IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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beautiful things (dolladam)
passeur: be kind & just ●
Adam Bagshot
passeur: be kind & just
Adam Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 148
pseudo : foxie
faciès & dot : Will Poulter (harleystuff)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Ralph
gallions : 1082
Being with her just makes me smile
pronoms : he/him (il)
décade : 22 ans tout neufs, fêtés en même temps que son jumeau et que le célèbre Godric Gryffondor
labeur : mécanicien, amateur et réparateur de belles bécanes moldues ; animateur de la RITM, partageant sa passion du rock naissant sur les ondes sorcières
alter ego : Adam Baggins, gamin londonien récemment arrivé
sang : mêlé, fils d'une moldue et d'un sorcier, famille heureuse malgré les tensions que l'époque et l'histoire leur imposent
myocarde : célibataire pas vraiment endurci, coeur doucement épris, offert sans y penser aux yeux immenses d'une jolie fille
allegeance : petit gland espère devenir chêne, rejoignant les passeurs par envie de protéger celleux qu'il aime
particularité physique : cicatrice pourpre (avant bras droit), laissée par un maléfice vicieux pendant la scolarité
gif feuille : beautiful things (dolladam) Will-poulter

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dedoublator
posséder 5+ multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
prix rp
adepte des pavés.
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floodeur
100 messages postés.
à l'honneur
membre de la période.
crésus
1000 gallions.
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participation aux missions.
écrivain.e
avoir posté 10 rps.
https://inforthekill.forumactif.com/t3209-adam-courage-dear-hear https://inforthekill.forumactif.com/t3215-adam-i-m-just-out-to-f
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(#) beautiful things (dolladam) ●
24.04.24 0:22
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet 1955
personnages concernés : Dolores Abbott & Adam Bagshot
trigger warnings : aucun à ce stade
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
beautiful things (dolladam) Vks8giC6_o
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(#) Re: beautiful things (dolladam) ●
24.04.24 0:24

please, stay
i want you, i need you
oh god
B
EAUTIFUL  
THINGS
Jamais il n’a autant détesté la façon dont les journées d’été prennent leur temps pour passer. Les heures s’éternisent et il les observe défiler entre deux réparations - un tuyau de refroidissement mal fixé, un pneu dégonflé, une jante à changer et pourtant il n’est encore que dix-sept heures et la séance de cinéma commence à vingt… Les minutes s’étirent et se dilatent, après une nouvelle poignée d’entre elles il a terminé sa journée et salué le patron, enfilé la chemise repassée de frais et le pantalon tout propre qui l’attendent sagement suspendus à un cintre calé entre deux salopettes de travail dans son casier de métal. Le visage est rapidement nettoyé à l’eau froide du petit robinet rouillé de l’atelier, avant d’être dissimulé derrière un triangle de tissu qui a l’avantage de le protéger de la poussière des routes, coincé sur le nez par d’énormes lunettes de conduite. L’accoutrement pourrait paraître grotesque, mais il fait sens pour filer à toute allure à travers les rues de Godric’s Hollow au guidon de sa motocyclette.

Les cottages défilent et il file telle une comète, le grand gaillard tout émoustillé à l’idée de la soirée qui l’attend. Ce soir, il revoit Dolly : ils se sont donnés rendez-vous à dix-neuf heures trente devant la salle de projection locale, c’est elle qui a les tickets. Adam a gardé quelques surprises par-devers lui, cependant : il veut montrer à la jolie brune qu’il est plus qu’un doux géant qui saura toujours la prendre dans ses bras pour la réchauffer lorsqu’elle a froid. Il veut faire de leurs moments ensemble des occasions mémorables, il imagine déjà un album de photos soigneusement collées et de souvenirs collectionnés que l’on montre en souriant d’un air ému à des bambins qui ressemblent à leur mère… Tu vas un peu vite en besogne, gamin. Un premier rendez-vous officiel, ça sera déjà très bien, pour commencer. Des rendez-vous, ils en ont partagé d’autres, mais celui-ci a un délicieux parfum de nouveauté, parce que maintenant Dolly et lui forment un nous, un duo encore bourgeonnant mais déjà si solide, il ne saurait pas expliquer pourquoi ni comment mais il le sent. Avec elle, il est sûr - sûr de lui, sûr d’eux, sûr de vouloir un futur qu’ils écrivent ensemble, un récit à quatre mains qui défie les règles idiotes du destin. Certes, il n’est pas bien né, à la fois Moldu et sorcier et sans doute un peu trop de chaque pour l’autre camp ; certes, elle est infiniment plus intelligente que lui, elle poursuit une brillante carrière au sein du Ministère là où il se contente de ses journées au garage local. Mais quand il se voit dans ses yeux, quand elle le regarde avec toute la tendresse du monde, tout ça n’a plus aucune importance. Quand elle se love tout contre lui, quand elle pose le front au creux de son épaule, il sait. Ensemble, ils peuvent dire merde aux conventions encore rigides qui prétendent que la pureté du sang est un héritage à préserver, qu’un garçon comme lui et une fille comme elle ne sauraient communiquer, et encore moins se fréquenter.

Cela fait une semaine qu’il se prépare pour ce moment. Leur première sortie en couple, parce qu’ils ne sont plus Adam et Dolly mais Adam et Dolly qui s’aiment et même si les mots n’ont pas encore été prononcés, il s’en contrefiche joyeusement. Il sait, le gamin Bagshot, qu’il y aura d’autres sorties, d’autres surprises. Rien que de penser à la douce jeune femme aux yeux chocolat, il a le coeur qui bat la chamade et l’estomac qui fait des loopings, un autre se croirait malade mais cette fièvre est délicieuse et… Et tu viens de passer devant le cinéma, crétin des îles. Rougissant sous le foulard qui fort heureusement dissimule ses joues à la petite file déjà formée devant l’endroit, il effectue un demi-tour hâtif, manquant de créer un à-coup fort peu gracieux dans la portière de la voiture à sa gauche. L’accident est évité de peu, même s’il récolte un regard plus que noir de la part du conducteur, et il redémarre déjà pour s’arrêter quelques mètres plus loin et héler de la main la plus jolie jeune fille composant le petit attroupement qui patiente devant la salle de projection. Réalisant qu’elle ne le reconnaît sans doute pas, attifé comme il est de ses lunettes et de ce foulard qui lui mange le menton, il ôte le tout avant de tenter à nouveau d’attirer son regard. S’ils étaient côté sorcier, il suffirait qu’il sorte sa baguette et prononce un sort pour se faire repérer, il le sait. Mais ils sont du côté du village dans lequel pratiquer la magie relève de la plus mauvaise idée du siècle - juste derrière courser un dragon, peut-être, sauf qu’ici les dragons ne sont encore que des créatures de légende.

« Bonjour, vous » salue-t-il d’une voix qu’il espère un peu plus grave, un peu plus charmeuse que d’habitude. La voix qui a tendance à bien fonctionner sur les filles du bord de terrain, les supportrices du dimanche qui adorent les observer courir avec les copains pour un précieux ballon qui finit un peu trop souvent dans la rivière toute proche. Bon, pour l’effet, c’est sans doute un peu gâché par l’impression que sa voix tremble comme s’il présentait un examen oral devant un professeur particulièrement sévère. Il a les jambes cotonneuses lorsqu’elle s’approche, la petite brune avec laquelle il prévoit de passer la soirée, et il est soudain bien content d’être accoudé à son véhicule, de dernier soigneusement parqué et appuyé sur sa béquille. « Tu as passé une belle journée ? » demande-t-il d’une voix bien plus normale, tout en se redressant de tout son haut lorsqu’elle est suffisamment proche pour qu’il puisse passer un bras autour de sa taille pour l’attirer contre lui.

Il y a un peu de monde autour d’eux, la foule ordinaire du vendredi soir qui se presse pour assister aux dernières nouveautés cinématographiques, mais Adam ne voit plus qu’elle, le monde se restreint à leur étreinte lorsqu’il se penche vers elle et guette dans son regard doux la permission tant attendue de l’embrasser. Et ça lui fait toujours le même effet, découvre-t-il : ce premier baiser depuis une semaine, sept jours d’éternité écoulés entre leur dernière embrassade et celle-ci, est tout aussi merveilleux que le premier. En dedans, ça pétille et ça remue, il ne sait plus s’il a consciemment décidé de construire un élevage de papillons entre ses côtes mais ça s’agite et c’est délicieux parce qu’il se sent terriblement vivant, bien plus que lorsqu’il laisse le vent le décoiffer en arpentant les routes autour de Godric’s Hollow sur sa moto.

« J’ai pensé à toi - toute la semaine » murmure-t-il à son oreille, parce que c’est vrai et parce qu’elle lui a dit qu’il pouvait, que même s’il n’était pas trop pudique il pouvait tout lui dire alors il le fait, il lui dit et lui répète de mille manières à quel point elle est désormais importante pour lui, cette fille qu’il trouve incomparablement jolie. Il le lui dit avec des mots, avec les boucles sans rime ni raison qu’il dessine de la main dans le creux de son dos, avec ce pouce qui trace le contour de sa joue, il le lui dit et il le lui montre, pour lui il n’y a plus qu’elle et rien d’autre n’a d’intérêt.

Le moment dure un peu, mais soudain ça ne le tracasse plus, cet écoulement ralenti du temps. Il voudrait que cet été dure toujours, tant qu’elle est là, juste contre lui, entre ses deux bras. Tant que leurs coeurs battent ensemble, doucement puis un peu plus vite alors qu’il se penche à nouveau pour voler un second baiser, plus léger. « Et… j’ai une surprise pour toi. Tu as nos tickets ? »

Le moment de la révélation est venu, il espère ne pas gâcher son effet lorsqu’il sort de sa poche un briquet parfaitement ordinaire pour l’approcher des billets. Il ne les brûle pas, cependant, se contente d’approcher la flamme nue du papier pour y faire apparaître des lettres cachées - la version moldue de l’encre invisible, un jeu d’enfants impliquant du citron et une plume, auquel Arthur et lui ont maintes fois joué. Ils se sont fait passer ainsi un nombre incalculable de notes top-secrètes, soigneusement codées pour que nul autre ne puissent les comprendre - rendez-vous dans la cabane du jardin après le goûter ; amène des cookies !

Le tour est complété grâce à l’aide de William Pevensie, un ami qui travaille en tant que projectionniste : il s’est gentiment moqué de la fantaisie inutile d’Adam, lui reprochant d’en faire des caisses juste pour éblouir une fille. Mais ce dernier n’en a cure, il est même plutôt content du résultat produit, lorsque les flammes révèlent les mots projection exclusive en plein air apparaissent sur le bord du ticket. « J’ai un copain qui travaille au cinéma… Il m’a filé la bobine et un projecteur portatif, parce que… J’avais envie d’un truc un peu plus spécial qu’une séance en salle, tu sais ? » Toujours ce vilain défaut de langage qui accompagne la fin de sa phrase, alors qu’il tapote l’une de ses sacoches de selle. Un sortilège discret a fait le reste, permettant à l’encombrant matériel de passer inaperçu dans le sac de cuir. « Comme il fait beau, maintenant… Je me suis dit qu’on pourrait se trouver un coin tranquille, étendre un drap blanc et profiter du film en plein air ? »

Maintenant qu’il le dit à voix haute, il se trouve un peu stupide. Et si Dolly n’aimait pas passer la soirée en extérieur ? Et si elle avait froid, ou qu’elle était fatiguée ? Et s’il en faisait trop, surtout pour ce premier rendez-vous ?

« Enfin, si tu préfères, on peut toujours prendre un sachet de popcorn et rejoindre les autres dans la salle, je crois que le film va bientôt commencer » propose-t-il, déjà un peu dépité de s’être ainsi emballé. La file s’est réduite à peau de chagrin, et la billetterie affiche complet pour la séance de vingt heures, mais si William est dans la cabine, il saura sans nul doute les faire profiter d’une entrée clandestine. Après tout, un cinéma c’est très sympa, nul besoin d’en faire tout… un cinéma. Et quelque part dans le fond de sa tête, la petite voix revient, moqueuse. T’en as d’autres, des expressions à la con, Addy ?

défi mensuel : 1858 mots
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pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
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(#) Re: beautiful things (dolladam) ●
27.04.24 19:17

You know you're in love when you can't fall asleep because reality is finally better than your dreams.
B
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THINGS
Elle leva les yeux vers l’horloge murale, pour au moins la quinzième fois de la journée. Comment était-il possible que le temps s’écoule avec une telle lenteur? C’avait été le cas la semaine entière, mais aujourd’hui c’était pire que tout. Elle faisait de son mieux pour se concentrer sur son travail en cours, persuadée que c’était encore le moyen le plus efficace de faire passer les minutes. Mais difficile de se focaliser sur de telles tâches alors qu’elle l’avait en tête, tout le temps, alors que dans quelques heures à peine ils passeraient la soirée ensemble. C’était le visage d’Adam qu’elle voyait, partout, les souvenirs de leurs étreintes, de leurs baisers qui l’accompagnaient sans cesse, le coeur qui battait lorsqu’elle pensait à lui (souvent), des fourmillements dans le corps qui ne faisaient que s’intensifier alors que la soirée du vendredi approchait. Peut-être était-ce le fait d’être amoureuse, peut-être pas, mais alors que le doux géant était entré dans sa vie, les choses semblaient peu à peu s’arranger d’elle-même. Le départ aussi précipité que mystérieux du juge Rowle avait fait du Ministère un lieu de travail bien moins hostile. La flopée de menaces du mois de juin s’était estompée, c’est à peine si elle avait reçu une malheureuse missive cette semaine, qu’elle n’avait d’ailleurs pas pris la peine d’ouvrir. Elle s’en fichait, parce que les lettres qui comptaient, c’étaient celle de son père (elle en avait reçu une cette semaine) et celles d’Adam, qu’elle avait déjà commencé à garder précieusement, comme des reliques dont elle sentait qu’elles seraient importantes plus tard. Elle avait même parlé de lui à Ronald, ce qui était une première. Ils avaient beau être proches, c’était un peu gênant d’évoquer avec son père ses histoires de coeur. Mais là, elle sentait que les choses étaient différentes, et puis, peut-être que de là où il était, ça lui apporterait du réconfort de savoir qu’elle avait quelqu’un dans sa vie.

Dolly trépignait et s’empressa de terminer son travail. Elle n’avait pratiquement rien avalé au déjeuner, pour être sûre d’avoir terminé à temps et puis parce qu’elle se sentait de toute façon trop fébrile pour avoir de l’appétit. Quand enfin l’aiguille s’arrêta sur le chiffre tant attendu, la petite brune se leva en trombe, prit à peine le temps de saluer ses collègues avant de courir emprunter l’une des cheminées du Ministère.

Elle n’avait pas tant de temps que ça pour se préparer. Heureusement qu’elle avait pensé avant à sa tenue ! Elle avait même retourné toute sa garde-robe pour ça, essayé différentes robes plusieurs fois, demandé à Jules à au moins vingt reprises son avis jusqu’à se décider pour sa robe bleue, celle un peu décolletée dans le dos, un peu habillée mais pas trop, parfaitement adaptée pour une sortie au cinéma. Elle se sentit terriblement anxieuse pourtant en s’habillant, questionnant tous ses choix. Elle savait pourtant, rationnellement, que c’était idiot. Adam l’avait vue en pyjama, avec l’air d’un chien noyé davantage que d’une jeune femme, et il l’avait trouvée jolie, non ? Il ne l’aurait pas embrassée sinon, sans doute pas. Alors elle n’avait pas vraiment de raison de s’en faire.
Mais elle s’en faisait, beaucoup même. Elle n’avait d’ordinaire pas de problème particulier avec son apparence, et pourtant voilà que soudain ses insécurités adolescentes semblaient refaire surface et elle ne voyait plus que ce qu’elle avait par le passé considéré comme des défauts. La forme de son nez un peu étrange, les irrégularités de sa peau, ses yeux qui prenaient beaucoup trop de place par rapport au reste de son visage. Ca s’emballait dans sa tête et elle n’en avait plus l’habitude. Mais c’était un fait, elle voulait qu’Adam la trouve jolie. Elle fit de son mieux pour étouffer ces pensées là (non mais vraiment, ce qu’elle pouvait être ridicule !), et essayer de se satisfaire de l’allure qu’elle avait.

De toute façon, ce n’était pas ça qui comptait. Ce qui comptait, c’était ce moment à deux qu’ils allaient vivre. Pas juste un cinéma, non, leur premier rendez-vous, à deux. La pensée était étrange, une saveur d’inédit mais délicieuse en même temps, accompagnée de cette excitation teintée de chaleur qui envahissait chacun de ses membres alors que ses pas la rapprochaient du cinéma. Elle était un peu en avance, trop impatiente pour attendre encore avant de passer la porte de chez elle. Elle en avait eu des petits amis pourtant, pas beaucoup mais quelques uns à l’école. Le frisson, l’excitation, elle avait connu tout ça. Mais là, avec Adam, ça n’avait rien à voir. Elle le comprenait d’autant plus en sentant son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine, alors qu’elle guettait son arrivée. Elle crut un moment apercevoir sa haute silhouette sur un véhicule à deux roues (elle n'était plus certaine du nom) mais n’était pas sûre et ne voulait pas risquer de faire des gestes en direction d’un inconnu. Quelques passants lui bouchèrent brièvement la vue et lorsque de nouveau elle put apercevoir la rue, Adam était là, juste à côté de son véhicule. Les lèvres de Dolly se muèrent en un sourire radieux et son coeur se mit à faire des pirouettes, parce qu’il était là, qu’il était encore plus beau que dans son souvenir, qu’elle avait le droit de se précipiter vers lui, enfin, après ne pas l’avoir vu pendant une semaine entière.

« Bonjour vous. » lui répondit-elle, amusée, sur un ton similaire avant de se lover avec délice dans son étreinte, de l’enserrer elle aussi, ses bras calés sur les épaules du jeune homme, ses doigts traçant de délicates arabesques sur sa nuque, comme si c’était là sa juste place. « Oui, surtout maintenant. Et toi ? » Elle voulait qu’ils se les racontent, leurs vies, leurs journées, maintenant ou plus tard, peu importait. L’autorisation silencieuse trouva son chemin et les feux d’artifice tonnèrent dans tout son corps alors que leurs lèvres se rejoignaient. Peu lui importait le monde autour, parce que ça, c’était tout ce dont elle rêvait depuis une semaine. Juste lui, juste eux, le sentir de nouveau contre elle et l’embrasser encore, tout en caressant sa joue du bout des doigts. Entre ses bras, elle aurait pu y rester des heures durant, sans jamais se lasser. Mais il y en aurait d’autres, beaucoup d’autres et elle voulait par dessus tout se souvenir de ces moments-là.

Ces mots qu’il eut, murmurés à son oreille, étaient une musique qu’elle aurait volontiers écouté toute sa vie et elle eut la soudaine impression qu’elle aurait pu s’envoler tant elle se sentait légère. Son regard étudiait chaque petite part du visage d’Adam, chaque détail de son regard bleu dans lequel elle ne cessait de vouloir se plonger, pour l’apprendre par coeur et ne jamais l’oublier. « J’ai pas arrêté de penser à toi aussi. Tu m’as vraiment manqué… » A d’autres, ces mots auraient peut-être semblé ridicules, parce que ce n’était que sept jours, personne ne peut vous manquer autant en sept petits jours. Mais lui, il saurait qu’elle le pensait vraiment, il ne se moquerait pas et elle ne se sentait pas gênée de lui avouer ce genre de choses. Surtout, elle voulait qu’il sache, à quel point il comptait déjà pour elle, que ce qu’elle lui avait dit le jour où elle lui avait amené sa lettre était tout aussi vrai aujourd’hui: elle était sérieuse.

La mention d’une surprise déclencha un haussement de sourcils amusé et elle s’écarta légèrement pour extirper les deux billets de son sac à main. Dolly écarquilla les yeux en le voyant approcher la flamme du briquet - il n’allait pas les brûler tout de même ? Mais non, il maintenait simplement la flamme proche, assez proche pour qu’elle puisse lire quelques mots apparus sous l’effet de la chaleur: projection exclusive en plein air. Elle leva le regard vers le blond, d’abord sans être sûre de comprendre, jusqu’à ce qu’il lui explique ses intentions. Le bruit de sa main sur la sacoche indiquait que quelque chose de bien plus imposant qu’il n’y paraissait se trouvait à l’intérieur. Ce que ressentit la petite brune fut alors comparable aux matins de Noël, lorsqu’elle était enfant. Mieux encore, parce qu’avec la conscience qu’il avait préparé tout ça, juste pour elle. Elle n’eut aucun mal à balayer la proposition d’Adam de renoncer à ce projet d’un geste de la main. « Evidemment que je préfère voir le film dehors, la soirée est tellement belle, c’est une idée fantastique ! Tu es incroyable, j’arrive pas à croire que tu aies préparé tout ça ! » Elle trépignait presque, les yeux brillants à l’idée qu’ils puissent profiter du film seuls tous les deux, alors que le temps était si doux, peut-être même sous un ciel étoilé si les nuages restaient tranquilles, plutôt que partager une salle sombre avec des inconnus (même si ça lui aurait semblé déjà très bien). « Je peux quand même nous prendre des popcorns et ensuite on y va ? » C’est qu’elle commençait à avoir faim en réalité, et elle avait développé un faible pour cette friandise moldue. Elle se hissa sur la pointe des pieds pour lui voler un doux baiser avant de filer vers le petit stand leur acheter un sachet. Maigre contribution à ses yeux, alors qu’elle se sentait infiniment chanceuse.

La transaction ne prit que quelques minutes et elle revint d’un pas rapide et léger. « Tu sais déjà où on peut installer ça ? Sinon j’ai pensé, peut-être près de la rivière, ça devrait être tranquille à cette heure-ci. » Déserté des enfants et des familles. Elle avait en tête plusieurs endroit aux alentours qui pourraient convenir. Elle ne put retenir un sourire amusé, parce que c’était aussi le lieu de leur première vraie conversation, là où tout avait commencé. Ca lui semblait si loin maintenant, alors que pourtant ça ne l’était pas tant que ça quand on y songeait. Le regard de la petite brune se déplaça vers le véhicule avec lequel Adam était venu. « Est-ce qu’on va y aller avec ça ? » Elle n’était jamais monté sur ce genre d’engin et avait très envie d’essayer, que ce soit maintenant ou plus tard. Peut-être qu’il la ramènerait chez elle avec ? Quoiqu’elle n’avait pas envie de penser au moment où ils se sépareraient à la fin de leur rendez-vous. Elle voulait simplement profiter du moment, en espérant qu’il durerait le plus longtemps possible.

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Le temps a pris toute la journée pour passer, mais maintenant qu’il est avec elle, il a l’impression de voir les minutes accélérer. Le ciel d’été a résisté autant qu’il peut à l’arrivée de la nuit, mais il cède petit à petit au-dessus d’eux. Ce sont d’abord des nuages rosés qui apparaissent, les pastels comme dans un film pour les filles - c’est ce que dirait Arthur. Non, il dirait un film de gonzesses, mais Adam n’aime pas le terme - qui se pourchassent avec langueur dans la chaleur mourante du jour. Mais le gamin n’observe pas le ciel, il n’a d’yeux que pour elle : son étoile - il le lui a dit, qu’elle était une étoile. Son étoile. Il est toujours un peu mortifié de repenser à ce moment, à ses mots si maladroits, mais elle lui a dit qu’elle trouvait ses mots beaux, qu’elle le trouvait beau aussi, alors il apprend doucement à s’en moquer, à se détacher de ses propres jugements. Elle porte une très jolie robe bleue, il n’y connaît rien aux robes mais celle-ci lui va superbement bien, elle enserre joliment sa taille et, lorsqu’il passe une main dans son dos pour l’enlacer, il sent que ça forme un dessin particulier, un U ou peut-être un V qui découvre en partie ses omoplates. Il n’a jamais fait attention à ce genre de détails avant, mais avec elle il voudrait tout apprendre : est-ce sa robe favorite ? La mettrait-elle en toutes saisons, ou pour n’importe quelle occasion ? Il se doute juste qu’elle ne va sûrement pas au travail avec une tenue pareille, le Ministère n’est pas un endroit pour les coupes extravagantes et les jolis tissus, c’est un endroit important dans lequel les hommes portent des cravates et les femmes des tailleurs sévères. Même s’il est à peu près certain que Dolly rendrait un tailleur extrêmement joli - elle est magnifique en pyjama détrempé, alors un costume bien coupé, ça relève de la petite bière - il aime vraiment beaucoup cette robe qu’elle a choisie. Et il le lui dit, parce qu’ils se disent tout, elle a écrit qu’il pouvait et il refuse de s’en priver :

« Tu es vraiment très jolie aujourd’hui. Enfin, tu es jolie tous les jours… Mais j’aime beaucoup ce que tu as mis aujourd’hui. Ça rend ma journée plus jolie aussi. »

Il rougit pas mal, en lui disant ça, parce qu’il réalise bien qu’il se rend à nouveau ridicule. Franchement, elle va finir par douter qu’il soit bien le gars de la radio, celui qui plaisante sans efforts sur tous les sujets, de la musique à la politique… Mais non, elle ne le trouve pas ridicule, elle l’embrasse à nouveau et ça repart en loopings à l’intérieur de lui, le frisson est délicieux et il ne voit plus que ses yeux, elle a les plus beaux yeux du monde. Ils sont un peu maquillés, aujourd’hui, il ne sait pas s’il devrait lui dire que ça lui va bien, parce qu’il ne voudrait pas qu’elle croie qu’elle n’est pas déjà magnifique sans le moindre artifice. Mais le fait demeure, ça lui va bien, très bien même, ça lui fait des yeux de biche comme dans Bambi - il a vu le dessin animé gamin, ça l’a marqué. Il a dû cacher les yeux d’Arty au début, parce que ça faisait un peu peur tout de même. Et sa cousine Lucy a toujours refusé de revoir le film par la suite… Mais il s’égare.

Et quand elle lui répond qu’il lui a manqué aussi, ça décolle à nouveau, il a l’impression de flotter un peu tant c’est délicieux tous ces mots qu’ils s’échangent, c’est doux et c’est léger et pas de doute, si on le laissait faire, il s’envolerait. Elle a pensé à lui, pensé quoi ? Il voudrait poser la question, mais ça lui semble un peu indiscret tout de même. Un jour, ils se raconteront tout, dans les moindres détails, quitte à s’ennuyer l’un l’autre de se connaître aussi bien. Et il a hâte que ce jour arrive, mais il ne veut rien presser, ils ont toute la vie devant eux et déjà le temps file, le ciel rosit et vire au fuschia dans les coins.

L’été est doux à Godric’s Hollow, c’est le bord de mer qui fait ça. GranGran Batty lui a appris quand il était gosse, avec Arthur, à déchiffrer le ciel pour savoir le temps qu’il ferait le lendemain. Et, si Adam est resté une brêle en Astronomie, incapable de différencier la constellation du Centaure de celle du Serpent, il a retenu certains trucs - quand Mars est dans le ciel, ça sent la bagarre, ou quelque chose du même goût ; et quand le soleil se couche rouge, il fera beau le lendemain. Et aussi : au bord de la mer, il fait toujours un peu plus frais par grandes chaleurs, et plus chaud par grand froid. Des connaissances de bric et de broc, exactement le genre de Bathilda, qui ne lui servent jamais qu’à faire le malin devant les copains. Et à savoir que, comme l’été est doux, il faut prévoir de quoi se couvrir le soir : et il a prévu, c’est une autre des surprises de la soirée, si Dolores accepte sa première proposition… Ce qu’elle fait. Elle a l’air d’apprécier les surprises, heureusement pour lui, parce qu’il adore en faire. Il adore plus que tout voir les visages des gens s’illuminer comme des guirlandes moldues en période de fêtes - ou comme le plafond enchanté de la Grande Salle, lors des repas du soir. Il note mentalement qu’il peut poursuivre sur sa lancée, parce que non seulement elle a l’air ravie, mais en plus elle lui dit qu’il est incroyable.

Et ça lui flanque une nouvelle fournée d’étincelles dans les entrailles, il est incroyable et il a des idées fantastiques, c’est l’un des plus doux compliments qu’on lui ait jamais faits. Il ne sait pas trop où se mettre face à toute cette joie qu’elle ne fait aucun effort pour cacher, il voudrait déjà lui parler du reste, de la couverture enchantée pour les garder bien à l’abri de la rosée, des deux bouteilles de Bièraubeurre fraîche qu’il a réussi à placer dans l’autre sacoche de selle… Mais ça attendra. Dolly se dresse sur la pointe des pieds pour l’embrasser à nouveau, c’est dingue comment c’est un peu plus délicieux à chaque fois que leurs lèvres se croisent. C’est nouveau et pourtant déjà connu, c’est un plaisir chaque fois renouvelé - aucune autre fille avant elle ne lui a jamais fait cet effet.

Il voudrait lui dire qu’évidemment il a envie de faire tout ça et bien davantage encore, qu’elle mérite des rendez-vous sous les étoiles et plein d’autres choses, qu’elle mérite le monde, dans ce qu’il a de mieux à lui offrir. Parce qu’elle n’est pas seulement jolie, ou extrêmement intelligente, ou incroyablement courageuse : elle est tout ça à la fois, et plus encore. Elle aussi est fantastique. Mais il est tellement content de la voir sourire comme ça que ça lui vide le cerveau et qu’il ne trouve à répondre qu’un faiblard « Tout ce que tu veux. » l la regarde s’éloigner, c’est un V que dessine sa robe dans son dos, le V de la victoire peut-être ? C’est tout ce que ça lui évoque, et ça lui convient très bien parce qu’il a l’impression d’avoir gagné la plus importante des batailles depuis qu’il a osé lui dire qu’elle lui plaisait. Arthur est peut-être roi de camelote, mais Adam est chevalier de pacotille, et il a trouvé la dame à laquelle jurer son coeur. Typiquement ce que dirait un Gryffondor, se rappelle-t-il, c’était l’une des phrases de GranGran Bathilda lorsqu’elle lui lisait les histoires de la Table Ronde en lui expliquant que c’étaient de jolis mythes, et que comme tous les mythes, ils comportaient une part de réalité bien plus importante que ce que les Moldus voulaient bien reconnaître. Batty lisait les aventures de Perceval - c’était le préféré d’Adam - et s’arrêtait parfois pour commenter : en effet, il n’a pas été réparti chez les Lions pour rien, celui-là. Ça sonnait comme si elle avait connu personnellement quelqu’un qui s’appelait Perceval, mais Adam n’avait jamais posé la question. Batty était un peu spéciale, Papa lui avait toujours dit de ne pas la brusquer. Il s’égare à nouveau, remarque-t-il, il s’est perdu dans ses pensées dès lors que Dolly n’était plus là pour les canaliser.

Mais elle revient rapidement, un sachet de popcorn en main, et lui demande où aller. Le long de la rivière lui semble une excellente idée, ça lui rappelle leur rencontre - enfin, il la connaissait déjà d’avant, mais la rencontre qui compte, dirons-nous. La première fois qu’il a osé lui parler. « Près de la rivière, c’est parfait » glisse-t-il, pas pressé de bouger parce qu’elle est à nouveau toute proche. Mais le ciel s’assombrit, et les premières étoiles sont visibles contre la toile céleste qui prend des teintes de pourpre. Il fera beau demain, songe-t-il en souriant distraitement.

« C’est une motocyclette » explique-t-il à sa sorcière bien-aimée - ça lui donne des idées, tiens. Ma sorcière bien-aimée… ça ferait un joli titre de film. « Tu n’as jamais roulé sur une moto ? C’est super simple, tu vas voir » poursuit-il, glissant le popcorn dans l’une des sacoches de selle. Heureusement que la route n’est pas longue, parce qu’il ne tient pas à récupérer du maïs soufflé jusque dans son moteur… « Je m’installe comme ceci » montre-t-il, chevauchant ce qui lui tient lieu de fier destrier, « et tu montes derrière moi, il reste de la place sur la selle… Il faudra juste que tu t’accroches à moi, je n’irai pas trop vite, c’est promis. »

En disant ça, il se rappelle soudain qu’il parle à une ex-joueuse de Quidditch. Elle n’a sans doute pas peur de la vitesse… Mais il y a autre chose, alors avant de démarrer, il lui glisse son foulard entre les doigts, qu’elle a déjà serrés tout contre lui. « Pour tes cheveux… C’est que ça décoiffe ! » plaisante-t-il - c’est plus facile quand elle ne le regarde pas de ses yeux immenses, de véritables lacs de chocolat qui l’intimident un peu.

« Attention au démarrage, le bruit peut surprendre ! » Dernier avertissement puis il enfile ses lunettes et donne un coup de talon à la pédale, et les voilà partis à travers les ruelles désormais désertes ou presque. La rivière n’est pas bien loin, et la route qui y mène est asphaltée de frais, c’est presque une promenade qu’ils tracent, et autour d’eux, Godric’s Hollow s’assoupit doucement. On allume les lampes dans les chaumières, et le tout prend des allures de carte postale impressionniste, tout en taches de couleurs qui se fondent dans l’horizon derrière eux. Bientôt, ils sont entièrement seuls, du moins c’est l’impression que donne la nature qui s’offre à eux.

Un champ tranquille, dont l’herbe est gardée rase pour permettre aux gamins d’y jouer pendant la saison chaude, et le chêne - ou peut-être le peuplier, il ne s’y connaît pas davantage en arbres qu’en constellations, le pauvre garçon - sous lequel Dolly lisait ce jour-là. Le lieu est parfait, sa tranquillité troublée uniquement par les clapotis de la rivière proche, dont les courants ne sont pas des plus bruyants à cet endroit.

« Si on s’installe ici… ça te conviendrait ? » demande-t-il avant de démonter et de l’aider à descendre de l’engin motorisé qui se tait enfin, leur permettant de converser à nouveau.

« Je m’occupe du projecteur, si tu veux bien tendre la toile ? Je crois que personne ne devrait nous déranger, si on se laisse un petit peu… aider » achève-t-il en murmurant, sortant sa baguette magique de la poche de son pantalon. Puis il se penche pour embrasser à nouveau la petite brune, parce qu’il ne se lasse pas de ce geste, de la petite taille de Dolly, qui lui permet de poser la tête juste dans le creux de son épaule à lui.

Pendant qu’elle déploie les montants servant à tendre le drap sur lequel le film sera projeté, Adam extrait une quantité d’objets de ses sacoches de selle. Si un Moldu passe, il faudra lui mentir et inventer que les coussins sont gonflables, que le projecteur est entièrement démontable - ce qui est faux, et heureusement parce qu’il n’a aucune idée de comment on monte ces machins-là, c’est Pevensie le projectionniste et pas lui. Il finit néanmoins par placer la bobine au bon endroit, et arrange les volumineux coussins sur la seconde toile, celle qui les protègera du sol et de ses aspérités. Le sachet de popcorn est en bon état, et les Bièraubeurres sont un peu secouées mais encore fraiches lorsqu’il les dispose également au sol.

« Et voilà… je crois qu’on est prêts ? »


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04.05.24 19:20

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Il la trouvait jolie. Il aimait sa robe, et ça rendait sa journée plus jolie. Ces mots-là qu’il avait prononcés, c’était comme une musique à ses oreilles, d’une douceur infinie qui faisait briller ses yeux plus fort et rosir ses joues tout en lui donnant l’impression que tout en elle pétillait, ou coulait, elle ne savait pas tellement. Peut-être les deux à la fois. Etait-ce un hasard ou avait-il deviné qu’elle avait besoin de l’entendre ? Elle n’en savait rien et au fond ça lui était égal. Elle n’eut pas même envie de lui demander confirmation, s’il le pensait pour de vrai, même si ça lui traversa l’esprit. Adam, il pensait ce qu’il disait, c’était l’une des choses qu’elle avait rapidement apprises à son sujet et qui lui plaisaient beaucoup, qui le rendaient différent de tous les autres qu’elle avait pu connaitre. Et parce qu’elle savait qu’il le pensait, elle y croyait un peu plus aussi et ses doutes s’effritaient. Il était beau, et elle était dans ses bras, et il la trouvait jolie. Alors, d’un baiser, elle voulait lui dire à quel point ses mots étaient importants et la touchaient, qu’il n’aurait jamais à être embarrassé de ce qu’il voudrait lui exprimer, parce que ce qu’il avait à dire elle voulait l’entendre et l’écouter. Elle espérait qu’il le comprenait, ou qu’un jour elle trouverait plein d’autres moyens de le lui dire. Que peu à peu, ils apprendraient à se connaitre sur le bout des doigts. C’était si étrange, si nouveau, parce que c’était la première fois qu’elle avait envie d’être avec quelqu’un à ce point, que ça dure, le plus longtemps possible, même si c’était peut-être encore tôt. Nul besoin d’aller trop vite. Chaque petite chose lui donnait l’impression de flotter et alors qu’elle pensait savoir à quoi s’attendre, voilà qu’il la surprenait. Elle se sentit infiniment chanceuse, parce que le garçon le plus gentil et le plus doux qu’elle ait jamais rencontré avait pris la peine de préparer quelque chose de spécial, juste pour lui faire plaisir. La soirée serait belle, elle en était persuadée, mais elle l’aurait été de toute façon juste parce qu’il était là. Elle savourait ces mots, ce moment alors qu’elle s’était éloignée quelques minutes avant de revenir munie du précieux maïs soufflé.

Le ciel avait pris des teintes d’orange et de rose, mais plus pour longtemps. Malgré la nuit qui ne tarderait pas à tomber et l’air qui se rafraichissait légèrement, la température restait idéale, parfaite pour une soirée en plein air. Comme si tout avait été prévu juste pour eux, ne put-elle s’empêcher de penser avant de se trouver un peu idiote quand même, avec ses rêveries de jeune amoureuse. Elle lui tendit le sachet de popcorn pour qu’il puisse le ranger et focalisa son attention sur le véhicule - une motocyclette donc. Est-ce que ça avait un rapport avec une bicyclette ? Parce que ça, elle en avait déjà fait, mais cet engin-ci paraissait très différent. « Non, jamais. » Elle était déjà montée en voiture, mais clairement ça n’avait rien à voir. Elle aimait le fait que ce soit si ouvert, se demandant si les sensations étaient proches de celles qu’on pouvait avoir sur un balai. Visiblement, elle n’allait pas tarder à le savoir, pour son plus grand bonheur. Elle observa attentivement les gestes du jeune homme pour pouvoir les reproduire. Les siens furent un peu maladroits quand vint son tour, alors qu’elle n’était pas certaine d’où poser le pied pour se hisser. Elle finit par s’appuyer sur Adam tandis qu’elle enjambait le siège pour prendre place derrière lui.

« C’est bon, je suis prête. » annonça-t-elle fièrement après avoir pris place, et sur une impulsion, déposa un baiser aussi furtif que léger dans le creux du cou du géant blond.
Elle n’était toujours pas totalement certaine de la manière dont elle devait se placer - ne risquait-elle pas d’abimer quelque chose si elle posait le pied au mauvais endroit, de se blesser ou d’altérer la machine ? - mais parvint malgré tout à trouver une assise confortable. Elle rassembla les pans de sa jupe sous elle afin d’être certaine qu’aucun morceau de tissus ne viendrait malencontreusement s’agripper quelque part. « Tu peux aller vite, ça me dérange pas du tout. » Au contraire même, ajouta-t-elle avec un sourire malicieux qu’il ne pouvait voir. Elle saisit le foulard qu’il lui tendait et fit de son mieux pour le nouer autour de ses cheveux de manière à les protéger autant qu’elle le pouvait.

Elle enroula ses bras autour de la taille du jeune homme alors qu’il annonçait le départ. Il eut beau l’avoir prévenue pour le bruit, elle n’en sursauta pas moins tant c’était différent de ce qu’elle avait imaginé. Les sensations l’étaient tout autant, et elle se raccrocha davantage à lui par réflexe et pour contrebalancer cette désagréable impression de partir en arrière. Mais rapidement, le volume diminua un peu et elle s’habitua au vrombissement. De toute façon, elle était bien trop occupée par les sensations qui l’agitaient, alors que son corps se détendait, lui permettant de profiter du trajet. Sur son balai, c’était elle qui dirigeait, qui était aux commandes. Elle découvrait pourtant qu'il pouvait être très agréable et même tout aussi grisant de se laisser conduire.

Collée au dos du jeune homme, la joue contre lui, ses yeux observaient le spectacle des rues de Godric’s Hollow qui défilaient. Elle retrouvait en effet certaines sensations de vol: la vitesse, le vent qui s’engouffrait agréablement dans ses cheveux, le monde entier qui disparaissait, cette incroyable sensation d’être en vie… et en même temps, tout était très différent. Elle ne sentait pas l’air sous elle, mais le contact sur l’asphalte, chaque aspérité de la route qu’ils traversaient. Ou alors, c’était lui. Adam, tout contre elle, avec cette proximité qui faisait danser des centaines, peut-être des milliers de papillons dans son ventre. Avec son odeur, déjà si familière et réconfortante, qui lui inspirait aussi une euphorie nouvelle insufflée dans son coeur battant, l’envie d’être toujours si proche de lui et de le découvrir plus encore. Mais ils avaient le temps, tout le temps et elle savourait ces quelques minutes de trajet, ce moment qui ne serait que la pièce d’un puzzle formé par tant d’autres. Elle l’espérait du moins.

Ils finirent par arriver à destination, plus rapidement qu’elle ne l’aurait cru - comment était-il possible que cette semaine ait passé si lentement quand ces moments avec lui défilaient si vite? Elle reconnut sans peine le lieu exact de leur toute première conversation, celle où elle avait enfin eu l’impression de pouvoir apprendre à connaitre ce garçon qui l’intriguait sans qu’elle parvienne à jamais vraiment le cerner auparavant - et rougit un peu en se rappelant qu’elle avait été loin de ne regarder que ses yeux. Elle avait senti à ce moment là, qu’il y avait quelque chose, sans parvenir à définir quoi exactement. Une étincelle, ou une toute petite flamme qui n’avait fait que grandir depuis. Et elle ne voulait plus penser à ce qu’il s’était passé ensuite, à juin, elle ne voulait penser qu’à ce qu’ils bâtissaient maintenant, peu à peu.

Dolly descendit avec son aide et balaya les environs du regard tout en retirant le foulard de ses cheveux, avant de le lui rendre. D’autant qu’elle puisse voir, ils seraient bel et bien seuls. « C’est parfait. » confirma-t-elle sans peine. Il ne faisait pas encore nuit noir. L’éclairage apporté par la fin du jour était suffisant pour qu’elle puisse voir ce qu’elle faisait et s’atteler à sa mission sans peine. Elle extirpa sa baguette de son sac à main, dont, tout comme les sacoches de la motocyclette d’Adam, l’intérieur avait été étendu par un enchantement. De quelques mouvements dans l’air, elle parvint plutôt facilement à étendre la toile qui ferait office d’écran - elle avait déjà été quelques fois au cinéma, suffisamment pour en comprendre d’instinct que c’était bien à cela que le tissu servirait. Elle se tourna ensuite vers le doux géant. « Ca va comme ça ? » Mais alors que ses yeux se posaient sur la silhouette affairée du jeune homme, la voix de la petite brune mourut dans sa gorge, au point qu’elle ne fut pas certaine qu’il l’ait entendue. Soudain, elle ne put détacher ses yeux de lui, comme hypnotisée par ses gestes alors qu’il installait le projecteur - du moins, elle supposait que cette machine étrange était le projecteur. Un sourire fleurissait sur ses lèvres et son regard attendri enveloppait la haute silhouette qui se détachait dans l’ombre naissante alors qu’elle se demandait si c’était ça, que sa mère avait ressenti pour son père lorsqu’ils s’étaient rencontrés.
Avoir ce qu’ils avaient eu, c’était là ce qu’elle avait toujours voulu. Elle les avait toujours pris en exemple, les idéalisant peut-être un peu parfois, et c’était sans doute en partie pour cette raison qu’elle avait aussi mal réagi lorsqu’elle avait découvert la relation passée de son père avec Mary Travers. Parce qu’elle avait toujours pris pour acquis que Victoria avait été le premier amour de Ronald, elle s’était sentie pour ainsi dire trahie, jusqu’à avoir eu des mots qu’elle avait amèrement regrettés depuis, tout en réalisant à quel point elle avait été stupide et immature: avoir eu une vie avant, d’autres amours avant, ça ne diminuait en rien la valeur d’un coeur et d’une promesse donnés. Et elle avait été idiote de croire le contraire, même sous le coup de la colère.

A Adam, elle pourrait tout donner, réalisait-elle en se tournant de nouveau vers la toile. Plus qu’à n’importe qui d’autre pour qui elle avait pu avoir des sentiments ou des attirances avant. C’était différent, elle ne savait pas exactement pourquoi, par quelle espèce de magie tout ceci s’était mis en place, naturellement. Le genre de magie que personne ne pouvait expliquer, pour laquelle il n’existait ni philtre, ni formule et encore moins un antidote. Non pas quelle en aurait voulu, pour tout l’or du monde. Cette maladie-là, elle ne voulait jamais en guérir.

Elle vérifia attentivement qu’il n’y avait aucun faux pli dans la toile avant de se retourner une nouvelle fois et faire quelques pas dans sa direction. Durant ces quelques minutes à peine où elle était dos à lui, le décor avait changé: des coussins visiblement moelleux avaient été disposés sur le deuxième pan de tissu et deux Bièraubeurres les attendaient aux côtés du sachet de popcorns, prêts à être dégustés. Ce qui tombait plutôt bien, après leur escapade en motocyclette, elle mourait de soif. « T’as vraiment pensé à tout. » commenta-t-elle avec un sourire traduisant son excitation. Dolly retira ses chaussures qu’elle laissa sur le côté avant de s’avancer sur la toile pour le rejoindre et se glisser à ses côtés. Elle passa un bras autour de la taille du jeune homme tout en admirant le projecteur d’un regard curieux et brandit sa baguette de sa main libre. Lumos, mot prononcé qui permit d’éclairer un peu mieux le tout alors que l’obscurité commençait à s’installer sur le parc.

La petite brune examina le projecteur d’un oeil curieux. « Comment est-ce que ça marche exactement ? Le film est où ? » D’après ce qu’elle avait compris, beaucoup d’appareils moldus fonctionnaient en branchant quelque chose. Mais ici, il n’y avait pas de prise, et de toute façon elle ne voyait pas très bien comment on aurait pu brancher un drap. Difficile pour elle de concevoir comment les images et le son allaient bien pouvoir passer de cette machine à la toile qu’elle avait montée. Elle n’était d’ailleurs pas bien sûre en général d’avoir compris comment les moldus faisaient pour capturer ces histoires qu’ils diffusaient sur leurs écrans dans les salles de cinéma. Une forme de magie, mais sans magie aucune, qui la dépassait. Mais Adam lui, avait l’air de savoir comment fonctionnaient tout ça et il y avait quelque chose d’absolument fascinant la-dedans. « Tu sais vraiment tout faire ! J’arrive même pas à faire marcher le téléphone que j’ai acheté. C’est un peu comme ce que tu fais au garage ou ça n’a rien à voir ? »

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