IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Mona Parkinson
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Mona Parkinson
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faciès & dot : Ruth Wilson (thinkky)
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gallions : 2785
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pronoms : she-her-elle
décade : 46 ans
labeur : éditrice (Obscurus Books)
alter ego : Patricia Brown, peintre aquarelliste
sang : pur, depuis toujours et à jamais, fierté portée en héritage, couronne invisible mais bien réelle
don : legilimens et animagus (hermine)
myocarde : veuve de Quintus Avery, jamais le grand amour mais il eut au moins le mérite d'être le père de ses enfants avant de disparaître tragiquement
allegeance : l'extrémisme de la suprématie sorcière en étendard, fanatisme brûlant les entrailles depuis l'enfance
particularité physique : tatouage sur l'avant-bras gauche, marque de ce sombre seigneur à qui elle a prêté serment
gif feuille : art is what you make of it (warlock) FvgKPsF8_o

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(#) art is what you make of it (warlock) ●
01.11.23 19:24
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : début décembre 1945, au Louvre (Paris, France)
personnages concernés : Warlock Yaxley & Mona Parkinson
trigger warnings : propos suprémacistes et élitistes
intervention autorisée du mj : [] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
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(#) Re: art is what you make of it (warlock) ●
01.11.23 19:26
ils ont des rêves très organisés, et oublient que le désordre se venge toujours de ceux qui le méprisent.
A
RT IS
WHAT YOU MAKE OF IT
Elle avait transplané sans un mot, quittant la résidence familiale de Godric’s Hollow après avoir embrassé Marcella - Rufus, du haut de ses huit ans, avait décrété qu’il voulait suivre son père pour la journée, et elle avait cédé. Elle n’aurait pas dû, elle le savait. N’aurait pas dû quitter sa famille, pas dû accepter que Quintus s’occupe de leur aîné, pas même pour une seule journée. Elle ne voulait pas que le père de ses enfants leur inculque son amour étrange pour les créatures magiques qu’il chassait puis empaillait ; ne voulait pas, surtout, que les deux joyaux de sa vie doutent un seul instant du fait qu’elle les aimait. Elle ne voulait pas s’éloigner, ne voulait pas les quitter du regard, même si cela impliquait de supporter son mari pendant d’interminables heures passées à l’écouter discourir sur les mérites de la vie à la campagne. Elle avait transplané, toutefois, parce que le petit mot ne lui laissait guère de choix.

Meet me at the Louvre. Today.
W.

Elle aurait pu refuser, bien sûr. Elle aurait dû, sans doute. Mille et un prétextes s’offraient à l’imagination : Paris était loin, ses enfants avaient besoin de leur mère, elle n’avait pas le temps de se promener dans un musée désert… Mais elle n’en avait rien fait. La chouette était repartie, et Mona Avery avait coiffé ses cheveux bruns avant d’enfiler son plus beau manteau, bordé de fourrure iridescente de Demiguise. Pourquoi n’avait-elle pas protesté ? Pourquoi était-elle partie, alors même qu’elle désirait plus que tout rester chez elle, se faire oublier du monde et oublier de dernier en retour ?

Parce que c’était lui. Parce qu’elle n’avait jamais su lui résister.

Rien de charnel entre les deux amis - et aucune mauvaise langue n’aurait pu prétendre le contraire sans risquer bien davantage que la perte de tout statut social. Seulement une relation rendue plus solide par les années et les opinions partagées, l’une des rares amitiés sincères et désintéressées à gracier la vie de la jeune mère de famille. La sorcière aux yeux pers arriva devant le musée dans un craquement léger, posant ses talons sur la neige comme si elle ne faisait que flotter sans s’y enfoncer, minuscule miracle d’élégance dont elle était coutumière. Apprêtée comme si l’occasion était d’une importance cruciale - une habitude, pour celle que l’on avait élevée selon les standards les plus exigeants de l’époque - Mona se dirigea sans la moindre hésitation vers le couloir dévolu aux antiquités égyptiennes. Parvenue devant la monumentale statue qui représentait la divinité Heka, incarnation de la magie et créateur de l’univers selon les mythes anciens, elle coula des regards discrets autour d’elle pour s’assurer qu’elle était seule. Puis elle se glissa dans l’interstice que venait de créer sa baguette entre la statue et le mur qui la soutenait. Il s’agissait là d’un de ces passages secrets dont sa communauté était friande : celui-ci en particulier permettait d’accéder aux collections cachées du commun des mortels, et offrait l’accès à des salles dont même les conservateurs moldus ignoraient l’existence. Les oeuvres entreposées dans ce labyrinthe réservé aux élus dotés de magie n’étaient recensées nulle part, et avaient du même coup échappé à la folie furieuse de la demi-décennie écoulée.

Si l’art sorcier avait ainsi survécu sans trop se préoccuper des bouleversements du monde moldu, il en allait autrement de la population - et Mona, cette fois, ne faisait point exception. Jusqu’à la toute fin du conflit européen, elle et quantité d’autres sorciers avaient cru dur comme fer en leur capacité à l’emporter. Mais il avait suffi d’un duel pour annihiler leurs espoirs. Un homme sorti de nulle part ou à peu près - un professeur de métamorphoses, pour l’amour de Merlin, depuis quand ces gens étaient-ils importants ? - avait vaincu leur champion autoproclamé, et Gellert Grindelwald croupissait désormais en prison. La société sorcière avait resserré les rangs, condamné publiquement la doctrine suprémaciste, et mis une Née-Moldue à la tête d’un corps judiciaire dédié à la traque des partisans. Les Parkinson, bien sûr, ne couraient aucun risque réel : leur influence au sein des structures ministérielles était plus que suffisante pour les protéger de toute conséquence juridique ou politique.

Mais rien ne protégeait les espoirs défaits. Une profonde mélancolie s’était ainsi emparée de l’âme de la belle sorcière : les crises de larmes succédaient aux crises de rage, condamnant son union aux oubliettes puisque son époux s’avérait incapable de comprendre en quoi la défaite de Grindelwald signifiait davantage qu’une ère de vaches maigres pour ceux qui avaient osé le suivre. Quintus n’était qu’un idiot, un bellâtre incapable de la moindre analyse politique, tempêtait sa femme. En réalité, ce qui ravageait l’âme de Mona Avery était bien plus important que la perte humaine de leur meneur. Au sein du mouvement suprémaciste, la jeune femme s’était établie comme une penseuse majeure, remarquée par le maître et appréciée à sa juste valeur par ses pairs. La disgrâce de leur mouvement signait pour elle une condamnation à mort de cette reconnaissance durement acquise. La chute du mage noir signifiait que l’on attendait d’elle de disparaître, de redevenir ce qu’elle aurait dû être si leurs chemins ne s’étaient jamais croisés ce soir-là, dans les catacombes de la capitale française : une épouse, une mère, une simple femme au foyer.

Cette perspective lui était intolérable. Et sans doute était-ce là la véritable raison pour laquelle elle avait accepté l’invitation de Warlock Yaxley. Cet homme était l’un des rares à l’estimer pour ses capacités intellectuelles, l’un des seuls à voir plus loin que la beauté glaciale qu’elle étalait à la face de ce monde qui condamnait les femmes à n’être que des ombres.

Comment as-tu su ? souffla-t-elle d’une voix où perçait sa fatigue intense, pointe acérée que ne parvenait plus à dissimuler le miel dont elle ornait ses tons veloutés.

Comment avait-il deviné que la compagnie de son mari n'était plus de nature à apaiser ses tourments ? Comment avait-il compris que même son rôle de mère ne suffisait plus à satisfaire sa soif de savoir et - par dessus tout - de pouvoir ? Le mystère par lequel Warlock lisait en elle mieux qu’en aucun livre demeurait entier. Mais peu importait son secret. En cet instant précis, elle appréciait le simple réconfort qu’offrait l’épaule de son ami, sur laquelle elle vint poser sa tête en guise de salutation. Entre eux, la familiarité se passait de ces mots inutiles.

Toujours ce tableau, hm ? Qu’a-t-il donc de si particulier, pour attirer sans cesse ton regard ? demanda-t-elle après un instant de silence qu’ils partagèrent, prunelles jointes en admiration de la peinture monumentale qu’affectionnait le sorcier. Ils étaient plusieurs fois revenus à cet exact endroit, devenu synonyme pour eux de point de rendez-vous. Oh, ils avaient exploré d’autres musées, admiré ensemble quantité d’autres œuvres… Mais celle-ci, pour une raison qui lui échappait encore, avait la faveur de son ami. Aussi chercha-t-elle pendant un instant supplémentaire ce qui, dans l’immensité des couleurs et la profondeur des perspectives, éveillait chez cet homme une passion insoupçonnée.

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alter ego : Clyde McKenzie
sang : Pureté vermeille, naturellement
don : légilimens (stade final) & occlumans (stade intermédiaire)
myocarde : Promesses formulées avec Zorah Gregorovitch, enhardi pourtant dans la discrétion de quelques baisers de Judas. Le coeur pourtant ne cogne que pour une seule et même fleur.
allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
particularité physique : Quelques lézardes dissimulées en vindicte de sa malsaine obsession
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(#) Re: art is what you make of it (warlock) ●
19.12.23 10:29
ils ont des rêves très organisés, et oublient que le désordre se venge toujours de ceux qui le méprisent.
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Tes lagunes traînaient sur le bout de papier, les doigts en froissant les aspérités. Enroulé délicatement dans le carcan des griffes du fier volatile, la demande n’attendait pas de retour. Soupir en délivrance, le besoin de la voir, de s’enquérir de l’humeur sans doute chiffonnée comme la tienne par les malencontreux dénouements des derniers mois. Esprit de qualité, curiosité en régal, mère dragonne mais avant tout, amie pour qui tu nourrissais confiance et connivence. Arriverait-elle à délaisser sa progéniture ? Comment pourrais-tu l’en blâmer ? Les rhizomes d’une nouvelle sensibilité s’étaient enracinés dans l’abîme depuis la dernière grossesse de @Zorah Yaxley. La crainte de la perdre devenue viscérale au joug cruel de la dragoncelle t’avait rendu plus susceptible, l’œil chaperon traînant constamment par-dessus l’épaule. Tu arrivais pourtant à t’affranchir de ces déferlements émotionnels, jugés incongrus. Pilastre de cette famille, c’était de marbre que tu t’affichais, disloquant la moindre faiblesse dans un tiroir soigneusement scellé. Il te fallait rester digne, couvrir les tiens de ton égide, les préserver du fatras extérieur répandant sa gangrène purulente.  

Et te voilà dans la ville Lumière, la capitale de la création, de la gastronomie et de l’art de vivre, devant ce bâtiment qui faisait la fierté de la France. Le musée du Louvre t’intriguait toujours, t’alimentait d’une indécrottable curiosité, d’une insatiable attraction. La poudreuse léchant ses pieds ne la rendait que plus sibylline. Combien de fois déjà tes pas avaient-ils foulé son sol ? Aussi t’étais-tu apprêté pour l’occasion. Toujours soigné, tu n’avais pourtant pas lésiné sur les détails, faisant honneur à la femme de qualité dont tu chérissais les retrouvailles. Un trois-pièces bleu de prusse taillé spécialement par la maison Malefoy ravissait ta carcasse, chemise blanche léchant la jointure des clavicules, le tout rehaussé par une longue redingote dégoulinant d’ébène dont le col se dressait en garde-fou contre la bise glaciale. Malgré les nombreuses œuvres dévoilant leur charme, c’était toujours devant la même que tu t’engluais. Certains se régalaient de la Joconde, des Noces de Cana ou le sacre de Napoléon. Un ‘grand commandant’, paraît-il. Force était de constater que ses tactiques de guerre étaient pour le moins enrichissantes. Assis sur le même banc, la familiarité ponctuant tes gestes, le regard se ravissait sans courbature de la même esquisse, loin du commun des mortels. Dans une brèche que seuls les êtres de magie pouvaient deviner, tu pouvais apprécier les plus rares. Elles se dévoilaient précieuses par le mystère que leur asile formait. Nul besoin de lui préciser l’endroit du rendez-vous, elle savait toujours où t’y trouver. Affranchis de tes gants en cuir noir, les pulpes appréciaient la tiédeur ambiante. Douceur illusoire, l’amertume en toile de fond. Toi comme elle, ‘comme bien d’autres, vous étiez fourvoyés sur le succès de Grindelwald. Un puits sans fond creusé de tourments te labourait l’abîme. La déception ponctuait tes soupirs, l’inquiétude en rat te grattant les caniveaux de l’encéphale. La mascarade subsistait pourtant sur le marbre de ta gueule, laissant le trouble du tableau t’envahir, t’apaiser l’humeur. Alcôve intimiste, havre de recueillement, tu t’y enlisais souvent pour mûrir certaines idées, ‘pour ne pas dire cogiter. Tu n’étais pas le seul cavalier sur l’échiquier à te troubler de cette situation nébuleuse. Le fiasco surprenant de vos attentes ne signifiait pas la fin. Tu t’en persuadais, car tu n’étais pas homme à t’atermoyer sur ton sort.

L’écho familier t’arrachait de tes spéculations, le tableau délaissé pour accueillir l’amie. Elle te semblait harassée, la madone. « Une intuition » Ricochet spontané d’une évidence, la pudeur d’un sourire grignotait la commissure. Vous vous ressembliez, d’une certaine manière, l’un comme l’autre aspirant à plus, dévorant toujours plus goulûment l’ascension. ‘Toujours plus haut, ‘regarder toujours devant. Tu savais pourtant les entraves que la société lui avait naturellement imposées, à elle, ‘une femme’. Amertume sur le palais à ces ineptes consciences. Tous des sots. Le monde se porterait sans doute mieux si certaines personnes, ‘certaines femmes, comme Mona en prenait le gouvernail. L’affliction ambiante se justifiait dans l’incertitude des esquisses troubles se dessinant à l’horizon. L’éclanche l’accueillait dans le silence confortable que vous vous partagiez sans marasme, l’ombre d’un apaisement semblant faire ricochet entre vos deux carcasses. « Tu es magnifique » Flatterie sincère sur le palais. Nul clair-obscur ne traçait les contours de votre amitié. Son bouquet te picotait délicieusement la truffe, t’ancrant fermement sur votre assise. « A vrai dire, je ne sais pas...Il me trouble toujours autant. Je ne sais pas vraiment s’il m’apaise ou s’il m’oppresse, mais il m’agite d’une indéfinissable attraction. » L’échine se déliait au confort qu’elle te soulevait. « Et toi, t’agite-t-il de quelques émois ou te laisse-t-il indifférente ? » ricanais-tu gentiment, curieux malgré tout de son ressenti. Il te semblait que parfois, vous pourriez accomplir de grandes choses ensemble. Sans doute étais-tu soutenu dans cette idée par les passions communes, partagées et nourries entre tête-à-tête. « Comment vont les enfants ? » Parce-que c’était une de vos priorités, parce-qu’il était naturel d’en parler. L’attention ricochait constamment entre l’épouse et les trois marmots. Natalya se dévoilait admirable dans ses prestations, faisant pâlir les étoiles d’une jalousie dont tu te régalais. Louis apprivoisait sous l’élytre de sa mère sa magie, préparant son entrée à Poudlard.  Callum t’amusait par ses babillements de petit marmot. Quel avenir se peignait pour eux ? Croquade imprécises de mêmes ambitions en latence, flétries par l’humeur du moment. « Ces derniers temps ont été durs... » L’ouverture offerte aux épanchements.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022




 
Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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(#) Re: art is what you make of it (warlock) ●
03.02.24 16:19
ils ont des rêves très organisés, et oublient que le désordre se venge toujours de ceux qui le méprisent.
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WHAT YOU MAKE OF IT
Ils étaient des âmes similaires - pour ne pas dire âmes soeurs, cette distinction étant réservée à Mary Travers-Flint, première et meilleure de ses amies. Bien sûr, Warlock avait pressenti son désarroi, sa colère, et même le sentiment plus profond qui grondait en sourdine, derrière le maëlstrom d’émotions dont la violence la désarçonnait. La peur, qui doucement s’immisçait par les fêlures de la belle sorcière aux yeux pers. Mona avait beau se cacher, se retrancher derrière sa fureur de façade, les autres finiraient par voir clair dans son jeu. On l’obligerait à se conformer, à se calmer - elle ne voulait pas se calmer. Elle voulait rugir, hurler, courir, briller et éblouir, tout cela à la fois, elle voulait qu’on la voie comme Gellert l’avait vue.

La simple projection de journées interminables passées en la seule compagnie de sa progéniture - qui bientôt l’abandonnerait pour vivre sa propre vie, car ainsi allait le monde - cette simple image suffisait à faire bouillir son sang. La bile lui montait aux lèvres à l’idée d’une vie passée à attendre le retour d’une gloire trop rapidement fanée, existence nostalgique qui ne manquerait pas de la faire dépérir plus sûrement que n’importe quel philtre toxique.

Elle refuserait. Elle ne se conformerait pas à ces idéaux d’un autre siècle, ne deviendrait jamais une pâle copie de sa propre mère. Nul ne la contraindrait à la solitude, tentait-elle vainement de se persuader. Elle était Mona, que diable ! Monica Cedrella Parkinson, princesse au sang plus pur que l’ichor des dieux, femme dont les grands de ce monde avaient reconnu l’intelligence. Elle avait des alliés : Paulina et Aeneas la soutiendraient toujours, cadets en adoration de leur aînée qu’ils préféraient à Augustus, mâle et donc héritier tout désigné. Mary ne laisserait jamais quiconque enfermer sa meilleure amie dans un rôle qu’elle n’ait pas elle-même choisi - et ce, même si leur amitié traversait une période de turbulences, depuis que Mona avait révélé à sa confidente la paternité réelle de sa petite fille. Warlock viendrait à son secours - il le faisait en cet instant même. La liste comptait les plus fameux noms de la société magique, et le Yaxley siégeait tout en haut de ladite énumération.

Il n’avait pas besoin de la regarder pour la voir vraiment. Nul besoin de laisser ses pupilles s’attarder sur la silhouette parfaite pour savoir ce qui se jouait en son théâtre intime, tragédie qui trouvait un écho dans le sang même du sorcier. Depuis de longues années - le temps était un cruel sablier, à l’écoulement bien trop rapide - leur relation consistait non pas à s’observer mutuellement, mais à regarder ensemble dans la même direction. On aurait appelé cela de l’amour ; on se serait trompé. Point de romance, mais une affection sincère, sans ambiguïté.  Point d’attentes, pas de promesses dont on pouvait se lasser, une fois la lune de miel terminée. Simplement un attrait commun pour la beauté sous toutes ses formes, picturale ou langagière, artistique ou humaine. Passion similaire comme le tracé de leurs âmes, rencontre adolescente devenue amitié adulte : même si la rumeur persistait, ils la démentaient, sourire discret réaffirmant néanmoins leur complicité.

Un compliment tomba des lèvres du grand brun, après un instant de silence durant lequel elle puisa une première once de réconfort dans la puissance de sa stature. Magnifique. Elle connaissait l’étymologie exacte du mot, sa signification précise : on ne devenait pas l’orfèvre de la cause suprémaciste sans avoir appris l’art de la nuance verbale. Magnifique signifiait qui fait de grandes choses. Compliment rassérénant, s’il en était. Car, Warlock le savait, Mona n’était pas juste belle. Elle l’était - bien sûr. Nul n’aurait osé nier l’évidence. Mais plus encore, Mona était intelligente, vive, stratège, capable. Puissante. Elle avait déjà accompli de grandes choses - elle en accomplirait davantage. Ce rappel discret, éloge glissé sur le ton de la confidence, lui rendit une ombre de sourire, alors que son front venait se nicher un peu plus près de la clavicule de cet autre qui la comprenait à demi-mot. Lui aussi se détendit à son contact. Épanchement mutuel, réconfort bien maigre et pourtant palpable qu’ils trouvaient l’un dans l’autre et ensemble dans l’art : Warlock avait tout autant besoin d’elle qu’elle avait besoin de lui, réalisa la sorcière aux yeux pers.

« Merci » souffla-t-elle, relevant le front pour mieux observer le monumental triptyque. Sur le premier panneau, un centaure observait les étoiles, constellations brillantes peintes à l’or pur, que l’artiste avait enchantées pour mieux refléter le scintillement des astres. La silhouette de la créature était nanifiée par l’immensité céleste, écrasée par le vaste champ des étoiles qu’il s’efforçait de recenser. « Il a quelque chose d’irrésistible, je te rejoins là-dessus. » Les pupilles céladon se fixèrent sur le panneau central, où trônait un globe aux teintes nocturnes, carte céleste enfin réduite à sa portion observable par le génie de l’esprit humain. Tout autour du guéridon sur lequel était postée la sphère, une foule se pressait. Autant de mages reconnus pour leurs apports à l’étude des astres ; quelques visages féminins, au milieu des maîtres à l’air suffisant. « On voudrait respecter la science, et pourtant, le ciel reste immense et vierge de toute exploration… Crois-tu qu’un jour, nous verrons les étoiles de près ? » questionna la Parkinson, rendue rêveuse par cette observation.

Le tour que prit la conversation la ramena irrémédiablement à leur réalité immédiate. Le monde dans lequel ils évoluaient n’acceptait pas la brillance suprême de certains êtres. On y prônait une égalité illusoire - comment les Moldus pouvaient-ils leur être égaux, alors même qu’ils étaient dépourvus de tout pouvoir ? Et dans ce monde, leurs enfants étaient appelés à évoluer. Pour eux, pour Rufus et Marcella, pour Louis et Natalya et le petit Callum, Warlock et Mona ne pouvaient que persévérer. Maintenir le cap du bon sens dans cette société dégénérée, où l’on enfermait les génies et où l’on idolâtrait de faux héros.

« Rufus et Marcella se portent bien. Il est avec son père, aujourd’hui » avoua-t-elle, poings contractés comme pour expier sa culpabilité. Une journée, une seule journée. Elle avait abandonné son fils pour quelques heures seulement, et retrouverait ce soir la prunelle de ses yeux. « Il n’a de cesse de vouloir répliquer ses premiers exploits magiques, et si ce n’était pour cette fichue règle ministérielle, je lui aurais déjà acheté une baguette. Je suis certaine qu’avec le bon entraînement, il fera partie des plus grands duellistes de sa génération. Et Marcella gazouille à qui veut l’entendre, elle a la plus délicieuse des voix d’enfants. Je l’ai laissée sous la garde d’Augustus et de son épouse - j’adore Paulina, mais elle ne semble pas avoir en elle la fibre maternelle. » Un soupir lui échappa, qu’elle ne fit aucun effort pour réprimer. Un jour prochain, sa cadette réaliserait que tout ce que Mona faisait était pour le plus grand bien, en ce compris lui faire passer de longues heures avec son filleul et sa nièce. Paulina deviendrait elle aussi une mère de famille - c’était leur lot à toutes, et comme Mona, Paulina y trouverait une joie sans nom. Son aînée en était persuadée.

« Et tes rejetons ? Natalya rêve-t-elle toujours de devenir danseuse ? »

Une tendresse toute particulière l’enjoignait à spécifier cette seconde question. En tant qu’artiste elle-même, aquarelliste à ses heures perdues, Mona ne pouvait que compatir à l’étrange sursaut d’affection que Warlock éprouvait envers son unique fille. Il existait entre le père et sa seconde enfant une proximité que les autres membres de leur petite famille ne pouvaient qu’effleurer. Et Mona, qui aurait été bien en peine de choisir l’un de ses propres enfants comme son préféré, faisait partie des rares qui pourtant comprenaient.

« Le monde est un endroit bien sombre, depuis quelques mois. » Entre les deux complices, l’assertion se passait de précisions : la chute de Grindelwald avait été pour eux celle d’un nouvel Icare, et tels une assemblée de Dédale, ils avaient assisté impuissants à la descente aux enfers de leur guide. « Je voudrais garder espoir, pour eux. Pour les enfants » murmura-t-elle, gorge étranglée par le trop-plein d’émotions que la rage de son désespoir ne suffisait plus à contenir. « Mais je n’y arrive plus, Warlock, je n’y arrive plus… » Sanglot arraché aux poumons en manque d’oxygène, la poigne se resserrait plus encore et les ongles manucurés laissaient leur empreinte briser la douceur de ses paumes. Elle se détourna de la peinture, abandonnant une pudeur soudain trop encombrante, et laissa son front rouler à nouveau sur l’éclanche de son double masculin. « Tout le monde semble abandonner la Cause : mon propre père a décrété qu’aucun Parkinson ne devait être associé à cette sombre affaire, quitte à nous parjurer devant nos intimes s’il le fallait. Le lâche… Et dire que je l’idolâtrais, que je l’adorais, ce pleutre ! » Murmures étouffés par la fourrure qui bordait son manteau, déception enfouie dans les replis du tissu qui accueillit une paire de larmes imprévues. « Je ne veux pas abandonner, Warlock, mais c’est devenu si dur de croire encore qu’un jour viendra où l’on reconnaîtra que nous avions raison… Je crois que je n’ai plus la force d’attendre » admit-elle, trop épuisée pour essuyer les perles salées qui traçaient leur sillon inexorable sur ses joues.

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