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death eater: always pure ● hiboux : 1336
pseudo : foxie
faciès & dot : Ruth Wilson (anarya)
doublon(s) : Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Agnes ▸ Adam
gallions : 3316 pronoms : she-her-elle
décade : 46 ans
labeur : éditrice (Obscurus Books)
alter ego : Patricia Brown, peintre aquarelliste
sang : pur, depuis toujours et à jamais, fierté portée en héritage, couronne invisible mais bien réelle
don : legilimens et animagus (hermine)
myocarde : veuve de Quintus Avery, jamais le grand amour mais il eut au moins le mérite d'être le père de ses enfants avant de disparaître tragiquement
allegeance : l'extrémisme de la suprématie sorcière en étendard, fanatisme brûlant les entrailles depuis l'enfance
particularité physique : tatouage sur l'avant-bras gauche, marque de ce sombre seigneur à qui elle a prêté serment
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le.a speedy gonzales du rp.
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| ( #) a terrible want (mary) ● 07.04.24 17:42 |
| ● ● ● you have nothing to fear if you have nothing to hide ● ● ● temporalité du rp : début juillet 1955 personnages concernés : Mary Travers-Flint & Mona Parkinson trigger warnings : propos et pensées suprémacistes intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non autre(s) : Mary et Mona ne se sont vues qu'en coup de vent, lors d'événements mondains, depuis le début du printemps. Pour fêter le début des vacances d'été, Mona est invitée chez sa meilleure amie, afin qu'elles puissent enfin discuter en tête-à-tête...
IN FOR THE KILL - 2021-2022 JEUX 2024 TEAM SOMBRAL
Dernière édition par Mona Parkinson le 20.06.24 11:27, édité 1 fois |
| death eater: always pure ● hiboux : 1336
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| ( #) Re: a terrible want (mary) ● 07.04.24 17:43 |
| ... and I had a terrible want in me to go out at night and see the stars. A TERRIBLE WANT Les rôles s’étaient inversés, une fois de plus, et c’était désormais au tour de la Ministre de recevoir son amie. Le repas avait été raffiné plus que copieux, les deux dames préférant savourer du regard que du palais - même si aucune n’avait renvoyé son assiette sans que celle-ci ne fût rigoureusement vide. Et si l’alcool avait été servi en accordance, Mona Parkinson avait veillé à ne pas avoir la main trop lourde. C’est qu’elle avait des confessions à faire, et qu’il valait mieux pour cela avoir les idées claires.
Prises dans un tourbillon qui oscillait entre le mondain et le politique jusqu’à en brouiller les frontières, elles ne s’étaient revues qu’à d’irréguliers intervalles tout au long du printemps. Leurs entrevues privées en avaient pâti, tant chacune avait privilégié ses propres projets - et Mona s’estimait en droit de juger que la propagande, dont elle était le principal relais, importait tout autant que les lourdes demandes de la charge ministérielle qui pesait sur son alliée. Il n’était bien sûr pas question de présenter la moindre excuse à ce sujet : l’une comme l’autre aurait considéré cela comme offensant. Leur amitié avait traversé plusieurs décennies - un fait qu’il valait mieux ne pas évoquer en leur présence, puisque l’on ne rappelait jamais son âge à une dame. Encore moins à deux d’entre elles. Encore moins lorsque les deux pouvaient vous transformer en charmant petit scarabée en un mouvement de baguette magique - et se poursuivrait encore longtemps, du moins Mona en était-elle absolument persuadée. Elle ne pouvait imaginer sa vie sans cette moitié d’elle, cette confidente qu’aucune année, qu’aucun aveu, n’avait su éloigner.
Car Mary savait tout de sa vie : depuis l’enfance, les fillettes avaient tout partagé. Cela avait commencé par des murmures discrets - souvent aux dépens d’une autre enfant, jugée moins gracieuse ou moins intelligente, ou tout simplement moins intéressante qu’elles - et cela avait évolué en secrets soigneusement gardés. Mary connaissait les origines exactes de la seconde tête brune dont avait accouché Mona ; et cette dernière n’ignorait rien de ce qui était arrivé à Conall Travers. Le poids de ces confidences aurait dû les faire chanceler, mais leurs mentons étaient restés levés à travers toutes les tempêtes, supportés par la dignité qu’elles apercevaient l’une chez l’autre. Du moins était-ce ainsi que Mona percevait leur relation, comme une source inépuisable d’inspiration et d’admiration. Mary était la seule femme dont elle n’était ni envieuse ni dédaigneuse, prouesse rarissime et jamais parfaitement répliquée. Il y en avait eu d’autres, dont le sang et le rang avaient laissé espérer qu’elles puissent se greffer à l'incomparable duo - dont la plus grande qualité n’était sans doute pas la modestie. Elles s’étaient appelées Cassiopeia, Aoife ou Irma ; avaient porté de prestigieux patronymes et prétendu à des mariages tout aussi étincelants que ceux des étoiles jumelles dans le sillage desquelles elles prétendaient se couler. Elles étaient demeurées, plus ou moins longtemps, dans la faveur de ces deux astres qui illuminaient le firmament de la société sorcière - non, décidément, la modestie n’était guère de mise. Mais aucune n’avait duré, et surtout, aucune n’avait éveillé en Mona l’envie incompressible de toujours se trouver à ses côtés.
Mary savait tout - tant que Mona l’en informait. Non qu’elle ait souhaité lui dissimuler quoi que ce soit, sachant par ailleurs que toute tentative du genre était ultimement vouée à l’échec : la Ministre de la Magie était l’une des personnes les mieux informées de leur monde. Simplement, depuis au moins trois mois, la brune n’avait pas trouvé l’occasion parfaite pour expliquer à sa meilleure amie les derniers tenants et aboutissants de sa vie. Futilités, auraient affirmé certains - des idiots, qui ne pouvaient pas comprendre à quel point une alliance pouvait changer le cours des événements, surtout lorsque ladite alliance était à la fois une union de fait et une stratégie quasi-militaire. Ces mêmes imbéciles ne pouvaient saisir l’importance du retour au nid de l’enfant héritier, devenu adulte et surtout homme de la famille en l’absence de son père. Ils n’auraient pas su, les pauvres, relier entre eux les points complexes d’un dessin que seule la Parkinson savait tracer de sa main experte. Il fallait pour cela un esprit aussi subtil - certains auraient dit retors - que le sien propre. Et à ce jeu, seule Mary savait participer.
Encore fallait-il que Mona soit prête à lui dévoiler ses cuisants échecs, au même titre que certaines de ses plus brillantes réussites. Étrangement, ces dernières étaient autrement plus faciles à avouer à demi-mot : ainsi, la propagandiste avait-elle reconnu d’un simple hochement de tête que le pamphlet suprémaciste qui déchaînait les passions des cercles sorciers était bel et bien issu de sa pensée. Elle ne s’en sortirait pas aussi aisément en ce qui concernait le projet de fiançailles qu’elle avait dû porter, puis avorter, en secret - pas celui de sa sœur et du jeune Dolohov, celui-là étant toujours à l’agenda de l’été qui commençait… Pour peu qu’elle puisse convaincre les tourtereaux d’accélérer un peu le mouvement, songea-t-elle, soudain exaspérée. C’était à croire qu’ils s’étaient mis d’accord pour la faire enrager, tant il leur fallait de temps pour accéder à la plus petite validation du plus infime détail lié de près ou de loin à la cérémonie. Dernier dénouement en date, Mona avait failli s’arracher les cheveux lorsque sa cadette avait passé un après-midi entier à hésiter sur la police d’écriture de leurs faire-parts d’invitation.
Non, c’était d’un autre projet qu’il s’agissait. Et si les deux amies avaient déjà longuement échangé au sujet de leur - fort large - cercle de connaissances mutuelles, en guise d’amuse-bouche, ce sujet faisait partie de la longue liste qui attendait encore d’être entamée. Ensuite venait l’issue de son fils - non qu’Aurelius lui pose le moindre problème. C’était justement cela, le souci : l’enfant qui n’en était plus un était devenu un mystère que sa propre mère échouait à percer. Il n’entrait jamais ouvertement en conflit avec elle, mais semblait s’arranger pour parvenir à déjouer systématiquement tous les plans qu’elle avait pu élaborer pour lui - dans son propre intérêt, ne pouvait-elle s’empêcher de soupirer.
Ingrates créatures, que celles qui composaient sa famille. Et encore, Mona aurait pu ressasser des griefs vieux de plusieurs décades au sujet de son frère Augustus, qui était persuadé que le rôle de chef de famille lui revenait. Elle aurait pu songer à Perseus, apparemment doté du même instinct de rébellion que Paulina, dont la réluctance au mariage deviendrait bientôt un sujet de commérages.
Elle aurait pu… Mais en présence de Mary, une envie nouvelle s’éveillait chez Mona : celle d’écouter. Elle avait bien des récits à conter, et les mots n’avaient aucun mystère pour celle qui avait passé sa vie à en jouer. Pourtant, en cet instant, alors qu’autour d’elle la nuit étendait doucement son voile satiné, la sorcière aux yeux pers souhaitait avant tout savoir ce que les dernières semaines avaient apporté à sa plus tendre amie - le terme pouvait surprendre, mais Mona, mieux que personne, savait que Mary était de ces femmes dont la façade protégeait une inépuisable fontaine d’affection. Pour sa fille, aussi irritante que Mona puisse trouver cette dernière ; pour ses filleules, dont le statut de naissance n’avait jamais semblé peser dans la balance ; pour son ex-mari, alors même que ce dernier lui avait brisé le cœur. Aussi, alors qu’elles se dirigeaient vers le salon pour s’y retirer, la sorcière se permit-elle de passer son bras sous celui de sa Ministre - de sa muse, aussi, bien qu’il s’agisse là d’un ultime secret dont elle ne comptait pas se départir avant un moment. L’aquarelle était restée sagement inachevée, sur le chevalet de l’artiste, qui n’osait plus trop y toucher - par respect, prétendait-elle. Sans doute était-ce davantage une peur irrationnelle qui retenait sa main, la peur de tout rater, de défigurer à jamais le visage fin et le profil aquilin.
Leur démarche lui rappelant les longues promenades en bordure du Lac Noir, à une époque où aucun être extérieur n’avait encore osé interférer dans leur amitié bourgeonnante, Mona demanda soudain d’une voix éthérée :
« Mary… Crois-tu qu’à douze ans, nous aurions pu imaginer cette vie ? Nous avons des enfants » - nous avons eu des maris, retint-elle, trop consciente encore de la dangerosité d’un tel sujet - « et ils ont bien dépassé l’âge que nous avions quand nous nous sommes rencontrées. Pourtant, il me semble parfois que nous n’avons guère plus que quinze ans, que nous nous intéressons pour la première fois aux garçons et à leurs pirouettes » - en effet, c’était à cet âge qu’elle-même s’était soudain passionnée pour les matches de Quidditch et leurs cortèges de victoires et de torses dénudés - « vingt ans, tout au plus ! À quoi rêvions-nous alors ? »
Elle connaissait la réponse, bien sûr. En tout cas, en ce qui la concernait : à peine sortie de l’adolescence, Mona avait rêvé d’un chemin bien tracé, d’un monde soigneusement ordonné dans lequel elle pouvait briller, encore et toujours. Un monde dans lequel rien ne lui était refusé, ni la position de meneuse de sa dynastie, ni l’amour de sa vie. Et, d’une certaine manière… Elle avait obtenu ce qu’elle désirait tant. Mais le mariage s’était consumé en cendres amères, et la lutte âpre pour l’attention de son père n’était toujours pas achevée.
Ce n’était toutefois pas d’elle-même qu’elle souhaitait parler. C’étaient les envies, les espoirs et les rêves de Mary qu’elle voulait à présent imaginer, espérant sans doute y reconnaître l’ombre des siens. « De quoi rêvais-tu ? » acheva-t-elle, une curiosité sincère au fond des paupières.
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labeur : Actuelle Ministre de la Magie munie d'une ambition dévorante et comptant bien révolutionner les choses, je m'accommode d'un emploi moldu de conseillère-artistique au théâtre de Godric's Hollow. Avant ces promotions successives qui ont fait mon succès, j'étais avocate au Magenmagot (puis directrice de ce service), dont je ne conserve aujourd'hui que le titre honorifique et certains avantages dont je tire habilement profit.
alter ego : Astrid de Berkeley
storytime : ♔ RPs en cours : Mona - Meredith - Tc ministère - Silas.
sang : Sang-Pur, évidemment.
don : Une complète maîtrise de l'occlumancie (dernier stade).
myocarde : Divorcée de @Conall Travers et récemment séparée de @Ronald Abbott. Célibataire depuis lors.
allegeance : Pro-mangemort, sans en faire partie officiellement.
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| ( #) Re: a terrible want (mary) ● 09.05.24 7:14 |
| juillet 1955, Manoir Travers, Godric's Hollow. ● ● ● Dans l'obscurité naissante de la nuit, alors que les dernières lueurs du crépuscule s'éteignaient lentement, une douce et chaleureuse ambiance enveloppait les convives, laissant planer dans l'air le souvenir d'un dîner agréable et complice. Ces moments-là s'étaient fait plus rares, l'une comme l'autre ayant vu son quotidien débordé par les nombreux projets inachevés ainsi que les nécessités professionnelles. Des engagements qu'il avait fallu honorer, quelques soit nos dispositions, mais qui revêtaient aujourd'hui l'apanage du travail bien fait. Il ne s'agissait pas de faire passer notre amitié après tout cela, c'eût-été ridicule de penser qu'une histoire comme la nôtre puisse seulement perdre de son éclat ou faiblir devant les pressions du quotidien. Nous avions traversé des épreuves bien plus terribles et plus douloureuses que quelques mois d'agitation et nous avions cette force, Mona et moi, de penser que le phare de notre amitié ne saurait jamais être ébranlé par quelques tempêtes. L'image était bien choisie, souriais-je en bout de table alors que mon invitée s'acquittait des dernières anecdotes scandaleuses de notre entourage. Malgré les difficultés de la vie, j'avais toujours pu trouver une certaine forme de soutien sinon de réconfort chez la sorcière. Si ténèbres il y avait eu, le chemin vers les jours meilleurs m'avait toujours semblé moins accidenté à ses côtés. Pourtant, les intempéries avaient plus d'une fois menacé de submerger le navire, malmenant la charpente qui aurait aisément pu se disloquer et sombrer dans les tréfonds de la mélancolie. La folie peut-être. Ou le chagrin. Sans repère mais pas sans guide, je n'étais jamais seule et c'était peut-être là le secret de notre si longue et indéfectible complicité. Je baissais le regard, sans pour autant me départir de ce sourire à peine esquissé. Je n'étais pas une habituée de ce genre de dérive, d'ordinaire si pragmatique, concentrée sur les détails les plus insignifiants de mon environnement, pour qu'aucune dissonance, aucun écart ne soit en mesure d'exister. Peut-être était-ce cette brève interruption de nos entretiens qui me permettait aujourd'hui de mieux apprécier la valeur de notre amitié...toujours était-il que ces divagations prirent fin à la seconde où les vestiges de notre dîner disparurent. Un service d'une précision horlogère comme je les appréciais en ma demeure, car il ne m'était pas heureux de devoir supporter la présence du personnel magique plus que nécessaire. Cela ne l'avait jamais été. La raison d'être de l'elfe était de servir et non de s'afficher. Chaque chose à sa place, si tant est qu'il y ait un endroit pour chaque chose.Son bras glissa délicatement sous le mien, écho des nombreuses soirées en bordure de la forêt interdite alors que nous aspirions à passer nos certifications de Magie. C'était permis. C'était Mona. Personne d'autre n'était assez audacieux ou assez confiant pour s'autoriser une telle proximité. ❝Tu es bien nostalgique ce soir...constatais-je alors que ses propos nous renvoyaient justement à cette époque d'insouciance. La nostalgie, c'est le bonheur d'être triste.* quelque chose te tracasse ?❞ demandais-je, masquant les notes d'inquiétude sous un haussement de sourcil intrigué. Oreille attentive pour quelques privilégiés triés sur le volet, je n'excellais pas en la matière. Mais malgré tout, Mona savait qu'elle pouvait se laisser aller aux confidences en tout liberté. Elle parlait de garçons, de cabrioles...avait-elle succombé à ce Crabbe qui n'avait de cesse de la combler de présents ? Ou s'agissait-il d'un autre Don Juan dont la fascination devenait incommodante ? ❝Mes rêves ?❞ répétais-je alors, décontenancée par la tournure de la conversation. Je sentais le regard pers sur moi, et je me dérobais en faisant mine d'examiner les bougainvilliers en fleurs le long des baies vitrées. Rêver, c'est une affaire d'ivresse...rêver c'est se mentir un peu. A quinze ans, on a des projets plein la tête et on croit avoir le monde à ses pieds. A quinze ans, je voulais la réussite, la consécration d'un travail envié et émérite. A quinze ans, je vivais mon premier amour et bien-sûr, celui-ci durerait toute la vie. Et même après, si on me le permettait. A quinze ans, je voulais la reconnaissance et la postérité. A quinze ans, j'avais des envie de grandeur jusqu'à en toucher le ciel et à chanceler sous le vertige. A quinze ans, je voulais tenir ta main et gagner toutes les batailles, juste parce que ce n'était pas donné à tout le monde et que la jalousie sur les visages autour de nous était la plus belle des satisfaction. Et puis à seize ans, on s'était mis à rêver pour moi. L'amour se déguisa en pacte, en transaction, aussi creux que le contrat signé sans inclination. La cage était spacieuse, dorée. Mais dans une cage, on ne touche plus le ciel. A seize ans, certains rêves n'existaient déjà plus. Alors je m'étais raccrochée aux autres, et ils étaient sans doute plus solides car ceux-là, j'ai pu les porter à bras le corps. Ministre ? Non, je n'y avais jamais songé. C'était bien trop haut, même pour moi. Peut-être que c'était une compensation, un petit supplément pour tous les idéaux déjà évaporés ? Bien-sûr que non. J'avais travaillé dur pour en arriver là, fait des choix, des concessions. Le travail paie, la persévérance paie. La ruse paie. Mais que gagne-t-on à garder la tête dans les étoiles ? Les rêves ont cette fâcheuse tendance à nourrir des attentes irréalistes, nous laissant croire en des lendemains radieux qui ne se concrétisent jamais. Dans les rêves, l'abandon n'existe pas, les remords et la douleur n'existent pas. Et nous, on y croit. Jusqu'à ce que ça vous tombe dessus sans crier gare. Sans s'annoncer. Et il s'avère alors que vous n'avez d'autre choix que de composer avec tout ça. La question était sincère, spontanée. Et pourtant, il n'était pas bon de se replonger dans ces souvenirs passés et je regrettais d'avoir fait ce voyage. Car il était d'une impitoyable véracité, mais aussi parce que c'était un constat déplaisant de réaliser que vingt-cinq ans plus tard, il y ait autant d'échecs au compteur de la vie. Quelque peu désabusée, je répondis enfin à Mona après plusieurs minutes d'introspection infructueuse : ❝Le problème des rêves, c'est qu'ils nous promettent le meilleur sans jamais nous parler des déceptions, des sacrifices qui sont nécessaires pour les entretenir. Et quand bien-même on fait tout notre possible, la plupart n'aboutissent jamais.❞ fis-je enfin en détachant le regard des fleurs roses. Façade retrouvant sa superbe, je plaquais un air amusé sur le visage encore maussade quelques secondes il y avait de cela quelques secondes. ❝On a tous fait l'erreur : quand on est jeune, c'est plus facile de rêver que d'affronter ses responsabilités.❞ plaisantais-je, protection imparable pour alléger la conversation en un instant. Partager tout ceci ? C'était bien trop honteux, bien top décevant. Mona était intelligente, et suffisamment perspicace pour se rendre compte que pratiquement aucune de mes aspiration n'avait été accomplie. Pas de réussite, juste de la frustration. Et que penserait-elle alors ? Son estime m'était bien trop précieuse pour risquer de la voir dégringoler. Nous ne sommes pas comme tout le monde, Mona. L'échec, c'est pour les autres. *Victor HugoIN FOR THE KILL - 2021 - AWARDS 2023 - 2022 - CADEAUX:
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| ( #) Re: a terrible want (mary) ● 20.06.24 12:52 |
| ... and I had a terrible want in me to go out at night and see the stars. A TERRIBLE WANT Mary avait raison - comme toujours. Oui, la dame Parkinson était nostalgique, songeant à cette époque peut-être idéalisée de leur adolescence. Un temps que n’avaient pas écorné les rides et les soucis de l’âge adulte ; un temps où parler d’avenir n’avait pas encore pris ce goût d’inéluctable fatalité. Une époque pas si lointaine, et pourtant cruellement inaccessible : le passé était ce fameux pays où l’on n’arrivait jamais. Impossible d’y retourner, peu importe combien on le désirait. Nostalgique, donc. Soucieuse, également. Comment aurait-il pu en être autrement ? Le monde n’avait de cesse de se déliter : les convenances étaient jetées aux oubliettes, et les règles les plus élémentaires étaient foulées aux pieds par des iconoclastes qui prétendaient incarner un changement salutaire. Perseus Parkinson, premier du nom et illustre ancêtre de sa lignée, devait se retourner dans le caveau familial à l’idée que les mariages contre-nature entre sorciers et Moldus étaient non seulement autorisés, mais largement tolérés désormais. La pureté de la communauté magique, que défendaient encore ses descendants, était perçue par une frange croissante de la population comme une tare et non comme un avantage. Elle devenait un privilège, alors qu’elle aurait dû être une norme. Les mentalités devenaient outrageusement libertariennes, considérant les Moldus comme des êtres égaux à leurs congénères sorciers - hérésie absolue ! - alors même que les sans-magie se remettaient aux idées d’un siècle depuis longtemps passé, et rouvraient avec force le chapitre le plus douloureux d’une histoire jamais oubliée.
Dans un tel univers, comment ne pas rêver au passé ? Comment ne pas souhaiter en revenir à une époque autrement moins troublée, celle d’une innocente complicité entre deux tendres amies, celle d’une régence partagée sur les cœurs et les esprits de leurs condisciples adolescents ? Réflexe bien naturel que celui-là, salutaire respiration entre deux bouffées d’un présent pollué par des idéaux dangereux autant qu’ils étaient idiots.
Oui, les yeux pers s’emplissaient d’un souci renouvelé, surtout lorsqu’ils se posaient sur la silhouette de l’actuelle Ministre de la Magie. Elle était leur rempart contre toutes ces folies déferlantes, celle des sans-magie et des traîtres à leur sang, celle des créatures qui clamaient leur égalité imaginaire et des imbéciles qui répandaient ce discours en dépit du bon sens. Et Mary, comme toujours depuis que Mona la connaissait, tenait bon. N’importe quelle autre femme - et la plupart des mâles que la brune connaissait, son petit frère en premier - se serait effondrée depuis longtemps, mais pas Mary. Elle ne pliait pas. Elle ne romprait jamais. Mona ne pouvait en douter : Mary était l’unique certitude de sa vie. Depuis l’enfance, depuis les balbutiements et les premiers émois, la Flint était son ancre. Elle ne s’était jamais éloignée, avait maintenu le cap au travers des pires tempêtes. Mona n’en doutait aucunement : Mary saurait toujours la conseiller, flatter ses ambitions tout en l’aidant à considérer de nouveaux angles d’attaque, la soutenir encore et toujours, malgré les vicissitudes de la vie et de leurs emplois du temps surchargés.
« Bien des choses, en réalité » souffla la brune, peu encline toutefois à s’étendre sur le terrain politique. Elle n’était pas venue ici pour rappeler les tribulations de la vie professionnelle à sa meilleure amie, souhaitant au contraire lui alléger l’esprit de quelques troubles en offrant un instant sa compagnie. Aussi choisit-elle de laisser filer l’instant - elle y reviendrait.
« Mais n’est-il pas nécessaire de rêver, si l’on veut trouver un sens à ce que l’on fait ? » répondit-elle. Ce n’était que l’ultime version d’un argument maintes fois rejoué entre les deux amies, qui plaçait systématiquement la Parkinson dans le rôle de l’éternelle idéaliste, et sa partenaire dans celui de la sempiternelle réaliste. « Il faut bien rêver, imaginer l’avenir idéal, avant de passer à l’élaboration d’un plan qui prenne en compte la réalité » insista-t-elle, peu encline à concéder le point. Elle pouvait se montrer cynique, cela lui arrivait parfois… Mais elle préférait laisser ce style à d’autres, qui le maniaient avec davantage de verve. Elle-même excellait dans le registre du projet ambitieux, de l’imagination et des scènes dépeintes dans leurs détails les plus poignants. Comme l’avait parfois souligné son insupportable cadet - surnommé GusGus pour la peine, sans égard pour le glorieux référentiel choisi par leurs parents - Mona aurait vendu du sable à un dromadaire, pour peu que ce dernier ait des Gallions à dépenser. Elle pouvait susciter chez ses lecteurs la passion ou la peur, l’excitation ou la haine, et parfois tout cela à la fois. L’émotion en étendard, elle soulevait les ardeurs des sorciers qui lisaient ses pamphlets - soigneusement anonymisés, mais secret de polichinelle pour le cercle des proches et des affiliés de celui que l’on surnommerait un jour le Seigneur des Ténèbres. Ce n’était pourtant pas la nuit qu’elle annonçait, mais au contraire l’avènement d’un jour glorieux pour leur communauté, pour peu que l’on suive ses directives.
« Mais puisque tu parles de responsabilités… » Elle ne voulait pas aborder ce sujet. Reluctance étrange, pour celle qui avait toujours tout confié à cette oreille attentive. Et pourtant, Mona ne souhaitait pas briser la douceur des souvenirs évoqués en mentionnant le patronyme honni, mais il le fallait… « J’imagine que tu es au courant de la disparition inexpliquée des fils Rowle ? As-tu eu vent des raisons de leur départ soudain ? »
S’il y avait bien une personne qui en savait davantage que Mona Parkinson sur les agissements des autres familles au sang noble, c’était la Ministre. Et ce, d’autant plus que l’aîné des Rowle passait ses journées au Ministère, occupant un siège de juge - siège qui souffrait sans doute du poids de l’ego surdimensionné de Caïn, mais qui était-elle pour juger ? Mona Parkinson, voilà qui elle était. Et sa sentence serait bien plus sévère que tous les emprisonnements, venin susurré aux esgourdes attentives dans l’espoir de précipiter davantage encore de salissures sur l’or du patronyme déjà terni par la fuite de ses héritiers. Quelle honte tentaient-ils de dissimuler en disparaissant ainsi ?
Tout au plus la sorcière doutait-elle que les chasseurs de monstres soient impliqués. Le paternel aux fils fugaces n’avait pas semblé inquiet lorsqu’elle l’avait rencontré - ce jour maudit où elle s’était rendue dans le manoir honni pour y accepter une demande en mariage, avant d’apprendre que le principal intéressé n’avait plus été vu sur les lieux depuis plusieurs jours. Les jours en question s’étaient étirés, devenus semaines et bientôt mois. Le mariage était donc caduc, aux yeux de Mona en tout cas. Elle ne serait pas humiliée une seconde fois, et surtout pas par un cadet.
« Il se trouve qu’Abel Rowle m’avait fait une offre… que j’ai considérée. une demande en mariage, pour être plus précise. » Une demande qu’elle s’était préparée à accepter, refoulant au plus profond de ses tréfonds un dégoût qu’elle ne s’expliquait pas pour l’idée de partager à nouveau sa chambre avec un homme. Une proposition qui avait soulevé en elle une bile amère, celle d’un premier mariage ayant viré à l’aigre, mais celle aussi d’un autre espoir, jamais tout à fait formulé… Elle ne voulait plus s’unir à qui que ce soit, mais les avantages stratégiques étaient trop importants que pour être ignorés. Elle avait donc soumis l’offre à son fils aîné, mais n’avait pas trouvé l’occasion d’en parler à sa meilleure amie. Une faute qu’elle s’efforçait à présent de combler, ajoutant sur le ton de la conversation, leurs bras toujours entrecroisés alors qu’elles se dirigeaient vers le salon : « Mais cela ne sera pas, de toute évidence. Pourrais-tu m’imaginer, mariée à un homme ? Je veux dire, à un Rowle ? »
Lapsus sans signification aucune, elle tenta instantanément de s’en persuader. Pourtant, l’image se faisait de plus en plus précise dans son esprit soudain enfiévré. Il existait bien une personne avec laquelle elle aurait accepté - avec laquelle elle aurait rêvé - de tout partager…
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labeur : Actuelle Ministre de la Magie munie d'une ambition dévorante et comptant bien révolutionner les choses, je m'accommode d'un emploi moldu de conseillère-artistique au théâtre de Godric's Hollow. Avant ces promotions successives qui ont fait mon succès, j'étais avocate au Magenmagot (puis directrice de ce service), dont je ne conserve aujourd'hui que le titre honorifique et certains avantages dont je tire habilement profit.
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| ( #) Re: a terrible want (mary) ● 27.06.24 3:53 |
| juillet 1955, Manoir Travers, Godric's Hollow. ● ● ● J'avais plongé mon regard dans le sien, inquiète. L'aveu à demi-formulé avait tôt fait de laisser apparaître ce léger pli entre les sourcils, le seul qui soit toléré, même à cet âge. Celui de la sollicitude anxieuse. Savoir ma douce amie en proie aux tourments était un déchirement, d'autant plus qu'ils semblaient nombreux. Malgré moi, je sentis la culpabilité s'immiscer au creux de ma poitrine. Sans doute avais-je ma part de responsabilité là-dedans. Le devoir et les nombreux engagements professionnel avaient réduit ces moments de partage à néant, dans des circonstances où ma présence à ses côtés aurait été nécessaire. Bien des choses, en réalité. Était-il encore temps ? Les instants manqués se rattrapent-t-il vraiment ? ❝Tu peux tout me dire, tu sais.❞ insistais-je avec douceur, sans pour autant la forcer à se livrer. Mona Parkinson n'était jamais forcée de rien, et par Merlin, je ne serai pas celle qui tenterait de le faire. Pourtant, la sorcière cilla, infime mouvement qui relevait presque de l'imperceptible. Il y avait bien des avantages à une amitié aussi longue que la nôtre, et celui de se passer de mots en faisait partie. Aussi, je compris que les confidences seraient réprimées cette fois, interprétant ce tressaillement comme le signal tacite que le sujet ne serait pas approfondi. Une soudaine réticence qui me fit mal, alors que d'ordinaire nous partagions la moindre contrariété, cherchant le réconfort l'une chez l'autre pour adoucir le poids des tourments de la vie. Ce privilège semblait s'être amoindrit, et j'en assumais l'entière responsabilité. Ces choses-là s'entretenaient, l'amitié que je cultivais avec Mona avait beau être aussi résiliente que décennale, elle n'en restait pas moins une richesse délicate. Comme la plus subtile des fleurs, elle avait besoin d'être nourrie et traitée avec les meilleurs égards pour s'épanouir pleinement. Ces derniers temps, j'avais négligé notre relation, il n'y avais rien d'étonnant à ce que celle-ci se soit quelque peu fanée. Je hochais néanmoins la tête, remettant le pardon et les regrets à plus tard. Sans doute l'avait-elle perçue, cette discrète confusion à l'évocation de mes rêves. Instant fugace, qui déstabilisa plus qu'il n'apaisa. On aurait pu penser que la Ministre aurait une multitude de choses à dévoiler, forte de tous les moyens en sa possession. Qu'il aurait suffit d'un claquement doit pour voir ses idées se réaliser sur-le-champ, puit fertile aux mille-et-un désirs assouvis ou en passe de l'être bientôt. Certains rêvaient de richesses, de notoriété, de pouvoir même...mais moi, je possédais déjà tout cela. Inanités réservées à ceux qui n'avaient pas su tirer leur épingle du lot. Alors, à quoi rêvait-on lorsqu'aucun effort n'était plus nécessaire ? Lorsque cette étincelle de convoitise est éteinte ? Quand on est Ministre, on ne convoite plus, on prend. On n'imagine plus, on exige. Propulsé au sommet, on se compare aux déités et si l'ambition ne manque pas, il ne s'agit plus de rêver, mais d'avancer. Sur ce point nos avis se rejoignaient, constatais-je alors que nous reprenions notre marche. Mona avait toujours eu volonté de changer les choses, de changer les gens, afin qu'ils soient en adéquation avec sa manière de voir le monde. Une utopiste silencieuse, préférant la sévérité des mots aux discours polémiques. Beaucoup avaient désapprouvé ses méthodes ou cherché à censurer ses batailles, mais moi, je ne l'avais jamais autant admiré que dans ces moments-là. Femme de convictions et dotée d'une persuasion sans commune mesure, il était regrettable qu'elle n'eut pas choisit de siéger au Ministère : pour m'épauler -me surpasser- je n'aurais choisi qu'elle. ❝Les rêves sont la réalité de demain. Oui, je vois où tu veux en venir.❞ opinais-je, sans pour autant détailler mon catalogue. Elle appelait ça rêver, je préférais le terme concevoir, appréhender. Mais cela n'était que détails, tant que la direction vers laquelle œuvrer restait la même. Ce qui était le cas, bien entendu. Ainsi, je m'étais attendue à ce que la conversation s'oriente vers les projets du jeune Riddle, qui grâce aux récents écrits de Mona, avaient bénéficiés d'une progression non-négligeable au sein de la communauté sorcière. Un avenir idéal, dans lequel je m'étais projetée à la lecture du pamphlet vindicatif, et qui -je le crois- aura fait forte impression sur les esprits encore meubles, sans valeurs auxquelles se raccrocher. Mais la soirée apportait décidément son lot de surprises, car pour tout avouer, jamais je n'aurais imaginé aborder le sujet des Rowle. Douce veillée qui tournait à l'âpreté. Un tic nerveux contracta la joue, habilement transformé en rictus. ❝Evidemment.❞ Qui n'était pas au courant de la disparition de ces deux gourdiflots ? ❝En vérité, il ne s'agit pas uniquement des frères Rowle : Erheÿbe aussi a choisi de quitter le Ministère. J'ignore si les choses sont liées, mais le fait est qu'elle a également quitté le pays pour revenir à des activités plus...prosaïques.❞ je reniflais avec dédain, n'ayant toujours pas accepté le fait de voir ma filleule bien-aimée quitter le poste que je lui avais offert au Ministère pour aller piller des tombes et déterrer des momies on-ne-sait-où. Je lui avais tout donné, et la voilà empruntant le même chemin que Meredith, clamant l'indépendance et l'émancipation pour justifier son brusque changement de vocation. La comparaison me faisait de la peine, et c'était peu de le dire. ❝Toujours est-il que l'abandon de poste de Caïn aura occasionné de vives interrogations au sein du Département de la Justice magique. De ce que l'on sait à ce stade de l'enquête, les deux frères auraient quitté la Grande-Bretagne, et d'après les premières perquisitions réalisées à leur domicile, il semblerait que leurs affaires soient en ordre ce qui laisserait penser à un départ intentionnel. Pour ne pas dire prémédité.❞ Si couardise il y avait, les raisons restaient encore obscures. ❝Quelques soient les arguments qui ont poussé les Rowle à disparaître ainsi, ils ne tarderont probablement pas à être révélés. Il n'est pas dans les habitudes du Ministère de laisser un agent s'évaporer de la sorte. D'autant plus que légalement, il n'a pas réellement démissionné : il est donc toujours sous serment auprès du Magenmagot. J'ai demandé à Umbridge de prendre cette affaire en charge : nous en saurons bientôt davantage.❞assurais-je sans réel engouement. Bien-sûr, il serait préférable de remettre la main sur ces deux imbéciles dans les plus brefs délais mais cela étant, je n'étais pas mécontente de ne plus croiser l'ainé et de ne plus avoir à supporter son air suffisant et gonflé d'importance. Sans parler du fait que cela occuperait Helen Umbridge au moins suffisamment longtemps pour qu'elle n'ait plus à s'occuper de mes propres affaires. Pour ma part, le sujet était clos. C'était sans compter sur le dernier rebondissement de la soirée. Le plus terrible de tous. « Il se trouve qu’Abel Rowle m’avait fait une offre… que j’ai considérée. une demande en mariage, pour être plus précise. » Pardon ? Malgré tous mes efforts, je ne pus masquer la consternation qui se peignit sur mon visage. Oh, j'aurais mille fois préféré lui donner un air joliment étonné, ou avoir la politesse de ne pas être si transparente. Nul besoin de légillimencie pour savoir que cette révélation n'était pas du tout à mon goût. Je pris le temps de mesurer mes propos, ne voulant pas heurter mon amie plus que nécessaire. ❝Je comprends cet intérêt soudain pour les frères Rowle.❞ fis-je enfin, incapable de faire meilleur accueil à cette déclaration qui avait tout d'un canular à mes yeux. Avait-elle sérieusement considéré cette offre ? Depuis quand ce projet avait-il été amorcé ? A moins qu'il y ait eu quelques sentiments à l'œuvre ? Par Merlin, de tous les hommes de Sang-pur, pourquoi était-ce celui-ci qui avait obtenu ses faveurs ? Je gardais le silence alors que nous arrivions enfin au petit salon. ❝J'ignorais que tu cherchais une compagnie...❞ amorçais-je avec quelques hésitations. La disparition de Quintus avait inévitablement laissé un vide dans le foyer, sinon dans le cœur et il semblait naturel que cela soit voué à changer. La solitude est un fléau silencieux, un poison lent qui ronge l'âme. J'en savais quelque chose. Un sujet qu'il n'était pas facile d'aborder, en tous les cas. Que ce soit par pudeur, ou par embarras. Était-ce pour cette raison qu'elle avait tant tardé à me l'annoncer ? Je resserrais légèrement mon étreinte. Aucune ombre sur le tableau de notre amitié, j'étais à même de comprendre tout cela. Et plus encore, j'estimais bien trop mon amie pour lui en vouloir. Je lui proposais de s'asseoir, désignant la meilleure place comme étant la sienne pour le reste de la soirée. ❝Bien-sûr que je pourrais l'envisager, rien n'interdit le remariage.❞ fis-je de manière très terre à terre. Je marquais une courte pause, laissant échapper un discret soupir. ❝Quant aux Rowle, je crains de ne pouvoir être tout à fait neutre, étant donné les antécédents que j'ai pu avoir avec Caïn. Comme tu le sais, les choses sont restées relativement...pénibles entre nous, et j'ai bien peur que ce ressentiment se soit même cultivé d'année en année.❞ Promesse d'un mariage en grande pompe soudainement avorté, je n'étais certes pas la meilleure personne pour conseiller Mona sur les intérêts matrimoniaux de la fratrie. ❝Cela étant, si tu considères qu'une union avec un homme -qu'il s'agisse d'Abel ou non- pourrait contribuer à te rendre heureuse, alors il est évident que je serai là pour t'accompagner dans cette nouvelle étape de vie.❞ C'était sincère, malgré cette petite part de moi qui demeurait révulsée à l'idée de voir mon amie emprunter le nom de Rowle. Elle méritait mieux. Elle méritait le meilleur. Et au fond de moi, je savais que cet Abel ne pourrait lui offrir tout cela. Jamais. Mais par égard pour Mona, je me contentais de sourire. Si elle avait considéré cette union, c'est qu'elle y avait trouvé une certaine forme d'attrait, aussi devais-je respecter son choix. 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| ( #) Re: a terrible want (mary) ● 12.07.24 22:46 |
| ... and I had a terrible want in me to go out at night and see the stars. A TERRIBLE WANT Par Merlin oui, elle le savait. Mary avait toujours été présente pour elle, et elle le serait toujours - le contraire était tout simplement inimaginable. Une vie sans Mary Flint, cela devait ressembler à une nuit éternelle, sans même la lueur des étoiles pour vous tenir compagnie… Même un séjour à Azkaban passait pour une colonie de vacances, en comparaison. Alors pourquoi ne lui avait-elle jamais dit tout cela ? Parce que cela se passait de commentaire, sans doute. Une dame n’étalait pas ainsi ses sentiments, ne faisait pas entorse à la pudeur inculquée depuis l’enfance. Les démonstrations d’affection ne servaient qu’à embarrasser leur récipiendaire, et pourquoi diable aurait-elle voulu embarrasser sa meilleure amie ? Aussi laissa-t-elle choir le sujet, peu désireuse de s’attarder sur les complications qui lui encombraient l’esprit.
Mieux que personne, la Ministre - qualification infiniment moins importante que celle de meilleure amie, puisque ce dernier rang était unique, et son occupante éminemment irremplaçable - comprenait le fonctionnement des rouages intellectuels de Mona Parkinson. Contrairement à ce grand cynique qu’était Augustus, elle percevait non seulement la justesse de son raisonnement, mais aussi celui des conclusions qu’en tirait la brune. Elles s’entendaient même à demi-mots, les deux dames si semblables jusque dans leur attitude, ne ressentant pas le besoin de parachever leurs pensées tant les non-dits parlaient pour elles. Et s’il était des mots imprononcés, s’il était des sentiments jamais exprimés à haute voix… C’est qu’ils n’étaient pas nécessaires.
« Cette fratrie dans son entièreté mériterait d’être déchue de son rang, si tu veux mon avis. » Le persiflage était particulièrement acéré, et même les femmes de la lignée ne trouvaient pas tout à fait grâce aux yeux de la brune. Fut un temps, Cassiopeia se distinguait du reste de la portée. Fut un temps, Caïn lui-même n’était pas dénué d’un certain… intérêt. Mais il n’y avait plus de place dans le cœur désormais givré pour de futiles étincelles. La fierté blessée d’une Parkinson était bien plus acide que n’importe quel vitriol, détruisant sans pitié toute trace des affections passées. « Des lâches, tous autant qu’ils sont. Il doit y avoir quelque chose de pourri dans cet arbre généalogique » continua la propagandiste, qui décidément avait plus d’un démon à exorciser.
Elle délaissa cependant le fiel suffisamment longtemps pour écouter les explications encore brumeuses que pouvait lui apporter Mary. Piètre réconfort, mais elle pouvait voir que son amie faisait du mieux qu’elle le pouvait pour lui apporter un soutien… En avait-elle seulement besoin ? Peut-être souhaitait-elle surtout cracher son venin, animal meurtri cherchant à se venger dans un dernier haro, avant de se retrancher en son terrier pour lécher ses blessures. « S’il fallait reconnaître un mérite à cette blondasse décolorée » - Mona n’avait jamais eu trop de respect pour les professeurs de Poudlard, et encore moins lorsque ceux-ci ne pouvaient se réclamer d’une lignée au sang à peu près débarrassé d’impuretés. Par conséquent, Helen Umbridge, qui de plus avait le malheur d’enseigner la Défense Contre les Forces du Mal, n’avait jamais grimpé bien haut dans l’estime de son ancienne élève - « ce serait la ténacité. J’ose espérer qu’elle parviendra à obtenir quelques clarifications. Et s’il faut suggérer un châtiment… je pourrais me montrer créative. » La rancune chevillée à la gorge, l’humiliation de ces départs soudains encore cuisante, elle s’épanchait sans doute un peu trop. Et pourtant, elle n’avait toujours rien bu.
Dans la voix de Mary aussi, plusieurs émotions semblaient livrer bataille. Son amie de longue date paraissait meurtrie de ne pas avoir été informée plus tôt de ce marché purement stratégique. À moins qu’elle ne soit déçue du choix opéré par son éternelle seconde - ravie de cette place, alors même qu’elle luttait partout ailleurs pour une primauté qui lui échappait encore. Et si tel était le cas… Était-il possible que Mona tombe en défaveur ? Était-ce seulement envisageable ?
« Ce n’est pas ce que tu crois ! Je voulais simplement… »
Mais ce brouillon de justification se perdit dans la suite des paroles de son interlocutrice. « Non, ce n’est pas… » Peine perdue. Mary poursuivait sur sa lancée, alors que le petit salon si familier se profilait devant elles.
Malgré ses mots, malgré son ton soudain distant, plus éthéré encore qu’auparavant, la dame d’airain restait accrochée au bras de Mona. Tout n’était donc pas perdu, pas encore du moins. « Mary, ce n’est pas du tout… Merci » s’interrompit-elle, de son propre chef cette fois. Elle savait que son amie venait de lui désigner le meilleur emplacement de la pièce : le fauteuil à haut dossier était son favori, et la Ministre y avait plus d’une fois fini affalée après une journée trop ardue. Les coussins, grâce au travail soigné des mains invisibles qui maintenaient l’ordre des choses dans les demeures des sorciers les plus favorisés, avaient conservé leur forme pristine. La sorcière aux yeux pers savait néanmoins, elle pouvait l’imaginer en fermant simplement les paupières, la posture exacte que prenait sa comparse pour se lover entre les accoudoirs, lorsque venait enfin la nuit.
« Bien sûr que je pourrais l'envisager… »
Pourquoi de tels mots la secouaient-ils avec tant de véhémence ? Pourquoi tremblait-elle soudain, pourquoi ce soupir la glaçait-elle jusqu’aux tréfonds de son être ? Parce qu’elle ne voulait pas qu’il en soit ainsi. Elle voulait… Elle ne savait pas exactement ce qu’elle voulait. La sensation était neuve, et Mona n’était pas certaine qu’elle lui plaise.
D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, la dame Parkinson avait toujours su très précisément dans quelle direction se portaient ses désirs. Et pourtant, lorsqu’elle s’interrogeait à présent, tout était flou. Souhaitait-elle se remarier, s’assurer la protection indéniable que procurait l’union à un autre sorcier de sang pur, ou voulait-elle s’émanciper à jamais des demandes matrimoniales ? Voulait-elle que ses enfants choisissent leur propre voie, la rendant fière de leur indépendance d’esprit, ou préférait-elle qu’ils suivent ses directives à la lettre, au risque de la décevoir par leur manque d’initiative ? Quel était son rôle, quelle était sa place, si elle n’était plus la fille d’un homme, l’épouse d’un homme désormais disparu, la mère d’un homme en devenir ? Qui était-elle, sans ces mâles par lesquels elle s’était toujours définie ? Elle était une femme de lettres. Cela, au moins, restait. Elle était une femme tout court, ni Ève ni Lilith, simplement… Mona. Et le premier lien qui lui venait alors, son lien le plus ancien, avant même les jumeaux qui avaient ensoleillé son enfance, était cette amitié. Mary était la première et la dernière constante de sa vie, celle qui resterait lorsque tous les autres seraient partis. Voilà ce qu’elle voulait. Une vie avec Mary.
La simplicité - l’immensité - de cette réalisation l’aurait forcée à poser son séant, si ce dernier n’était pas déjà sagement assis sur le siège désigné. Elle, la fervente littéraire, la rédactrice de cent discours et de mille pamphlets, était soudain sans voix.
« Cela étant, si tu considères qu'une union avec un homme -qu'il s'agisse d'Abel ou non- pourrait contribuer à te rendre heureuse, alors il est évident que je serai là pour t'accompagner dans cette nouvelle étape de vie. »
De tels mots auraient dû suffire à satisfaire toute amie digne de ce nom. Malgré la douceur du ton employé, cependant, le vide qu’elle ressentait soudain ne se trouvait pas comblé. Elle voulait davantage. Elle voulait que Mary s’indigne jusqu’au bout, qu’elle lui dise enfin tout ce que ses yeux clairs retenaient encore - elle pouvait entendre chaque mot, elle aurait pu écouter son amie pendant des heures, pour peu que cette dernière ait continué à lui parler.
Mais il semblait que son tour soit venu. Et, nouvelle première dans la vie de Mona Parkinson, elle ne savait pas quoi dire.
« Mary, je… Je ne veux pas me remarier. Pas parce que c’est trop tôt, pas parce que je dois bien cela à la mémoire de Quintus. » La vanne se desserrait petit à petit, la plomberie encrustée de rouille délivrant son flot retenu depuis trop longtemps. « Tu sais tout ce que je pensais de lui, le bien comme le mal. Et tu sais aussi que j’ai surtout retenu ce dernier. J’ai gâché trop d’années à être mariée, mais je pensais… Je voulais juste une alliance. Pour protéger les autres » - liste trop longue à dresser, qui comprenait les Parkinson de nom et ceux qui en avaient l’âme, son fils adoré en premier item. Son petit prince, qui bientôt devrait se tailler sa propre place… Eût-ce été un crime que de vouloir l’aider, de lui assurer le meilleur départ possible, tant dans la vie qu’au sein des Mangemorts ? « et puis pour me protéger moi, aussi. Je sais que je n’aurai pas toujours la faveur de Riddle, les hommes sont bien trop inconstants pour cela. » Je sais que tu seras la seule qui restera. Peu importe ce que je fais, peu importe où je vais. « Je sais aussi que Père ne me laissera jamais devenir son héritière, et je… » Sa voix, soudain aussi frêle qu’un tronc de bouleau en pleine tempête, trembla avant de décider que l’heure n’était pas encore venue de céder. Les poings se crispèrent sur les accoudoirs au velours doux, pour lui donner la force de continuer. « J’avais peur. Mais je sais pertinemment qu’une telle union ne pouvait être qu’un paratonnerre. Jamais cela ne m’aurait rendue heureuse » cracha-t-elle enfin, le dernier mot étranglé dans la gorge encore serrée.
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| | ( #) Re: a terrible want (mary) ● |
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