IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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you're a dream to me (dolladam)
passeur: be kind & just ●
Adam Bagshot
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Adam Bagshot
feuille de personnage

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hiboux : 175
pseudo : foxie
faciès & dot : Will Poulter (harleystuff)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Ralph ▸ Amara
gallions : 1376
Being with her just makes me smile
pronoms : he/him (il)
décade : 22 ans tout neufs, fêtés en même temps que son jumeau et que le célèbre Godric Gryffondor
labeur : mécanicien, amateur et réparateur de belles bécanes moldues ; animateur de la RITM, partageant sa passion du rock naissant sur les ondes sorcières
alter ego : Adam Baggins, gamin londonien récemment arrivé
sang : mêlé, fils d'une moldue et d'un sorcier, famille heureuse malgré les tensions que l'époque et l'histoire leur imposent
myocarde : célibataire pas vraiment endurci, coeur doucement épris, offert sans y penser aux yeux immenses d'une jolie fille
allegeance : petit gland espère devenir chêne, rejoignant les passeurs par envie de protéger celleux qu'il aime
particularité physique : cicatrice pourpre (avant bras droit), laissée par un maléfice vicieux pendant la scolarité
gif feuille : you're a dream to me (dolladam) Will-poulter

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posséder 5+ multi.
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a participé au trick or treat 3.0
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1000 gallions.
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avoir posté 10 rps.
https://inforthekill.forumactif.com/t3209-adam-courage-dear-hear https://inforthekill.forumactif.com/t3215-adam-i-m-just-out-to-f
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(#) you're a dream to me (dolladam) ●
21.08.24 19:33
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : fin août 1955
personnages concernés : @Dolores Abbott, @Ronald Abbott & @Adam Bagshot
trigger warnings : aucun à ce stade
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022



JEUX 2024
you're a dream to me (dolladam) Vks8giC6_o
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sang : mêlé, fils d'une moldue et d'un sorcier, famille heureuse malgré les tensions que l'époque et l'histoire leur imposent
myocarde : célibataire pas vraiment endurci, coeur doucement épris, offert sans y penser aux yeux immenses d'une jolie fille
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(#) Re: you're a dream to me (dolladam) ●
21.08.24 19:35
You're what I couldn't find, A totally amazing mind, So understanding and so kind
Y
OU’RE A
DREAM
TO ME
L’été a filé sans qu’il ne s’en rende compte. Le souffle du vent venu des falaises est encore chaud, mais déjà, les plus attentifs peuvent sentir que le temps rafraîchit. Les soirées deviennent plus courtes, et les enfants se projettent doucement sur le chemin de l’école. Pour Adam, bien entendu, il n’est plus question de rentrée scolaire depuis quelques années déjà. Il ne reverra pas le château dans lequel il a collecté tant de souvenirs, lorsque sifflera le Poudlard Express : il se demande d’ailleurs si, pour faire face aux circonstances exceptionnelles de cette année particulière, le Ministère ne va pas annuler l’annuel rendez-vous en gare de King’s Cross. Cela lui semblerait avisé, mais qu’en sait-il ? Il n’est qu’un garagiste moldu la journée, un animateur radio le soir, et un amoureux transi le reste du temps.

Oui, Adam est amoureux comme si c’était la toute première fois. Cela occupe beaucoup, beaucoup, de son espace mental. Il n’est pas rare que son patron le sermonne sur sa distraction, lorsqu’il regarde une fois de trop l’horloge dont les aiguilles tournent beaucoup trop lentement à son goût. Chaque heure - chaque minute - qui le sépare de Dolores est une éternité. Ils ont leurs petits rituels, désormais, se retrouvant chaque samedi pour passer une après-midi ensemble. Ils sont retournés au cinéma - ils sont même restés pour le film, cette fois : il faut dire qu’il pleuvait, ce jour-là. Ils se sont promenés le long du Dragonfly Canal, et Adam a même laissé Dolly le convaincre d’y tremper les pieds, avant qu’il ne s’amuse à l’asperger d’eau glacée. Ils se sont embrassés sous les étoiles ; ils se sont embrassés devant ce salon de thé où les pâtisseries coûtent une semaine de salaire à peu près ; ils se sont embrassés devant la porte de l’appartement Abbott, devant la fontaine de Merlin Square, sous les frondaisons de la Forêt des Lamentations.

Il y aura d’autres endroits, d’autres baisers. D’autres rendez-vous, plus ou moins romantiques - comme cette fois où il voulait la surprendre en l’emmenant jusqu’au village voisin pour y goûter la spécialité locale, une tarte au citron beaucoup trop acide pour leurs estomacs à tous les deux. Ils ont été malades le lendemain, il l’a appris lors de leur rendez-vous suivant. C’est d’ailleurs pour éviter qu’ils ne doivent patienter une semaine entre chaque conversation qu’il a enfin décidé de surprendre son amoureuse - le mot est encore neuf, sucré comme un bonbon sur sa langue soudain adolescente - en arrivant tôt ce samedi matin pour réparer le fameux téléphone dont dispose la sorcière, sans toutefois pouvoir l’utiliser.

Et pour cause : l’appareil n’a tout simplement jamais été branché. Rien de bien dramatique, donc. Mais Adam n’en a rien dit à Dolores, parce qu’il espère un peu l’impressionner en réparant l’appareil en un tour de main. Pour elle, il veut bien jouer les électriciens et les magiciens tout à la fois - alors qu’il est le premier à ronchonner quand son père lui quémande des explications sur le fonctionnement du téléviseur qu’il vient d’acheter.

Il table donc sur un simple branchement défectueux, et n’a apporté avec lui qu’un tournevis plat, sa baguette magique… Et un énorme bouquet de fleurs. Il ne savait pas lesquelles choisir, alors il a laissé la vendeuse le conseiller : cette dernière, sentant une opportunité, n’a pas tardé à le diriger vers les compositions les plus coûteuses… Avant de constater qu’Adam, malgré sa chemise du dimanche tout juste repassée et ses souliers soigneusement cirés, n’avait pas autant d’argent qu’elle le croyait. À sa mine décomposée face aux prix exorbitants, elle s’est résignée et lui a finalement suggéré un ensemble aux tons dorés. Il ne sait identifier que les tournesols, qui en composent la majeure partie, et a désespérément cherché des comparaisons poétiques sur tout le trajet qui l’a mené du village moldu à ce quartier relativement aisé de la rive sorcière. Le mieux qu’il ait trouvé, c’est un faiblard parce que tu es comme un rayon de soleil… Mais il n’est pas convaincu. Dolly est bien davantage qu’un simple rayon de soleil, elle illumine ses journées mieux que n’importe quel astre. Il lui suffit de penser à la petite brune pour sentir son cœur danser la gigue, tandis qu’une légion de papillons s’agite dans tous les recoins de son être.

C’est donc dans un état de panique joyeuse qu’il parvient devant la porte de l’appartement qu’occupe sa petite amie - rien que d’évoquer Dolores en ces termes, les papillons font leur retour. Il dissimule vainement le bouquet derrière ses épaules pourtant larges : ça dépasse de tous les côtés, mais il n’en voit rien puisque l’entrée est dépourvue de toute surface réfléchissante dans laquelle il pourrait vérifier son effet une dernière fois. Casquette sur le front, tournevis dans sa main libre, il attend impatiemment que sa belle réponde à l’appel du carillon, en répétant une dernière fois sa phrase d’accroche soigneusement préparée.

Quand la porte s’ouvre, il entame tout de go :

« Bonjour Mademoiselle ! Je suis venu pour… »

Sauf que ce n’est pas la silhouette menue de sa petite amie qui se tient devant lui.

Sa première pensée est qu’il y a erreur : il doit s’être trompé d’étage. Pourtant, un rapide coup d'œil à l’étiquette apposée à côté de la sonnette affirme R. & D. ABBOTT, pas de doute possible.

Mais le type qui lui fait face n’a pas le profil de la plus charmante brune qu’Adam ait jamais rencontrée. Il fait la taille d’une Armoire à Disparaître, et a l’air à peu près aussi commode. S’il sourit, la grimace est avalée par une barbe hirsute qui semble prolonger naturellement des cheveux étonnamment longs pour la mode de l’année.

« … réparer votre téléphone ? » achève le blondinet, d’une voix soudainement beaucoup plus hésitante.

Seconde pensée qui traverse l’esprit enfiévré : Jules ne ressemble pas à ça non plus. Serait-ce le résultat d’un jeu des potionnistes chevronnées, qui depuis qu’elles habitent ensemble se sont déjà livrées à plus d’une expérience étrange sous les yeux médusés d’Adam ? La voix grave de l’inconnu vient toutefois écarter cette possibilité. Il n’a pas retenu grand-chose des explications de son professeur de Potions, mais il lui semble que les consommateurs de Polynectar doivent contrefaire leur voix pour coller à celle de leur cible… Or, impossible que Jules ou Dolly soit soudain dotée de ce grain vocal riche et rocailleux.

Et Adam se retrouve scotché sur place, incapable d’avancer ou de reculer, face à l’étranger qui lui barre l’entrée.

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JEUX 2024
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Ronald Abbott
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Ronald Abbott
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pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : anson mount — littlewildling.
doublon(s) : jules la princesse, tuthur l’endive et edith la pimbêche.
gallions : 259
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pronoms : masculins.
décade : quarante-six ans.
labeur : autrefois auror puis garde du corps au service de la ministre de la magie, il a été envoyé à l’étranger suite aux évènements de la st godric comme punition, désormais de retour, il a démissionné pour trouver un emploi temporairement comme vendeur de pâtisserie chez madame guillotine.
alter ego : edgar usher, librement inspiré de l’œuvre et de l’auteur.
storytime : en cours ;;
dollyenidagathadolly/le gendre

sang : sang-pur, souhait de son père de maintenir la pureté sur le blason, lui-même a épousé jadis une sang-pure, mais ceci est un hasard, car l’homme est persuadé que le sang ne fait pas le sorcier, bien au contraire.
don : animagus déclaré, il est capable depuis plusieurs années de se transformer en lièvre.
myocarde : cœur malmené par la vie et par ses épreuves, veuf depuis le décès tragique de son épouse, il a eu une relation avec une certaine ministre de la magie avant d’y mettre un terme, depuis son retour, il se concentre sur autre chose et a décidé de cloisonner l’organe.
allegeance : engagé dans la lutte contre les mangemorts, il lutte auprès des passeurs depuis son retour et a rejoint la branche chêne pour mettre ses compétences au service d’autrui.
particularité physique : une barbe et des longs cheveux qu’il a laissé pousser durant son séjour en europe de l’est, des cicatrices ici et là, notamment une visible au bras gauche, souvenir d’un maléfice qui l’a frappé jadis, mais surtout, le dos partiellement brûlé, blessure datant de l’époque où il traquait le mage noir grindelwald.
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(#) Re: you're a dream to me (dolladam) ●
22.08.24 11:46
Vous permettez monsieur, que j’emprunte votre fille ? Nous promettons notre sage comme vous l’étiez à notre âge.
Y

OU’RE A DREAM
TO ME

Depuis son retour, Ronald a constaté que le monde avait continué d’avancer, la terre, de tourner autour du soleil et sa fille, de grandir. Dolores semble avoir mûri, elle a gagné en assurance, même si pour le père, elle reste et restera toujours son enfant. Cependant, l’ancien auror a constaté que dans les pupilles de son trésor, quelque chose de nouveau brille. Un éclat dont il ne parvient pas à saisir l’origine, décrypter l’énigme, mais il y a quelque chose. Il le voit bien. Lui poser la question ? Il pourrait, mais il s’en abstient. Ron ne veut pas la forcer, il souhaite qu’elle lui en parle de son plein gré, d’elle-même. C’est à elle de venir vers lui, de lui confier ce qu’elle veut et non à lui de venir fouiller dans le jardin secret de sa fille.
Son retour s’est aussi accompagné de quelques révélations. Si sa chambre n’a pas bougé, il y a une nouvelle habitante sous le toit de la maison des Abbott. Elle se prénomme Jules et si Ron n’a jamais été amateur de la grande arborescence des lignées de sang-pur, il sait reconnaître la griffe d’un Malfoy quand il en voit. Ils ont cette chevelure blonde tirant sur le platine selon les membres, un regard puissant et l’air hautain, comme si le monde devait être à leurs pieds, ployer le genou devant eux parce qu’ils sont l’élite de la mode, ou quelque chose comme ça. Ronald n’a jamais eu affaire directement à eux. Il connaît ce nom de réputation et bien sûr, par leur métier de prédilection, le domaine de la haute couture. Encore quelque chose d’élitiste, encore quelque chose qui forge leur orgueil aux yeux du père de famille. Des Malfoy, il a brièvement connu le père de Jules qu’il ne peut appeler finalement que Juliet. Ronald s’est notamment déjà retrouvé dans quelques soirées mondaines avec feu Henry Malfoy et son épouse, l’austère et froide Madrigal qui lui a offert un sourire glacial. Quelle est donc sa surprise quand il apprend que sa fille a proposé la dernière chambre libre à leur fille unique. Non pas que la générosité de son enfant le surprend, mais plutôt que les deux sorcières se soient liées d’amitié. Pour Ron, elles viennent de deux mondes opposés, comme l’eau s’oppose au feu ou quelque chose comme ça. Cependant, l’homme n’a rien dit, a accepté d’observer et de connaître Juliet avant de la juger. Il a été surpris de découvrir une femme pleine de vie, souriante. Dans la tête de l’ancien auror, Juliet ressemble à sa mère, sur le plan physique comme psychologique. Il l’a imaginé à tord comme froide, hautaine et sarcastique. Il a en revanche eu le malheur d’accepter de goûter un de ses plats, des crêpes bretonnes elle a affirmé, un carnage. Ron s’est promis de ne plus jamais manger quelque chose préparé par la jeune femme. La cuisine est le domaine des Abbott, Juliet a-t-il dit sous l’étonnement de l’intéressée.

Cette nouvelle vie qui est en fait le retour à la vie précédente, mais ponctuée de nouveaux éléments, de surprises, redonne de l’énergie à Ronald. Il se sent revivre, il se sent enfin lui-même. Il a d’ailleurs commencé depuis peu un nouvel emploi. Vendeur de pâtisseries pour la boutique de Madame Guillotine. Jamais il ne se serait imaginé, ni ses proches sans doute, vendre des éclairs fourrés à la pistache ou servir de délicieuses tartes aux fruits ou des charlottes russes. Mais cet emploi, dans sa simplicité, lui permet d’avancer à son rythme, de retrouver la quiétude loin de son ancienne vie, loin des obligations du ministère et du danger qui a toujours rôdé non loin de lui. La stabilité par la simplicité pour retrouver sa place. Et puis, il y a la librairie Brontë et les conseils avisés de la charmante Enid qui ne manque pas une occasion de lui proposer de nouveaux livres à découvrir. D’ailleurs, Ronald a terminé hier soir avant de se coucher, La Peste d’Albert Camus et il a déjà hâte de retourner à la librairie pour donner son avis sur ce livre à Enid, hâte aussi de débattre avec elle et de découvrir ce qu’elle va lui proposer d’autres.
Mais à l’intérieur de lui, quelque part, il y a toujours les souvenirs d’avant. Victoria qui le hante, le sourire de Mary et les fantômes du ministère. Dans le tiroir de sa table de chevet, son insigne d’auror et toujours ce pincement au cœur pour avoir fermé dans la colère et dans les regrets, ce livre, aux chapitres nombreux. Dans sa bouche désormais, de l’amertume et un deuil que l’homme ne semble pas encore avoir totalement fait.

Mais ce matin-là, Ronald ne veut pas être hanté. Il veut profiter de son jour de congé pour bricoler dans la maison, pour retrouver ses marques et être un père. Juliet Malfoy n’est pas là, elle est souvent en vadrouille lui a précisé Dolores et peut-être qu’elle veut aussi laisser la fille retrouver son père a songé l’homme qui lui est reconnaissant, cependant, il y a Hervé. Le chien. Le bouledogue français est moche avec sa grosse tête. En plus, il pu de la gueule, littéralement car lui seul semble apprécié les créations culinaires de sa maîtresse. Son pelage est majoritairement noir. Et puis, la nuit, Hervé ronfle. C’est une vraie locomotive dont le moteur pourrait tenir en respect celle du Express Hogwarts. Enfin, Hervé a une sale manie. Quand Juliet n’est pas là, il ne cesse de coller Ronald. Et Ronald, il n’aime pas ça. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les animaux, mais entre les boursoufles de sa fille dont il est allergique et le chien, il se dit que définitivement, il préfère les chats. Les chats, c’est bien, c’est indépendant, ça n’en fait qu’à sa tête et surtout, ça vous laisse en paix. Mais au fond, cœur tendre, Ronald l’aime bien, ce cher Hervé.
Et cette fois, l’animal dort paisiblement, en ronflant bien sûr, dans son panier. Ronald veut en profiter pour bricoler sans craindre de l’avoir des pattes. Dolores est à l’étage, à faire on ne sait quoi. Le père vire au cliché, elle fait sans doute des trucs de filles, mais quoi ? Mystère. Quoiqu’il en soit, Ronald, une fois sa douche prise, sa tignasse attachée grossièrement à l’arrière de son crâne, enfile un vieux pantalon, des bretelles par dessus une chemise grise et décide de changer les vieilles étagères de la cuisine. L’une d’elle est fragilisé depuis longtemps et si à mesure, on a arrêté de poser des choses dessus, ce n’est pas une raison pour attendre qu’elle tombe. Et Ronald veut aussi solidifier le pied d’un fauteuil dans le salon. Quand il s’est assis pour lire dedans, il a constaté que celui-ci n’allait pas tenir très longtemps. Avant de se lancer, l’homme laisse la théière siffler le temps de se préparer un thé à la bergamote. Il retrousse ses manches et commence à retirer la fameuse étagère.

C’est à cet instant que ça sonne. Hervé ne ronfle plus et relève la tête. Ronald grogne et marmonne dans sa barbe. — On ne peut pas nous laisser en paix, par Morgane… ? Et il se dit que si c’est un marchand ambulant, il risque de ne pas être très agréable. Hervé est déjà collé à la porte d’entrée, prêt à montrer ses crocs, digne de Cerbère, mais Ronald l’attrape et le dépose dans son panier avant d’ouvrir.
Concrètement, il n’est pas commode, il n’a pas envie de l’être. Il a plein de projets pour cette journée dans laquelle il veut retrouver ses marques chez lui. Alors, quand le sorcier ouvre la porte, il arque un sourcil et fixe le grand garçon devant lui. Qui est-ce ? Lui dit cette petite voix dans sa voix. Ronald remarque la casquette, la tenue et derrière, des… Fleurs ? Bonjour Mademoiselle ? Est-ce qu’il ressemble vraiment à une demoiselle ? Ron ne dit rien, mais ses pensées fusent. Il est un ancien auror, un ancien garde du corps après tout. Il fait immédiatement le rapprochement de fil en aiguille, les morceaux s’assemblent comme un puzzle dans sa tête. Ce garçon voulait voir Dolores. Le bouquet, c’est pour elle. Et Ron plisse les yeux. Qui est ce clown du dimanche !? Il ne sourit pas, bien au contraire. Et le guignol termine sa phrase. Réparer le téléphone ? Ce truc typiquement moldu pense Ronald. Sauf qui lui semble qu’aucun réparateur n’est attendu. Dolores ne lui a rien dit à ce sujet. Hervé déjà, se glisse entre les jambes de Ronald pour venir sentir l’inconnu en remuant vigoureusement son moignon de queue.

— Est-ce que je ressemble à une demoiselle, mon garçon ? Qu’il dit enfin. C’est tout ce qu’il trouve à dire à cet instant avant de revenir au bouquet de fleurs. Il est beau, assurément, mais quelque chose le frappe. Et le silence revient.
— Jeune homme… Vous savez que quand on offre des fleurs jaunes, c’est qu’on a quelque chose à se faire pardonner ? Il entend encore Ronald, sa grand-mère Lilian lui répéter ces mots quand il cherchait ses précieux conseils pour offrir des fleurs à Victoria. Et Ronald le fait sans doute volontairement, de regarder de bas en haut, ce grand dadet. Sa trogne ne lui parle pas. Il ne se souvient pas de lui. Il n’a jamais vu son visage, mais il a l’air propre sur lui. — Souvent, il s’agit d’infidélité. Le coup de massue semble tomber. Le ton est plus sec que Ron aurait voulu, mais il n’aime pas ça, il n’aime pas ne pas savoir et se faire des idées. Comment s’appelle ce réparateur ? James ? Charles ? Sirius ? William ? Ronald croise les bras autour de son torse. Le regard du père qui pense avoir compris un élément de toute cette situation. Ils ont un point commun eux deux et ce point commun porte le nom de sa fille, Dolores. C’est donc ça, ce changement, cet éclat que Ron a constaté dans les yeux de sa chère enfant ? Un garçon ? Ce garçon ?! Il inspire.
— Est-ce que vous avez quelque chose à m’avouer, monsieur… ? Demande le père en accentuant volontairement sur le dernier mot.

Et la théière siffle toujours, mais Ronald n’a plus envie d’un thé, en fait. Il aimerait quelque chose de plus fort, plus prononcé, après tout, il est forcément dix-sept heures quelque part dans le monde. Ronald a besoin d’un verre.

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Dolores Abbott
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pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
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(#) Re: you're a dream to me (dolladam) ●
23.08.24 19:23
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OU’RE A
DREAM
TO ME
Ce qui s’était au départ annoncé comme le pire été de son existence était devenu, sans crier gare, le plus beau. Sa vie, son quotidien étaient rythmés par les sorties avec Adam, ces samedis qu’elle passait avec lui et attendait avec impatience, surtout le vendredi où elle regardait l’heure plus que de coutume. Etait-ce parce qu’elle était amoureuse que la vie lui semblait plus belle ? Parce qu’il y avait eu Jules aussi, qu’elle avait invitée à rester chez elle en apprenant que la jeune Malfoy n’avait plus vraiment d’endroit où aller. Cette proposition avait été spontanée et la petite brune ne la regrettait absolument pas. La présence de la princesse qu’elle considérait désormais comme la grande soeur qu’elle n’avait jamais eue avait rendu l’attente de son père bien moins pénible. Elle s’était rendue compte alors à quel point la solitude lui avait pesé toutes ces semaines. Ce maudit mois de juin était bel et bien derrière elle et elle ne pouvait qu’en être soulagée.

Le temps avait bel et bien passé depuis ce matin où elle avait débarqué chez les Bagshot ruisselante d’eau de pluie et le coeur en peine. Ils étaient eux désormais, Adam et Dolly, et, elle s’en rendait compte, à travers leurs sorties, leurs expériences, ils se créaient peu à peu des souvenirs. Plus tard, ils s’en souviendraient, des baisers, des rendez-vous, de leur expédition en forêt où ils avaient voulu pique-niquer mais s’étaient perdus et avaient tourné en rond au moins deux heures avant de retrouver leur chemin; de la fois où il lui avait cuisiné le fameux gâteau de crêpes dont il lui avait parlé lors de leur première discussion, et qu’un peu trop enthousiaste à l’idée de les faire sauter, elle en avait envoyé une se coller au plafond; du jour où elle l’avait attendu à la sortie de son émission avec des couvertures et du café pour lui faire une surprise, parce qu’elle avait entendu à la radio qu’on annonçait une pluie d’étoiles filantes; ou encore la nuit où elle avait transplané dans sa chambre parce qu’elle avait fait un affreux cauchemar, que Jules n’était pas là et qu’elle avait trop peur pour rester toute seule. Adam avait été là, parce qu’Adam était toujours là et cette constance était l’une des (nombreuses) choses qui lui faisaient autant battre le coeur quand elle pensait à lui.

Tout ça, c’était les fondations de ce qu’ils seraient plus tard, du moins elle l’espérait, parce qu’elle l’aimait, elle l’aimait vraiment, au point que ça lui en donne presque le vertige parfois. Elle ne savait pas grand chose de son avenir qui lui paraissait plus flou que jamais, mais elle savait qu’elle voulait qu’il y soit.

L’été avait été beau, malgré celui dont l’absence s’était cruellement fait ressentir. Mais absent, il ne l’était plus désormais. Son père venait tout juste de rentrer et il semblait à Dolly que peu à peu, les choses reprenaient leur place. La solitude de juin était devenue un chaos, entre eux, Jules, Hervé qui ne cessait de pourchasser Marple et Poirot. Mais son père était là, c’était ce qui comptait et elle voulait passer autant de temps que possible avec lui, à commencer par cette glace qu’il lui avait promise dans sa lettre avant de partir. Cette lettre qui l’avait fait abondamment pleurer quand elle l’avait lue, alors qu’elle s’en voulait cruellement d’avoir déclenché une dispute juste avant son départ. La colère l’avait fait aller trop loin et même si elle s’était excusée dans ses propres missives, ça n’avait pas été pareil que le faire en vrai.

Mais on était samedi maintenant, et de nouveau les papillons s’agitaient dans son ventre, l’impatience l’électrisait parce qu’elle savait qu’elle allait voir Adam. Mais surtout, elle voulait prendre le temps de le prévenir du retour de Ronald, alors elle s’était levée tôt ce samedi pour lui écrire et lui demander s’il avait envie de venir chez elle pour le dîner. Parce qu’il était grand temps que les deux hommes les plus importants de sa vie puissent se rencontrer ! Il faudrait qu’elle en parle à son père aussi. Elle avait pourtant mentionné plusieurs fois Adam dans ses lettres, mais elle n’était pas certaine qu’il ait bien compris, ou plutôt, qu’il ait voulu comprendre. Il faut dire que Ronald avait toujours été plutôt réticent lorsqu’il s’agissait de la vie amoureuse de sa fille. C’était peut-être de sa faute à elle, elle ne lui en avait jamais tellement parlé. Quand elle était adolescente, elle avait évité, trouvant ça vraiment trop gênant. Et puis, une fois adulte, elle se voyait bien mal lui partager ses flirts. Mais Adam, c’était différent, ce n’était pas juste une amourette d’été, mais un amour de toutes les saisons, de toute l’année et même les années.

Elle termina rapidement sa missive (en signant « Ta Dolly », toujours) avant de la confier au hibou familial et de se rendre à la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Sa route s’arrêta pourtant avant, lorsqu’elle compris que son père était à la porte. Elle n’entendit que la dernière phrase qu’il prononça et qui eut de quoi lui faire froncer les sourcils alors qu’elle s’avançait. « Papa, à qui tu p… »

Elle s’arrêta dès qu’elle arriva à hauteur de Ronald et reconnut Adam sur le pas de la porte. Plus de sourcils froncés à présent, mais le sourire radieux, le yeux qui brillaient et le coeur qui se mit soudain à battre à tout rompre. Le tout saupoudré évidemment d’une certaine surprise, parce qu’elle était bien certaine qu’ils n’avaient pas prévu de se voir à cette heure matinale. Une agréable surprise, évidemment. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Nul reproche dans sa voix, bien au contraire, seulement le ravissement de le voir à sa porte. Elle s’amusa de la coïncidence, parce qu’il avait beau être rapide à moto, elle se doutait bien qu’il n’avait pas eu le temps de lire sa lettre et de débarquer ici. Elle mourait d’envie de l’embrasser, mais se retint. Son père était déjà particulier sur le sujet, elle n’avait pas envie de lui causer une syncope. Mais elle saisit doucement sa paume (elle pouvait bien lui prendre la main tout de même !). « Papa, c’est mon petit ami, Adam. Je t’en ai parlé dans mes lettres, tu te souviens ? » Elle lança un regard appuyé à ce dernier. C’était la première fois qu’elle lui présentait quelqu’un et elle espérait que tout se passe bien, qu’il ne ferait pas son papa ours grincheux. « Adam, je te présente mon père, Ronald. Il est rentré il y a quelques jours, je viens de t’écrire pour te l’annoncer, mais bon… j’imagine que tu liras ça plus tard. »

Bon, ce n‘était pas tout à fait ce qu’elle avait eu en tête. Elle s’était imaginé avoir un peu de temps pour l’annoncer, rassurer le jeune homme pour qu’il ne soit pas trop nerveux et préparer son père afin qu’il ne soit pas surpris tout en s’assurant qu’il se comporterait bien.

Trop tard, la rencontre aurait donc lieu plus tôt que prévu. « Tu tombes bien, on allait prendre le petit-déjeuner. T’as faim ? » Tant pis si son père râlait, il allait bien devoir s’y faire. Elle attira doucement Adam à l’intérieur et ce ne fut qu’à ce moment qu’elle remarqua l’énorme bouquet d’une couleur éclatante. Son sourire s’élargit, touchée qu’elle était par l’attention et la beauté de ce qu’elle entrapercevait dans le dos du doux géant. « Elles sont pour moi ? »

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