temporalité du rp : novembre 1949
personnages concernés : Fenrir Greyback & Adam Bagshot
trigger warnings : aucun à ce stade
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : certaines actions de ce RP seront soumises à des jets de dés.

IN FOR THE KILL - 2021-2022

« Pardon, Professeur, vous avez dit une quoi ? »

« Man-ti-co-re » répondit le professeur Vance, détachant les syllabes comme s’il s’adressait à un simple d’esprit. Et Adam eut à nouveau l’impression que quelqu’un lui avait fait avaler un Philtre d’Embrouille à son insu. Rattrapant l’enseignant, qui traversait la pelouse à grandes enjambées, il se rapprocha rapidement pour entendre la suite de ses paroles. « Tête humaine, corps de lion, queue de scorpion - nous en avons parlé lors du dernier cours de Soins… Ah, mais il est vrai que vous ne faites pas partie de mes étudiants. Regrettable, vraiment. » Il ne parvenait pas à détecter une once de regret dans la voix de Philippus Vance, mais Adam se dit que ça n’était sans doute pas le moment de répliquer. Déjà, parce que le professeur n’avait pas la réputation d’apprécier les débats ; et puis, parce qu’il s’était attiré suffisamment d’ennuis pour aujourd’hui.

Il persistait à trouver que, tout de même, chasser une manticore dans la Forêt Interdite par une nuit sans lune relevait de la folie davantage que de la sanction scolaire. Si on lui avait demandé son avis, copier cent fois Je ne me battrai plus avec ces imbéciles de Serpentard aurait été infiniment plus constructif. Cet imbécile, en particulier, songea le blondinet en décochant un regard furieux au véritable coupable de cette escapade nocturne. Fenrir Greyback lui tournait actuellement le dos, mais Adam était sûr qu’un sale sourire lui défigurait la face à l’idée de leur punition commune. Greyback avait la réputation d’adorer être en plein air, et de détester qu’on lui rappelle son nom de famille - Adam avait appris cette dernière partie à ses dépens.

« Bien » reprit le professeur Vance, une fois que les garçons l’eurent suivi jusqu’à la lisière de la forêt. « Vous avez vos baguettes ? Prenez une lampe » poursuivit-il, s’emparant de l’une des deux loupiotes que sa propre baguette magique venait de faire apparaître. « N’oubliez pas : visez le visage. La peau des manticores est imperméable à la plupart des sortilèges. Et ne vous approchez pas de son dard » - cette fois, Adam était certain que l’intonation débilitante le visait tout particulièrement. Comme s’il avait envie de s’approcher d’un dard de scorpion… Très peu pour lui, il avait un minimum d’instinct de survie. « Et lancez une gerbe d’étincelles rouges quand vous l’avez trouvée » ajouta l’enseignant, comme une arrière-pensée.

Adam eut le temps de se demander pourquoi un tel signal était nécessaire, puisque le professeur resterait avec eux, avant de voir que ce dernier disparaissait déjà sous le couvert des arbres. « Les sorciers sont vraiment des psychopathes » murmura l’adolescent, ignorant superbement le fait qu’il en était un lui-même, sorcier s'entend. En cet instant, il lui semblait - et c’était loin d’être la première fois - qu’il était fait pour être un sans-magie. Il pouvait cuisiner une tarte à la citrouille ou expliquer la mécanique d’un grille-pain mieux que n’importe quel professeur d’Étude des Moldus, mais dès lors qu’il s’agissait de concocter une potion ou de lancer un charme complexe, Adam Bagshot perdait tous ses repères. Il s’empara donc de la seconde lampe sans tarder : quitte à être le moins doué en sorcellerie, autant que ça se sache le moins possible. « J’ai comme l’impression qu’on est censés rester ensemble. Oh, fais pas cette tête, Greyback : cette situation me réjouit à peu près autant que toi. »

Deux chemins s’offraient à eux : celui de droite, qui semblait davantage praticable, retint l’attention du blondinet, qui s’y engagea en vérifiant que son binôme l’accompagnait. Même pour une paire de sixième années, s’aventurer dans la Forêt Interdite en plein mois de novembre relevait de l’aventure… D’autant plus quand son partenaire était tout sauf fiable. À force de lancer des regards en arrière pour vérifier que le Greyback ne l’avait pas purement et simplement abandonné pour retourner à sa nature bien-aimée, ce qui devait arriver arriva. Adam oublia de regarder où il mettait ses pieds, et manqua de hurler de frayeur lorsque sa chaussure ne rencontra pas le sol mais une masse gluante.

« Beurk… Une bouse de Scroutt à Pétard » geignit-il, ajoutant que « Avec ça, la Manticore nous sentira arriver bien avant qu’on ne la voie. »

Il fit de son mieux pour dissimuler la lueur d’espoir qui naquit en lui à cette idée : peut-être que la bestiole se détournerait du duo d’aventuriers de pacotille, grâce à cet ingénieux – et tout à fait intentionnel - stratagème ? On pouvait toujours espérer…

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options dés 1/2/3 Adam s’engage sur le chemin de gauche, où les ronces le disputent d’autres plantes non identifiables.
4/5/6 Adam choisit le chemin de droite, plus dégagé mais entouré de feuillus si denses qu’on ne saurait voir ce qui se profile dans les fourrés… - option retenue lors de ce lancer.

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Non, mais il est étrange de voir à quel point les enseignants de Poudlard peuvent être intelligent tout en étant stupide. Bien appuyé contre un muret, je regardais un lion se trémousser d’épouvante face à Vance alors que ce-dernier venait de nous annoncer la couleur de notre retenue. Un mince sourire satisfait se dessina sur mon visage alors qu’à nouveau, je constate que la pire punition pour le corps professoral demeurait la forêt interdite. Je suis beaucoup trop loin du duo qui bavarde pour entendre l’entièreté de leur conversation, mais le peu que j’entends me fait rire en silence. Qui aurait pu croire qu’un Gryffondor aurait peur d’une forêt? Était-ce la mention de la manticore qui faisait autant flipper le blondinet? “Relaxe Bagshot, c’est très mignon ce genre de monstre” Soupirais-je en les suivant calmement, mes mains bien enfoncées dans les poches de mon pantalon. Je préférais écouter Vance parler de manticore que de l’entendre à nouveau critiquer mon uniforme inexistant. Un pantalon et une chemise à peu près correcte était bien assez pour se balader, pourquoi s’humilier avec une laisse en forme de cravate ou un pull qui grattait?


La nuit était maintenant bien installée alors que nous nous retrouvâmes à la lisière de la forêt. Allez savoir pourquoi, le Gryffondor me jeta un regard mauvais auquel je répondis par l’un encore plus goguenard avant de lui souffler un baiser moqueur. La haine à mon encontre, j’en avais l’habitude. Parfois, je la méritais, d’autre fois non. Disons qu’être le fils aîné et portrait craché de Asher Greyback est suffisant aux yeux de la société pour mériter la haine. Lors de ma première année, j’avais été confronté pour la première fois de ma vie à la crainte et la haine du monde sorcier envers notre famille et après quelques semaines à tenter de raisonner mes camarades, j’avais décidé de devenir la réincarnation de tout ce qui faisait un Greyback un être infréquentable aux yeux de tous. Aujourd’hui, je pense que tous regrettaient le timide Fenrir que j’avais jadis été.


Je regarde Bagshot se saisir de la lampe, mais je ne fais aucun geste pour sortir ma baguette. De toute façon, je ne suis pas très doué en magie, je serais encore plus dangereux que la manticore si je m’en armait trop tôt. “Vous nous prenez pour des imbéciles, professeur? J’dis pas pour le chaton, mais vous savez bien que j’suis doué avec les bestioles” Dis-je en roulant les yeux vers le ciel. Je n’ai pas le temps de dire autre chose que le professeur s'enfonce parmi les arbres, me laissant avec un Bagshot terrifié de toute évidence. Qui a dit que les Gryffondors sont courageux? “Oh calme-toi Bagshot, tu parles comme un moldu” Fis-je remarquer lorsqu’il qualifia les sorciers de psychopathes. Personnellement, je n’ai pas pris cette remarque comme une insulte; je me considère intimement plus créature que sorcier, même si je n’ai pas encore la chance d’avoir été mordu. Une grimace s’étira lorsqu’il mentionna le fait que nous devions rester ensemble. Merde. J’aurais aimé me balader calmement et profiter de la nuit! “Tu as intérêt à pas trop me faire chier alors, Bagshot. Je connais cette forêt comme le fond de ma poche et elle est dangereuse seulement pour les imbéciles et les babouins qui agitent leurs baguettes à tort et à travers” Rétorquais-je vertement, peu sympathique.


Vance est un idiot; envoyer un duo Gryffondor/Serpentard à la chasse à la manticore était tout sauf intelligent. Marchant dans la forêt aux côtés de mon camarade d’infortune, je me concentre sur les bruits qui nous entourent. Piaillement, hululement, croassement… définitivement, le monstre n’est pas ici, il y a beaucoup trop de bruit. “Non, mais tu vas arrêter de me surveiller? T’inquiète, je vais pas fuir, c’est pas mon genre” Grognais-je en remarquant qu’à nouveau, il tournait la tête pour voir si je le suivais. Il allait très certainement fuir avant moi, de toute façon. Sauf que plutôt que de me répondre, il geignit lorsque sa chaussure rencontra une bouse de Scroutt à Pétard. “Oh non, au contraire, la manticore va adorer le fumet. Pour elle, c’est qu’un repas est tout proche” Rétorquais-je à sa prétention avant de me pencher. Lentement, j’ai saisi la bouse dans laquelle il venait de marcher et je me suis rapproché de lui avec un sourire sadique collé sur mon visage. “En fait, tu viens de te porter volontaire pour être un super appât, Bagshot” Dis-je avant de lui étaler le mélange de bouse et de terre sur son visage et ses cheveux sans lui demander sa permission. Il avait choisi le chemin, je choisissais la façon de traquer.


“Voilà, tu es tout beau maintenant et en plus, c’est un super exfoliant, il semblerait!” Dis-je avant de secouer mes mains dans tous les sens afin d’en dégager la saleté. Sans attendre, je continue mon chemin en sifflant joyeusement, laissant au petit Griffon le temps de comprendre ce qui venait de lui arriver. D’un autre côté, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi nous avons emprunté un chemin aussi dégagé…c’était d’un ennui mortel. “Tu sais que si on est chanceux, on croisera le chemin d’un troupeau de licornes…enfin, peut-être pas, vu comment tu schlingues” Dis-je joyeusement tout en continuant à marcher, remarquant quelques crins argentés sur une branche…avant de moi-même marcher dans quelque chose d’humide. “Merde” Râlais-je d’horreur avant de pointer la flaque de ma lampe. “Bagshot, rapproche toi et vite… il y a du sang de licorne par ici…un prédateur traine dans les parages” Dis-je dans un murmure au même moment où un lourd craquement déchira le quasi-silence de la nuit.


“OH PUTAIN!” Criais-je en me penchant lorsque j’aperçu un éclair violacé fendre le ciel. “Bagshot, éloigne toi de l’arbre!” Criais-je en devinant que cet immense chêne -beaucoup plus grand que tous les autres- serait un paratonnerre de choix. Bon sang, Vance nous avait envoyé dans la forêt alors qu’un orage se préparait, il était fou ou quoi? À tous les coups, la manticore serait encore plus agressive face au chaos climatique.  

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options dés 1-2: Le craquement sonore est le grognement du tonnerre et un éclair viendra foudroyé un arbre tout près du duo. Choix retenu: ce lancer.

3-4: Un groupe de Chaporouge sorte d'une grotte et fonce dans leurs directions.

5-6: Le calmar géant ivre de colère a lancé un immense rocher vers la forêt et le hasard veut que le menhir s'est écrasé à quelques mètres d'eux

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Il aurait aimé bien affirmer que les moqueries du Greyback n’atteignaient pas leur cible, mais ça aurait été un mensonge. Et Adam Bagshot était tout simplement incapable de mentir, tout comme il était incapable de produire un Patronus corporel malgré ses meilleurs efforts. Oui, il était nerveux - et c’était une réaction parfaitement rationnelle. On parlait de chasser une Manticore, tout de même, pas de retrouver le cerbère qui servait de chien de garde au concierge ! Enfin, dans le cas présent, le mot cerbère était mal placé, la bête n’avait qu’une seule tête. Mais Adam n’en était pas moins persuadé qu’un jour prochain, un sorcier serait assez stupide pour vouloir user d’un véritable Cerbère pour garder le château.

Pour l’instant, toutefois, Adam était davantage préoccupé par une autre sorte de canidé. On murmurait que les Greyback étaient loups-garous de père en fils, une rumeur que le Gryffondor n’avait strictement aucune envie de vérifier par lui-même. Aussi remercia-t-il brièvement Merlin de leur avoir accordé une nuit sans lune pour cette expédition, tout en regrettant le peu de clarté que leur apportaient les rares étoiles visibles dans le ciel nocturne. Il était peut-être loup, mais Fenrir Greyback avait surtout la hargne d’un chien galeux, décida le blond en s’entendant traiter de chaton. En pleine poussée de croissance, il affleurait à présent le mètre quatre-vingt, ce qui lui permettait de survoler la plupart de ses condisciples dans avoir à lever le menton. Alors vraiment, se voir comparé à un chaton… C’était extrêmement humiliant !

L’injure suivante lui fit toutefois regretter les premiers mots de Fenrir. Du chaton au babouin, il y avait toute une ménagerie, mais le Vert et Argent semblait décidé à ne pas lui accorder la considération de désigner un animal charismatique. « Ouais, bah il paraît que les babouins, c’est très intelligent, d’abord » fut tout ce qu’il parvint à répliquer, progressant avec précaution sur le sentier qui se dessinait devant eux.

Même pas dix minutes plus tard, trop préoccupé par son supposé partenaire pour regarder où il mettait les pieds, le blond finit par provoquer la catastrophe. Peu importait sa chaussure ruinée - ado citadin, mais aussi joueur de foot émérite, il avait vu pire en termes de saleté - mais l’odeur, elle, était juste… infecte. Et son cœur rata un battement lorsque Fenrir mentionna que le fumet devrait plaire à la créature qu’ils étaient censés pourchasser. L’idée d’attirer la Manticore jusqu’à eux l’avait brièvement effleuré, mais sa stratégie complexe impliquait des pièges tendus au préalable, pas sa transformation instantanée en appât pour créature magique à l’odorat douteux. Une transformation que le Greyback s’empressa de compléter, tartinant le visage d’un Adam particulièrement surpris à l’aide de ce qu’il restait de la bouse étalée au sol.

Une multitude d’insultes, toutes plus disgracieuses que les autres, et certaines impliquant les proches parentes de Fenrir, traversa l’esprit du blondinet en une folle tempête. Il n’eut toutefois pas le loisir de laisser libre cours à sa créativité injurieuse, et ce pour deux raisons. La première était que le mélange immonde qui lui masquait le visage menaçait de s’introduire dans sa bouche, et qu’il avait très moyennement envie que cela se produise. La seconde raison était que Fenrir avait poursuivi son chemin sans l’attendre, forçant Adam à ruiner l’une des manches de son uniforme d’hiver en plus de sa chaussure dans un geste visant à dégager l’accès à ses voies respiratoires, avant de se ruer en avant pour le rattraper, la lampe ballotant follement au bout de son bras. Il règlerait son compte au lycan plus tard, décida le blond. Il n’avait jusqu’alors jamais été porté sur l’idée de revanche, mais ce crétin le méritait, et Arthur serait plus que ravi de prêter main-forte au tourmenteur de son grand frère, de cela Adam était certain.

« Qu’est-ce qui oserait s’en prendre à une licorne ? » questionna–t-il Fenrir, oubliant un moment ses envies de violence vengeresse, parce que la question lui semblait infiniment plus pressante. Les licornes étaient des créatures majestueuses - et notoirement très difficiles à approcher, sans parler de les blesser. Le fait qu’un tel animal ait pu être heurté au point de laisser derrière lui une flaque épaisse de son sang argenté n’était pas de nature à apaiser l’anormale nervosité dont souffrait le blondinet. Et c’était avant que Fenrir qualifie le coupable présumé de prédateur dans un murmure assourdi. Qu’est-ce qu’un lycan comme lui pouvait bien considérer comme un prédateur ? Et pourquoi donc le fanfaron prenait-il soudain des mines de donzelle effarouchée ? Ce devait être un bluff, et Adam s’en voulut d’avoir offert une nouvelle fois son flanc aux moqueries de son condisciple.

« Avoue, tu me fais marcher, espèce de… » Mais l’injure ne quitta jamais sa bouche. Elle fut couverte par le cri du Greyback, qui ne précéda que d’une fraction de seconde le craquement cataclysmique d’un coup de foudre. Instantanément, comme cela ne pouvait arriver qu’en Ecosse, le ciel s’ouvrit et une pluie torrentielle s’abattit sur les deux piètres explorateurs. Surpris - une émotion dont il commençait sérieusement à se fatiguer - Adam bondit sur le côté, tirant le bras de Fenrir avec la force surprenante de ceux qui découvraient leurs muscles, une force encore appuyée par l’adrénaline qui coursait dans ses veines. Les deux adolescents échappèrent de peu à la chute d’un if ancestral, que la foudre avait nettement scindé en deux, l’une des moitiés du tronc fracassant le sentier à l’endroit exact où ils se trouvaient un instant auparavant.

« C’était moins une » souffla le blond, duquel le crachin achevait de laver la face. Il avait de la bouse de Scroutt dans les godasses, ça lui coulait dans le col et sur sa cape en traînées marron que dissimulait sans peine l’obscurité revenue, mais il était bel et bien vivant. Ca lui donnait étrangement envie de rire, et tant pis pour son compagnon de retenue, tant pis pour la Manticore - de toute façon, si la créature avait deux Gallions de bon sens, elle se terrait probablement dans une tanière en attendant la fin de l’orage.  Ils étaient vivants, et dans la lueur tremblotante de la loupiote qu’il avait miraculeusement réussi à garder à bout de bras, Adam aurait juré que Fenrir se pissait dessus de trouille. Il ne comprit pourquoi qu’au moment où une voix grave - très grave - s’éleva dans son dos. « Moins une, en effet. Vous autres, humains, avez la désagréable manie de vous trouver dans ce genre de situations fort souvent, n’est-il pas ? »

La question ne semblait pas réellement appeler une réponse, aussi Adam se contenta-t-il de lâcher précipitamment le bras de Fenrir avant de se retourner pour faire face au plus grand canasson qu’il ait jamais vu. Non, pas un cheval. Le torse de la créature était celui d’un humain, mais ses oreilles pointues et ses jambes achevées en sabots non ferrés indiquaient qu’ils se trouvaient face à un Centaure. Lequel les contempla pensivement pendant quelques longues secondes, avant de tourner son visage vers le ciel nocturne, sans paraître dérangé par la pluie qui en tombait toujours à seaux.

« Pardon… Monsieur » tenta-t-il. Comment devait-on s’adresser à un Centaure ? Peu désireux de commettre un impair, le blond flanqua un grand coup de coude à son voisin, espérant que Fenrir - qui semblait s’y connaître en faune de la Forêt Interdite - se montre plus loquace. « Nous ne voulions pas… vous déranger » acheva-t-il, un peu piteux que la grande créature semble se désintéresser aussi aisément des deux adolescents détrempés qui se tenaient face à lui.

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options dés 1/2/3 La foudre éblouit les deux explorateurs pendant une trentaine de secondes… Un temps suffisant pour qu’une créature non identifiable s’approche d’eux.
4/5/6 Le bruit assourdissant de l’arbre qui s’effondre non loin d’eux étouffe les bruits que produit l’arrivée d’une bête positivement massive… Un Centaure !  - option retenue lors de ce lancer.

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