IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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ghost town.
neutral: no mans land ●
Charles Moody
neutral: no mans land
Charles Moody
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gallions : 1789
pronoms : he/him.
décade : (trente-six)
labeur : (auror)
alter ego : charlie myst.
sang : (sang-pur)
don : (magie sans baguette)
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(#) ghost town. ●
Mar 27 Fév 2024 - 11:45
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juin 1955.
personnages concernés : @Charles Moody, @Lorna Prewett & @Augusta Longbottom
trigger warnings : association aux évènements de l'intrigue, mention d'assassinat, d'immolation, de deuil, d'angoisse.
intervention autorisée du mj : [X] oui [] non
autre(s) : RP suite à la roulette russe.

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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Charles Moody
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(#) Re: ghost town. ●
Mar 27 Fév 2024 - 11:48
I dreamed I was missing, you were so scared but no one would listen, 'cause no one else cared.
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TOWN
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trigger warnings ● mentions d'assassinat, d'immolation, de deuil, d'angoisse.

Il ne trouve plus le sommeil Moody, les songes hantés de visions horrifiques lorsqu’enfin il se laisse terrasser par l’épuisement. Sous la masse brune hirsute, les flammes du brasier emplissent la caboche d’une épaisse fumée noire, enveloppant les pensées d’un brouillard opaque. Les écoutilles ne vibrent plus que des cris d’effroi et des suppliques souffreteuses de la condamnée à mort - quand il s’extirpe alors de ces cauchemars inlassables, la carne perlée de sueur et le palpitant tonitruant dans la poitrine, la carcasse s’anime d’un vertige, bile menaçant de briser le mince rempart de ses lippes tremblantes. Le souvenir des opales suppliantes de la jeune fille Goyle reste accroché à la rétine, défile en boucle tandis que les jours passent et se ressemblent. Ils n’avaient rien pu faire qu’il se répète dans un espoir vain d’apaiser sa conscience élimée, fureur qui pourtant déferle comme des vagues tempétueuses sur son rivage.

La sorcière avait disparu sans laisser de traces, quelques semaines plus tôt - si ses proches avaient sonné l’alerte, personne ne semblait s’en être inquiété outre mesure. On leur avait répondu, dégueulant d’indifférence, qu’il était trop tôt pour mener des recherches. Qu’après tout, par les temps qui courent, elle avait certainement et tout simplement fui Godric’s Hollow pour se mettre en sécurité bien loin de cette guerre intestine qui ébranlait le village semi-sorcier. Foutaises qu’il avait eu envie de brailler l’Auror. Personne ne l’avait cherchée, aussi était-elle morte sans qu’on ait cherché à la sauver. Une fin teinté de solitude et d’amertume alors que le bûcher étouffait ses pleurs et que ses chaires fondaient sur ses os. Ils l’avaient abandonnée à son sort funeste. Et dans le tiroir d’un vieux bureau, l’insigne du protecteur perd de son éclat, se terni d’un voile de honte.

Une lubie empreinte de folie dirait-on - un coup à l’âme qui anime l’être au plus profond des entrailles, remue les tripes douloureusement. Il ne devrait pas être là, n’a rien à foutre sur les traces calcinées de la gosse immolée. C’est pas de ton ressort Moody, laisse la brigade magique s’en charger. Et ils ont raison - l’Auror devrait plutôt renifler les traces de magie noir à des lieues de sa bourgade, clébard truffier en quête d’un mage à se mettre sous les crocs, pas venir fouiner sur le théâtre de l’horreur. En quête de quoi ? D’une raison d’adoucir sa culpabilité. Geogie avait bien essayé de le résonner, cela avait été peine perdue. Pantin d’une volonté que l’on ne saurait étouffer de faire quelque chose, le sorcier s’était drapé d’un manteau dont le col lui bouffait la trogne jusqu’au museau et s’était faufilé par delà les remparts magiques de ses quartiers. À découvert, dans ces rues où sa magie ne lui serait d’aucune utilité, vulnérabilité mise à nue. Sans peine il avait retrouvé la place sur laquelle, quelques jours plus tôt, les étales s’étaient dressés, colorés et enveloppés de l’alléchant fumet des tartes à la rhubarbe - l’endroit semblait encore vibrer de la joyeuseté des fêtes de la St Godric avant que le monde ne vacille, témoin d’infamie.

Les débris de la statue de bois et de paille calcinée gisent ça et là - personne n’a osé toucher au dernier tombeau de bûches de la malheureuse. Dans l’air vicié flotte la terreur ayant effacé les rires. Il déglutit difficilement Moody, erre sans but entre les hautes bâtisses, bat le pavé de son désespoir. À n’en point douter, sa seule présence ici attirerait l’attention - plan pourtant bien ficelé de dégainer son identité factice si quiconque venait à poser des questions indiscrètes sur ses intentions. Sans prendre la peine de dégainer sa baguette, fourré au fond de sa botte, claquant contre le mollet à chaque enjambée, murmure entre l’émail un faible « Revelio » Sans surprise, nulle trace de magie par ici - rien que du sang et des fantômes agités.

NOTA BENE Charles maîtrise la magie sans baguette. Côté moldu, il se fait passer pour un agent de la police locale, le Seargent Charlie Myst. Situation tirée à la roulette russe 9 - infiltrer les quartiers moldus.
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Lorna Prewett
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Lorna Prewett
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labeur : Parjuriste zélée, les informations dévorées et stockées dans les méandres de sa cervelle. L’hésitation, pourtant, commence à prendre racine, alors que son regard vise plus haut.
alter ego : Sinead Callaghan
sang : La pureté préservée au fil des siècles, le sang immaculé au sein de leur société.
don : Occlumens, les secrets cachés au fin fond d'une jungle qui prend racine sous son crane.
myocarde : Le célibat comme un met délicat dont elle se délecte, statut affirmé et assumé. Tout pour cacher que dans le fond, sa vie sentimentale n’a que d’amer relent de défaite.
gif feuille : ghost town. MlmM41M

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(#) Re: ghost town. ●
Sam 6 Avr 2024 - 20:58
What is a ghost ? A tragedy condemned to repeat itself time and time again ? An instant of pain perhaps.
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Une simple besogne à accomplir, qu’elle se répète. Rien qui ne durerait plus que quelques instants. Un soupir lui échappe alors qu’elle enfile une simple robe d’été s’accordant avec la mode moldue, pour ne pas attirer l’attention plus que nécessaire. La baguette est soigneusement cachée dans son sac avant qu’elle ne passe la barrière séparant les deux communautés. Lorna s’efface au profit d’un alter ego monté de toute pièce. Sinead prend place avec ses sourires charmeurs, le rire facile et le regard rêveur. L’autre, le mensonge. Cette personna permettant de protéger ce qu’elle était réellement de l’autre côté du miroir. De celle qui n’existe que grâce au sort du ministère qui réclame sa présence de temps à autre pour maintenir l’illusion. Quelques petites minutes, des petites conversations à la volée. Rien de bien compliqué, avant qu’elle ne retrouve la sécurité de ses quartiers. Ne restait plus qu’à espérer échapper à la trajectoire de Boris et de ses remarques passablement douteuses.

La mission s’effectue sans anicroches, l’aller-retour presque entièrement complété, jusqu’à ce qu’elle n’aperçoive une silhouette familière au détour d’une ruelle débouchant sur la place principale. Ses pas ralentissent alors qu’elle évalue ses options. L’éviter ou faire demi-tour n’en faisait déjà plus parti. L’homme avait certainement déjà remarqué sa présence. « Bonjour, sergeant. » qu’elle entonne. A quoi bon chercher à se défiler ? La technique ne marcherait probablement pas sur l’Auror, et elle n’avait ni le temps, ni l’énergie de se consacrer à une tâche aussi vaine. Son regard dévie pourtant du sorcier, trouve les reste du spectacle horrifique. Un goût amer vient s’emparer de ses sens alors que la colère s’éveille et gronde. Une vie innocente à nouveau détruite, cette fois-ci par les agissements du camps adverse. A croire qu’ils ne savaient faire que ça. Annihiler, massacrer, chasser. Pas un pour rattraper l’autre. Le tout sans penser à la plupart qui ne demande qu’on leur fiche la paix, histoire de retourner à leur routine chérie. Sans penser à tout ceux que ça impacte, à la douleur, la peine, la terreur chez les plus jeunes. Un cercle vicieux qui ne veux plus en finir. Les ongles s’enfoncent dans ses paumes et la renarde force ses barrières à revenir. La brume remonte au sein de son esprit et couvre la cacophonie de ses pensées. Les céruléennes retrouvent son comparse, l’observe avec un certain détachement. Pas besoin d’être un génie pour savoir la raison de sa présence en dehors de sa juridiction. Suffisait simplement de le connaître, ne serait-ce que par réputation. Et elle aimerait dire quelque chose de constructif, de ces paroles qu’Agnes trouvait par instinct pour apaiser les esprits agités. Sauf qu’elle avait pas ce don là, la renarde. Alors elle se contente d’offrir une simple explication concernant sa propre présence, avec l’espoir à moitié envolé d’échapper à ses grognements. « Pour ma défense, je rentre du travail. » Celui de couverture. Celui qu’elle se doit de maintenir tant que le ministère le leur ordonne. Un simple passage qui semble vouloir s’éterniser, finalement.

NOTA BENE Du côté moldu, Lorna se fait passer pour Sinead Callaghan, une secrétaire au cabinet d'avocats. Elle maîtrise en partie l'occlumencie. Situation tirée à la roulette russe 9 - infiltrer les quartiers moldus.
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passeur: be kind & just ●
Augusta Longbottom
passeur: be kind & just
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don : ( animagus ) ( maudite )
myocarde : ( égaré ) épine d'une rose dans le marbre, pour autant que les choix ont tant brisé. ( amour éternel ) figé en cet héritier qu'elle chérit de tout son être.
allegeance : ( passeurs )
particularité physique : ( chapeaux tous plus exceptionnels )
gif feuille : ghost town. Vs1v

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(#) Re: ghost town. ●
Mer 17 Avr 2024 - 17:11
What is a ghost ? A tragedy condemned to repeat itself time and time again ? An instant of pain perhaps.
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Officier Carter à l'arrêté signé quelques temps seulement finissait à peine formations de soldate du feu. Bleusaille entendait, depuis ces quelques fois pour volontariat au sein du groupement de la caserne de Godric's Hollow qui appartenait aux pompiers de Londres, qu'il n'y avait plus eu autant d'activité que cette dernière année. Les bruits couraient aussi vite que le temps lui-même. Signifiaient pour les plus aguerris, semblaient même retrouver goût de leur labeur. Pour les jeunots, comme Carter, c'était ce qui faisait flamboyer leurs âmes de héros de la population. Du moins ils aimaient y croire, et y croyaient dur comme fer. Après tout, le volontariat était plutôt récent, ou en tout cas prenait sens au vue des -trop nombreuses- catastrophes et autres drames depuis les début 1954.
Moldus en foule en ce huis-clos, et divers sujets animaient la caserne. Autant de d'individus dissemblables mais indissociables les uns des autres, car ici l'on apprenait que corps faisait un. Bout de femme à la discrétion tantôt arrangée, tantôt dérangeante, regards hagards posent sur cette nana entendait-elle, leurs billes étrangères à la teneur des juges autoproclamés dans ce monde d'hommes. Les soupirs s'envolaient le vestiaire -masculin- jusqu'au débarras aménagé à la volée pour ces quelques intruses à la représentation trop faible. A pieds joints, plongent dans les sables mouvants d'avoir ce double-handicap : d'être bleusaille au féminin. Pour autant, les échos s'évadaient, ne comprenaient guère le choix de ce recrutement. Pour autant n'inspire aucune peur, qu'à cela ne tienne, alter portant sur elle une assurance altière.

Augusta Longbottom en avait connu d'autres. D'un milieu où son nom n'était plus à faire, au moins depuis deux générations, se retrouvait ici-bas dépouillée d'identité. Renaître personne. De vie factice donne expérience d'un nouveau genre, et ces douze mois durant d'auror prisonnière d'un autre pays, avaient réussi à faire oublier certaines des us et coutumes des mortels de Godric's Hollow.
Elle était semblable et différente à la fois. Réminiscences du Daily Prophet, des mouvances agitant l'encéphale affolé et cette Une qui fait foi.
l'hérétique sur ce bûcher
sorcière au destin calciné
.
Crâne passé à tabac de ces angoisses qui l'ont habitées tant de nuits sans dormir. Etait-ce au plus douloureux l'absence ou le fait de ne pas savoir s'ils se portaient bien. Avait-elle seulement croisé un jour cette sorcière Goyle prise pour cible. Ils ont voulu en faire l'exemple de toustes. Ainsi le mal n'était plus à la seule montée en puissance de Tom Riddle, car ne se cachaient plus ces chasseurs dont la menace remettait nombre de ses certitudes en question. Car Augusta, elle, avait un être cher à protéger. Dès lors un quelque chose, un rien, retient sa fuite, et de prendre père et enfant les exiler loin de tous les dangers qui les avaient séparés. Sa propre réalité faisait face lorsque, les traits fatigués sur le visage, lui rappelaient combien elle-même pouvait représenter un danger pour les siens. Après tout, ceci n'était peut-être qu'une question de temps avant que cet autre retrouve sa trace, tant que personne n'aura trouvé la solution du casse-tête.

L'engagement auprès des pompiers de nul hasard. L'évidence d'un tempérament, certes, mais ô combien position paraissait servir d'autres intérêt plus grands. Infiltrée parmi cette instance déterminée à la protection de la ville -du moins le côté moldu- l'auror s'assurait d'être informée des moindres événements néfastes qui pourraient survenir sur ces nouvelles terres en guerre, car il n'y avait pour elle plus d'autres termes pour définir l'état général de Godric's Hollow. Plutôt mourir que d'admettre que c'était perdu d'avance.
Appel à la cérémonie matinale, s'assurer des présents et honorer ceux partis. L'œil s'attarde un instant mais la garde demeure droite. Elle avait appris à faire autrement, la Longbottom ne cherchait plus à faire parler d'elle, lui suffisait de passer inaperçue. Alors tellement qu'elle fut appelée à une nouvelle -basse- besogne que seuls estimés parmi les moins vaillants pouvaient remplir. De bonne guerre, Augusta déglutissait sa fierté dans ces moments là mais obéissait sans broncher, car malgré tout, il s'agissait bien d'une opportunité qu'elle n'espérait plus : elle allait enfin pouvoir se rendre sur ces lieux.

Vadrouillent ces deux âmes vagabondent porteuses de l'uniforme des pompiers de Godric's Hollow. Aux abords de la place macabres, élan intercepte ses membres et le ventricule se meut fébrile. Funèbre ambiant de ces volutes imperceptibles, toute la scène presque irréelle. De sa tragédie, la sorcière fait mine lorsque le bras se secoue sous la poigne du camarade qui bougonne déjà à l'idée d'officier sur du nettoyage plutôt que sur quelque chose de plus... Palpitant.
N'en déplaise, par tous les moyens elle voulait qu'il disparaisse. « Je vais faire le repérage par là. » Somme la jeune femme de voix muette d'un nœud qui lui lacère la gorge.  
Mais surtout à vue cette silhouette que trop connue de part et d'autre des deux mondes, Sergent, alter d'un collègue, ou plutôt d'un plus vieil ami. Ici, la jeune femme observe de loin un dos inconnu. Le temps de reprendre ses esprits et d'enjoindre de quelques pas seulement pour hauteur suffisante et se faire entendre. « Mes respects, sergent, Madame. Je ne savais pas que les clôtures alentours avaient été levées. » Un salut respectueux et respectable, de coutume bien appris, le regard qui se perd dans ceux de l'inconnue peut-être pour tenter d'y déceler quelque chose. « Les lieux ne sont-ils pas interdits jusqu'à ce que tout soit... Nettoyé ? » Tout reste à espérer que rien d'aussi morbide n'arrive encore à l'avenir de ce village qui porte que trop bien les stigmates de la cruauté humaine ou sorcière.

NOTA BENE Augusta a pour identité moldue -datant d'avant sa disparition- Isobel Carter, engagée depuis tout juste deux mois en tant que pompier volontaire à la caserne de Godric's Hollow. Elle se présente par ailleurs en uniforme avec le prétexte que l'ordre reçu est de repérer pour un nettoyage des lieux.
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(#) Re: ghost town. ●
Dim 5 Mai 2024 - 9:54
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trigger warnings ● mentions d'assassinat, d'immolation, de deuil, d'angoisse.

Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il était venu chercher en ces lieux le Moody, vague à l’âme alors qu’il parcourt la place centrale du village, cet autre côté qu’il n’écume que lorsque contraint par les directives du Ministère. D’ordinaire, il se tient éloigné au possible des quartiers moldus - à quoi bon traîner ici bas, où sorciers n’y ont plus leur place, si ce n’est par attrait du risque et éclat d’inconscience ? S’il avait joué le jeu, dès lors que les décrets de feu Kama avaient été édités trois ans auparavant, se fondant sans mal dans la peau de cet officier de police, butinant quelques informations ça et là sur les troubles qui ébranlaient alors le hameau jadis si paisible, la violence des derniers évènements l’avaient plutôt poussé à se retrancher derrière les remparts magiques. Un temps du moins. Il avait bien essayé d’apposer des oeillères sur ses tempes l’auror, se rendant étanche à la souffrance d’autrui alors qu’il se dépêtrait difficilement de ses propres tourments, lutant encore et toujours pour maintenir la tête hors de l’eau alors que ses démons invisibles le tiraient sans cesse vers le fond - il ne pouvait pourtant pas se résoudre à demeurer insensible à la douleur de ses pairs.

Il ne connaissait que très peu cette gosse, Adhara Goyle, -un illustre nom pour un bien funeste sort- pour autant, Godric’s Hollow demeurait un village exiguë, et les sorciers qui s’y étaient rassemblés à la suite de l’exode londonienne, à défaut de se fréquenter plus que de mesure, se connaissaient au moins de visu. Aussi, les traits familiers de la jeune femme, en proie aux flammes, mirette suppliante alors qu’elle s’étranglait dans les fumées noires avant que son corps ne fonde sous la morsure du brasier, étaient-ils restés gravés sur la rétine du Moody, l’effroyable image en carousel sur la mémoire. La môme était morte, et il était resté là, statufié de stupéfaction, les membres engourdis, alors qu’autour de lui, la foule s’ébranlait dans les cris.  Revenir sur le théâtre de l’horreur était à ses yeux l’unique moyen de remettre de l’ordre dans ses idées embrouillées - voile vaporeux s’était apposé sur les souvenirs entremêlés, visages et silhouettes rendues floues tandis que déjà les détails s’estompaient. Alors il rejouait la scène le Moody, retraçait ses pas entre les étals, rembobinait les conversations, les éclats de voix, les chamailleries, dans le maigre espoir qu’une évidence qu’il aurait oubliée lui saute au visage. Stratégie bien vaine alors qu’il traîne ses bottes en long et en large de la place, pousse du bout du pied quelques débris sans grande conviction, avant de s’immobiliser devant l’amas de décombres calcinés, cigarette calée au bord des lippes telle une chibouque l’enveloppant de ses vapeurs âpres et grises.

À quoi tu t’attendais mon vieux, à ce qu’en bougeant du bois brûlé et de la cendre avec tes godasses, Merlin t’envoie un signe ? Si ni le Bureau des Aurors, ni la Brigade Magique n’a été envoyée ici, c’est qu’il y a une raison, sombre crétin. T’as rien à foutre là, tu vas finir par attirer l’attention à gesticuler sur une place déserte comme un dément…

Les cendres se consument à l’orée de la gueule. Il vaudrait mieux quitter les lieux, avant que quelqu’un ne s’interroge sur son manège - pas qu’il ait l’air de folâtrer sur des tombes le Moody, mais la scène de l’inimaginable, de sus d’être évitée par les habitants des rues voisines, abasourdis par les récents évènements, demeure déconseillée au public tant que les gravas n’ont pas été évacués. Mais une pensée l’obsède, martelant la caboche alors que la mémoire s’étourdit d’un souvenir fugace, d’un écho brumeux.

Le malaise grandissant, Moody propose plutôt de poursuivre la patrouille. Les visages défilent comme des masques sous les lacunes orageuses. Concentre toi, il gronde en silence, prête l’oreille aux infections de colère qui émanent d’un attroupement. « Eh, j’ai l’impression que ça dégénère là-bas. » il observe, pointant du doigt les quelques gens qui remuent fiévreusement. La gamine débraillée sort les griffes - vertige à l’encéphale. « Merde, Georgie ! » Déjà il accélère le pas, se précipite tant et si bien, ne prend pas même la peine de sortir la baguette, dissimulée au fond d’une poche. « Everte Statum » il murmure entre les dents, plante le regard sur la jeune survoltée qu’il désire écarter du chemin, mine de rien. Elle ne bouge pas pourtant, s’évertue à griffer et hurler sur l’homme à la carrure de bucheron. Comment ? Magie inefficace quand d’ordinaire un si simple sort aurait fait mouche, même dénué de son catalyseur. Coup d’oeil vers le Weasley. Ils sont là.

La bande passe et repasse sur les rétines. Là, à quelques enjambées, s’égosillaient les deux chiards enragés, la carne agitée et la bave à la gargue - la magie restée muette à son appel. S’il avait d’abord cru, dans l’effervescence de l’escarmouche, que les lieux n’avaient été propices à lancer un sortilège sans se munir de sa baguette, sa maigre tentative, un instant plus tôt, lui prouvait alors le contraire. Quelque chose avait contré ses facultés - était-ce ce fameux domantium, dont il avait entendu parlé dans les couloirs du Ministère ? Le mégot écrasé du bout de la botte, il s’évertue à fouiller de nouveau les débris, à la recherche de ce quelque chose, ce je-ne-sais-quoi. Mais les bruits de talon claquant sur les pavés l’arrachent à sa tache, se redressant vivement, le coeur affolé. Volte-face mal assurée, et les lagunes de l’intruse croisées, soupir échappé. « Par la barbe de Merlin, Lo… » ravale le prénom qui roule sur la langue, « Je vais finir par penser que tu me suis… » il grommelle, époussetant le pantalon rendu poussiéreux par ses fouilles. La figure qui se frousse de la rencontrer ici, que déjà la jeune femme se justifie-t-elle de sa présence inopinée, tirant un haussement d’épaules à son interlocuteur. « Tu ne devrais pas traîner ici, ce n’est pas sûr pour nous après ce qu’il s’est passé. » Désigne du menton la place déserte et lugubre. Si cela n’avait tenu qu’à lui, ces emplois factices, couverture rapiécées, rendaient la situation plus instable et dangereuse qu’elle ne l’était déjà, contraignant les sorciers à se montrer dans des lieux où ils n’étaient plus les bienvenus, épiés. D’autant que la Prewett se dessinait comme une âme imprévisible à ses yeux, aussi, la savoir arpentant ses rues l’inquiétait plus que de raison. Mais à quoi bon s’insurger, la Ministre ne semblait pas vouloir défaire ce qui avait été décrété par son prédécesseur - pure papelardise ou désintérêt pour ses sujets, rien n’était moins sûr.

Il n’a guère le temps de la presser à quitter le Northside qu’une nouvelle silhouette s’approche. Drapée de l’uniforme des soldats du feu, s’il ne distingue d’abord pas les traits familiers qui se dessinent, le vis-à-vis recouvré lui extirpe un nouveau soupir - soulagement non feint que ce ne soit que la vieille amie Longbottom, et non pas un agent des services publiques trop curieux. « Officier Carter » il lit sur la plaque patronymique agrafée à sa poitrine, d’une voix claire que son homologue, resté au loin, pourrait parfaitement entendre. « Nous ne voulions pas vous importuner. » Puis, plus bas, les doigts pressant avec douceur le bras de la collègue et amie auror. « Elle est avec moi, elle est du Département. » Sous-entendu Département de la Justice Magique - ne point trop en dire, mais suffisamment pour ne pas éveiller l’inquiétude d’Augusta sur les raisons de leur présence ici. Pour ce qui est des formalités, il laisse tout loisir à la Prewett de décliner son identité de couverture. « Nettoyer ? » Qu’il questionne, la mine déconfite. Évidemment, il ne pouvait en être autrement - il était grand temps de balayer les affres de cette horrible fête gâchée. Et lorsque la place aurait recouvré sa splendeur virginale d’antan, il ne resterait plus rien qui puisse le mettre sur une piste.

« Ce que je vais vous dire va vous paraître insensé, mais je crois qu’il pourrait rester ici, dans les décombres, quelques morceaux de cet étrange métal qui bloque notre magie… » Les mots enfin posés, la stupidité de sa théorie le fouette en plein visage tandis que les opales passent de l’une à l’autre des sorcières. « Si je pouvais en trouver, ne serait-ce qu’un fragment… » Le Département des Mystères possédait sans doute déjà des échantillons de cette curiosité, s’acharnait à en extirper les propriétés pour déceler comment les contrer - mais les choses n’allaient pas assez vite au goût de l’auror, aussi était-il peut-être temps d’élargir le champ des possibles. Sans la présence de ce curieux métal, peut-être auraient-ils pu sauver la gosse Goyle. Alors, déjà se remet-il à battre les pavés furieusement, étayant ses propos fumeux d’une pointe de rationalité. « Si le vieux grincheux apprend que je suis ici en dehors de mon service et de ma juridiction, il va me tordre le cou… » il maugrée entre ses dents. Bien sûr qu’il le saurait, le chef du Bureau des Aurors finissait toujours, par on ne sait quel stratagème, par savoir à quelles manigances ses aurors s’abonnait. « Augusta, » il souffle doucement « Je t’en prie, fais en sorte de me laisser un peu de temps, éloigne le fouille merde qui te sert de partenaire, juste un instant. » supplique d’un ami à une autre - bien qu’il n’ait pas réellement été très digne de sa sympathie les dernières années durant, ses expéditions et leurs tourments respectifs ayant quelque peu élimé cette tendresse qui jadis les liait. « Quant à toi, se tourne vers Lorna, j’imagine qu’il est inutile d’essayer de te faire partir d’ici ? » Bien sûr que non, ce serait donner un coup d’épée dans l’eau. Pour qu’elle obtempère, le Moody aurait dû se confondre en explications qu’il n’avait ni le temps, ni l’envie de donner. « Dans ce cas, aide moi à chercher, s’il te plait… » il capitule sans s’être battu, lorgne l’intéressée d’une mirette implorante.

NOTA BENE Charles maîtrise la magie sans baguette. Côté moldu, il se fait passer pour un agent de la police locale, le Seargent Charlie Myst. Le paragraphe souvenir fait référence à un scène de la Saint Godric, cf CE SUJET.


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