IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Nostalgia - ft Nanouschka
neutral: no mans land ●
Zorah Yaxley
neutral: no mans land
Zorah Yaxley
feuille de personnage

Feuille de personnage
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SOUL
hiboux : 313
pseudo : Phi'
faciès & dot : Sarah Gadon - @ ethereal-rpg / euca
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Aeneas Parkinson / Malakai Fletcher
gallions : 624
Nostalgia - ft Nanouschka Tumblr_omle9fD0RI1sl1n5fo2_400
pronoms : elle
décade : 43 printemps fleuris aux délicates pétales
labeur : Médicomage - cheffe du service des empoisonnements par potions et plantes
alter ego : Anastasia Dobrev
sang : Ichor à la pureté intouchée
don : Magie sans baguette / Occlumancie
myocarde : Union scellée avec le cadet des Yaxley, les libertés jadis accordées nourrissant l'ombre d'un ressentiment féroce
allegeance : Neutralité fièrement affichée, seule la protection de sa famille compte. Un désintérêt total pour le climat ambiant. Seules les affaires et ses convictions l’ont poussé à s’allier à la pègre. Maigre tentative pour protéger les créatures à son échelle.
gif feuille : Nostalgia - ft Nanouschka Nknc

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posséder 3 multi.
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mordu.e des top-sites.
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https://inforthekill.forumactif.com/t3254-where-there-are-no-tho
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(#) Nostalgia - ft Nanouschka ●
06.11.23 13:08
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : mai, 1955
personnages concernés : @Natalya Yaxley & Zorah Yaxley
trigger warnings : conflit mère/fille, mention de blessures physique, TSPT
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non
autre(s) : ///

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
06.11.23 13:10
N

ostalgia
ft    @Natalya Yaxley   
Petite fleur aux pétales fragilisées par le vide imposant sa chape mortuaire sur le manoir familial, elle s’y laissait doucement faner. L’enveloppe engoncée dans l’étreinte froide du velours poudré, seul l’âtre s’animait de chaleur, les reflets vivants de la morsure des flammes contre le bois se répercutaient en hypnose des sens. Fascination éphémère. Point d’ancrage pourtant espéré pour oublier son absence, leur absence. Jadis enrichie par le terreau des cris exaltés de sa progéniture, des mélodies jouées teintant l’air de leur douceur, des pirouettes gracieuses de sa petite poupée, de la complicité partagée avec son prince et le petit dernier, des regards complices chargés de tendresse échangés avec l’époux, leur silence asséchait ses rhizomes. En accroches éphémères, les griffes se saisissaient de quelques dragées de Bertie Crochue, friandises aussitôt attrapées, aussitôt relâchées sans qu’elles n’osent franchir la barrière honteuse des lippes. Douceurs qu’elle ne méritait pas. Petits éclats sucrés d’un paradis qu’elle n’osait s’accorder, le dégoût profilant déjà à l’horizon de son inavouable faiblesse. Les pulpes se contentaient d’en effleurer la surface lisse et soyeuse, le simple rappel de leur sapidité sur la langue suffisant en réconfort éphémère. Il en aurait fallu plus d’une, plus d’une dizaine, plus d’un paquet pour apaiser l’animation secouant la carcasse.

Les perles de pensées indomptables roulaient dans un incessant ballet désarticulé dans la caboche. Soucis venus distiller leur poison en intraveineuse, obsédant l’âme fragile, plongeant la petite fleur dans un affre pernicieux. Les rappels morbides et fugaces du corps de sa princesse mutilée perçaient le voile de la quiétude si férocement maintenu. Vulgaire étoffe inlassablement grignotée par ce malaise pourrissant dans les entrailles, elle ne contrôlait plus rien, incapable de garder ces images recluses dans l’inconscient. La raison la savait physiquement saine et sauve pourtant l’âme hurlait d’un besoin viscéral de la garder à ses côtés. Terreur l’arrachant bien souvent des bras de Morphée, la petite fleur calmait les crises de panique à grand renfort de filtres et autres potions destinées à maintenir les humeurs dans une constance devenue utopiste. Son fidèle cerbère en inlassable compagnie parvenait tout juste à apaiser les tourments lui écartelant la raison, rechignant à regagner les draps laissés vides de vie par l’époux. Au contact humide venu s’enquérir des phalanges distraites, la tendresse s’arracha aux traits assombris par la hantise que lui soulevait les réminiscences du corps meurtri de son précieux joyaux. Bref réconfort accordé au gardien de ses angoisses, les griffes s’acoquinaient du pelage soyeux, récoltant dans l’éclat d’un amusement naissant ses rouspétances enthousiastes.

Animée d’une impulsion, urticaire du squelette, la petite fleur se déracina de son assise, poussant ses racines jusqu’à l’antre choyée des fourneaux. A son passage, les objets s’animaient d’une vie en fil invisible. Vol gracieux des éléments formulés dans les tréfonds de l’encéphale, le délicat panier d’osier se garnissait de quelques victuailles en gourmandises des sens de sa précieuse princesse. Mets délicats préparés par ses soins, la nostalgie d’instants partagés quand le lien n’avait pas encore commencé à se déliter peuplait les souvenirs s’égrenant au fond de la caboche. Une simple vérification portée au contenu de son offrande pour s’assurer qu’aucun n’oubli ne pourrait briller par son absence et l’enveloppe s’arracha de la quiétude mortifère du manoir. Son fidèle compagnon fermement maintenu à ses côtés par un lien magique, tresse aux filaments d’or le liant à sa cadence, la petite fleur arpentait avec détermination le pavé londonien. Symphonie des talons battant la mesure, sa crinière aux reflets solaires logée sous le capuchon sombre en abris éternel du courroux de la voûte céleste, elle laissait l’instinct guider ses pas. Habitude prise de se rendre à cet appartement partagé par sa progéniture, les viscères se tordaient systématiquement d’appréhension à chaque pas effectué l’en rapprochant. En dépit de la tempête ravageant l’abîme, pas l’once d’une contrariété n’osait ternir la douceur des traits. Seul un bref soupir osa franchir la barrière des lippes avant d’annoncer sa venue de trois coups portés contre l’huis. Un dernier regard aux victuailles peuplant le panier, dans l’attente, les phalanges s’affairaient à réarranger la disposition de quelques camomilles venues agrémenter le bouquet préparé pour l’occasion. Crainte grandissante que sa venue surprise ne provoque un nouveau rejet chez celle pour qui sa simple présence semblait être devenue source de contrariétés.
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Natalya Yaxley
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décade : La valseuse naquit le huit août de l'année mille neuf cent trente-deux, elle est âgée de vingt-trois ans.
labeur : Danseuse étoile pour le British Magical Conservatory.
alter ego : Olga Plaksine, jeune moldue originaire de Saint-Pétersbourg. Elle travaille comme hôtesse d'accueil pour le musée d'Histoire naturelle.
storytime : {tc défilé} {Zorah}
sang : Sang-Pur
don : La magie sans baguette ψ Stade basique
myocarde : Célibataire ψ L'aristocrate est oisive, elle batifole de-ci de-là avec des hommes bien plus âgés qu'elle-même. Le mariage n'est pas au goût du jour, entravé par les disputes continuelles de ses parents à ce sujet.
allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
particularité physique : Estafilade disgracieuse au niveau de la joue droite.

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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
07.11.23 20:04


La coquette avait laissé refroidir son bouillon, assise en tailleur dans son grand lit à baldaquin, face au mur de sa chambre. Le dos bien droit et le regard plongé dans cette réplique de Salvador Dalí plus vraie que nature, « Swans Reflecting Elephants » était l'une de ses toiles préférées depuis qu'elle était jouvencelle. Son paternel lui avait fait cadeau de cette imitation hors de prix, pour son retour dans l'appartement londonien qu'elle partageait avec son petit frère, Louis. La cousue d'or n'y avait pas remis les pieds depuis son enlèvement, au mois de mars dernier. Entre son séjour à l'hospice puis les quatre longues et interminables semaines de convalescence au manoir des Yaxley, Natalya en avait ras le cocotier. Elle n'aspirait plus qu'à se retrouver seule avec elle-même, la favorite, pour souffler un grand coup. Une fois n'est pas coutume, la danseuse étoile ne semblait prendre aucun plaisir à être le centre des attentions du monde magique, elle qui ne rêvait plus que de disparaître de la surface de la terre.

Alors, la poupée cigogne avait posé ses bagages dans son joli logis, il y avait une petite semaine de cela, et ce, malgré les réticences de ses parents à la laisser voler de ses propres ailes. Le cygneau était encore si fragile, si malade, et l'on ne savait pas quelles étaient ses intentions une fois qu'il se retrouverait isolé de tous. Les psychomages qui avaient défilé au chevet de son lit d'hôpital ne le savaient pas non plus, les Yaxley étaient des personnalités insondables. Aussi, la progéniture ne parlait pas de cette chose-là, jamais, au grand jamais. Quiconque osait s'en approcher, de près ou de loin, risquait de se faire envoyer sur les roses, méchamment. Et pourtant, tout le monde était au courant de ce qu'il était arrivé à l'aînée de Zorah et Warlock Yaxley, son histoire avait été exposée à la vue de tous. Et il y avait ces gens, ces amis qui débarquaient, qui s'attroupaient autour de la poupée de chiffon et qui la fixaient avec leurs grands yeux tristes. L'aristocrate, elle, elle faisait mine de ne pas les voir, si contrariée par leur présence en ces lieux. Et puis non, elle n'était pas contrariée, ce n'était pas du tout ça qu'elle éprouvait. En réalité, elle était folle de colère, de rage. La valseuse étouffait depuis plusieurs semaines, elle était désormais soulagée d'être enfin rentrée à la maison.

Si jadis elle s'émerveillait devant les cygnes gracieux de la peinture à l'huile de Dalí, petit clin d’œil au rat de l’opéra qu'elle incarnait déjà si jeune, aujourd'hui, elle n'était plus obnubilée que par les éléphants dans le reflet de l'eau. Parce que c'est comme cela qu'elle se percevait dans le miroir, ces dernières semaines, après la fonte des muscles et son extrême fatigue. Une poupée ballerine n'était jamais assez mince, ne l'avait elle pas si souvent entendue dans la bouche de ses professeurs ? Aussi, la cousue d'or se releva et vida nerveusement son déjeuner dans l'évier de la salle de bain. Puis, elle s'empressa de décrocher la toile de son père pour la déposer à même le sol, la face du tableau cachée contre le mur. Après tout, s'il souhaitait lui faire passer un message, il n'avait qu'à le faire en face. Aussi, depuis qu'elle avait quitté le nid de ses parents, la valseuse n'avait quasiment rien avalé, affichant un poids des plus inquiétants, et ce, malgré l'interprétation irrationnelle qu'elle se faisait de ce chiffre.

La coquette reconnut la silhouette de sa maternelle dans l’œilleton de la porte. Elle soupira longuement, la pourrie-gâtée, avant d'enfiler plusieurs couches de vêtements sur elle-même, de gros pull et des épais collants qui traînassaient çà et là. Si sa génitrice devinait qu'elle avait encore perdu deux kilos supplémentaires, elle allait en faire toute une histoire Elle n'y comprenait vraiment rien du tout. « Bonjour, maman. » Qu'elle lança avec peu d'enthousiasme en lui ouvrant la porte. « Tu es venue toute seule ? » Qu'elle l'interrogea, faussement naïve. Mais qu'est-ce qu'elles allaient bien pouvoir se raconter, en tête à tête toute une après-midi ? Louis n'était même pas présent, ce jour-là, pour faire tampon entre les deux femmes. « J'ai déjà mangé, je suis repue. » Qu'elle lui précisa, les yeux rivés sur son panier à provisions, alors que sa mère se tenait encore sur le pas de la porte. Son frère avait cafté qu'elle ne mangeait plus rien et c'est pour cette raison que sa maternelle était là, pour la gaver avec toute cette nourriture. Si Natalya avait quelques doutes, elle était désormais certaine que son idiot de cadet l'épiait dans chacun de ses mouvements, et qu'il rapportait tout à leurs parents par derrière. La favorite ne manquerait pas de lui tomber dessus, à l'occasion. Elle se sentait prise au piège et elle détestait cela.

La blondinette l'invita à entrer, se décalant légèrement sur la droite. Aussi, elle recula de quelques petits pas vers l'arrière, pour la dissuader de toute embrassade que ce soit. La coqueluche ne voulait plus être touchée depuis son enlèvement, pas même par sa propre famille. « Ton fils n'est pas là, aujourd'hui. » Qu'elle jugea plutôt utile de l'informer. Louis travaillait au ministère de la Magie toute la journée, elles n'étaient donc que toutes les deux dans l'appartement, pour un long moment. Était-ce vraiment ce qu'elle désirait, Zorah Yaxley ? Ce n'était pas comme si les dernières semaines de cohabitation s'étaient bien déroulées, entre la mère et la fille. D'un geste maladroit du pied, la poupée envoya valser ses chaussons de danse sous le canapé, elle qui n'était pas encore censée avoir repris l'entraînement. Mais il y avait aussi la tâche de sang sur la chaussette, le chignon et les meubles poussés contre les murs, pour faire de la place. Tous ces petits détails qui  la trahissaient, un par un. « Oh, ça va, je sais ce que tu vas dire. J'y vais tout doucement, c'est promis. » Qu'elle la devança avec agacement. Mais quelle idée de passer à l'improviste, aussi.

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JEUX 2024
Nostalgia - ft Nanouschka Vks8giC6_o
TEAM SOMBRAL

« Dis l'oiseau, ô dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles. »
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Zorah Yaxley
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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
11.12.23 13:58
N

ostalgia
ft    @Natalya Yaxley   
L’angoisse lui rongeait la carcasse. Petite fleur aux rhizomes fragilisés par les craintes pulsant dans ses veines, c’était le visage de sa douce princesse qui imposait sa vision au fond de la caboche. Reflet teinté d’une douce mélancolie, les échos de cette lointaine entente lénifiaient les humeurs, dissipaient de leur éclat lumineux le climat orageux venu s’abattre sur les dames Yaxley.  Existait-il seulement une véritable raison à pareil déchirement ? Quand les pensées se tournaient vers l’époux dans la rancoeur de l’instant, le pragmatisme tendait à blâmer la période éprouvante de l’adolescence. Elle semblait si loin cette époque où les deux crinières d’or s’accordaient douceur et affection. Souvenirs sépias. Douceurs avidement consommées dès que le manque se faisait criant dans les entrailles. Les instants revisités au creux de la pensive du manoir, l’amertume n’en était que plus insupportable, lagunes prêtes à déborder si férocement contenues, les émotions ravalées malgré l’étau contrit de la gargue. Elle aurait pu s’y noyer. Elle aurait pu ne vivre que de ces instants jadis coutumiers. Sa princesse que la maladie avait manqué de rendre orpheline. La dragoncelle en source de rapprochement s’était évaporée, laissant mère et petit dernier affaiblis, la réalité les rattrapant dans son inévitable cruauté. A présent les rôles s’étaient inversés. Bascule fatale, injuste même. On avait osé s’en prendre à son joyaux. La petite fleur s’érigeait en terrible cactus. Mère dragonne prête à cracher son feu jusqu’à l’épuisement pour protéger ses petits, elle s’en rongeait d’inquiétude.

A l’huis laissant la délicatesse vision de sa princesse apparaître, le minois s’illumina de tendresse. Affection criarde, presque dégueulée, pour son aînée, les lagunes scintillaient d’une émotion tout juste contenue. Bref soulagement dénouant le noeud des viscères, l’appréhension continuait bel et bien son chemin dans les entrailles à la froideur réservée en guise d’accueil. « Bonjour Nanouschka. » Surnom jadis employé revenu galopant depuis l’attaque subie par sa princesse. Témoignage de cet amour tonitruant qu’elle lui réservait, de cette dévotion avec laquelle la petit fleur tentait de ne point l’étouffer. Seul Rod agissait dans un élan d’instinct. Les côtés de sa maîtresse quittés pour venir gaiement s’enquérir de la danseuse, le museau quémandait les flatteries dans une tendre bousculade. « Oui… Je t’ai apporté tes plats préférés pour que tu n’aies pas à cuisiner. » Mention faite en écho de ses propos, l’enthousiasme s’effritait subrepticement. Regret d’être venue. Regret de l’avoir laissée quitter le cocon familial si tôt. Regret de toutes ces décisions prises l’ayant poussée à endosser une posture de retrait. Elle le second choix. Elle la figure d’autorité quand l’époux s’affichait en favori cédant aux moindres caprices. Elle la rabat-joie à la rigueur si pernicieusement critiquée. Pensées parasites entamant leur travail mortifère, la petite fleur tentait de ne pas s’y accrocher, laissant les germes du chaos dépérir dans ce terreau qu’elle savait pourtant fertile.

Les racines poussées jusque dans l’appartement de sa progéniture, les lagunes réfrénaient le besoin de déployer leurs eaux ça et là en quête d’accroche significative. « C’est toi que je suis venue voir, моя принцесса. » 'ma princesse' Le besoin de précision laissait son entaille dans le myocarde éprouvé par l’orage grondant dans leur ciel commun. Menaces incessantes, tonnerre roulant sans jamais pleinement s’abattre, elle luttait pour conserver son inébranlable contenance. Jamais la petite fleur ne s’autorisait pareille faiblesse face à ceux qu’elle s’échinait à préserver au quotidien. Natalya ne devait point percevoir sa peine, ne devait jamais être témoin de sa chute… Pas après que la dragoncelle l’ait fait valser si étroitement avec le voile de l’au-delà. Sa princesse était trop jeune pour avoir eu pareils soucis, plus jamais expérience similaire ne devait se reproduire. Elle s’affichait forte en public, petite fleur aux pétales fragiles, prêtes à l’abandonner sous le coup d’une bourrasque trop sévère. L’inquiétude muselée aux chaussons congédiés, à l’hémoglobine teintant sporadiquement ses petons délicats, le masque demeurait intacte. Maigres craquelures ça et là en témoignages silencieux de ce qui pourrissait dans les entrailles. « Je te fais confiance… Tu connais tes limites. » L’assurance était faible, le mensonge abattant son voile de tromperie sur les propos voulus main tendue vers sa danseuse étoile. « Vous avez repris les entraînements avec ta troupe ? Un nouveau spectacle sur lequel vous travaillez ? » Nouvelle tentative d’un maigre rameau d’olivier entre les deux Yaxley, Zorah s’affichait figure de calme aux concessions inédites. L’âme trop fragilisée par les récents événements, guidée sous l’impulsion d’une volonté d’apaisement, elle optait pour la voie de la confiance. Ses offrandes comestibles déposées sur la table détrônée de sa place, les phalanges effleurèrent l’étoffe réservée à sa princesse. Présent dont elle avait déjà testé l’efficacité sur son petit joyaux quand elle peuplait encore un des lits de Sainte Mangouste. Il lui faudrait faire preuve de patience avant de l’en gratifier. Ne pas lui donner une excuse d’immédiatement la congédier. Profiter encore de ces quelques instants grappillés en sa présence. L’enveloppe se détourna à nouveau face à elle, délaissant les victuailles dans leur écrin d’osier. « Tu as besoin de potions et onguents ? Je pourrais t’en faire porter par hibou si tu n’en as plus. » Vieille habitude prise que de lui préparer ses soins, enduisant les précieux petons de sa danseuse quand les entraînements avaient été trop éprouvants. L’espoir qu’elle ait encore besoin d’elle vivotait en frêle flamme dans la carcasse. Tentative vaine d’être encore utile, d’avoir une quelconque utilité à ses yeux même si cela ne signifiait que lui prodiguer ces quelques soins. La mère dragonne s’en contenterait, grappillant ça et là les quelques bribes offertes par sa progéniture pour demeurer présente dans son sillage.
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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
22.12.23 9:47


Il y avait bien trop longtemps que Zorah et sa progéniture s'affrontaient à fleurets mouchetés. La mère et la fille n'arrivaient plus à se comprendre, et ce, malgré qu'elles ne se voulaient jamais aucun mal. Sa génitrice lui résistait éternellement lorsqu'elle estimait que c'était pour son bien, même quand son aînée lui donnait du fil à retordre. Pour l'une comme pour l'autre, ces dissensions étaient si éprouvantes à vivre au quotidien et cela ne manquait pas d'impacter le restant de la famille Yaxley. Tous vivaient au rythme des disputes qui éclataient entre les deux femmes, des cris et des portes qui claquent. Ces dernières étaient les premières à souffrir de la situation mais elles ne parvenaient pas à apaiser les tensions entre elles malgré tous leurs efforts. Et c'est qu'elles avaient le cœur lourd depuis qu'elles se chamaillaient toujours pour des broutilles. Elles étaient si malheureuses de se déchirer de la sorte. « Merci, Мама. C'est gentil de ta part. » (maman) Qu'elle articula avec beaucoup de difficulté. La ballerine baissa la tête en récupérant les denrées alimentaires déposées par sa maternelle dans la cuisine. Avec beaucoup de précaution, elle les rangea dans les différents emplacements dédiés, tentant vainement de s'occuper l'esprit. C'est qu'il n'y avait qu'une maman pour prendre aussi bien soin d'elle. La pourrie-gâtée était très touchée par cette délicate attention, quand bien même elle ne mangerait rien de tout ce qu'elle avait bien pu lui préparer. Pour une fois, Zorah semblait fuir la confrontation avec sa progéniture, se montrant beaucoup plus souple qu'à son habitude. La sorcière appréciait ses efforts pour ne pas la contrarier et lui faire plaisir. La cousue d'or se montrait parfois si ingrate à l'égard de sa maternelle et elle le regrettait dans son for intérieur. Plus que jamais, Natalya ressentait le besoin de sa maman très fort dans son petit cœur tout mou. Aujourd'hui, elle n'avait pas la force de la rejeter, c'était même tout le contraire qu'elle désirait intimement. Si sa maman partait, la poupée allait de nouveau se retrouver seule dans son grand appartement vide et cette idée la terrorisait. « Comment ils vont... Papa et Callum ? Ils me manquent beaucoup... » Qu'elle lui demanda avec une peine immense. Elle ne réalisait que trop bien qu’il n'y avait plus qu'eux dans sa misérable vie. Ils étaient toujours présents pour elle et elle avait le sentiment de si mal le leur rendre. Elle s'était persuadée qu'elle était devenue une mauvaise fille et une mauvaise sœur. La jouvencelle ne méritait pas tout leur amour.

« Je ne suis tenue au courant de rien. » Qu'elle lâcha froidement, si peu désireuse de se confronter à cette triste réalité. Les entraînements avaient bel et bien repris depuis plusieurs semaines, seulement le nom de la favorite avait été évincé de la compétition. La valseuse n'était plus dans le coup et ses concurrentes s'en frottaient bien les mains. « De toutes les façons, ils ne prennent plus de mes nouvelles... » Qu'elle confessa avec beaucoup de peine. La poupée avait reçu tellement de soutien lorsqu'elle avait été laissée pour morte dans les bois, elle s'était sentie si entourée avant d'être oubliée par tout le monde. C'était si cruel pour la favorite, elle qui n'était plus que réduite à la fille Yaxley qui avait été séquestrée par les chasseurs. Et elle savait qu'elle ne serait plus jamais que ça pour le reste de sa vie. « C'est comme si je n'avais jamais existé. » Qu'elle murmura avec sa petite voix brisée. Les larmes silencieuses coulaient le long de ses joues rougies sans qu'elle ne puisse les contenir plus longtemps. C'est qu'elle ne voulait pas vivre dans la peau de cette fille. Désormais, elle haïssait cette part d'elle-même qui prenait toute la place dans son existence. « Est-ce que tu crois que c'est possible que... Je redevienne comme avant ? » Qu'elle l'implora avec ses grands yeux tristes. Au fond d'elle-même, elle avait besoin qu'une seule personne puisse y croire avec elle. « Ils n'ont pas l'air de le penser, tous autant qu'ils sont... » Qu'elle chuchota en fronçant les sourcils. Elle avait été abandonnée et il n'y avait plus que sa famille qui était encore là pour l'aider à surmonter cette terrible épreuve. Les autres étaient déjà passés à autre chose, ils avaient repris le fil de leur vie et il n'y avait rien à faire à cela. « Ils ne me voient plus. C'est comme si... J'étais morte là-bas. » Qu'elle lui confia son ressenti sur toute cette histoire. Depuis combien de temps la poupée ne s'était-elle pas livrée de cette façon à sa maman, à cœur ouvert ? Puisqu'elle était venue jusqu'ici pour prendre de ses nouvelles, la poupée estimait qu'elle méritait une chance d'être là pour elle et d'endosser son rôle de mère. « Мама, je... J'ai si mal partout... » Qu'elle lui avoua en pleurant à chaudes larmes. Plus que jamais, elle avait encore besoin de ses soins et son attention de maman, même si c'était si dur à reconnaître. Une livraison de pommades ne suffirait pas à apaiser ses maux cette fois-ci. La poupée de chiffon s'écrasa alors dans le canapé, ses frêles guibolles tremblotantes ne supportaient plus son poids une seule seconde de plus. Elle était affamée et si faiblarde, la coqueluche n'était plus bonne à rien. Aussi, elle se recroquevilla dans le fond du divan avec la respiration haletante. Elle ne se laissait jamais débordée de la sorte, habituellement, mais l'angoisse était trop forte à cet instant précis. La poupée avait l'impression qu'elle allait mourir de chagrin et de désespoir.

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Retournons au pays d'autrefois
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Pour cueillir en tremblant
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décade : 43 printemps fleuris aux délicates pétales
labeur : Médicomage - cheffe du service des empoisonnements par potions et plantes
alter ego : Anastasia Dobrev
sang : Ichor à la pureté intouchée
don : Magie sans baguette / Occlumancie
myocarde : Union scellée avec le cadet des Yaxley, les libertés jadis accordées nourrissant l'ombre d'un ressentiment féroce
allegeance : Neutralité fièrement affichée, seule la protection de sa famille compte. Un désintérêt total pour le climat ambiant. Seules les affaires et ses convictions l’ont poussé à s’allier à la pègre. Maigre tentative pour protéger les créatures à son échelle.
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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
03.02.24 19:47
N

ostalgia
ft    @Natalya Yaxley   
C’était le panier chargé de victuailles qu’elle avait tenté d’apaiser l’éternelle discorde les déchirant. Présent usuel, un des rares à savoir distraire le flot incessant des pensées quand les phalanges s’affairaient aux préparations culinaires, à s’ériger en drapeau blanc brandi pour lénifier les humeurs et prouver sa bonne foi. La petite fleur ne comptait plus les occasions où, suite à un violent différent se clôturant par les cris de sa princesse, les racines s’étaient étendues jusque dans l’alcôve protectrice des fourneaux, y confectionnant une petite gâterie sucrée pour son joyaux. Délicats zéphyrs aux teintes pastels délicieusement poudrées. Kissel rafraîchissant quand les chaleurs pointaient le bout de leur nez. Mouravieïnik pour apaiser les courroux les plus impétueux. Elle ne manquait pas d’idées, variant les délices en guise de témoignage de cet amour que les mots ne savaient plus exprimer, dont les gestes s’étaient privés de briller à mesure que les années s’écoulaient, creusant leur fossé de discordes. Aujourd’hui encore, la petite fleur se cantonnait à l’éternel langage de sa dévotion pour son aînée. Panier confié à la princesse, une simple manifestation de tendresse adoucissant les traits aux remerciements soufflés. Si le geste était devenu instinctif, besoin viscéral de prendre soin de sa précieuse petite poupée, les mots scintillaient sous la carne, réchauffant de leur douceur l’enveloppe éprouvée par l’inquiétude.  

« Tu leurs manques énormément… Мы скучаем по тебе… » Tu nous manques… Précision jugée nécessaire, s’autorisant cet ajout témoignage enfin verbalisé de cet amour si instinctif, si inné dès l’instant où les perles océan s’étaient plongées dans les eaux claires de sa première née. Petite poupée échouée entre ses bras, à peine rencontrée dans la confusion de l’instant et immédiatement chérie d’une affection ineffable. La connexion pure subrepticement rongée sous l’action de Chronos et par des non-dits viciants l’entente jadis si pure, si naturelle, sans qu’aucun effort n’ait à être fourni. Dans les instants de colère sourde elle blâmait l’époux de la maintenir éloignée de sa fille, lui si laxiste, s’érigeant en parent gâteau, la forçant à endosser le rôle de la matrone sévère et cruelle aux yeux de la favorite. Il en avait fait une matriarche acariâtre, portrait craché de celle dont l’ombre planait encore au dessus de son épaule, dictant le moindre de ses faits et gestes, lui soufflant par instants les paroles les plus correctes, les plus dignes d’une lady. Cette matriarche à l’accent français à couper au couteau, beauté froide dont on lui avait dit avoir hérité. La ressemblance poussait-elle au-delà d’un physique avantageux ? La petite fleur aurait-elle fait l’acquisition indirecte de sa rigueur étouffante ? Une vague de panique l’ébranlait dès que la pensée parasite s’enracinait dans la caboche. Affolement généralisé, troublant la quiétude du myocarde, ponctuant la respiration d’une lourdeur qui lui rappelait les secousses de faiblesse chronique amoindrissant la constitution.

Contrariété maintenue sous le masque de douceur réservé à sa princesse. Tendresse portée avec l’espoir de ne pas éveiller la tempête, de na pas initier des cris par un mot malvenu. Elle se faisait précautionneuse, occultant l’inquiétude venue ronger la raison aux indices disséminés ça et là. Meubles poussés. Étoffe orpheline moucheté de carmin. Le portrait craché de sa mère. Ferme volonté de retrouver ce niveau l’ayant jadis propulsé en tête d’affiche, la danseuse étoile faisait fi des recommandations de ses médicomages. Elle voulait mettre l’incident derrière elle, occulter son existence. A sa manière, la princesse avait hérité de la détermination et fierté, parfois mal placée, de la petite fleur venue du froid. Leur faiblesse portée en honte, impossible à accepter, fatalité à laquelle elles ne souhaitaient se résoudre. Pas elles. Elles étaient des Yaxley après tout. La mélopée avortée par la gargue se faisait donc rassurante, encourageante même. Témoignage de la confiance portée en sa progéniture, Zorah emmurait l’inquiétude derrière un plâtre fragile de douceur. Le glas froid et incisif de la danseuse trancha l’once d’assurance portée avec maladresse. On ne la tenait au courant de rien ? Rictus aussitôt évanoui des traits délicats. Les sourcils s’unissaient d’une contrariété que le minois s’était habitué à peu endosser. Une lady n’est jamais contrariée, Zorah. Ne va pas inutilement froisser ce beau visage, tu ne voudras pas finir avec des rides peu esthétiques et repoussantes, mon enfant ? En réponse au monologue interne, écho d’un passé révolu pourtant enraciné dans la caboche, un bref soupir lui échappa alors que les aveux de la princesse se poursuivaient. Plus de nouvelles… Jamais existé… Comment osaient-ils ? Comment pouvaient-ils ? Un feu vengeur s’était presqu’aussitôt embrasé dans la frêle carcasse, consumant patience et bienséance. Ils allaient le payer. Si elle ne pouvait retrouver par ses propres moyens le responsable des horreurs subies par son joyaux pour déverser son courroux sur sa pathétique enveloppe, elle ferait regretter à ces mondains d’avoir osé écarter sa précieuse petite étoile de la piste de danse. Mère dragonne prête à cracher son feu jusqu’à l’épuisement, elle ne connaissait aucune limite, pas pour ses lardons.

A la question formulée, l’instinct maternel se fit féroce, les mots s’arrachant sans une once de réflexion apportée. « Tu seras encore plus forte qu’avant, моя нежная звезда. Вы будете сиять ярко. Вы заставите их пожалеть, что они не держали вас в курсе событий. » ma délicatesse étoile. Tu brilleras de mille feux. Tu leur feras regretter de ne pas t’avoir tenue au courant. Elle la sentait embraser sa chair. Cette fébrilité. Sa fébrilité. Son désarroi. Sa souffrance. Ils avaient osé toucher à la chair de sa chair. A peine un pas fait en avant, le besoin insoutenable de briser la distance, l’envie féroce comprimant l’enveloppe à la résistance qu’elle lui imposait. Pour quelle raison exactement ? La question demeurait sans réponse, suspens intimé par le soufflé arraché de son joyaux. Quelques bribes tout juste perceptibles. Faible murmure comme une réflexion interne avortée, offerte à ceux capables de l’entendre. Un nouveau coup porté alors qu’elle évoquait ce qui l’avait arraché durant de longs jours d’angoisse. Aveu creusant un nid d’angoisse dans les entrailles aspirées dans une torsion comprimant la carcasse de son étau. Le poison se répandait à vive allure. Immobilisme éprouvant, malmenant le myocarde d’un emballement que rien ne semblait en mesure d’apaiser alors que sa princesse s’effondrait. Dans un écho silencieux aux torrents salés creusant leurs sillons sur son minois, les eaux éternelles menaçaient de s’écouler, pression faite contre le barrage tenace des lagunes, elle persistait dans une lutte néfaste.  

« Моя дорогая Нанушка... Моя принцесса... Моя жемчужина... » Ma Nanouschka chérie… Ma princesse… Mon joyaux… Un « je suis là » perclus dans la gargue, n’osant pousser la frontière du son, la peur latente qu’elle la rejette, que la fragilité de sa petite fleur soudain conscientisée ne se transforme en courroux dévastateur. A son image, Nanouschka muait les peines en ires cinglantes, ses mots aussi tranchants qu’un blizzard sibérien. Retenue dans les émotions, balancier probablement imité chez la génitrice à moins qu’elle ne tienne également du père. Lui si prompt à se parer de froideur plutôt que de s’épancher en sentiments. Ils faisaient un piètre exemple. Comment avaient-ils pu voir fleurir si précieuse, délicate et parfaite petite fleur dans leur antre à la froideur rigoureuse ? Elle n’avait pas été à la hauteur, incapable d’apaiser les tensions avec sa délicieuse danseuse étoile, de lui témoigner la profondeur de l’amour qu’elle lui vouait, d’ouvrir son coeur et l’inviter aux confidences. N’était-ce pas là le rôle d’une mère ? Pilier. Soutien. Bras protecteurs et aimants dans lesquels se lover pour partager les joies et les peines. La spontanéité de l’acte hurlé en besoin par les fibres de sa chair, par l’âme écartelée d’une souffrance depuis trop longtemps omise, l’enveloppe s’arracha à son immobilisme. Les rhizomes poussés jusqu’au canapé sur lequel elle prit place, les phalanges appelèrent de leurs fils invisibles l’étoffe apaisante restée dans le panier. « Je suis là… » Enfin avorté, soufflé en libération d’un poids ayant bien trop longtemps alourdi la silhouette de sa rigueur. La décence n’avait plus sa place, pas quand le bien-être de sa poupée était en jeu. Les griffes engagées dans la crinière d’or dans un ballet silencieux de caresses délicates, les jumelles venaient récolter les perles salées échouées sur son minois. Hésitation encore portée dans l’âme, elle muselait le besoin de ce contact pourtant si viscéral, étreinte dont elle se privait par appréhension, laissant la gargue échapper un doux fredonnement en rappel des berceuses offertes à l’enfant. « J’ai un présent pour toi. » L’étoffe dépliée, laissant la splendeur de ses motifs, l’intensité de son pourpre profond ravir les prunelles avant de l’en envelopper. Un bref écart, les labres rencontrant la tiédeur du front pour y déposer un délicat baiser, le museau s’emplissant de ses effluves en régal des sens. « Позволь мне позаботиться о тебе, моя дорогая. » Laisse-moi prendre soin de toi, ma chérie. Supplique tout juste soufflée et pourtant trahissant de cette angoisse en compagne cruelle, sournoise dont le poison l’affaiblissait à chaque instant.
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allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
particularité physique : Estafilade disgracieuse au niveau de la joue droite.

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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
07.02.24 14:08


La valseuse avait gardé toute la monstrueuse colère à l'intérieur d'elle-même. C'était pour elle si douloureux parce qu'elle ne pouvait pas la déverser n'importe comment. La coquette était trop digne pour se laisser emporter à des crises d'hystérie sur la place publique. Puis elle était obligée de se contenir si elle espérait un jour regagner sa place de numéro un. Elle ne ne pouvait pas tout foutre en l'air sinon elle ne s'en remettrait jamais. Alors, la poupée ballerine mourrait d'envie de débouler au British Magical Conservatory et de faire un esclandre là-bas. C'était si humiliant d'être traitée comme une moins-que-rien. Et elle ne méritait pas ça, pas après tout son travail et son investissement pour l'opéra. « Когда мама » (quand, maman ?) Qu'elle l'interrogea avec des gros yeux tout plein de reproches. Parce qu'elle les avait déjà entendu toutes ces choses, toutes ces promesses dans la bouche de sa maman. « Почему я не исцеляюсь » (pourquoi je ne guéris pas ?) Qu'elle la cuisina encore. Avec Natalya, c'était la même chanson depuis de si longues semaines. Elle était obsédée par sa rémission et elle gavait tout son entourage avec ça. La pourrie-gâtée ne respectait pas les consignes de l'hôpital mais elle était folle de rage parce qu'elle n'était toujours pas remise. Sa maman était elle aussi du métier mais elle n'avait pas toutes les réponses à ses questions. Personne ne les avait et ça la rendait complètement dingue. Aussi, la cousue d'or faisait tout le contraire de ce qu'il fallait lorsqu'elle s'affamait ou qu'elle s'entraînait si rudement à l'appartement. Alors, même si elle était bien trop fière pour le concéder, elle allait de mal en pis depuis qu'elle avait quitté le cocon familial. « Pourquoi j'ai encore mal ? » Qu'elle la harcela d'une voix criarde.

Alors, c'était si tentant de s'en prendre à sa mère, elle qui était juste là et qui lui pardonnerait les pires atrocités au monde. La jouvencelle allait maintenant faire du mal, à un proche ou bien à elle-même. Parce qu'elle ne pouvait plus étouffer toute cette rage à l'intérieur d'elle-même et que c'était devenu invivable. « Tes là maintenant mais t'étais pas là dans cette forêt. » Qu'elle lâcha avec tant de froideur. La favorite fixa sa maternelle avec ce regard sombre et embué de larmes. Elle aurait voulu que Zorah se sente aussi mal qu'elle pour ça mais c'était impossible. Ça ne serait jamais assez et il lui faudrait la torturer indéfiniment. Alors, la coquette se raidit dans tout son petit corps frêle et elle planta ses ongles dans la paume de ses mains. C'est toi le monstre, Natalya. Parce qu'elle savait que sa maman était suffisamment bonne pour encaisser toute sa colère et ne pas la laisser tomber après ça. C'était une si gentille maman, elle était prête à tout sacrifier pour son enfant. Et parce qu'elle en profitait de la pire des façons, la poupée se sentait atrocement mal. T'es devenue comme lui, tu fais du mal à tous les gens qui t'entourent et qui t'aiment. « J'ai vraiment espéré que vous retrouviez, avec папа. » (papa) Qu'elle enchaîna d'une petite voix brisée. La danseuse étoile regretta aussitôt ses affreuses paroles. Elle était vraiment une méchante personne pour reprocher à sa génitrice son enlèvement, elle qui en avait déjà tant souffert. Elle ne voulait plus faire ça, c'était trop horrible. « Прости, мама, je dis n'importe quoi. Je... C'est horrible, tu n'y es pour rien du tout. » (pardon, maman) Qu'elle culpabilisa si fort. Je ne suis pas comme lui. La fille aurait aimé prendre sa maman dans ses bras mais elle n'était pas capable d'une telle chose.

La poupée de porcelaine était brisée en mille morceaux. Et puisqu'elle se refusait à en mettre plein la tronche à sa maman, elle était remuée par un tourbillon d'émotions. C'était rien que pour elle et ça faisait beaucoup. Alors, la ballerine sanglota encore et, cette fois-ci, Zorah déplia l'étoffe magique pour la calmer. Étonnamment, la pourrie-gâtée ne moufta pas et elle se laissa faire. Elle était désormais poupée de chiffon et c'était bien là ce dont elle avait le plus besoin. Que sa maman prenne les choses en mains et qu'elle s'occupe d'elle. Comme quand j'étais petite. À présent, la ballerine se sentait légèrement abrutie par les effets du voile. C'était agréable et elle ne se griffait plus les fragiles paumes jusqu'au sang. Sa maternelle lui déposa un fin baiser sur son front et elle ne la repoussa point. C'était si inattendu et elle détesta ça. Alors, la danseuse étoile baissa la tête et elle prit une profonde inspiration avec ses yeux fermés. Elle était groggy et ça l'aidait à ne pas éclater pour ce petit geste de rien. Et, plus que tout, elle voulait que sa maman puisse la toucher. Sans trembler, sans se mettre à pleurer ou à hurler comme une folle. Elle voulait que sa maman puisse l'embrasser sans que tout ça ne remonte à la surface et ne la déborde. Alors, la favorite serra les dents et elle ne pipa mot. C'était la première fois et c'était vraiment atroce. Ça ira mieux la prochaine fois. « Мне это нравится » (je l'adore) Qu'elle chuchota en fuyant toujours son regard. Natalya tripota l'étoffe du bout de ses doigts, repassant délicatement sur les contours des motifs. « Il y a autre chose, мама. » (maman) Qu'elle murmura tout bas. Maintenant qu'elle était plus apaisée, la coqueluche voulait lui dire toute la vérité. « Ma magie... Je ne la contrôle plus comme avant. » Qu'elle lui avoua avec tellement de peine. « Я не знаю, что со мной происходит... » (je ne sais pas ce qui m'arrive) Qu'elle conclut tout en relevant enfin la tête. Tu dois m'aider, maman.

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31.03.24 17:50
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ostalgia
ft    @Natalya Yaxley   
Engoncée dans ses préceptes, la petite fleur vacillait. Conscience éprouvée à voir sa précieuse ballerine s’enliser dans pareils travers, les préceptes de Madeleine revenaient en échos destructeurs lui ravager la conscience. Salves acides entachant la psyché de sa marque, elle constatait avec effroi le mal qui était venu déteindre sur la poupée de porcelaine. Ruissellement néfaste, elle avait fini par faillir à sa tâche de mère. Piètre génitrice tout juste capable de préserver ses lardons, de les abriter sous son aile salvatrice des maux rongeant leur monde. Elle assistait, impuissante, à l’effritement de la princesse. Lente agonie de celle qui avait vu et subi bien des horreurs tout juste imaginables à la contemplation morbide des marques portées par l’albâtre. Piètre présence, à peine un soutien psychologique tant le joyaux s’échinait à la maintenir à distance. Dans ces instants la petite fleur regrettait les absences de l’époux. Père adulé, il aurait su trouver quoi lui dire, il aurait pu l’apaiser, la réconforter. Les souvenirs éprouvants du réveil de la princesse de son songe artificiel délibérément rejetés par la conscience. Peine trop lourde à porter. L’âme écorchée. Elle sentait la faiblesse lui pourfendre l’abîme, lui tordre les boyaux de cette souffrance ineffable en sensation inédite.

Les questions de la favorite se logeaient en épines insidieuses sous la carne. Poison distillé. Pernicieux soucis. Celui d’une mère rongée par la culpabilité. Sa volonté de la maintenir sous son aile protectrice se heurtait à une réalité à peine concevable. « Моя принцесса… » Ma princesse… Soupir lâché en supplice de la gargue, la confession peinait à naître, à s’avorter des labres, à se frayer un chemin dans la conscience enlisée dans ce cocktail d’émotions. La médicomage semblait loin, reléguée aux murs de l’hôpital quand sa princesse éructait sa souffrance. « Tu auras encore mal pendant un temps… Ton corps finira par guérir. » Mais pas ton esprit… Confession maintenue pour l’heure sous cloche. Espoir vivotant encore dans les entrailles qu’elle puisse s’affranchir du trauma, qu’elle trompe les pronostics, qu’elle soit une exception parmi la règle. Pas sa poupée, pas sa Nanouschka. Bercée par ses propres illusions, la fleur pourrissait sur place. Racines flétries dans son terreau mortifère, les attaques essuyées intensifiaient le mal lui écartelant l’abîme. ‘T’étais pas là dans cette forêt.’ Reproche malmenant le myocarde éprouvé, nouvelle source de bien des tourments, la fleur se parait de glace. Edelweiss sous les remontrances du joyaux, elle se devait de rester forte, de ne pas faillir, de ne pas lui montrer le mal que ses mots, que ses regards faisaient naître en son sein. Comment pourrait-elle lui en vouloir ? Comment pourrait-elle la blâmer ? Salive ravalée sur son tapis d’épines, l’avaloir noué à ces mots, à cette vérité qu’elle n’osait admettre, la petite fleur se contenta de souffler péniblement. « Я знаю, моя дорогая... Мне бы хотелось быть рядом с тобой... » Je sais, ma chérie… J’aurais aimé pouvoir être là pour toi… J’aurais aimé être à ta place… Parce qu’elle aurait tout donné pour la sauver, pour lui épargner ces souffrances, pour que sa poupée reste cette princesse innocente et pure, pour qu’elle ait une chance de continuer de briller. Elle aurait voulu échanger leurs places si elle avait pu.

« Il retrouvera ceux qui t’ont fait ça… Il leur fera payer pour ce qu’ils ont osé te faire… » Mention douloureuse de l’époux. Ce beau Diable avec lequel le climat s’était assombri. L’inquiétude résultant de l’attaque subie par leur princesse cristallisant la dissension déjà présente depuis bien des laps. Jalousie portée au plus profond de la chair, ses absences jugées actes de trahison, la petite fleur se consolait à l’idée qu’il n’abandonnerait pas sa progéniture. Pas sa petite camomille. « Calme toi, mon joyaux. Ce n’est rien… » Simple assurance offerte pour balayer de quelques syllabes ce qui venait à nouveau tourmenter la délicieuse ballerine, les phalanges s’animèrent. Voile de Pénélope guidé dans leur direction sous ses fils de magie invisibles, elle déposa l’étoffe salvatrice sur la délicate carcasse de l’enfant. Espoir un peu vain qu’elle l’apaise, qu’elle l’arrache de ses tourments l’espace de quelques heures, la petite fleur ne parvenait à pleinement s’en convaincre. Bien des spectacles tragiques scintillaient au fond de la caboche. Ceux de familles brisées. D’êtres déchirés par les traumatismes vécus et les horreurs portées à tout jamais en compagnes morbides. Doux baiser apposé contre la soie délicate, les labres s’ourlèrent d’un amer réconfort. « Это тебе, Нанушка. » Il est pour toi, Nanouschka. L’offrande d’une étoffe remplaçant la chaleur de son étreinte, de ce contact qu’elle savait proscrit, répudié par le joyaux aujourd’hui encore. Elle avait cessé d’espérer, cessé de croire à une trêve, à un retour dans un avant aujourd’hui fantasmé. Plus rien n’était comme avant. Mélancolie doucereuse, les griffes s’abandonnant à quelques égards dans les mèches d’or de sa princesse, les sourcils se prirent de l’ébauche d’une contrariété au chant soufflé par son joyaux. « Dis-moi tout ma princesse… » Appel délicat aux confessions, la volonté de la mettre en confiance, une douce flamme vivotant au fond des entrailles à cet éclat de confiance témoignée par sa précieuse poupée. À sa confession, à cet aveu annonciateur de nouvelles épreuves, le soupir demeura logé dans la gargue. La volonté de lui offrir un visage confiant, la certitude que tout irait bien, que tout redeviendrait comme avant sans vraiment y croire. « C’est encore un peu tôt pour que ta magie soit comme avant… Ça reviendra doucement, il va falloir y travailler mais ça reviendra. » Les pulpes s’abandonnaient en caresses entre ses boucles, doux égards s’échappant en contact coupable contre la soie de son minois, la petite fleur peinait à s’afficher pleine d’assurance. « Après ce que tu as vécu c’est normal. On pourra y travailler ensemble si tu le souhaites… Je suis certaine que quand tu auras repris des forces tu contrôleras de mieux en mieux ta magie. »  
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myocarde : Célibataire ψ L'aristocrate est oisive, elle batifole de-ci de-là avec des hommes bien plus âgés qu'elle-même. Le mariage n'est pas au goût du jour, entravé par les disputes continuelles de ses parents à ce sujet.
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(#) Re: Nostalgia - ft Nanouschka ●
18.04.24 17:40


La ballerine aimait sa maman de tout son cœur. Elle l'aimait infiniment mais ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Pour tout et rien à la fois. C'était brouillon dans son jeune esprit parce qu'elle ne savait pas réellement ce qu'elle lui reprochait. Cela ne datait pas d'hier, la relation entre la mère et la fille se dégradait depuis de nombreuses années déjà. Elles ne se disputaient pas vraiment, elles étaient trop coincées l'une comme l'autre. Mais elles se tarabustaient souvent, et l’atmosphère au manoir Yaxley était devenue tendue. « Dis-moi, мама, est-ce que tu me diras toujours la vérité ? » (maman) Qu'elle lui demanda avec une pointe de doute. La valseuse avait déjà entendu toutes ces belles promesses dans la bouche de sa maternelle. Seulement, les choses ne s'arrangeaient pas pour elle. Elles s'empiraient alors la poupée ne lui accordait plus entièrement sa confiance. « Parfois, j'ai l'impression de ne pas te comprendre. » Qu'elle lui confia à voix basse. Zorah était une femme insondable, même pour sa progéniture. « Tu dis et tu fais constamment tout ce qu'il faut. Tu es parfaite. » Qu'elle articula sur ce petit ton de reproches. C'était pas toujours facile d'être à la hauteur de la parfaite maman. « Papa est en colère, Edwin et Callum sont tristes. Et toi, je n'arrive pas à savoir ce que tu ressens. » Qu'elle lui dévoila sèchement, les yeux rivés au sol. La coqueluche n'avait pas tant de mal à communiquer avec son père et ses petits frères. Parfois, elle se chamaillait avec Edwin parce qu'ils étaient en rivalité mais ce n'était pas pareil. La danseuse étoile savait qui elle avait en face d'elle et ça passait très vite. « Qu'est-ce que tu ressens, мама ? » Qu'elle l'implora de lui répondre.

La pourrie-gâtée avait bousculé sa maman et elle culpabilisait tant. Elle savait comment l'atteindre et elle s'était montrée si cruelle à son égard. Jamais, elle n'avait douté de tout l'amour qu'elle lui portait. « Je sais, maman. Pardonne-moi, Пожалуйста... Je suis tellement méchante avec toi. » (je t'en prie) Qu'elle la supplia en versant de chaudes larmes. La coquette ne savait pas faire de toute cette colère. Elle débordait de partout et c'était trop difficile de la garder pour elle toute seule. C'était facile de la déverser sur sa mère, même si ça ne la soulageait pas vraiment. La blondinette était envahie par l'angoisse et ça faisait cocotte-minute à l'intérieur d'elle-même. « Est-ce qu'il a trouvé quelque chose ? Un indice, une piste... ? » Qu'elle essaya de se raccrocher à un soupçon d'espoir. Zorah lui parlait de son père et ça l'apaisait de penser à lui. La matriochka leva les yeux vers sa mère, la suppliant de lui apporter une bonne nouvelle. Lui non plus ne l'abandonnerait pas. @Warlock Yaxley la vengerait un jour ou l'autre. Alors, ça l'apaisait de penser à lui mais ça n'était pas assez pour calmer la crise de nerf. La mère de la famille le savait et elle l’enveloppa avec le voile de pénélope. « Je me sens amère. » Qu'elle parvint à exprimer au bout de quelques minutes. Les tremblements avaient cessé et les larmes ne coulaient plus sur ses joues rougies. Natalya était groggy et c'était pas plus mal pour le moment. Ses pensées étaient embrumées et elle respirait très lentement. « Je me souviens que ça n'était pas si rude avant, entre toutes les deux. » Qu'elle lui parla doucement. La favorite tripotait l'étoffe de soie du bout des doigts et elle souriait à sa jolie maman. C'était il y a pas si longtemps. Elle était nostalgique parce qu'elle repensait à tous les bons moments partagés avec sa maternelle. « Большое спасибо » (merci beaucoup) Qu'elle la remercia, pour le voile et pour tout le reste. Alors, la ballerine s'épancha sur ses difficultés avec la magie. Elle ne la contrôlait plus et ça l'effrayait. « J'ai bien assez attendu... » Qu'elle lui répondit, tellement déçue de sa réponse à elle. C'était toujours la même rengaine avec sa maman. Il fallait attendre et reprendre des forces. Et tout ça ne voulait rien dire du tout pour la jouvencelle. Elle était impatiente et son cerveau malade n'entendait pas toutes ces choses. Natalya était dans le déni et elle repoussa alors la main de sa maternelle, celle qui caressait avec tendresse ses boucles blondes. Lentement, elle recula sa tête et lui fit un petit geste du doigt. « Это не ты, это я » (c'est pas toi, c'est moi) Qu'elle la rassura en chuchotant. La sorcière était désillusionnée et elle n'aimait plus qu'on la touche. Ce n'était pas ce qu'elle voulait entendre et elle était tellement contrariée. La pourrie-gâtée boudait comme lorsqu'elle était plus jeune et qu'elle s'en prenait à Zorah. « Je ne rentrerai pas à la maison. Je t'adore, мама mais... C'est pas bon pour nous lorsque nous sommes trop l'une sur l'autre. » Qu'elle déballa froidement. Parce qu'elle la voyait venir, avec ses histoires de reprendre des forces. La cousue d'or voulait que les choses soient claires pour tout le monde. Elle ne voulait pas rentrer au manoir avec elle. C'était déchirant mais ça leur ressemblait à toutes les deux.

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