IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
Aller en haut

Aller en bas


AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

LES NOUVEAUTÉS
la nouvelle maj est arrivée, retrouvez toutes les nouveautés dans la newsletter 15.
Recherches rp
Pour celleux qui le souhaiteraient, certaines personnes recherchent des rp juste ici
NOUS SOUTENIR
Si le coeur vous en dit, rendez-vous sur pub rpg design pour laisser un petit message et encourager le forum.
recensement rp
n'oubliez pas de venir recenser votre rp de septembre avant la fin du mois !
PARRAINAGE
vous vous sentez un peu perdu sur IFTK ? N'hésitez pas à rejoindre le système de parrainage.
les ANNONCES

Le Deal du moment :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – ...
Voir le deal

Le frelon et la primevère
neutral: no mans land ●
Primrose Macnair
neutral: no mans land
Primrose Macnair
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 145
pseudo : WonderCat
faciès & dot : Anya Taylor-Joy - andthesunrisesagain- delirium
doublon(s) : Antonin ♦ Julian ♦ Primrose ♦ Diana ♦ Malcolm
gallions : 1085
Le frelon et la primevère C286dfce2622c7812f0cb0cb48d7431c
pronoms : Elle/her
décade : 26 ans. Il y a bien longtemps pourtant que la jeunesse et l'innocence ce sont envolées. La beauté n'est que surface. En dessous tout est brisé, les rêves se sont envolés.
labeur : Longtemps femme au foyer, Primrose a récemment été engagée en tant que chargée mode de Mary Travers-Flint, ce qui est aux yeux de la jeune femme, un immense privilège ainsi qu'une nouvelle porte vers sa liberté.
alter ego : Rose Benson
sang : Sang-Mêlé
myocarde : Mariée depuis six ans à Ramsay Macnair. De vingt ans son aîné, l'époux s'est révélé être aussi terrible que la Barbe-Bleue. Mariage sans amour, mariage de devoir, il en sera de même pour sa vie.
allegeance : Son mariage voudrait que sa loyauté aille à son mari, aux Macnair. Aux mangemorts dont son mari essaye despérement de faire partit. En vérité Primrose n'a d'amour que pour ses fleurs.
particularité physique : Derrière le joli visage de poupée sont dissimulés les marques de violence de son mari.
gif feuille : Le frelon et la primevère 4d7d9bb9bf1773aa7014a0fac92b3555

badges
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
adepte des pavés.
dedoublator
posséder 3 multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
100 messages postés.
ancienneté
1 an sur le forum.
crésus
1000 gallions.
https://inforthekill.forumactif.com/t2583-porcelain-ivory-steel- https://inforthekill.forumactif.com/t2588-sweet-nightshade-primr https://pinterest.com/https://www.pinterest.fr/roxanedelfin/rp-moodboard/primrose-macn
Revenir en haut Aller en bas
(#) Le frelon et la primevère ●
19.08.24 20:05
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : Aout, 1955
personnages concernés : @Arthur Bagshot @Primrose Macnair
trigger warnings : Meurtre, trafics de stuppéfiants
intervention autorisée du mj : [ ] oui [ X] non
autre(s) : X

IN FOR THE KILL - 2021-2022




Honey, I rose up from the dead, I do it all the time I got a list of names, and yours is in red, underlined
neutral: no mans land ●
Primrose Macnair
neutral: no mans land
Primrose Macnair
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 145
pseudo : WonderCat
faciès & dot : Anya Taylor-Joy - andthesunrisesagain- delirium
doublon(s) : Antonin ♦ Julian ♦ Primrose ♦ Diana ♦ Malcolm
gallions : 1085
Le frelon et la primevère C286dfce2622c7812f0cb0cb48d7431c
pronoms : Elle/her
décade : 26 ans. Il y a bien longtemps pourtant que la jeunesse et l'innocence ce sont envolées. La beauté n'est que surface. En dessous tout est brisé, les rêves se sont envolés.
labeur : Longtemps femme au foyer, Primrose a récemment été engagée en tant que chargée mode de Mary Travers-Flint, ce qui est aux yeux de la jeune femme, un immense privilège ainsi qu'une nouvelle porte vers sa liberté.
alter ego : Rose Benson
sang : Sang-Mêlé
myocarde : Mariée depuis six ans à Ramsay Macnair. De vingt ans son aîné, l'époux s'est révélé être aussi terrible que la Barbe-Bleue. Mariage sans amour, mariage de devoir, il en sera de même pour sa vie.
allegeance : Son mariage voudrait que sa loyauté aille à son mari, aux Macnair. Aux mangemorts dont son mari essaye despérement de faire partit. En vérité Primrose n'a d'amour que pour ses fleurs.
particularité physique : Derrière le joli visage de poupée sont dissimulés les marques de violence de son mari.
gif feuille : Le frelon et la primevère 4d7d9bb9bf1773aa7014a0fac92b3555

badges
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
adepte des pavés.
dedoublator
posséder 3 multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
100 messages postés.
ancienneté
1 an sur le forum.
crésus
1000 gallions.
https://inforthekill.forumactif.com/t2583-porcelain-ivory-steel- https://inforthekill.forumactif.com/t2588-sweet-nightshade-primr https://pinterest.com/https://www.pinterest.fr/roxanedelfin/rp-moodboard/primrose-macn
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Le frelon et la primevère ●
19.08.24 20:06
My skin has turned to porcelain, to ivory, to steel.
L

e frelon et
la primevère
La salle est bien remplie et décorée. Ce sont les premières choses qu’elle remarque en arrivant. La pièce est un étrange contraste de bannières colorées et de costumes aux teintes neutres dans laquelle se mêle également un léger brouhaha ainsi qu’une musique aux accents de jazz qui lui rappellent avec nostalgie son Amérique natale. Elle aime ce tableau – loin du faste des soirées organisées par la haute – et c’est avec plaisir qu’elle s’y glisse pour évoluer seule. Seule. Ce mot à la saveur du paradis et de la liberté. Pour la première fois depuis des années elle n’est pas exhibée, accrochée à un bras qui l’enserre trop fort, elle peut aller où elle le souhaite, se servir comme bon lui semble au buffet et boire plus d’un verre si ça lui chante.

Elle ne reste cependant pas longtemps seule, elle devait s’en douter, elle n’est pas venue pour s’amuser. Deux hommes l’ayant remarquée s’approchent d’elle et après l’avoir saluée et présenté leurs sincères condoléances, entrent dans le vif du sujet, la raison de sa venue ici : ils espèrent faire d’elle un sponsor pour leur équipe de Quidditch. La salle grouille de représentants, joueurs et potentiels soutient pour les différentes équipes du Royaume-Unis. Et bien qu’elle ne porte pas un grand intérêt pour ce sport, la jeune femme a accepté de venir, à la fois pour éviter de froisser le responsable du bureau des jeux et sport magique, mais aussi pour s’amuser, passer du bon temps et devenir le sponsor d’une équipe lui permettrait de laver la réputation de son patronyme. Elle ne l’a pas effacé – il est trop tôt – et compte se l’approprier pour en faire quelque chose, sinon de grandiose, une nouvelle aura aux yeux du monde magique.

Les gens continuent de venir la saluer, elle sourit beaucoup, avec sincérité cette fois-ci, car même si les compliments ne sont pas dénués d’intérêts, au moins ne sont-ils pas teintés de cette hypocrisie qui caractérise la classe des sang-purs, il n’y a aucun venin entre les lèvres de ceux qui espèrent qu’elle jettera son dévolu sur eux, les regards ne cherchent pas le moindre défaut à rapporter aux autres et elle aime ça, elle n’a pas à faire semblant ou presque.

Elle discute, écoute attentivement les présentations des équipes – même si elle ne comprends pas toujours le vocabulaire sportif employé – à la fin de la soirée, elle devra choisir l’une d’entre elles et beaucoup se bousculent pour avoir la chance d’êtres choisis par une des employées du cabinet de la Ministre. Pour le moment elle n’a pas encore fait son choix. Peut-être cette équipe entièrement composée de femmes ? Pour le moment elle est la seule à lui avoir marqué l’esprit.

Autour d’elle la musique jazz continue et les gens continuent de discuter joyeusement. Elle perçoit des bribes de conversation, les uns parlent de matchs passés, d’autres parlent de leurs proches, leur famille, de l’actualité, il y a des éclats de rire et certains esquissent même quelques pas de danse.
C’est de ça dont elle a besoin. De simplicité et de normalité. Elle est libre certes, mais une ombre plane toujours sur elle, elle qui a du se salir les mains et l’âme pour gagner sa liberté.

Elle qui pense avoir été prudente mais une missive reçue plusieurs semaines plus tôt lui a prouvé le contraire. Quelqu’un sait. Mais qui ? En dehors de Cassiopeia et Ethel, personne d’autre ne sait qu’elle s’est procuré de la belladone et de ce qu’elle en a fait, ni de ce que lui faisait subir Ramsay. Quelqu’un était-il en train de la surveiller ? Elle a une bien trop grande confiance en ses deux amies pour les imaginer capable de trahison. D’anciennes connaissances de son époux ? Ou bien quelqu’un au ministère ? Et cette allusion, cette proposition à ses talents de botaniste : nous sommes intimement convaincus que, placés sous une égide nouvelle, ces doigts graciles dotés d'un rare talents pourraient servir de plus grands projets
Que veulent dire ces mots qui n’existent plus désormais que dans son esprit ? Et cette adresse ? Elle n’ose s’y rendre seule. Elle craint un piège, une vengeance et n’ose demander de l’aide à personne de peur de les mettre en danger.

Alors elle essaye de ne plus y penser, elle se dit, un peu naïvement, qu’en continuant d’ignorer cette lettre, son ou ses auteurs finiront par l’ignorer.

Tendue, la veuve se saisit d’un verre de cidre et s’éloigne, brusquement saisie par l’envie d’être seule quelques instants. Elle aperçoit une petite porte au fond de la salle et se dérobe à ses obligations, elle reviendra bien vite.

La porte donne sur un couloir mais il est loin d’être désert : au loin se trouvent deux silhouettes masculines qui discutent à voix basse. Elle tente de les ignorer et de faire comme si de rien n’était mais c’est trop tard, elle n’est pas assez rapide, elle voit l’un d’eux glisser quelque chose dans la main de l’autre qui la fixe.

Elle comprend rapidement que cet échange n’a rien de légal et qu’elle ne peut faire comme si elle n’avait rien vu pourtant elle baisse le regard et s’octroie une gorgée de cidre en essayant de faire comme si. Elle entends des murmures et des bruits de pas, avec un peu de chance les deux hommes auront décidé de faire comme elle et chacun continuera sa vie – de ce côté là elle n’a rien à leur reprocher car elle aussi a ses petits secrets.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


Honey, I rose up from the dead, I do it all the time I got a list of names, and yours is in red, underlined
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 314
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — monoclegraphic, kryptonite, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche et ron le papa ours.
gallions : 451
Le frelon et la primevère Eb73e2ac69d9899f0a42ddc1ffa5feacde245ffc
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe nationale et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
ethelablin/quidditch teamhazel iiiprimfenrir

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, depuis peu, il a entamé une relation avec la fille greyback dans le plus grand secret.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Le frelon et la primevère A83fcaa1649b82384d7ba1dce803f933eaacc25f

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Le frelon et la primevère ●
28.08.24 19:15
à nos sombres secrets qui se cachent sous nos beaux costumes.
L

E FRELON ET
LA PRIMEVÈRE


L’été, le quidditch cesse de fonctionner. Tout d’une moins, une partie de ce sport. C’est le temps du mercato, des transferts de joueurs et de l’argent qui flambe. Les clubs se refont une santé. Les grands vainqueurs investissent en espérant rester sur cette lancée, se séparent des joueurs qui n’ont pas brillé pour rendre encore plus fort leur effectif pour la nouvelle saison. Ils prennent également soin des célébrités du club, on les bichonne pour qu’ils restent, qu’ils ne cèdent pas à la tentation d’aller voir ailleurs. Et les clubs qui ont échoué veulent tout tenter pour renverser la vapeur, inverser la tendance pour la saison à venir. De nouveaux maillots vont fleurir d’ici peu, car le mois d’août s’achève, l’été avec lui et la saison va reprendre. On va admirer les nouveaux joueurs, s’émerveiller devant les vedettes et les paris sportifs vont reprendre. Miser de l’argent sera légion, alors oui, les joueurs sont au repos, encore pour quelques précieux jours, mais en coulisse, les gérants des clubs, eux, s’activent.
De nouveaux balais, un équipement neuf, tout cela, les Frelons le veulent. Ils ont remporté la coupe, eux, les outsiders, une équipe qui n’a rien gagné depuis longtemps, ils se sont démarqués et ce n’était pas un coup de chance. Ils sont doués, diamants brutes qu’il convient de polir. Arthur a eu des propositions cet été, mais il a refusé, comme ses coéquipiers, il veut écrire l’histoire des Frelons. Il ne veut pas lâcher le coach et tous les espoirs qui reposent sur lui. Il a travaillé trop dur, fait trop de sacrifices pour en arriver là. Bientôt, il va retrouver l’odeur du terrain, du gazon humide, le bruit des cognards qui vous frôlent, ce sifflement qui perce le tympan ou la douleur cuisante de l’impact quand il se produit. Le coup de sifflet grisant de l’arbitre et le plaisir de voler, d’entendre la clameur d’un stade entièrement remis à neuf, agrandi même, qui va scander le nom des champions, son nom à lui. Pour parfaire le changement des Frelons, les dirigeants cherchent de nouveaux sponsors. Arthur n’a aucune idée des négociations qui se jouent. Emrys a brièvement évoqué la possibilité que la marque de Brossdur pourrait perdre le contrat au profit de La Compagnie des Balais Universels qui proposerait le fameux balai Étoile Filante qui n’est pas encore commercialisé, prévu d’ici cet hiver. Les Frelons seraient donc les premiers à essayer de tout nouveau balai de compétition, mais bien sûr, rien n’est encore fait. Le seul sponsor confirmait est celui qui figure sur les nouveaux maillots dont Arthur a déjà cédé le sien à sa petite-amie, Hazel. Il s’agit de la marque déposée Bertie Crochue dont le logo, une boîte de dragées, se trouve sous le nom des joueurs et s’anime, permettant d’afficher les prochains parfums disponibles à la rentrée. Arthur a remarqué qu’il y avait les goûts pomme de terre, menthe poivrée et le redouté poubelle.

Tout ceci cependant, n’intéresse pas l’attrapeur. Non, le jeune prodige délaisse volontiers les contrats et les histoires d’argent, tant qu’il peut jouer et empocher son petit pactole. D’ailleurs, avec l’argent obtenu suite à la victoire de l’équipe, Arthur Bagshot, comme tous les joueurs de l’équipe, hormis le pauvre et regretté Thomas, ont pu revoir leur salaire mensuel à la hausse. Arthur a pu remplir son coffre à Gringotts et commencer à bien épargner. Il a des idées plein la tête, le jeune sorcier. Il pense déjà à déménager après l’hiver de sa petite maisonnette. Il veut quelque chose à lui, quelque chose de plus grand, loin de Mandrake Alley. Alors pourquoi pas investir ? Et puis, il aimerait offrir un espace à Hazel, enfin, si leur histoire continue… Mais elle va continuer, bien sûr ? Il le veut, il le souhaite et il aimerait qu’elle ait un double des clefs aussi, qu’elle puisse venir chez lui, chez elle ? Quand elle le souhaite, quand elle en ressent le besoin. Bien sûr, tout cela, ce sont des projets que le garçon veut concrétiser et avant ça, avant… Il veut aussi l’avis de ses parents. Ça lui fait mal à Arthur, quand il veut à maman et à papa, mal car il n’a pas réussi à dépasser sa propre peur muée en honte. Il veut cependant le faire, y arriver. Il veut l’avis de son père sur son projet immobilier, présenter Hazel à sa mère, qu’elle l’accompagne aussi pour visiter des maisons et il veut que son père soit le premier à essayer le nouveau balai qu’il va recevoir pour la saison. Il veut plein de choses Arthur, mais il n’a pas encore trouvé le courage de les obtenir. Pourtant, le nabot s’est fait une promesse. Avant la saison lancée, il ira chez ses parents, il présentera ses excuses pour ses absences répétées. Il leur dira qu’ils les aiment et que cette saison, il va faire mieux les choses, que avant, c’est avant et que maintenant, c’est différent. Il ramènera une bonne bouteille d’hydromel comme son père aime et un beau bouquet de lys blancs pour sa mère. Il va faire tout cela Arthur, même si la saison s’achève bientôt et qu’il sait que l’échéance approche. Reste qu’à trouver le courage qui manque encore à l’appel.
Et puis, il y a Adam.
Adam est un problème et une solution à lui tout seul. Le fossé qui sépare les jumeaux s’est accentué considérablement quand Arthur a jeté, littéralement parlant, son frère dehors il y a un mois maintenant. Depuis, c’est silence radio. Des deux côtés, aucun retour, aucune réponse. Pourtant, Arthur sait que s’il se rend chez ses parents, Adam y sera ou arrivera à un moment ou l’autre et ça, Arthur ne peut pas l’empêcher, ne veut pas. Il aimerait offrir à son ivrogne de jumeau, façon de parler, bien sûr, une montagne de pancakes et lui dire ceci « Tu vois, Ady » car malgré les pensées dures qu’il a eu Arthur, Adam restera toujours Ady. « Je t’aime aussi haut que les montagnes de pancakes ! » Et par Merlin, qu’il est doué pour faire des pancakes, le petit gars. Sauf que ça, c’est la théorie, la pratique est bien plus difficile. Arthur doit parvenir à mettre sa fierté de côté. Et puis, il n’y a pas que ça. Le numéro sept des Frelons est aussi blessé, il a eu mal des mots que lui a dit son frère. Il craint qu’en voyant le pas-du-tout gentil géant, il craque et n’arrive pas à lui pardonner les propos qu’il a pu tenir.

— Tu as de la marchandise ?
La voix du client sort Arthur de ses pensées. Il cligne des yeux et se tourne vers le joueur. Il reconnaît sans mal Archibald Montague, le gardien des Canons de Chudley qui a eu une saison déplorable. On le disait en fin de contrat, mais il semble que les Canons n’aient pas trouvé de remplaçant pour lui succéder et soient forcés de le conserver, tout du moins jusqu’au mercato hivernal. Arthur ne répond pas immédiatement. Non, il a appris à être prudent avec cette part d’ombre qu’il cache, sommeillant en lui.
Car malgré le succès, malgré la gloire qu’il touche enfin du bout des doigts, Arthur n’a pas rompu son lien avec la pègre, avec ses petits trafics du dimanche, comme il dit. Il a continué ses affaires, notamment la vente de champignons. Les cèpes de Julia sont délicieux et connaissent un succès incroyable. Julia, d’ailleurs. Avec la victoire des Frelons, Arthur pense que sa couverture a dû sauté, sa tête figurant presque partout, elle doit savoir qui il est. L’inverse ne s’applique en revanche pas. — Oui. Qu’il souffle enfin en posant sur le mange-debout sa butterbeer désormais vide. — Suis-moi.

Arthur lève la tête, cherche du regard son coach. C’est ce-dernier qui l’a forcé à venir ici, dans la capitale anglaise. Il a fait ça tout l’été un par un à chaque membre de l’équipe. Eleazar s’est pavané tour à tour avec son équipe à certaines soirées pour dénicher des sponsors, des contrats et aussi, pour faire jaser, sans doute. Arthur se demande qui est vraiment son coach. Personne n’arrive vraiment à le cerner, mais quoiqu’il en soit, aux yeux de l’attrapeur, c’est un esprit brillant, la clef de voûte du succès des Frelons !
Eleazar discute avec un ancien joueur que l’attrapeur reconnaît comme étant Tobias Finley qui jadis, jouait pour les Tornades et qui a même été titulaire pour la sélection nationale irlandaise pendant plusieurs années comme batteur. C’est le moment idéal pour Arthur et son client de s’éclipser ailleurs. Arthur ne veut pas qu’on le voit agir ainsi. Sa réputation en prendrait un sérieux coup et ça pourrait déstabiliser toute l’équipe, à l’aube de la saison. Alors, pourquoi ne pas avoir tout simplement arrêté ? C’est compliqué. Premièrement, parce qu’on ne sort pas si aisément des rangs de la pègre, Arthur le sait. Ensuite, parce qu’il en a besoin ? C’est difficile à expliquer, mais Arthur a besoin de cette sensation de contrôle accompagnée par l’adrénaline de l’interdit pour oublier sa médiocrité dont l’origine porte le prénom Adam. Sa relation avec son frère qui n’a cessé de se dégrader au cours de l’année sportive qui vient de s’écouler l’a entraîné dans cette spirale et outre l’envie de sortir, Arthur y a surtout pris goût.
— Tu veux comme d’habitude ? Il marque une pause, s’arrête dans un couloir apparement vide et enfonce son chapeau beige sur sa tête, comme pour cacher un peu plus les traits de son visage.— J’ai quelque chose d’un peu plus fort, si tu veux, mais il ne faut surtout pas abuser de la dose. Il précise, en bon petit revendeur. Il a écouté attentivement les explications de Julia. Archibald hésite puis hausse les épaules. — Va pour ça, combien ? — Quinze gallions les dix grammes. Montague hausse un sourcil. Oui, il doit banquer, c’est comme ça, la qualité, ça se paie s’il veut un produit pur et qui n’est pas coupé avec on ne sait quoi. Un petit grognement, mais le gardien déchu donne la somme. — Tiens et n’oublie pas… Il ne termine pas sa phrase Arthur, quand il voit une silhouette plus loin, sirotant du cidre ? Il fronce les sourcils. Par les couilles de Salazar, ça craint. Et son petit cœur s’emballe. Forcément, cette inconnue va lui poser des questions ? — Bref, à plus qu’il dit sans attendre pour laisser Archibald faire ce qu’il veut avec la marchandise.

Les gallions tombent lourdement au fond de la poche d’Arthur Bagshot, dans un tintement d’ordinaire agréable, mais que le joueur n’entend pas cette fois. Est-ce qu’il a peur ? Ses yeux se figent sur l’inconnue tandis que ses jambes approchent. Comment l’aborder ? Comment faire ? Car ici, il y a foule dans divers pièces de ce bâtiment. Arthur n’a pas le droit à l’erreur et en même temps, le moindre faux pas pourrait lui coûter tellement ? Il ajuste les pans de la veste beige de son costume et inspire.
— Du cidre ? Il va parler du cidre, c’est bien pour aborder cette personne, non ? Arthur baisse la tête, il ne veut pas que la femme puisse le reconnaître, mais il voit mal son visage aussi, cela dit. C’est donnant, donnant, non ? Il s’adosse au mur à côté d’elle, lance un regard à gauche, un regard à droite. Personne.
— C’est trop raisonnable pour une soirée mondaine comme celle-ci, Miss. On entend toujours le jazz au loin. — Sauf si vous voulez garder les idées claires ? Il relève la tête vers elle et enfin, pose ses yeux dans les siens, prend le temps de détailler les traits harmonieux de son visage. Une sorcière, élégante, raffinée, assurément, issue d’une noble lignée ? Il se le demande. — Vous venez soutenir votre équipe préférée ? Peut-être même faire office de sponsor ?

Il ne sait pas, Arthur s’il si prend bien, à poser des questions guidées pour inviter la jeune femme à s’identifier, mettre un nom sur son visage de son plein gré. Doit-il attaquer de but en blanc sur ce qu’elle a vu, ou qu’elle pense avoir vu ? Il hésite, préfère tourner autour du sujet encore un peu, histoire de voir à qui il a affaire. Entre ses dents, une cigarette qui s’enflamme, propose une à la femme en lui tendant la petite boîte en argent dans laquelle il les range.
— Je vous déconseille d’investir chez les Catapultes de Caerphilly, ils ont fait une saison désastreuse et risquent d’être relégués la saison prochaine s’ils ne se reprennent pas cette année…

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    fantazelique.
Contenu sponsorisé
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL

badges
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Le frelon et la primevère ●
Revenir en haut 
Le frelon et la primevère
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: