IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus)
death eater: always pure ●
Warlock Yaxley
death eater: always pure
Warlock Yaxley
feuille de personnage

Feuille de personnage
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hiboux : 315
pseudo : coyop
faciès & dot : Luke Evans @Bambi eyes
doublon(s) : Georgie. Gawain. Gabriel. Oona.Thomas
gallions : 765
De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus)  Tumblr_ny4qclHMx91u2y35fo3_500
pronoms : il
décade : 46 laps épars, déjà
labeur : Directeur du département de contrôle et régulation de créatures magiques
alter ego : Clyde McKenzie
sang : Pureté vermeille, naturellement
don : légilimens (stade final) & occlumans (stade intermédiaire)
myocarde : Promesses formulées avec Zorah Gregorovitch, enhardi pourtant dans la discrétion de quelques baisers de Judas. Le coeur pourtant ne cogne que pour une seule et même fleur.
allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
particularité physique : Quelques lézardes dissimulées en vindicte de sa malsaine obsession
gif feuille : De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus)  Nknc

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(#) De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
26.05.24 19:42
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : début juin 1955
personnages concernés : @Augustus Parkinson.
trigger warnings : à voir evil
intervention autorisée du mj : [ ] oui [ X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : r/

IN FOR THE KILL - 2021-2022




 
Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
26.05.24 19:42
Moult joutes se tricotent et se dénouent sur l'échiquier
J

eu de
Dames.
Les notes de l’Est ruisselaient conjointement à l’allevasse journalière, fracturant la légèreté estivale en impromptue poésie. Tchaikovsy se joignait dans ta thébaïde, te chuchotait à travers le Gramophone ses scolies musicales, les écoutilles en régal. Force était de constater que certaines inventions moldues avaient leur intérêt. Une trouvaille qu’@Aeneas Parkinson t’avait partagée dans l’ombre de vos curiosités, bec fin pour les conceptions truculentes. Clerc de tes frénésies, il t’avait ferré l’attention sur les grésillements de quelques disques. Aussi t’étais-tu rapidement régalé de Dvořák, Glinka, Verdi, Stravinsky et bien d’autres compositeurs que le temps ne semblait enterrer. Les phalanges jointes à la naissance de la courbe fessière, tu capturais la fureur brouillardeuse, les pensées s’entremêlant en volutes hargneuses dans la caboche. Poil hérissé au frisson fugace. Le coton immaculé de blanc de ta chemise te laissait l’interstice des clavicules, débridé d’un ou deux boutons en confort que les pénates t’allouaient d’une demi-mesure, car tu te savais bientôt attendu. Bientôt n’était pourtant pas maintenant, aussi te laissais-tu royalement vaguer ci et là entre les creux de tes intimes concertos. Tu repensais à la générosité de ta chère amie, @Mona Parkinson, après avoir trouvé une place de qualité dans ta crypte au présent allègrement réceptionné. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait se repaître de la vision intense d’un centaure empaillé dans sa demeure. Une œuvre au travail chevronné d’un matois quidam. Celui-ci avait trouvé son piédestal au porche de ta chafouine nécropole. Dédale férocement préservée derrière l’entrée secrète d’une des archelles de ta bibliothèque privée. Antre d’effort et fatigue, d’activité et de délassement, tu t’occultais souvent dans ton bureau pour laisser les agitations de l’esprit se délivrer en abondance. Une fois loin des regards, le centaure sous sa forme originelle se dévoilait magnificence. Combien de temps t’étais-tu prélassé à l’admirer ? Les griffes s’étaient affolées sur le vieux parchemin à l’esquisser en croquade exquise. Noble créature te chatouillant de sauvages obsessions. Les labres se pourfendaient d’un sourire défendu. La griserie d’en détenir un vivant te picotait l’encéphale d’une aiguille douloureuse et imprudente. Sans doute te faudrait-il lui réserver une chambre plus spacieuse ? Tu gardais malgré tout le sens de ‘l’hospitalité. Il te faudrait aller remercier personnellement Mona, et approfondir ces quelques croquades de discussion concernant tes ambitions devenues ripailleuses. Le piétinement dans lequel tu te sentais au sein des mangemorts t’indisposait, t’exaltait à gravir quelques marches, juste assez pour te rapprocher des rives de l’honorable amie en qui tu voyais bien des prouesses. Convictions partagées entre deux tableaux prudemment critiqués. Ses idées se déversaient en miel dans l’abîme, en ambroisie t’agitant d’allant, d’inspiration en sucre saupoudré.


Les griffes s’égaraient en caresse sur la reliure surannée du livre offert il y a peu par la charmante @Paulina Parkinson, la conscience s’enflammant à l’entrevue souhaitée dans sa dernière correspondance. Décidément, les Parkinson avaient la qualité de t’animer de moult émois, aussi joyeux que… Toc Toc Toc…piquants. En parlant de piqûre, en voilà une particulièrement percutante. Le livre abandonné sur le bureau en acajou, tu diligentais sans impatience vers le petit salon où Isil s’était sans nul doute chargée d’escorter l’invité. Sans doute aurais-tu pressé le pas pour ouvrir personnellement la porte à cette chère Mona, Paulina ou encore, ce cher Aeneas. Assurément même. Pour Augustus, tu te contentais de l’accueil de routine, celui d’usage pour ‘les autres’. Une banalité en apparence clapissant une chatouille de provocation. « Monsieur Parkinson vous attend, maître » Peut-être était-ce un peu puéril ? Quoiqu’il en soit, tu t’en amusais intimement. Élagage de la commissure en prémisses de nombreux rébus à venir. L’échine s’inclinait en approbation des dires de l’elfe, l’invitant à prendre la poudre d’escampette, tes pas foulant le carrelage ébène dans un claquement régulier. L’âme se disloquait constamment entre délassement et agacement en ‘sa’ présence, les langues claquant d’une subtile férocité aux pions écartés un à un. Palabres musclées dans la délicatesse des mots, l’échiquier se dévoilait aussi affriolant que frustrant. « Bonsoir Augustus. J’espère que l’on ne t’a pas fait trop languir sous cette pluie généreuse ? » Tu n’aurais pourtant pas rouspété Isil d’avoir traînassé à lui ouvrir la porte. Diable que tu étais. Tu pouvais déjà sentir les mercuriales électriques de ta femme dans ses magnifiques eaux éternelles conjointement à l’électricité frétillant dans votre poigne. « Quoique quelques gouttelettes ne sont jamais intruses en rafraîchissement à venir...Je t’en prie, installe-toi donc » La langue se gavait de miel, se sucrait avant les acerbités en expectante. La joue se creusait d’un sourire félon, visqueux de papelardise. Le masque en mascarade, les pierres de lave macéraient leur fusion à venir. Que la partie commence. Sans cérémonies, tu sortais du bar en bois noirci deux verres en cristal. Une bouteille sortie de la distillerie familiale livrait son nectar fauve en agitation des papilles, en fièvre de l’encéphale. Le premier verre servi en préambule d’un chapelet de lippées mordantes, déposé dans sa main aux griffes invisibles, et pourtant aussi bien acérées que les tiennes. « J’ai entendu parler de ton nouveau projet de loi...Je le trouve, intéressant... » Et pour une fois, tu lui donnais raison. Tes labres pourtant se scellaient sur une quelconque flatterie. Inutile de l’exciter trop hâtivement, ce pauvre diablotin s’étoufferait d’orgueil. « Tu as dû en soulever des humeurs... » Un rictus narquois en grignotage de la commissure, tu laissais un ricanement s’étouffer contre la barrière émaillée.

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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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Augustus Parkinson
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pronoms : He/Him (IL)
décade : Les traits dessinés, les sillions qui se creusent. 44 ans déjà.
labeur : Directeur du Département de la Coopération Magique Internationale
alter ego : John Straub. Petit vendeur de souvenirs dans une boutique londonienne. Les assiettes à l’effigie de Churchill ou de la famille royale sont en pagaille dans la boutique que tu es censé tenir d’une main de maître. Doux paradoxe quand on sait que tu ne rêves de rien d’autre que de l’anéantissement de ces figures.
sang : Fierté jamais démentie, carmin vif, d'une pureté jamais souillée.
don : Lire les esprits. Legilimens
myocarde : Le mariage n'est pas un long fleuve tranquille. Alors tantôt il faut butiner sur d'autres fleurs. Hétérosexuel.
allegeance : Tom Jedusor. Mangemort jusqu'au fond de l'âme.
particularité physique : Une marque des ténèbres tatouée sur l'avant bras.
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
27.05.24 17:42
Moult joutes se tricotent et se dénouent sur l'échiquier
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Il était des temps atroces. Des temps affreux où les minutes avaient cette tendance fâcheuse à se percuter les unes contre les autres, carambolages sanguinaires qui menaient vers le néant le plus total. Désastre que ce temps, fumée insaisissable qui s’évaporait tant on voulait si accrocher. Les ridules, plus présentes chaque matin pouvaient en témoigner autant que les horloges devenues folles dont les aiguilles semblaient battre la mesure de la décrépitude.
Tout avait trait à faire peur dans cette société où la décadence était dans la tête des ouailles. Ils ne savaient pas réfléchir pour eux-mêmes, fallait-il le faire pour eux ? Apporter aux cerveaux cette dose de raison. Comme un vaccin que l’on venait à appliquer à leurs réticences les plus extrêmes.
C’était sans nul doute l’une des solutions qu’il faudrait explorer, c’était à y penser la meilleure façon de déployer puis de dérouler, rouleau compresseur inaltérable, la suprématie.

Rien dans cette vie n’avait plus d’importance que l’idée. L’idée qui venait poindre dans le crâne d’un gamin des siècles passés, paysan devenu génie, charpentier devenu gourou, ouvrier à la petite semaine devenu magnat d’empires immémoriaux. Elle était toujours là, tapie dans l’ombre comme une créature nyctalope, effarouchée petite vierge, peureuse à la pensée d’être dévoilée trop tôt, au moment le plus inopportun possible, sans qu’on puisse y adhérer par peur. La peur, c’était l’inverse de l’idée, c’était ce paralysant qui mouillait le lit, c’était cette dichotomie entre l’envie de faire et la crainte d’échouer.
Cette idée fabuleuse, ce moment où la gloire viendrait tout souffler sur son passage, cataclysme qui resterait dans les annales était en préparation. Elle se déroulait, elle enserrait chaque geste et chaque redoutable instant de paresse, elle empêchait les nuits de se dérouler jusqu’au terme, empêchait même les yeux d’arriver à se clore pour mettre fin à toutes tergiversations.
Fumisterie que l’âme humaine, fumisterie que la gloire. Mais si belles parce qu’intangibles, vagues vapeurs au goût moribond.  

Il y avait dans ton âme froide, ce désir si profond qu’il en devenait gênant, qu’il était là, dans la permanence des temps, dans les moments joyeux comme dans ceux qui feraient venir le sel dans les pupilles, des océans et des océans entiers pourraient se voir réhausseur d’un niveau ou deux. Il y avait dans ton âme cette incomparable fougue que d’autres voyaient comme une preuve d’ambition mal placée, qu’ils voyaient comme une envie d’imprimer ton nom en gras sur les pages des gros titres qui ne tarderaient pas à jaunir d’une mauvaise encre. Il n’y avait pas l’envie de reconnaissance dans la liste des défauts qui imprimaient ta personne. D’autres y voyaient l’envie d’y faire, à ce monde que tu détestais, le mal le plus absolu. Créature longiligne et dévorante, tu goberais les instants de joie, les moments amoureux, langoureux où les corps se frottaient, où les amants se découvraient pour la première fois, tu mangerais les enfants rieurs, tu détruirais la nature pour lui ravir sa beauté parce que tu ne pouvais avoir ce qu’ils avaient. Ils se fourraient les doigts jusqu’aux épaules s’ils osaient même y songer.

Le bien commun, Augustus, seulement le bien commun. Il animait chacun de tes pas, chacun des gestes empruntés, chacun des discours tenus et des consciences contaminées. Lutter, corps et âme, âme et corps. Jusqu’à la fin des solstices et même des mémoires. C’était ce que tu répétais en boucle; peut-être que cela finirait par te convaincre toi-même. Emma le répétait pourtant souvent : tu avais cet air supérieur, cette vision des choses qui ne toléraient aucun écart. « Tu es égoïste » disait-elle sans plus de cesse.

C’était une journée de pluie formidable où le soleil n’avait pas pointé le bout d’un rayon. C’était ces journées où voir l’extérieur faisait apprécier le réconfort des logis sorciers. Plus encore, c’était ces journées où le Ministère de la Magie portait jusqu’à dans son atrium ces effluves venues de l’extérieur, des tissus détrempés aux chevelures imbibées. Ces naseaux qui frémissaient lorsque l’acide alcalin venait à y monter, fumet délicieux. Cela pardonnerait sans doute l’inefficacité toute ministérielle à traiter ses dossiers lorsqu’il le fallait. Sans cesse repoussées par les contrées, les commissions avaient cette tendance malvenue à s’annuler au dernier moment tantôt parce que l’ambassadeur d’une obscure république avait contracté un virus fulgurant tantôt parce que les documents étaient porteurs d’un vice de forme.
Se battre avec le Ministère de la Magie était une bataille perdue d’avance, se frotter à la communauté magique dans sa plus exhaustive mondialisation était une guerre totale, le blitz n’avait qu’à bien se tenir, les chars démocratiques étaient les gardiens les plus assidus de l’immobilisme.

C’était dans une rage toute modérée, très britannique finalement - de ce côté, c’était très respectueux des traditions - que tu avais abordé la suite d’une journée impossible. Les documents s’empilaient encore, fragments d’un travail qui resterait à jamais inachevé, les minutes venaient à s’échouer dans la ligne intransigeante du temps qui passait et personne n’avait conscience qu’il serait sans doute trop tard demain, qu’il était déjà sans doute trop tard. On brûlait des sorcières pour être des sorcières. On attaquait la constitution même de ton être et eux ne voyaient que le moment de débaucher.

Alors c’était un moment salutaire, c’était une tradition presque attendue que ces joutes auxquelles tu prendrais un rôle, empruntant aux romains que tu affectionnais tant cet inconditionnel intérêt pour les jeux. Panem et circenses.
Warlock. S’il fallait personnifier l’ambivalence, s’il fallait porter un qualificatif sur la notion de complexité, il en serait l’étendard le plus haut. Il y avait en cet homme, en plus de sa vive intelligence et de ses ambitions affichées, la délicieuse trace d’une russe à la beauté renversante, il y avait dans cet homme ce mépris de celui qui ne connaissait pas sa chance. Cet air hautain porté aux nues dans les hautes sphères.
Introduit dans la majestueuse demeure par l’elfe, risible petite créature. Pas même le maître de maison à l’horizon. C’était ainsi, toujours ainsi que les froids accueils étaient menés. Conduit dans le vaste labyrinthe, Thésée, rejeton d’Egée, immaculé petit prince athénien à la recherche de sa proie.

Sa voix qui raisonne enfin. Combien de temps s’est-il écoulé depuis que tes pas ont raisonné ?  Combien de minutes cet homme s’est-il permis de laisser s’écouler pour affirmer sa supériorité, ici dans son Olympe où il se pense intouchable ? « Pour l’esprit, l’eau a la vertu d’être vivifiante. Tu devrais t’y frotter l’un de ces jours. » Jettes-tu en préambule de ce qui ressemblera à une exquise distraction, ces deux fauves lâchés l’un contre l’autre, se portant des coups tout en refusant de s’abattre. Les mains qui s’attrapent, virile démonstration d’un respect mutuel. Cédant aux injonctions du maître des lieux, tu laisses enfin retomber ton corps devenu fardeau sur le divan. S’enfonce cette frustration au milieu du confort. C’était un moment suspendu et délicieux, à voir autre chose, à entendre autre chose que des geignards trop gâtés. « Comment vont ta délicieuse épouse et ta brillante petite danseuse ? »Carnassier jusque dans les lippes qui se tordent fabuleusement.
Sonne comme la satisfaction ultime que le cristal déposé dans cette paume volontaire à toute sollicitation. C’est un délice que ces effluves corsées qui pénètrent la langue avec force, c’est un bonheur que ces saveurs qui tapissent le palais, c’est une attaque brutale dans la gorge et un soulagement simultané que cette fraîcheur qui s’y instaure, une claque puis un pansement. Tu acquiesces d’un mouvement délicat de la tête. Un sourire, à ton tour, vient déformer les traits harmonieux. « J’étais certain qu’il titillerait ton intérêt. Tu sais ce que l’on dit sur les grands esprits, ils ont cette habitude à se rencontrer et à se reconnaître. » Un soupir d’aise lorsque l’éthanol revient à percuter sa terre d’asile. « Tu aurais donné ta fortune entière pour voir la trogne de Travers. » Dis-tu en souriant franchement. Elle approuvait ce décret pourtant. Il y avait en toi cette force à souffler le froid et le chaud. Elle l'approuvait mais elle se comportait encore une fois en crocodile, elle avait les crocs acérés mais fallait-il encore que cela se transforme en acte. Tu espérais son soutien tout en quémandant celui de ton vis-à-vis. La formule "en même temps" dont tu étais le partisan avait cet avantage guindé.
Tu remets ton postérieur endolori en place. L’âge n’a rien de bon. Les petites gens qui écrivent sur les expériences et la maturité, sur l’importance de bien vieillir, ont, dans le cerveau des colibris.
« Des humeurs ? C’est peu de le dire. Une partie de la communauté sorcière réclamera ma tête lorsqu’ils auront vent du vote à venir. Alors que certains n’ont pas même besoin de ça pour rêver de la voir au bout d’une pique. » Un sourire entendu. Double-tranchant. Une valse se danse à deux. Qu’elle soit décidée au milieu d’un bal populaire ou dans l’intimité d’une dangereuse conversation. Il aurait des raisons de t’en vouloir celui dont la femme se sent parfois - se sentait parfois - libre de partager ta couche, il aurait des raisons de t’en vouloir et tu aurais des raisons de te camoufler, fébrile petit monstre. Mais tu ne connais pas la peur, elle est réservée aux petits esprits. « Que crois-tu que notre ami commun pense de cette fâcheuse situation ?  » penses-tu à voix haute en passant deux doigts sur l’avant-bras marqué de son sceau. « On érige des bûchers pour y brûler les nôtres et que fait le Pouvoir ? » Rien, absolument rien.» Le ton est méprisant, le propos tout autant. Tu ne supportes plus l’inaction dont se rendent coupables les plus hautes sphères de l’état. Celles que tu voudrais toucher du bout des doigts.  « Nous sommes devenus si faibles, Warlock, si faibles qu’il ne restera bientôt qu’à nous cueillir comme des fruits bien mûrs avant de nous dévorer. »   Tu regardes ton vis-à-vis, il est dangereux, même pour la caste dominante de se laisser ainsi dépasser par ses paroles mais l’ambiance est à la défiance généralisée. Autant s’y complaire et en faire de même. Brave petit mouton de la doxa.  Le regard ne quitte pas l’élégant haut-fonctionnaire. « Cette loi, serais-tu prêt à la soutenir publiquement ? Les Yaxley et les Parkinson marcheront-ils une nouvelle fois à l’unisson pour faire l’Histoire ? » Interroges-tu en dévorant les dernières gouttes de ce merveilleux breuvage. Sous la lune, les astres s’embrasent.
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
23.06.24 14:44
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J

eu de
Dames.


Les deux ogres se mesuraient, se supputaient dans l’étincelle muette des soifs voraces. Bêtes en faim-calle, le creux dans la caillette semblait constamment enfler. Tu le savais insatiable, tout comme toi. Ça ne le rendait que plus redoutable, que plus formidable dans ses prétentions. Désir noir de le voir affleurer ses souhaits pour mieux l’écraser, mais pas tout de suite. Caprice entretenu dans l’enthousiasme acerbe de vos langues qui claquent, dans vos orbes papillotant de diablerie. Perverse réjouissance. Quelle délectation serait-ce de voir sa jolie gueule se déformer sous l’ire de la frustration. Tu pouvais presque sentir un frémissement exquis et piquant entre les cuisses à chaque crispation devinée de son masque en diable vicieux. Dramaturge de sa perdition, spectateur de son agonie, tu t’en régalais d’avance avec patience. Il t’étonnait toujours de remarquer la palette de nuances affectives que tu nourrissais pour chacun des Parkinson, la dévotion pour la seconde écrasait sans douceur celle pour l’aîné. Relation conflictuelle entre les deux te rappelant la tienne avec ce chair Blair, cet arquelin dans toute sa splendeur.

La langue claquait sur les premières échauffourées. Préliminaires nécessaires au symposium à venir. C’est qu’il fallait bien agacer le gosier pour lancer la première part de l’échiquier. La commissure droite se plissait subrepticement d’un rictus finaud, presque amusé. Ça coulait sous la couenne en frémissements exaltés. Les poils au garde-à-vous éraflait l’échine d’une ondulation grisante. Un chaton jouant avec sa musaraigne. De qui des deux finirait la tête écimée par les crocs voraces du félin ? Les méninges tricotaient les mailles d’une longue palabre sous laquelle s’accrochaient ci et là des nœuds d’insolence. « Tu es toujours porteur d’aussi sages conseils. Peut-être devrais-tu un jour les appliquer ? » L’écume farcissait le palais à mesure que vos regards et vos paumes s’accrochaient. Arès et Hadès s’invitaient dans l’alcôve délicieusement électrique, l’un ouvrant ses enfers au dieu de la guerre.

Les verres se gorgeaient du nectar brûlant. Meurtrissure vivifiante sur la muqueuse de l’avaloir. L’interrogation larguée en politesse aurait pu passer sans cérémonies entre les synapses désossant chacune de ses syllabes, mais la saveur mielleuse sur sa langue te piquait d’une alêne susceptible. Un pernicieux sentiment s’était invité depuis des mois dans la caboche, une jalousie en soupçon, en bourgeon n’attendant qu’à répandre ses racines vermeilles pour étrangler le moindre importun s’accaparant la présence de l’épouse quémandée. La conscience muselait l’intrus derrière une porte. Contenance en mascarade, en plâtre sur la gueule. La pénitence des derniers mois semblait s’apaiser depuis l’enlèvement de ta princesse. La méfiance pourtant traînait en rat-crevard dans bas-fonds des nimbes, en fange putride, car tout n’était qu’apparence. Les papillons noirs s’accrochaient Plaques-Madames aux toiles de l’humeur. Le chérubin en naufrage te creusait les entrailles d’un mal-être, d’une culpabilité te fracturant l’âme. Natalya n’était pas bien. Intuition inconfortable logée derrière une porte. Les fragiles réconciliations avec Zorah semblaient te guetter sur le qui-vive, prêtes à chavirer au moindre mot de travers, au moindre faux pas, sans oublier Edwyn et Callum emportés dans cette fougue décousue. « fort bien » soufflais-tu en toute simplicité. Le beau diable n’avait nul besoin d’en savoir plus, combien même il se douterait du contraire, car tu n’étais pas homme à t’épancher sur l’intimité. Forteresse férocement préservée de la curiosité du tiers. « Et comment va ta charmante épouse ? » Guillotine imposée sur la langue à quelques acerbités sur l’épouse Parkinson délaissée, mais n’était-ce pas l’hôpital qui se foutait de la charité ? Les mêmes accusations portées par ta dulcinée t’étranglaient le gosier. Ton amitié pour Emma altérait sans doute ton jugement.

La croupe prenant à son tour ses aises sur le trône en cuir marron si souvent béni entre deux colloques, les jambes s’entrecroisant. Lazarus se joignait au démêlé, semblait se griser des langues qui s’affolaient discrètement dans la délicatesse piquante des mots. Froissant langoureusement son pelage d’ébène contre ta cheville, la queue ondulant en perspective curieuse, le félin te jaugeait avant de toiser l’invité. Tes griffes s’égaraient en caresses sur son échine coulante, t’écorchaient les labres d’un sourire en fugacité. Esquisse ponctuée par les paroles d’Augustus. « Tu ne me connais que trop bien, mon cher Augustus » Le miel débordait des crocs, une lueur malicieuse en danseuse carnassière dans le regard. « Travers est une friandise dans sa ‘panoplie’ d’expressions… » La moindre de ses crispations délivrées en subtilité te ravissait l’âme à vos ‘amicales’ escarmouches depuis Poudlard. Vous vous escrimiez à être toujours le plus beau fleuron d’une couronne. Force était de constater que Mary s’était toujours plutôt bien défendue dans ce domaine. Une femme d’une rare qualité qui t’avait pourtant désenchanté ces derniers mois. Et tu n’étais pas homme à décevoir. Par Salazar que ça faisait terriblement capricieux ! Soit, peut-être l’étais-tu...un peu. La réserve qu’elle dévoilait t’agaçait d’impatience dans le trouble ambiant dans lequel s’enlisait votre cause. « Et qu’en a-t-elle pensé ? » Car Mary était malgré tout une femme de surprises, ‘une femme tout simplement. Créature douée de malicieuses subtilités.

Les papilles frétillaient à l’ivresse brûlante de l’ambre nectar. « Il y aura toujours des mécontents. Dans une société de fourmis et d’ouvrières, les hardiesses affolent toujours les routines. L’heure est pourtant au changement... » Les crocs se livraient dans l’apostrophe de cette nouvelle, dans la bénédiction de ses ambitions. Quoiqu’il t’arrivait de l’imaginer la tête au bout d’une pique, mais le jeu serait d’une triste courte durée. Les écoutilles s’ouvraient béantes à ces paroles, les approuvaient silencieusement. Malgré vos dissensions, vous regardiez le même horizon. Sans doute était-ce pour cela que tu le tolérais toujours dans ton petit salon, à l’abri des regards et oreilles indiscrètes. « Je souhaite qu’il partage le même zèle que ‘nous’... » Il y avait de fortes chances. Riddle n’était pas qu’un gavroche conquérant, d’aussi loin que les langues claquaient leur médisances. Son âge pouvait soulever quelques criticismes, toi même conservais parfois doigté à son égard. C’était pourtant dans la noirceur de ses yeux que tu l’avais vue, cette lueur effroyable en préciosité. Danseuse affriolante te capturant l’attention, et Merlin qu’il était dur de te captiver. Dévotion livrée sans retenue pour Grindelwald, avec pruderie mais intérêt pour le nouveau jeune leader. « Le pouvoir est un butin fragile à nourrir et j’ai comme l’impression que nos dirigeants s’affament aussi... » Pourquoi donc tant de tergiversations ? Tu n’étais pas homme à foncer tête baissée dans le guêpier et pourtant, l’ombre d’un empressement t’accablait la caboche, Natalya en catalyseur de tes convoitises. Chambardé d’envies impitoyables, de voracité à écraser ces lambins pour asseoir tes idées, ‘ton autorité. Peut-être faudrait-il les bousculer ? Assurément. Le temps de la réflexion s’épuisait. L’heure était aux croisades. La surprise papillonnait en fugacité à ses mots en requête. Le préambule de votre causette trempait dans la liqueur, essoufflait presque le brasier crépitant dans l’âtre de tes nimbes. Force était de constater que tu rejoignais ses croyances sans le liard d’une oscillation. A bien des égards, vous vous ressembliez plus que vous ne le pensiez. L’amertume s’accrochait en pendu sur la lèvre inférieure, la tordait en dérision versatile. Deux serpents se mordant si facilement la queue. La joue droite se creusait d’un sourire prédateur, les pierres de lave se suspendant aux agates songeuses. Le silence prenait aisance dans l’alcôve intimiste. Tu ne répondais jamais sur la hâte, laissant les intentions mûrir en bon vin. Vos coupes vides t’invitait à t’affranchir du confort du Chesterfield en cuir, la dégaine nonchalante et gracieuse se voulant mascarade aux raideurs qu’imposait la proche cinquantaine. Félin se déployant souplement conjointement au chat s’enroulant habilement entre tes chevilles, les griffes s’accaparaient à nouveau la bouteille de whisky pour ravir le cristal. L’alcool déliait les langues, dénouait les pensées, rabibochait les synapses. « Nos familles ont bien souvent marché côte à côté, seront davantage unies aux promesses futures entre Natalya et Perséus. » La seconde tournée offerte sans cérémonies, le verre tendu à l’ambitieux gargantua, tu le considérais l’espace d’un instant. Vous pourriez être d’effrayants et formidables alliés, si tenté que votre orgueil et nébuleuse ardeur ne vous accaparaient pas si souvent le crâne. Augustus était bien trop cupide et vénéneux pour que tu puisses lui faire amplement confiance. Comment pourrais-tu le lui reprocher ? Tu étais malheureusement pareil. « Je pense aussi qu’il est grand temps de bousculer un peu certaines personnes qui semblent se complaire dans leur oisiveté » Pour ne pas citer Travers et compagnie. « Nos rois et reines s’essoufflent...il est temps de reprendre les rênes... » Hardiesse sur la langue. Lui comme toi semblaient vouloir sortir des sentiers battus, des bienséances si souvent imposées en muselières sur les lèvres. « Et s’il faut le faire soi-même...» Sans doute étais-tu impudent de lui afficher à demi-mots tes visées, toi marchant constamment sur des œufs. « et quoiqu’il en coûte...soit... » Car pour honorer la cause des mangemorts, pour briser démanteler une bonne fois pour toutes ces gueux des caniveaux, taire ces incertitudes et ces prétentions sur un monde en paix, tu étais prêt à tout. Un monde évinçant la moindre souillure vermeille, un monde de qualité où la pureté serait préservée. Tu ne formulais pas directement ta grâce, l’approuvais indirectement à travers vos desseins respectifs exprimés. Tu n’offrais pas sans recevoir, pas de lui. De l’un comme l’autre, le désir d’en tirer des émoluments.

Un échiquier faisait place honorable sur la petite table en un claquement de doigts. « Honneur aux invités » Les labres se dévoilaient mutines dans l’échauffourée des esprits, calme seulement en apparence.

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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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alter ego : John Straub. Petit vendeur de souvenirs dans une boutique londonienne. Les assiettes à l’effigie de Churchill ou de la famille royale sont en pagaille dans la boutique que tu es censé tenir d’une main de maître. Doux paradoxe quand on sait que tu ne rêves de rien d’autre que de l’anéantissement de ces figures.
sang : Fierté jamais démentie, carmin vif, d'une pureté jamais souillée.
don : Lire les esprits. Legilimens
myocarde : Le mariage n'est pas un long fleuve tranquille. Alors tantôt il faut butiner sur d'autres fleurs. Hétérosexuel.
allegeance : Tom Jedusor. Mangemort jusqu'au fond de l'âme.
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
24.06.24 9:33
Moult joutes se tricotent et se dénouent sur l'échiquier
J

eu de
Dames.
Dans les ombres se tissent et se défont les toiles. Des filaments qui s’étiolent puis se revigorent au fil du temps. Au gré des alliances et des mésententes, au gré du sablier qui s’égrène silencieusement, tout est sans cesse partie remise car rien dans les astres n’est fixe. L’univers est un mouvement perpétuel où les étoiles sont vivantes puis mortes. Comme les Hommes, elles sont un jour au sommet d’un art de lumière, se mettent en scène comme la petite fille de ton vis-à-vis : ils dansent littéralement avec les flammes, se frottent au feu comme si rien ne pouvait mal se passer, à se croire invincibles, à penser que ça n’arrive qu’aux autres ces brûlures infernales qui dévorent les visages, les corps puis les esprits. Puis comme les étoiles, les Hommes perdent de la vigueur, ils perdent cet éclat. Ca commence autour des yeux d’abord où la peau lisse se tend dans quelques lignées inquiétantes que l’on remarque un beau matin au détour d’un miroir, ça se poursuit ensuite sur le front où les mêmes horizons viennent à peindre des traits semblables puis c’est la décrépitude. Petite étoile cherche son éclat ; petit homme cherche son souffle.
Classique petit schéma. Classique petit schéma qui expliquerait à lui seul pourquoi l’existence ne devrait contenir que des moments de merveilles. Elle ne devrait se réaliser qu’à des instants clés où les paroles sont délaissées pour les baisers, où les yeux sont aveuglés par des myriades de chatoyantes tonalités, où les humeurs sont si douces qu’elles pourraient faire flamber leurs comparses. Mais non, parce que quelqu’un, quelque part, qu’il s’agisse d’une forme supérieure de vie ou d’une molécule s’écoulant dans le cortex et guidant le reste de l’être comme un kaiser autoritaire a décidé que l’existence comporterait son lot de tourments. Trop facile, trop simple, pas assez drôle et certainement pas assez réjouissant pour les secrets admirateurs de cette simulation en temps réel, il avait été décidé par des instances millénaires que chaque personne devrait se hisser à la force de son esprit ou de ses bras pour survivre. Certains avaient des chances infinies de voir, dès le berceau, une tranquillité relative : le confort d’un foyer aux allures d’un château où nourrices et petits percepteurs au dos vouté venaient dispenser un amour délicieux aux gamins un peu délaissés par leurs parents. D’autres venaient au monde avec un bras de plus ou un rein de moins. C’était ainsi que fonctionnait la vie et tu n’y pouvais rien. Warlock, qui se tenait devant toi, semblait avoir joui d’une tranquillité plutôt délicate. Les Yaxley et les Parkinson avaient en commun cette charmante petite fée qui se penchaient sur les berceaux pour bénir d’un baiser poudreux les sang-purs. « Je préfère amplement le rôle de conseilleur à celui de payeur. Tu sais à quel point les éminences grises aiment l’ombre. » Le devant de la scène est pourtant une formidable position qui permet de nombreux avantages ; celui de se faire connaître et reconnaître dans les rues est une douce sensation de bonheur, ça t’arrive quelques fois dans les vieux publics, ceux qui lisent la Gazette et qui s’intéressent à l’avenir de leur communauté. Pour les jeunes gens, tu n’es rien d’autre qu’un anonyme de plus dans cette foule d’anonymes… Enfin. Cela dépend sans aucun doute desquels. Natalya Yaxley en personne a su te reconnaître, elle a su te séduire au moment le plus opportun, donnant du « Monsieur Parkinson » et tentant les petits regards croquants puis s’est révélée comme la piètre fille de son piètre paternel lorsqu’elle s’est défilée avec, dans ses bagages à main, ta dignité et ton insouciance. Warlock est ce qui s’approcherait le plus d’un ami, sans doute, il est surtout redoutable sur de nombreux points. De cette voix suave qui dégage tantôt une validation à tes propres commentaires tantôt une opposition farouche à tes dires. Il sait comment l’enrober dans des palabres délicates, il sait manier la langue avant autant de raison que toi… Ou presque. Parce que tu considères quand même ton cran comme supérieur. Après tout, tu es Augustus Parkinson, serviteur de son état, futur patriarche d’une dynastie reine de la bonne littérature et des belles paroles et rares sont ceux à pouvoir arriver aux chevilles – enflées – de ton être.

Que l’éthanol est doux à ses lèvres perchées. Qu’il flatte ton palais comme Maître Renard à son Corbeau, qu’il liquéfie toutes les sensations, qu’il annihile toute perception et tout discernement. Désinhibiteur délicieux aux relents boisés et fruités, quelques notes d’agrumes qui viennent poindre en retour de bouche lorsque les flammes s’estompent. S’estompe aussi les infinies diatribes de l’homme d’en face lorsque sa famille est évoquée. « J’en suis ravi, mon ami. Ravi. J’espère que ta petite danseuse se porte mieux depuis sa rencontre avec les hordes de sauvages qui pullulent désormais. » Ton sourire semble sincère, il est en réalité l’expression affamé d’un homme qui cherche à sonder. Bientôt Natalya, bientôt tu auras la chance de me revoir. Car il faudrait sans doute, cet été, aller la trouver pour sonder à son tour ses souvenirs et son envie ou non de palabrer dans la presse. Te préserver, te protéger et par extension protéger tous ceux dont le nom pourrait être entaché. Patriarche en devenir ; combattant délicieux. « Elle se porte comme elle se porte toujours. Magnifiquement à n’en pas douter. » Armé d’un couteau qu’il tord – métaphoriquement – dans les entrailles. Il joue comme tu aimes, sans garde-fou où tous les coups sont permis et délicieux. « Mais sans doute le sais-tu mieux que moi ? » Jettes-tu d’un air faussement contrit. Qu’elle fréquente qui elle veut tant que cela reste platonique, qu’elle frotte son esprit aux autres tant que cela reste l’esprit. Après tout, Zorah s’est déjà envolée dans quelques phases lyriques et sonores en ta compagnie, et elle, elle ne s’est pas contentée de l’esprit. Garder cette cartouche tout contre toi, l’engager dans le barillet puis la faire rugir au meilleur moment. La délectation dans le fond du cœur et dans les tréfonds de l’âme, le sourire d’alors qui s’étirerait de l’œil gauche jusqu’à l’œil droit. Magnifique instant à venir.

Tu accueilles sa remarque en levant ton verre, franche camaraderie imitée des pirates d’antan quand le terrible Barbe Noire faisait régner l’horreur dans les océans. Tuniques rouges en panique. « Elle est délicieuse quand elle s’éprend d’un sujet, il faut le lui concéder. Un kaléidoscope que son visage. » Jouant sur les multiples strates d’une réalité, grattant parfois sous Warlock parfois sous Mary. C’est une délicieuse petite girouette qui s’oriente non pas au vent mais là où se concentre le pouvoir. Tu grapilles chaque once de puissance avec l’appétit d’un fauve en chasse pour t’y repaitre. Mary était une femme de poigne, tu ne pouvais lui retirer cette force dans le caractère mais tu possédais à son encontre des griefs bien plus personnels. Elle avait cette alliée en la personne de Mona, elle avait eu sa part des brimades inavouées aussi. Pour cette raison surtout que toute alternative serait heureuse. « C’est une femme surprenante, tu sais… Je pense que le texte fait son bout de chemin et qu’à la fin, elle y adhérera sans retenue. » Tu hausses les épaules, tu espères du moins qu’elle reconnaîtra à ton talent toute sa juste valeur. Parce qu’il s’agit bien de cela, Augustus, d’un talent à l’état certain, une flamme brillante depuis Olympie apportant au monde le savoir face à l’ignorance. Le recul de la bêtise face au brûlant de l’intelligence. Une Lumière empruntée à Voltaire, à Rousseau ou à Descartes. Rien que ça.
Que l’air est tendu. On dirait une corde rongée, prête à rompre mais qui refuse d’emporter son porteur dans les méandres d’un puit sans fond. Un équilibre est trouvé pour le moment, un armistice, un statuquo qui arrange le gagnant comme le perdant. « Les hardis ont ce défaut… Celui d’avoir toujours raison trop tôt. On prend ceux-là pour des illuminés quand on devrait les voir comme des visionnaires. » Tu en connais un rayon entier de ces augures mauvais que tu peines à énoncer au monde depuis des années. Toujours, pour le petit peuple et la majorité on considère ta parole comme folle et trop dangereuse, il s’agit pourtant d’une vérité absolue, d’un présent qui se dirige tout droit vers le futur décrit dans les prises de paroles et les brûlots que tu signes de ta main. « Je n’ai pas d’inquiétude sur le zèle dont il pourrait preuve. Il semble y avoir une noirceur en lui que je n’ai pas même trouvé chez Grindelwald. » Si Père entendait ce propos, il pourrait te brûler en place publique ou te fesser séance tenante pour tenir une telle trahison dans la caboche. Lui qui sacrifia sa vie au mage noir surpuissant, lui qui ne vit qu’avec cette mélancolie douce-amère depuis que son guide, son führer patenté pourrit dans une geôle de Nurmengard. Grindelwald avait été un orateur formidable, capable de soulever les foules avec la grandeur des tribuns d’antan, ceux qui font aujourd’hui encore vibrer tes cordes sensibles. Découvrir et redécouvrir ces textes enflammés, ces récits courageux d’hommes puissants agitent quelque peu le thalamus. Grindelwald avait été défait sur un malentendu, un jeune mage du nom de Dumbledore qu’il faudrait surveiller tant les discours de tolérance semblaient dangereux et stupides avait eu de la chance, c’était tout. Jedusor avait une force qui semblait incommensurable, il se contentait pour le moment d’enfiévrer ses partisans mais persuadé que tu étais qu’il gardait pour plus tard des démonstrations fabuleuses de l’étendu de son savoir. « Ils s’affament ? Qu’ils mangent de la brioche. Mais surtout, qu’ils laissent les petites mains dresser le banquet. » Fabuleux emprunt à l’Histoire de ce doux hexagone. Qu’elle manque parfois à ton horizon cette douceur de vivre à la française. Les rues de Paris, les merveilles architecturales, le vin aussi. Tout là-bas semblait plus doux et loin des responsabilités endossées. Une idéalisation des réalités certainement… Les Français sont des cochons, ils sentent mauvais et torturent des grenouilles pour en extraire les pattes. Ne peuvent-ils se contenter d’un morceau de bœuf ces sauvages ? Mais qu’attendre d’un peuple dont le raffinement consiste à déguster des gastéropodes ?

Lorsque la seconde tournée arrive, elle est salvatrice. Ton gosier réclame son dû, Louis-Philippe, roi tête de poire réclamant son pain quotidien. « Je me réjouis tant de cette union… Mon petit frère est d’une rare douceur et d’une rare intelligence… Et que dire de ta délicieuse et adorable petite ballerine ? On s’en délecterait du matin jusqu’au soir. » Rageusement, ton poing se tend à son évocation. Discrètement. Dire que la pilule ne passe pas, Augustus, est un doux euphémisme. C’est décidé, il faudra traiter le problème.
Les petits pieds s’avancent-ils donc ? Les bras agités, les gueules ouvertes, ils sont de sortie les comploteurs affamés. Trahison susurrée, appel à l’insoumission. Que cela fait vibrer ton être de toutes ses fondations, que cela est excitant d’évoquer à haute voix des libertés recherchées et rarement trouvées. Augustus Parkinson menant côte à côte avec Warlock Yaxley un coup d’état ? Les astres en rient, les dieux en rient, les pouvoirs en rient. Mais qu’ils rient et qu’ils vous laissent le courage de l’action. Car à n’en pas douter, Yaxley est un type courageux. Si parfois c’est un ennemi déclaré, il faut lui concéder l’intelligence du requin et le vice du reptile. « Il est intéressant, cher ami, de voir que les loups sortent enfin du bois. Heureux que je suis de constater une nouvelle fois que la meute d’un seul loup est devenue une meute d’au moins deux. » Un sourire déforme tes lèvres. Jouer sur les lignes, Augustus est un jeu dangereux auquel tu prends un immense plaisir. Si froid, si indélicat. Tu t’approches du vis-à-vis, murmurant presque à l’oreille « C’est une révolte ! Non sire, c’est une Révolution. » L’apanage des fous c’est de croire si fort à ses convictions que rien ne pourra les faire reculer, l’apanage des fous c’est cette force vive qui suppure des pores, qui anime les bras, les jambes et puis les organes aussi. L’apanage des fous, c’est aussi ce sourire qui déforme tes lippes. La faim et la soif de pouvoir dans ses expressions les plus candides et délicieuses. « Souffler leurs petits visages si certains… Voilà une réjouissante vision du futur. Alors que proposes-tu ? Concrètement ?  » Jettes-tu en reprenant ta place. Tes mains jointes dans le cliché parfait du conjuré.
L’échiquier vient trouver sa place sur la petite table. Ton hôte t’invite à jouer le premier. Quelle délicatesse, quel savoir vivre à toute épreuve. Ta main se déporte sur le pion blanc. Deux cases vers l’avant. Toujours viser l’avenir, c’est là la plus certaine des recommandations.


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myocarde : Promesses formulées avec Zorah Gregorovitch, enhardi pourtant dans la discrétion de quelques baisers de Judas. Le coeur pourtant ne cogne que pour une seule et même fleur.
allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
particularité physique : Quelques lézardes dissimulées en vindicte de sa malsaine obsession
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
22.07.24 22:06
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|THEME|


Conseilleur ? Un sourire facétieux traînassait sur le velours gourmand en approbation à ses dires. Il était vrai que ce cher Parkinson avait l’art de l’élocution et par merlin qu’il aimait s’entendre parler. Succulence amère dans le tricotage épineux de ses mots. Tu ne savais dire si tu appréciais ou non ses capucinades. Peut-être te régalais-tu simplement du timbre mielleux de sa voix ? Bien qu’il puisse être bien souventefois barbant à écouter. Très souvent même. Fort heureusement, tes pavillons se démontraient endurants à toute épreuve, encore plus en présence d’un serpent comme lui. Il avait toutefois raison. Ça lui arrivait, parfois. Labres scellées à l’apostropher sur ton assentiment, le beau diable s’en gargarisait sans doute un peu trop grassement. Non loin de toi l’envie de nourrir sa joie. Ça se méritait. La facilité n’était pas votre credo. Récréation à tirer des ficelles dans le simulacre des non-dits. L’œil vaguait ci et là dans le nonchaloir que la dégaine imposait. Admirateur fasciné dans les coulisses du théâtre obscur, tu avalais goulûment les moindres détails, esquissait ci et là les croquades aussi douteuses que tumultueuses sur les tréteaux de la vie. Depuis ta tour d’ivoire tu t’amusais à imaginer, à escompter certains dénouements. Mais l’espoir ne s’alimentait que dans l’action, aussi devais-tu parfois, ‘souvent, sortir de ton confort pour prendre les rennes. L’ambition t’écrasait la raison. Bourgeon putride disséminant sa gangrène sous le tapis de viande. Jamais rassasié. Gourmand de plus. L’insatiable ogre restait toujours sur sa faim. Sans doute une parallèle sur laquelle vous pourriez ‘presque’ marcher côte à côte avec cette faconde en sifflet.

Augutus Parkinson avait la qualité ou le défaut, ‘tu te tâtais toujours, de te faire passer par myriade d’émotions. Tu devais l’avouer mais rares étaient les personnes y parvenant, à part peut-être ta chère épouse. Le miel enrobait sa langue à l’évocation de ta fille. Trop doucereux à ton goût. « Elle se porte, mon cher. Je te remercie pour ton ‘attention’. » susurrais-tu patelinage. Qu’en avait-il à faire de l’état de santé de ta petite fleur quand sa seule préoccupation ne concernait que sa propre petite personne, aussi ‘auguste’ soit-elle ? L’âme se chiffonnait aux tristesses souvent cueillies de son épouse infortunée. Emma méritait mieux. L’âme vilipendait sans douceur, nonobstant les nœuds se formant ci et là aux rouspétances de ta dulcinée, avec qui les réconciliations semblaient affleurer l’horizon. Était-elle aussi chagrinée que ton amie ? Un main invisible enserrait ton myocarde à l’éventualité. De quel orgueil ferais-tu preuve de clamer le contraire ? Quelle prétention cela serait ? L’écho diablotin derrière une porte se gaussait à tes suppositions, l’orgueil en souffrance muette.

Il semblerait que la partie ait déjà chaudement commencé, les langues déroulant leur tapis d’épines. Acide et miel macéraient l’humeur en délicieuse irritation, l’agaçait aux représailles. Par Merlin que ça te grisait. Sans doute étais-tu un peu fou à prendre plaisir à l’escarmouche ? De qui des deux piquerait le plus fort ? Emma était une femme admirable pour digérer les épreuves ci et là de son existence, mais encore plus pour s’accommoder du rôle d’épouse avec ce paon à la bedaine d’ego ventripotente. L’amour ne rendait-il pas sot et aveugle ? Qui serais-tu pour l’en incriminer, toi insatiable aux émois que Zorah te soulevait si facilement. Un sourire se suffisait sur les contours vermeils, l’orgueil en flâneuse passagère. La pulpe de l’index traînait d’un air faussement songeur sur le contour froid du cristal. « Sans doute te plairait-il sûrement que je te le confirme ? » Douce aigreur sous le palais. La provocation picotait ci et là la muqueuse de la langue. Force était pourtant de constater qu’Emma semblait t’éviter, et quelque chose te disait que ce cher Parkinson y était pour quelque chose. Sans doute voulait-elle rester digne à musser d’éventuelles perles salées ? Comment pourrais-tu le lui reprocher ? « Il n’est sûrement point difficile pour toi d’en venir à cette conclusion ...surtout quant on porte ainsi davantage de considération à un pot de fleurs qu’à sa femme...mais les fleurs flânent mon cher, tout comme les femmes... et un jour, tu te retrouveras tout seul... » Et tu t’enhardissais d’une colère sourde aux chagrins soupçonnés de l’amie discrète. Sans doute t’étais-tu un peu emporter. « Conseil d’ami... » soufflais-tu, la gutturale traînante, le sourire tendre et mauvais.

L’échine s’inclinait légèrement en approbation à ses dires. Mary était un véritable bourgeon de curiosités. Elle ne parlait jamais pour ne rien dire, n’agissait jamais pour brasser de l’air. Une qualité que tu admirais secrètement. D’autant plus qu’elle partageait le délice d’une amitié sans contours avec ta chère Mona. Deux femmes d’exception. Pour cela, le chagrin grattait parfois pudiquement à la porte aux choix hypothétique de fracturer cette amitié que tu bénissais si tendrement. Un soupir de l’âme traînait dans les nimbes devenues houles agitées. Ce n’était pas ce à quoi tu aspirais intimement mais la vie était ainsi faite de choix peu affriolants. Il faudrait pourtant avancer, sans quoi tu t’embourberais toujours plus dans la fange d’incertitudes. Et le diable chatouillait les mots d’une langue habile, étalait sa crème ci et là, récoltait les faveurs du plus offrant. Une crapule élégante comme parmi tant d’autres. « espérons simplement qu’elle ne prenne pas trop de détours. Rien n’est plus noueux que les tricots épineux de l’esprit d’une femme…. » Et quand bien même elle y adhérerait, accepterait-elle une idée n’ayant pas fait bourgeon dans sa jolie caboche ? Certains peinaient tant à taire leur orgueil. Augustus en avait à foison. Coquette corne d’abondance qu’il était.

« Est-ce vraiment un défaut ? Ne devrait-on pas plutôt incriminer l’indolence de notre société ? Ils peuvent être si...frileux. » soupirais-tu d’un air généreusement ennuyé. « Je conçois qu’il est toujours primordial de tricoter et détricoter les pour et les contre...mais quelques ruades ne seraient pas superfétatoires pour certains » Tu n’étais pas homme à foncer tête baissée, ni de ceux à contempler, babiller sans prendre le taureau par les cornes. Espérer sans entreprendre était bien le propre des oiseux rêvasseurs. Le goût permanent de famine sur la langue ne semblait pas les incommoder. Cette amertume en traîne sous l’encéphale te répugnait rien qu’à l’imaginer. « Il est vrai qu’il a quelque chose de différent... » Cette noirceur qu’il évoquait te grisait intimement. Riddle avait ces nébuleuses en toile de fond, ces mystères funestes en flânes subtiles. Un sourire malsain s’enhardissait sur le pourpre de tes lèvres. « Je sens qu’il peut accomplir de grandes choses... » Hardiesse de l’esprit à imaginer le fléau visionnaire de ses projets. Ça te chatouillait les papilles, t’écumait le palais. « J’ai comme l’intuition qu’on n’est pas au bout de nos surprises avec ce jeune homme... » Jeune homme aux élans industrieux. Tu l’admirais déjà d’une certaine manière rien que pour ça.

Les mots de ton invité roulaient sur un tapis de miel. Par Merlin qu’il était doux et agaçant de l’écouter. Peut-être pourrais-tu en faire une boîte à musique ? Si seulement c’était possible ? L’idée avait eu néanmoins la coquetterie de t’amuser. Tu pouvais déjà l’entendre chuinter ‘J’avais une si belle destinée et tu me l’as volée. Et blablabla. Le petit lutin dans tes nimbes gouaillait grassement. « Tes réjouissances sont partagées » ‘Adorable’ ? Ta petite fleur était bien plus que ça. Malgré les bêtes noires la consumant, elle était destinée à bien plus qu’à enrôler le statut matrimonial d’épouse. Elle était la digne héritière de ta famille. C’était tout du moins ce que tes visions avant-gardistes voulaient bien entendre. Un caprice ? Non. Une révolution. Était-ce injuste pour Edwyn de penser ça ? Faisais-tu un mauvais père ? Il avait toutes les qualités pour s’ériger en futur chef de famille, mais Natalya était un trésor aux facettes insoupçonnables, et sans doute insoupçonnées. Tu n’étais pas dupe. Si tu enrobais si férocement de miel tes nombrables minon-minettes, il serait crédule de ne pas suspecter une telle parallèle pour ta progéniture. Vous étiez doués pour cultiver votre jardin secret. Elle avait cette articulation onctueuse et incisive des mots, la pouparde chérie.

Les langues se déliaient sans pouvoir porter préjudice à l’ambre brûlant vos palais. Un sursaut de l’esprit que vous vous autorisiez parfois en la présence l’un de l’autre. Ça te grisait intimement de savoir jusqu’où vous pourriez aller. Il n’était pas toujours décent de dire verbalement le fin fond de sa pensée mais Augustus s’avérait un partenaire récréatif pour partager quelques escrimes. Le diablotin nourrissait les mêmes desseins que toi, semblait apprécier le même horizon. Deux loups ? La perspective t’élaguait les commissures d’un sourire carnassier. L’esquisse se faisait sucrée dans la caboche. Laissons-le donc un peu rêvasser, un peu babiller. ‘Et qu’il parlait bien. Tu pourrais presque te laisser convaincre dans sa fougue. Il avait toutefois raison. « J’aime t’entendre si hardi, mon ami. Il est temps de sortir des sentiers battus, quitte à marcher sur des épines. J’espère pour toi que tes honorables arpions n’en seront pas frileux ? » Car il faudrait plus que du bagou pour nourrir ses convictions. Frissons de la couenne à ses effervescences du palais, à vos séditions en complicité insoupçonnée. L’échine gondolait à ses labres habiles. L’idée de la boite à musique n’était peut-être pas si saugrenue que ça ? Tu renouais également avec l’assise confortable en cuir, les guibolles croisées et l’échine déliée nonchalamment contre le dossier. Sans doute n’était-il pas judicieux d’avancer ta requête de devenir le bras droit de Mona parmi les Blue Horses ? Le moment te semblait peu propice, pour le moment. « Pour en revenir à notre chère Mary, que j’ai toujours admirée jusqu’ici pour ses compétences. Elle n’avait point mérité le rôle de Ministre pour rien. Je ne peux néanmoins m’empêcher de nourrir l’ombre d’une déception quant à ses dernières paresses. » Un soupir s’enhardissait à franchir la barrière émaillée. La joue se creusait de malice au premier coup lancé. Offensif à son habitude. L’index en froissement du contour écarlate témoignait d’une réflexion passagère, un sourire amusé en coin. Tes griffes frôlaient un pion noir en parallèle de deux rangées de son jumeau blanc, l’avançant à ton tour de deux cases vers l’avant. « Peut-être faudrait-il un changement de couronne ? »  Certitude pourtant dans l'inflexion de la voix. La prudence pourtant fourmillait sur la langue. Augustus pourrait aussi bien marcher à tes côtés que te couper l'herbe sous les pieds.
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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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alter ego : John Straub. Petit vendeur de souvenirs dans une boutique londonienne. Les assiettes à l’effigie de Churchill ou de la famille royale sont en pagaille dans la boutique que tu es censé tenir d’une main de maître. Doux paradoxe quand on sait que tu ne rêves de rien d’autre que de l’anéantissement de ces figures.
sang : Fierté jamais démentie, carmin vif, d'une pureté jamais souillée.
don : Lire les esprits. Legilimens
myocarde : Le mariage n'est pas un long fleuve tranquille. Alors tantôt il faut butiner sur d'autres fleurs. Hétérosexuel.
allegeance : Tom Jedusor. Mangemort jusqu'au fond de l'âme.
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
30.07.24 15:17
Moult joutes se tricotent et se dénouent sur l'échiquier
J

eu de
Dames.
Au commencement de l’Humanité : l’ombre dans laquelle tu retranches chacun de tes pas, oiseau de misère camouflant sa petite personne après la chasse puissante et sans compromission des âmes perdues. Dans l’ombre des débuts, cette sauvagerie incarnée que tu aimais à incarner en rayonnant. Puis dieu ou quelque chose d’autre, une puissance suprême inconnue ou bien le néant lui-même s’est conjuré dans un complot gravissime. Le plus beau et le plus merveilleux des complots : celui d’offrir aux proies l’existence d’un refuge. Car au commencement de l’Humanité succéda l’apparition brillante, la divine incarnation de la supériorité de l’Humain sur le reste de la ronde habitation de la Création : le Verbe. Conspué par les hordes barbares et sauvages qui en mouvements saugrenus d’une bouche animée ; adoré par ceux qui comprirent l’intérêt de son apparition.
Parce que le langage est une arme puissante, parce que la douleur qu’il inflige est nettement supérieur à la pire des tortures, supérieur encore à la Mort elle-même. Enfant, déjà, ce bonheur incompris d’ouvrir les ouvrages d’autrefois, les reliures en cuir criantes sous tes doigts débutants, les pages enluminées par la délicatesse de moines-soldats-copistes intégristes puis de découvrir. Découvrir l’outrage des mots et des pensées sur les pouvoirs établis, le bonheur du néophyte comprenant qu’une voie irrévérencieuse était possible. Hugo d’abord qui conta Notre-Dame et son bossu en faisant s’écraser tes larmes sur les pages ancestrales, Balzac pour suivre grâce auquel tu pris amour des langoureuses descriptions aussi interminables fussent-elles puis il se présenta à toi. Lui. La grandeur de la décadence, la folie intégrale, le blasphème le plus sacrilège, la plus violente des expériences décrite avec l’engagement d’un forcené bien convaincu à mener son crime jusqu’au bout. Découvrant Justine puis dévorant les 120 journées à un âge trop jeune, les écrits marquèrent sans doute la constitution même de cet esprit autrefois malléable. L’embastillé marquant l’esprit de son lectorat, quelques siècles après sa propre mort.
Warlock Yaxley y ressemblait parfois à ce duc de Blangis vicieux. Toi-même pouvait emprunter quelques traits au président de Curval. Qu’on vous enferme dans un château en pleine forêt… Et les tentations divines pourraient s’y succéder pour en tirer toute l’essence. Les puissants peuvent s’arroger tous les droits sans en rendre compte, c’est la définition même de leurs existences. Déliquescence des sens dans ces séances conversationnelles qui s’étendent. Se frotter l’esprit l’un tout contre l’autre. Dans de suaves embrassades cérébrales, dans d’immenses forces labiales, c’est toute l’importance de ceux qui se pensent au-delà des masses qui s’exprime dans ces instants prolixes.

Le chacal est sorti du bois. A l’évocation de sa chère famille, voilà qu’il se tend presque imperceptiblement ton vis-à-vis, voilà que sa verve légendaire s’éteint presque, parait d’une fadeur incroyable. Avare dans les détails dont tu pourrais pourtant te régaler pendant des heures. A voir la déchéance de sa petite danseuse s’intégrer dans ton tableau mental avec grandiloquence. Qu’elle souffre pour avoir osé te faire souffrir, qu’elle pleure les larmes de son petit corps pour faire pourrir le sol sous elle, le sel de ses marrées aux pupilles contaminant chaque portion du plancher où ses pointes pourraient la porter. « Quelle tragédie tout de même mon ami… Je me souviens d’avoir connu Natalya si ouverte et tant prompte à se délecter de la vie l’entourant… Tragique, ô combien…  J’espère sincèrement qu’elle se portera rapidement mieux. » Ou qu’elle se fera renverser par le Magicobus en traversant sa piètre rue manques-tu de rajouter avec la véhémence toute proche de l’exposition dont tu pourrais être dépositaire. Dans un sourire expirant, les mains crispées foncièrement et résolument tenues contre tes jambes pour éviter que la rougeur ne se voit trop, tu enchaines. « Zorah doit être toute tourneboulée, pauvre créature, de voir sa fille ainsi… Fais lui savoir que mon oreille est toute ouverte à sa peine si elle en ressentait le besoin… » Ton oreille ainsi que ta couche auront toujours une place privilégiée pour la Russe. Elle pourrait se damner à y revenir pour le pur plaisir de deux corps s’ébattant charnellement dans le plaisir commun. Elle pourrait offrir à nouveau ses courbes délicieuses à tes yeux peinés de ne plus avoir cette joie. Revoir la cascade de ses cheveux une fois encore.
Un choc titanesque. Deux montagnes qui par le plus pur des hasards pourraient décider de se rencontrer. De terribles soubresauts qui feraient vibrer chaque particule en suspension dans l’entièreté du monde. Emma, épineux sujet. Elle semble parfois plus proche de l’autre homme que de toi-même. Une douleur lancinante qui bat dans ta fierté d’homme. De qui est-ce la faute si ce n’est de la sienne ? Cérébrale pourtant, Emma ne comprend pas, ne comprend plus. Elle ne comprend plus cet éloignement naturel qui s’est creusé. Faiblesse de la femme à l’utérus d’un vide constant, faiblesse de la demoiselle de ne point comprendre que les attentes d’un homme, de son homme en réalité, n’avaient aucune commune mesure avec les siennes. Puis cette couche qui s’est évidée comme les viscères d’un animal après la chasse, qui s’est refroidie comme après la prise d’un iceberg. Et l’intérêt, le tien, qui s’est reporté ailleurs. Sur les tâches journalières d’abord ; sur les courbes d’autres délicieuses créatures par la suite. Tristesse d’une situation ainsi dévoilée parfois mais indifférence la plupart du temps désormais. Hausser les épaules et jouer la comédie est un fardeau que tu portes sur de frêles épaules. « Oh… Je n’ai pas besoin d’autre confirmation que ce petit sourire qui s’imprime sur ses lèvres après qu’elle soit revenue de vos séances de dégustation. » Tes mains, Augustus, qui pourraient rougir encore plus si quelqu’un avait songé à inventer un pantone encore plus cramoisi. « J’aime à penser que tu es le poteau qui retient sa laisse. Que sans toi, elle pourrait se déchainer. Devrais-je te remercier même de consommer du temps avec elle pour me laisser libre court ? Sans doute, oui. » Un faux sourire, de ceux que l’on offre contrits aux victimes dont on se fout, s’imprime sur le bas de ton visage laissant même apparaitre quelques dents d’une incroyable blancheur grâce au sortilège de blanchiment appliqué chaque deux semaines avec la régularité du maître horloger. En politique, l’apparence est un atout crucial. Pour qui se prend-il à distiller ses conseils comme s’il était le plus délicieux des maris ? A quoi joue-t-il celui dont la femme s’est montrée plus ouverte encore que sa propre fille ? Tu redresses ton séant pour ajuster tes coups. Le dos droit comme une planche sur laquelle plonger dans les tourments infernaux. « Et quel conseil d’ami pourrais-tu me donner encore ? Celui de donner du leste pour qu’elle puisse s’acoquiner ailleurs ? Demande donc à ta délicieuse petite épouse si nos discussions sucrées sont la raison de son retour vers toi. » Tu as jeté le venin. Tu colonises comme un pillard chaque morceau de délicieux pour le rendre immonde. Tu pourris les âmes, tu gâtes les corps. Arme vengeresse du Verbe – lui encore – poigne d’acier dans gant de fer. « Veille sur ta femme avant de veiller sur la mienne… Conseil d’ami. » Jettes-tu avant d’imiter le sourire carnassier de l’homme qui se tient là, avec sa fierté déplacée sur le visage.

Les détours fabuleux d’un souffle qui s’éveille. Le dragon qui prend pied dans la réalité pour sauver son trésor jalousement gardé. Célestes créatures enchainées pour le bonheur des Hommes. Célestes créatures libérées des chaines pour croquer les tortionnaires. Deux hommes face à deux femmes. Mary Travers-Flint en tête, creusant longtemps le sol à la recherche de quelques pénates, Mona Parkinson, sœur et quasi-sœur de traitre comme un garde-fou pour empêcher l’accomplissement de tes désirs les plus caverneux. Proximité de la dernière avec le conjuré qui se tient là comme un chacal à l’affût du prochain cadavre à tomber. Marcher sur des œufs n’est pas qu’une expression dans ces complexes turpitudes. « Voilà un point où nos consciences se rejoignent, Warlock. Je peux te garantir une seule chose : le Pouvoir se teinte de faiblesse partout où une femme pense à l’exercer. Elle aura les pieds froids de sa belle mort avant qu’elle n’ose pleinement agir. » Tu as la conviction au corps qu’une femme n’est pas destinée à exercer le pouvoir, elle peut épauler un dirigeant, certes, en donnant quelques conseils par les soirs de doutes mais jamais, ô jamais elle ne doit être érigée en figure tutélaire d’un état. Parce qu’elles ne sont que parjure à la démonstration de force virile nécessaire à la traite du problème nés-moldus.
« Bien entendu que l’on devrait… Mais dans la réalité dans laquelle nous vivons, ceux qui ont raison trop tôt sont ostracisés et traités comme des fous. » Patroclus Parkinson qui s’était enfermé dans un mutisme maladif depuis l’emprisonnement de son Mage Noir favori, Patroclus Parkinson qui clamait avant tout le monde la nécessité d’une figure forte et conquérante qui s’était vu pointé du doigt par les masses grouillantes d’imbéciles progressistes qui n’avaient rien compris aux enjeux réels d’un monde dépassant de loin le petit intérêt personnel. « Mais je ne demande que cela… Que s’élèvent les voix de ceux qui voudraient entrer dans l’action la plus radicale possible. Depuis trop longtemps les individus gravitent autour de la fleur sans jamais oser la butiner. Il serait temps qu’on puisse y goûter à ce nectar prophétique. » Rêve de gloire ? Oui. De grandeur ? Aussi. Rêve surtout d’une société idéalisée dans laquelle tu viendrais apporter la pierre à un édifice solidifié par la sueur de ses bâtisseurs. Assister à la naissance d’une nouvelle civilisation, jouer aux dieux… Quel plaisir que cela glisse jusqu’à l’ichor. La tête qui hoche positivement lorsqu’il parle de Riddle et de sa vision différente, sa vision incroyablement juste et cynique d’un monde courant à vitesse de croisière jusqu’à sa perte absolue. Enfiévré coquin que tu es, tantôt jouasse tantôt colérique. « Je suis plein d’espérance aussi qu’il réserve quelques surprises à ces endormis… Qu’il abatte son jeu pour qu’on en voit toute l’étendue. »  Tu pourrais pourlécher tes lèvres serrées, tu pourrais presque sentir se déployer le serpent sous le bassin tant les rêves d’ivresse de pouvoir qu’il promet sont délicieuses. Encore faudrait-il qu’il active l’autre phase de son plan ; celui de la conquête. Guerrier assoiffé prêt à ramollir les esprits pour en extraire le sel et le remplacer par la fougue patriotique.

Point, clairement, de réjouissances sincères dans la petite phrase de Yaxley. Il s’affranchit des conventions, celui-ci ? Voilà qu’un mariage arrangé par la marieuse attitrée des Parkinson ne pourrait le ravir autant qu’il semble le faire croire ? Du moins c’est ce que ton esprit déduit à sa phrase lapidaire. Il pourrait en jeter des pierres à la trogne de sa gamine ; jamais il n’aurait un cheveu de Perseus. Parce que le petit dernier, bien que faiblement désireux de s’engager dans l’armée ténébreuse qui s’annonçait était ton protégé. Par conséquence, ceux qui se dresseraient entre lui et ses rêves de grandeur seraient écrasés sous les pas sans même une considération. Eduqué par la maternelle, façonné par son aîné. Il avait cet air fébrile des jeunes gens, il avait ce petit je-ne-sais-quoi qui te donnait des envies de protection. Modèle que tu étais à te démener pour lui inculquer les valeurs familiales. Pour qu’il ne termine pas comme Paulina, pour ne surtout pas qu’il finisse comme Aeneas. Les jumeaux étaient les offrandes de Mona, Perseus était la tienne. Chasse gardée. Perseus qui épouserait la petite ballerine aux cuisses ouvertes, Perseus qui ferait entrer le mouton dans la tanière des loups. Du loup. Perspective réjouissante pour de vifs moments agressifs volés à la barbe de tous. « Ce sera une fête mémorable, j’en fais le serment. » Jettes-tu dans un sourire narquois. Il y aura mille idées pour rendre cet instant fabuleux, c’est certain.

De vives échanges exquis. A se croire Robespierre, à se prendre pour Danton, à convoquer les comités de salut public, à fomenter les troubles à venir dans l’avenir, à se croire Père, Mère, Cousin et Fils de la Révolution. A jouer, Augustus, l’inventeur de ce formidable objet de désir, à se penser Guillotin pour finir comme Marat, à crever dans son bain estoqué par Corday réincarnée en figure ministérielle. Que la fougue de la jeunesse ne soit pas une excuse aux coupeurs de tête… Parce qu’ils condamnent et condamnèrent sans distinction de race, de genre et de richesses. Parce qu’être un bourgeois pendant ces heures troublées poussât sans doute les pas vers l’échafaud. D’une Terreur communiste naquit la plus glorieuse période de ce pays où les grenouilles sont un mets délicat : l’Empire. Du haut de sa petite taille méprisante se révélât un général fabuleux. De son tricorne et d’en dessous naquît des plans grandioses pour mettre l’Europe ou presque sous sa coupe. De son destrier, il mena le combat sur le terrain comme si rien ne pouvait jamais l’atteindre. Invincible créature dont il fallût une coalition de traitres pour le mettre à terre. A l’image des conjurés qui plantèrent des lames tout contre le cœur du grand César. Admirables figures dont tu pourrais te revendiquer, admirables créatures qu’il te faudrait prier avec l’assurance du dévot pour ses dieux. « Je suis sans aucun doute blâmable sur énormément de points, mon cher, mais certainement pas sur la force de mes convictions et l’envie de les exprimer avec ma plus belle voix. » Même si l’obscurité reste une préférence pare qu’elle empêche les assassins de trouver un coup à porter face aux parades, le courage politique ne s’est jamais dévoyé. Débattre, hurler, imposer… Voilà des mécaniques bien connues, parfaitement huilées depuis que l’âge adulte s’est imposé dans le miroir. « Quel euphémisme… Je peux excuser un acte isolé et le voir comme une paresse. Malheureusement j’ai l’impression que son rechignement à agir est désormais une grave pathologie. Tu as le mépris dans le regard en bourrant la pipe d’un peu de tabac. Tu as cette impression de trembler de ton être entier. Parjurant, détruisant, ravageant. Dévoreur des mondes encore et toujours. A ton tour de mouvoir la pièce sur l’échiquier dans un sursaut. Que les langues bruissent délicieusement, que la pluie au dehors semble un problème lointain en cette occasion. « Toi Brutus ; moi Longinus. » Tes lèvres sont immenses, monstrueuses à se déployer ainsi sur ton visage. « La Reine est morte… Vive le Roi. » Excité comme une puce que de telles conversations puissent alors naître dans la candeur d’une pièce. Une pièce qui pourrait se vanter – si les pièces pouvaient parler – de sa chance d’avoir vu naître une conspiration antique d’autrefois. Encore faudrait-il déterminer quel roi viendrait à régner. Passionnant, ça promettait de l’être aussi certainement que la lune remplace le soleil une fois le jour abattu.


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myocarde : Promesses formulées avec Zorah Gregorovitch, enhardi pourtant dans la discrétion de quelques baisers de Judas. Le coeur pourtant ne cogne que pour une seule et même fleur.
allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
particularité physique : Quelques lézardes dissimulées en vindicte de sa malsaine obsession
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(#) Re: De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus) ●
26.08.24 10:11
Moult joutes se tricotent et se dénouent sur l'échiquier
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Dames.
‘Les fous sont aux échecs les plus proches des rois. (Mathurin Régnier) Et d’entre vous deux, tu ne savais encore lequel en était le plus gras. La ‘fantaisie’ macérait en lie de vin austère sous l’encéphale, vous engouait à supputer quelques occultes tractations.

Les écoutilles frileuses glanaient les mots enrobés de miel, épuraient ci et là les intonations mièvres qui abondaient le palais Judas. Tu ne pouvais pourtant qu’étayer ses paroles. La vie était une triste tragédie, un déferlement de vaudeville et d’abracadabrantes pièces de théâtre. Le cœur s’étreignait sous un arcelet de tourments. La rage embecquait la vindicte toujours plus, l’empâtait d’une fureur qui t’échappait. Tout trempait dans l’éthanol. Les narines et les humeurs s’en froissaient, s’en délectaient jusqu’à l’explosion.

Chaque bulle d’air avalée en sa présence, chaque mot ingurgité devenait alerte dans la caboche. Parce-qu’Augustus était sournoiserie. Une qualité devenant défaut à titre personnel, bien que tu grignotais la même ardeur. « Merci mon ami. Il est bien loin le temps des légèretés et des insouciances » soupirais-tu en roulant du poignet, les onyx fascinés par le tourbillon du nectar brûlant s’éprenant dans ton verre. « Ces douceurs d’antan semblent s’être englouties dans un tourbillon de néant » Toi comme Zorah aviez été heurtés jusqu’aux tréfonds de l’âme par le dénouement bouleversant de votre princesse. Quelque chose s’était fracturé, brisant les cadènes déjà émaillées du carcan familial. « Je te ‘remercie(pour ne pas dire 'je t'emmerde') pour ta sollicitude mon cher, mais ça ne sera pas nécessaire. Je pense qu’assez d’oreilles se sont déjà prêtées à son écoute » Bien sûr que non, tu ne lui feras pas savoir. Il y avait dans le timbre de sa voix une agitation mâtine de sa langue qui te plaisait moyennement. Comment Emma faisait-elle pour supporter ce troll d’égo ? Bénédiction jamais rendue pour leurs promesses scellées dans la fleur de l’âge. Tu avais toujours émis de la réserve pour leur couple. Ton amie méritait bien mieux que ce coq se pavanant ci et là en remuant sa langue aussi bien que sa queue, l’arrogance en corne d’abondance. Et pourtant, il était là, en face-à-face avec toi, à verser autant son sel que toi sur épars sujets. Ça s’excitait et s’agaçait sans vergognes dans la beauté de Molière. Si ces moldus ne brillaient pas par leur personnalités artistiques, ils seraient déjà confinés sous la glèbe de vos pieds depuis belle lurette.

Ses insinuations te crispaient un muscle à l’angle de la mâchoire. Comment osait-il donc parler ainsi de sa femme ? C’était pourtant usuel dans les parlotes des gentleman s’enorgueillissant du monde à venir entre cigares et whisky. « Je n’aime que moyennement tes insinuations et, si tel était le cas, il ne faudrait pas t’étonner de la voir papillonner ailleurs aux déférences pour le moins discutables que tu lui portes. Respecte ta femme si tu veux respecter la vie, mon ami, auquel cas ne t’étonne guère de sentir quelques douces et funestes au doux réveil. Il n’y a point trop de niaiseries, comme tu le dis si souvent bien, à respecter les femmes autant que ta mère. Cordelia doit être terriblement désenchantée. » Merlin te voilà la langue déliée en esponton, à charger ce pauvre diable sans douceur. Voilà ce qui arrivait lorsqu’on grattait une corde sensible. Le même sourire en parallèle, aussi factice que le sien, se délivrait abondamment. Tu te régalais intimement, les griffes s’entrecroisant délicatement. 

La satisfaction pourtant s’émiettait aussi dans calomnies qu’il avançait sur ta femme. ‘Pardon ? La respiration trébuchait aux implicites pourtant clairs. Le masque se fissurait au saisissement de la nouvelle. Zorah et lui ? L’impression qu’une main invisible te broyait le cœur. L’impression qu’une guillotine te coupait la tête et l’avaloir de riposte. Si tu étais plus ou moins ouvert sur les frivolités de ta femme, l’idée seule de la savoir dans les bras de ce serpent te piétinait l’âme sous l’ire destructrice d’un troll, te cognait le poitrail en saule cogneur. Pourquoi d’entre tous les hommes fallait-il qu’elle le choisisse ‘lui’ ?

Et le voilà à babiller comme si le fleuve poursuivait tranquillement sa flânerie, mais le tien devenait rivière sauvage dans l’abîme. Tes griffes se refermaient sur l’arrondi de l’accotoir. L’envie d’en flétrir la texture te grattait le thalamus si et seulement si tu ne respectais pas un tant soit peu l’hêtre massif des bras du prestigieux Voltaire. Ses labres s’agitaient mais tu n’en percevais que l’ondulation muette, les mots se troublant dans l’ire sourde déferlant en toi. Mis aux fers par une cruelle humanité, tu peinais à sortir la tête de l’eau. Ça résonnait en eaux troubles. ‘Bon sang, ressaisis-toi, Warlock ! Pénitence de l’âme. Plus il caquetait et plus tu les imaginais, ‘elle et lui’, folâtrant sous les mêmes draps. Qu’avait-il donc de plus que toi ? L’égo et le cœur se fracassaient contre un mur d’épines. ‘Et tout d’un coup, alors que les pavillons récoltaient à moitié ses concettos, l’imaginaire s’enlisait dans la fange putride d’insanité. Les sentences abondaient en images sordides. Toi lui étreignait ce joli cou si volubile jusqu’à l’asphyxie. Toi lui tirant sa toison pour lui couper cette espiègle langue. Toi l’attirant dans les entrailles du manoir, dans une des alcôves de ta crypte pour lui rendre jugement. Tu devenais violence sous tes remparts de viande et d’os. L’envie primaire de lui faire mal, mais tu savais bien que ce n’était pas de charnel qu’il souffrirait le plus mais de mental. Alors, tu respirais, lentement et calmement, t’échinait à te recomposer devant ce rat-crevard de noir malice.

Au pays des travestis, les reines sont rois. Zorah s’affichait souveraine de tes nouveaux tourments, s’enjoignait sur le trône aux côtés de Natalya.

« Une fête mémorable ? Je puis te l’assurer » grondais-tu doucement, la gutturale devenue glaciale sur un sourire lascif de cruauté. « Et je suis prêt à butiner cette fleur et me repaître goulûment de son nectar » Fleur du mal. Sa perfidie. Sa sève. Tu t’imaginais l’ichor véreux de sa carcasse dégouliner dans ta bouche. Tu devenais fou intérieurement, la haine en monarque de tes pensées, écrasant douloureusement le moindre zèle stoïque.

« Blâmable ?  Sans aucun doute...» Oh mon cher...tu ne sais pas à quoi tu t’exposes. Ta croupe s’arrachait du confort du fauteuil, un soupir s’éructant copieusement du palais alors que tu remplissais à nouveau les verres. Merlin il te faudrait la bouteille pour digérer l’information. Il ‘la’ touchée, a embrassé sa peau laiteuse et ses pulpes vermeilles, a butiné sa fleur et l’a possédé sans doute avec beaucoup de fierté. La douleur te percutait le moindre rempart d’ecchymoses voilées. « Je dois bien te le rendre, mon cher Augustus, pour l’être ‘moi-même’, mais j’admire également la force de ta foi » Foi de Yaxley, il souffrira. Il voulait te faire mal. C’était un véritable succès. Tu lui rendrais le double, non le septuple, car ce n’était pas tant la diablerie de son âme qui t’ébranlait mais la profanation des limites du respect. A priori, ce point lui faisait terriblement défaut. Il te faudrait donc le lui apprendre. « Nous allons donc devoir y mettre notre grain de sel » A l’oisiveté de Mary, au blasphème d’Augustus. Du sel sur ses lézardes imaginées dans les tricots nébuleux de l’âme. Toi Brutus ? Terriblement humain, terriblement exquis. Les jambes coton peinaient à te maintenir, se rigidifiaient alors que tu t’inclinais légèrement pour saluer ton verre contre le sien aux perspectives sombres et alléchantes. « Il est l’heure de rétablir les institutions ministérielles sur les rails! » Il est l’heure de rétablir ses bonnes mœurs. Le sourire s’engraissait de vilenie alors que tu relevais habilement ton Richelieu d’ébène pour l’écraser sans douceur entre ses cuisses. Tu lui outrageais le serpent aussi durement qu’il t’avait profané l’estime. Terriblement primaire, terriblement exquis. Un coup de griffes faisait choir son roi sur l’échiquier, le souffle rauque et chaud de menace. « Le roi est mort. L’heure est à la conjuration » La sienne. Les griffes attrapaient d’une délicate fermeté sa cravate pour l’attirer d’un coup sec vers toi. Tes labres froissaient son écoutille, ton souffle chaud en caresse vénéneuse sur la peau de son pavillon. « Il y a des limites à ne pas franchir, aussi lointaines puissent-elles être, mon cher ‘ami’. Et tu viens d’en outrepasser une de façon très vilaine. Tous ces projets sont exaltants mais je te demanderai de prendre congé. En ces lieux, je ne puis tolérer pareille insolence. » Tu appuyais toujours plus sur le butin traître entre ses fins gigots, l’affranchissait finalement d’un soupir contrarié avant de reprendre tes aises sur ton siège. « Et ne prends surtout pas tout ton temps » Cruel sourire sucrer du bout des lèvres au nectar avalé.

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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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De qui des deux le fou s'éprendra en premier? (Augustus)
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