IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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neurchi de date claqué (mila)
mob: bang, bang u're dead ●
Ralph Quirrell
mob: bang, bang u're dead
Ralph Quirrell
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hiboux : 157
pseudo : foxie
faciès & dot : Swann Arlaud (andthesunrisesagain)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Amara
gallions : 1065
(thecruel/tumblr)
pronoms : he-him (il)
décade : 36 ans
labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
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(#) neurchi de date claqué (mila) ●
01.07.24 23:07
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : un soir d’août 1955

personnages concernés : @Mila Rowle & @Ralph Quirrell

trigger warnings : aucun à ce stade

intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non

autre(s) : /
IN FOR THE KILL - 2021-2022


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neurchi de date claqué (mila) Vks8giC6_o
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(#) Re: neurchi de date claqué (mila) ●
01.07.24 23:07
- You’re trying to rescue me?
- Something like that (...) I never said I was very good at it.
N
EURCHI DE
DATE CLAQUÉ
Il fait presque plus frais dans le pub qu’au-dehors : ça doit tenir aux murs épais de l’endroit, et au fait que la foule s’est attroupée à l’extérieur pour profiter des derniers rayons du soleil. Toi, comme d’habitude, t’as trouvé le recoin le plus tranquille, et t’espères que personne ne viendra te déranger. Tu n’as jamais été le type le plus sociable, et c’est pas les dernières années qui ont arrangé ton cas. Pour l’instant, ça fonctionne à merveille, on te laisse seul avec ta Bièraubeurre et tes pensées. La journée a été longue : personne n’a de nouvelles de Reagan, et tu aimerais bien prétendre que ça ne te fait rien… Seulement, ça n’est pas le cas. Reg’ est ton collègue préféré, étrangement talentueux quand il ne fait pas exploser son chaudron en tentant une nouvelle création. Tu ne lui as jamais dit ça, bien sûr : déjà, parce qu’il prendrait le melon, et puis aussi, parce que tu ne sais pas bien comment formuler le compliment. Et maintenant, voilà que tu te retrouves comme un con, parce que le rouquin n’est plus là et que personne ne sait pourquoi. Tu as réalisé aujourd’hui que tu ignores où il habite, que tu ne pourrais même pas lui rendre visite si tu le voulais. T’es vraiment nul, comme pote.

« J’peux en avoir une autre ? »

Le patron acquiesce, un peu surpris peut-être de réaliser que tu es toujours là - toujours seul, aussi. Peut-être que tu devrais juste rentrer, avant que ton haleine ne fleure le houblon beurré. Ton cousin commence à se lasser des horaires irréguliers, à moins que ça ne soit des bestioles que tu ne peux pas t’empêcher de collectionner. Contre ton gré, évidemment. Après tout, c’est pas de ta faute si tu es tombé sur un Niffleur albinos aux tendances téméraires confinant au suicidaire ; pas de ta faute si Stupid a une patte folle et un oeil qui ne fonctionne qu’à moitié, tu n’allais tout de même pas le remettre en liberté, ce chaton a autant d’instinct de survie qu’un Gryffondor en pleine crise d’adolescence ! Pas de ta faute, non plus, si Gertrude la tortue consomme un peu plus de laitue que prévu, et si elle préfère celle du petit potager de vos voisins… Bref, t’es sur le point de te faire mettre à la porte à cause des bestioles que tu soignes, pour pas changer. Déjà à Poudlard, ça t’avait causé des ennuis. Ça, et ton amour passionnel des bouquins, mais on va laisser le passé là où il est.

La seconde bière arrive sur ta table, et tu remercies le patron d’un geste de la main, avant de revenir à tes réflexions de mec trop dark pour le monde qui l’entoure. C’est que tu aimes te morfondre. Trouver des raisons de te plaindre est presque une activité à part entière…  Ça, et observer le monde autour de toi pour mieux le juger. Tu joues les détectives du dimanche, même si on est juste mardi - c’est que tu te trouverais presque drôle, ça doit être la bière qui te fait de l’effet. Allez, il est temps de rentrer, tu décides, avant de devenir un de ces gars que le patron connaît trop bien, qui rit tout seul dans son coin au-dessus d’un verre à moitié plein. En passant devant le comptoir, tu remarques qu’un gars a ses paluches posées sur les genoux d’une demoiselle qui ne semble pas apprécier le geste outre mesure. Une scène du quotidien. Un mardi soir sur la terre, en somme. Rien d’extraordinaire, et pourtant tu ralentis, tu croises le regard de la blonde et t’as comme l’impression qu’il s’accroche au tien. Qu’elle te dit sans aucun mot de ne pas partir trop loin.

Tu devrais l’ignorer. Tu devrais rentrer chez toi, tu dois te faire des idées. Les filles ne te calculent pas, elles ne t’ont jamais calculé. Il y a bien deux exceptions, mais l’une d’entre elles ne te parle plus, et l’autre… Mieux vaut ne pas penser à ce que tu as fait, la dernière fois que vous vous êtes croisés. T’es toujours pas sûr que c’était une bonne idée. En résumé, les nanas c’est des nids à emmerdes, et t’as assez d’ennuis comme ça. Sauf qu’évidemment, tu ne vas pas t’en aller et la laisser là, les paluches de l’autre lourdaud posées sur sa peau de lait.

« Emilia ! Mais oui, il me semblait bien que c’était toi ! » Tu sonnes terriblement faux, trop enjoué et puis t’as la voix flûtée qui accompagne ton gabarit de crevette, mais ton intervention a le mérite de pousser l’inconnu à se comporter de manière civile pendant trente secondes. « Comment tu vas ? » tu demandes à la nana, comme si tu la connaissais de loin - de Poudlard, sans doute. C’est ce que font les gens normaux, quand ils croisent d’anciens amis, non ? T’en sais rien. Des amis, tu dois en avoir trois à tout casser. Et tu ne comprends toujours pas ce qui les pousse à rester.

« Raconte-moi, qu’est-ce que tu deviens ? » tu poursuis, en te rapprochant toujours plus du duo que tu déranges clairement. Mais le regard de la blonde ne te quitte pas, il a quelque chose d’hypnotique et tu t’y accroches pour ne pas déguerpir en disgrâce. Parce que bon, maintenant que tu t’es mêlé de ce qui ne te regardait pas, t’as pas envie de te ridiculiser en prime.

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Mila Rowle
mob: bang, bang u're dead
Mila Rowle
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pronoms : She/her (elle)
décade : Trente quatre balais à écumer les poussières du monde
labeur : Poste fumeux d'historienne de la magie pour couverture. Chercheuse d'artefacts magiques dans le quotidien
sang : Ichor préservé, carmin délicatement vanté par l'ire puriste d'un père devenu fou.
myocarde : Partout où le vent mène tes pas. Ils usent tous ton corps et tu uses le leur.
allegeance : A la pègre avant tout, sauveuse des jours maudits.
particularité physique : Tatouage sur le poignet gauche qui remonte dans le creux de l'avant-bras

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(#) Re: neurchi de date claqué (mila) ●
04.07.24 18:08
Je n'ai peur de rien, de loin mais je tremble
N

eurchi de date
claqué
C’est une journée sans. Ce sont toujours des journées sans par ces températures. Y’a rien à faire, t’es une fille de l’hiver et t’exècres l’été plus que tout le reste. Tu penses parfois à partir loin dans un pays du Grand Nord. Un pays où ça caille franchement toute l’année. T’es prête, Mila, à sacrifier les petites robes et les dos nus pour ne plus jamais avoir chaud. C’est quand même une hérésie pour les gamines dans ton genre que de devoir se parer de vêtements taillés dans les peaux de phoques et de kraken… Mais à ce moment très précis, le plaisir tiré en serait formidable. Alors t’as trainé toute la journée pour éviter ces chaleurs. C’est une journée de repos comme on en fait plus depuis des millénaires. C’est une journée parfaite pour sentir la bière fraiche dans le gosier et pour fumer jusqu’à ce que les papilles soient anesthésiées. Ca se répète aussi surement que deux et deux font quatre ; aussi cyclique que les douleurs qui prennent dans le bas ventre quand Mère Nature, fidèle sadique, s’amuse à mélanger les hormones avec la passion du bourreau pour les instruments qu’il use comme un virtuose sur sa partition. C’est un troquet que t’as en habitude. Une seconde… Non une troisième maison en réalité puisque le bateau est la seconde et que la première est cet appartement miteux, quasi-squat que tu occupes par pure simplicité. C’est un endroit impersonnel que tu n’as pas pris le temps de décorer parce que c’était provisoire. Ca fait dix ans que c’est provisoire et t’as toujours aucune envie d’aller plus loin qu’un poster aux couleurs criardes placardé au-dessus du lit. Après tout c’est une crèche parfaite pour avaler un truc sur le pouce ou pour ramener quelqu’un. Pas pour jouer aux échecs version sorcière mais plutôt pour une version réussie d’un twister acrobatique. T’as toujours aimé ça les acrobaties. Ça fait venir les sensations sur tes petites joues et ça fait s’étirer ton sourire.

T’es calée comme une rombière, ta clope qui fait virevolter la fumée dans les lieux et qui se mélangent aux cent autres fumées qui volent ici. Qu’un non-fumeur entre ici et il pourrait décéder rien qu’à l’odeur. Ça serait marrant, presque à se rouler au sol de le voir s’écraser raide comme un ‘i’.  Tu enchaines les bières depuis trop longtemps sous les regards désapprobateurs du tenancier. Ça doit être le seul patron de bar qui juge ses clients sur le niveau de consommation. Ç l’empêche pas d’encaisser les pièces que tu jettes depuis tout à l’heure sur le comptoir en lui faisant signe d’enchainer le service comme s’il était un tapis roulant.  Parce qu’ils sont comme ça les types dans son genre, ils hurlent, ils râlent, ils renâclent mais ils ne refusent jamais le fric. Alors ils font comme tous les autres et ils se contentent de marmonner tout au plus. Il piaille dans sa barbe en envoyant la quatrième. « Mets encore plus de mousse la prochaine fois ! Pourquoi s’contenter de la moitié du verre, hein ? » T’as parlé un peu fort Mila. Les types les plus proches ont tourné le regard vers toi avec les sourcils haussés. Le propriétaire lui semble proche de la crise de nerfs… Il sue et il est tout rouge. A moins que ça soit juste cette foutue chaleur un peu plus supportable à l’intérieur qui le rattrape.
Faudrait vraiment apprendre à fermer ta bouche de temps en temps… T’es une femme Mila et t’as tendance à l’oublier. A oublier que les femmes dans l’espace public n’ont pas les mêmes droits que les hommes. Parce qu’entre les jambes, elles n’ont rien qu’un trou et qu’eux ils ont une tige. C’est con la vie, ça se détermine sur l’existence – ou non – d’une trompe entre les cuisses. Et t’as encore attiré la fange de cette représentation là, le plus mauvais acteur de la plus mauvaise troupe. Tu le vois directement parce qu’il était tout à côté mais qu’il avait le dos tourné vers son vis-à-vis. Il retourne sa carcasse et son visage transpirant vers toi dans un mouvement presque ralenti. Ses cheveux crasseux plaqués sur son front perlé de sueur, sa moustache frémissante à la vue d’une chair aussi fraiche… Tout en lui hurle à l’alerte rouge. Il s’est levé, même, cette majesté d’un soir pour tenter de conquérir le petit cœur de celle qui s’est emportée. Tu n’as pas envie d’un esclandre. Parce que ça semble te poursuivre partout. T’as envie de t’amuser Mila, parce que t’es comme ça, une joueuse hors pair. « Je peux t’offrir quelque chose à boire, ma jolie ? Il a le sourire qui apparait au coin des lèvres. On dirait un ogre ou un truc du style. En tous cas si t’es pas certaine de la nature du monstre en question, t’es certaine que tu ne voudrais pas le croiser la nuit dans une ruelle. T’as pas vraiment peur. Parce que tu n’as peur de grand-chose. Sauf des gens qui dépareillent leurs habits. Eux, ils pourraient te causer des troubles cardiaques d’une rare violence au point de te faire caner comme un vieux machin, la main crispée sur le cœur et un petit râle théâtral. Ça serait presque beau. « Alors t’veux boire quelque chose la drôle ? » Qu’il éructe avec sa voix qui part dans les tours parce que l’éthanol doit se masser à des doses impressionnantes dans son carmin ; parce qu’il doit suer non pas de l’eau mais des levures houblonnées. Il ne lâchera pas l’affaire et c’est presque avec un sourire aux lèvres que tu réponds. « Lâche l’affaire papy. Si t’espères me baiser, j’peux t’assurer que tu ne tiendras pas la cadence. »  Le type éclate de rire. Puis il pose ses mains sur tes genoux. T’as ses paumes sur ta peau nue parce que t’es en jupe… Parce qu’il fait chaud et que… Puis t’as pas à te justifier, t’as bien le droit de t’habiller comme tu veux. Tu vas répliquer parce que c’est pas la gouaille qui te manque, jeune cabocharde que tu es. Mais alors que tes lèvres commencent à se déformer et que ta langue s’apprête à faire son premier mouvement, tu le vois.
Tu ne sais pas pourquoi, t’en sais rien, mais y’a une connexion entre quatre yeux. Une ligne de front qui se dessine. Prenez d’assaut ses deux p’tits yeux mon cap’tain. C’est une mécanique bien huilée qui sort de nulle part, improbable, impalpable petite chose du quotidien. Des scènes à se dérouler dans des romans de gare achetés sur le pouce pour tromper l’ennui d’un Londres-Edimbourg par un jour de pluie. T’as envie de doublement jouer. Avec le premier parce que c’est un gros lourd qui n’aura jamais la chance de toucher plus que le bout de tes genoux dénudés, le deuxième parce qu’il est plutôt appétissant dans sa tenue un peu lunaire. Paumé comme un avocat dans un chalet d’montagne. L’image est venue toute seule. Comme ça.

Au moment où le lourdaud va enchainer sa troisième alpague, voilà que le beau gosse paumé s’approche de toi en jouant la comédie. Tu hausses les sourcils puis tu as le sourire qui déforme le visage. T’es heureuse parce qu’il s’approche en posant des questions et que le type à la mine patibulaire peste. Il a une drôle de voix celui qui se tient debout avec sa mine faussement enjouée. Il est castrat ou quoi ?  T’as la voix éraillée lorsque sortent les premiers mots de ta bouche. « Oh… C’est toi… Didier ? » T’as le sourire aux lèvres. Didier c’est le premier prénom qui est apparu dans la panique. Pour qui, pour quoi ? Aucune idée. Le dragueur pose ses mains ailleurs, il colle ses sales pattes sur ses hanches dans le mouvement exquis d’une maman veillant sur ses petits. Il se comporte différemment quand il voit que tu n’es plus seule. Parce qu’une gonzesse seule, c’est une proie. Une gonzesse avec un accompagnant même s’il a l’air malade, c’est un butin réservé. « Ben écoute… Ça va. La compagnie n’est pas franchement terrible ici mais c’est mieux qu’rien !» Tu hausses les épaules en pointant du doigt le type d’à côté qui ne sait même plus où se mettre. Il n’est plus tranquille en train d’asticoter sa prochaine conquête alors il panique. Puis il sait où il est, il n’attaquera pas, il ne t’insultera pas… Parce que le patron veille à ce que la drague lourde ne se transforme jamais en agression. Tu espères que c’est toujours le cas. Parce que prendre une torgnole, t’as déjà donné et t’as plus envie d’y regoûter. Le type est planté presque à côté de toi et de papy tripoteur. « J’suis devenue un aimant à cas sociaux comme tu peux le voir. » Ton doigt pointe encore vers l’autre type. Il va terminer par comprendre le message – du moins tu espères – parce qu’il trépigne et qu’il sue de honte. Alors il commence à s’éloigner. Mais il reviendra avant la fin de la soirée, c’est certain. Avec toutes les merdes qui gravitent autour de ta vie, il en manquerait plus qu’une nouvelle incarnation avec ce mec en avatar. Tu reportes ton attention sur le type qui s’est interposé sans la violence de ceux que tu fréquentes d’habitude. T’as plus l’habitude des gros bras et des gros muscles que des silhouettes filiformes. Mais ça te botte. « Oh, merci pour ça… Mec. Parce qu’il ne voulait plus m’lâcher l’autre LOURDINGUE.» T’as accentué le dernier mot en espérant que le bar entier t’endente. Tu désignes le tabouret libre. « Je t’offre quelque chose à boire… Comment tu t’appelles au fait ?» Tu tends ta main parce que tu es formelle comme tout, c’est bien connu. « Moi je m’appelle Mila.» Jettes-tu dans un sourire qui voudrait signifier j’vais te dévorer, petit sauveur.

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Ralph Quirrell
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(#) Re: neurchi de date claqué (mila) ●
16.08.24 14:27
- You’re trying to rescue me?
- Something like that (...) I never said I was very good at it.
N
EURCHI DE
DATE CLAQUÉ
Deux Bièraubeurres, voilà tout ce qu’il te faut pour devenir le dernier des idiots. Tu le sais, pourtant, que t’es pas doué pour les interactions en société. Que t’as le charisme d’un chiot mouillé : c’est attachant cinq secondes mais on se lasse vite, et puis t’a une fâcheuse tendance à tout salir sur ton passage. Mais deux Bièraubeurres, et t’as déjà oublié. Tu veux jouer les braves hommes, oubliant que le terme homme ne te correspond plus tout à fait. T’es autre chose, depuis déjà un paquet d’années : un hybride, une créature. Et c’est sans même parler de ce que tu étais déjà avant : un type étrange, à l’écart parce que les autres t’y mettent, parce que ça te convient bien, dans le fond.

Mais malgré tout ça, t’as l’éducation qui s’accroche, on ne laisse pas une demoiselle en détresse, un point c’est tout. Surtout quand elle te regarde avec ses grands yeux tout bleus, et que tu y lis quelque chose d’indéfinissable que tu interprètes comme un appel à l’aide. Merde, quoi, t’es peut-être à moitié humain seulement, mais tu voudrais au moins être à moitié décent. Alors tu te rapproches, t’improvises. T’as pas taillé pour le théâtre, ta voix sonne faux et tu paniques un peu à l’idée qu’elle t’envoie sur les roses sans autre politesse. T’es pas à une humiliation près, mais tout de même, ça piquerait un peu.

Heureusement pour toi, et pour ce qu’il te reste de dignité, ta partenaire de scène est bien plus douée que toi. Même si… Didier ? Franchement ? De tous les prénoms… Didier ? Comme si t’avais une tête à frôler les soixante balais, et un profil du style qui traîne trop souvent autour des terrains de pétanque moldue. T’aurais préféré un truc cool, genre John ou Jack - même Ralph, ça sonne pas si mal, comparé à Didier. Mais Didier tu seras, puisqu’Emilia entre dans ton jeu et en rajoute même une couche. Son ton franc et désinvolte te choque un peu : t’as grandi dans un milieu où les femmes ne causent pas comme ça, et même la prison ne t’a pas appris que parfois, les nanas ont le vocabulaire de la rue. Faut dire qu’en prison, t’as pas eu l’occasion de causer avec des masses de gens, la présence de Détraqueurs a tendance à minimiser les envies de socialisation entre détenus. Et un paquet d’autres envies, en fait. Mais c’est pas le sujet.

« Je vais pas prendre ça pour moi » que tu plaisantes, et ça sonne faux, toujours. Forcé, comme le petit rire en hoquet qui suit ta tentative de boutade. Bon sang, ce que t’es nul. Allez, le gros dégueulasse déguerpit, tu vas pouvoir mettre fin à cette mascarade et rentrer chez toi. Enfin, dans ce qui te sert de chez toi, avant que tu t’en fasses éjecter. Sic transit gloria mundi, comme dirait l’autre, sauf que dans ton cas, y a rien de glorieux qui va transiter nulle part. T’es le contraire de la gloire, à bien y réfléchir : un aimant à emmerdes, une poisse ambulante qui espère encore trouver une place où personne ne viendra le déranger, tout en crevant d’envie d’être entouré.

C’est dur, la vie, hein ? Faut vraiment que tu songes à devenir plus fort que tout ça, tu fais pitié, mon vieux.

Et c’est comme ça, entre deux pensées auto-mortifiantes, que tu finis par capter que tu vas pas pouvoir décoller aussi facilement que prévu. « Oh, hum. Heu… De rien. Vraiment » tu répliques, clairement embarrassé que la nana n’ait visiblement aucun filtre - ni avec toi, ni avec le reste du monde. Ça a quelque chose de rafraîchissant, tout bien considéré. T’as grandi dans un univers peut-être un peu trop poli, où tout ce qui dépassait des limites était effacé sans grande pitié. Ton cousin Cracmol, que t’as jamais réussi à voir autrement que comme ton cousin, même s’il n’était pas invité aux repas de famille. Ton propre cas a pas mal déformé la famille, poussé dans les coins où ça faisait mal, jusqu’à ce que ton anomalie ne puisse plus être tolérée. Jusqu’à ce que tu ne puisses plus être dissimulé. Alors ouais, cette nana qui dit tout haut ce qu’elle pense tout bas, ça t’arrache un sourire pathétique, en même temps qu’un soudain rougissement au niveau des joues.

« J’devrais pas… Juste un jus de citrouille, si t’insistes. » Elle a pas besoin d’insister beaucoup. Mais tu te promets que tu seras raisonnable, juste un jus de citrouille et puis tu t’assureras qu’elle soit saine et sauve, et puis ça se finira là. Retour à tes pénates, à tes peines et à ta petite vie. Tranquille. Solitaire. Esseulé.

« Enchanté, Mila. C’est joli, comme prénom » tu remarques sans arrière-pensée. « C’est un diminutif pour quelque chose ? Moi, c’est Ralph, diminutif de… Bah, Ralph. Faut croire que mes parents avaient la flemme de réfléchir plus loin » - mais ça vaut toujours mieux que Didier, tu te dis, avant d’oser la plaisanterie à voix haute, une voix un peu plus assurée déjà. « Mais ça vaut toujours mieux que Didier, pas vrai ? Allez, à la santé des prénoms à la con » tu proposes comme toast, un peu trop vite pour qu’elle ait vraiment l’occasion de se vexer. Puis bon, tu viens de lui sauver les miches, elle va pas se plaindre… Si ? T’en sais rien. Les filles, c’est aussi mystérieux que les mathématiques, ça cause un langage pour lequel t’es pas toujours très doué.

Un silence s’installe pendant que vous buvez - tu essaies de déguster ton jus de cucurbitacée, elle avale son verre comme si sa vie en dépendait. Tu le laisses s’installer, parce que t’es pas fâché d’avoir un peu de temps pour penser. T’as toujours trop aimé penser, c’est ça ton problème. Ou un de tes problèmes, parce qu’on va pas se mentir, t’en es bardé jusqu’à la moelle.

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie, Mila ? » tu finis par demander, parce que tout de même, c’est trop bizarre que tu sois assis là, au bar avec une nana beaucoup trop canon pour toi. Puis parce que l’autre requin de tout à l’heure est toujours à l’affût, alors faut bien donner le change… Pas vrai ? Et non, ça n’a strictement rien à voir avec ta peur panique de la solitude. Rien du tout.

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Mila Rowle
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sang : Ichor préservé, carmin délicatement vanté par l'ire puriste d'un père devenu fou.
myocarde : Partout où le vent mène tes pas. Ils usent tous ton corps et tu uses le leur.
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(#) Re: neurchi de date claqué (mila) ●
30.08.24 16:52
Je n'ai peur de rien, de loin mais je tremble
N

eurchi de date
claqué


Il a un balai dans l’oignon. C’est la meilleure explication, c’est la seule explication. Il a un manche à balai engoncé entre le sphincter et le colon et ça doit le comprimer tout entier. Ça doit remonter même beaucoup plus haut. C’est un ver, son truc, qui doit glisser jusqu’à l’œsophage. C’est exactement l’impression que ça te donne, dans tous les cas, lorsqu’il émet un rire qui ressemble à un hoquet. T’es à deux doigts, Mila, de lui proposer un sortilège pour retirer le morceau de bois de son intimité. Accio, ça devrait fonctionner. T’es pas une mauvaise magicienne, t’es même plutôt bonne. Pour cette raison que t’as pu intégrer cette équipe de bras cassés. Vu comme une tireuse exceptionnelle en sortilège et pas seulement, parce que tu t’entraines, avec ce foutu sniper pour réussir à cogner la cible avec vitesse et précision. La précision, c’est important. Dans la violence comme dans les paroles. C’est la clef de tout, c’est l’ouverture de joutes, c’est l’ouverture de conversations et surtout c’est une façon de gagner la castagne. La castagne c’est la meilleure sensation. La Magie est une manière comme une autre de se battre. T’aimes mieux parce que c’est rapide et efficace mais t’as rien contre l’utilisation des armes moldues. Parfois ça sert même mieux qu’un mot en latin informulé dans le crâne. Père le faisait même sans baguette mais il n’avait jamais voulu te l’apprendre. Ce gros con était un imbécile qui pensait qu’une fille n’aurait pas eu l’usage de ce don. Y’a pas besoin de magie sans baguette pour écarter les cuisses ; pas besoin non plus pour faire vibrer les messieurs. Juste une langue et un entrejambe. Connard de fasciste. Connard de bourge de mes deux. Revenir à la réalité et au manche dans le fessier de Didier. Son rire est un hoquet donc et son hoquet est un rire. C’est curieux. Il a l’air mal à l’aise, il a l’air d’avoir envie d’être ici mais loin en même temps. « T’as bien raison de pas le prendre pour toi… C’était pour Bernie là… Avec ses mains tripoteuses et son tout p’tit kiki. » T’as encore pointé du doigt le voisin malencontreux. Le type est plus rouge qu’une culotte le jour où les anglaises débarquent. Il se barre peu après à la deuxième sommation. Non vraiment, les types qui gravitent autour de ce bar sont de plus en plus cons. Infernaux ces vieux qui se croient irrésistibles. C’est l’apanage des mecs, apparemment, de croire qu’ils peuvent tout se permettre. Y’a toujours ce Parkinson que t’as entendu parler l’autre fois et qui explique clairement que les femmes n’ont rien à faire dans la vie publique, qu’elles devraient prendre soin des gamins pondus à la chaine comme si l’utérus était une chaine de production. Ce vieux con ressemble au paternel même si apparemment il est mortellement bandant. Enfin. Bandant… Faudrait encore être doté du nécessaire pour pouvoir. Mais un esprit con même dans un corps à se damner reste d’abord un esprit con. Loin de toi l’idée de t’approcher que des gros cerveaux pour les séduire. Encore une fois, t'as l’intelligence qui frôle la moyenne, t’as pas la gouaille d’une lady et encore moins les envies passionnées des petites filles pour les princes charmants. Tu cherches un type potable pour un coup potable. Idem avec les femmes. Rien de sérieux, rien de trop mignon non plus. Qu’on t’offre des fleurs et le donateur se retrouvera avec le bouquet sur la gueule. Les fanfreluches mignonnes, les petits mots doux : non merci. « Oh… T’vas pas faire ton coincé Didier. Un p’tit coup, ça n’a jamais tué personne. » A boire ou à pratiquer dans l’étreinte charnelle – que tu peux être poétique, parfois, Mila – T’as une préférence d’ailleurs pour l’étreinte charnelle après quelques coups bus et avalés avec brutalité. Le sexe sobre, c’est emmerdant. Papa dans maman, ça aussi ça te débecte.

Un jus de citrouille ? Mais le type, malgré ses traits, doit avoir dix ans ? Dans ton environnement constitué des pires saloperies des basfonds, de ceux qui mangent sans fourchette et qui rotent comme des cochons après un bon repas, ils sont peu nombreux, très peu nombreux à ne pas bibiner comme des sauvages. Ephy est la plus grande exception. Lui ne boit jamais mais il se met KO technique avec des herbes. Toi t’es pas sectaire : les drogues comme l’éthanol circulent sur l’autoroute sanguine avec la même délicatesse ; le goût sur le palais est tout aussi plaisant. Mais un jus de citrouilles, c’est vraiment un mouv’ de malade. C’est une première. La dernière fois que t’as avalé du jus de citrouille, c’était à Poudlard. C’est immonde, ça ressemble à un putain de médicament moldu pour couper la chiasse. Mais soit. La bravoure dans les gestes lorsque tu lèves la main. « J’vais prendre une bière bien chargée et faudrait aussi un jus de citrouille pour mon pote Didier ! »T’éructes en direction du barman. Avec son look crasseux et le torchon qu’il tient sur son épaule comme si c’était une chasuble monastique – les tâches grasses en bonus – il lève le pouce dans un sourire. Votre relation est bien connue : il est le dealer qui t’apporte ta dose quotidienne de drogue légale, celle que l’on peut aspirer comme une nappe phréatique bien vide et qu’il faut remplir sans voir un brigadier de la police magique débarquer pour taper l’épaule et réprimander. Ces chiens du pouvoir ne sont bons qu’à ça : faire chier l’honnête camé plutôt que le chef mafieux. Dans les deux cas t’es heureuse qu’ils soient nuls à chier. Parce que t’as autant besoin de came que de travail. Et pour bosser pour la pègre vaut mieux que ses chefs soient dehors à manigancer des trucs à la con en scred. S’ils se retrouvaient enfermés, ils auraient bien plus de mal à fournir du boulot.

Le barman, pas franchement débordé, parce que l’affluence est loin de battre son record dépose déjà les boissons. T’avales une gorgée pendant que le sauveur plutôt bien roulé s’exprime. T’exploses de rire, y’a des gouttes de bière qui tombent sur lui. Pas inondé, sans doute, mais bien mouillé quand même. « P’tain, merci pour ça. J’avais b’soin de rire, faut croire que t’es un oiseau de la providence, hein. » Tu choppes un paquet de serviettes en papier pour lui en tendre une. « J’crois que pour mes parents, Mila c’est le diminutif d’un tas d’emmerdes… Mais sinon non, c’est juste un prénom quoi. » T’as le sourire facile, t’as le sourire coquin des grands soirs. C’est un grand soir après tout. Les timides, ça te botte. Parfois ils se révèlent comme de divines créatures au pieu. Toute la frustration qu’ils mettent en magasin comme s’ils étaient les gérants d’un stock imaginaire de brimades s’échappe d’eux sous le butoir triomphant du sexe érigé. Parfois ça loupe et c’est aussi plat qu’une bonne étoile de mer exécutée en professionnelle. C’est déjà arrivé. Avec d’aussi nombreux partenaires, t’as eu le droit à une galerie du bonheur et du malheur. Une cour des miracles. Il appelle à trinquer avec une boutade. Il est drôle. Tout en lui hurle son malaise et pourtant, le voilà avec son jus de citrouille à faire des vannes et à trinquer. T’avales une longue gorgée. Ça fait « bloc, bloc, bloc » quand ça coule dans la gorge. Tu craques une clope, tu poses le paquet sur le comptoir avec le zippo pour le faire glisser jusqu’à lui. T’es généreuse, t’es prête à partager ta couche et tes clopes. C’est un petit chanceux. Tu fais jouer la fumée dans ta bouche avant d’expulser et de lui répondre, la voix teintée de la nicotine qui serre les muscles du cou et de la gorge. « J’suis consultante en Histoire d’la Magie. J’vais t’arrêter tout d’suite : ça consiste surtout à expertiser des trucs pour des vieux bourges et à voyager. » Ça c’est la partie officielle, c’est la couverture de la couverture, c’est le drap qui couvre le drap housse. C’est une putain de double capote pour que rien ne craque. La réalité, c’est l’écumage des flots avec une bande de pirates pour aller chercher des objets incongrus. Généralement des missions à base de violences et d’engueulades légendaires. « Et toi Ralph, qu’est-ce que tu branles dans la vie ? A part sauver l’cul des p’tites blondes délicieuses ? » Tes lèvres en cœur qui dessinent un sourire. « Laisse-moi d’viner… » Tu fais mine de réfléchir un peu. « T’es écrivain ou un truc dans l’genre ?» Tu lèves un sourcil en souriant. Il a bien l’air, avec sa façon un peu gauche, de pas avoir trop l’habitude de sociabiliser. Quoi d’plus solitaire que l’écrivain qui se retrouve avec sa plume et son parchemin ?


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