PRÉNOM, NOM ● incarnation d’un idéal jamais recherché, jamais atteint, l’étiquette en ligne de conduite et la perfection comme objectif, il est dans la nature du premier enfant d’incarner un idéal, surtout quand l’héritage est lourd et qu’on est devenu finalement le reflet d’un parfait mensonge, une image erronée de ce que l’on souhaitait être à l’époque où on jouait encore à chasser les gnomes du jardin ; de grands projets pour la belle petite, première du quatuor et pourtant, dénuée du précieux don, une essence vide, une sorcière incomplète, mais qui surtout, ne laisse rien paraître ; figure d’autorité, capitaine d’un navire qui tangue, les apparences doivent rester intactes autant que possible, elle, Edith, figure de proue intransigeante, elle, qui ne laisse jamais rien au hasard, aime avoir et conserver le contrôle, se veut cheffe d’orchestre d’une famille qui pourtant, s’effiloche au fil du temps, frappée par le malheur ; elle se veut reine, ne courbe ni l’échine ni le genou, mais reine de rien, mariage aux abois, sororité divisée, jouer au jeu semble de plus en plus difficile, combien de temps ce manège va-t-il durer ? Le temps qu’il faut pour que jamais, car l’ainée ne le permettrait pas, le nom des Trelawney ne soit écorché ; prestige et mystère englobe le matronyme, des prophéties comme trésors qui malgré toute la volonté de la sorcière, se perdent plus le temps passe, plus les années s’écoulent et la libellule comme emblème, pourtant, la belle se meurt, s’efface, combien de temps encore cette mascarade va-t-elle durer ?
TRIGGER WARNINGS ● fausse couche, discorde, violence des mots, à compléter UNDERCO.
ÂGE & DATE DE NAISSANCE ● le sablier tourne, un par un, les grains s’écoulent, un par année, trente-six au fond de la babiole et des années gâchées, elle, enfant de l’année et pourtant, elle, cœur d’hiver, froid et distante, elle, native de juillet, le septième jour du septième mois, des signes d’un chiffre puissant, qui inspire, elle, qui a fêté cette année même, une nouvelle année, elle qui n’aime pas célébrer son anniversaire, se contente de quelques fleurs pour changer son quotidien, fleurs qui ne tiennent jamais longtemps. (07.07.1919).
ORIGINES & BRANCHE FAMILIALE ● britannique dans les racines, souches anglaises qui font partie du patrimoine, soigneusement conservé, comme un élément indissociable du matronyme dont il faut polir l’image pour rendre le tout impeccable, aucune fausse note ne saurait être tolérée ; première de la famille, première des quatre filles de la maison, rôle déterminant, raison de vivre, cause dans laquelle la sorcière se plonge, se dévoue corps et âme et tant pis pour les dégâts, tant pis pour le verre brisé et tant pis pour les querelles, elles comprendront un jour et tant pis si ce jour n’arrive jamais, si tout ceci nous sépare, mes sœurs. ; mère de deux enfants, épouse et voici un beau tableau éhonté, faux, mais l’important n’est pas là, la lignée va perdurer avec une fille comme héritière, future gardienne, la prometteuse astoria qui marche sur les traces de sa mère et ensuite, par ce fils qui admire son père, qui se rêve un jour aussi, au ministère, cornelius, les deux encore sur les bancs de l’école, l’une chez les aigles comme son père, l’autre chez les vipères comme sa mère ; et puis il y a le dernier enfant, à peine recensé, car décédé dans le ventre de sa mère, Cassandra, la surprise inattendue, celle qui devait recoller les morceaux entre ses parents, à peine six mois, pas même une grossesse complète, qu’elle a quitté ce monde, la pauvre petite, un drame, un déchirement qui a accentué le fracas du mariage.
STATUT CIVIL & ORIENTATION ● on s’est aimé à cause, à cause de tellement de choses, à cause d’un instant, à cause d’une ambiance, à cause de nos vingts ans, à cause de nos corps enflammés, à cause de nos rêves les plus fous, mais maintenant, nous nous aimons malgré, malgré beaucoup de choses, malgré le temps perdu, malgré nos rêves effondrés, malgré nos corps sans désir, malgré nos souvenirs ; un regard, une attache, un vive désir brûlant à peine l’école terminée, l’uniforme rangé et soigneusement plié, une rencontre, chez fleury et bott et tout change, un premier rendez-vous pour apprendre à se connaître, il s’appelle Irvin Fudge, il est beau, il est déterminé à percer dans sa carrière, à réussir au sein du ministère, glaive et balance comme crédo et d’autres rendez-vous qui se finiront par un mariage, apothéose d’une belle histoire qui se termine mal ; mariage qui vole en éclats, refus de prononcer ce mot, divorce sous peine d’en finir, des menaces décousues ou sérieuses, un couple qui n’arrive plus à communiquer, ne partage rien hormis deux enfants qui assistent à cette comédie tragique ; elle le soupçonne d’avoir une liaison, il rêve de la reconquérir, mais comment ? elle qui ne parvient même pas à lui dire qu’elle l’aime, pire, qu’elle l’a aimé ; il est le seul pourtant, l’unique, elle qui a déjà posé ses yeux sur les hommes, elle ne s’est jamais autorisée ne serait-ce qu’un flirt à l’école, elle ne voit que lui, elle ne veut que lui, mais elle n’y arrive pas, elle ne peut pas.
PROFESSION DE COUVERTURE ● romancière ayant la réputation d’être une femme pincée, aigrie et qui ne ramasse pas les crottes de son chien quand elle le promène dans le quartier.
PROFESSION SORCIÈRE ● quelque peu obsédée par le fait de finir toujours première, d’être la meilleure comme pour contre balancer avec le fait qu’elle est la seule des quatre filles Trelawney a ne pas avoir reçu le don, la sorcière s’est toujours souciée de ses études, mais outre les résultats, une vive passion pour l’histoire de la magie s’est dégagée et contrairement à la benjamine qui dormait en cours d’histoire de la magie, l’ainée elle, était assidue et très intéressée, si bien qu’elle a décroché après hogwarts, un diplôme en histoire de la magie ; elle a fait ses armes comme historienne auprès du ministère de la magie, plus précisément au sein du département de la culture magique, comme consultante régulière, à côté, la jeune femme a entamé des travaux personnels autour de plusieurs mythes et légendes concernant les fondateurs de hogwarts, elle sort ainsi à l’aube de la trentaine, son premier livre d’histoire, devenant également une autrice spécialisée en histoire et gagne en notoriété ; son second livre, plus académique, est dédiée à offrir une première approche de l’histoire de la magie britannique à la prochaine génération de sorciers dès les onze ans ; c’est une grande admiratrice des travaux de la très célèbre Bathilda Bagshot ; l’écriture est une seconde passion, sa plume est acide, piquante et d’une rare précision, elle rédige en plus de ses théories historiques, des prophéties sous la forme d’essais, on pense à tord qu’elle détient le don, que nenni ; elle retrace aussi loin que possible l’arbre généalogique de sa famille ; son troisième livre qui est une biographie consacrée à la très célèbre Cassandra Trelawney se fait attendre, elle ne parvient plus à écrire depuis la disparition de sa sœur Edna.
NATURE DU SANG ● mélange insoluble de plusieurs éléments qui a octroyé aux Trelawney le don, le si précieux don, ce qui fait leur force, leur gloire, leur renommée, mais aussi leur terrible fardeau, ainsi, la pureté du sang n’ a jamais été une priorité chez cette sororité, mais pour l’ainée, hors de question de s’acoquiner d’un quelque moldu que ce soit, mêlée certes, mais avec ses paires, elle est incapable de trouver les moldus intéressants, étranges ? Sans l’ombre d’un doute, alors elle a trouvé sa paire en la personne de l’héritier fudge, un autre sorcier fait du même mélange, une famille de sorciers presque comme les autres, presque, car le don doit perdurer, honteuse de ne pas en avoir hérité, elle veut l’offrir à ses enfants, persuadée qu’il sommeille en elle et qu’il sautera sa génération.
LIEU DE VIE ● à la jonction qui lie Merlin Square à Mandrake Alley, à quelques rues du parc se dresse la maison, un étage, maison en brique avec un petit jardin, des fleurs qui ne tiennent jamais, meurent trop vite, la porte se ferme, conserve les cris, les querelles à l’abri des oreilles du voisinage. ; c’est une belle maison, coquette et digne de la petite bourgeoiserie, avec une cuisine aménagée, un salon spacieux, mais à quoi bon avoir une belle maison quand le bonheur n’est pas présent en ces lieux ? le grand absent, l’insoluble énigme de l’équation. ; fort heureusement, il y a un panier pour le chien et une cave de qualité.
GROUPE ● protéger l’héritage symbolisé par le nom qui prévaut, seul ceci compte, le reste n’est que fioriture, futilité qui n’a guère d’importance ; rôle pris à cœur par l’aînée, son devoir, sa raison d’être, les protéger avant tout, cette lignée, nul besoin à ce jour de prendre position dans le conflit, la neutralité comme bouclier et pourtant, la sorcière se veut méfiante, parfois même médisante envers les moldus, n’apprécie guère les chasseurs et au fond d’elle, préfère miser sur la victoire des sbires de ce mage noir que sur celle de l’autre camp, car quoiqu’on en dise, moldus et sorciers sont deux opposés et contrairement à l’adage, ils ne s’attirent pas. (SILENTIO à ce jour qui évoluera sans doute par la suite.)
UNE FACTION ? ● aucun choix à faire car aucun engagement hormis celui de tout faire pour faire perdurer le noble héritage de la défunte grande  ; la pègre, des mécréants qu’il faut éviter comme la peste, de la vermine qui jonche les caniveaux et se nourrit du malheur d’autrui ; les passeurs, des idéalistes qui jouent avec leur vie, se jettent dans une bataille perdue d’avance, ils périront, ces fous ; les chasseurs, un danger qui rôde, une ombre tapis dans les ténèbres qui attend son heure, frappe quand on s’y attend le moins, arrache un frisson, crainte qui paralyse les sens ; les mangemorts, une solution au problème, mais soutien taiseux, avis réservé à ses propres pensées sur l’utilité de ces sorciers qui défendent bien plus la cause que le ministère, lent et rempli d’incapables pour la plupart.
MIROIR DE RISÈD ● évolution du reflet suite aux épreuves de la vie, tragédies qui ont frappé à chaque âge ; autrefois, elle et uniquement elle, seule, boule de cristal devant elle, le don qui se manifeste enfin, digne de porter ce nom, le sang de la très célèbre Cassandra qui coule dans ses veines, ruisseau vermeil et l’avenir comme pouvoir ; désormais et depuis quatre années, reflet différent, toujours elle, mais la main de son époux sur son épaule, sourire aux lèvres et nulle boule de cristal au creux de ses mains, mais dans ses bras, un bébé en bonne santé, les yeux de sa mère, un cri qui perce le silence, cri de vie.
ÉPOUVANTARD ● une vieille femme, corps abîmé par les ravages du temps, seule assise sur un fauteuil délavé, des cheveux blancs qui pendent, l’ombre d’elle-même, car elle sait, l’ainée, qu’il s’agit d’elle dans un état déplorable, mais surtout, elle, seule, délaissée de tous, abandonnée, reine de rien du tout, d’un nom que l’on a depuis longtemps oublié et qui attend simplement que la mort fasse son œuvre.
AVATAR & CRÉDITS ● vanessa kirby ; undomiel, atsra.

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CARACTÈRE OU RÉPUTATION ● l’apparat d’une femme toujours bien habillée, ce regard froid, cette beauté qu’on ne saurait décrypté et qui pourtant, vous fixe avec un air rempli de dédain, elle vous prend de haut, la sorcière et elle aime se sentir supérieure, elle aime rappeler à quiconque qu’elle a un cerveau elle et qu’elle sait s’en servir, sans doute mieux qu’autrui ; elle se veut virulente à souhait, n’a jamais eu sa langue de sa poche, elle dit les choses, sans une once d’hésitation et ne supporte pas ceux qui se lamentent, elle ne s’est pas lamentée face aux épreuves de la vie elle, elle les a affronté, comme la digne première née de la lignée qu’elle est, la tête haute, toujours et pourtant, ses épreuves, elles sont enfouies en elle, si bien que cela la ronge, car c’est une image qu’elle se donne, elle tient sur ses jambes oui, mais à quel prix ? un rien peut la faire basculer, mais elle résiste, elle est tenace, la garce, elle encaisse, pleure en silence seule et étouffe ses sanglots et ses cris de rage dans son oreiller ; tétanisée par le fait de voir tout ce que les siens ont construit être balayé, elle refuse cette fatalité, craint une chimère et préfère sacrifier l’unité de la famille plutôt que l’image qui pourrait être entachée ; vivre l’instant présent, ne pas se retourner, être tournée vers le futur, toujours regarder en avant, transmission de cette façon d’être à ses enfants, travailleuse acharnée qui ne compte pas ses heures, elle aime avoir le contrôle, elle aime être écoutée et n’apprécie pas qu’on puisse lui couper la parole, elle est cinglante, elle déteste arrondir les angles, au contraire, elle les aime parfaitement droits. ; fumeuse, amatrice de jazz et cultivée, elle voit la douceur et l’empathie comme des faiblesses, ne parvient pas à se montrer aussi gentille, drôle ou même avenante que ses sœurs, se sent en décalage permanent, mais crève en elle, crève de ne pas parvenir à dire qu’elle les aime toutes, ses sœurs, sa fille, son fils, son époux, accepte ce rôle de mégère, de harpie qu’on peut lui donner et se moque de l’avis d’autrui, du moins, en apparence, car en réalité, ça l’affecte, mais elle feint, elle ment, elle adore mentir et s’imaginer des choses souvent fausses comme le fait que son conjoint puisse la tromper ; suivi contre son gré par un psychologue sorcier depuis quelques mois, elle a accepté sous peine que son époux ne quitte le domicile familial ; a déjà pensé à la mort, la sienne, que se passerait-il si je venais à disparaître, là, maintenant ? Se dit indépendante, mais a besoin d’être portée, de se sentir désirée, aimée, se sent laide, hideuse, moche à l’intérieur, la rage au ventre, mais le visage figé, du marbre en toute circonstance ; l’orgueil comme clef de voute et la mesquinerie comme arme, à tel point qu’elle refuse de manger un dessert prétextant qu’elle n’aime pas le sucre, mensonge, un de plus, depuis qu’elle ne parle plus à sa sœur Agnès, complexe d’une femme qui peut être terriblement immature et d’une fierté sans égal, aussi mal placé que son égo puisse l’être ; elle aime ses enfants, plus que de raison, déraisonnablement même, si bien qu’elle suit leurs parcours scolaires à la loupe, refuse le moindre échec, n’hésite pas à leur rappeler l’importance des études, crève de jalousie de ne pas avoir le don, se sent incomplète, comme si elle était la tare de la famille ; possède une chienne, cavalier King Charles, répondant au prénom de circé. ; piètre joueuse de quidditch, elle déteste ce sport ; elle a remporté un tournoi à l’école une fois organisé autour des échecs version sorciers, elle a appris à ses enfants à y jouer, sa pièce favorite est la tour, solide et puissante, dernier rempart qui protège le roi ; elle a pleuré la perte de son père, elle a hurlé la disparition d’Edna et elle s’est enivrée après sa querelle avec Agnès ; répartie à serpentard, elle fut bien évidemment parmi les meilleurs élèves de sa promotion ; sa friandise préférée est la bulle baveuse, plus jeune, elle en mangeait souvent et faisait claquer les bulles ; elle n’a jamais eu une seule retenue, une fois, pour en éviter une, elle n’a pas hésité à accuser sa camarade de classe à sa place ; elle danse particulièrement bien ; elle porte toujours son alliance, son époux lui, l’a retiré depuis la fausse couche. ; patronus inexistant, fumée d’argent qui autrefois prenait la forme palpable d’un grand félin, mais les aléas de la vie, ses épreuves, le tout a dissipé l’animal et aujourd’hui, il ne reste plus rien, absolument rien. ; absolument méfiante et médisante parfois envers les hybrides et les créatures magiques, elle est dominée par sa peur envers eux. ; elle est terriblement mauvaise en botanique, incapable de conserver une plante magique ou non, son mari affirme que c’est parce qu’elle dégage des mauvaises ondes, cela amuse les enfants, mais pas elle.

WHO ARE YOU REALLY?