IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Fight club - Cassiel
death eater: always pure ●
Cassiopeia Lestrange
death eater: always pure
Cassiopeia Lestrange
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 1816
pseudo : Phi
faciès & dot : Katheryn Winnick (@ooolympia / euca / iamroadrunner) (signa : iamroadrunner, queen of peace)
doublon(s) : Ephraïm Schalit / Zorah Yaxley
gallions : 798
Fight club - Cassiel 64wz
pronoms : Elle
décade : Quatre longues décennies qu'elle arpente ce bout de caillou perdu dans l'immensité de l'univers. Règne devenu torture depuis seulement quelques mois.
labeur : Théoricienne et chercheuse en potions / trafiquante d'organes de créatures magiques et hybrides
alter ego : Elisabeth Jones
storytime : Rps à jour
sang : Pureté autrefois adulée à présent souillée par une affliction qu'elle n'ose nommer. Malédiction rongeant la chair et l'âme dès que la rondeur céleste atteint son paroxysme.
don : Malédiction sous le joug d'Hécate. Poison offert par un vieil ami autrefois tant admiré. Seul l’âpreté du fiel persiste aujourd'hui, alimenté par l'appétit insatiable de son nouveau compagnon silencieux.
myocarde : L'accident a provoqué la chute de l'anneau qui enserrait jusqu'à son âme. Libération au prix cruel, solitude subie plus que choisie, encore moins assumée.
allegeance : Tête encapuchonnée de la sombre étoffe (Mangemort - Black Horse), elle s'acoquine des profondeurs (pègre).
particularité physique : Marque sinistre qui orne à présent sa hanche gauche, épousant la chair tendre de son ventre jusqu'à son bassin dans une étreinte mortifère. L’épiderme également marqué par la haine de son cadet. Rappels des confrontations sanglantes dans lesquelles ils se sont unis, forgeant le mépris de l'autre.
gif feuille : Fight club - Cassiel 160b159b95aa185c41bed0230534055ac645c7de

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méfaits accomplis.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
team boursouf.
olympiades 2023.
crésus
2000+ gallions.
dedoublator
posséder 3 multi.
floodeur
1000+ messages postés.
ancienneté
1 an sur le forum.
team sombral
jeux d'iftk 2024.
prix rp
participation aux tc.
écrivain.e
avoir posté 15 rps.
demiguise
vendeur.se de scénarios.
https://inforthekill.forumactif.com/t2680-it-is-madness-for-a-sh https://inforthekill.forumactif.com/t2683-burning-blood-cassiope
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(#) Fight club - Cassiel ●
13.08.24 18:11
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : août, 1955
personnages concernés : @Gabriel Lestrange & Cassiopeia Lestrange
trigger warnings : mention de sang, violence physique, propos vulgaires et crus, combats clandestins, environnement de pègre, érotisme, dépendance affective
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non
autre(s) : ///

IN FOR THE KILL - 2021-2022


    Down With The Sickness
    Broken your servant I kneel, it seems what's left of my human side is changing, is slowly changing in me. Looking at my own reflection when suddenly it changes, violently it changes. + aeairiel


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labeur : Théoricienne et chercheuse en potions / trafiquante d'organes de créatures magiques et hybrides
alter ego : Elisabeth Jones
storytime : Rps à jour
sang : Pureté autrefois adulée à présent souillée par une affliction qu'elle n'ose nommer. Malédiction rongeant la chair et l'âme dès que la rondeur céleste atteint son paroxysme.
don : Malédiction sous le joug d'Hécate. Poison offert par un vieil ami autrefois tant admiré. Seul l’âpreté du fiel persiste aujourd'hui, alimenté par l'appétit insatiable de son nouveau compagnon silencieux.
myocarde : L'accident a provoqué la chute de l'anneau qui enserrait jusqu'à son âme. Libération au prix cruel, solitude subie plus que choisie, encore moins assumée.
allegeance : Tête encapuchonnée de la sombre étoffe (Mangemort - Black Horse), elle s'acoquine des profondeurs (pègre).
particularité physique : Marque sinistre qui orne à présent sa hanche gauche, épousant la chair tendre de son ventre jusqu'à son bassin dans une étreinte mortifère. L’épiderme également marqué par la haine de son cadet. Rappels des confrontations sanglantes dans lesquelles ils se sont unis, forgeant le mépris de l'autre.
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(#) Re: Fight club - Cassiel ●
13.08.24 18:12
It's only after we've lost everything that we're free to do anything.
F

ight
club
Vacarme bestial semblable à l’un de ces chants ancestraux précédant les effusions de sang les plus exaltées, la bête demeurait tapie dans l’anonymat de la foule. L’air vibrait d’une ferveur délectable. Électricité palpable, enthousiasme presqu’étouffant tant il animait le squelette d’une violente excitation. Les corps se froissaient avec brutalité. Quelques embrassades violentes éclataient ça et là quand les syllabes redondantes vomies ne suffisaient plus. Étoffes malmenées, griffes acérées s’empoignant pour réduire toujours plus les distances, pour se conter horreurs dans la moiteur ambiante. Ils avaient le souffle de feu. Une étincelle, une seule et tout partirait en fumée. Y avait-il seulement atmosphère plus grisante, plus excitante que celle-ci ? Tout se mêlait dans la merveille du plus beau des tableaux d’Arès. Le tintement des gallions collectés couvert par les exclamations scandées avec ferveur. La délicate mélopée des chairs se heurtant remplacée par un concerto sauvage mêlant les victorieux aux conquis. Le parfum de l’ichor qui avait été versé en offrande à leur soif de divertissement supplanté par celui des liqueurs goulument avalées par les gosiers aux langues fleuries. Ils avaient faim d’un spectacle primaire. Les entrailles perpétuellement creusées, jamais assouvies, toujours plus taquinées par les quelques démonstrations d’animosité crue qu’ils venaient glaner dans les combats clandestins de la pègre.

C’était là qu’elle était venue se tapir pour la soirée. Ballotée ça et là sans que le squelette ne s’en offusque par l’agitation de la plèbe face à la cruauté des jeux, la louve exultait. Grondements sinistres perdus dans la cacophonie. Rien de plus que quelques basses vibrantes en toile de fond. La ponctuation d’une approbation. Le témoignage, s’il en fallait un, de cette volonté d’y joindre la propre expression de sa violence. Tout bouillonnait dans ses entrailles, animait la bête d’une soif intarissable pour le goût du sang. Rien que la traque ne sache satisfaire. Rien que les confrontations musclées avec son loup ne parviennent vraiment à étancher. Il lui en fallait plus. Bien plus. Un chaos total. Un épanchement sauvage pour se vautrer dans cette nature encore conflictuelle. Morcellement de l’âme. Rejet venu intensifier l’ire des deux parties. La viande s’animait, parcourue d’une pluie d’aiguilles éventrant chaque cellule, redéfinissant leur arrangement pour ne laisser place qu’à la rage explosive tapie depuis des laps. Elle était là. Boule à l’expansion perpétuelle. Grosseur enflant encore et encore sous les incantations psalmodiées. La soie se déchirait sous les vagues venues lui hérisser le derme, griserie palpable sous les étoffes sombres, elle avait le squelette en urticaire géant, en impatience.  

« Dégagez-moi cette crotte de scroutt à pétard de là ! Pitoyable ! » La baguette enfoncée contre la jugulaire, l’assistant orchestrait le ballet lugubre pour ce soir. Sa mélopée rauque surplombant les cris entre huées et éclats enjoués, quelques charpentes imposantes guidaient l’épave abîmée hors de la lice. À peine une poignée de sable jetée pour assécher les déversements d’ichor et son chant amplifié reprenait sous les protestations de la plèbe assoiffée. « Notre second combat ! Vous allez prendre votre pied… » Un espace offert pour récolter avec un noir malice leur exaltation, pour faire monter l’excitation. Ils en voulaient encore. Ils avaient soif. Ils voulaient leur dose. « Shafiq ! » Premier combattant introduit dans l’arène sous les acclamations enthousiastes. Imposant gaillard aux muscles saillant, il s’adonnait à une danse primaire. Les bras élancés en collecte des chants de ceux qui seraient prêts à lâcher quelques pièces pour sa cause. « Contre… Rowle ! » Une simple mention du patronyme suffit à déchaîner la liesse de la foule. Pas n’importe quel nom. Celui d’une des familles puristes. Noble largué dans cet univers de violence. Petit bourgeois échoué on ne sait comment là. Facile de se faire duper quand on ne savait pas qui se cachait derrière pareil héritage. Quand certains se gaussaient, d’autres acclamaient la trafiquante.

Les semelles foulèrent le sable avec langueur. Pas plus d’un regard élancé vers le loup dont elle sentait la fureur gronder dans ses abysses. Une révélation de taille. Mensonge profané quelques heures plus tôt quand l’époux désertait l’alcôve du foyer pour regagner le labeur offert par la pègre. Elle se dévoilait participante. Louve aux crocs en appétit de toute cette ire lui dégoulinant des babines. Là, au contact de l’arène, tout proche de son adversaire, elle pouvait le sentir. Le parfum enivrant de l’ichor vital qui avait été généreusement versé. Bestialité en opium des sens. Phéromones entêtants venus lui obscurcir les lagunes de sauvagerie. « Faites vos paris ! »

***
1946

Les abysses s’écartelaient au manque grandissant. L’inquiétude gangrénant chaque pensée de son insidieux poison. Il l’accablait de sombres tracasseries. Une fois de plus. Silas aurait-il à nouveau laissé parler sa cruauté ? Finirait-elle par recevoir les échos funestes justifiant sa disparition au détour d’un des couloirs du Ministère ? On lui avait arraché son soleil. Plongée dans les ténèbres sans sa présence, l’âme vivotait. Irascibilité lui dégoulinant des labres crispées de ce mal la rongeant, rien ne parvenait à apaiser l’angoisse d’une nouvelle séparation. Aux bêtes délaissées sous ses pénates depuis quelques laps maintenant, les réminiscences de son emprisonnement rampaient dans la carcasse. Alvéoles privées d’air, les entrailles nouées aux passages multiples d’Hélios sans qu’il daigne afficher présence, la patience s’émiettait. L’urgence imposait son joug. Où était-il ? Lui serait-il arrivé malheur ? ’Non… Tout mais pas ça… Une autre explication à son absence prolongée devait lui échapper. Aucune pourtant qu’elle ne parvienne à faire émerger dans les recoins endoloris de l’encéphale. Panique occultante. Agitation de l’être plongé dans le désarroi que son silence engendrait si aisément.

Sa présence imposée sous les pénates du chalet forestier de l’ami, l’enveloppe errait. Maigre réconfort apporté par les cabots, perpétuel rappel de celui qui avait désert, de celui qu’elle pouvait longuement observer flatter leur échines se gondolant sous l’impulsion d’une joie pure. Une simple pensée déversant le flot de ses lagunes sur la marbrure du minois. Ici il n’y avait personne pour la juger. Plus personne… Dans son sillage, l’héritière laissait quelques éclats d’un semblant de vie. Un chaudron au contenu expérimental. Jardin cultivé pour y entretenir ce qu’elle ne daignait faire germer dans la serre de son manoir. Étoffes peuplant les placards partagés avec le Lestrange dans cette dynamique ‘amicale’ bien à eux. Rien qui ne soit fait avec l’époux. Rien que Marcus ne connaisse. Lui le banni des lieux. Lui dont les remarques acerbes à ses absences prolongées déclenchaient toujours les explosions les plus dévastatrices. Il savait comment insuffler vent de discorde. Ouragan se déchaînant avec rage contre ses remparts affaiblis par la récurrence des confrontations. Les deux âmes enchaînées n’avaient jamais eu rien à se dire. Un constant vibrant de véracité alors qu’elle guettait la venue de son ami. Chaque craquèlement de la grande sylve éveillait ses sens. Chaque chant des cabots laissait vivoter l’ombre d’un soulagement dans les entrailles avant d’être broyé par le silence regagnant ses droits.

En cette soirée là, l’enveloppe s’était assoupie dans l’un des canapés du petit salon. Alcôve intimiste prisée, le chahut des pensées apaisé par le crépitement du feu, la sylphide maintenait encore l’imposant ouvrage de botanique contre ses doux vallons. Faible étreinte quand les sens se lamentaient du manque. Il suffit d’un piaillement, de la mélopée caractéristique des lattes de la terrasse pour que l’alerte résonne dans toute la carcasse. Animation soudaine, la lame tirée de sous l’un des coussins en prévention d’un intrus, le soulagement vint détendre la tension qui s’était installée sur le masque éprouvé. Il était là. Il était rentré. Peu d’attention portée, pour l’heure, à la mine déplorable dont ses traits s’étaient revêtus, l’échine se prit d’une impulsion. Le besoin impérieux de s’élancer à sa rencontre, de réduire l’espace abyssal qui s’était logé entre leurs enveloppes. « Gabs… » À peine un souffle largué contre la soie brûlante de sa gorge, les bras enroulés en serpents possessifs autour de ses contours, elle retrouvait les vieux mécaniques. Réflexes dictés par le manque, par cette impulsion vitale de le retrouver, de s’échouer en sirène contre la fermeté de son rempart. Ses labres goutant par touches la douceur de son derme, récoltant ça et là les notes entêtantes de ses effluves quand les griffes s’étaient déjà égarées dans la volupté de ses bouclettes sauvages. Il lui avait manqué. Trop. Atrocement. Les explications viendraient après. Les reproches et l’ire étouffée par la liesse des retrouvailles, aussi. 
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


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Gabriel Lestrange
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hiboux : 432
pseudo : coyop
faciès & dot : Hughdancy @odistole
doublon(s) : Georgie / Gawain / Warlock / Ryland / Oona
gallions : 531
Fight club - Cassiel 64wz
pronoms : il
décade : 42 laps consumés dans l'amertume
labeur : Loin du Tiers oppressant, il se gargarisait au service des animaux, au département de régulation et contrôle des créatures magiques.
alter ego : William Cook.
sang : La pureté vermeille, si belle et factice dans la morsure d'Hécate.
don : La lancinante malédiction de l'astre lunaire fendait quotidiennement son abîme. Sous la carcasse grondait le loup, féroce et instable.
myocarde : Fraîchement marié dans la douce férocité de vos vieux sentiments, avec la belle et farouche Cassiopeia Lestrange.
allegeance : Pègre - Il nourrit ses services en tant que gérant des combats clandestins.
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(#) Re: Fight club - Cassiel ●
08.09.24 11:21
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L’alcôve se remplissait d’une touffeur pouacre. La truffe s’en retroussait, s’en gargarisait intimement. Loin des bienséances qu’imposait l’étiquette, la violence régnait souveraine en ces lieux. Niche de révolte pour certains, havre pour toi et le loup en étroite alliance. Ça s’égosillait comme des bêtes enragées aux quatre coins de l’estrade où se joutaient à coups de poings et d’autres taloches les chacals des bas quartiers. Toi comme eux affleuraient le même horizon une fois les panards sur le ring. Les remparts dégoulinaient d’une fièvre salée, les caboches suintant d’émois poisseux. Ça te grattait la conscience à vif. Tu te gavais de la hargne ambiante, ambroisie nourrissant tes instincts les plus primaires. Une chaleur déferlait dans l’abîme, ondulait sous tes remparts, t’apaisait autant qu’elle t’agaçait. Malgré l’ambiance chaude, tu t’imposais chemise retroussée jusqu’aux olécrânes et fendard noué d’une ceinture en cuir. Distinction dans l’étoffe imposant le respect comme te l’avait souhaité Asher. Tu marquais la lisière entre toi et les chiens galeux assoiffés de fougue sauvage.  

Les pensées s’agitaient en électron libre dans la caboche. La requête d’Hazel ricochait entre tes temporaux en convoitise étonnante. La louvette souhaitait travailler à tes côtés en tant qu’assistante et l’idée te séduisait plus que tu ne l’aurais soupçonné. La savoir sous ton égide t’emmiellait le poitrail, t’enflammait le thalamus aux perspectives de la pousser dans l’émancipation. Celle que tu voyais comme une nièce, son père et son oncle érigés en frères de cœur, arpentait bien des rives troubles depuis le départ du premier. Heureusement que Roman avait repris les rênes de la meute, auquel cas ça puait d’avance le branle-bas de combat.

Les écoutilles s’ouvraient béantes à l’agitation ambiante. « Contre Rowle » Pardon ? Le poil s’hérissait à l’entente du nom si familier de l’épouse. Les incisives balayaient l’arène pour remarquer la silhouette bien familière de celle-ci, remuant le loup et toi de turbulences. Putain de bordel de merde. Qu’est-ce qu’elle foutait là ? Ça grognait derrière la barrière émaillée, s’excitait sous la viande frémissant. Elle était là, belle et attirante dans sa bestialité. Elle s’affichait dans la force et la vaillance qu’elle clapissait derrière l’artifice onctueux de sa silhouette, derrière l’élégance que son éducation lui avait imposée, telle la déesse Bia et parfois, ‘et souvent même, Némésis dans l’ire qu’elle éructait de ses jolies vermeilles, et continuellement Athéna dans la guérilla qu’elle menait férocement dans bien des domaines. Et tu t’en grisais intimement, la raison se heurtant aux sentiments. Ça se chicanait dans le crâne, se troublait dans l’ichor ferrugineux.

Alors, tu te contentais de croiser les bras sur ton buste, l’haleine en retenue. Sillonnant les contours du ring avec nonchalance, tu la dévorais du regard, un regard entendu pour l’arbitre qui laissait donc le duel se consumer pour le plaisir des souillons affamés. Les crocs s’écrasaient au mutisme imposé, nonobstant les grognements en racloir de te langue. Tu l’observais avidement, caressait sa trogne menaçante autant que ses courbes affolantes. Onctueuse et violente. Merlin elle t’excitait avant même de lancer l’offensive. Une lueur carnassière dansait librement dans tes lagunes, Poséidon s’éprenant librement de tes océans pour les agiter de tempêtes silencieuses. Les paris peuplaient les gosiers crevards, pullulaient autour tes esgourdes attentives. Tu n’étais pas autorisé à parier mais dans les dédales du psyché, c’était pour la louve que ton cœur s’inclinait. « Je vois que ça s’échauffe dans la foule » s’excitait calmement l’arbitre avant de mesurer les deux combattantes. « Rowle, Shafiq, à trois et pas avant » L’inflexion ferme de son gosier en menace de représailles, l’arbitre levait le bras à la verticale. « 1, 2... » soufflait-il dans l’attente insoutenable des ripostes. « et 3 ! » Son bras fendait l’air en guillotine, haletant la horde sauvage fourmillant autour des combattants autant que toi.

1946


Tu suintais l’écume salée, la carcasse souffreteuse entre ondulations glacées et touffeur ambiante. Des jours, des semaines que tu appréhendais, ‘que tu apprivoisais ce nouvel hôte. La négligence de tes actes t’avait enlisé sous les crocs d’un loup flâneur, sous l’œil gourmand d’Hécate. Nouvelle mère t’accueillant entre ses bras, toi chérubin sauvage. Sauvagerie nourrie depuis le berceau, assumée pleinement dans cette nouvelle condition. Si la conscience acceptait le loup, la carcasse se meurtrissait aux nouvelles sensations, au remue-ménage te tordant les entrailles. Tu riais jaune entre deux secousses. A tripoter la bouse et la boue depuis l’enfance avec les Greyback, te voilà finalement sous le même couvert poisseux et poilu qu’eux. Tendresse boiteuse trottant dans la caboche. T’avais eu putain de mal. La géhenne vagabondait, oisive, dans les nimbes troublées. Agitation sans peur. Inconfort sans malaise. Lugh t’avait rapidement retrouvé, lui frère de cœur et père de morsure, aux odeurs familières. Tu l’avais traité de sac à puces et de connard, sans pourtant lui en vouloir. Sa culpabilité t’avait heurté la conscience, aussi l’avais-tu rassuré non sans quelques torgnoles.

Et t’étais là, stagnant à la lisière de ton chalet. Blunder te toisait avec méfiance, statufié au-dessus des trois marches de la terrasse, semblant partagé entre enthousiasme et vigilance. Le sarcasme s’accrochait aux commissures, s’épousait à la résignation pourtant pleinement acceptée. « c’est moi chenapan » soufflais-tu calmement, grignotant la maigre distance vous séparant. Le cabot te reniflait les jambes avant d’émettre quelques prudents grognements, sans doute confus par ta nouvelle odeur, tout du moins le supposais-tu. Une paluche s’égarait sur son crâne, lui ébouriffait le pelage en immuable familiarité, laissant finalement la boule de poils penaude avant de pénétrer ton refuge confortable. Complètement harassé, t’avais les poches qui te pendouillaient sous les yeux, la crasse maculant ta couenne. Une bonne douche serait plus que nécessaire.

C’était dans le salon que tu ‘la’ trouvais, la croupe déjà sautant du canapé pour s’enliser sur ton rempart. Les bras l’étreignaient machinalement sans l’once d’une réflexion, le confort dégoulinant de l’encéphale pour attendrir la carcasse. « Cass... » soufflais-tu contre son cou, la truffe s’enlisant sur sa soie pour en grappiller la moindre saveur affolante. Affolante. Elle t’affolait. L’impression que tout se dilatait, ‘les pupilles, les narines, les sens. Merlin qu’elle sentait bon. Tu traînais en langueur sur sa peau parfumée, te nourrissant de ses fragrances palpitantes, glissant jusqu’à l’arrondi de sa délicate éclanche. Tes bras resserraient leur carcan autour d’elle, en familiarité, en possessivité nouvelle. C’était...étrange. Ta nouvelle condition t’exacerbait-elle les sens ? Tu te sentais tel un camé en manque de sa poudre de perlimpinpin, frémissant à ses griffes et ses lèvres en noyade dans ta toison sauvage. La pression de ses doux girons contre ton poitrail t’enflammait. Quelque chose s’agitait en toi, te remuait les entrailles et déversait sa lave dans ton bas-ventre. Tu te sentais chien en rut. Merde. Le malaise ondulait sous l’encéphale, te raidissait l’échine aux émois fébriles que votre proximité si habituelle te soulevait. L’envie fugace et sauvage de lui sauter dessus, aussi rompais-tu un peu trop fermement l’étreinte. La confusion inondait tes lagunes, troublées à la toiser étrangement. « tout va bien ? » Quelle ironie. Toi l’absent depuis trois semaines. « Excuse-moi de t’avoir réveillée » Même si tu devinais parfaitement qu’elle s’en foutrait comme de la paire de couilles de vos frères des excuses en décoration du silence ambiant. Le temps se suspendait alors que tu l’observais, ‘lui dévorais les contours, glissant de son visage jusqu’à courbes affriolantes de son décolleté, de sa lyre avant de te flageller mentalement. ‘Non mais ça va pas ! Beuglante muette pour la conscience étourdie.
 
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