IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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dynasties & dystopia
death eater: always pure ●
Mona Parkinson
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Mona Parkinson
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hiboux : 1023
pseudo : foxie
faciès & dot : Ruth Wilson (thinkky)
doublon(s) : Mycroft ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Ralph
gallions : 2786
dynasties & dystopia 200w.gif?cid=82a1493br7sj5gkir53w09vv914q64owlkns38785v27zv8c&rid=200w
pronoms : she-her-elle
décade : 46 ans
labeur : éditrice (Obscurus Books)
alter ego : Patricia Brown, peintre aquarelliste
sang : pur, depuis toujours et à jamais, fierté portée en héritage, couronne invisible mais bien réelle
don : legilimens et animagus (hermine)
myocarde : veuve de Quintus Avery, jamais le grand amour mais il eut au moins le mérite d'être le père de ses enfants avant de disparaître tragiquement
allegeance : l'extrémisme de la suprématie sorcière en étendard, fanatisme brûlant les entrailles depuis l'enfance
particularité physique : tatouage sur l'avant-bras gauche, marque de ce sombre seigneur à qui elle a prêté serment
gif feuille : dynasties & dystopia FvgKPsF8_o

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le.a speedy gonzales du rp.
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vendeur.se de scénarios.
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a participé au trick or treat 3.0
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(#) dynasties & dystopia ●
30.10.23 18:51
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : début mars 1955
personnages concernés : Paulina Parkinson & Antonin Dolohov & Mona Parkinson
trigger warnings : propos suprémacistes, misogynie intériorisée
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
dynasties & dystopia Vks8giC6_o
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(#) Re: dynasties & dystopia ●
30.10.23 18:53
Nous étions si bien rompus à ce jeu de dupes que la sincérité, entre nous, pouvait se passer d’aveux.
D
YNASTIES
&
DYSTOPIA
Elle n’avait pas hésité longtemps. Non que l’hésitation soit un trait de caractère dont elle était coutumière, de manière générale, mais cette fois-ci tout particulièrement, le plan s’était presque dessiné de lui-même dans son esprit qu’elle aurait pu croire enfiévré. Il avait suffi de quelques entrevues avec le jeune Dolohov, d’une proposition esquissée à sa cadette et de quelques renseignements supplémentaires, pris après une réunion houleuse. Et sa décision était finale : aucun des deux concernés n’aurait quoi que ce soit à y redire, elle en était intimement persuadée. C’est qu’elle avait poli chaque argument comme d’autres polissaient leurs armes, fourbi chaque contre-proposition contre la pierre de son impitoyable raison.

L’union était évidente : deux familles au sang si pur qu’il en était pratiquement bleu, aux idéaux si proches qu’ils se confondaient, aux héritages - et aux egos - démesurés, deux familles si similaires ne pouvaient que se rapprocher davantage encore. Et si le Dolohov était un bâtard, qu’à cela ne tienne, il n’en demeurait pas moins un sorcier issu de parents sorciers, acquis à la cause depuis son plus jeune âge, reconnu par son père… La reconnaissance paternelle n’était-elle pas la seule chose qui comptait ? Mona était bien placée pour en savoir quelque chose, elle qui avait pendant tant d’années cherché sans la trouver l’approbation de Patroclus Parkinson, ne parvenant qu’à récolter un assentiment trop silencieux pour jamais lui convenir.

L’union était nécessaire : en ces temps menaçants pour les êtres doués de magie, en ces temps qui en rappelaient d’autres, l’époque d’une chasse révolue revenue les hanter du son de ses cors sinistres, quel meilleur symbole d’espoir pouvait-il y avoir que l’union de deux lignées aussi pures que puissantes ? Ils étaient beaux, ils étaient intelligents, ils étaient jeunes : ils étaient le futur, et Mona le savait mieux que quiconque. Et si ses ongles creusaient la paume à l’idée que les années lui avaient volé son rôle d’égérie, elle était loin d’être assez stupide pour chercher à s’opposer au passage du temps d’une manière aussi flagrante. Quintus et elle avaient eu leur heure de gloire - à défaut d’avoir partagé des heures de bonheur, se disait-elle parfois, occultant la douceur des premiers jours sous le flot amer des dernières années de leur vie partagée. Elle avait aujourd’hui un autre rôle à jouer : celui de guider les générations futures vers un avenir radieux, et d’assurer que ledit avenir soit à la hauteur de ses promesses. Elle ne renoncerait à rien pour y parvenir.

Plus que tout cela, toutefois, l’union était souhaitable. Au sens où elle la souhaitait. Paulina méritait un homme à sa hauteur, certes, mais Mona méritait tout autant que la loyauté de son nouvel allié soit assurée. Certes, elle avait veillé à présenter les qualités du jeune Dolohov sous le meilleur jour : elle lui avait démontré la qualité de ses écrits, que Paulina avait pu parcourir avant même qu’ils ne soient publiés, elle avait vanté les mérites de son pedigree, et surtout l’équanimité de son caractère, sa volonté de plaire sans jamais flatter - du moins, jamais de manière trop flagorneuse. Après tout, Mona appréciait la flatterie comme d’autres appréciaient le vin : lorsque le bouquet s’accordait au mets qu’il accompagnait, et que les qualités de l’un étaient soulignées par les accents de l’autre.

Persuadée donc de la justesse de sa dernière cause, Mona Parkinson - Avery, pour quelque temps encore, bien que le patronyme lui soit désormais aussi étranger qu’aux premiers jours de son mariage - avait tout arrangé pour finaliser les derniers détails. À savoir : annoncer au principal intéressé qu’il était désormais officiellement fiancé à Paulina Parkinson, joyau de la société magique britannique et cœur notoirement hors de portée du commun des sorciers. Sa sœur cadette, bien sûr, était déjà au courant de l’accord. Mona n’aurait jamais pris le risque inconsidéré de procéder sans son assentiment, à la fois parce qu’elle estimait beaucoup trop Paulina pour lui imposer une union - ce qu’elle finirait bien par faire pour le dernier né de la portée, Perseus refusant obstinément toute approche moins subtile qu’une menace non voilée - et à la fois parce qu’elle avait un souvenir limpide des crises de colère que pouvait piquer sa petite soeur adorée lorsqu’on la contrariait. Et elle préférait rester en vie et dotée de tous ses membres parfaits, merci pour elle.

Lina, chérie, es-tu prête ? Il ne devrait plus tarder ! lança-t-elle à l’adresse de la porte fermée derrière laquelle la seconde Parkinson achevait de se préparer. Elle pourrait conserver son nom de jeune fille, si elle le souhaitait : c’était l’un des mille et un détails auxquels l’aînée avait déjà mûrement réfléchi - ça, la couleur de la robe, la taille requise pour la bague et celle de la dot considérable dont pouvait se séparer la dynastie. Paulina méritait le meilleur, et elle l’obtiendrait, Mona était présente pour y veiller.

Sans attendre de réponse, elle descendit l’escalier principal de la demeure Avery - la sienne, désormais, peu importait ce qu’en pensait sa belle-famille. Enfin, son ex-belle-famille. Qui n’avait guère apprécié qu’elle redécore à grands frais moins de six mois après la disparition de Quintus. Et à laquelle Mona souhaitait sincèrement de rôtir sur un bûcher moldu. Un délicat parfum de musc blanc et de fleurs d’été la précéda jusqu’au petit salon, où elle prit un instant pour vérifier l’arrangement des sièges, avant de passer à la salle à manger : le menu serait exclusivement végétarien, bien sûr, puisque Paulina ne consommait pas de viande. Tinky et Winky s’étaient surpassées, devina-t-elle aux alléchants fumets qui montaient de la cuisine - dans laquelle elle ne fourrait jamais davantage que le bout de son fort joli nez, bien entendu. Pour le dessert, un whisky Weasley ferait merveille avec les dernières délicatesses tout droit venues de chez Madame Guillotine. Aucun doute, tout était parfait. Tout serait parfait.

Tu es absolument superbe souffla la brune lorsque descendit une apparition qui aurait pu être elle-même, surgie du passé. Près de dix ans les séparaient, mais les soeurs Parkinson partageaient une ressemblance frappante, que les années ne suffisaient pas à effacer.

Ah, le voilà ! L’hôtesse de cette petite soirée se retourna pour faire face à son dernier invité, qui passait tout juste la porte de la demeure et remettait son pardessus à l’elfe le plus proche - Tinky, sans doute. À moins qu’il ne s’agisse de Winky. Elle ne parvenait jamais à les différencier. Antonin, je ne crois pas que vous ayez déjà eu le plaisir de rencontrer ma petite soeur, Paulina ? demanda-t-elle après que les salutations d’usage eurent été échangées.

Jusque là, son plan se déroulait exactement comme elle l’avait imaginé.

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Antonin Dolohov
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Antonin Dolohov
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dynasties & dystopia ApLQMWk
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labeur : Secrétaire pour l'ambassadeur soviétique du Royaume-Uni et traducteur pour une petite maison d'édition du côté moldu
alter ego : Antonin Smirnov, l'identité sous laquelle il est né, est arrivé en Angleterre, le nom de sa mère, une manière de ne pas l'effacer complètement.
sang : Sang-pur
don : Troisième oeil, rêves flous, visions du passé ou du futur, difficiles à cerner qui le tiennent éveillé des nuits entières
myocarde : Romantique au coeur brisé, cherchant une âme-soeur, un homme pareil aux romans gothiques qu'il affectionne tant. Cœur épris dont la relation naissante est déjà brisée par des fiançailles arrangées.
allegeance : Mangemort. Si il n'accorde pas autant d'importance à la question de la pureté du sang que d'autres, il estime que les moldus sont un danger pour le monde magique. A ne pas éradiquer mais à soumettre, à arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
particularité physique : Une cicatrice dans le bas du dos, vestige, marque au fer rouge d'une enfance et d'un oncle trop brutal.
gif feuille : dynasties & dystopia Mycronin

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(#) Re: dynasties & dystopia ●
03.11.23 21:19
Duty is the death of love. Love is the death of duty.
D
YNASTIES
&
DYSTOPIA
La soirée n’avait pas encore commencé, pourtant il l’appréhendait déjà. En réalité, il l’avait appréhendée dès qu’une élégante chouette était venue lui remettre une invitation à dîner de la part de Mona Parkinson. Au cours des derniers mois, il avait appris à connaître la sorcière, assez pour savoir que cette invitation cachait quelque chose. Quant à savoir quoi, il ne pouvait se prononcer, mais il avait l’intuition que quelque chose se tramait dans son dos.

Outre le travail de traduction que Mrs Parkinson lui avait demandé, cette dernière s’était prise d’un intérêt soudain pour lui, lui posant quelques questions personnelles – sans êtres indiscrètes – qui lui laisser penser qu’elle manigançait quelques projets pour lui. Et si il tenait son aînée en grande estime, il devait avouer qu’il se serait bien passé de cette intrusion dans sa vie, il avait déjà bien assez à faire avec son père qui arrangeait au moins deux rendez-vous par mois avec lui dans le but de lui trouver une future épouse. Au moins, les projets de Mrs Parkinson semblaient relever du plan professionnel, c’est ce qu’elle lui avait laissé entendre lors de leur entrevue dans les locaux d’Obscurus Edition. Sans doute était-ce la raison de ce dîner, discuter plus en profondeur de cette évolution dont elle lui avait parlé et dont il lui avait confié les craintes quant à cette association, ce qui n’avait pas été le cas de Mrs Parkinson.

Après tout, si ce n’était que cela, Antonin se pliait volontiers à cette invitation à dîner et tout ce qui allait avec, malgré cette envie de rester chez lui à lire. Mais il n’y avait pas que cela, il en était persuadé.

Jetant un dernier regard au miroir, il réajusta rapidement sa veste, jetant par la même occasion un dernier coup d’œil à son apparence. En ce domaine, il savait très bien que Mona Parkinson pouvait se montrer aussi redoutable que Mary Travers, qu’une désapprobation de sa part pouvait être fatale, rien n’était laissé au hasard. Seules ses boucles n’avaient pas subit une trop grande inspection de sa part, subissant seulement quelques coups de peigne, assez pour être présentable à son goût sans pour autant disparaître sous une montagne de lotions capillaires comme en rêvait Luciana.

Ne désirant pas s’attarder plus que de raison devant son reflet et ne désirant pas être en retard, il enfila son pardessus et s’empara du bouquet d’iris violet acheté à l’occasion, et quitta son appartement pour rejoindre Mandrake’s Alley, au moyen d’un transplanage. La nuit n’était pas encore tombée, bien qu’il fusse encore trop tôt pour que les journées se rallongent et l’air frais venait mordre son visage. En d’autres circonstances, il y aurait vu une occasion pour s’octroyer une petite balade, en restant dans le périmètre sorcier du village – même si il ne se privait pas pour faire un tour du côté moldu dès que l’occasion se présentait, l’image d’un certain professeur y vivant lui faisant monter le rouge aux joues – mais ce soir il devrait se contenter de cette brève marche vers le manoir Avery.

Il ne mit pas longtemps à atteindre les lourdes – et magnifiques – portes de la demeure. Si il n’avait pas été si préoccupé, il aurait remarqué et admiré la superbe allée qu’il traversait, le jardin bien entretenu qui allait bientôt attiser la jalousie des voisins avec le retour du printemps, il n’y avait aucun doute là-dessus. Il s’écoula quelques secondes avant qu’il ne se décide à prendre le lourd linteau d’une main pour venir le cogner contre la porte. Après tout peut-être se faisait-il des idées, peut-être était-ce là un simple dîner, d’affaires tout au plus, rien qui ne devait l’inquiéter et pourtant une partie de lui-même ne pouvait s’empêcher de se méfier.

La porte s’ouvrit quelques instants plus tard sur un elfe de maison qui se penchait si bas pour le saluer que son nez touchait presque le sol. Confiant son pardessus à l’elfe, il esquissa un léger sourire alors que Mrs Parkinson venait l’accueillir à son tour, lui offrant le bouquet d’iris tout en la remerciant pour son invitation. A sa grande surprise elle était accompagnée – il avait beau avoir lu l’invitation plusieurs fois, il ne se souvenait pas de la mention d’une autre invitée – par sa sœur. Antonin fut frappé par leur ressemblance, lui qui ne partageait que quelques traits avec ses demi-frères et sœurs, ainsi que par le soin tout particulier que ces dames avaient apporté à leur toilette. Il se tramait définitivement quelque chose.

« Je n’ai jamais eu ce plaisir, je suis enchanté d’en avoir l’occasion ce soir. »

Luttant contre son envie de se mordiller les lèvres, il esquissa un nouveau sourire, essayant de calmer les battements de son cœur qui s’affolait, pressentant que quelque chose allait bientôt se passer, pour le meilleur ou le pire.

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┗ Dark Paradise ┛
Every time I close my eyes, it's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side


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Paulina Parkinson
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pseudo : pollypocket
faciès & dot : Kaya Scodelario + fassylover
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pronoms : elle/she/her
décade : Trente-six années écoulées
labeur : Editrice au sein de la maison familiale Obscurus Books et accessoirement écrivain à ses heures perdues
sang : Sans tâche, pureté dont elle tire une fierté sans limite
don : Pénétrer les esprits, avec plus ou moins de délicatesse... legilimens
myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
allegeance : Les Mangemorts, jusqu'à la fin
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(#) Re: dynasties & dystopia ●
03.11.23 23:20
Duty calls, a solemn voice,
It speaks of tasks, of choices.
D
YNASTIES
&
DYSTOPIA
Tu ne l’avais pas vu venir. Tu sais planifier pourtant, prévoir, parer aux imprévus. C’est ta faute, en un sens; tu te croyais à l’abri. Trop âgée désormais, tu n’as plus la fraîcheur des toutes jeunes femmes occupant désormais le marché matrimonial. Sur ton visage encore pourtant plus juvénile qu’il devrait l’être, les traces de l’âge imprègnent tes traits, ponctuent tes expressions de lignes qui n’existaient pas autrefois. Alors que certaines désespéreraient, tu jubiles, car ce n’est là que le symbole d’une liberté que tu t’es offerte. Elle t’a coûté, mais tu ne l’aurais échangée pour rien au monde. Tu as simplement fait l’erreur de la croire acquise. Cruelle erreur alors qu’aujourd’hui tes belles certitudes se retournent contre toi, alors que tu te pares pour un homme qui te réclamera bientôt comme sienne.

Les mots de Mona, tu les entends encore tandis que le sol s’écroulait sous tes pieds. Tu es restée muette, abasourdie, t’attendant presque à voir ton aînée éclater d’un rire cristallin pour t’annoncer qu’il ne s’agissait là que d’une vaste plaisanterie. Mais ta soeur ne plaisante pas, en tout cas pas sur ce genre de choses. Le plus extraordinaire pourtant n’étant pas la proposition, mais l’acceptation. Tu étais décidée à t’opposer à toute entrave de ce genre, pourtant. Mais peu à peu, les arguments de la plus sage, celle qui t’a élevée, sont venus à bout de tes résistances. C’est que la logique se tenait: en un temps où les sorciers sont particulièrement menacés, une union renforcerait les liens de vos familles, formerait un barrage plus puissant, une force de frappe plus spectaculaire. Cela, tu es capable de l’entendre.

Et le fait est là. Tu n’as jamais rien pu refuser à Mona. Elle sait, mieux que tout le monde, mieux que toi. Elle t’a peut-être tendu les chaines, mais tu es celle qui les as cadenassées, et volontairement.

Que dire d’autre ? Les mots étaient coincés dans le fond de ta gorge. L’écoute, l’assentiment à demi-mot, voilà tout ce dont tu étais capable et tout ce dont elle avait besoin pour mettre la machine en route. Ensuite, il était trop tard pour reculer. Tu ne l’aurais pas fait de toute façon, pas alors que tu places le devoir avant toute autre chose, pas alors que tu as pris cet engagement. Et tes engagements, tu les as toujours honorés. Pourtant, tes mains tremblaient lorsque tu as passé la porte de chez toi. Lorsque tu as balayé ton appartement du regard, ton intérieur. Puis un geste, sec, le vase en cristal qui explose, les roses encore fraîches balayées de toutes part. Alecto a feulé avant de s’enfuir, furieuse. Et toi, après ce coup de sang, tu as tout juste été capable de fermer les yeux, respirer avant de ramener en arrière les quelques mèches rebelles échappées de ta coiffure.

Le sablier du temps écoulé, les semaines qui défilent et ce jour tant redouté qui se profile alors que tu sais avoir creusé ta propre tombe. Tu t’apprêtes à le rencontrer officiellement, cet homme que tu ne connais que très vaguement et que tu devras bientôt appeler fiancé. A moins que tu lui déplaises. A moins que sa répulsion soit suffisante pour lui permettre de convaincre sa famille d’en trouver une autre, plus à son goût. Tu l’espères au fond, sachant que tout cela te libérerait d’un poids immense. Sinon, tant pis. Tu affronteras la soirée, le mariage, les années à venir. Tu trouveras dans cette situation un semblant de satisfaction, au moins celle de remplir tes obligations, de servir cette cause pour laquelle tu donnerais tout. Cette union est une manière de le faire, aussi noble que toute autre - du moins essaies-tu de t’en convaincre -.

Tu enfiles soigneusement ta deuxième boucle d’oreille. Elles pèsent un certain poids, mais leur longueur magnifie la grâce de ton cou. Tu vérifies une dernière fois qu’aucun cheveux ne dépasse de ta coiffure, qu’aucun faux-pli ne s’est invité sur le tissu de ta robe. Tu sors, calmement, de ta démarche souple, silhouette droite, port de tête impeccable. Mona est déjà sur le qui-vive, manifestement fière de son entreprise et tu tentes tant bien que mal de te laisser entrainer par le même enthousiasme - tout en arborant cette expression impassible qui te caractérise -. « Je suis prête. » te contentes-tu de répondre en passant la porte. Ton aînée a déjà disparu, tu peux d’ailleurs entendre son pas pressant dans les escaliers. Te voilà d’apparence parfaitement calme, tandis qu’à l’intérieur, tout ton être se tend et se recroqueville. Un monstre désirant par-dessus tout se tapir dans l’ombre à laquelle il appartient. Tu tentes de l’apaiser, de respirer alors que tu descends les marches à ton tour pour la rejoindre.

« Merci. » Sans doute ne s’apercevra-t-elle pas que ton sourire est un peu trop forcé, trop occupée qu’elle est aux préparatifs. Tu le sais, elle a tout fait pour toi. Mona a toujours tout fait pour toi. Pourtant, cette reconnaissance débordante que tu ne manques jamais d’éprouver à son égard semble te manquer cette fois-ci. Absurdité ! C’est certainement la nervosité de l’occasion qui t’empêche de la ressentir pleinement. Peu importe, car le voici, en effet. Alors que tu n’avais jamais trop prêté attention à cet homme, voilà que l’air de rien tu l’examines avec attention. Il est bel homme, c’est vrai, mieux que dans ton souvenir. Il a ces airs de poète des siècles passés, tu le remarques immédiatement. Tu ignores encore s’il pourrait te plaire, mais il n’est au moins pas désagréable à regarder, ce qui est un excellent point. Si l’idée d’engendrer une descendance te rebute, celle de donner naissance à des enfants laids t’insupporte.

Tu affiches ce sourire aimable que tu réserves aux occasions mondaines avant de t’avancer à ton tour pour le saluer. « Je suis également enchantée Mr Dolohov. »
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(#) Re: dynasties & dystopia ●
16.12.23 23:28
Nous étions si bien rompus à ce jeu de dupes que la sincérité, entre nous, pouvait se passer d’aveux.
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Son reflet lui sourit, et elle crut déceler dans l’éclat des dents nacrées un soupçon d’appréhension - peut-être Paulina était-elle anxieuse ? Ce serait surprenant, de la part de cette cadette toujours si sûre d’elle-même et de ses choix. Mais comment l’aînée ne pourrait-elle pas le comprendre ? Rencontrer son promis était le genre d’instants capables d’instiller le doute chez n’importe quelle demoiselle. Pour la veuve Avery, ce genre de mondanités induisait une nervosité annonciatrice de plaisir. Elle avait longtemps cherché ce frisson que lui procuraient ses premières relations amoureuses, quitte à flirter plus ou moins ouvertement avec d’autres hommes que son mari. Aussi ne pouvait-elle imaginer un instant que le trouble qui agitait l’esprit de sa cadette fût d’une toute autre nature… N’étaient-elles pas éminemment semblables ?

Paulina ne prononça que peu de mots, mais une nouvelle fois cela n’émut pas sa grande sœur. Elle avait toujours été la plus loquace des deux, prompte à saisir une occasion de prendre la parole, lorsqu’elle n’apposait pas sa plume sur le vélin pour en faire jaillir des phrases aussi soigneusement construites que n’importe quel palais antique. Leur duo fonctionnait ainsi, l’une dans les mots et l’autre dans les actes, toujours en accord quelle que soit l’action. Elles avaient toujours tout fait de concert, suivant la même éducation, plaidant chacune pour que leur soit enseigné le contrôle des esprits, enchaînant leçons de bonnes manières et manuels de botanique… Seule la question du mariage - et celle des enfants, mais tout cela était selon Mona intimement lié - les séparait encore. Paulina avait longtemps résisté, opposant aux plans de leur mère mille arguments parfaitement raisonnables. Mais lorsque le rouleau compresseur de la volonté Parkinson s’exerçait, même l’inflexible Paulina devait céder. Mona n’était pas Cordelia, et un non aussi ferme qu’il soit ne l’avait jamais arrêtée - tout au plus ralentie.

Les négociations ne s’étaient toutefois pas révélées aussi épuisantes qu’elle ne l’avait craint. Sans doute Paulina sentait-elle les battements de son horloge biologique s’accélérer - on avait parfois dit que sa cadette n’avait pas de coeur, mais la brune savait qu’il n’en était rien, que dans le sein de sa petite soeur adorée tambourinait un myocarde capable des pires déchainements. Trente-six années, et toujours pas de mari ni d’enfants, cependant… Il s’agissait de mettre fin à cette situation peu souhaitable : comme toujours, Mona avait pris les devants, pensant avant tout au bien-être de ses cadets. Perseus serait le prochain vers lequel se tournerait le regard pers - et s’il ne le savait pas encore, il n’en était pas moins visible que le benjamin profitait de ses derniers instants de félicité célibataire.

Et elle-même ? On aurait pu croire que la veuve Avery se serait empressée de se remarier. La pensée ne lui avait cependant pas traversé l’esprit. Et puis, même si elle l’avait fait, se défendait-elle mentalement alors même que nul ne l’accusait ; même si elle y avait songé, qui donc aurait pu la satisfaire ? Elle ne voulait pas d’une pâle copie de feu son époux, un autre homme de la bonne société aux passions morbides. Elle n’avait plus besoin qu’on la fasse rêver d’un preux chevalier, passé l’âge de croire aux sornettes des poètes - n’en déplaise au jeune Crabbe, qui s’acharnait à lui écrire missive sur missive, tant et si bien que la Parkinson considérait de plus en plus sérieusement d’investir dans l’entreprise Tranquiletter dont on lui avait dit le plus grand bien. Non, il lui aurait fallu un partenaire, une épaule solide accompagnée d’une présence subtile, capable de comprendre et même d’anticiper ses humeurs, qui connaisse ses goûts et dégoûts mieux qu’elle-même, qui sache l’encourager à se dépasser encore et toujours, qui reconnaisse ses mérites sans jamais la flatter inutilement… Et à cette évocation, seule répondait sa meilleure amie, Mary Travers-Flint. Si on pouvait épouser sa meilleure amie, cela se saurait songea la brune, chassant cette pensée inappropriée comme elle aurait chassé une mouche. Non qu’une telle créature puisse pénétrer dans la demeure de la dame Parkinson.

Le seul genre de personnage qu’elle autorisait à passer son seuil était celui qui s’y présentait actuellement. Un jeune homme bien sous tous rapports, à la mise impeccable - même si sa chevelure aurait mérité un sérieux coup de peigne, elle devait reconnaître que les bouclettes sauvages ne manquaient pas d’un certain charme. Et bien entendu, il n’était pas venu les mains vides.

Merci, Antonin, elles sont tout simplement superbes !

Des fleurs, et pas n’importe lesquelles : des iris violets. En dame rompue aux mille codes secrets de la bonne société, Mona ne pouvait ignorer que ces fleurs symbolisaient la sagesse et la puissance. Le violet était également une référence à la noblesse la plus haute - il n’y avait pas de rois chez les sorciers, mais l’aristocratie n’en existait pas moins, générations dorées bordées de privilèges douillets, suprématie d’un sang jamais mélangé - la simple idée d’une dilution était un crime. Le message de respect que lui portait ainsi le jeune Russe n’aurait pu être plus clair, et la dame acquiesça du menton, acceptant cette implicite communication. Toute à son déchiffrage, Mona manqua l’échange de regards des deux jeunes gens qu’elle avait invité pour cette soirée. Se jaugeaient-ils de manière appréciative ? Elle savait ce qu’elle risquait - tout au plus des portes claquées, une déconfiture dont son orgueil seul souffrirait. Mais l’opportunité était trop belle - et trop importante pour la Cause qu’elle servait. En fait d’union, c’était aussi et surtout une solide alliance qu’elle désirait inspirer - ou créer, forger au feu de sa volonté, s’il fallait en arriver là.

Tels deux félins issus de litières différentes, Paulina et Antonin échangèrent des politesses vides de sens, tandis que l’hôtesse du soir s’empressait de tendre le bouquet au second elfe de maison, qui avait eu le bon goût de se matérialiser lorsque son collègue avait disparu. Il faudrait qu’elle songe à offrir un elfe à Paulina, lorsque cette dernière prendrait en charge la domesticité du Dolohov - une énième note mentale qui rejoignit instantanément les autres, soigneuse compilation que la sorcière ne perdait jamais de vue bien longtemps.

Lina, tu me disais justement que tu avais apprécié la plume élégante d’Antonin, n’est-ce pas ? s’enquit la maîtresse de maison, tâchant de lancer une conversation qui menaçait de sérieusement patiner. Heureusement qu’elle était là pour veiller au bien-être des deux tourtereaux… Franchement, qu’auraient-ils fait sans elle ? Non, le monde sorcier, et ces deux sorciers en particulier, avaient bien de la chance de disposer d’une femme de poigne comme elle. Ou comme Mary, d’ailleurs - mais cela n’avait aucun rapport. Comment se fait-il d’ailleurs que vous n’ayez encore jamais été présentés officiellement ? Vous avez pourtant les mêmes goûts… Antonin est extrêmement versé en matière de littérature russe, Lina, tu devrais lui demander de te parler des grands auteurs de son pays d’origine ! Vous m’excuserez, je m’absente un petit instant - juste le temps de vérifier que tout est prêt pour le repas. Mais prenez place, ne m’attendez point ici ! s’exclama-t-elle, poussant pratiquement sa cadette vers le petit salon où tout était disposé pour un apéritif.

Loin de se diriger vers les cuisines, néanmoins, la sorcière aux yeux pers observa ses cadets s’éloigner et se plonger dans une conversation aussi malhabile qu’un faon nouveau-né, épiant de loin leurs moindres gestes et attitudes. Tinky et Winky n’auraient su que faire de sa présence en leur domaine, de toute manière - non qu’un elfe puisse posséder quoi que ce soit, bien entendu. C’eût été ridicule ! La simple évocation d’une telle fantaisie suffit à lui rendre un sourire plus assuré, qu’elle vérifia dans la surface réfléchissante la plus proche. Une mèche remise en place, respiration assurée, elle reprit d’un pas tranquille son chemin vers le petit salon où l’avaient précédée Antonin et Paulina. La porte était restée entrouverte, aussi put-elle les observer un instant de plus. Espionner était un bien vilain terme - nulle dame digne de ce nom n’espionnait ; tout au plus observait-elle. Et tout le monde savait que l’observation était la phase nécessaire de n’importe quelle expérience.

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(#) Re: dynasties & dystopia ●
08.01.24 16:24
Duty is the death of love. Love is the death of duty.
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Il n’avait jamais été très loquace, surtout lorsqu’il avait l’impression que la situation lui échappait. Face à la cadette Parkinson, il ne pouvait qu’échanger des présentations polies en espérant que cela suffise, après tout la soirée n’était pas encore entamée et il préférait se contenter de rester silencieux tout en observant discrètement cette Parkinson qu’il ne connaissait pas encore pour pouvoir mieux lancer une conversation, si leur hôtesse ne s’en chargeait pas avant. Il a toujours agit ainsi, se fondant dans les ombres pour se faire oublier, oublier les autres parfois et aussi mieux observer son entourage, devancer leurs réactions. Un instinct de survie sans doute, dans ce nid de vipères qui lui permettait de ne pas s’attirer trop d’ennuis, de savoir quoi dire pour plus de tranquillité par la suite.

Son hôtesse semblait avoir mis les petits plats dans les grands ce soir, un seul coup d’oeil aux dames lui avait donné cet indice. Élégantes, raffinées, les deux sœurs méritaient amplement leur place de perles de la société, lui faisant immédiatement douter – et regretter – de sa propre apparence. Il n’avait pas hérité des traits aristocratiques des Dolohov mais de ceux bien plus communs des Smirnov, un détail futile et sans importance au premier abord, mais qui lui avait valu devoir redoubler d’efforts pour se faire une place dans cette société. Il ne restait qu’à miser sur ce qui importait le plus l’esprit, car il ne s’y trompait pas, le moindre faux pas ce soir pouvait lui coûter extrêmement cher, même après les nombreuses heures de travail effectuées pour Mona Parkinson, la moindre erreur pouvait lui être fatale. Il avait donc tout intérêt à ne pas se tromper.

S’apprêtant à continuer ces échanges polis, l’intervention de Mrs Parkinson le surpris, ce qu’il a du mal à dissimuler. Sa plume ? Il n’avait jamais rien écrit de public, mis à part cette traduction qui restait anonyme pour le moment. Les deux sœurs avaient-elle un nouveau travail à lui confier ? Après tout Obscurus Books était une affaire familiale et la plupart des membres de cette famille adhéraient à la même cause, peut-être que Paulina Parkinson souhaitait ses services pour une nouvelle traduction ou quelques informations pour faire affaire avec cette partie du monde dans laquelle il avait grandit. Il ne pouvait s’agir que de ça, cette soirée avait un but professionnel et rien d’autre.

Sans leur laisser le temps de répondre – qu’avait-il à répondre de toutes les manières – leur hôtesse les conduisit vers un salon où elle les laissa seuls pour disparaître et superviser le dîner.

« Vous aimez la littérature ? Je serais ravi de vous faire découvrir quelques auteurs russes. »

Plaçant les mains dans son dos et reculant d’un pas, il laissa à la cadette des Parkinson le loisir de lui répondre ou non. Car si la littérature était une de ses passions, il n’en restait pas moins extrêmement pudique à ce sujet. Certes son entourage connaissait son affection toute particulière pour les livres, il n’en restait pas moins qu’il n’en parlait que très rarement, à moins d’avoir affaire à des connaisseurs également. Tout comme les sentiments, il plaçait les livres qu’il chérissait le plus au rang de l’intimité, quelque chose qu’on ne partageait pas avec n’importe qui et pas n’importe où.
Cette soirée avait des allures bien trop officielles pour commencer à discuter de la plume des poètes russes mais il pouvait bien concéder à échanger quelques noms et titres si sa compagne de soirée le lui demandait.

« Vous travaillez également avec votre sœur n’est-ce pas ? J’ai eu le privilège de visiter les locaux d’Obscurus Books avec elle, votre famille peut-être fière de son labeur. »

Si la conversation tenait encore une fois des règles de la bienséance en manifestant un intérêt pour elle, le compliment était sincère et il l’espérait qu’il ne paraisse pas inutilement flatteur. Si certaines personnes aimaient êtres couvertes de compliments et voir louer leur égo, ce genre de louanges était à ses yeux, et de beaucoup d’autres, d’une vulgarité affligeante et pathétique.

Là encore, il s’effaça pour laisser à la Parkinson le loisir de lui répondre. Il n’était pas maître des lieux ici – pas plus qu’il ne l’était au manoir Dolohov – et Paulina, par ses liens de sang avec la veuve Avery, dégageait une certaine autorité en ces lieux qu’il ne pouvait contester.

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(#) Re: dynasties & dystopia ●
14.02.24 19:03
Duty calls, a solemn voice,
It speaks of tasks, of choices.
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La tête droite, le regard indéchiffrable, tu t’efforces d’arborer une expression aimable, ou du moins assez neutre pour ne pas paraitre hostile. La vérité, c’est que tes premiers instincts exigeraient de toi que tu rejettes ce prétendant, menace à ta tranquillité, à la vie que tu t’es construite. Tu pourrais en hurler, car sa présence seule signifie que le train est en marche, que tout ceci va se concrétiser. Bientôt, tu seras épouse, peut-être même mère s’il l’exige. Ton existence toute entière sera bouleversée et comme toute femme rattachée à un homme, tu ne doutes pas un instant que tu te verras passer au second plan de ta propre vie. Mais tu vaux mieux que ça, Paulina. Tu n’es plus une enfant capricieuse, mais une femme de devoir. Ce ne sera pas la première fois que tu feras quelque chose qui va à l’encontre de tes désirs personnels, et certainement pas la dernière. Alors, tu t’efforces de faire taire cette colère qui nait en toi, d’en écraser les pousses et les germes et de faire preuve de ton pragmatisme habituel. Antonin Dolohov n’est peut-être pas le pire parti qui soit. Mona ne l’aurait pas choisi si elle n’avait pas la certitude qu’il puisse te convenir, et qui te connait mieux qu’elle ?

Ton aînée joue les hôtesses parfaites, accepte les fleurs avec grâce pendant que toi, tu observes, tu détailles. Et tu dois bien reconnaitre que la physionomie du jeune homme ne t’est pas désagréable, t’évoquant quelque chose de sombre et poétique. Certes, il aurait pu faire un effort vestimentaire, mais rien de dramatique en soi. Peut-être est-ce de la vanité, mais tu détesterais avoir un époux désagréable à regarder. Et au moins, il a à peu près ton âge, c’est tout aussi rassurant. Pourtant, tu as encore bien du mal à t’imaginer partager le quotidien de ce parfait inconnu, tout comme il t’est difficile de deviner ce que lui en pense. A-t-il désiré cette union ? S’est-il laissé convaincre par Mona, ou par un quelconque membre de sa famille ? Tu ne peux t’empêcher de te demander pourquoi diable choisirait-il une épouse approchant sa quarantième année, quand bien même celle-ci serait une Parkinson. Voilà le genre de questions auxquelles tu souhaiterais des réponses.

Ton aînée virevolte, toute guillerette et prompte à encourager la conversation, soulevant vos goûts et points communs. Durant un instant, te voilà prise du brusque désir de la gifler pour la faire taire. Pensée qui retombe tout aussitôt, qui te surprend, t’effraie presque; tu n’es pas étrangère aux pulsions de violence, mais jamais envers ta soeur. Tu n’as guère le temps d’y réfléchir, sentant qu’il te faut prendre part à l’échange, te montrer un peu plus avenante et bavarde. « C’est exact. » Tu n’as jamais été la plus loquace, mais il semblerait que ce soir tu battes quelques records. A vrai dire, tu ne parviens plus à te souvenir de la plume en question, probablement que tu n’as pas vraiment voulu y prêter attention sur le moment. Tu préfères donc ne pas entrer dans les détails.

Visiblement, vous avez une passion commune, comme le souligne Mona. Au moins, cela fera un sujet aisé de conversation entre vous, en espérant qu’il n’ait pas l’affront de vouloir discuter de littérature moldue - si on peut appeler ça de la littérature. « En effet. » Tu réalises qu’il serait bon d’engager un peu plus la discussion, d’autant plus que ton aînée n’a pas perdu une minute pour s’éclipser et vous laisser seuls. « Ce serait avec plaisir, je ne suis pas très familière de littérature russe. Qu’appréciez vous dans ces textes ? » Tout en lui répondant, tu mènes la marche t’engouffrant le petit salon, et l’invites d’un geste de la main à prendre place sur l’un des sièges, tout en faisant de même de ton côté. Tu prends soin de lisser ta jupe avant de déposer tes deux mains sur tes genoux, adoptant l’élégante posture qui t’est habituelle.

« Je vous remercie. » Le compliment est sincèrement apprécié et ton expression s’adoucit un peu. « Oui, je suis éditrice. J’y écris également. » Tu parles fort peu de ton travail, mais puisque tu le sait amateur de littérature, et bien pourquoi pas après tout. « Quelle profession exercez-vous ? » La réponse à cette question, tu la connais déjà, Mona l’ayant mentionné. Mais tu souhaites l’entendre parler de ce qu’il fait pour mieux le jauger, et surtout tu craint d’arriver assez vite à court de sujets de conversation, ta soeur ne se décidant toujours pas à revenir. En vérité, tu souhaiterait que les choses soient mises à plat et que le sujet du mariage à venir soit abordé de manière plus franche. Tu es d’ailleurs surprise qu’il n’en ait encore aucunement fait mention. A moins que de cette affaire, il soit le dernier au courant. Si tel est le cas, un espoir subsiste qu’il te refuse. Ton orgueil en serait sans nul doute un peu froissé, mais rien d’irréparable. Tu réalises que le soulagement en revanche, serait quant-à-lui incomparable.
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09.03.24 17:08
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La porte entrouverte laissait apercevoir un salon aux teintes rosées qui évoquaient un bouquet de fleurs en pleine éclosion. Sur les murs, aux teintes savamment neutres soulignées d’élégantes dorures, plusieurs cadres avaient remplacé les dépouilles qu’avait tant affectionnées son défunt mari. Un Fragonard ornait le mur qu’elle pouvait entrevoir depuis sa position extérieure : généreux cadeau de sa meilleure amie, qui avait décrété que le théâtre local se passerait bien aisément de l’original. Mona sourit à l’évocation du souvenir de ce jour où Mary avait décrété que des aquarelles ne suffiraient guère à ornementer les murs de cette demeure. Elle n’avait même pas eu à plaider : le lendemain, un rouleau de toile lui était livré, avec pour consigne rédigée dans une calligraphie éminemment reconnaissable - Dans le petit salon. Pas de couchers de soleil. Comme toujours, Mona s’était pliée à la décision de son amie, seule personne à pouvoir la faire changer d’avis.

Elle savait que, si elle se décalait d’un demi-centimètre, tournant le buste vers l’entrée de la pièce où mourait doucement la conversation qu’elle avait tenté d’initier, elle apercevrait une autre peinture. Pour cette dernière, la sorcière avait dû céder aux convenances de son époque, commanditant un portrait de famille dans lequel figurait son mari. Elle y avait toutefois fait ajouter ses trois dalmatiens, et il lui semblait parfois que ces derniers s’animaient plus fréquemment que la silhouette de Quintus. Le peintre avait fait de l’excellent travail, choisissant de représenter son époux quelques années plus jeune qu’au moment de sa disparition. Aussi Mona pouvait-elle encore rêver en observant la peinture, laissant la nostalgie l’emmener vers une contrée dissolue dans laquelle cet homme aimait encore son épouse. Aurelius et Marcella figuraient également sur le tableau, leurs postures reflétant une affection toute filiale. Somme toute, l'œuvre montrait ce qui n’avait jamais réellement existé : une famille aimante et soudée, jamais fracturée.

Mais les fractures dont avait bel et bien souffert son union n’étaient pas de son fait, se rappela la brune. Tout était de la faute de Quintus, cet égoïste qui l’avait délaissée aussitôt qu’elle avait produit un héritier. Alors même qu’elle avait choisi cet homme, qu’elle avait accepté de l’épouser, il s’était empressé de retourner à ses expéditions dégoûtantes et à son laboratoire qui empestait la mort. Elle n’avait jamais demandé qu’à être aimée - admirée, adulée : mais n’était-ce pas la même chose ? Mais Quintus Avery s’était montré incapable de subvenir à ses besoins en la matière. Si elle avait fauté - une seule fois, une unique et minuscule fois - c’était poussée par un désespoir conjugal intense, et elle ne pouvait en être tenue responsable, avait-elle décidé. Quoi qu’il en fût, Mona avait remisé sa culpabilité au placard en même temps qu’elle jouait son rôle à la perfection. Personne ne s’était rendu compte de rien, surtout pas son époux.

Personne d’autre n’aurait à souffrir comme elle avait souffert, avait-elle alors décidé. Elle trouverait l’homme parfait pour sa petite sœur - et ferait de même pour sa fille adorée. Les femmes de sa vie connaîtraient le bonheur conjugal. Qu’elles le désirent ou non n’était même pas sujet à interrogation : comment auraient-elles pu vouloir quelque chose d’autre ? Quelle femme ne rêvait pas d’être aimée ?

Par la porte entrouverte, Mona observait à présent le résultat de ses savantes machinations. Suivant le cours logique de la conversation, Dolohov discutait littérature slave. Et Paulina semblait lentement dégeler au contact du jeune homme - par Morgane toute-puissante, qu’attendait-elle donc pour se montrer un rien plus avenante ? - Sa cadette était magnifique, Mona le savait d’autant plus qu’elle lui ressemblait. Mais la délicatesse de ses traits était bien souvent gâchée par une moue réprobatrice, sourcils froncés à s’en créer des rides - ce que l’aînée n’avait de cesse de réprimander lorsqu’elles étaient enfants. Le temps n’avait toutefois pas encore marqué le visage de sa sœur : sans doute n’avait-il pas osé, sachant le sort que Paulina Parkinson réservait à ses ennemis. Cette dernière prit place dans l’un des confortables fauteuils fuschia, et Mona tourna enfin le dos à la saynète qu’elle avait provoquée. Il faudrait encore un instant aux tourtereaux pour se sentir à l’aise en société…

Contournant le salon rose par un couloir annexe, elle y revint par une autre porte - comme si tel avait toujours été son chemin. Le subterfuge était des plus subtils, mais la discussion n’en semblait pas davantage engagée. Sans doute devrait-elle annoncer elle-même la proposition d’union à ses cadets - elle avait espéré que Paulina s’empare du sujet avec toute la franchise qu’elle lui connaissait, mais sa cadette semblait étrangement réservée. Compensant cette attitude glaciale par un sourire à faire fondre un iceberg, Mona poussa la porte et prévint les futurs mariés - Merlin, que cette image la mettait en joie ! Un mariage à organiser, et elle revivait - que le repas les attendait.

« Nous sommes servis ! J’ai pris la liberté de m’arroger le bout de table, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur » expliqua-t-elle au seul mâle du trio. Après tout, elle était désormais la cheffe de cette famille - du moins, jusqu’au retour de son fils aîné. « Ce qui vous laisse en tête à tête… Ou presque ! »

Son sourire était à peine forcé. L’opportunité était splendide, et elle avait su la saisir : un sang-pur célibataire, cultivé et raffiné, du même âge que sa cadette ou à peu près… Oui, elle en était persuadée, l’union serait splendide. Et Paulina serait heureuse, bien plus que son aînée ne l’avait été. Quintus n’avait jamais compris l’attrait de sa promise pour les livres et leurs subtilités, mais Antonin Dolohov était taillé d’un autre bois - et s’il manquait ne fût-ce que de respect à sa cadette, Mona saurait le lui faire regretter.

« Paulina étant végétarienne, le menu sera dépourvu de tout élément animal. J’espère que cela ne vous importune point, Antonin ? Autant vous habituer tout de suite, vous verrez, cela pousse à la créativité culinaire et permet de concocter des mets extrêmement légers. Pour un buffet de mariage, c'est une opportunité rare ! »

Le sous-entendu était limpide, mais elle n’aperçut point d’étincelle de compréhension dans les yeux du Slave. Tout au plus crut-elle reconnaître dans ses traits un vague mouvement de panique, qu’elle contra en lançant un coup de pied à sa cadette, manière de lui intimer discrètement de prendre le relais. Par les plumes de l’oiseau-tonnerre, devait-elle tout faire ?

« À ce sujet, Paulina a une annonce importante à vous faire, je crois… »

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(#) Re: dynasties & dystopia ●
16.04.24 18:26
Duty is the death of love. Love is the death of duty.
D
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Il était plongé dans ces instants embarrassants, face à une presque inconnue, à ne savoir que dire ou que faire. Paulina Parkinson ne semblait pas vouloir engager la conversation et dans un certain sens, il l’a comprenait, lui-même n’était pas un adepte des bavardages, préférant savourer le silence et se perdre dans ses pensées que devoir se plier aux règles de la conversation – et de l’hypocrisie – dont semblait raffoler la haute société magique.

Fort heureusement, la conversation glissait vers un terrain qui lui était familier : la littérature, un sujet qui lui était cher et qui le faisait sortir du mutisme dans lequel il se plongeait d’habitude. Toutefois il n’oubliait pas qu’il n’était qu’un invité et le peu d’enthousiasme de Paulina Parkinson à ses tentatives de conversation le conduisait à se montrer mesuré dans sa réponse.

« Et bien je dirais leurs personnages qui sortent habituellement du chemin des chevaliers servants, la plupart ne sont pas dénués de qualités mais fabriquent leur propre peine, peu d’entre eux se voient motivés par une quelconque cause ou récompensés pour leur sens de la moralité. Quant à vous expliquer pourquoi sont-ils ainsi certains diront que c’est à cause de notre histoire, mais moi j’accuse le climat. »

Il pouvait continuer encore, mais il craignait d’ennuyer son interlocutrice en s’épanchant ainsi. Résistant à l’envie de se mordiller la lèvre, il se tenait droit, guettant une réaction de la part de la cadette Parkinson, craignant déjà de l’avoir agacée mais cette dernière semblait maîtriser aussi bien que lui l’impassibilité dans chacun de ses gestes, ne montrant que lorsqu’elle ne le désirait ce qu’elle pensait et la rendant inaccessible.

Cependant, le compliment qu’il venait de lui adresser sembla fissurer quelque peu le masque de glace qu’elle portait et l’ambiance jusque là distante sembla se réchauffer, même si c’était un bien grand mot pour décrire la situation.

« Vraiment ? J’espère avoir un jour le plaisir de lire vos écrits si vous n’y voyez pas d’inconvénients bien entendu. »

Il restait toujours mesuré dans la façon dont il adressait ses compliments. En faire trop était tout aussi vulgaire que de ne pas en faire assez, le tout était de savoir trouver l’équilibre entre la sincérité et la pudeur, il avait vu trop d’hommes – principalement – se répandre en flatteries inutiles et déplacées dans le seul but d’obtenir des faveurs aux desseins douteux pour pouvoir se targuer de maîtriser un minimum le sujet.

« Je travaille pour son Excellence monsieur Preskovitch, je suis son secrétaire. »

La position n’était pas très élevée aux yeux de beaucoup de Dolohov qui voyait là un manque d’ambition de sa part, là où il voyait un moyen de maintenir un lien avec leurs origines et de jouer prudemment sur l’échiquier politique, rester dans l’ombre avait toujours été sa stratégie et elle le resterait.

La conversation s’arrêta là, Mona Parkinson venait de réapparaître avec un air enthousiaste qu’il ne lui connaissait pas et qui fit renaître en lui ce sentiment de malaise qu’il avait éprouvé en recEvant l’invitation et en se rendant au manoir.  

« Il n’y a aucun mal à ça, je ne suis qu’un invité. »

Il esquissa un léger sourire, qui paraissait bien pâle à côté de celui qu’arborait son hôtesse. Sa présence apportait de la chaleur dans la pièce et il devait s’avouer qu’il n’était pas mécontent de passer à table, non pas qu’il ait particulièrement faim, mais le dîner était une parfaite excuse pour ne pas à avoir à répondre immédiatement à certaines questions parfois embarrassante et d’y réfléchir plus soigneusement.

« Nullement voyons, voilà qui me changera de la cuisine russe, un peu de changement ne me fera pas de mal je suppose. »

Il n’avait pas relevé le commentaire concernant le mariage, pris à nouveau d’un malaise. Le sujet était toujours délicat à aborder, même quand il ne le concernait pas. L’obstination que son géniteur mettait à lui trouver une femme et à ignorer volontairement les raisons de son refus terminait invariablement leurs rencontres par des disputes et des reproches, leurs relations n’avaient jamais été bonnes, mais elles avaient réussi à se maintenir sur un terrain neutre au fil des années et étaient désormais désastreuses.

Une pensée s’insinua alors dans son esprit, déclenchant une légère panique. Mona Parkinson ne l’avait pas invité ici dans le seul but de lui proposer un mariage ? Son attitude étrange, son enthousiasme et son commentaire sur le sujet alarmait tous ses sens. Tu te fais des idées !
Elle ne pouvait pas le voir comme un prétendant potentiel, il n’avait rien à lui apporter, il n’était pas le mieux placé sur la branche familiale pour prétendre à une alliance de la sorte avec une femme de son rang.

Tachant de garder son calme, il se tourna vers sa cadette, attendant de voir ce qu’elle avait de si important à annoncer, tout en essayant de se raisonner : la raison de sa venue ne pouvait pas être le mariage, c’était absurde et il se faisait des idées à cause de la pression que son géniteur mettait sur lui. C’est autre chose, forcément. Une autre demande de traduction, un autre travail pour Obscurus Books ? Ce qui expliquait la présence de Paulina Parkinson et de leur conversation au sujet de la littérature russe, elles allaient lui demander de mettre à contribution sa connaissance de la langue russe.

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Paulina Parkinson
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(#) Re: dynasties & dystopia ●
02.05.24 21:10
Duty calls, a solemn voice,
It speaks of tasks, of choices.
D
YNASTIES
&
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Tu le jauges cet homme que tu ne connais pas, mais qui partagera bientôt ta couche et ton quotidien. Tu dois bien le reconnaitre, de ce que tu vois pour l’instant, ta soeur semble avoir fait un excellent choix. Antonin Dolohov est tout ce qu’il y a de bien éduqué, visiblement sensible à la littérature, loin d’être désagréable à regarder et tu as cru comprendre qu’il partage vos idéaux (sans quoi tu imagines bien que Mona ne l’aurait pas même considéré). En somme, il remplit en tout cas pour le moment, tous les critère que tu aurais pu établir. L’ennui c’est que tu ne ressens pas le début d’une vague attraction pour lui. Ceci dit, ce n’est guère dans tes habitude. Tu peux compter sur les doigts d’une main les moments où tu t’es réellement sentie emportée par ce genre d’émoi. Sans doute n’est-ce pas dans ta personnalité, ni un élément à prendre en compte dans le cas présent.

La conversation est difficile, ce qui n’est guère étonnant. Vous êtes après tout deux inconnus l’un pour l’autre, contraints d’échanger dans des circonstances fort particulière. Le terrain de la littérature au moins ne semble guère dangereux et les explications d’Antonin ont de quoi te satisfaire. Il est intelligent, c’est certain, pas l’un de ces rustres qui parle pour ne rien dire. « C’est une perspective fort intéressante. Si vous avez quelques titres à me recommander je serais ravie d’y jeter un oeil. » Mais ravie, tu n’en as pas vraiment l’air. En fait, tu n’as pas l’air de grand chose tant ton expression reste désespérément neutre.

Tu finis néanmoins par esquisser l’ombre d’un sourire, ne pouvant que reconnaitre que ses égards sont à la hauteur. « Vous le pouvez sans difficulté, ils sont publiés chez nous. » Est-il sincère dans sa démarche ou a-t-il seulement tenté de te flatter ? L’avenir seul le dira, et le résultat ne sera qu’une indication de son caractère, car tu as horreur des beaux-parleurs. Tu es cependant décidée à ne pas lui trouver d’entrée de jeu tous les défauts du monde et à alimenter un peu la conversation, ne serait-ce que parce que ton aînée y tient. Si elle vous a laissés seuls, tu te doute que c’est pour une raison. Sur ta demande, il te décline sa profession, qui semble tout à fait honorable. Contrairement à ce que l’on pourrait croire de ta personne, les grandes ambitions professionnelles ne sont pour toi que d’une importance secondaire. Il en faut un minimum bien sûr, mais tu ne t’arrêterais à cela pour juger la valeur d’un homme, ou d’une femme.

Tu n’as pas le temps de lui répondre puisque Mona fait de nouveau son entrée, aussi guillerette qu’auparavant. Tu ne l’admettras pas, mais ces manières-là t’agacent, surtout alors qu’elle te place dans cette position qui t’est si inconfortable.

Elle ne veut que ton bien, te susurre une petite voix. Mais ton bien est-il dans l’union matrimoniale ? Tu ne l’as jamais envisagé en vérité. Pourtant, tu y as parfois vaguement songé en avisant certains de tes proches. Warlock et ta chère amie Zorah. Ton frère Aeneas et son épouse. Les as-tu enviés, à l’occasion ? Peut-être un peu, il est arrivé que l’idée d’avoir un partenaire de vie te séduise. Tu as grandi en imaginant que rien ne saurait te séparer de ton jumeau, que toujours vous marcheriez dans les traces l’un de l’autre, mais tu as quitté l’enfance depuis longtemps et la vie d’adulte t’a appris que les choses ne peuvent être ainsi.
Quoiqu’il en soit l’occasion ne s’étant jamais présentée, l’indépendance qu’offre la solitude t’a toujours semblé être une alternative des plus désirables. Et si partenaire il devait y avoir, tu ne le sauras jamais. Les dés son jetés désormais et tu sais lorsqu’il est temps de faire ton devoir. L’alliance entre vos deux familles fait parfaitement sens, tu es toi-même capable de le reconnaitre.

Ton aînée annonce le repas avec une joie que tu aurais aimé ressentir, ne serait-ce qu’un peu. Cela viendra-il avec le temps ? Tu ne peux que l’espérer, peut-être lorsque toi et ton futur époux vous connaitrez un peu mieux. Ton futur époux… tu ne t’habitues pas à cette étrange sonorité. Le dîner s’annonce morose, en tout cas pour toi et tu ne ressens absolument aucun appétit. Tu es rarement nerveuse, mais cette fois-ci tu sens ton estomac se nouer. Sensation qui t’est peu commune mais qui subsiste alors que tu perds sans le vouloir le fil de leur conversation.

Du moins, jusqu’à ce que Mona te pousse sous le feu des projecteurs. Tu te tournes instinctivement vers elle, prise au dépourvu, le regard brièvement courroucé. Il ne t’a pas échappé que votre invité ne semble guère au fait de la raison de sa présence ici. En revanche, tu ne t’étais pas attendue à ce que ce soit toi qui doives lui annoncer le pot-aux-roses. L’espace d’un instant, tu as presque envie de pousser l’instigatrice de cette mascarade, mais évidemment jamais tu ne poserais un doigt sur ta chair et ton sang. Ton regard est cependant plus glacé qu’il ne le devrait, tranchant avec ton sourire poli alors que tu te tournes de nouveau vers Antonin. Tu places tes deux mains l’une sur l’autre sur tes genoux, avec toute l’élégance qui te caractérise avant de te fendre en explications. « Peut-être l’aurez-vous deviné, Monsieur Dolohov, ma soeur ne vous a pas invité sans motif. En effet, après réflexion, il lui est apparu qu’une alliance entre nos deux familles nous serait à tous extrêmement favorable, sur bien des points. »

Tu t’arrêtes là, parfaitement consciente de te montrer ambiguë. Mona a pris la décision de ce mariage, elle n’a qu’à se débrouiller pour en expliciter les détails.

Et s’il disait non ?

La pensée te traverse, comme un éclair. Tu ne veux pas… non tu ne dois pas… et pourtant tu t’y accroches, comme à un semblant d’espoir. Il pourrait en vouloir une autre. Ou tu pourrais tout simplement ne pas lui plaire, blessure d’orgueil mais qui serait bien vite surmontée si cela signifiait que ce mariage puisse être tué dans l’oeuf.


1113 mots
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