IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Holy vows - Warah
neutral: no mans land ●
Zorah Yaxley
neutral: no mans land
Zorah Yaxley
feuille de personnage

Feuille de personnage
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hiboux : 372
pseudo : Phi'
faciès & dot : Sarah Gadon - @ dezaia / euca
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Ephraïm Schalit
gallions : 969
Holy vows - Warah Theres-no-shepard-without-vakarian_-2
pronoms : elle
décade : 43 printemps fleuris aux délicates pétales
labeur : Médicomage - cheffe du service des empoisonnements par potions et plantes
alter ego : Anastasia Dobrev
sang : Ichor à la pureté intouchée
don : Magie sans baguette / Occlumancie
myocarde : Union scellée avec le cadet des Yaxley, les libertés jadis accordées nourrissant l'ombre d'un ressentiment féroce
allegeance : Neutralité fièrement affichée, seule la protection de sa famille compte. Un désintérêt total pour le climat ambiant. Seules les affaires et ses convictions l’ont poussé à s’allier à la pègre. Maigre tentative pour protéger les créatures à son échelle.
gif feuille : Holy vows - Warah Nknc

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mordu.e des top-sites.
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avoir posté 10 rps.
https://inforthekill.forumactif.com/t3254-where-there-are-no-tho
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(#) Holy vows - Warah ●
21.08.24 16:45
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : fin juillet, 1955
personnages concernés : @Warlock Yaxley & Zorah Yaxley
trigger warnings : mention de mariage arrangé, infidélités, disputes conjugales
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non
autre(s) : ///

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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Zorah Yaxley
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(#) Re: Holy vows - Warah ●
21.08.24 16:53
I can't explain why but it doesn't make sense anymore
H

oly
vows
L’hardiesse mise dans le labeur s’intensifiait. Il s’offrait en libération salvatrice, en excuse toute trouvée pour éloigner les papillons noirs de ses tracas du flot d’informations transitant par la caboche. C’était si simple, si confortable, si familier. Le climat électrique de son quotidien délaissé à peine les souliers foulaient le linoléum aseptisé par une myriade de sortilèges et potions, les éclanches s’en trouvaient apaisées. Libérée d’un poids, un nouveau venait s’y déposer, moins imposant mais tout aussi prenant. Comment ne pas se laisser entraîner, ne pas s’oublier à la tâche ? Si l’amorce d’une trêve avait réussi à fleurir dans le terreau de leurs incompréhensions, le couple Yaxley s’était, une fois de plus depuis ces derniers mois, laissé asphyxier par les non-dits germant ça et là.

Formuler ce que même l’esprit ne parvenait à s’expliquer. Une tâche ardue. Un défi conséquent. Introspection nécessaire et pourtant si souvent jugée d’inutile pour une dame de son monde, pour une Lady. Pourquoi se plaindre quand elle avait eu la chance d’avoir trois beaux enfants ? Pourquoi se plaindre quand elle avait eu la chance d’avoir un mari non violent ? Pourquoi se plaindre quand tout semblait lui réussir ? Tout ? Tout sauf ce mariage qui s’essoufflait. Tout sauf ce mariage terni par la rancoeur, pollué par l’amertume de l’imaginer reclus dans cet appartement de la capitale à accorder de son précieux temps à des âmes passagères. L’étaient-elles seulement ? Passagères ? N’y avait-il point de favorites ? De celles qui retenaient son attention ? De celles qu’il imaginait la remplacer, leur céder son titre à elle ? Un soupir. Témoignage d’exaspération tranchant de la tendresse prise par les traits. Une Lady se doit de ne jamais montrer ses véritables émotions, mon enfant. Toujours un sourire sur ces belles lèvres, tu as compris ? Toujours un sourire. Il était là. Terne. Forcé pour les regards experts, mais il était là.

Les pensées émiettées par l’incursion soudaine de son assistante dans le bureau, sa remarque vint imposer le retour au manoir. Il était tard. Quelques dossiers maintenus contre les côtelettes, elle s’était glissée dans l’antre des fourneaux à l’obscurité lénifiant la crainte. Croiser Warlock était devenu source d’une angoisse latente. Son regard. L’éclat d’un jugement qu’elle pensait déceler au fond de ses prunelles onyx accrochées à sa silhouette. Le timbre de sa voix. Elle pouvait encore y repérer ces notes rauques, la puissance de cette extase qu’elle avait su lui arracher quelques mois plus tôt dans cet instant d’abandon inédit. Tout juste une bribe de souvenir et le masque s’empourprait aussitôt de gêne. La chaleur naissant au creux des entrailles tenaillées par la faim, par l’indécente luxure, la bienséance s’offusquait. Sous la tiédeur du feu encore présent, la silhouette demeurait immobile, attente religieuse qu’il s’essouffle, se tarisse tandis que l’esprit priait pour son absence ou au mieux sa torpeur. Elle n’aurait pas la force de l’affronter, pas ce soir. Dans une vaine tentative d’amenuiser la pesante écrasant le souffle, comprimant le myocarde, la gargue s’avorta d’un puissant soupir avant de passer le seuil de la cuisine pour regagner les escaliers. Salle à manger traversée, plongée dans les ténèbres, la symphonie des talons s’interrompît brutalement à sa découverte dans le petit salon attenant à l’entrée. « Warlock ? » Une brèche sur le minois et la surprise venait y apposer sa marque traîtresse, les griffes resserrées en prise protectrice autour du carton de ses dossiers. « Je pensais que tu dormirais à une heure pareille… » Elle n’aurait eu qu’à se glisser dans cette couche partagée depuis des décennies, à se faire poids plume pour ne pas l’extirper de l’étreinte de Morphée.

***
1930

L’attente n’avait pas duré. À son plus grand regret. Pourquoi s’était-elle évertuée à y croire ? À imaginer qu’on lui accorderait l’opportunité de faire ses propres choix. La petite fleur avait osé rêver d’émancipation loin du jardin dans lequel on la cantonnait. Naïve créature aux envies trop grandes, trop idéalistes. Délires d’un envol quand les racines s’enlisaient dans la glèbe des traditions. Une Lady se doit d’épouser l’homme choisi par ses parents. Une Lady se doit de se comporter comme la société l’exige. Une Lady se doit d’écouter son époux. Une Lady se doit de perpétuer sa lignée. Une Lady se doit-elle d’être heureuse ? Interrogation systématiquement déboutée d’un revers de la main quand il n’était pas accompagné d’un rire franc et humiliant. Balivernes. Le bonheur. L’amour. Autant de concepts que Madeleine n’usitait jamais en sa présence. Savait-elle seulement ce que c’était ? Y avait-elle, elle-même, eu droit ? Une Lady devait donc probablement en être privée. Voilà ce que son hilarité frénétique cachait, ce qui provoquait son irritation manifeste. Non, une Lady écoute, accomplit son devoir, maintient la maison mais rien de plus. Trophée de chair. Ventre à engrosser. Belle perruche agréable à contempler que l’on exhibe à quelques occasions avant de lui faire regagner sa cage dorée.

La sentence était tombée. La matriarche était venue la trouver pour lui annoncer la grande nouvelle. La douceur d’un sourire ponctuée par un vague hochement de la caboche. Rien de plus. Rien de moins pour accueillir l’annonce tant redoutée. Délicate porcelaine encore pleine du breuvage herbacé reposée dans sa coupelle, les griffes s’étaient en revanche emparées de quelques mignardises devenues fruits défendus. Une faiblesse qui n’avait pas échappé à l’attention cajoleuse d’Alekseï. Pas un mot. Pas même un rictus élancé en sa direction, il s’était tu. Tout juste une simple observation assidue de la poupée dont les rêves et espoirs se brisaient dans le silence de sa coquille au vernis de tendresse parfait. Petite fleur que la dureté de leur monde ternissait un peu plus, l’asséchait sous cette cloche. La compensation ne pleuvait sur son contour qu’une fois l’intimité regagnée. Ses perles salées essuyées avec dévotion, les murmures roulaient en étreintes sonores quand ses bras ne suffisaient plus. Maigres consolations qui ne pouvaient apaiser l’inévitable.

Les jours précédent la rencontre s’étaient étirés dans un entre-deux mortifère. Quand le masque conservait sa lumière, rétorquait de doux sourires aux exaltations manifestes des aînées, les entrailles se nouaient douloureusement. Soleil porté sur les traits de porcelaine quand l’orage tonnait dans l’abîme, noyant sous ses flots continus toute trace d’espérance. Il fallait se ressaisir. Il fallait rester digne. Une Lady ne s’apitoie pas sur son sort, voyons ! Port de tête altier, elle endurait avec grâce les essayages de soies pour le grand jour. L’identité de son futur époux encore informulée, l’appréhension enflait inexorablement, tourmentait la petite fleur à chaque instant. « Все будет хорошо, моя дорогая, я уверена, тебе понравится. » Ça va aller ma chérie, je suis sûre qu'il te plaira. Avant même que les lippes n’aient l’opportunité d’émettre chant approbateur, rassurant la génitrice au soucis imprimé entre ses perles céruléennes, l’écho funeste de la matriarche retentit. « Quelle idée saugrenue, Joséphine. Qu’il lui plaise ou non, Zorah sait ce que nous attendons d’elle. Pas vrai, mon enfant ? » Elle pouvait le sentir. Ce poids écrasant de l’attente d’une confirmation. Un simple hochement du menton aurait suffit pour contenter la terrible Madeleine. « Oui, бабушка. » grand-mère Douceur du minois offerte pour apaiser la fureur perçue chez l’aînée, les phalanges s’étaient élancées par la même occasion en capture de celles de sa mère. ‘Elle accomplirait son devoir.

Un Yaxley. ‘Très bien, mais lequel ? Découverte silencieuse des lettres tracées en épigraphe sur le fronton du manoir, l’appréhension creusait son lit tortueux dans la carcasse. ‘Et si…? Non. Elle entendait déjà les remontrances de Madeleine peupler les parois de la caboche. Un si beau parti… Il était forcément déjà pris. Il avait trouvé épouse pour l’accompagner. Fleur à sa boutonnière. Main délicatement gantée pour s’accrocher à son bras. Un si beau parti ne pouvait décemment pas encore être sur le marché. Non. Les perles de pensées roulaient alors avec frénésie, maintenant délicatesse sur les traits aux quelques ébauches de conversations entreprises alors que la venue de son fiancé se faisait attendre. Mille et une supputations se bousculaient, s’éventraient, triomphaient avant d’être supplantées par de nouvelles. Elle en oubliait de faire honneur au thé servi par ses futurs beaux-parents. La porcelaine maintenue en suspens. Ambre sombre fumante aux notes familières, thé noir boudé par les préoccupations de l’esprit. La ponctualité semblait lui faire défaut. À moins que son impatience, que l’angoisse, n’altérait son jugement ? Il savait soigner son entrée, le bougre.  
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myocarde : Promesses formulées avec Zorah Gregorovitch, enhardi pourtant dans la discrétion de quelques baisers de Judas. Le coeur pourtant ne cogne que pour une seule et même fleur.
allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
particularité physique : Quelques lézardes dissimulées en vindicte de sa malsaine obsession
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(#) Re: Holy vows - Warah ●
25.08.24 17:19

Si vous me laissez cette nuit
À l'aube je vous donnerai ma vie
À quoi me servirait ma vie sans elle?
R

equiem
pour un fou
ft   @Zorah Yaxley 


Je n'étais qu'un fou, mais par amour
Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour
Mon ciel c'étaient ses yeux, sa bouche
Ma vie, c'était son corps, son cœur


« Monsieur le directeur, nous avons intercepté Madeleine Rookwood » Bien. Fort bien. Tu devrais t’en exulter. Cette cachottière mussait sous les remparts de ses pénates des bonbonnières d’acromantules. Merlin tu aurais payé pour être sur place. Te délecter de ces nébuleuses vivantes te gargariserait l’humeur si d’autres sujets ne te tricotaient pas des nœuds dans la caboche. L’épouse affleurait l’horion des tracasseries, se sublimait dans l’imaginaire en Perséphone. Toi saillant du Pandémonium, ébloui et anxieux de la voir. Étais-tu diable à la cupidité de la garder jalousement sur les rives du Styx ? « Bien. Emmenez-la au département de la Justice » La gutturale traînait en langueur sans perdre de son hégémonie. Les Moremplis caressaient tes nuits sans sommeil, s’égaraient dans le simulacre des ombres dans l’attente de leurs victuailles. La fatigue t’éreintait, t’obligeait à t’abreuver de potions somnifères plus que de raison. Ça s’agitait sous la couronne d’ébène, s’ébrouait dans l’intime bacchanale de tes nimbes, devenue havre morbide.
L’aiguille résonnait sur l’heure tardive. Une œillade par la lucarne te délivrait le piétinement des étalons noirs sur le toit du ciel. Tu délaissais ton bureau soigneusement rangé, les dossiers triés par ordre d’importance et non alphabétique. Le labeur peinait à s’acquitter. Si tu n’étais pas homme à te distraire facilement, Coré, déesse de ce qui fleurissait ci et là en beauté et festin pour l’âme et les labres, cultivant ta closerie de bonheur, devenait Perséphone, reine des Enfers, souveraine de angoisses. Elle devenait papillons noirs voletant dans l’abîme, pourrissait la glèbe de ton jardinet. Les bourgeons mourraient sous la gerbe hivernale, semblaient renaître pudiquement dans l’étreinte chaude de vos apparentes retrouvailles. La retrouver le temps d’une nuit, le temps d’une glissade t’avait réchauffé les terres devenues froides et infertiles. Souvenances onctueuses du goût de ses contours vermeils, de la moiteur exquise de sa fleur sur tes doigts, sur ton serpent, de ses chants de sirène te régalant les pavillons. Tu pensais l’avoir retrouver dans ces prémices fiévreux. Pauvre sot. Augustus s’était mué en guillotine, te tranchant l’ardeur sans scrupules. « Et quel conseil d’ami pourrais-tu me donner encore ? Celui de donner du leste pour qu’elle puisse s’acoquiner ailleurs ? Demande donc à ta délicieuse petite épouse si nos discussions sucrées sont la raison de son retour vers toi. » Les mots ricochaient dans le crâne en cognard. Quelle charogne. Sa bouche puait la viande faisandée. Elle ? Avec lui ? Ça te crevait le cœur. Perséphone devenait Angerona dans la souffrance qu’elle enlisait sur tes rives, devenait Eris dans la discorde qui nichait dans les moindres replis de ton âme. Ça chatouillait de douleur et malice le psyché.

Le retour au manoir se ternissait dans le froideur de sa vacuité. Elle n’était pas là. Pourquoi t’en étonnais-tu ? L’épouse devenait industrieuse pour t’éviter autant que possible nonobstant vos fragiles retrouvailles. L’amertume pendait sur la gueule, la barrière émaillée chagrinée aux mandibules tortionnaires. « Bonsoir Maître »  Isil se précipitait dans le hall illuminé des faibles halos des bougeoirs. « Bonsoir Isil. Mon épouse n’est pas encore rentrée j’imagine ? » Le fiel macérait sur la langue au regard presque désolé de l’elfe. « Je ne dînerai pas » Un geste de la main congédiait la créature alors que tu gagnais sans enthousiasme le petit salon. Il te fallait un remontant dans l’attente de celle qui se plaisait à priori à se faire désirer. Tu sortais des entrailles divins une bouteille à la bile délicieusement ambrée. Un délice tout droit sorti de la distillerie familiale. Le whisky dégoulinait à ras-bord du verre. Deux doigts ? Et puis merde. La raison disloquée. Le cœur n’était pas à la bienséance. Tu pouvais bien te permettre quelques écarts. L’avaloir s’abreuvait du nectar brûlant en première goulée alors que tu gagnais nonchalamment le voltaire en cuir marron. Ça te calcinait la muqueuse d’un grisant fer-chaud, te déliait les pensées en hourvari. Les minutes s’égrenaient quand le claquement délicat d’aiguilles tintait en écho familier à tes écoutilles. S’arrêterait-elle au salon ou ferait-elle fi de ne point t’avoir vue ? Pour une fois, le bel oiseau s’endiguait d’elle-même aux rives infernales. « Bonsoir Zorah. J’ai décidé de faire la veillée pour espérer pouvoir te parler. Tu sembles à priori...très occupée » Une main tendue l’invitait à s’asseoir conjointement à ta voix glaciale. L’alcool n’avait malheureusement pas encore réussi à réchauffer ton palais. « Toujours prise par le travail ? » Ou peut-être ce cher Parkinson ? Damn...rien que l’idée te viciait l’humeur et te crispait la chair. En bon gentleman, bien sûr, tu t’arrachais de ton nichoir pour lui servir un verre, lui tendant sans chaleur. « Tu en as bien besoin, ma chère » Et elle aura plus que besoin à l’abcès que tu comptais bien crever.


1930

Le talon des noires Richelieu claquait sur la faïence noire et blanche. ‘En retard. Merlin, c’était bien un jour pour froisser la roue du temps. Quoique tu n’étais guère prompt à rencontrer la fiancée que l’on t’avait contrainte. Oh...tu n’allais pas négliger la demoiselle mais tes écoutilles s’étaient livrées oiseuses à retenir son nom. De quelle famille déjà venait-elle ? Après tout, ce n’était pas comme si tu avais le plaisir du dilemme. Aussi avais-tu baguenaudé dans quelques lectures sur la légilimencie. Désir intime de perfectionne cet art. T’étais curiosité à bien des domaines, mais celui-ci affleurait l’horizon de tes papilles voraces. ‘Fais-nous honneur mon fils. Tu auras l’occasion de vous autoriser libertés si tu le souhaites. Ce mariage assurerait un avenir riche et prospère et maintiendrait des contacts primordiaux avec la Russie. Et blablabla. Oui père. Tu l’avais parfaitement entendu et écouté. En promesses muettes, le regard s’était incliné en approbation de ses souhaits, ‘ses exigences pour être exact. Tant que tu pouvais toujours mouiller ta cervelle de connaissances, le reste t’importait peu. Les pierres de lave s’abreuvaient des mots, émiettant les minutes puis les heures, et te voilà en atermoiement de dix minutes.

« Aheum. Excusez d’avance mon fils, il ne devrait pas tarder. Ma chère Zorah, que vous êtes ravissante. On m’avait conté votre beauté mais on me l’a largement sous-estimée ! Décidément les femmes russes sont indéniablement pourvues d’élégance et de délicatesse » L’écho cristallin et ravi d’Hortense Yaxley gavait ses contours vermeils. « Avez-vous l’habitude de prendre également le thé dans vos habitudes ? C’est mon instant préféré de la journée » soulignait-elle, la curiosité débordant des crocs. La porcelaine léchait élégamment les tasses victoriennes au relief fleuri à l’huile d’une roseraie.

La chemise limpide cintrée par un gilet gris souris, sous un costume trois pièces, tu ajustais habilement tes boutons de manchette. Un sourire en grasse offrande permis à ta seule présence, tu t’engouais sans enthousiasme vers le petit salon où devaient déjà s’échauffer l’impatience de mère. Comment s’appelait-elle déjà ? Merlin tes pavillons semblaient s’être mis en sourdine le temps des palabres du père. « Veuillez me pard... » La voix se tranchait au dessillement surpris de tes yeux devant l’identité de ta promise. La déglutition trébuchait, un nœud gordien s’enlisant en caresse dans la gorge. Elle apparaissait en naïade dans le décor soudainement trouble dont faisaient partis tes parents et beaux-parents. «... donner mon retard » poursuivais-tu de justesse, les paupières clignotant une ou deux fois pour devoir éviter de te pincer. Zorah ? Tu déplorais intimement ta manœuvre dilatoire. Si tu t’étais montré un tant soit peu plus enthousiaste aux babillages tannants de ton père, tu serais déjà la croupe plâtrée sur les bergères immaculées d’or et d’ivoire depuis bien longtemps. « Ah te voilà mon fils ! Je te présente Piotr Gregorovitch et son épouse Joséphine, et leur charmante fille, Zorah » A mesure que tu t’approchais, tu glissais lentement sur le moindre trait de son visage de poupée tracé en délicatesse. Sa peau laiteuse sous sa couronne d’or semblait aussi douce que du velours. L’envie capricante de la toucher te cognait l’abîme. Les pas s’émiettaient et toi, tu te décomposais intimement, la mascarade du calme pourtant maintenue férocement. Elle était là, immuable dans sa beauté séraphique, ‘presque sacrée, dans la douceur mielleuse qu’elle délivrait dans la pudeur de son minois. Tu t’enchantais à la voir, les lutins de cornouailles disséminant leur capharnaüm dans tes nimbes. L’encéphale s’engraissait de confusion. Aphrodite, cette déesse moldue, faisait bien pâle figure à côté d’elle. Poudlard se déroulait en tapis criard dans l’abîme. Souvenances d’entrecroisement délicieux dans certains cours communs. Combien de fois ne l’avais-tu pas déjà observé, ‘pour ne pas dire admiré, fasciné en spectateur muet, à la croquer de ton crayon sur tes papiers ? Et même la plus belle des roses n’amenuiserait son charme. La joue droite se creusait d’un mince sourire alors que tu te trouvais à sa hauteur. « Zorah, c’est un plaisir de vous...revoir » soufflais-tu doucement contre la paume de sa main gantée du bout des lèvres, le baiser aérien. Le temps se suspendait le temps que tu t’étourdisses de ses fragrances fleuries. Merlin qu’elle sentait bon. Parfum devenant ambroisie. Les salutations se poursuivaient sur la main de celle qui allait devenir ta belle-mère pour finir par une poigne ferme avec le chef de famille. La beauté russe était un irréfutable trait de famille. « Oh mais c'est vrai...Vous deviez déjà vous connaître un peu de Poudlard donc ? » ajoutait Hortense, le malice évident en coin de l’œil au trouble que tu t’échinais à musser. Force était de constater que l’instinct maternel était plus affûté qu’une baguette magique. Tu prenais place en face de Zorah, tes parents et beaux-parents se considérant respectablement quand tu t’égarais déjà dans les océans de ses perles. Elle t’animait d’une douce tiédeur, les côtelettes se refermant sur tes bulles d’oxygène. « C’est exact. Nous partagions certains cours ensemble » Bien qu’elle était chez les bleus et argents, les moments d’intersection ne manquaient pas à l’appel. Tu l’observais, désarçonné mais curieux. Quelle chance sur combien avais-tu d’être promis à celle qui t’affolait déjà le poitrail d'éphèbe dans le balbutiement d’émerveillement ?
   
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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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27.08.24 6:41
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oly
vows
Havre de paix à la quiétude toute relative quand les bambins sillonnaient encore ses couloirs dans la précipitation enthousiaste de leur jeunesse, il s’était progressivement mué en coquille vide. Dans ces moments d’égarement elle pouvait encore percevoir l’éclat cristallin de leur joie, les quelques exclamations d’une colère passagère quand les aînés se chamaillaient mais aussi ces instants de pure harmonie. Quand quelques oeillades et sourires complices se suffisaient à eux-mêmes, quand deux éclanches s’approchaient pour quémander étreinte à la douceur lénifiante, quand le parfum délicat d’un met en préparation suffisait à rassembler les siens dans l’alcôve de ses fourneaux. Souvenirs perdus dans les couloirs du temps qu’elle pensait à tout jamais clos. L’esprit ne s’y aventurait plus qu’avec mélancolie, écrasant du bout des pulpes les perles salées qu’ils lui inspiraient. Échappées traitresses sur les traits de porcelaine qu’elle tentait, même dans la solitude de son boudoir, de tuer dans l’oeuf. La contenance en asphyxie de l’âme. Des perles de souvenirs presque douloureux quand la réalité se rappelait brutalement à elle. Le silence autrefois prisé s’était fait écrasant. Les chambres vides à la progéniture fleurissante à Poudlard avaient perdues de leur éclat maintenant le nid quitté. La vaste table n’accueillait plus la profusion de ses mets qu’en de trop rares occasions. Instants fantasmés d’un rapprochement avec l’époux dilapidés par la distance qui s’était creusée, par le labeur en excuse, par la rancoeur en poison, par les tourments venus malmener leur princesse. Tels les beautés poudrées que l’on déracine de leur jardin pour habiller la perfection d’un salon bourgeois, ils avaient fini inexorablement par se faner. Décrépitude programmée. Au moins avaient-ils eu leurs années de douce innocence.

Chaque retour sous ses pénates se muait en lampée d’arsenic sciemment ingurgité. Une de plus quand elle y découvrait froideur et ténèbres. Une de plus quand elle se confrontait à son absence. Une de plus quand les griffes s’égaraient sur les contours sucrés d’une mignardise venue combler le manque. Une de plus quand la faiblesse lui pourrissait les entrailles en agonie silencieuse. Ce soir ne ferait pas exception. Rien de plus qu’une vague pensée éclairant les recoins de l’encéphale avant que l’océan ne s’illumine à la découverte de son contour. Surprise plus que joie. Appréhension plus qu’enthousiasme. Il était loin le temps où les bras du beau Diable s’enroulaient en serpents possessifs autour de sa lyre, où les labres s’égaraient contre sa soie diaphane, où les froissements évocateurs empourpraient le masque d’une pudeur de convenance. La chaude mélopée de son chant ne résonnait plus aux écoutilles. Hadès dans toute sa splendeur. Géant de glace, elle était reléguée au rang de ceux qui observaient depuis l’extérieur. Vulgaire intruse dans sa propre demeure, invitée d’un revers de la main à prendre place. ‘Te parler. Deux petits mots lui lapidant toute retenue. Deux petits mots fissurant le masque de la lumière qui peinait à briller sans sa présence. Deux petits mots qui l’écorchaient vive, laissant la glace de son timbre lui couler le long de l’échine. Deux petits mots qui résonnaient en marche funèbre. Elle les avait redoutés, voilà qu’il les prononçait, amorçait l’inévitable.

Le voltaire tout juste flatté de sa frêle enveloppe, assise comme aérienne tant un mouvement brusque pouvait l’en déloger, sa prise sur les dossiers couvrant son buste s’était resserrée telle une vaine protection. Si lors de leur précédente dispute la porcelaine s’était brisée, franchirait-il ce soir une autre limite ? « J’espère ne pas t’avoir fait trop attendre. » En dépit de tous ses efforts, de la fausseté de ce rictus peinant à inviter lueur sur les traits, le timbre trébuchait, vibrait d’une appréhension malmenant les abîmes. Elle la sentait ramper sous la carne, déverser son poison dans chaque fibre de l’être, cette odieuse faiblesse, cette fragilité détestable. Chaque inspiration se faisait torture, les côtelettes comprimées, l’âme tenue en laisse, étranglée à la sentence qu’il s’apprêtait à abattre. « Quelques cas ont retenu mon attention plus longtemps que je ne l’imaginais, visiblement. » Formalités d’usage. Tels deux étrangers, deux quidams qui n’auraient bientôt plus rien à se dire, qui n’auraient pas le luxe de pouvoir s’oublier, jamais complètement. Jamais au détriment des trois merveilles qui avaient un jour égayé leurs traits d’une même joie.  « Merci. » Accroche mal assurée des griffes contre le cristal aux reflets ambrés, les labres ne s’y trempèrent que timidement. Guère plus que quelques gouttes du feu pour éveiller les sens, pour gagner en contenance, en courage, quand l’âme hurlait au désespoir, quand la chair faiblissait à vue d’oeil. Les lagunes maintenaient à grand mal leurs eaux, scintillement vacillant, océan prêt à déborder. La noyade n’était pourtant qu’interne quand le masque s’offrait désert. Elle ne pouvait, ne devait, lui offrir la satisfaction de la briser. « De quoi souhaitais-tu pouvoir me parler ? » Coeur au bord des lèvres, la potence se profilait à l’horizon.

***
1930

L’attente devenait insoutenable. L’ignorance emplissait la caboche de mille et un doutes, d’appréhensions multiples. Il avait fallu qu’il s’agisse d’un Yaxley. ‘Pourquoi un Yaxley ? Torture éprouvante, malmenant la contenance que le masque s’échinait à préserver, seule sa génitrice savait y déceler les infimes crispations sous la douceur radieuse affichée en protection. Une simple pression délicate des phalanges sur l’avant bras et les éclanches s’affaissaient subrepticement d’un souffle salvateur. ‘Ne pas oublier de respirer. Comment le pourrait-elle quand chaque grain de sable écoulé au sablier de son retard atrophiait les précieuses alvéoles ? Distraction offerte par sa future belle-mère, la pudeur s’invitait en coloris poudré du marbre. Réponse muette d’usage. Une Lady ne répond jamais à un compliment, au mieux elle le décline et reporte l’attention sur autre chose. Par chance, cette dernière ouvrait d’elle-même porte de sortie. « C’est également un moment de la journée que j’affectionne tout particulièrement. D’ailleurs, il faudra que vous me donniez l’adresse à laquelle vous vous fournissez, ce thé est absolument délicieux. Je ne voudrais pas que votre fils ait à se priver de pareille merveille par pure ignorance de ma part. » Les labres s’ourlaient un peu plus de politesse, volonté féroce de se faire accepter, de ne pas décevoir, d’accomplir ce devoir primordial auquel on l’avait si ardemment formée. Il débutait là, ce labeur de tous les instants. Entente primordiale qu’il faudrait cultiver avec la belle-famille qu’importe ce que lui réserverait le futur époux.

À peine la porte fit entendre son chant que l’enveloppe s’anima pour accueillir celui dont elle porterait le patronyme. Un souffle puis plus rien. Les molécules d’air étaient restées logées dans la gargue. Prisonnières. Maintenues en suspens face à son autre. Face à celui qui venait d’arrêter le temps, de mettre le myocarde en pause. Le masque n’avait su garder contenance. Il avait chuté. Inexorablement. Surprise imprimée en émotion passagère, la joie vibrante avait bien vite suivie. Lueur éclatante égayant le minois de mille feux, il retrouvait cet enthousiasme, cette fraîcheur dont elle s’illuminait sans peine. Lui. C’était lui. Il était si élégant, si beau. Diable tentateur qui s’était érigé en maître sur le myocarde, en avait rythmé les battements dans la pudeur de quelques regards échangés à Poudlard. Jamais plus d’un mot, jamais un froissement des soies pudiques sans que le pourpre ne s’invite en fard. Il se retrouvait là, animant la carcasse toute entière d’une vie nouvelle. Symphonie du coeur en chant exalté pour lui, la respiration peinait à se faire mesurée, les lagunes scintillantes d’une extase à peine dissimulée. Son approche empourprait le masque sous les regards attendris des géniteurs. Perles céruléennes captivées par ses gestes, elle osait à peine soutenir l’intensité de ses onyx, la soie s’éveillant sous une salve de frissons au baise-main déposé en promesse de bien plus. Tout juste quelques pensées indignes d’une jeune Lady de son rang à ses labres fantasmées et le minois se fardait un peu plus d’embarras. « Le plaisir est partagé… » ‘Warlock demeuré logé dans la gargue. Tout juste un murmure, maigre filet lui échappant du gosier tant l’émotion la gagnait.

L’assise regagnée, les griffes lissaient en geste de nervosité les larges pans de sa robe sélectionnée spécialement pour l’occasion. Étoffe de créateur au coloris flattant le derme laiteux, elle s’appliquait à y intimer perfection, peinant à s’abandonner à sa contemplation. À peine quelques oeillades suffisaient à nouveau à l’émouvoir plus que de raison. « Quelques clubs également, oui. » Les souvenirs pullulaient dans la caboche. Brefs instants partagés qu’elle avait chéris plus que de raison avec toute la ferveur d’une amourette de jeunesse, d’une passion jugée unilatérale quand les prunelles se détournaient pudiquement à peine les fenêtres de son âme croisées. « Je ne m’attendais pas à vous découvrir ici aujourd’hui. » Après tout, il était son aîné de quelques années, beau Diable au charme indéniable, issu d’une prestigieuse famille de renom, elle avait préféré se préserver en l’imaginant déjà au bras d’une autre, d’une plus méritante. « En toute honnêteté, je vous pensais déjà promis à une jeune fille de bonne famille. »

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