IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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RP LIBRE ⋮ aristocat
mob: bang, bang u're dead ●
Jezabel Rosier
mob: bang, bang u're dead
Jezabel Rosier
feuille de personnage

Feuille de personnage
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hiboux : 225
pseudo : acedyá
faciès & dot : vika bronova by all souls
doublon(s) : erheÿbe ⋮ roman ⋮ vivian ⋮ kalysta ⋮ orion ⋮ (demelza)
gallions : 2599
RP LIBRE ⋮ aristocat C114506ae493b5d891eda9cb5a189f2e813bf8dd
pronoms : she ; her
décade : les affres du temps ne sont pas encore passés par-là, la vingt-septième année de vie sur le point de débuter, encore au printemps de sa vie.
labeur : écrivaine connue sous le pseudonyme de Darcy O'Connor, notoriété qui n'est plus à faire. Les récits plus sybarites sont écrits par Lottie Felcroft.
alter ego : Charlotte Crowley
storytime : wicked game feat. thomas
most often unseen feat. ethel & olivia
aristocat rp libre

sang : l'ichor presque divin aux yeux des bien-nés, pureté préservée, sacralisée.
don : animagus chat, félidé écaille de tortue aux prunelles identiques aux siennes
myocarde : officiellement mariée à Octavio Rosier, le couple n'est plus depuis un an pourtant, doucereuse séparation connue uniquement d'eux.
allegeance : sa famille, la branche de la pègre magique à laquelle elle appartient [artefacts magiques & objets rares], faussaire pour celle-ci.
particularité physique : le mutisme sur le bout de la langue, tare de naissance, honte familiale, couplée à l'hétérochromie de ses yeux (bleu&vert), tatouage de la pègre (retourneur de temps) en gravure costale droite.
gif feuille : RP LIBRE ⋮ aristocat J7MjggKq_o

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https://inforthekill.forumactif.com/t3387-jezabel-i-took-the-sta https://inforthekill.forumactif.com/t3479-jezabel-l-as-de-trefle https://pinterest.com/https://www.pinterest.fr/acedyarpg/vivian-dursley/
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(#) RP LIBRE ⋮ aristocat ●
16.04.24 13:39
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet 1955
personnages concernés : RP LIBRE
trigger warnings : chute animale
intervention autorisée du mj : [•••] oui [ ] non
autre(s) : DÉFI RP 02, 16.04

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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Jezabel Rosier
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(#) Re: RP LIBRE ⋮ aristocat ●
16.04.24 13:43
Tout le monde veut devenir un cat, parce que un chat quand il est cat… Retombe sur ses pattes !
A

RISTOCAT
RP LIBRE
La queue du félin battait la cadence au rythme du chant de l’oiseau, petite mélodie estivale des plus agréables à l’oreille triangulaire, qu’un doucereux ronronnement semblait vouloir accompagner. Pas question pour le félidé de s’extirper de sa délicieuse torpeur, pelage s’échauffant au soleil, paupières closes, dédaignant même la chasse au volatile qui n’était pourtant qu’à une branche au-dessus de sa tête. L’oiseau semblait vouloir tâter le danger, hélas son prédateur naturel préférait encore savourer sa sieste que de lui bondir dessus. Une autre fois peut-être… Sous un sifflotement plus ténu, l’écaille de tortue ne tarde pas pourtant à bouger sa carcasse indolente, remonte doucement ses pattes vers sa tête pour s’y nicher dedans, couvre ses oreilles le temps que passe cette fausse note. Est-ce là une provocation de la mésange pour extirper son ennemi de son sommeil réparateur ? Assurément, l’oiseau ne manquant pas de descendre de son perchoir pour se poser à quelques pas de l’animal faussement endormie, pépiant sans doute exhortations et autres sottises malavisées, tout en bondissant sur ses petites pattes pour s’approcher du carnassier. L’œil bleu qui s’ouvre, fixe un instant le ramage du minuscule animal, avant que l’autre, couleur de l’émeraude, ne suive le premier. Regard intense fixé sur le petit être téméraire, avant que la gueule ne vienne s’ouvrir en grand sous un bâillement, rappelant le danger des quenottes aiguisées. D’autres se seraient déjà envolés sous cette démonstration de puissance, mais pas cet oiseau-là. Non, celui-ci devait certainement avoir quelque chose à prouver… une femelle à impressionner peut-être ? Ou l’inverse, après tout, pour quelle raison les mâles devraient-ils être les seuls à légitimer leur valeur ? Coup de queue agacé finalement, avant que le chat, ou plutôt la chatte, ne se redresse sur ses pattes, ne s’étire à coup de gymnastique particulièrement féline et ne lance un regard nonchalant à la petite créature arrogante. Ce n’était pas aujourd’hui que le félin croquerait l’oiseau. Jamais en vérité, point d’honneur auquel se raccrochait Jezabel Rosier, animagus de son état, et désormais en vadrouille velléitaire dans les ruelle de Mandrake Alley. Parfois, elle se prenait d’une petite folie, grimpant le long d’un petit muret pour tester l’incroyable sens de l’équilibre de son animal, avant d’aller plus haut (et croire encore à l'avenir) pour se rapprocher des toits des belles demeures collées les unes aux autres. Elle tâchait de ne pas jouer les oreilles indiscrètes, mais parfois, des petites phrases lancées ci-et-là l’obligeaient à s’arrêter pour savourer le soap anglais que nul autre ne verrait jamais. Elle venait à peine de passer le toit de la demeure des Fawley, que la mélodieuse voix de la grand-mère de son époux vint titiller son ouïe « J’avais raison au sujet de ma femme de chambre. Elle s’en va. Pour se marier ! Comment peut-elle être aussi égoïste ?* » Ah si elle avait pu en rire la féline, sans doute l’aurait-elle fait, préférant plutôt pencher la tête par-dessus les tuiles pour observer la mine outrageusement déconfite de la vieille femme, dont le passe-temps favori était de se plaindre de son aidante. Comme toujours, la vieille carne était vêtue d’une tenue affreusement criarde, et d’un chapeau… Était-ce vraiment un chapeau ou un animal mort sur sa tête ? Mieux valait ne pas savoir, la sorcière déguisée déguerpissant à pattes de velours.

C’était une agréable après-midi, assurément, pour profiter de cette distraction oisive, repousser l’écriture de son livre – non pas qu’elle puisse manquer d’inspiration, mais aujourd’hui était une bien trop belle journée pour s’enfermer dans un bureau et écrire. De surcroit, elle pouvait profiter sous cette apparence, d’une forme d’insouciance que l’humaine ne pouvait guère se permettre : la bonne société sorcière ne le permettait pas, et elle cumulait bien assez les tares pour ne pas donner à Melvina Rosier une occasion de plus de lui faire sentir son mécontentement quant à son union avec son petit-fils. Certes, Octavio ne s’était jamais formalisé de tout ce qui faisait de Jezabel une piètre épouse, mais d’un autre côté, elle n’était pas legilimens : sans doute donnait-il le change aussi bien en public qu’en privé, pour ne pas la froisser. Qu’importe de toute manière ? Tous deux avaient pris la décision de mettre fin à leur mariage, officieusement pour l’heure. Ils étaient libres de faire ce que bon leur semblait, dans les limites de leur arrangement mutuel : jusqu’à ce que les papiers soient officiellement signés, mieux valait jouer la carte de la discrétion. Cela étant, aucun risque pour l’ancienne Gamp de déshonorer son époux : elle n’avait guère de temps à consacrer à un flirt ou toute activité susceptible de la mettre dans l’embarras. Sa seule folie était encore de flâner sous le pelage d’un chat. Pas de quoi fouetter un elfe de maison. Et le seul homme susceptible d’attirer son regard… était un véritable fantôme, tout du moins dans le sens métaphorique de la chose. Une fois les portes du Two-Headed Sphinx passé, elle ignorait totalement ce que devenait Elijah : elle ne l’avait jamais croisé en dehors de ce lieu. Un véritable courant d’air sous bien des aspects… Et elle ne tenait pas tant que cela à plonger dans la résolution de ce genre de mystère : à chacun ses secrets après tout. Cela dit, si elle tombait dessus au détour d’une ruelle, et sous sa forme féline, elle ne se priverait pas de le suivre à pattes de velours pour percer un tant soit peu le mystère l’entourant. La curiosité est un bien vilain défaut, cela va de soi, mais la distraction elle, peut s’avérer mortelle, alors qu’elle sent quelque chose agripper sa carne et la soulever dans les airs. Que quoi donc ? Elle gesticule la féline, pour comprendre ce qui lui arrive, feule et gronde dans le même temps, jusqu’à ce que sa tête ne se tourne suffisamment pour découvrir l’assaillant, jeune dragonneau qui la prenait sans doute pour son déjeuner. Quoi ? Pas question ! Elle se débat la minette, griffe tout ce qu’elle peut, se tortillant suffisamment pour atteindre son but, crocs aiguisés venant mordre la peau encore bien fragile de la créature, griffes venant se planter dans la chair malmener, le corps élastique gesticulant pour obliger le prédateur ailé à lâcher son goûter. Chute vertigineuse, la chance pourtant, est de son côté, tandis qu’elle retombe lourdement – comme quoi les chats ne retombent pas toujours sur leurs pattes – sur le toit le plus haut de Godric’s Hollow. La douleur lui coupe le souffle, suffisamment pour ne pas envisager de reprendre tout de suite forme humaine, alors que sa carcasse glisse le long des tuiles, l’entrainant vers une nouvelle chute… Fort heureusement, un arbre est planté là, sur le point de chute, pousse la chatte à sortir une nouvelle fois les griffes pour s’y accrocher comme si sa vie en dépendait. Et Merlin en était témoin, en cet instant, elle en dépendait vraiment.


1214 mots
* DÉFI 2 DU 16.04 — citation de Lady Violet Grantham, downtown abbey
DÉFI HEBDO 02 DE LA 1ÈRE SEMAINE— particularité avec désavantage : le désavantage de Jezabel est d'être une proie facile pour un plus gros prédateur sous sa forme animale.
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neutral: no mans land ●
Aurelius Avery
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pronoms : Il/lui.
décade : 18 ans.
labeur : En recherche d'emploi.
alter ego : Rufus Brown.
sang : Sang-pur.
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myocarde : Jeune homme à marier.
allegeance : Il suit la pensée familiale.
particularité physique : Aucune.
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(#) Re: RP LIBRE ⋮ aristocat ●
16.04.24 20:05
Le chat pourrait très bien être le meilleur ami de l'Homme, mais il ne daignerait jamais le reconnaître.
A

RISTOCAT
TW : Chute animale, blessure animale et mention de taxidermie.
Aurelius est un jeune qui n'est pas ni tout à fait homme, ni tout à fait adolescent. L'âge de l'ingratitude. Mère ne pourrait contredire cette vérité. La fin de l'adolescence est une période disgracieuse. L'enfant oublie les préceptes enseignés pour devenir un homme corrompu par la société. L'innocence délaissée pour une âme châtiée, qui ne saurait se repentir face à son choix qui n'en est pas vraiment un, celui de grandir. Celui d'évoluer avec son temps, quitte à se diriger vers le sentier des charlatans. Dont le chagrin est vite oublié, remplacé par le chahut et la cohorte de la ville ainsi que chacune de ses dérives. Ville contrariante, qui charrie, chaque individu qui foule de ses pieds son sol. Preuve de sa grandeur, de sa longueur. Et dans toute cette agitation, une scène peu commune. Celui d'un... Être aîlé ? Son ombre passe au dessus de l'ancien Serpentard, lui cachant ce doux soleil rare qui irradie d'une chaleur qui se veut légère. Aurelius, en l'ingrat qu'il se trouve être, n'apprécie guère le soleil -qu'il qualifie de frivole-, ni la chaleur. Ils les supportent mal. Lui, il trouve une valeur certaine à la pluie et au brouillard, cela donne à la ville des airs, certes peu accueillant, mais fort attrayant. Chacun étant trop occupé à chasser son brouillard, plus personne ne peut examiner celui des autres. Enfin, certains y arrivent tout de même, des maîtres dans l'art d'épier, qu'il pleuve, vente ou tonne. A croire qu'ils ne vivent que pour cela. Aurelius n'a pas le trait de la curiosité. Bien sûr, il lui arrive parfois de vouloir obtenir une réponse, en apprendre plus sur le monde qui l'entoure mais il est bien loin des commérages. Au fond, n'est-ce pas le véritable pouvoir des femmes ? Félines à la langue de vipère qui déversent leur venin dans un geste attentionné, mal avisé ou hostile. Et qui ne laisse aucun autre possibilité que de boire le contenu de leur calice empoisonnée, sonnant le glass d'une élévation sociale. Au contraire, un mot susurré, une phrase murmurée, une idée propagée, et ce pouvoir conjugué au féminin, laisse échapper quelques affres d'espoir pour comprendre que lutter, c'est vain. Détruisant la vie sociale d'une personne pour une critique, une rumeur dont personne ne cherchera à connaître la vérité, glaçante, juste ou menteuse. Penser que c'est important de savoir qui a tord ou qui a raison n'est qu'une contrefaçon du fonctionnement de la haute société. La populace ne peut connaître pareille guerre silencieuse, ils ne sont que vagabonds suivant et repoussant l'avis de ceux qui leur sont supérieurs. La mode est faite par les sangs-purs. Le style n'appartient qu'à une seule classe, celle qui peut se le permettre parce qu'il n'est pas donné. Tantôt héréditaire, tantôt sanguine, tantôt sorcière. Quoique tout cela à la fois quand il y pense.

Aurelius suit tranquillement l'ombre, ne se pressant nullement. Il est intrigué, le jeune suit du regard celui qui a eu l'audace de le priver du soleil -lui qui n'en éprouve aucun besoin s'en trouve vexé de s'être fait ainsi chapardé ce petit bout dépréciée qui lui était dû- puis finalement, son sourcil s'arque lorsqu'il constate là-haut, un dragonneau. Ce n'est pas tant l'animal qui le muni d'une curiosité sans fin, c'est plutôt ce qu'il y a entre ses pattes qui est particulier. Cela bouge. Gigote. Lutte. La créature condamnée cherche à se libérer des griffes de son assaillant. Il faut un temps à Aurélius pour comprendre qu'il s'agit d'un... Chat ? Il n'est pas troublé par cette scène, n'est-ce pas le cycle de la vie ? Son père, passionné de taxidermie, lui a transmis son savoir. Bien qu'il ne souhaite pas perpétuer cette barbarie. Malsains sont les animaux qui n'ont plus que le vide pour toute présence. La proie semble gagné sa liberté, à quel prix ? La chute semble brutale, il grimace un peu en entendant le bruit de la chute. Aurélius est à leur hauteur mais il ne cherche pas particulièrement à sauver la pauvre créature. Il ne fait que regarder, il ne trouve pas le spectacle fort réjouissant. Il hésite même, doit-il continuer à suivre de ses pupilles cette mascarade ? Lorsqu'il voit le chat tomber davantage, il se dit que l'idée reçue selon laquelle les chats retombent toujours sur leurs pattes est un leurre. Une idée reçue par tous les humains mais qui n'a, semble-t-il, pas été reçu par tous les félins.

Il est étonné. Le malheureux, après un enchaînement de chutes, finit miraculeusement par atteindre un arbre, lequel il lacère pour éviter de rejoindre davantage le sol. Il ne semble plus pouvoir bouger. La douleur est-elle trop forte ? Ou le manque de force se fait-il sentir, lui qui n'en a plus ? Aurelius soupire. Un manque de compassion peut être aussi vulgaire qu'un excès de larme. Il suppose qu'il devrait l'aider. Chez le jeune Avery, ce n'est pas une réaction spontanée. Aider. Bien qu'il soit plus enclin à venir au secours des animaux que des humains. Avec les animaux, il n'y a pas de pour ou de contre qui se forme dans son esprit. C'est simplement une évidence qui prend du temps à venir. Il faut qu'il comprenne que voir ce chat mort le bouleverserait. C'est pourquoi il se dirige vers l'arbre sur lequel l'animal s'agrippe comme si sa vie en dépendant, sans doute est-ce vrai.

Lorsqu'il arrive à sa hauteur, il comprend que le chat est placé plus haut qu'il ne le pensait, trop pour qu'il puisse l'atteindre. Il ne sait comment réagir. Utiliser la magie pour faire voler le chat n'est sans doute pas l'idée du siècle. C'est fort déconseillé par le monde sorcier. Il est crucial de respecter le bien être de l'animal, qui pour dire vrai, a sans doute déjà eu assez de sensations fortes pour aujourd'hui. Il n'y a d'autre choix que d'escalader. Etant un ancien batteur, ce n'est pas une tâche ardue pour lui.

-J'arrive.
Lui dit-il simplement. Il se sent idiot. Comme si le félin pouvait comprendre la langue des Hommes. Enfin, les chiens Parkinson -ce sont les chiens de mère plus que de père- sont étonnamment intelligents, réagissant aux mots qui sont récurrents.  

Escaladant facilement l'arbre, il atteint en une trentaine de secondes, à peine, l'animal blessé. Aurélius décide de ne pas descendre de l'arbre, cela serait trop brusque. Il pourrait aggraver les blessures l'animal. Prenant le chat par le cou, afin de minimiser le contact avec un endroit qu'il ne faudrait pas. Il décide ensuite de s'installer sur une branche.

-C'était une sacrée chute. C'est fini maintenant.
Tente-t-il de le rassurer.

Il prend alors le chat dans ses bras afin qu'il soit dans une posture plus agréable. Il examine l'animal dans une infinie douceur, gestes agréables qui contrastent avec son visage qui semble être indifférent de tout, sa tête habituelle en soi.

-Ce n'est pas beau à voir...
Explique-t-il dans un murmure en voyant le sang et les blessures, plus à lui même qu'au chat, simple constatation de l'état général du chat.

-Je vais soigner cela, d'accord ?
Demande-t-il comme si le chat pouvait répondre, avec une voix qui se voulait calme et apaisante.


1296 mots

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Jezabel Rosier
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(#) Re: RP LIBRE ⋮ aristocat ●
25.04.24 10:58
Tout le monde veut devenir un cat, parce que un chat quand il est cat… Retombe sur ses pattes !
A

RISTOCAT
RP LIBRE
C’était bien la première fois que la Gamp, épouse Rosier, découvrait un certain inconvénient à être un chat, proie non-négligeable pour des créatures bien plus grosses qu’elle, elle qui pourtant s’était amusé plus d’une fois à provoquer cabots et autres créatures magiques ou non, pour le plaisir de s’enfuir sans jamais se faire attraper. Le karma sait toujours où se rendre pour venger l’impudence, et l’ancienne Gamp ne peut guère s’en plaindre. Cela étant, un jeune dragonneau dans Godric’s Hollow était tout de même témoignage d’un manque de sérieux en matière de sécurité de la part des Scamander responsables du parc dragonnier. Pour sûr, si elle possédait une voix, sans doute ne se ferait-elle pas prier pour le leur faire remarquer. Hélas, elle était née aphone, incapable de produire le moindre son, cordes vocales magiquement scellées avant même sa naissance. Une tare qui n’avait été que trop réprouvée au sein de sa famille, associée de surcroit à une hétérochromie qui faisait d’elle l’enfant « ratée » de la portée. Celle que l’on préférait mettre de côté jusqu’à ce que Danika ne fasse des siennes et qu’on la remette sur le devant de la scène pour gommer les imperfections capricieuses de l’aînée. Toujours était-il qu’il lui restait la plume pour faire entendre ses opinions, et si nul ne s’en chargeait avant elle, elle se ferait un malin plaisir de rabrouer les Scamander pour leur manque de clarté en matière de sûreté. La créature déjà bien trop grosse à son goût, aurait pu enlever un enfant, à défaut de l’animal qu’elle était en cet instant. Et s’il fallait supposer que l’enfant se débattait pour échapper au prédateur… il fallait bien gager que la chute lui serait tout aussi fatale que de finir dans l’estomac de la bête. Mieux valait toutefois ne pas songer à ce genre de choses, tandis que seule la chance lui permettait encore de se libérer des serres de l’animal ailé, et que la chute, elle, était bien plus rapide qu’elle n’aurait pu le croire. Pas de dégringolade au ralenti, pas de sortilège pour la protéger du fracas de sa petite carcasse contre les tuiles de l’habitation… Elle avait eu le bon sens de ne pas changer de forme, les dégâts auraient sans doute été plus frappants. Nonobstant, le chat était plus léger, plus élastique, plus apte à se retourner pour ne pas se fracasser le crâne. Elle ne s’était jamais entrainée à chuter, cette mésaventure allait sans aucun doute la pousser à explorer d’avantage sa condition animale, de la démarche silencieuse au ronronnement sur commande. Tout du moins, si elle parvenait à s’en sortir indemne. Rien n’était encore joué, glissade incontrôlée, perte d’autonomie face à cette désastreuse situation.

Souffle court, rauque, et l’adrénaline comme moteur pour tenir le coup, quand la peur tenaille le petit palpitant qui n’a de cesse de battre jusqu’à tenter de s’échapper du poitrail. Rien n’est joué pourtant, du haut de ce toit, qu’elle dégringole déjà de nouveau, échappe un instant de plus à la vigilance du prédateur qui semble bien affamé. Bruit de tuiles sous sa carcasse mollassonne, et les prunelles différentes qui accrochent la silhouette de l’arbre feuillu, plus que bienvenue, tandis que les pattes douces sortent enfin les griffes pour s’y accrocher. Là, elle est protégée du regard de l’agresseur, là, elle peut se reposer, évaluer les dégâts, ou juste… s’endormir. C’est ça, dormir est réparateur. Est-ce là sa propre pensée ou celle de l’animal qui prends l’ascendant ? Non, dormir ne serait pas une bonne idée. Bataille interne dans ses propres songes, qui l’empêche de voir qu’une silhouette s’est approchée, humanoïde qu’elle n’a pas même entendu venir. C’est instinctif, elle feule contre le gamin, montre les crocs et plante ses griffes dans l’extension de ce pauvre arbre qui n’a pas demandé à ce qu’on le blesse de la sorte. Elle gronde tandis qu’il grimpe un peu plus vers elle, et quand ses prunelles accrochent son visage, elle le reconnait derechef. Avery, le fils de Mona, son éditrice. Elle a vu une photo dans son bureau, mais ne l’a jamais réellement côtoyé de près. Les enfants sont l’indiscrétion même. S’il savait qu’elle était l’autrice de la grande saga littéraire « Eshyle O’Bannion », il aurait pu en toucher mot à ses camarades et fini l’anonymat qui lui permet de vivre tranquillement et de ne pas scandaliser sa belle-famille.

Elle recule sur sa branche, la minette, veille pourtant à ne pas tomber de nouveau, tandis que l’Avery, lui, continue de grimper, jusqu’à arriver vers elle. Il tend la main, et elle n’est pas assez sauvage pour griffer cette dernière. En revanche, elle ne peut s’empêcher de gronder sous gorge quand il l’attrape par la peau du cou pour la ramener vers lui. Elle pourrait être scandalisée d’être traitée de la sorte, mais elle n’en a ni la force, ni même l’ambition de l’être. La main est rassurante, et si elle continue de gronder, le ronronnement salvateur ne manque pas de prendre le relais. Ronronner est plaisant, l’apaise. Et s’il parle, elle n’écoute qu’à moitié, se contente de se concentrer sur ses vibrations sonores qui l’aideront à apaiser son propre cœur. Au moins, il ne fait pas partie de ces gamins qui achèveraient un animal blessé sous prétexte d’être aidant. Tout au contraire. Il semble lui faire la promesse de prendre soin d’elle, et c’est une dette de vie qui commence à naître entre les deux protagonistes. Aussi miaule-t-elle faiblement – fait étrange, elle peut communiquer sous forme animale - tout en posant sa tête féline sur une partie du corps de l’adulescent. Elle lui accorde sa confiance, quand bien même elle pourrait se demander comment un jeune homme tout juste sortie de Poudlard pourrait bien la soigner. Ça n’a pourtant pas d’importance, alors que ses prunelles différentes continuent de guetter le ciel. Peut-être ne l’entend-il pas encore le jeune sauveteur en herbe, mais les ailes du dragonneau continuent de fendre les airs.



1073 mots DÉFI HEBDO 02 DE LA 2ÈME SEMAINE— RP DE + 800 MOTS
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(#) Re: RP LIBRE ⋮ aristocat ●
02.05.24 3:14
Le chat pourrait très bien être le meilleur ami de l'Homme, mais il ne daignerait jamais le reconnaître.
A

RISTOCAT
 TW : Chute animale, blessure animale et mention de taxidermie.
Aurelius regarde le chat sans aucune gêne. Tandis qu'il le prend par la peau du cou pour l'amener vers lui, sans grande délicatesse. Il l'avoue, il y a plus prévenant. Pourtant, il promet, il fait de son mieux. La vérité, c'est qu'il ne sait pas. Les seuls animaux avec lesquels il a un minimum de contact, ce sont les chiens Parkinsons mais c'est à peine s'il leur offre un regard. Ce n'est pas tant qu'il a les chiens en horreur, c'est simplement qu'ils n'ont jamais fait partie de ses intérêts. Les animaux n'ont jamais fait partie de ses priorités. Il ne les déteste pas mais il ne les aime pas pour autant, il peut les tolérer mais cela s'arrête là. Peut-être n'a-t-il simplement jamais pris le temps de les appréhender. Particulièrement les félins, puisqu'il a été davantage entouré par les canidés. Les chats sont incompris parce qu'ils dédaignent de s'expliquer ; ils ne sont énigmatiques que pour ceux qui ignorent le pouvoir expressif du silence. Il pense d'ailleurs à ce livre "Le petit prince" qu'il a lu lorsqu'il était plus jeune. 

"-On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. 
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. 
Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. 
Mais comme il n'existe point de marchands d'amis,
les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
-Que faut-il faire ? dit le petit prince.
-Il faut être très patient, répondit le renard. 
Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. 
Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. 
Le langage est source de malentendus. 
Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près…

De la patience. Aurelius en a. Pas pour une raison aussi triviale que d'avoir un ami, qu'il soit poilu ou non. Le jeune homme pourrait sentir l'envie irrésistible d'apprivoiser l'animal, de le nommer -ah quel nom ?- et de s'y attacher. Il le pourrait. Si seulement il avait cet instinct empathique qui l'aurait poussé à connaître l'animal blessé. Quelle idée. Très peu pour lui. Il fait l'effort de le soigner, leur relation s'achèvera ainsi, aussi vite qu'elle a commencé. Peut-on même parler de relation à ce stade ? Il ne pense pas revoir ce chat et c'est très bien ainsi. 

L'empathie, qu'est-ce que c'est au juste ? La capacité d'un individu à se mettre à la place de l'autre. Aurelius a déjà du mal à se mettre sous sa propre peau, ce n'est pas pour revêtir celle d'un autre. Il récupère le chat de manière à ce que cela plus agréable. La créature est déposée sur le tronc d'arbre sur lequel -le presque plus- adolescent s'est arrêtée, afin de ne pas malmener l'être vivant qu'il avait entre ses doigts. Littéralement. Ce n'est pas tant que le petit être était lourd, c'est simplement que les blessures pouvaient être graves. Prendre du temps pour si peu n'aurait pas été judicieux. Il ne sait s'il peut caresser la créature, tout ce qu'il sait c'est que les grognements ont cessé pour être remplacés par des ronronnements. Aurelius ne peut s'empêcher de s'interroger... Lorsqu'un chat ronronne pour quelqu'un, est-ce dans le but de prouver sa sympathie ou dans le but de rire machiavéliquement en connaissant les sombres desseins qu'il lui réserve ? Si ce chat lui réserve mille et un tourments, il le cache bien. Puisqu'il cherche son contact. Chose qu'Aurelius lui offre sans véritablement réfléchir, comme si cela coulait de source. Saint-Exupéry avait raison : le langage est source de malentendus. Si seulement cela pouvait être aussi instinctif avec sa mère et sa soeur. Quoiqu'il doute qu'elles commencent à ronronner lors qu'il leur prendrait la main. Hum... Certes, il ne peut le nier. Même si l'idée qui germe dans son esprit lui offre un sourire en coin. Le sourire... Endroit où s'aventure les pudiques du rire. 
 
Trêve de... ça. Quoique cela puisse être. L'animal ne va pas se soigner seul, à sa connaissance. 
-Pense à quelque chose d'agréable.  
Il n'est pas certain qu'être bombardé de sorts soit l'idéal pour être détendu. Mais il faut bien soigner le chat avant que cela vienne à s'infecter. 

Est-ce que les animaux pensent ? Non, ce n'est pas la bonne question. Est-ce que les animaux s'attachent à des objets, comme une sorte de... Doudou ? Il ne sait pas l'âge du chat, cela pourrait très bien être un enfant qu'un adulte à ses yeux. Et puis, qu'elle pourrait être le doudou d'un chat... ? Il ne sait pas pourquoi mais il pense que c'est une huître en plastique, quand t'appuies dessus, ça fait pouet-pouet. Va savoir pourquoi il pense cela. Ce chat a un regard sérieux pour dire quelque chose d'amusant, c'est l'impression qu'il donne à l'individu aux prémices de la majorité.

Il arrête finalement de caresser le félin, sortant sa baguette, après avoir annoncé à la créature bien mystérieuse qu'il allait la soigner, il finit par lui lancer un sort. Tergeo. Ce n'est pas pour cet usage qu'il l'utilise habituellement, ma foi, il faut bien enlever ce qu'il y a de trop et qui gêne la vue : le sang et la poussière. Il enchaîne ensuite par Sanctus Animalis. Et force est de constater que le sort ne fonctionne pas... Aucun changement. Il recommence une seconde fois et... Il remarque non sans mal que rien n'a bougé, même d'un iota. Eh bien, il ne mérite pas ses résultats en soins aux créatures magiques. Pourtant il aurait juré avoir bien réalisé le mouvement. Sa vocation ne sera sans doute pas vétérinaire, c'est une chose dont il est certain. Enfin, ce n'est pas tant le moment de penser à sa future carrière. 
-Voilà qui est... Étrange. 

Il cherche dans ses méninges, dans quel cas le sort ne pourrait-il pas fonctionner ? La première : L'animal n'est pas blessé ou du moins, sa vie n'est pas en danger. Il pourra s'en remettre de son propre métabolisme. C'est même mieux pour le développement de l'animal. Après, étant donné les blessures, il ne va pas penser que ce chat pourra s'en remettre s'il est livré à lui-même. Il n'aura pas son diplôme de vétérinaire, c'est certain, mais il en sait suffisamment pour remarquer que le chat ne saura pas s'en remettre tout seul de suite, tout de même ! C'est là que la lueur de réalisation traverse son regard. La deuxième : L'animal est un animagus. Il l'avait vu en cours. Dans ce cas de figure, c'est une autre approche à avoir. Il a eu l'occasion de venir relativement souvent à l'infirmerie, du fait de son rôle de batteur. Autant il envoyait ses adversaires hors du cadre, autant certains le lui rendait bien. Il connaissait davantage les sors de soins pour humain que pour animaux, bien qu'il a plus eu l'occasion de s'exercer à lancer ces derniers. C'est bien sa chance, le seul animal qu'il croise, c'est un animagus ! Lorsqu'il avait caressé ce dernier, il avait senti un os cassé, il avait d'ailleurs évité de toucher cet endroit en particulier. 

Il recommence cette fois, cherchant le sort adéquat. Brackium Emendo. Il a déjà subi ce sort lorsqu'il s'était cassé quelque chose. Il n'a jamais eu un jeu violent -enfin pas trop... Bon, peut-être légèrement. D'accord, il pouvait être un tantinet brusque par moment. Néanmoins il restait civilisé, ce n'était pas un sauvage non plus. Pas tout le temps en tout cas- pourtant, il a subi un nombre non-négligeable d'os cassé. Il termine le tout par un Episkey et le tour était joué. L'animal -ou presque- est rétabli. Il lui faudra sans aucun doute éviter de faire trop d'effort, c'est un sort lancé par un adolescent tout droit sorti de Poudlard, il ne faut pas attendre de miracle, le sort pourrait ne pas tenir en cas de grosses perturbations. Même si d'ici quelques heures, voire une journée entière, cela devrait être ressoudé et refermé entièrement sans risque que cela revienne à son état précédent. 

-Cela devrait être mieux ainsi, non ? Vous devriez éviter toute lutte avec un dragonneau pendant un petit moment, tout du moins, une journée. 
Dit-il mutin, un sourire espiègle sur les lèvres. 

-Le sort que j'ai lancé n'est pas très puissant, malheureusement. Cela prendra du temps avant que le tout ne soit consolidé de manière définitif. 
Là, cela semble être bien fait, l'animal ne devrait plus ressentir de douleur mais la zone est fragilisée. L'adolescent ne peut faire mieux. Sauf s'il avait été un professionnel, c'est certain. Aussi Aurelius s'est spécialisé en attaque plus qu'en soin. Ce n'est pas qu'il tourne aux alentours des piètres dans ce cours, c'est simplement que même s'il est bon en tout -sauf en astronomie où il est terriblement moyen-, il n'excelle pas dans ce sujet. 

Il contemple le chat, ce qu'il pense être pour la dernière fois. Donc il se permet de lui dire. 

-Vous êtes beau sous votre forme féline. 
Il le pense réellement. Un chat qui ne peut être en provenance de la gouttière. Le poil trop soyeux, le pelage trop bien entretenu, c'est effectivement un chat domestique. Il trouvait cela étrange qu'il ne porte pas de collier mais s'il est animagus, cela explique bien des choses. 

Ah. Quelle maladresse ! C'est en regardant plus bas qu'il remarque son erreur. 
-Mes excuses. Vous êtes belle. 

Il regarde le ciel et annonce.
-Je pense que vous avez vos raisons. Je ne chercherai pas à en savoir plus. En ce qui concerne notre rencontre... Nul besoin de l'ébruiter, ne pensez-vous pas ? Cela restera un secret, entre vous et moi. 
Qui que vous soyez. 

Il ne préfère pas savoir la réaction qu'aura mère s'il le voyait dans cet état. Et pire, si quelqu'un d'autre avant elle l'a vu dans cet état. Parce que juste elle, cela pourrait être envisageable -et encore- mais qu'il y ait une autre personne, là, ce serait une tragédie ! 

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