IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
Aller en haut

Aller en bas


AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

LES NOUVEAUTÉS
la nouvelle maj est arrivée, retrouvez toutes les nouveautés dans la newsletter 15.
Recherches rp
Pour celleux qui le souhaiteraient, certaines personnes recherchent des rp juste ici
NOUS SOUTENIR
Si le coeur vous en dit, rendez-vous sur pub rpg design pour laisser un petit message et encourager le forum.
recensement rp
n'oubliez pas de venir recenser votre rp de septembre avant la fin du mois !
PARRAINAGE
vous vous sentez un peu perdu sur IFTK ? N'hésitez pas à rejoindre le système de parrainage.
les ANNONCES

Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

Bouche-à-bouche {Arazel}
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3049
Bouche-à-bouche {Arazel} 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
Revenir en haut Aller en bas
(#) Bouche-à-bouche {Arazel} ●
23.07.24 18:24
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : le mois d'août de l'année dix-neuf cent cinquante-cinq
personnages concernés : @ARTHUR BAGSHOT ☽ Hazel Greyback
trigger warnings : détresse psychologique, pensées suicidaires, propos crus, morsure, sang
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) Une semaine après la morsure qu'elle a infligée à @Gawain Brontë.

IN FOR THE KILL - 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3049
Bouche-à-bouche {Arazel} 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
23.07.24 18:24


TW : détresse psychologique, pensées suicidaires, propos crus, morsure, sang

« L'Océan sonore
Palpite sous l’œil
De la lune en deuil
Et palpite encore, »

Hazel Greyback est dans le pâté. Elle a failli tuer un homme et lui a infligé une malédiction pire que la mort. Elle l'a mordu et se noie maintenant dans un océan de culpabilité. La pucelle ne mange plus et ne dort plus. C'est à peine si elle respire encore. Tout a changé depuis que la louve a dévoré l'âme du beau bûcheron. Elle l'a engloutie goulûment et avait tout oublié au lever du jour. Il y avait tout ce sang. La crapule ne se souvenait de rien, mais elle avait sans doute déchiqueté sa proie. Tout ce maudit sang autour de sa bouche. La morveuse a même cru qu'elle l'avait crevé, jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire. @Gawain Brontë a survécu et c'est un miracle. Le plus moche et le plus triste de tous les miracles. Alors, la môme a transformé un moldu en loup-garou et mis les siens en danger. Puis, elle devra dire la vérité à son chef de meute et parrain, Roman, qui sera forcément très déçu. Car à présent, le moldu sait qui elle est : un monstre de la pire espèce.

« Tandis qu'un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D'un long zigzag clair, »

Mandrake Alley. La môme fait tâche dans le décor. Elle se traîne dans le quartier chic, dégoulinante de sueur. La blondasse a quitté le chalet où elle avait trouvé refuge chez Cassiopeia et Gabriel. Tous les deux sont si gentillets et prennent soin d'elle. Puis, les Lestrange ne la jugent pas. Ils lui laissent tout le temps dont elle a besoin. Ils font la popote mais la gamine n'a pas faim. Elle passe ses journées à chialer et à dégobiller ses tripes dans la bassine orange. Alors, tous les jours se ressemblent et lui donnent envie d'en finir. Mais, au cœur de ce chaos, la vagabonde ne l'oublie pas. @Arthur Bagshot est son petit ami, et ils se sont embrassés dans la rivière il y a deux semaines. Hazel n'a jamais eu de copain avant lui ; il est son premier, et cela la bouleverse profondément. La sauvageonne ne cesse de se demander s'il pense toujours à elle. Parce que l'attrapeur des Frelons de Wimbourne l'a invitée chez lui, mais qu'elle n'est jamais venue. La cul-terreuse se sent égoïste de penser à lui dans de telles circonstances. Sale monstre, lui crie le bûcheron dans sa tête. C'est peut-être un souvenir, ou peut-être son imagination qui lui joue des tours. Dans tous les cas, c'est atroce et la fille gémit de douleur. Péniblement, elle frappe à la porte de l'appartement de son amoureux.

« Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame, »

Boum, boum, boum. La louve s’appuie contre le mur pour ne pas vaciller. Ses jambes frêles tremblent, et sa tête lui tourne. Elle porte des fringues amples et usés : un tee-shirt blanc appartenant à son frère Fenrir, et un mini-short en jean. Sa chevelure blonde, terne et emmêlée, tombe en mèches désordonnées autour de son visage pâle, marqué de cicatrices fines, souvenirs d'une lutte contre sa nature bestiale. Ses joues creuses et ses lèvres desséchées accentuent son apparence fragile et vulnérable. Enfin, ses yeux clairs, jadis éclatants de curiosité et de joie, sont désormais cernés de sombres halos, témoignant des nuits d’insomnie et des cauchemars incessants qui la hantent. « J'ai eu quelques galères… » Murmure-t-elle d'une voix haletante lorsque le garçon ouvre enfin la porte. Hazel relève la tête et lui offre un sourire timide. Elle sait qu'elle ne devrait pas être ici, pas après ce qu'elle a fait à ce pauvre homme. Elle ne mérite pas de ressentir son cœur s'affoler ainsi. Pour la première fois depuis cette nuit-là, la pucelle se sent bien. Elle a même envie de se payer sa tronche, avec son tablier de connard. Ensuite, elle rêve de se jeter dans ses bras et de l’embrasser avec passion. Bagshot lui avait tellement manqué. Puis, ça sent si bon ici. « Arthur, j'ai vraiment faim… » Le supplie-t-elle de la laisser entrer chez lui et de la nourrir. Avant cela, la vagabonde pose sa tête contre son torse, enroulant ses bras autour de lui. Désolée, j’aurais dû rappliquer plus tôt.

« Et qu'au firmament,
Où l'ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement. »

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 314
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — monoclegraphic, kryptonite, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche et ron le papa ours.
gallions : 451
Bouche-à-bouche {Arazel} Eb73e2ac69d9899f0a42ddc1ffa5feacde245ffc
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe nationale et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
ethelablin/quidditch teamhazel iiiprimfenrir

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, depuis peu, il a entamé une relation avec la fille greyback dans le plus grand secret.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} A83fcaa1649b82384d7ba1dce803f933eaacc25f

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
25.07.24 7:42
elles sont énervantes les filles, elles sont trop hésitantes, elles ne savent pas dire ce qu’elles veulent, ces filles.
B

OUCHE
À BOUCHE


Petit, Arthur trouvait les filles énervantes. Elles ne savent pas ce qu’elles veulent, elles hésitent toujours, Ady, elles changent d’avis comme on change de chemise, elles se défilent et puis, elles pleurent beaucoup, les filles. Il a longtemps été question pour Arthur de ne pas se rendre débile par amour, parce que oui, pour le jeune homme, l’amour, ça rend bête et il aime sa liberté, le garçon. Passer du bon temps, oui, car c’est toujours agréable de d’embrasser et d’être embrassé, de pouvoir se réfugier dans les bras d’autrui, mais le cœur qui domine, fait boom boom à répétition pour chavirer, avant de palpiter puis d’être abîmé et parfois même être cassé, Arthur n’a jamais voulu ça. Une fille, Ady, c’est inconstant, ça change trop vite d’avis et ça nous remplace quand elles en ont eu assez, les phrases d’un Arthur pas plus haut qu’aujourd’hui, quinze ans et qui croit tout savoir sur tout. Sauf que Arthur Bagshot ne sait rien et que lui aussi, il est tombé le piège des sentiments.
Ce n’était pas prévu, il ne l’a pas souhaité, pourtant. Il a même tout fait pour ne pas tomber de son balai, le garçon, sauf que c’est plus fort que lui. À faire des allers retours au camp Greyback pour voir Malachai, pas un ami, mais un pote par intérêt, pour des petits trafics liés à la pègre. Arthur est un élément de ce grand tout, mais un tout petit mécanisme. Il gravite autour, joue à peine, il ne se considère pas comme une pièce de l’échiquier. Il se demande même si son nom est connu au sein du groupe. Et c’est comme ça qu’il a fait la rencontre avec cette fille. Hazel Greyback. Elle a tout ce qu’il n’aime pas. Elle parle mal, elle n’a aucune manière, elle est provocatrice et à chaque visite, la louve appuyait là où ça faisait mal, remettant Arthur et ses privilèges, lui, le petit prodige sur un balai, à sa place. Mais l’amour, c’est étrange et ça vous tombe dessus sans prévenir comme leur a souvent répété leur père. Il avait peut-être raison, papa. Car petit à petit et malgré le départ de Malachai, Arthur a continué de se rendre au campement. Pour ce confronter à cette fille, pour la voir, parce qu’il en avait besoin, parce que même s’ils se chamaillaient comme chien et chat, il s’est rendu compte, le jeune homme, qu’il ressortait de là, un grand sourire aux lèvres. Hazel est devenue petit à petit importante. Elle a pris une place sans le vouloir et d’envie c’est presque devenu une nécessité. Jusqu’à ce jour, jusqu’à le cadeau d’anniversaire en retard. Un niffleur, mais qu’est ce qui lui a pris ? Arthur ne sait toujours pas, il trouvait ça original et plutôt fun, non ? Ça change des autres cadeaux car le sorcier veut se démarquer. Peut-être, un peu, beaucoup, par fierté, mais aussi parce que Hazel Greyback n’est pas comme toutes les autres filles. Elle est unique. D’ailleurs, il est certain, le marmot, que dans une foule, il ne verrait qu’elle, n’entendrait qu’elle, qui jure tellement qu’elle en réveillerait les morts et ferait en prime, succomber le curé d’un infarctus avec son langage, chartière, mais si belle. Alors oui, un niffleur et une balade à la rivière, car l’été est chaud, mais le cœur de Arthur Bagshot aussi, il a chaud. Il a fondu et il a craqué. Une pulsion, une envie soudaine de se jeter à l’eau, au sens propre comme au sens littéral avec elle dans ses bras. Et là, le gamin a laissé ses sentiments s’exprimer. Résultat ? Un nez cassé et un baiser, puis deux et maintenant, nous sommes ensemble, n’est-ce pas ? Hazel et Arthur, c’est aussi improbable que Dolores et Aurelius, que Adam devenant ministre de la magie, que plein de choses et pourtant, ça existe. N’est-ce pas, que ça existe ? Entre toi et moi, il y a quelque chose qui n’a pas de mot, le résultat d’une étrange alchimie qui accélère mon cœur et qui pourtant, ne fait pas mal. Bien au contraire, Hazel, c’est intense et ça me donne le sourire pour rien.

Et les jours sont passés. Le mois de juillet s’est achevé, laissant un mois d’août à la fois chaud et orageux. Aujourd’hui, le ciel est bleu, pas un nuage à la ronde et pourtant, on sent encore la fraîcheur de l’orage qui a frappé la nuit dernière dans le quartier. Entre temps, Arthur a repris l’entraînement. La saison va recommencer bientôt et les Frelons ont dû subir quelques changements majeurs. Le départ de Thomas, l’arrivée d’une célébrité, Albin Potter, pour prendre le poste vacant et de nouveaux maillots. Ils ne sont pas moches, Arthur les aime bien, mais il n’a pas encore la tête dans son sport. Bonnie n’a pas hésité à lui dire lors de l’entraînement, qu’il avait l’air ailleurs et qu’il devait arrêter de penser aux vacances. Reiner aussi lui a signalé. Il doit se reprendre, l’attrapeur. Il a bien compris que pour les dirigeants du club, il peut être remplaçable, preuve en est avec Thomas. Un petit tour et puis tu t’en vas ? Et toi, jolie demoiselle m’as tu remplacé ? En as-tu embrassé d’autres après moi ?
Car oui, c’est bien Hazel qui occupe ses pensées. Aucune nouvelle, rien. Elle a comme qui dirait, disparu et Arthur n’a pas trouvé le temps de la revoir, de retourner au camp. Aujourd’hui, il pourrait, mais il ne peut pas expliquer, quelque chose d’invisible semble le retenir. Et si elle n’était tout simplement pas là ? Pire, et si elle lui riait au nez, que tout ceci n’était qu’une blague pour le ridiculiser, lui, le petit nabot comme elle aime l’appeler. Et si elle s’était tout simplement rendue compte qu’il n’en valait pas le coup, Arthur ? Non, ce n’est pas possible. Hazel n’est pas comme ça. Elle est franche, elle parle sans détour, mais elle n’est pas méchante et puis, elle était sincère dans la rivière. Arthur l’a bien vu, elle semblait même fragile et c’est bien la première fois qu’il a vu la sorcière comme ça. On ne peut pas mentir et se jouer d’autrui à ce point. Ce n’est pas possible qu’il se répète encore et encore, tournant dans son lit au petit matin. Il a mal dormi, Arthur, déjà, à cause de l’orage. Le ciel a grondé pour tonner et la pluie s’est abattue, diluvienne et martelant les carreaux un peu plus tôt. Et aussi, parce qu’il a terriblement envie de voir Hazel, de la prendre dans ses bras, de savoir si elle va bien. Et il n’a personne à qui en parler, Arthur. Son jumeau et lui, c’est toujours deux pôles opposés, il n’a pas arrangé la situation, le prodige et il a juste envie d’une chose, hurler dans son oreiller. Il se sent nul pour plein de choses, mais surtout vis à vis d’Adam car bien sûr que son grand frère l’aurait écouté. Bon, ses conseils n’auraient peut-être pas été les plus judicieux, car Arthur doute que son jumeau en sache plus que lui sur les filles, mais voilà, il aurait été là, à l’écouter, à se tenir à ses côtés. Sinon, il y a Dolly, mais on va éviter pense Arthur, car elle doit toujours être furieuse après lui et ceci, malgré la lettre d’excuse un peu peu tardive que le garçon lui a envoyé. Lettre qui à ce jour, reste sans réponse. — Ah, ça m’énerve ! Et il décide de se lever.

Aucun doute, les filles sont vraiment énervantes, hésitantes et déroutantes. S’est-elle enfuie au gré du vent, la princesse dans sa roulotte ?

Il lui avait promis des pancakes, Arthur. Il se souvient de cette journée dans le moindre détail parce qu’il a toujours eu une mémoire comme ça, qui retient des petites choses. Et de ce jour, le garçon avait dit à celle qui suppose, est sa petite-amie, qu’il faisait de très bons pancakes et c’est vrai. Même sa mère le dit et c’est la meilleure cuisinière qui existe, alors c’est forcément vrai. Arthur, en caleçon bleu à rayures avec un simplement t-shirt blanc se met derrière les fourneaux. Il saisit son tablier. C’est un tablier particulier. Le fond est noir, mais dessus, il y a un pingouin bleu avec un chapeau de père noël. C’est le fameux Mister Pingouin, une mascotte américaine que le jeune homme adore depuis tout petit. Sa peluche est d’ailleurs encore chez ses parents. Petit, il ne pouvait pas dormir sans avoir Mister Pingouin à ses côtés. Et il commence à faire des pancakes, à la chaîne, il ne compte pas et ça l’apaise.
C’est le miaulement de son chat qui le sort de ses pensées. Merlin réclame ses croquettes tandis qu’il se faufile entre les jambes de son maître. Le félin au pelage noir et aux yeux verts l’observe et Arthur revient à lui. Le jour s’est bien levé et traverse les voilages. Le ciel est toujours bleu dehors et l’estomac du garçon se met à réclamer des pancakes. Les pancakes justement. Il doit en avoir fait pour un régiment, pour une équipe de quidditch car dans trois assiettes se dressent trois tours de pancakes. Si Arthur avait entraînement aujourd’hui, il aurait pu les emmener, mais pour l’heure, il se contente d’en prendre un et de le manger tout en allant chercher les croquettes pour son chat. Les pancakes natures, c’est bon aussi, mais Arthur, il les adore surtout avec du sirop au chocolat.

Et puis, ça frappe chez lui. Le garçon cesse de caresser le matou et se redresse. Qui cela peut-être bien sitôt ? Quoique Arthur semble avoir perdu la notion de l’heure. Il n’attend personne, du moins, pas dans son souvenir. Peut-être que son jumeau a décidé de venir ? Peut-être que Adam veut manger des pancakes de la réconciliation ? Non, bien sûr que non. Alors, plutôt que de de supposer bêtement sur qui se trouve derrière sa porte, le jeune homme va ouvrir.

— Hazel…

Il reste stupéfait quand la sorcière se trouve devant chez lui. Elle a dit quelque chose, des galères ? Il n’a pas vraiment entendu. Tout se détend en lui, c’est étrange, mais Arthur était une boule de nerfs jusqu’à présent et là, tout se dénoue. Elle est là, elle ne l’a pas oublié et elle semble aller… Comment va-t-elle ? Il la fixe de bas en haut. Il la trouve très jolie dans ces vêtements atypiques, c’est même sympathique, mais il ne le dira pas, question de survie. Son nez a été remis en place par magie, mais il s’en souvient encore de ce coup de boule et ce n’est pas très agréable, bien moins que les lèvres de la jolie blonde sur les siennes. Pourtant, quelque chose chiffonne le garçon. Hazel semble fébrile, elle est cernée, fatiguée, ça se voit. Il y a eu quelque chose et ça a forcément un lien avec les galères. — Tu vas… Bien qu’il allait dire, mais déjà, elle pose sa tête contre son torse et instinctivement, le jeune homme renferme ses bras autour d’elle. Quoiqu’il se soit passé, ici, tu es en sécurité et Arthur dépose un baiser sur le front de la jeune femme. Elle dit qu’elle a faim ? Le timing est parfait et le sorcier se demande si les pancakes n’ont pas un pouvoir d’attraction. Il s’en fiche, plus rien d’autre ne compte, plus rien d’autre n’a d’importance en fait. C’est ça, être débile d’amour comme disait papa.
— Est-ce que tu veux des pancakes ? Chose promise, chose dû ! Il offre à la princesse, un sourire tendre avant de reculer et de lui laisser la place. — Entre, fais comme chez toi.

Certes, il n’a rien rangé, il n’a pas prévu son arrivée, mais Arthur aime que les choses soient à leur place. Il déteste le désordre, alors son intérieur est bien rangé. Même le dernier numéro de Quidditch Mag qui est posé sur la table basse est parfaitement plié. Il n’y a que le nouveau maillot qui est resté sur le dos d’une chaise qui n’est pas rangé. Le maillot d’ailleurs, intégralement jaune poussin, sauf au niveau des bras où des rayures noires le parsèment, rappelant l’emblème du Frelon qui est dessiné dans le dos avec le numéro du joueur. — Mets toi où tu veux, je vais ramener tout ça. Je vais te préparer un super petit déjeuner. Et ensuite, tu me diras tout ce que tu veux me dire. Parce qu’il s’en contentera, le gamin, parce qu’il est simplement heureux qu’elle soit là, avec lui, si content qu’il n’arrive pas à se débarrasser de ce sourire stupide et niais qui trône sur ses lèvres. Son cœur fait boom boom à nouveau, il a l’impression de reprendre vie, Arthur. C’est incroyable comment une seule personne peut changer les choses, peut compter et autant influencer nos vies, non ?
L’intérieur de l’appartement qui se trouve au rez-de-chaussée a d’ailleurs plutôt l’aspect d’une maison. On trouve un couloir avec sur la droite le salon qui fait aussi salle à manger. Là, debout sur le buffet se tient Merlin qui observe Hazel avec un regard curieux. Qui donc est cette inconnue qui pénètre dans son royaume ? Au fond du couloir, la cuisine d’où s’échappe l’odeur des pancakes encore chauds. La chambre et la salle de bain sur à gauche. Ce n’est pas très grand, mais c’est suffisant. Arthur aurait pu, avec l’argent gagné, changer de logement, mais il ne s’est pas encore penché sur la question. Il était trop occupé à penser à trois choses. Adam, Hazel et le départ de Thomas.
Et une fois dans la cuisine, Arthur Bagshot s’active. Il ouvre la fenêtre pour aérer et sort des assiettes pour les amener dans le salon. Il revient avec des pancakes. Heureusement, la magie lui permet de faire léviter le tout et les trois petites montagnes de pancakes se posent. Il a aussi ramené du sirop au chocolat, de la marmelade d’orange que sa mère a fait cet hiver, il adore la marmelade, surtout celle de sa mère. Et il y a aussi du sucre en poudre. Le garçon se tourne vers Hazel. — Tu veux boire quelque chose ? Tout ce que tu veux. Et il dépose le tout sur la table. Il est bête, Arthur, mais il veut faire les choses bien, il ne veut pas la décevoir, elle est là pour passer un moment avec lui non ? Elle ne va pas rompre ? Non ? Dis-moi que non. Et pourtant, Arthur se rend bien compte qu’elle n’est pas bien, qu’elle a du vivre quelque chose de… Il ne sait pas, désagréable ? Il pose tout ce qu’il a encore dans les mains sur la table et approche alors. Peut-être qu’avant de manger, il devrait se mettre un stop et se concentrer sur elle.
— Viens par ici qu’il dit alors en lui prenant la main pour l’attirer dans ses bras. Il l’enlace alors, Arthur, cette fille, Hazel, sa Hazel, dans ses bras, tendrement. Le temps peut continuer, la terre peut toujours tourner, cet instant, ici chez lui, tout s’arrête, même Merlin ne semble plus bouger, toujours assis sur le buffet. — Je suis content de te voir dit-il après un instant, reculant le visage pour mieux l’observer, elle, aussi grande que lui, peut-être même plus, d’un centimètre, mais on s’en fiche, ce n’est pas la taille qui compte, d’abord. — Et si tu veux me parler de tes galères en mangeant des pancakes, tu peux. Il a envie de l’embrasser, mais il ne veut pas la brusquer car elle semble… Non, pas fragile, mais ébranlée, encore sous le choc. Sa main sur la joue de la jeune femme, son pouce caresse sa peau.

Les filles sont toujours énervantes, hésitantes, déroutantes, oui, mais cette fille-là, c’est autre chose, c’est inexplicable, c’est l’attirance des contraires, c’est l’alchimie improbable et pourtant parfaite, c’est toi et moi, moi et toi, c’est nous.

— Et on peut manger avec les doigts.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    fantazelique.
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3049
Bouche-à-bouche {Arazel} 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
28.07.24 23:47



« Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu, je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom »

Arthur Bagshot est stupide. Il reste planté là, sur le pas de la porte, bégayant comme un idiot. Il ne s'attendait pas à tomber sur la morveuse. C'est une surprise, et on ignore ce que le garçon en pense. Il ne dit pas grand-chose de compréhensible tandis qu'Hazel se love contre lui. C'est instinctif pour la louvette, et elle le serre un peu trop fort, appuyant sur ses côtes. Puis, elle se courbe très légèrement sur elle-même, car elle est une grande tige et lui, un nabot. Elle se moque de ce qu'il veut ; elle ne le lâchera plus. Et la blondasse ne s'est jamais sentie aussi bien que dans ses bras, la tête posée contre son torse. Une telle sérénité n'a pas de prix. C'est inestimable, et l'attrapeur vedette sent l'odeur du savon. Il sent bon la lessive, et son tee-shirt blanc est immaculé. Arthur est tatillon et propre sur lui, pas comme la sauvageonne qui est plutôt du genre crado. Ils sont tellement différents, et cela arrache un tendre sourire à la bandite. Enfin, elle frissonne lorsqu'il embrasse son petit front en sueur. Un bruit étrange s'échappe du fond de sa gorge, un sanglot étouffé ou peut-être un gémissement de plaisir. « Putain, oui. Raboule-les ! » S'exclame-t-elle d'une voix criarde lorsque son amoureux lui propose de délicieux pancakes. La sale mioche sait qu'ils sont exquis, car elle est déjà enivrée par leurs effluves. L'odeur sucrée des pancakes fraîchement cuits, avec ses notes de beurre doré, la rend folle. Elle est vraiment affamée. Douloureusement, la gamine se détache d'Arthur et plonge son regard affolé dans le sien. Elle ne devrait pas être ici, et il ne devrait pas lui ouvrir sa porte. Encore moins son cœur. Ta maman ne t'a jamais appris à ne pas laisser entrer les monstres, bébé ?

« Toi, mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi »

Hazel Greyback est égoïste. Elle aime le garçon, mais elle aime encore plus se sentir aimée par lui. Lorsqu'il la regarde ainsi, elle a l'impression d'être sur un petit nuage, survolant tous ses emmerdes, et elle est déjà accro à ce sentiment. Alors, la crapule n’a plus aucun scrupule à avoir gâché la vie d’un homme. C’est elle le véritable monstre. Ensuite, la blondasse pénètre timidement dans l’appartement, retirant ses sandales à l’entrée. On dirait qu’elle est embarrassée, désireuse de bien faire. La sale gosse est figée là, raide comme un bâton, les bras croisés contre sa poitrine. Elle observe l'attrapeur s’agiter dans tous les sens, et cela réchauffe son petit cœur. Depuis combien de temps quelqu’un n’a-t-il pas fait quelque chose d’aussi gentil pour elle ? Hazel ne s'en souvient plus. « Beau calbut… » Lâche-t-elle en admirant son joli derrière qui s'affaire en cuisine. La louve ne peut s’empêcher de rire, un rire cristallin qui résonne à travers les murs. Puis, elle aperçoit son nouveau maillot de joueur, posé contre le dossier de la chaise, et le saisit entre ses doigts fins. La couleur jaune a attiré son attention, et elle le presse contre elle. Celui-là, elle aimerait qu'il lui soit offert à la fin d'un match auquel elle aurait assisté. La sauvageonne a envie de le voir jouer. « C’est quand… Ton… Prochain match ? » Demande-t-elle d’une voix hésitante. La bouseuse n’est pas encore certaine de pouvoir le faire, car le voyage jusqu’à chez lui, loin de son camp de loups-garous, a déjà été une épreuve. Depuis que la Greyback a quitté l’École Poudlard, elle souffre d’agoraphobie. « J'crache pas sur une bière… » Souffle-t-elle, un peu gênée, alors qu’il lui demande si elle veut boire quelque chose. Il est encore tôt mais elle pense en avoir besoin.

La table est garnie de pancakes. Il y aussi du sirop au chocolat et la fille en raffole. Elle n’a toujours pas bougé de là, tenant le maillot d'Arthur contre elle. Elle est comme paralysée. Pour la première fois, la louve se retrouve en terrain inconnu, dans ce logis impeccablement rangé où rien ne dépasse. C'est pas du tout comme chez elle, et la blondasse a du mal à s’adapter au changement. Le gentil garçon le devine peut-être, car il abandonne tout pour la prendre dans ses bras. « J'aurais déboulé plus tôt si j'avais pu… J'te jure… Moi aussi, j'suis… Contente, quoi. » S'exprime-t-elle avec maladresse, les joues légèrement rougies. Arthur passe son pouce doucement sur sa joue, et elle lui rend un sourire éclatant. Maintenant, c'est l'heure de manger et la sauvageonne ne peut plus attendre une seule seconde de plus. Elle prend un pancake et l'approche de la bouche de l'attrapeur. Puis, elle saisit l'autre moitié avec ses dents, tout en le fixant amoureusement dans les yeux. « T'as pas la dalle, Bagshot ? » L'interroge-t-elle avec la bouche pleine. La pucelle écarquille les yeux tout en hochant la tête, avant de lui adresser un pouce en l'air. C’est succulent. Mais il y a le chat noir qui les observe sur le côté, ce qui perturbe Hazel. Elle n'en a jamais côtoyé et préfère les clebs. L'étrange créature la fixe, et elle finit par lui tirer la langue. « Je… On peut s'vautrer dans ton pieu ? J'tiens plus d'bout… » Avoue-t-elle en baissant la tête. La brutasse n’est pas très à l’aise avec les mots, pas comme son amoureux, mais elle doit lui parler de ce qui s’est passé cette nuit-là. C’est la chose la plus difficile pour elle. « La dernière pleine lune… Tu vois, c’était l'foutoir. » Commence-t-elle à voix basse, en déglutissant bruyamment. Est-ce que tu m'aimeras toujours ?

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 314
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — monoclegraphic, kryptonite, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche et ron le papa ours.
gallions : 451
Bouche-à-bouche {Arazel} Eb73e2ac69d9899f0a42ddc1ffa5feacde245ffc
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe nationale et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
ethelablin/quidditch teamhazel iiiprimfenrir

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, depuis peu, il a entamé une relation avec la fille greyback dans le plus grand secret.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} A83fcaa1649b82384d7ba1dce803f933eaacc25f

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
08.08.24 12:53
elles sont énervantes les filles, elles sont trop hésitantes, elles ne savent pas dire ce qu’elles veulent, ces filles.
B

OUCHE
À BOUCHE


Elle est là, dans ses bras, elle se repose. Elle a l’air vraiment ébranlé, sa petite louve vagabonde, cette fille qui n’est comme aucune autre fille qu’il a pu connaître de visu ou plus avant. Hazel est unique et elle a le chic pour le surprendre, le sortir de de sa zone de confort. Au début, le petit Bagshot n’aimait pas ça. Arthur n’aime pas le changement, il l’a en horreur surtout quand cela ne vient pas de lui. C’est peut-être, voir sans doute, une question d’égo, mais c’est ainsi. Alors oui, il râlait, parce qu’il râle souvent et il râle bien, Bagshot, il excelle même dans ce domaine comme lui répétait souvent son père, quand il trouvait encore le temps de se rendre chez ses parents. Mais petit à petit, Arthur a cessé de râler, pour s’amuser des réflexions de la sorcière, jusqu’à les trouver attendrissantes ? À partir de quel moment son regard a changé ? À partir de quel moment il voulait dire à Hazel de continuer, que ça lui manquait d’être percuté ainsi par les mots de la jeune blondinette ? Il ne sait pas, l’attrapeur, il ne s’est plus et maintenant, il ne cherche plus à comprendre. Elle lui a fait un truc, à son cœur qui s’emballe quand elle débarque le matin, devant chez lui. C’est débile l’amour, surtout à cet âge, mais c’est beau aussi, l’amour et Arthur refuse de se défiler. Il veut, il aimerait, garder ce petit bout de femme sauvage dans ses bras, encore un peu. Le temps ne peut-il pas s’arrêter ?
Pourtant, il lui dit de rentrer, à Hazel qui encore une fois, le surprend, le déroute, lui à ses convictions, lui et ses habitudes de grand-père. Toutes les choses à sa place, même Merlin à sa place attitrée, mais pourtant, Hazel est là et à bien la regarder, Arthur voit que quelque chose ne va pas. Oui, elle n’est pas aussi chic que Laurel, oui elle est encore plus vulgaire que Bonnie, mais elle est surtout apeurée, paniquée ? Il ne saurait trouver l’adjectif le plus proche de la vérité, mais il sait, Arthur Bagshot, que quelque chose ne va pas, il le sent, jusque dans ses tripes. Cependant, avant les explications, avant la vérité, il veut lui remplir la panse, car comme dit toujours sa mère, un ventre bien rempli est la clef d’une bonne santé et elle a raison, Cecilia, forcément. Les mamans ont toujours raison, après tout, non ? Alors il ne perd pas un instant, Arthur et entraîne sa petite-amie, c’est incroyable ça, de pouvoir la considérer ainsi, vous ne trouvez pas ? Dans sa maison. Et soudainement, tout s’efface. Hazel peut mettre le désordre, peut toucher à tout, déplacer les bibelots et même jouer avec Merlin, tout ceci n’a plus d’importance. Tout ceci ne compte pas, plus, c’est superflu. Ce qui a de l’importance, c’est uniquement elle et comment elle va. C’est incroyable qu’un petit bout de femme, enfin, petite, elle est quand même plus grande que lui … Bref, que cette nana puisse prendre autant d’importance dans sa vie. L’amour, ça rend débile, peut-être bien, mais ça rend plus beau, plus fort, ça fait du bien, l’amour, en fait.
— Je vais te préparer ça, une montagne de pancakes qu’il dit avant de filer dans la cuisine. Le gamin a même oublié son caleçon bleu et le simple t-shirt blanc qui sent le parfum pour homme qu’il porte. Il lui semble que la blonde ne l’a jamais vu habillé comme ça. Non, car Arthur Bagshot est toujours soigné, tiré à quatre épingles dans ces beaux costumes. Ici, ça donne le change, alors quand il entend la voix de la sorcière qui lui dit qu’il est pas mal, son calbut, ça le ferait presque rougir, mais il s’en fiche. Il s’en amuse, l’attrapeur et rétorque — Ah, parce que tu regardes en plus ? Ses fesses donc et ça le fait sourire alors qu’il prépare, comme promis, sa montagne de pancakes. Il veut tout bien faire, Arthur, il ne faut aucune fausse note et dans sa tête, il se dit qu’il a peut-être ça aussi en commun avec son jumeau. Toujours vouloir bien faire les choses, mais est-ce que ce n’est pas dans les imperfections que se cache la perfection ? Dans les erreurs du quotidien, les petits gestes maladroits, mais attendrissants ? C’est l’intention qui compte, comme dit maman. Encore une fois, elle a raison. Il a presque envie de siffler, Arthur, le cœur content, sauf qu’il se souvient alors qu’il ne sait pas siffler. Il a essayé pourtant, mais rien n’y fait. Il ne sait pas siffler, mais il s’est fait de beaux et de bons pancakes ! Et il entend Hazel depuis le salon. Son prochain match ? Il va arriver bien trop vite et l’été va se finir bien trop tôt à son goût. Le jeune homme termine de réchauffer les pancakes, ça fume, ça sent bon. — Bientôt. Il prend des couverts, petit fracas métallique dans le tiroir. — On va enchaîner sur trois matchs pour fin août, mais ce sont des matchs amicaux. On affronte le dix-huit, les Harpies, le vingt-cinq, les Canons et le trente et un, les Pies. Ensuite, la saison commence vraiment pour début septembre et le premier match avec enjeu sera le sept septembre. Il marque une pause, termine de dresser le plateau. — Tu veux venir ? Le garçon passe sa tête dans l’embrasure de la porte pour observer le couloir. Il ajoute — Je peux t’avoir des places si tu veux et… Ça me ferait plaisir que tu sois là. J’espère que tu cris plus fort que les autres spectateurs, je veux t’entendre. Il sourit et se demande si ce jour-là, il arrivera à saisir le vif d’or car s’il sait que cette fille là est dans le public, Arthur va la chercher du regard, absolument. Il serait capable d’oublier sa mission d’attrapeur. Et promis, à la fin, il lui donnera son maillot. Tout le monde le verra, les journaux en parleront forcément, ils se demanderont qui est cette fille, cette blonde qui a récupéré le maillot du petit prodige, mais Arthur s’en fiche de tout ça. Il veut le faire, pas pour la presse, mais pour elle car le coeur du prodige semble avoir pris son nom, à elle, Hazel.
— De la bière ? Il répète, cligne des yeux. Dans sa tête, l’image d’un Arthur donnant son maillot à la plus jolie fille des gradins disparaît. Pourquoi pas, après tout ? — Je dois avoir ça, une préférence ? Et il cherche les bouteilles. Il sait qu’il en a dans la cuisine et il en trouve. Blonde, brune et ambrée. Il ne sait pas ce qu’elle veut, alors il prend le tout et direction le salon.

Merlin est perché à son poste d’observation favori. Le chat est curieux, observe l’inconnue qui lui tire la langue. Est-il choqué ? Pourtant, il n’en fait rien et se contente d’un miaulement curieux. Le compagnon d’Arthur est autant affectueux qu’indépendant. Il décide toujours quand il vient sur ses genoux et non l’inverse. Il adore l’été car il se faufile à travers la fenêtre de la cuisine pour sauter sur le volet qui ferme mal et ensuite, crapahuter sur le toit pour paresser le reste de la journée. Il pourrait y aller, sauf que non. Le félin est intrigué par la nouvelle humaine qui est entrée chez lui. Il observe son maître qui revient dans la pièce. Arthur dépose le tout. Il espère qu’il y aura assez de pancakes, mais rapidement, sa concentration se centralise sur Hazel. Hazel devient son tout, son centre de gravité et il veut qu’elle lui parle. Non, pas tout à fait. En fait, il veut qu’elle se sente en confiance et que si elle en a besoin, elle sache qu’elle peut lui parler, tout lui dire. Il la prend contre lui, la serre dans ses bras, dépose un baiser sur sa joue, affectueusement. Tel un catalyseur, le jeune homme veut l’apaiser. Et Merlin saute sur la table, en profite pour approcher des pancakes qu’il renifle, le gourmand.
— Tu es là, maintenant et c’est tout ce qui compte, d’accord ? Il sent bien qu’il y a quelque chose, qu’elle s’en veut, mais Arthur lui, ne lui en veut pas. Elle est ici, maintenant et c’est ça qui compte, le passé, on s’en cogne et le futur n’est pas encore arrivé, il faut vivre l’instant présent. Et Merlin, vilain garnement referme ses crocs sur un pancake et le tire hors de la pile pour sauter de la table et disparaître rapidement en direction de la cuisine et de la fenêtre. En chemin, il en perd un morceau, mais les oreilles en arrière, il continu et s’échappe avec son précieux butin. — Voleur ! Qu’Arthur beugle en fixant l’animal qui décampe. Un soupir avant d’en revenir à la blonde. — Je te jure, un jour, j’en ferai du ragoût ! Même si c’est faux, parce qu’il l’aime cet animal à quatre pattes. Mais il aime quand même un peu plus la fille devant lui. Et son petit boum boum à l’intérieur de son corps se fond met à fondre quand Hazel mord avec affection dans ses pancakes. Il a faim lui ? Il doit reconnaître que maintenant que les pancakes sont prêts, bien chauds et qu’ils dégagent, son ventre se met à grogner, manifestant sa faim. — Si et je me demande si j’en fais assez… Parce qu’il pourrait tout manger et Hazel aussi. Peut-être qu’une deuxième fournée serait nécessaire ? Plus tard ? Pour midi ? Ils peuvent manger des pancakes toute la journée et même toute la nuit et pourquoi pas, toute la vie. C’est si bon, les pancakes.
Arthur en prend un et mord dedans. Aucun doute ! Ils sont réussis et succulents. Il a déjà envie d’en dévorer un autre alors qu’il n’a pas terminé. Le garçon en revient à la sorcière.

— Dans ma chambre ? Il répète. C’est vrai que la fille a l’air épuisé, physiquement comme psychologiquement. Et puis, et puis… Il ne peut rien lui refuser. Elle évoque brièvement la pleine lune. C’est donc ça. Son sang, l’hémoglobine soumise à l’astre lunaire a fait des siennes. De ce sujet, Arthur sait peu de choses, trois fois rien car lui son truc, c’est faire des pirouettes sur un balai et être le plus rapid à attraper le vif d’or. Les créatures magiques, il connaît les bases, mais pas plus. Il acquiesce alors. — Ouais, ça peut se faire qu’il dit. — Donne moi cinq minutes. Juste le temps de remettre le tout sur un plateau. Il en revient au maillot, le nouveau et relève la tête vers Hazel. Il est floqué, porte son numéro, le sept et son nom, Bagshot. — Prends le, ça te fera une superbe chemise de nuit ou ce que tu veux. Même un torchon pour essuyer sa sueur si elle veut. De toute façon, les maillots d’Arthur sont siens désormais, c’est acté. Et il l’invite à le suivre jusque dans la chambre au fond du couloir. Le lit n’est pas fait, la couverture est rabattue au bout pour aérer les draps. Dans la chambre, le balai d’Arthur trône à côté de son armoire, il y a d’ailleurs une petite odeur de cire qui se dégage de la pièce, car hier soir, le garçon a pris son temps pour astiquer le précieux balai et le faire briller. Sur une commode, le journal, le dernier numéro de la Gazette et quelques breloques qui traînent, dont un paquet de dragées surprises entamé. Posé sur la table de chevet, un petit vif d’or qui se met à virevolter quand Arthur rentre. C’est idiot, mais il le conserve car c’est le vif d’or qu’il a attrapé en un temps record lors de la finale et qui a acté la victoire des Frelons avec le titre de champion pour le club. Enfin, épinglé sur le mur, un fanion qui date des bancs de l’école, de bronze et de bleu, un aigle en référence à sa maison, lui, fils de Rowena.
Il pose le plateau sur la commode et rabat d’un geste la couverture avant de frapper rapidement les deux oreillers en plume d’oie. — Voilà, tu peux t’installer. Et il remet le plateau sur le bout du lit. Lui-même prend place et reprend un pancake entre ses doigts. — Est-ce que tu veux me parler de la pleine lune, de ce gros foutoir que ça a été ? C’est comme tu veux, mais Arthur a la conviction que tout est lié. Et il mange son pancake avant de s’adosser contre le mur, un oreiller dans le dos. Il fixe la jeune femme. Son petit cœur fait encore boum boum. C’est à la fois déroutant et agréable. — Parce que j’ai l’impression que ça n’a pas été simple. Et le pancake avalé, il ose tendre la main, saisit une mèche de cheveux blonde de sa petite-amie entre ses doigts, l’enroule un instant autour de l’index avant de la remettre derrière son oreille.
— Tu m’as manqué, jolie petite blonde siphonnée qu’il dit, sourire aux lèvres, amoureusement, le garnement. Et Arthur attire doucement Hazel contre lui, un bras autour d’elle, elle peut se lover tout contre lui s’il veut, car même si c’est autant un pingouin pour certains, une d’endive pour d’autres et une vedette pour les amateurs de quidditch, pour Hazel, il veut juste être le garçon qui est là, qui la soutient et lui montre à quelle point elle est fantastique, cette fille.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    fantazelique.
mob: bang, bang u're dead ●
Hazel Greyback
mob: bang, bang u're dead
Hazel Greyback
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 962
pseudo : Mia
faciès & dot : Mary Elle Fanning - @morantele
doublon(s) : {Natalya} {Timothy}
gallions : 3049
Bouche-à-bouche {Arazel} 699fd5ea2f663c0ba0b211ec084cb8cb
pronoms : Elle ☽ Her
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre magique.
alter ego : Aya Bush, orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, elle occupe un poste d'élagueur au sein de la communauté moldue.
sang : Hybride
don : Lycanthropie ☽ Transformation en date de la fin de l'été de l'année dix-neuf cent cinquante-quatre.
myocarde : L'amour entiché ☽ Éprise de l'attrapeur vedette des Frelons de Wimbourne.
allegeance : Meute Greyback
particularité physique : Piqûres et morsures de sales bestioles parsèment son corps maigrelet.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} 2e0c5c9c156db37baa7ad298aaa73bc4

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
animation
a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
participation aux tc.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
500 messages postés.
parrainage
méfaits accomplis.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
crésus
2000+ gallions.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
ancienneté
1 an sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3033-hazel-menguara-la-luna https://inforthekill.forumactif.com/t3040-hazel-dime-luna-de-pla
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
24.08.24 0:21



« Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier, des éclats de rire
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel, et nous les traversons
À chaque fois qu'elle ne veut pas dormir »

Hazel Greyback est penaude, figée au milieu du salon, les bras ballants. Elle n'ose pas s'asseoir, pas plus qu'elle n'ose bouger. À quelques mètres de là, Arthur s’affaire en cuisine, et chaque bruit résonne dans le silence pesant de la pièce. Elle entend le cliquetis des ustensiles, les portes des placards qui s'ouvrent et se ferment à un rythme précipité. Le jeune homme est absorbé, tout entier pris dans la tâche de lui préparer quelque chose à manger. La sauvageonne a l'impression d'être une intruse dans cette scène, de ne pas savoir comment y trouver sa place. Ici, ça sent bon, rien à voir avec chez elle. Dans sa roulotte, les vêtements traînent en tas, la vaisselle déborde de l’évier, et l’air est imprégné d’une odeur de moisi. « Ton calbut t'colle bien au cul. » lâche-t-elle en rougissant. C’est comme ça qu’on dit sur le camp quand les fringues moulent bien. Et, évidemment, elle ne peut s’empêcher de regarder ses fesses. Arthur a de jolies fesses, fermes et bien rebondies. La louvette en salive presque. Elle n'y connaît pas grand-chose en fesses de garçons, mais elle ressent une chaleur étrange dans le bas-ventre. Ce n'est pas désagréable. « J'aimerais bien v'nir te voir sur l'terrain… » confie-t-elle en jouant avec son maillot de joueur, posé contre le dossier de la chaise. « J'braillerai comme une guenon, juré craché. » ajoute-t-elle naïvement. Elle ne se doute pas un instant que ça fera les gros titres, qu’on leur demandera des photos et tout le tintouin. Ce n’est pas le style d'Hazel.

« Elle vit de son mieux son rêve d'opaline
Elle danse au milieu des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent que j'ai tort d'essayer de les retenir »

La mioche saisit une bouteille de bière blonde, sa préférée. Elle l'ouvre avec ses dents, fidèle à sa réputation de cul-terreuse. Ensuite, elle grimace en entendant le pop de la capsule qui vole à l’autre bout de la pièce. Arthur s’approche, la prend dans ses bras et dépose un baiser sur sa joue. La mioche n’est pas habituée à ça ; c’est doux et agréable pour elle. Les Greyback sont connus pour leur brutalité ; chez eux, les câlins viennent seulement après les raclées. Alors, elle laisse tomber sa tête contre son torse, portant la bouteille à ses lèvres et fermant les yeux. Hazel ne pourrait pas se sentir mieux qu’à cet instant précis. « Tu m'garderais chez toi même si j'étais un sale monstre ? » demande-t-elle en essayant de se forcer à rire. Bagshot est un petit con, son trou du balle à elle, mais ce n’est pas un monstre. Pas comme elle, qui a gâché la vie d’un gus. Elle ne sait pas comment lui avouer, et elle craint qu'il ne la voie plus jamais comme avant. « Tu veux que j'le choppe et que j'le saigne ? » propose-t-elle en caressant la nuque de son amoureux, tout en le voyant pester contre le chat. Cette saloperie a volé un des pancakes laissés sur la table, et Hazel trouve qu'il ne mérite rien d'autre que de finir en ragoût, comme l’a suggéré Arthur. Elle est prête à lui faire la peau, pour les beaux yeux de son attrapeur vedette. Il n’y a pas d’animaux de compagnie sur le camp des Greyback.

« Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi »

La gamine se vautre dans le lit après qu'Arthur ait terminé ses petites manies. Ça la fait rire, elle, parce qu'elle s'en fiche complètement. Elle pousse un long soupir et lui sourit tendrement, son maillot de joueur collé contre sa joue comme un doudou. Hazel aimerait le ramener chez elle, mais elle a peur que son frère, @Fenrir Greyback, ne tombe dessus et la dérouille. Le comportement de son taré de frangin va poser un gros problème dans leur relation. Et le louvard va exploser de colère lorsqu'il découvrira toute la vérité. Mais, pour l'instant, le secret est bien gardé, et la sauvageonne se love dans les bras d'Arthur, attrapant quelques pancakes au passage. Elle est affamée et se goinfre devant lui, sans aucune gêne. « Non, c'était pas d'la rigolade, putain… »  parle-t-elle la bouche pleine. Elle déglutit difficilement, avant de reprendre, sur un ton plus sérieux : « On fait pas ça, chez nous… T'sais, se parler et… Les câlins… » avoue-t-elle en baissant la tête, ses joues teintées d'un joli rouge. La mouflette dit ça parce qu'elle n'est pas très à l'aise avec les mots. Les mots lui font peur et la rendent violente. La dernière fois, la blondasse a pété le nez d'Arthur parce qu'elle ne savait pas comment exprimer ce qu'elle ressentait. L'idée de recommencer et de le frapper la terrifie. C'est inscrit dans ses gênes de Greyback. « J'ai mordu un bonhomme… et… l'est pas mort mais… Mais… » déballe-t-elle sans finir sa phrase. Finalement, elle n'a rien d'autre à ajouter. Je suis pas trop siphonnée pour toi, hein ?

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


« Y las noches que haya luna llena
Sera porque el niño esté de buenas,
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna.
Y si el niño llora
Menguara la luna
Para hacerle una cuna. »
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 314
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — monoclegraphic, kryptonite, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche et ron le papa ours.
gallions : 451
Bouche-à-bouche {Arazel} Eb73e2ac69d9899f0a42ddc1ffa5feacde245ffc
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe nationale et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
ethelablin/quidditch teamhazel iiiprimfenrir

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, depuis peu, il a entamé une relation avec la fille greyback dans le plus grand secret.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Bouche-à-bouche {Arazel} A83fcaa1649b82384d7ba1dce803f933eaacc25f

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
29.08.24 18:59
elles sont énervantes les filles, elles sont trop hésitantes, elles ne savent pas dire ce qu’elles veulent, ces filles.
B

OUCHE
À BOUCHE


Ils ont beau se connaître depuis longtemps maintenant, se fréquenter et plus si affinité depuis quelques temps, désormais, Hazel parvient toujours à surprendre Arthur. Ses propos sont d’un autre monde, n’appartiennent qu’à elle. Hazel, elle a cette franchise unique, elle tire une flèche et ça rentre toujours dans le mile. Après le cœur, après le nez, voici les fesses. Et ça fait mal, car la flèche est pointue, mais une fois qu’on oublie la douleur et surtout, la surprise, car Hazel surprend autant qu’elle cogne, on apprécie ce que l’on ressent. Maman dit qu’on ignore jusqu’où va l’amour, mais Arthur n’a envie de savoir où s’arrête le chemin. Il veut une route sans fin, il veut encore entendre des paroles comme ça, des mots qui vous percent, des phrases qui vous chamboulent, un patois unique, pas celui des villes, celui des marginaux, celui des gens qui pensent n’être que des moins que rien, mais Hazel Greyback, t’es bien plus que rien, t’es tellement de choses, t’es un tout, t’es, aussi étrange que cela puisse paraître, l’équilibre qu’il manque à cette vie parfois morose, parfois trop vive.
Et plus le temps passe, plus le jeune attrapeur tombe sous le charme de cette fille-là. Il veut faire plein de choses avec elle. Des choses idiotes, des choses banales et puis peut-être aussi… Des choses interdites ? Non. Pas encore. Il se force à chasser cette idée de son esprit. Mais avec la louve, il veut se balader en ville, faire des grimaces aux passants, comme des enfants, siroter une bière dans un pub, rentrer tard le soir, à la nuit tombée et crier pour réveiller les bonnes gens, sonner aux portes puis s’enfuir, se cacher et entendre les moldus qui ragent. Les moldus, c’est marrant, ils ont le chic pour s’énerver vite, surtout quand ils ne comprennent pas tout. Oh ! On pourrait se cacher sous une cape d’invisibilité, non ? Et puis, s’arrêter au bord d’une rivière, loin des autres, les pieds dans l’eau, t’arroser, se prendre un coup de poing dans l’épaule, râler, puis s’embrasser sous la lune, un croissant et se faire des promesses, se dire des choses un peu niaises, avant de se moquer de l’autre.

Tout se mélange dans la caboche du gamin pendant qu’il prépare ses pancakes, pendant qu’il fait tout pour que ça soit parfait. Mais Arty, petit gars, la perfection se cache dans l’imperfection lui dit cette petite voix, alors tant pis si ce n’est pas parfait, l’intention elle, est là et puis, Hazel est présente alors oui, finalement, c’est parfait, non ? Rien ne gâchera ce moment, cet instant, pas même le matou qui détale avec son butin, le vilain ! Arthur l’observe, jure et promet de le transformer en civet ou en ragoût, quelque chose comme ça. En plus, il s’est récemment trouvé une passion pour les créatures fantastiques, notamment les félins et les volatiles, avant de dévisager sa petite-amie. Quoi !? Elle a l’air sérieuse, sauf que le sorcier lui, ne l’est pas. Il apprécie son chat, ce félin indépendant, capricieux, qui réclame des caresses quand il veut, il a du caractère, un peu comme elle. — Non, non ! En fait, je l’aime bien, ce voleur. Un peu comme toi. Il marque une pause et la fixe. Un sale monstre ? C’est bien ce que la blonde vient de dire ? Arthur arque un sourcil et puis, la prend contre lui, dans une étreinte protectrice. — Même que toi, je t’aime plus que bien, alors oui, je te garderai ici. Sauf que tu n’es pas un sale monstre.

Monstre. C’est quoi un monstre, au final ? Quand il était petit, Arthur Bagshot avait peur du vilain croque-mitaine. Il croyait dur comme fer qu’une ombre démoniaque se cachait sous son lit. Un monstre sans visage, sans forme, comme de la fumée noire. Il avait tellement peur qu’il se souvient que parfois, il réveillait son jumeau pour qu’il le rassure. Ady ! Regarde, l’ombre ! Sauf qu’il s’agissait de la chaise sur laquelle d’épais vêtements d’hiver étaient empilés à défaut de les avoir rangés, ah, les garçons ! Arthur pensait aussi que si son pied, ou même un seul orteil dépassait de la couverture, le monstre allait venir le lui manger. Il y croyait fort alors il a demandé à son père s’il existait une potion qui permettait de faire repousser un orteil, juste au cas où. Son père s’est mis à rire et lui a dit que si Arthur arrivait à trouver une formule qui fonctionne, alors peut-être que les Bagshot deviendraient vraiment riches ! Sauf que Arthur est doué pour voler, pas pour confectionner des potions. Oh, à l’école, il se débrouillait bien en cours de potions, dans la moyenne, mais pas un spécialiste pour autant, alors de là à concevoir une potion… Notons qu’il était persuadé qu’étudier le sang des lézards dont la queue peut repousser était la clef de la potion ! Chez ses parents, il doit encore traîner quelque part, ce carnet plein de ratures et de gribouillis que le gamin, à peine âgé de huit ans à cette époque, remplissait de ses théories farfelus pour créer sa potion magique.
Mais Hazel, un monstre ? Non. En tout cas, pas aux yeux du garçon devenu jeune homme. Il refuse de voir la sorcière ainsi. Oui, il sait. Enfin, en surface, il connaît un peu l’histoire, la théorie et ce que l’on raconte. Les Greyback sont maudits, ce sont des plaies, des marginaux, pire ! Ce sont des bêtes, des monstres. Enfants de la lune, ils ont le sang perverti d’une malédiction qui les rend monstrueux. Ils sont soumis à la pleine lune et si Arthur l’a toujours su, son cerveau a préféré ignorer cette vérité pourtant connue de tous. Est-ce que l’amour rend débile et aveugle en même temps ? Certains diront que oui, mais l’attrapeur ne le pense pas. En fait, il n’en tient pas compte, car pour lui, Hazel n’est pas définie par le nom qu’elle porte, ni par son héritage familial, aussi monstrueux puisse-t-il être. Elle est elle-même et c’est pour ça qu’il est tombé amoureux d’elle. Ce n’est pas juste un flirt, c’est plus fort, il le ressent et la voir ainsi, dans sa piaule comme elle dit, à dévorer ses pancakes, ça le fait tomber un peu plus encore amoureux, raide dingue, de cette nana-là. Non, tu n’es pas un monstre.

Une fois dans la chambre, Hazel s’installe sur le lit, ou plutôt, se laisse tomber dessus, prend de la place et Arthur la rejoint, prend aussi un pancake avant de proposer à Hazel de venir contre lui. Il n’est pas juste le gars sympathique qui cuisine, il veut aussi être son confident. Cette personne auprès de qui, la blonde peut se confier sans crainte, tout lui dire. Lui aussi, il devrait lui dire des choses d’ailleurs, mais peut-être pour plus tard. À cet instant, la priorité, c’est elle. Elle, qui se love contre lui, lui, qui resserre son étreinte, comme pour la protéger, lui dire qu’il est assez solide pour ça, qu’il est peut-être plus petit, mais aussi solide qu’un bouclier. Et il ne dit rien, le garçon, en mangeant son pancake. Il l’écoute, attentivement. La tendresse ne semble pas être la norme chez les Greyback. Cela n’étonne pas le sorcier, il se souvient de Malakai, il se souvient de ce que le jeune homme lui disait, de l’esprit torturé qu’il percevait dans son regard. Chez les Bagshot, c’est tout l’inverse. C’est l’association de la simplicité et de la bonté avec des moments simples de la vie que l’on savoure autour d’une tasse de thé.
Et puis, vient l’évocation de la morsure. Arthur a terminé son pancake. Il plisse légèrement les yeux. Il n’est pas mort, donc il est… Enfin, il sait. Il comprend et acquiesce en silence. Oui, ça aussi, il en prend conscience, le jeune homme. Hazel est autant loup-garou que humaine, deux faces d’une même pièce et une fois par mois, quand la lune est à son paroxysme, elle soumet la blonde à sa volonté. Il a déjà vu des photos et des croquis des lycantrophes comme on dit dans le jargon, à l’école et en dehors, dans des livres, jamais en vrai, mais on les craint. Ils sont des tueurs pour beaucoup, des abominations qui ne devraient pas exister. Aucun remède n’existe à ce jour. La malédiction se transmet par la salive, non ? Ou le sang, ou les deux, Arthur ne sait plus trop, mais il sait qu’une morsure qui ne tue pas, vous transmet la pathologie magique et ceci, à vie. Alors, c’est comme une gifle invisible qu’il se prend. Hazel est un loup-garou, oui. Il le savait, il l’entendait, mais il n’écoutait pas. Ces proches, les gars de l’équipe, Laurel, son coach, peut-être même son jumeau, ils lui diraient tous qu’il est fêlé, qu’il lui manque une case pour avoir craqué sur cette fille, sur ce monstre, non ? Sauf que… Quand il pose ses yeux dans les siens, Arthur ne voit pas un monstre, mais la fille qui parvient à faire battre un peu plus vite, un peu plus fort son cœur. Pas un monstre, jamais une abomination, simplement une fille avec un truc en plus ? Un truc un peu encombrant, certes, mais dont il faut parler. — Alors, c’est un loup-garou… ? Il dit enfin après un long silence, plus long qu’il ne l’aurait souhaité. C’est une question rhétorique, Arthur n’attend pas de réponse, pas vraiment. Il connaît déjà la réponse. — Est-ce qu’il va rejoindre votre meute, les Greyback, je veux dire ? Il relève la tête vers sa petite amie, la fixe.
Parle-lui, crétin !
— Écoute, Hazel, on a jamais vraiment parlé de ça, du fait que tu sois un loup-garou… Comment bien dire les choses, comment trouver les bons mots ? Il prend un autre pancake pour se donner du courage et ne pas la blesser, ne pas non plus être plus idiot qu’il peut l’être parfois, car oui, un garçon, c’est bête parfois. — Mais je sais tu es soumise à des règles vis-à-vis de la meute, qu’il y a une hiérarchie, c’est ça ? Tu m’en avais parlé brièvement à la rivière. Là, il veut bien des éléments de réponses, car tout ceci reste nébuleux pour lui. Il croque dans le pancake. — Malgré ça, en fait… Il avale son pancake. — Je veux juste dire que ça ne change rien pour moi. Un petit sourire se dessine sur le coin des lèvres, la sincérité et la spontanéité parfois, c’est plus simple que de se lancer dans de grands discours se dit Arthur. — Tu es Hazel Greyback. Tu n’es pas un monstre. Oui, tu es un loup-garou, mais tu es aussi une personne que j’aime beaucoup et à qui je tiens. Il hésite un instant, le nabot, mais finalement, vient poser une main sur la joue de la louve et caresse du bout des doigts, sa peau. Il l’aime beaucoup, cette peau de porcelaine. Oui, il imagine mal celle-ci qui change, qui se recouvre de poils pour hurler à la lune, mais il accepte ça Arthur. Il accepte Hazel entièrement, car après tout, sa lycantrophie est une partie d’elle et il se refuse à la rejeter ou à faire comme si elle n’existait pas. — Tu peux me parler de tout ça quand tu veux. Maintenant, ou plus tard, même jamais, mais si quoique tu décides, je serai là. Il ne part pas, l’attrapeur. Il reste et dévoile un peu plus, ce qu’il ressenti. Son cœur bat plus vite, un cran au dessus. — Moi, je t’apprécie comme tu es, entièrement, alors j’imagine que si tu étais Hazel, sans être Greyback, tu serais différente et je ne sais pas si je ressentirai la même chose dans ce cas.

Son sourire s’élargit un peu plus sur ses lèvres. Est-ce qu’elle comprend ce qu’il veut lui dire ? Ce n’est pas juste une amourette passagère, une fille comme ça, c’est une fille avec qui l’attrapeur veut vivre quelque chose de sérieux, quelque chose de fort. Et il l’accepte comme elle, entièrement car l’ensemble du puzzle forme Hazel, son portrait. Si un élément manque, une pièce disparaît, ce n’est plus la même chose. — Tu te sens comment ? Je veux dire, physiquement ? La transformation, ça doit être épuisant, non ? J’aimerai t’emmener loin de tout ceci, conjurer le sort si tu le veux, qu’il ne reste plus que nous le temps d’une nuit, à rire sous la pleine lune, lui faire des doigts d’honneur, si tu le veux. Ensemble, nous serons immortels.

Et il a terriblement envie de l’embrasser, ici, maintenant, mais il ne veut pas la brusquer, il veut surtout l’écouter, savoir comment elle va, être son bouclier, la protéger, l’aimer, cette fille-là.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    fantazelique.
Contenu sponsorisé
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL

badges
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Bouche-à-bouche {Arazel} ●
Revenir en haut 
Bouche-à-bouche {Arazel}
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: