la soirée en est la preuve. Savait-elle seulement parler cette petite blonde dont le nom rimait avec Gazelle. Impossible de remettre la main sur son nom.

C’est une soirée plutôt douce quand tu sors du Manoir avec l’alcool qui fuse dans le sang. Une fusée prête à s’envoler dans les artères et la bouche un peu pâteuse. Tu sens la migraine pas loin. C’est certainement ça cette putain de lumière, une aura bien comme il le faut. Et encore, t’as pas eu le show avec les yeux qui se brouillent et la perte de paroles. Enfin. T’en sais rien parce que tu ne parles pas encore toute seule, ce niveau de folie est encore relégué bien loin. Pour les vieux jours avec un peu de chance. On croise les doigts. penses-tu avec ironie.
T’as pas envie de rentrer dans le miteux petit appartement que tu occupes. T’as pas envie de croiser les voisins qui font un bruit démoniaque lorsqu’ils s’éprennent l’un de l’autre dans des positions à faire gémir le sol et à faire hurler les murs. Oh non. Toi qui n’arrives pas à chopper grand-chose ces derniers temps avec ces missions interminables et souvent catastrophiquement organisées, c’est frustrant de se dire qu’eux y arrivent très bien. Ils se choppent un peu trop souvent au goût du voisinage. Dire qu’ils pourraient régler le problème d’un sortilège… Mais sans doute ont-ils décidé de faire profiter tout l’immeuble des soubresauts d’une vie amoureuse bien glorieuse comme il le faut. Alors le plus souvent, lors des temps libres offerts par un emploi du temps chargé, tu prends la fuite.
Les troquets ont ta préférence parce qu’ils sentent le tabac, l’alcool et la transpiration. Trois passions communes qui se rejoignent pour former une triade impeccable à ton esprit. L’un ne va pas s’en l’autre qui ne va pas s’en l’autre. Gymnastique cérébrale à la hauteur. A ta hauteur.
Mais pas ce soir. Le fond de l’air est frais ; tu as un paquet presque complet de clopes et l’énergie de dix petits veaux à dépenser avant de rentrer. Alors c’est décidé, t’es le capitaine de ton propre navire ce soir, désolée Ryland et t’as décidé de mettre les voiles vers ce bout de forêt qui pousse dans l’anarchie la plus totale, insensible comme l’est la nature aux tourments humains. T’as juste à longer le petit chemin avec cette foutue impression qu’une présence n’est pas loin. T’as juste cette fameuse impression d’entendre crisser le gravier sous les pas de quelqu’un d’autre. Mais t’es enivrée comme pas deux, on dirait vraiment la représentation dramatique d’un vieux poivrot sur les quais d’un port à la recherche de la pitance d’un bordel à deux sous.
Alors tu marches. A la lisière d’abord. Parce que la lune est haute et qu’elle irradie. Elle irradie si bien que t’aurais presque pas besoin de baguette pour y voir quelque chose.
Mais t’es une engeance de Morgane, une représentante de la race des baronnes, alors voilà que vient à ta main le délicieux prolongement du bras, voilà qu’elle est là, la longue tige d’aubépine qui se gargarise d’une plume de phénix. « Lumos Maxima !» Murmures-tu pour te rassurer. Tu décris un demi-tour parfait, vigilante citoyenne qui jette un regard alentour sans rien y voir. De toute façon, t’es presque une taupe. Mais tu refuses les lunettes, tu refuses qu’on puisse t’associer à une petite vieille dévorant la Gazette comme s’il s’agissait de l’absolu.

Alors comme tu ne vois rien de particulier, tu décides de t’y enfoncer dans ces bois qui pourraient paraître menaçants. Mais pas pour toi. Tu n’as peur de rien sauf des fous. Mais les fous que tu redoutes se parent de costumes, avalent des petites bulles et se congratulent entre eux. Ils vantent le sang et marient les gamines sans consentement. D’ailleurs ce mot n’existe même pas dans le vocabulaire si développé qu’ils utilisent. A se donner du « Sire » dans toutes les circonstances. La main droite libre qui fouille dans la poche de la petite veste en daim que tu portes et qui choppe le paquet rouge et blanc. Mauvaise britannique qui n’arrive pas à encadrer les Winston. Ca porte pourtant le nom du plus fameux Ministre Moldu de mémoire humaine – c’est ce que disent les journaux des sans-magie – mais c’est surtout dégueulasse.
Portée à la bouche sans distinction, la Marlboro s’embrase avec délice. Tu marches un peu dans le cœur de cet endroit. Les arbres au loin qui font penser aux contes d’autrefois. Et si surgissait un ogre…. Ou pire : une belle-mère grimée en monstruosité pour te faire croquer une pomme, que ferais-tu ? Tu hausses les épaules. L’endroit est sécurisé, des riches ne vivent pas loin, ils doivent avoir des milices pour débarrasser ses bois de ses mauvaises engeances familiales. Et si ce n’est pas le cas, malheureux celui qui se frottera à la petite créature qui hante les songes d’une bonne partie de ses conquêtes.

Un craquement. T’es pas folle. T’es bourrée mais pas dingue Mila. Y’a eu un craquement. Alors tu commences à avoir un peu peur quand même. T’es courageuse ; pas suicidaire. Tu tournes encore en demi-cercle, ta baguette à la main, ta clope au bec. Elle est belle la scène. On dirait une dingue. Mais ce n’est qu’une impression parce qu’à l’intérieur, ça devient bouillant. T’as les yeux qui se plissent pour chercher à percevoir un mouvement. Tu fais marche arrière. Le cœur de la forêt peut aller se faire foutre, finalement. Mais le craquement se rapproche un peu. Crac-crac-crac que ça fait. Alors t’es obligée, pour pas perdre la face d’user de ta voix un peu haute perchée. « Y’a quelqu’un ? Pas de réponse… ça serait trop facile, hein ? Alors tu balaies la zone. Un peu, beaucoup, passionnément… A la folie. « Bordel, j’ai demandé si y’avait quelqu’un ? T’es prête Mila, prête à te battre. Prête à perdre ou à gagner, ça dépendra des forces en présence.
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Hazel Greyback
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La forêt soudain qui frémit (hazel) 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
04.07.24 16:42


Hazel Greyback est malade. Elle reste clouée au pieu et ça fait maintenant des jours que ça dure. Ça a commencé un soir d'été où elle a déboulé chez ses potos, Gabriel et Cassiopeia. La sauvageonne était dans le mal et même pas pétée. Elle s'était pas torchée parce que son parrain ne lui sert que de l'eau fraîche à table. @Roman Borgin est vraiment très différent de son papa-garou. Il n'a pas grondé la môme pour sa fugue, mais il l'a forcée à prendre sa douche. C'est un gros détraqué avec ça. La gamine se débarbouille mal et puis ça le rend fou. Elle est cracra et l'a toujours été, ce qui désespère l'alpha. Enfin, il a cuisiné le meilleur sandwich au fromage fondu juste pour elle. La gamine a tout dévoré mais elle était toujours aussi détruite. La morveuse est ravagée depuis que son petit papa est parti loin. Elle est inconsolable et fuit son taré de frère, Fenrir. Parce qu'ils vont se foutre sur la gueule lorsqu'ils se retrouveront. Lui parce qu'elle s'est barrée sans rien dire, elle parce qu'il n'a pas retenu leur père. Les enfants Greyback sont des vraies terreurs. Ils sont infréquentables et n'ont besoin de personne dans leur chienne de vie. C'est ce qu'ils disent pour se disculper de cette forte dépendance qui les lie. Ils sont dégénérés parce qu'ils s'aiment à la folie.

« Oh ! "moman, moman" ! Qu'est-ce que vous allez me couper ?
Les oreilles, beugla Tintin.
Et le nez, ajouta Camus.
Et le zizi, continua La Crique.
Sans oublier les couilles, compléta Lebrac, on va voir si tu les as molles ! »

Asher lui aurait remonté les bretelles pour sa petite escapade de trois jours dans la forêt des cogneurs. Pas comme son gentil parrain qui fait la popote pour la consoler. Pas comme son grand frère qui va la dérouiller. Asher l'aurait réprimandée comme un papa et ça lui manque horriblement. La crapule est perdue sans lui. Alors, elle s'est réfugiée chez le couple Lestrange. Parce qu'ils font pas chier ces deux-là. Pas comme Roman et Fenrir qui sont du genre étouffants, chacun à leur manière. Ils sont envahissants et la louvette ne veut pas de ça. Pour l'instant, elle veut boire comme un trou et rester cacher sous sa couette. La morveuse veut qu'on lui fiche la paix et s'enquiller des bières du matin jusqu'au soir. Et surtout, elle ne veut plus se laver. La môme baigne dans sa crasse depuis déjà une semaine. Et elle emmerde la terre entière.

Ce soir, Cassie reçoit sa cousine au chalet. Encore une sale bourge qui rejette sa condition. Encore une petite rebelle de mes deux. Les Rowle sont des furies. Alors, Hazel la scrute toute la soirée. Elle ne dit pas un mot parce qu'elle est toujours en colère. La bouseuse fait son cinéma et descend sa bibine tout en écoutant les conversations. Parfois, c'est drôle et elle se retient de rire. Parce qu'elle fait son gros bébé et que ça lui ressemble d'être chiante. Elle a décidé de se gâcher la soirée et elle rote très fort pour montrer comme elle est mal élevée. Mais la louve s'imagine qu'elle pourrait bien s'entendre avec cette nénette-là. Parce qu'elle est vulgos quand elle parle. Parce qu'elle est drôle quand elle est bourrée comme un coin. Parce qu'elle est une espèce de pirate et qu'elle a plein de trucs à raconter. Parce qu'elle semble libre comme l'air.

« On aurait qu'à le foutre dans une grotte où on irait péter chacun notre tour. Ça ferait une chambre à gaz... »

La môme est une dingo. Elle a suivi Mila dans la forêt des cogneurs parce qu'elle ne veut plus la lâcher. La bouseuse n'a pas vraiment d'ami et ne sait même pas comment s'en faire. Il n'y a que la meute dans son existence à elle. Aussi, la gosse s'amuse à faire peur à blondie, se cachant derrière les arbres pour la suivre. Et c’est flippant parce qu'il fait tout noir là-dedans. Enfin, la mouflette fait du bruit parce qu'elle est complètement déchirée. Ça craque sous ses pieds et la Rowle se déchaîne. La furie braille et Hazel grimpe à l'arbre le plus proche. Elle penche légèrement la tête sur le côté, l'observant d'en haut avec un air incrédule. « On dirait que tu vas t'pisser d'ssus, blondie. » Qu'elle s'esclaffe avant de glisser de la branche puis de tomber sur le sol, à plus de deux mètres de hauteur. La môme atterrit sur les fesses puis se roule énergiquement dans les feuilles. C'est rigolo parce qu'elle s'est viandée. « C'est moi... Juste moi. » Qu'elle halète péniblement. Son cul lui fait mal et elle grimace en se relevant. « J'suis pas fatiguée si tu veux prolonger la soirée... Y'a de la gnôle dans ma roulotte. » Qu'elle lui propose en massant son postérieur. C'est la toute première fois que la gamine invite une inconnue dans sa caravane. « Allez, fais pas ta timide. J'vais pas t'bouffer. » Qu'elle l'agresse maladroitement. Hazel aimerait beaucoup qu'elle dise oui.

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
08.07.24 20:06
La forêt soudain qui frémit ; puis s'installe le silence.
N

ight
Call
Ce n’est pas une soirée conventionnelle. Ca non. T’as plus l’habitude de regarder les bastons entre les gaillards de l’équipage, à contempler ce niveau de testostérone qui s’agite à des rythmes tellement stratosphériques que ça pourrait presque te faire pousser une bite entre les jambes. Ca s’insulte, ça transpire, ça s’émeut. Pire que des gonzesses. T’as plus l’habitude aussi des soirées à contempler les corps nus qui s’enfoncent dans les draps délicats. Qu’ils soient ceux de jolis jeunes hommes ou de femmes aux allures divines, t’as toujours de la chair fraiche à te mettre sous la dent. Petit Poucet à semer ses conquêtes comme les cailloux dans la forêt, Petit Chaperon Rouge à se faire dévorer par les loups aux verges tendus. Mais c’est un festin offert avec le plaisir aux lèvres – à toutes – c’est un buffet à volonté où l’on se gave jusqu’à l’outrance avec la même sollicitude que si c’était un trois étoiles dans la plus chic banlieue de Londres. Ca se passe pourtant rarement ailleurs que dans des ruelles dégueulasses ou dans des appartements aussi miteux qu’on l’imagine. Parce que t’es comme ça, Mila. T’as pas besoin des roses en pétales alignées sur un lit fait au carré par des militaires ; pas besoin non plus de toutes les petites attentions qu’elles demandent presque toutes. En vérité t’as besoin de rien d’autre que l’envie. Très loin des rêves langoureux dont les petites filles sont éprises. Elles rêvent toutes d’une première fois agréable, elles rêvent toutes d’une passion dévorante avec le petit brun ténébreux, elles rêvent toutes de perdre leur fleur au milieu d’une couche de reine avec les odeurs florales et surtout elles rêvent de le voir, sur son destrier d’un blanc immaculé, ce chevalier-sauveur qui viendrait les arracher à la condition où elles sont enfermées par une naissance bien désavantageuse.
Mais elles n’ont rien compris. Il n’existe aucun sauveur extérieur. Il n’existe que leurs petits bras bien frêles pour supporter un tel poids, il n’existe rien d’autre qu’une force intérieure. Une force intérieure qui doit s’engraisser comme le foie d’une oie. Qu’elles sont connes si elles imaginent un instant qu’il existe sur cette planète un homme qui viendra arracher les barreaux de leur prison, qu’elles sont abruties si elles pensent qu’un homme risquerait son héritage pour elles. Tu pourrais presque être une militante de l’ombre à la lumière, porter ta voix en étendard pour les gamines perdues. Mais t’as aucune envie de ça. T’as envie de profiter des dangers qu’une vie comme la tienne peut offrir. C’est vivifiant, tellement vivifiant qu’on dirait de l’eau de rose sur tes joues. T’as pas envie de t’engager, de devenir une femme du monde. Parce que la politique, c’est comme la merde : plus tu te tiens à proximité, plus ça pue. Et plus ça pue, moins t’as envie de rester. C’est un cercle vicieux, un serpent qui se mord la queue.

C’est une soirée particulière, Mila, vraiment curieuse. Parce que t’as toujours cette sensation de planer au-dessus des nuages, d’être légère comme l’air, d’être aussi fluide que de l’eau. Tellement arrosée que t’as le pivert qui semble être devenu absolu dans le crâne. Ca tambourine, ça cogne mais c’est foutrement agréable. T’as l’impression d’être une reine sur un royaume, t’as l’impression d’être l’impératrice que t’aurais pu être si t’avais pas traité ton père de « gros con » avant de prendre la rouste du siècle. T’as encore des séquelles de ce passage à tabac dans les règles de l’art. Une estafilade sur le bide et sur les deux cuisses. T’as jamais voulu faire réparer ces disgrâces parce que tu refuses d’oublier. Parce qu’oublier, c’est déjà pardonner. Et c’est hors de question de pardonner. Il est mort avec l’insatisfaction complète : sa lignée s’étendrait avec lui et sa gamine viendrait cracher littéralement sur sa tombe de marbre. « Mais ouais que j’vais me pisser dessus. T’es pas dingue à suivre les gens comme un clébard ? » T’as le regard choqué, l’âme soulagée. C’est moins grave qu’un troll, moins impressionnant qu’une créature mythique surgie pour te botter le cul. Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que la gamine silencieuse croisée plus tôt se met à te suivre ? T’as l’impression qui lui manque une case ou deux. Alors c’est immédiat, plus fort que toi, presque comme une pulsion : t’as de la sympathie pour elle. Elle a l’air fracassée comme pas deux, c’est ça qui te botte. Les âmes perdues, les renégats, tous ceux là ont une place particulière. Elle se paie une cabriole monstrueuse pour atterrir sur ses fesses. T’éclates de rire parce que t’as pas le choix. Les gens qui tombent, c’est le summum d’un humour d’une grande finesse. T’as le doigt qui se tend vers elle. «P’tain Bretzel, fais gaffe, t’aurais pu te bousiller le fessier ! » T’exultes encore de sa gamelle. T’allumes une clope, une énième. T’aspires la fumée avec puissance. La chamade qui s’est établie dans la poitrine commence à peine à refluer. « De la gnole ? Mais j’ai l’impression que tu sais comment me parler Bretzel !» T’es ivre comme pas deux et tu rêves pourtant d’en goutter un, deux ou trois verres de sa gnole. Tu ne sais pas pourquoi mais tu sais qu’il doit tabasser son distille. Elle a bien la tête à s’envoyer des litrons d’éthanol à l’état pur. « Me bouffer ?  Si c’est bien fait, ça m'dérange pas. » T’as le sourire qui revient sur le coin des lèvres. T’approches avec ta baguette en l’air, on dirait une aventurière complètement paumée qui éclaire un temple maudit. Sauf que le temple ressemble à une gamine sauvage. « Tu me montres le chemin ? Et s’tu pouvais marcher au lieu de jouer au macaque, ça m’arrangerait. Je n’ai pas envie d’me casser le cul en tombant. » T’as repris un air sérieux parce que t’espères qu’il faudra pas se la jouer acrobatique pour rejoindre sa caravane. « Et dire que j’croyais que t’étais aussi muette que ce trouduc de Chaplin… » Jettes-tu dans un souffle.


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décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
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myocarde : Partout où le vent mène tes pas. Ils usent tous ton corps et tu uses le leur.
allegeance : A la pègre avant tout, sauveuse des jours maudits.
particularité physique : Tatouage sur le poignet gauche qui remonte dans le creux de l'avant-bras

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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
25.07.24 22:15
La forêt soudain qui frémit ; puis s'installe le silence.
N

ight
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Improbable. C’est le mot que tu cherches, c’est le mot qui ne vient pas, qui reste coincé dans la tête comme un étron après avoir abusé de bananes. T’as déjà eu l’expérience, l’amère expérience même et ça fait la même chose. Ca reste dans la cervelle, ça captive et ça obsède. T’as un esprit qui se façonne ainsi : tant que quelque chose le titille, impossible de passer à autre chose. Avec ta bouche en cul de poule et tes airs renfrognés, tu pourrais chier une pendule pour si peu. Parce que c’est un mot qui manque et que t’as l’impression que tout est dépeuplé. Les mots sont des armes disent certains mais t’es en rien convaincue par les démonstrations débiles de ceux-là. Les mots sont des mots, les armes sont des armes. T’as jamais pu buter quelqu’un avec des paroles… Ou alors des paroles qui s’accompagnent forcément d’un mouvement de baguette et d’un éclair turgescent qui sort comme le sexe excité d’un sale type levé dans une ruelle encore plus dégueulasse que son hygiène corporelle. T’as buté des gens avec la magie parce que c’est la façon instinctive, la plus simple de toutes les méthodes mais t’as manié les armes moldues avec l’expérience acquise dans la débauche, t’as eu le loisir d’en flinguer deux ou trois. Et t’as rien ressenti à chaque fois. Parce qu’à l’intérieur, c’est comme si rien n’avait plus d’importance que la mission. La fin justifie les putains de moyens, c’est l’adage consacré par le cerveau quand il s’agit de a) appuyer sur la détente b) lancer des éclairs verts avec ta belle baguette de noyer. Ca sert à te dédouaner comme une marchandise, à officialiser le circuit de consommation. T’as eu du mal à mettre la main à la patte au début. Normal. Qu’est-ce qu’une gamine qui devait se contenter de faire plaisir à son futur époux venait foutre là ? Ton projet de vie se résumait à ordonner la cuisine – des plats raffinés, t’étais pas une sauvage – à surveiller le ménage puis lorsqu’il serait revenu du boulot, le connard que tu devais épouser, à l’accueillir entre tes dents dans quelques mouvements de langue bien délicieux, à lui offrir une croupe aussi juteuse que celle d’une dinde le jour de Noël – avec la ficelle pour tenir tes jambes  – ou écarter les cuisses pour qu’il vienne pondre ses gosses en ton intérieur. Mais t’es une forteresse imprenable aux assauts non désirés, t’avais aucune envie de finir en poule pondeuse.
Improbable. C’est le putain de mot qui arrive enfin dans ta cervelle de colibri. Même si t’as aucune idée de ce à quoi ressemble un colibri, tu trouves que c’est une belle expression. Faut le dire, t’es pas près d’être en lice pour gagner l’Ordre de Merlin. Mais le peu de cervelle disponible suffit amplement à l’accomplissement de tes missions. Ça suffit amplement dans cette vie complètement curieuse aux plaisirs aléatoires. Celui de rencontrer Bretzel est l’une de ces curiosités impossibles dans ta vie d’avant que tu gobes avec plus de plaisir que l’hypothétique bite de ton ex-promis.

Elle gémit. Elle gémit alors qu’elle n’a pas – encore – connu la joie de tes doigts qui s’agitent. Douée, il parait, avec tes dix doigts. Elles s’en souviennent encore, eux-aussi, ces messieurs aux indicibles passions. « Elle va s’calmer ? J’ai dit ‘on dirait un clébard’ pas que t’en es un. Puis merde, c’toi qui me piste comme si j’étais une putain de proie. » T’as le sourire aux lèvres. Parce qu’elle tire une drôle de gueule et parce que t’es bourrée. Alors tout parait drôle quand l’alcool remplace l’oxygène. T’as pas le vin mauvais comme le connard de géniteur, tes ondes sont positives comme toujours. « Peut-être que t’pourrais m’aider à trouver des truffes ? Avec un museau comme ça, on pourrait être riches. » Les rêves de gloire ne sont jamais bien loin. T’as été riche par le passé, t’as jamais aimé l’expérience. Mais on regrette toujours ce qu’on a plus, c’est la façon dont se construit l’esprit.
L’autre est à quatre pattes. Elle pousse des gémissements encore plus fort. P’être que l’homme invisible est à la besogne ? Ou alors elle souffre. Ça doit être ça, elle doit s’être niquée le dos ou le cul. Pourquoi est-ce que ça tombe toujours sur toi les éclopés ? Sans doute un putain de don que t’as de tomber sur les cas sociaux. Qui se ressemble s’assemble. T’as la rage qui monte en deux secondes au cerveau. Plus vite que l’ivresse. « T’vas vite arrêter de m’englober dans cette putain de famille… Compris ? Parce que j’te jure que j’achève c’que t’as commencé toute seule et j’laisse les trolls te dévorer. En plus du cul, t’vas avoir la gueule en sang.  » La famille est un sujet sensible. Personne n’a été à la hauteur, ils ont tourné leurs vestes comme des saloperies, faisant mine de ne rien voir avec leurs yeux vers l’horizon, avec leurs sifflotements incongrus, avec leurs silences plus destructeurs que les coups, plus ravageurs que les insultes. Le silence, le vrai silence, est un crime. Heureusement qu’elle a été là, la seule à porter une paire de couilles qu’elle n’a pourtant pas, heureusement qu’avec sa gueule ouverte et son courage légendaire, Cassiopeia s’est révélée dans cette épreuve. Parce que les autres sont des chiens auxquels tu n’offres même pas ton mépris.
T’as une clope au bec. T’exultes les souvenirs dans la fumée. T’as ce sourire en façade. Un rempart contre le mal qui dévore, un rempart contre ce monde qui ne te mérite pas vraiment, un rempart contre ceux qui trompent et qui maquillent. La réalité est merdique mais elle a la qualité d’être réelle. « T’es bien bonne avec moi petite. Mais t’inquiète, être pleine comme une huitre, c’est mon putain de quotidien. » T’as levé le doigt pour marquer le point. Professeure Mila qui donne un cours magistral. « Si y’a quelqu’un qui maitrise l’art délicat de s’enfiler le plus d’éthanol possible dans le sang en restant consciente...  Bah elle est d’vant toi. » Le doigt en l’air qui bascule et qui s’enfonce dans ta propre poitrine. T’as la marque qui s’imprime au dessus de tes nichons. Parce que t’es violente et que t’es bourrée. Tes gestes ne sont pas aussi fluides que prévu contrairement à ce que tes paroles sous-entendent.
Elle rit avec toi. Elle a le rire cristallin. Elle est presque mignonne. Pas dans un sens qui ferait que vous partageriez une couche. Non. Dans le sens où t’as l’impression de l’apprécier. Parce qu’elle parle drôlement, parce qu’elle se relève comme une femme. Une vraie femme, pas une pleureuse des salons, non. Elle a le cul démoli et elle se relève quand même. Une femme forte. «  Pire ? Mais ta vie se résume à suivre les gens et à te casser des trucs ? » Tu tires une bouffée de ta clope avant de l’écraser sous ta godasse. « Chanceuse. » Te sens-tu obligée de rajouter.  Elle se frotte les fesses, on dirait qu’elle va faire du feu. Elle se met en branle mais boite. On dirait une vieillarde. Alors t’exploses encore de rire parce qu’elle claudique et que ça te fait marrer. T’avances quand elle tend ses bras. T’es une bonne poire Mila, toujours à aider les boiteux. Putain. L’odeur est infecte. Ca doit venir… D’elle ? Elle doit te voir bouger les narines comme un rat musqué parce qu’elle ne peut s’empêcher de commenter. « Bah putain Bretzel… Tu dois souvent avoir le moral dans les chaussettes hein ? Parce qu’on dirait que t’as roulé ton p’tit corps entier dans d’la bouse de troll. » T’as son bras sur ton épaule, la libre cherche et craque une clope. Purement fonctionnelle celle-là. Pour camoufler l’odeur ou tenter de le faire.
« T’as tort gamine… Quoi d’mieux qu’une femme pour connaître une autre femme ? » Tu hausses l’épaule libre. Heureusement qu’elle est légère parce que la marche est complexe dans le noir. « Mais bon.. Doit y’avoir une faune locale dans l’tien… Ton minou j’veux dire. » T’es obligée de préciser parce que tu aimes les choses bien dites. Faut mettre les points sur les i. Elle est toute rouge la gamine et elle pointe son doigt crasseux vers la direction. C’est un fardeau trop lourd à porter. Pas par son poids parce qu’elle est légère comme une brise mais par son odeur qui elle est puissante. « T’as raison gamine… La parole c’est de l’argent, la parole du putain d’or. Et crois en une vieille comme moi… L’or c’est mieux que l’argent. » Tu hoches la tête à ta propre remarque. D’accord avec toi-même c’est déjà bien. T’appliques la politique du curé : faites ce que je dis ; pas ce que je fais. Parce que t’arrêtes jamais de bavasser. T’énerves les pirates à force de palabrer comme un tribun. Les pas vous guident vers une roulotte rouge. On dirait la baraque d’une diseuse de bonnes aventures. On dirait le local parfait pour se faire arracher un rein ou ta paire d’yeux. Tant que ne touche pas tes cheveux ou tes nichons, ils peuvent prendre le reste. C’est offert avec la main sur le cœur. Patriote de pacotille. Tes cheveux c’est ta vie ; tes nichons même s’ils n’ont pas la dominance de certains autres sont des atouts que t’aimes mettre en valeur. La féminité en offrande pour les yeux de tous.

Elle balance un coup pied dans la caravane. T’as de nouveau le sourire au coin des lèvres. Parce que décidemment, elle est plaisante la petite gazelle, elle est associale et t’as les exclus de la vie, les paumés de la nature en amour. Tu pourrais constituer une Cour des Miracles à toi : avec des boiteux et des crado, ça te plairait bien de régner sur l’underground le plus immonde aux yeux des bourgeois. Juste pour les faire chier ; pour titiller la maréchaussée avec l’espoir de voir s’effondrer les régimes fascistes. Mila Guevara, Lénine Rowle. A faire rougir les prolos ; à faire crever les aristos.  Elle s’énerve avant de disparaitre, parce qu’elle te menacerait presque, la clocharde. « Des bricoles ? C’est que ça pourrait faire mon affaire. Y’a un moment que j’ai pas tabassé quelqu’un et ça me manque. » Tu hurles pendant qu’elle fait un ramdam d’enfer en fouillant dans une autre pièce. Elle se ramène avec une bouteille. Elle s’approche pour te murmurer dans l’oreille. Y’a rien d’une invitation à faire des folies là-dedans ; juste LA folie à l’état pur. Puis elle tend la bouteille que t’attrapes. T’as pas envie d’y aller parce que ça doit être un bouillon de culture ce goulot. Elle a un sourire sur les lèvres. Putain mais elle est ravagée. Plus que moi, encore. T’as choppé une clope et tu tends le paquet à la gamine. « Ouais c’est pigé… H.A.Z.E.L. T’es une tarée. Mais t’as de la chance, j’aime les tarées. » Elle t’invite à trinquer. T’es refroidie. Les bactéries, Mila… Mais pour rendre hommage à la blonde puis pour te rincer le gosier de son odeur, t’y plonges la bouche en y plaquant des lèvres. La forme phallique portée en étendard. « Santé, Sergeï ! » Jettes-tu dans un grand sourire. La provocation chevillée.
T’as mal aux jambes ; t’as mal aux pieds. Alors tu cherches un endroit où poser tes fesses. C’est un endroit… Merdique. Faut le dire. Y’a des trucs qui s’entassent partout, on dirait l’appartement d’une malade, elle doit avec le syndrome de machin là… Ca rime avec gégène. Elle doit tout entasser puis jamais laver son intérieur. Rien d’étonnant quand on voit son état. Ça doit croûter partout sur sa peau comme ça croûte sur ses murs à force de graisse et de poussière. Ça colmate comme une mauvaise glue. T’as juste trouvé un endroit libre pour poser tes fesses, t’es debout, certes, mais adossée comme une mauvaise fille. « T’es bien curieuse pour une gamine qui ne sait même pas s’doucher… Mais ouais, t’as tapé dans le mile Emile. Me frappe pas c’est une expression. J’suis une pirate, une vraie de vrai, ça ouais. » Tu hausses les épaules avec un air faussement modeste. La piraterie n’est jamais finie et c’est ta vie, celle dont tu es fière par-dessus tout le reste. « J’pourrais te raconter des histoires à faire dresser la crasse de tes cheveux jusqu’au plafond si t’avais envie…» T’ajoutes ça pour la faire saliver. Parce qu’elle est curieuse et que t’aimes parler quand t’es enivrée. « Et toi ? A part suivre les belles nanas dans la forêt, t’occupes ton temps à quoi ? A lire l’avenir à des péquenauds ? » Dis-tu en regardant encore une fois l’endroit louche où la petite gamine crèche.




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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
02.08.24 19:53



TW : vulgarité, propos homophobes, propos crus, nudité

Hazel se retrouve dans une position humiliante, à quatre pattes au sol. Elle crie comme une truie, et le bruit résonne dans l'immense forêt. Mais il n'y a rien de cochon derrière, car elle est encore pucelle. La louve a un amoureux, mais ils n'en sont qu'aux bisous. Elle n'a toujours pas été baisée, et cela la terrifie. Là maintenant, la blondasse s'est cassé le cul et souffre le martyre. Puis, elle se tortille pour essayer de soulager la douleur lancinante qui lui déchire le dos. « Oh, détends-toi, ma biche, j'vais pas te dévorer. » Halète-t-elle en souriant de toutes ses dents. Ensuite, la louvette passe lentement sa langue sur sa lèvre supérieure. Elle est affamée et s'imagine en train de croquer la Rowle. Ce sont de sales pensées et la sauvageonne secoue la tête pour les chasser. « La vie de p'tite bourgeoise te manque, blondie ? » Se moque-t-elle ouvertement de Mila. Cette nénette n'a rien à faire là. La vagabonde rêve de lui faire la peau pour lui apprendre à être aussi imprudente. Toutes les Rowle sont pareilles et méritent une bonne leçon. Mais pour l'instant, la mouflette n’est pas en état de corriger qui que ce soit ; elle est à terre et peut à peine bouger. Alors, elle grogne bruyamment pour évacuer sa frustration, celle de ne pas pouvoir se comporter comme une bête sauvage. Hazel déteste plus que tout la coexistence avec la louve. « Arrête de brailler, tes menaces me font ni chaud ni froid. Tu t'la joues grande gueule, mais j’suis pas là pour m'faire enfler. Si t’as vraiment les couilles d’en découdre, vas-y, je m'en fous de tes histoires d'trolls. » S'emporte-t-elle tout en se redressant péniblement, une vilaine grimace déformant son visage. La crapule adore la castagne, mais elle espère ne pas en arriver là ce soir. Greyback préférerait se faire une amie.

« Quand t'es agressive, t'fais l'pelo
Quand t'es pas sexy, t'fais l'pelo
Si tu fais des thunes t'es une salope
Même avec un pull t'es une salope »

La sauvageonne se cale contre l’épaule de Mila pour continuer d’avancer. Elle serre les dents et son visage devient tout rouge. La môme retient ses larmes, car elle n'a pas le droit de pleurer. Elle est habituée à encaisser les coups de son taré de frère, sans broncher pour ne pas l’irriter encore plus. Fenrir Greyback déteste les pleurnichardes. Alors, la louvette a déjà enduré bien pire dans le passé. Elle est forte et résiliente. « À ce p'tit jeu-là, j'vais te coucher, ma biche. » Lance-t-elle avec un petit sourire en coin. La sale bourge ne sait pas de quoi elle parle. Chez les Greyback, on commence la picole dès le plus jeune âge. On fait le mur alors qu'on est encore des marmots et on rejoint les autres autour du feu de bois. Ensuite, on se saoule jusqu'à vomir ses tripes pour passer l'initiation, et on se fait tabasser si on abandonne. Hazel avait seulement treize ans et elle n'a jamais abandonné. C'était moche à voir. « Ma vie ? Elle est puante. » Murmure-t-elle en se forçant à rire. C'était pas la joie pour la fille Greyback ces derniers temps. Son papa-garou s'était évaporé, la laissant aux mains de son demi-frère, ce qui ne présageait rien de bon pour elle. « Oh, laisse tomber, ferme-la, ça va pas fort...  J'me prendrai une douche en arrivant... » Baragouine-t-elle, mal à l'aise. Cette fois-ci, la môme sait qu'elle a vraiment déconné. Elle ne se souvient même plus de sa dernière douche et ça craint.

« J'suis cette sale chienne
Celle qui n'a rien demandé
Celle qui n'a pas quémandé
Celle qui vient te démanger
Celle qui t'a bien dérangé »

Mila est une sale gouinasse. Elle pose de drôles de questions. La pucelle ne sait pas quoi lui répondre et ses joues deviennent écarlates. « Putain, lâche-moi avec ça, blondie ! T’aimes les p'tites pouilleuses sans nibards ou quoi ? » Gronde-t-elle en fronçant ses sourcils. Elle est troublée, car elle comprend rien à ce que lui raconte la belle blonde. Puis, la mioche manque cruellement de confiance en elle. Hazel est aussi plate qu'une planche à pain et ne se sent pas comme une vraie fille, même si Cassiopeia soutient que les vraies filles n’existent pas. Mais la mioche a grandi entourée des loups, des barbares, et surtout des gus. Elle est larguée dans toute cette discussion. « Je... J'ai pigé, j'vais me frotter comme y faut. » Qu'elle râle juste avant de défoncer la porte de sa roulotte d'un coup de pied. Ensuite, la louve hurle comme une siphonnée parce qu'elle sent des décharges électriques dans le bas de son dos. C'est insupportable, et elle rejoint péniblement sa chambre pour récupérer une vieille bouteille de tord-boyaux. La bouseuse la tend à son invitée, mais ne manque pas de la menacer de la lui éclater en pleine figure. Hazel déteste qu'on écorche son nom. On s'est trop moqués d'elle à Poudlard. La bourge l'insulte de tarée mais c'est presque un compliment pour elle. Les Greyback sont des gros malades. « Tchin, trouduc' ! » Lâche-t-elle en observant Mila prendre une gorgée de sa gnôle.

C'est le foutoir là-dedans, il y en a partout. Mila semble perturbée et ne s'assoit pas. « Tu t'la joues rebelle, mais t'es prout-prout comme nénette ! » Se moque-t-elle de la femme tout en lui arrachant la bouteille des mains. La morveuse boit à son tour et rote bruyamment. Puis, elle se déshabille sans la moindre gêne devant Rowle. La péquenaude lui a promis de se décrasser, car elle schlingue la mort. Mais la cabine dégueulasse est collée à l'espèce de cuisine ; c'est petit et mal foutu dans sa caravane. Hazel enlève son tee-shirt, son short, puis sa petite culotte, et jette le tout en boule dans un coin. Elle entre dans la douche et fait couler l'eau froide. « Alors, tu m'laisses sur ma faim ? Balance-moi tout, blondie ! Tu vis sur un putain d'bateau ? » Poursuit-elle comme si de rien n'était. La péquenaude passe la tête hors de la cabine pour capter son regard. « Tu m'prends pour une diseuse de bonne aventure, saloperie ? Tu m'as bien r'gardé ? Non, j'garde un œil sur les louveteaux et j'traîne dans le coin. J'suis le larbin d'la pègre, d'mon parrain, d'mon frère... J'suis coincée là, quoi. » Déballe-t-elle en ayant le visage ruisselant. Enfin, elle se remet à frotter.

« Vénus est revenue à l'ordre du jour
La rage on a tout, j'suis là, c'est du lourd
J'suis celle que tu n'attendais pas
Celle qui ne t'inspire pas
J'suis celle que t'insultes
J'te fais la bise, man »

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« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
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Mila Rowle
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La forêt soudain qui frémit (hazel) Tumblr-3d9afcd78e2cb8c9005494dde3145181-14432c58-500
pronoms : She/her (elle)
décade : Trente quatre balais à écumer les poussières du monde
labeur : Poste fumeux d'historienne de la magie pour couverture. Chercheuse d'artefacts magiques dans le quotidien
sang : Ichor préservé, carmin délicatement vanté par l'ire puriste d'un père devenu fou.
myocarde : Partout où le vent mène tes pas. Ils usent tous ton corps et tu uses le leur.
allegeance : A la pègre avant tout, sauveuse des jours maudits.
particularité physique : Tatouage sur le poignet gauche qui remonte dans le creux de l'avant-bras

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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
05.08.24 23:45
La forêt soudain qui frémit ; puis s'installe le silence.
N

ight
Call
Y’a que toi Mila pour se retrouver dans des situations comme ça… Parfois tu imagines ce qu’aurait pu être ta vie si tu n’avais pas pris les chemins choisis. Ca arrive encore que t’y penses surtout par les soirs d’ivresse… Quand ça coule avec des flots ininterrompus comme ce soir t’as cette nostalgie qui peut prendre au fond des trippes pendant quelques minutes – généralement le temps d’une clope – puis ça repart. Mais là, franchement, à regarder une petite sauvage le cul par terre et qui s’agite comme si elle avait le diable au corps tu en viens à regretter de ne pas avoir opté pour la solution « gueule fermée sauf pour sucer Monsieur.» Mais à bien y réfléchir c’est quand même plus fun d’être là, dans cette forêt pourrie à regarder une p’tite sauvage se tordre de douleur que de compter fleurette à un mari qui se servirait de toi pour pondre son engeance tordue. Qu’est-ce que t’aurais pu faire d’un gosse ? Le déformer pour qu’il te ressemble un peu plus, lui apprendre à remplacer le langage châtié de ces trous de balle par des ponctuations plus délicieuses, des « putains » à la place des « plait-il » comme point de départ idéal. L’autre passe sa langue sur sa lèvre. C’est flippant de la voir comme ça parce que t’es à deux doigts à peine de l’imaginer avec du sang plein la caboche. Paraît que son frère est un vrai malade, un vrai de vrai. Parole de Cass’. Et t’as plutôt confiance en Cassiopeia. Elle n’a pas sa langue foutue dans sa poche et elle en dit des vérités que ça plaise ou non. Alors ça pourrait être la même engeance celle-là à se lécher la lèvre comme si t’étais aussi appétissante qu’un cheeseburger avec des frites ou qu’une tarte à la citrouille. « J’espère bien qu’tu vas pas m’bouffer. Range moi c’te langue de sauvage. » Elle pourrait presque te faire flipper avec ses lippes de bouffeuse de types. « J’te jure que presque. Quand j’vois ta trogne j’en viens à regretter de pas devoir sucer pour survivre Bretz’. » Ta clope qui décrit un mouvement d’expiation. Miam que c’est bon le tabac dans tes poumons gorgés de saloperies. « Mais quand j’te vois gigoter après t’être cassée les fesses… Franchement j’regrette juste de pas avoir une putain de pensine pour revivre ça en boucle. » T’as le sourire aux lèvres. Elle est drôle cette gamine parce qu’elle se prend pour une dure mais qu’actuellement la seule chose qu’elle a de dur c’est le coup qu’elle a reçu sur les fesses. Elle se redresse après une floppée de menaces. T’éclates d’un rire cristallin. Parce que t’as aucune envie de te battre avec elle. Premièrement tu ne frappes que ceux qui peuvent répliquer parce que sinon c’est pas drôle, deuxièmement, elle n’a pas franchement une tête qui te donne envie de cogner. Ca fait du bien de rire putain. T’as la respiration haletante même alors tu poses tes mains sur les genoux pendant que la clope joue à la locomotive du Poudlard Express. Tchou tchou tchou que ça fait avec ta gueule. Puis tu jettes le tube de mort au sol. Ca pourrait bien flamber c’te forêt de con. « Mais tu vas t’calmer ? J’vais foutre un coup sur l’cul et tu vas aller chialer chez ta mère gamine. Alors calmos et personne n’aura à s’battre. »

Elle est rouge l’autre. On dirait une tomate que t’aurais pas envie d’croquer. Parce qu’elle ressemble à une tomate qui dégorge de l’eau. Manquerait plus que du sel et un peu d’huile d’olive sur sa face. Elle retient ses larmes alors on dirait qu’elle est constipée et qu’elle pourrait se chier dessus d’un moment à l’autre. Elle pue en plus. Alors franchement non merci, t’as aucune envie d’y laisser un croc. Alors tu clopes vraiment fort, si fort que ça pourrait te griller le cerveau – y’a pas grand-chose à griller de toutes façons – au moins elle est légère et c’est ça de pris. « Ca m’étonne même pas qu’tu sois une pochetronne, t’as une trogne à t’envoyer la gnole de papi au p’tit déj. » On a jamais mieux fait que l’alcool pour rapprocher les peuples… Et l’adage marche même pour deux sauvages qui ne partagent rien d’autre en commun que le fait d’avoir eu la chance d’être recueillies par Cass’. Deux petits agneaux perdus l’un comme l’autre.
Elle fait de la peine. C’est l’mot. Parce qu’elle a le cul cassé en deux et qu’en plus sa vie a l’air merdique. Elle l’avoue avec le sourire. On dirait toi y’a quelques années, cette même force de caractère qui t’as empêché de chialer toutes les larmes de ton corps dés qu’on posait une question sur ta vie. Alors tu aimes Bretzel un peu plus parce qu’elle passe par des phases pas faciles. « J’suis certaine que ça ira mieux. La vie ça s’arrange toujours… Ou presque. T’as soufflé tes paroles parce que ça remet des souvenirs pas jojos dans ta trogne. « Ouais ça me semble être une putain de bonne idée la douche… Franchement ça f’rait pas mal à mes naseaux. » T’es même à deux doigts de conjurer un sceau d’eau par magie pour lui jeter à la figure. Ca pourrait être sympa d’lui offrir une douche by Mila. Presque digne d’une grande créatrice de mode avec la signature et tout.
Elle est mal à l’aise la petite. Quand ça parle de cul t’as l’impression que t’as conjuré les mauvais esprits. « Bah… Quand y’a pas de nibards y’a bien aut’ chose à utiliser hein… C’est l’avantage, tu vois ? » T’éructes en la portant. T’aimes bien la mettre mal à l’aise, on dirait un chat qui fait joujou avec une souris. Elle ne pourrait pas être plus rouge que maintenant alors autant continuer à la titiller un peu. « Mais t’es ? J’veux dire t’as jamais vu l’loup ? » On dirait bien que t’as tiré le gros lot Mila. Tu mords ta lèvre inférieure pour pas éclater de rire parce que même toi tu sais que ce n’est pas poli de rire. Faut dire que t’as connu des kilomètres de mecs et de femmes. T’as de l’expérience dans le domaine comme d’autres ont de l’expérience professionnelle. Chacun son domaine : eux c’est le taff ; toi les plaisirs de la chair. « J’ai cru comprendre que les femmes c’était pas ton truc… Mais j’vais t’aider à trouver un mec, parole de scout. » T’es tout à fait sérieuse. T’as déjà dans l’idée trois/quatre types qui pourraient lui convenir.

« Merci pour ça ! » T’exultes quand elle promet de se frotter. parce que ça pourrait bien arranger la situation et la nausée qui s’est imposée depuis que t’as été à proximité. T’exploses de rire parce que le mot « trouduc » c’est tellement improbable que ça te fait marrer. Alors t’expulses un peu de liquide par les narines et la bouche. On dirait une fontaine à la con. Ca brûle ta gorge alors ça te fait rire encore plus. La cuite de la journée n’est pas terminée, visiblement. « Putain mais t’es con j’ai failli m’étouffer ! » T’es encore morte de rire comme une gamine. Tu craques une nouvelle clope. C’est tellement le bordel là-dedans… Tu flippes un peu parce qu’une cendre mal placée et c’est le dépotoir entier qui pourrait prendre feu. « Prout-prout ? Qu’est-ce que tu crois ? Que j’ai envie d’chopper le tétanos pour tes beaux yeux ? » Puis elle arrache la bouteille comme une sauvageonne. Tu m’étonnes que son frère pète un plomb… Si elle était comme ça avec les jouets pas étonnant que ça soit devenu un grand malade. Elle rote puis… Quoi ? Se fout à poil ?
Mais t’es pas au bout de tes surprises. Elle fout ses vêtements en boule alors que tes yeux sont ouverts sous le choc. Elle a des couilles… Enfin pas littéralement mais dans l’esprit quoi. T’es morte de rire alors tu fais gaffe à boire entre les éclats. « Mais t’es une cinglée bordel. C’que j’taime, j’te jure. Tu pourrais te rouler par terre si l’endroit n’était pas aussi dégueulasse. Sa putain de douche est collée à la cuisine. Tu peux boire l’apéro en t’astiquant sous le jet d’eau. La vie d’rêve ou presque. « J’ménage mon suspens. J’suis pas comme toi à tout montrer le premier soir… J’vis sur un rafiot ouais ! Et j’peux te dire que c’est pas la belle vie… Parce que l’équipage il est encore plus tordu qu’toi ». Tu reprends une gorgée de son tord-boyaux en pensant à Mickey, à Yuki, à Ephy, à Ryry et aux autres. Des p’tains de sauvages que t’aimes par-dessus tout. C’est peut-être l’acool qui pense à ta place mais tu penses que tu pourrais crever pour eux sans regret. « Mais tu vois… Ils ont beau être complètement malades j’pourrais plus vivre sans eux maintenant. Parce que ça fait quelque chose de dingue d’avoir une vraie famille. » T’es presque nostalgique avec ton regard de merlan frit.

La gamine s’emporte parce que t’as osé dire qu’elle ressemblait à une vieille voyante. Elle a fait sortir sa tête de la cabine où t’espères qu’elle se décrasse comme il le faut. Elle a vraiment une vie merdique à l’entendre. Tu m’étonnes qu’elle se soit barrée au Manoir, ça doit lui changer la vie. « Mais pourquoi est-ce que tu larbines comme ça ? De ce que j’vois t’as assez de couilles pour tous les envoyer chier et vivre ta vie. » Philosophe de comptoir et d’ivresse. Tu t’approches de la cabine pour vérifier qu’elle se douche et pour lui faire des confidences. « Si t’as envie de tout envoyer chier, j’peux te montrer comment on fait… » T’as la tête qui bat de haut en bas. T’es une guerrière et t’as envie de poursuivre la lutte.





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La forêt soudain qui frémit (hazel) 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
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(#) Re: La forêt soudain qui frémit (hazel) ●
04.09.24 21:26



TW : vulgarité, propos homophobes, propos crus, nudité

« Route pavée de pétales, fleur du mal n'a jamais fané
La Vierge Marie et Jésus Christ me regardent de travers
J'charbonne tout l’été, j'charbonne tout l'hiver
J'fais que du sale-zer »

Hazel Greyback salive à l'idée de planter ses crocs immondes dans la chair de Rowle. Une agressivité brutale surgit en elle, intense et dévorante, attisée par une soif de destruction qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. Elle n'a jamais été une enfant de cœur, mais jamais avec une telle sauvagerie. La louvette passe délicatement sa langue sur sa lèvre supérieure, avide. Elle se laisse aller à ses pensées meurtrières, le regard vague et fixé sur elle. Si elle lui faisait du sale ici, au milieu de nulle part, personne ne le saurait jamais. La crapule secoue la tête pour chasser ses mauvaises idées. C'est la cousine de Cassie, et elle l'aime bien pour l'instant. Elle est ravagée, et ça lui plaît beaucoup. « Suc-cer ? » bégaye-t-elle en se tortillant sur elle-même. La douleur est lancinante dans sa colonne vertébrale, et la sale bourge la met profondément mal à l’aise. « Tain', t'es qu'une sale gouinasse de mes deux, toi. Arrête d'te foutre de ma tronche. » l'insulte-t-elle avec agressivité. C'était avant que la morveuse n'en rajoute une couche avec sa famille, ce qu'elle a très mal pris. Rowle ne veut pas être Rowle. Alors, Blondie s'emporte et braille comme une guenon. Elle joue les dures et la menace de lui coller une raclée. « J'suis morte de trouille… » s'exclaffe-t-elle. Elle ne sait vraiment pas à qui elle s'adresse, celle-là. La sauvageonne est couverte de cicatrices, et personne ne sait mieux coller une raclée que son frère complètement taré. « J'ai pas d'mère, moi. Elle s'est écrabouillée comme une pauv' pouffiasse... » balance-t-elle en se forçant à rire.

La péquenaude lui promet de la gnôle. Elle en a une réserve dans sa caravane, une véritable potion qui fait des ravages. Mais elles n’en ont pas besoin toutes les deux ; elles sont déjà bien atteintes de là-haut comme ça. « Tu t'es r'gardée, blondie ? T'es d'jà cuite du cerveau. On voit tout d'suite que t'as trop tiré sur la bouteille. » ricane-t-elle amicalement. Hazel sent qu'elles vont se marrer ensemble. « Tu veux pas m'baiser l'front pendant que t'y es, la bourge ? Toi et moi, on n’vient pas du même monde. Dans l'mien, y a pas de jolies comptines pour consoler les chiards. » se moque-t-elle de la Rowle. La gosse ne sait pas faire comme les filles, pleurer sur l'épaule d'une amie. C'est pas son genre à elle. Alors, elle lui arrache sa clope des mains et tire une longue taffe. Elle expire la fumée lentement, sentant la nicotine atténuer un peu sa douleur.

« Ta tronche d'enfant de putain ne me dit rien qui vaille
J'ai du mal avec les humains car instinct animal
J'ai craché, garde la pêche, pute, il va falloir qu't'y ailles »

La louvette marche aux côtés de Mila, la caravane en vue au bout du chemin. Le contraste entre les deux femmes est frappant. Hazel, timide et coincée, essaye de dissimuler son malaise, tandis que Mila semble prendre plaisir à jouer avec ses nerfs. « Je… Euh, oui… » murmure-t-elle, les yeux baissés, ne comprenant pas du tout à quoi elle fait allusion. En matière de sexe, la sauvageonne n’y connaît absolument rien. Soudain, elle s'arrête et tourne la tête vers la Rowle avec un mélange de gêne et de frustration. « Le l-loup ? Merde, Blondie, tout le monde n’a pas le feu au cul comme toi ! » Sa voix trahit son inconfort, mais elle tente de se défendre. La péquenaude se crispe, les mains se tordant nerveusement et la voix tremblante. « J’ai quelqu’un... Mais on n’est jamais allés jusqu’au bout. T’sais, en vrai, on n’a pas été très… loin. » Ses mots se perdent dans l’air, comme des murmures dans la nuit, sa gêne étant si palpable. Enfin, elle détourne le regard, les joues brûlantes. La gosse a l’impression que chaque remarque de Mila est une épreuve supplémentaire à surmonter.

Une fois à l'intérieur, la bourge se montre précieuse. « Le téta-quoi ? Tu baves quoi, Blondie ? J’habite ici d'puis toujours, et j'suis toujours là. » beugle-t-elle en ramenant la gnôle. La Rowle manque de s'étouffer après avoir trinqué avec Hazel, ce qui fait beaucoup rire cette dernière à son tour. Comme promis, la gosse se déshabille au milieu de la roulotte pour se rincer sous l'eau. Tout en faisant couler l’eau froide, elle écoute Mila, qui l'insulte et se bidonne en même temps. « Tu t'laisses facilement intimider pour une sale pute. » lance-t-elle sur le ton de la blague, le sourire aux lèvres. La sauvageonne, amusée, lui pose des questions avec curiosité. « Qu’est-ce que tu fous là-bas, sur l'rafiot ? La vie d'château ne t'manque pas, princesse ? » réplique-t-elle tandis qu'elle lui parle de sa famille de cœur et de ses matelots complètement tordus. « Ma famille, c'est une bande de putains d'clebs : on s'crache dessus, mais si quelqu'un y nous emmerde, on le dérouille tous ensemble. » finit-elle alors que Mila se rapproche de la cabine de douche. Hazel ressort au même moment, nue et ruisselante, et la fixe droit dans les yeux. Elle n’apprécie pas la proposition de Mila, car elle reste toujours fidèle à sa meute. « Les clebs, c’est toujours plus fidèle que les sales bourges comme toi. » dit-elle avec un petit sourire narquois. La louvette secoue alors ses cheveux et asperge de flotte sa nouvelle amie. « Faut vraiment être une sacrée connasse pour tourner l'dos à sa propre chair… » enchaîne-t-elle en haussant les épaules. Elle sait bien que c'est un sujet sensible, mais elle ne lâche pas le morceau. Elle veut voir si elle va s'emporter encore. « J’espère que tes nouveaux potos t'considèrent comme l’un des leurs quand y t'reniflent le cul. C’est pas jojo quand y reste plus personne. » Dit-elle en enfilant un sweat-shirt qui traîne par terre. Elle met aussi un slip avant de tendre la main vers Mila pour lui quémander la bouteille. « Y’a rien qui m'débecte plus que ceux qui renient les liens du sang… Mais je n'parle même pas pour toi, Blondie, t’as tes raisons, j'crois. Comme j'te le disais, on n'vient pas du même monde, toi et moi. » achève-t-elle, à la fois provocatrice et amicale dans le ton de sa voix. Enfin, la mioche s'avachit sur le vieux canapé pourrave avec mollesse.

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La forêt soudain qui frémit (hazel)
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