IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
SEPTEMBRE 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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now is the summer of our discontent (saturnine)
neutral: no mans land ●
Mycroft Fitzpatrick
neutral: no mans land
Mycroft Fitzpatrick
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
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WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 210
pseudo : foxie
faciès & dot : Benedict Cumberbatch (waterlilyxcinnamon)
doublon(s) : Mona ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Agnes ▸ Adam
gallions : 1294
now is the summer of our discontent (saturnine) 6544ee3aa2b7aa2d7475416a12ed5e27
pronoms : he/him (il)
décade : 46 ans
labeur : escroc reconverti en professeur de littérature
storytime : DIANASATURNINEMYCRONIN IV
sang : moldu, sang trop ordinaire que pour être intéressant
myocarde : homme seul, prétendant un veuvage imaginaire pour échapper aux commérages, le coeur battant pour un autre homme - passion illégale pour son temps, émois illicites et pourtant réciproques
allegeance : il ne prête serment qu'à lui-même, à la fois trop curieux et trop égoïste pour s'engager dans une quelconque cause ou organisation
gif feuille : now is the summer of our discontent (saturnine) Tumblr_inline_p93pgwsv571sj4qvu_500

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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
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mordu.e des top-sites.
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adepte des pavés.
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posséder 5+ multi.
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a participé au trick or treat 3.0
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avoir posté 10 rps.
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https://inforthekill.forumactif.com/t2384-mycroft-there-is-no-su https://inforthekill.forumactif.com/t2469-mycroft-souvenez-vous-
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(#) now is the summer of our discontent (saturnine) ●
12.04.24 17:01
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : le second lundi de juillet 1955
personnages concernés : Evangeline Harcourt & Mycroft Fitzpatrick
trigger warnings : misogynie, violence physique
intervention autorisée du mj : [] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


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(#) Re: now is the summer of our discontent (saturnine) ●
12.04.24 17:03
Si vous avez des envies de meurtre, je vous recommande de vous abstenir, c’est très mauvais pour le moral.
T
HE SUMMER OF OUR DISCONTENT
Un jour, il quittera Godric’s Hollow et retournera à Oxford.
Ou peut-être même à Londres.
Mais ce jour n’est pas encore venu.

Un jour, il parviendra à dire non à Diana Brown.
Mais ce jour n’est pas encore venu.

Par contre, ce lundi, lui, est bel et bien arrivé. Après une semaine d’intenses préparations, le professeur d’anglais - qui est à ça, mais vraiment à ça, de démissionner : il faut juste qu’il trouve le courage de rédiger sa lettre et de la poster, en espérant ne pas croiser Miss Brown à l’épicerie du quartier, parce qu’il ne pourrait pas la regarder droit dans les yeux … - n’est pas peu fier du résultat de ses efforts. Le local qu’on lui a prêté est méconnaissable, et pour cause : il a transformé la salle de classe en un théâtre de poche, rideaux rouges et coulisses inclus. Collectant les brics et les brocs qui composent l’ensemble auprès de voisins visiblement surpris par cette soudaine envie de faire partie de la communauté, Mycroft s’est démené pendant les quelques jours qui ont suivi la cérémonie de remise des diplômes. Il croit d’ailleurs s’être coincé un ou deux muscles, ou peut-être sont-ils juste froissés ? À moins qu’ils ne soient ni l’un ni l’autre, simplement rouillés par le manque d’entretien du littéraire, qui n’a guère de temps à accorder à l’exercice physique.

L’exercice théâtral, par contre, relève davantage de ses compétences - et est bien mieux à même d’attirer son intérêt. C’est d’ailleurs à cause de cet intérêt non dissimulé qu’il se retrouve ici, coincé dans le charmant village de Godric’s Hollow alors même qu’il s’était promis de reprendre la route vers des cieux académiquement plus cléments - et surtout plus gratifiants. Diana lui a fait part de son désarroi à l’idée que les jeunes gens du coin ne disposent d’aucun événement culturel susceptible de les occuper pendant les mois d’été. Et l’ancien escroc, au lieu de réaliser le piège qu’on lui tendait, a sauté à pieds joints sur l’occasion de monter une pièce de Shakespeare pour la population locale. A-t-il remarqué le sourire discret mais bien réel de sa jeune collègue ? Si on lui demande, il prétendra que non. Qu’il s’est fait avoir comme un bleu, et que l’institutrice lui devra une fière chandelle s’il parvient à mener à bien ce projet qui n’est pas le sien.

Pourtant, lorsqu’on y regarde de plus près, on peut voir l’ombre d’un sourire traverser son visage désormais barbu. Il faut un peu chercher, car le Fitzpatrick a lui-même fait partie de ces thespiens que l’on trouve partout à Oxford. Il sait composer un masque d’indifférence ennuyée, mais si on y regarde bien… Oui, c’est une étincelle nouvelle qui luit au fond de ses yeux clairs. Une pièce de Shakespeare, enfin ! Il semblerait qu’il soit parvenu à amener ce symbole fort de la culture anglaise jusqu’aux Cornouailles, et le Londonien n’est pas peu fier. Armé de trois bouts de ficelle et d’une caisse de livres qui ont vu des jours meilleurs - toutes les éditions de ses pièces favorites, du moins toutes celles qu’il est parvenu à emprunter à la bibliothèque locale - il débarque dans la salle de classe transformée avec l’aisance des conquérants.

Sauf que… Sauf que le local est déjà occupé. Sur la scène - des tables attachées ensemble, la surface obtenue traîtreusement inégale - une femme se pavane, la mine passant par toutes les émotions en l’espace d’un instant. Et le bruit de la porte qui s’ouvre, poussée par un Mycroft ahanant sous le poids du carton plein de livres, ne suffit pas à la tirer de ses exertions scéniques - à moins qu’elle n’ait que faire de ce spectateur inattendu. Ce qui permet au professeur de l’observer déclamer une tirade sans queue ni tête - un espèce de mélange de citations du Barde, mélangées et entrecoupées en une sorte de minestrone verbal sans grande saveur - avant de s’effondrer soudain, une main collée au front comme si la chaleur de ce mois de juillet l’avait soudainement frappée façon massue.

Il faut un instant au professeur pour comprendre ce qu’il se passe, et un moment de plus pour laisser tomber la caisse qu’il porte - et qui manque de lui écrabouiller les pieds - avant de se précipiter vers la scène. « Hum… Madame ? Miss ? » tente-t-il, tapotant l’épaule de la blonde - dont les traits lui évoquent vaguement quelqu’un, mais qui ? - dans un vain effort pour la sortir des vapes dans lesquelles elle semble plongée. « Mademoiselle ? Réveillez-vous, je vous en prie ! » implore-t-il, tapotant les joues de l’évanouie. Il doit s’agir de l’aide que l’institutrice lui a promise - dans ses souvenirs, elle avait mentionné une dame au passé d’actrice, et Mycroft avait imaginé une retraitée un peu loufoque mais cultivée, pas cette espèce de donzelle au maquillage visiblement surfait qui a eu le culot de venir s’étaler sur sa scène… Que va dire Diana si elle apprend qu’il a laissé une jeune femme se blesser ainsi ? Et que faire, dans une telle situation ? En bon lecteur, il pense immédiatement à lui faire respirer des sels - sauf qu’il n’est pas un personnage de Jane Austen, et ne se promène pas les poches pleines de sel de mer, pour peu qu’il s’agisse de ce type de sel, il n’a jamais compris l’allusion. Ou alors…

Non.

Tout mais pas… ça.

Pas le bouche-à-bouche !


« MISS ! RÉ-VEI-LLEZ-VOUS ! » beugle-t-il, collant une gifle décidée à l’endormie - qui, il ne l’a pas aperçu, vient d’ouvrir un œil malicieux.

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pronoms : elle
décade : 32 yo
labeur : Ancienne actrice à Hollywood, pique-assiette professionnelle
alter ego : Evangeline Harcourt
sang : Mêlé
don : Hurle pour les morts, Banshee
myocarde : Volage, papillonnant pour oublier l'être disparue depuis trop longtemps
allegeance : Seule sa personne compte, et aussi un peu sa famille même si elle ne l'avouera jamais
particularité physique : Elle est parfaite, tout simplement
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(#) Re: now is the summer of our discontent (saturnine) ●
23.04.24 14:23
We're actors — we're the opposite of people!
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HE SUMMER OF OUR DISCONTENT
Comment j’en suis arrivée là, je ne saurais pas vraiment l’expliquer. J’étais pourtant pas emballée par la proposition, et puis sans savoir comment, j’ai fini par accepter. Difficile à croire, mais Diana est peut-être encore plus douée que moi pour convaincre les gens d’aller dans son sens. Je sais même pas comment elle a fait, mais ça a fini par me sembler une pas si mauvaise idée, finalement. Bon, je ne suis pas particulièrement friande des enfants, surtout quand il y en a beaucoup, mais ils peuvent être mignons quand ils veulent. Et puis comme l’a dit Di, c’est une bonne cause et s’il y a bien une chose qui m’anime, c’est aider les autres. Ma générosité n’est de toute façon plus à prouver. A la réflexion, c’est vraiment une bonne action: imaginez la chance qu’ils ont d’avoir une véritable célébrité sous leurs yeux ébahis ! Et qui sait, peut-être qu’un agent passera par là, constatera mon indéniable talent et me proposera à nouveau du travail. C’est que niveau argent ça commence à être compliqué et j’ai pas envie de rester indéfiniment dans ce trou perdu.

Mais assez parlé de moi, c’est à ces pauvres enfants que je pense. Je suis peut-être coincée ici mais au moins c’est temporaire (enfin j’espère), alors qu’eux n’ont jamais rien vu d’autre que ce tout petit village paumé. Si c’est pas malheureux ça ! Heureusement que je suis là pour leur apporter un peu de rêve et de bonheur. Quelle chance ils ont de rencontrer une personnalité telle que moi ! Je parie que jamais ils ne s’y seraient attendus. Je vais les inspirer, j’en suis certaine. Et ça va m’inspirer de savoir que je vais les inspirer, donc en fait c’est un peu comme si je m’inspirais moi-même.

J’ai choisi soigneusement ma tenue, élégante bien sûr parce que les pauvres c’est pas ici qu’ils doivent voir autre chose que des oripeaux bon marché, mais pas trop salissante tout de même, des fois que certains auraient l’idée d’apposer leurs mains collantes sur moi (j’ai déjà eu l’expérience avec Sybil, alors je sais de quoi je parle). Je suis censée être assistée d’un professeur, mais bon comme il n’est pas là je me permets de commencer sans lui. De toute façon, c’est sûrement moi que ces enfants veulent voir et pas un sinistre enseignant, sans doute vieux et grisonnant.

J’ai donc entamé la leçon sans attendre, me présentant d’abord (mais y en avait-il besoin ? Evidemment qu’ils doivent savoir qui je suis !), mais il leur faut surtout apprendre des choses U-TILES. « Jouer la comédie ne vous servira pas seulement pour la scène, mais pour la vie de tous les jours. Comme le disait mon cher ami James Dean, personne ne peut résister à une attitude théâtrale. » Je me déplace sur la scène en agitant les bras. « Par exemple, si le repas qu’on vous sert à la maison après une longue journée d’école ne vous convient pas, un texte bien écrit, récité de la bonne manière vous permettra d’obtenir réparation de la part de vos indignes parents. » Je me place correctement sur scène, plante mes pieds dans le sol et prends une voix de stentor.

« OU SONT LES POULARDES ? J’AI FAIM ! OU SONT LES VEAUX, LES RÔTIS, LES SAUCISSES ? OU SONT LES FÈVES, LES P TÉS DE CERF ? QU’ON RIPAILLE À PLEIN VENTRE POUR OUBLIER CETTE INJUSTICE ! Y’A PAS QUELQUES SOISSONS AVEC DE LA BONNE SOIVRE, UN PORCELLET, UNE CHÈVRE RÔTIE, QUELQUES CYGNES BLANCS BIEN POIVRÉS ? CES AMUSE-BOUCHE M’ONT MIS EN APPÉTIT. »

Ce monologue figurait sur un scénario envoyé à mon ex mari. Le film n’a jamais vu le jour, allez savoir pourquoi. En tout cas j’ai produit mon petit effet, tous me regardent avec de grands yeux ronds sans piper mot, ou se regardent entre eux. Ils sont impressionnés, sans l’ombre d’un doute.  C’est que ce n’est pas tous les jours qu’ils ont la possibilité de voir une vraie star, si proche d’eux. Mais nul besoin d’être si impressionné, je suis comme tout le monde en réalité.
Enfin tout de même, ils pourraient applaudir, il va falloir leur apprendre un peu.

Ils ne réagissent pas beaucoup d’ailleurs je trouve. J’aperçois une petite fille dans un coin qui n’arrête pas de mettre sa tresse dans sa bouche et un garçon plus préoccupé par sa chemise que par ma personne. Voilà qui n’est pas très encourageant. Peut-être que leur cerveau est tout simplement plus petit parce qu’ils sont enfants ? J’espère qu’ils ne sont pas trop stupides en tout cas, ça va être compliqué de leur apprendre quelque chose sinon.

Je ne me décourage pas pour autant (c’est pas mon genre!), et décide de placer le curseur un cran plus loin en leur apprenant un de mes meilleurs secrets. Si c’est pas beau ça ! J’espère au moins qu’ils vont apprécier la chance qu’ils ont. « Que faire si vous vous trouvez dans une situation particulièrement difficile ? Imaginez vous avez fait une bêtise et êtes sur le point de vous faire prendre, de recevoir la punition du siècle… Il y a une chose qui vous tirera TOU-JOURS d’affaires. »

Et soudain, sans prévenir, je leur fais la démonstration de mon plus bel évanouissement, en plein milieu de la scène. Je peux entendre les exclamations de stupeur des enfants, il faut dire que j’ai parfaitement réussi mon coup. Mais d’ailleurs, ils ne sont pas les seuls: je peux entendre des pas plus lourds se précipiter sur moi et une voix grave m’interpeller avec angoisse.

J’avais bien dit que j’étais douée.

Bon, ça a assez duré, je pense que j’ai produit mon petit effet. Sauf qu’au moment où j’ouvre l’oeil, je sens quelque chose s’abattre sur ma joue. Mais ça fait mal ! Je rêve, ce mufle m’a giflée ! Je me redresse immédiatement, absolument consternée par tant d’indélicatesse. « Ca va pas la tête ? Pour qui vous vous prenez ? On ne frappe pas les gens comme ça enfin ! » En parlant de frapper je lui rends la monnaie de sa pièce en tapant là où je peux. Quand je vais raconter ça à Diana ! « Et user de violence devant des enfants, vous n’avez vraiment pas honte ! » En parlant d’enfants, un fou rire semble secouer l’assistance. Sans doute une réaction de nervosité face à ce traumatisme, les pauvres chéris.

1132 mots
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(#) Re: now is the summer of our discontent (saturnine) ●
10.05.24 18:13
Si vous avez des envies de meurtre, je vous recommande de vous abstenir, c’est très mauvais pour le moral.
T
HE SUMMER OF OUR DISCONTENT
La main du professeur connecte avec la joue de la (pas-si) Belle à la scène dormant, et ça fait un CLAC aussi surprenant qu’assourdissant. Mycroft recule d’un pas, choqué lui même par ce geste. Ce n’est pas comme si l’envie lui manquait de gifler l’un ou l’autre importun, de temps à autre - le cordonnier local, par exemple, qui met toujours un temps fou à répondre à chacune de ses questions, et dont l’articulation laisse à désirer ; ou l’autre rombière, celle qui lui a passé l’envie de visiter le théâtre local… Et puis, tout le monde a ses mauvais jours, le professeur ne fait pas exception. Mais de là à passer à l’exécution ! Cela ne lui aurait jamais traversé l’esprit, et il n’a fait cela que pour rendre service à la pimbêche qui a cru bon de se pâmer de chaleur devant un peloton d’enfants.

Les mioches sont ébaubis du spectacle, cela au moins est limpide. Ce n’est pas tous les jours qu’ils doivent assister à une telle scène, et Mycroft croit entendre un dialogue murmuré - à moins qu’il ne s’agisse que de son imagination qui lui joue des tours. Il ne manquerait plus que cela, que les fortes températures ambiantes lui fasse imaginer des mots échangés sur le ton de la confidence par les plus âgés des bambins placés sous sa charge…

« Tu crois qu’elle est morte, la dame ? » « Non, par contre je te parie deux sucettes que Monsieur Fitz » - son surnom, puisque les garnements locaux ont décidé que son patronyme complet était trop compliqué à prononcer - « se mange une baffe avant la fin de la journée… » « Trois sucettes, et je suis ton homme. »

Les mots des enfants sont toutefois noyés sous les piaillements aigus et discordants de la péronnelle qui se redresse d’un coup d’un seul. Son corps forme un très bel angle de 90°, ne peut s’empêcher de constater le littéraire, c’est son collègue Monsieur Stephens qui serait ravi d’observer cela. Le professeur de mathématiques est tellement féru de sa matière qu’il semble apercevoir des équations partout, une bien étrange manière de voir le monde, si l’on demande son avis à Mycroft. Non qu’on le fasse, toutefois : sa réputation de misanthrope est désormais bien installée au sein du village, et nul n’oserait plus suspecter quoi que ce soit lorsqu’il se promène bras dessus bras dessous avec Diana Brown.

« Je voulais seulement vous… AOUTCH ! Mais vous êtes complètement timbrée, ma parole ! » Que l’on ne dise pas qu’il n’a rien appris depuis un an : il a au moins acquis la compétence consistant à présenter des excuses décentes. Simplement, il estime que la demoiselle ne les mérite guère, puisqu’elle le remercie si discourtoisement, interrompant sa tentative de justification par un coup de pied dans le rein droit. C’est qu’elle rue pire que la proverbiale mule du pape, by Jove ! Diana va l’entendre, quelle idée complètement irresponsable de laisser une telle furie en présence d’enfants - et sans surveillance ! Qui sait quelles folies elle pourrait leur inculquer, surtout à cet âge tendre qui précède de justesse l’adolescence ? « Mais puisque je vous dis que c’était pour vous aider ! Ce n’était aucunement de la violence, au contraire de ce que vous venez de faire, ça c’était complètement gratuit ! »

« Aboule les sucreries. » « Vas-y, t’abuses… Elle l’a même pas baffé, techniquement ça compte pas. Une sucette chacun ? » « Ça me va. »

Cette fois, pas question d’imagination. On se marre doucement derrière lui. Les pupilles confiées à leurs soins - enfin, soins… l’autre harpie semble avoir des méthodes pour le moins peu conventionnelles, pas sûr qu’il ait très envie de le laisser garder les enfants - semblent percevoir un aspect comique à toute cette tragédie de douleur et d’incompréhension mutuelle, un aspect qui échappe bien sûr aux protagonistes de ladite scène.

« Bon, hum… Mes excuses, j’imagine. » Oh, Diana Brown l’écharperait si elle était présente. Elle lui a enseigné de meilleures manières - ou, plus exactement, elle a récuré la fange de ses mauvaises manies d’étudiant oxfordien perclus de supériorité, et lui a rappelé les usages en cours dans le reste de la société… Mais Diana n’est pas là, et Mycroft sent le peu d’enthousiasme conjuré à l’idée de monter ici une pièce de Shakespeare s’évaporer lorsqu’il réalise que cette blonde mijaurée est censée lui servir de partenaire dans l’aventure. « Ça va, vous avez repris vos esprits ? » questionne-t-il encore, à moitié inquiet tout de même que la pécore ne se rendorme façon princesse de conte de fées. Parce qu’il est loin d’avoir envie de jouer les Princes Charmants. « Mycroft, Mycroft Fitzpatrick » offre-t-il en guise d’amnistie temporaire. Il se méfie des talons pointus de la péronnelle, aussi s’approche-t-il de son torse redressé - elle a le corsage vachement échancré, ou c’est lui ? Non que cela lui soit d’un quelconque intérêt, au cas où on ne l’aurait pas compris, Mycroft n’est pas tant misanthrope que misogyne - pour lui tendre une main toute virile. « Madame Harcourt, je présume ? »

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(#) Re: now is the summer of our discontent (saturnine) ●
11.07.24 20:15
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J’ose à peine y croire.Timbrée ? TIMBRÉE ??? Quelle honte, c’est lui qui me gifle et c’est moi qui suis timbrée ! Comment OSE-T-IL ? Frapper une femme sans défense, qui plus est aussi délicate et fragile que moi ! Je lui rends la pareille, évidemment, comment pourrait-il en être autrement ! Et puisqu’il m’insulte, il en aura encore plus, non mais ! J’ai déjà eu affaire à quelques malotrus dans ma vie, mais alors là c’est le pompon ! Quand je vais raconter ça à Didi… je n’arrive pas à croire qu’elle a demandé à un homme pareil de m’assister, il va traumatiser ces pauvres enfants, c’est certain, sans compter les dommages irréparables faits à ma personne. « M’aider ? Et puis quoi encore, vous aidez souvent les gens en les frappant vous ? » Il m’a vraiment prise pour une cloche, mais on ne me la fait pas, je n’ai certainement pas peur de me défendre. « Vous n’êtes qu’un grossier personnage, et devant des enfants en plus ! » Ces pauvres petits vont sans doute avoir du mal à se remettre d’un tel spectacle, et tout répéter à leurs parents derrière. Dire que je leur offrais un spectacle grandiose ! Cet affreux personnage a vraiment tout gâché.

Comme frapper c’est fatiguant, je finis par me relever et épousseter ma tenue - il faudra que je pense à signaler que le ménage pourrait être mieux fait sur cette scène. Enfin, ce n’est présentement pas le sujet. L’homme s’excuse, enfin si on peut appeler ça des excuses. On est loin de l’air contrit qui serait approprié dans ce genre de situation. « Vous imaginez, hein ? » J’ironise. « C’est le moins que vous puissiez faire. » Et encore, je méritais bien mieux à mon sens. Je sens encore ma joue qui cuit, mais plus encore, ma fierté est quelque peu malmenée. Moi qui étais en train de montrer un si bel évanouissement, c’est bien dommage. Les enfants buvaient mes paroles, étaient hypnotisés par mes gestes… maintenant forcément ils sont tout agités, comment va-t-on en tirer quelques chose ?

« Ca va très bien, c’est plutôt à vous que je devrais poser la question. Vous frappez toutes les demoiselles que vous rencontrez ou c’est mon jour de chance ? » Peut-être est-il un peu fou, ou alors simple d’esprit. En tout cas s’il croit que je vais laisser passer ça, il se fourre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude ! Je n’oublie jamais un affront, et surtout pas quand c’est en public, même si le public en question a encore l’âge de jouer à la marelle. S’il s’était prosterné devant moi en me suppliant de lui accorder mon pardon, peut-être aurais-je accepté de me montrer magnanime mais puisqu’il n’a pas daigné faire ce geste (pourtant si simple et naturel aux vues des circonstances), il peut toujours se brosser pour que je passe l’éponge ! Cependant, contrairement à certains, je suis civilisée, je sais me montrer aimable et plein d’élégance. Il se présente, me donnant son nom à coucher dehors et je suis satisfaite de constater qu’il sait au moins qui je suis. « C’est exact, Evangeline Harcourt. Ne soyez pas trop impressionné, les actrices sont des personnes comme tout le monde vous savez. » Je lui tends même ma main à serrer, c’est pour dire à quel point mon indulgence pourrait être contée dans les légendes.

« Vous êtes professeur, c’est ça Monsieur Fiperrick ? » Sans doute un bien piètre enseignant, à en juger le genre de spectacle qu’il offre à ses élèves. En parlant d’élèves d’ailleurs, ces derniers semblent avoir totalement oublié nos existences, bavardant de toutes part, s’échangeant billes et autres bonbons et se levant à leur guise pour se déplacer. Alors là vraiment bravo, c’était si bien parti ! « J’imagine que vous avez une solution pour rattraper ce carnage. Ils étaient si intéressés pourtant, voilà que maintenant ils n’en font qu’à leur tête. » Je déteste les enfants. Ils sont sales, bruyants et n’écoutent absolument rien. Et sur les plateaux de tournage, c'est encore pire, les quelques fois où j’ai dû jouer avec un ou deux chérubins j’ai eu à maintes reprises envie de les jeter par la fenêtre. Quelle idée de mal élever ses mômes à ce point ! Je suis bien contente que ce malheur ne me soit jamais tombé dessus, en plus vous imaginez, moi, enceinte ! Mon corps parfait ne l’aurait plus été du tout, une catastrophe quand on fait le métier que je fais. « C’est de votre faute, évidemment. Vous les avez traumatisés et voilà qu’à présent ils sont tout perturbés. Je vous assure que Diana en entendra parler, ça ne se passera pas comme ça ! »

En parlant de Didi, je me demande bien d’ailleurs quelle mouche l’a piquée pour demander à ce rustre de faire cours à des enfants. Elle est pourtant pleine de bon sens d’habitude ! Il faudra tout de même que je lui en touche deux mots, il est inacceptable de devoir travailler dans de telles conditions, et surtout avec une telle compagnie.

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14.08.24 17:32
Si vous avez des envies de meurtre, je vous recommande de vous abstenir, c’est très mauvais pour le moral.
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Non, pas exactement. Il faut bien dire, à sa décharge, que Mycroft Fitzpatrick n’aide pas souvent les gens tout court, alors il a un peu oublié comment on fait. Aussi est-il fort surpris - pour ne pas dire meurtri au plus profond de son être - lorsque sa main tendue, certes un peu vivement, ne lui vaut ni un bonjour ni un merci, mais au contraire un coup de pied bien senti. Tout ceci confirme ce qu’il pense depuis son plus jeune âge : les femmes sont d’étranges créatures, irrationnelles et donc fondamentalement incompréhensibles.

Il a beau se justifier, la péronnelle n’en a cure. Cela lui apprendra, décide-t-il sur l’instant : plus jamais, il ne jouera les chevaliers blancs ! Les demoiselles en détresse n’auront qu’à se débrouiller toutes seules, et lui n’en sera que plus heureux. Ne pas devoir s’occuper des autres et de leurs petits tracas lui libérera du temps pour lire - comme s’il n’en avait pas déjà assez. Il est du genre solitaire, mais même si l’on prend cela en compte, l’année écoulée a battu des records de misanthropie pour le professeur de littérature. Si Diana n’était pas là, il en serait réduit à compter le nombre de ses amis sur un doigt - et il devrait remercier son épagneul Doyle de lui rester fidèle. Heureusement pour lui, même s’il s’en plaint plus que copieusement, Mycroft peut compter sur sa collègue pour l’aider à socialiser un minimum, et donc ne pas passer pour un excentrique auquel on accolerait un peu trop vite l’épithète de sorcier. En ces temps étranges, il vaut mieux ne pas être associé à quoi que ce soit qui sorte un tant soit peu de l’ordinaire le plus strict, si l’on ne veut pas risquer de finir sur un bûcher. Et il a bien peur que ses tenues professorales s’accordent fort peu gracieusement avec les flammes et la fumée, merci pour lui.

Jusqu’ici, Mycroft n’avait qu’affection pour la douce Diana Brown. Une affection tout à fait amicale, n’en déplaise à la moitié du village qui semble croire qu’il en est autrement. Mais à présent, il remet quelque peu en doute le jugement de sa collègue : comment a-t-elle bien pu croire que Miss Harcourt et lui pourraient collaborer ? Pourtant, il est plein de bonne volonté ! Il veut bien beaucoup de choses : enseigner pendant l’été, expliquer les rudiments du théâtre à des enfants - pas même les adolescents dont il a l’habitude, non, des poupons à peine décrochés des seins maternels, voilà ce qui lui servira de classe… Établir un partenariat avec une frappée du ciboulot ne fait cependant pas partie des éléments sur lesquels il est prêt à faire un compromis. Non, non et encore non. Qu’elle soit présente à la leçon d’introduction, passe encore. Mais, foi de Fitzpatrick, elle ne passera pas l’été ici, à enseigner avec lui !

« Je doute fort que vous soyez comme tout le monde, Miss Harcourt » réplique-t-il, encore sous le choc de leur fracassante rencontre. Il masse délicatement la zone heurtée par le talon de cette furie en jupons, et décide de faire contre mauvaise fortune bon cœur - en apparence. Ah, Mademoiselle se prétend actrice ? On va voir ce que l’on va voir… « Non, vous êtes tout bonnement exceptionnelle » renchérit-il, avec beaucoup d’allant, et autant d’hypocrisie. Si on l’écoute de travers, on peut croire qu’il joue les flatteurs… Mais personne ne serait assez stupide - ou infatué de sa propre personne - pour tomber dans le panneau d’une telle volte-face.

« Tout à fait. Et c’est Fit-z-pa-t-rick » énonce-t-il distinctement, comme s’il avait affaire à une débutante un peu demeurée. « Mais vous pouvez m’appeler Mycroft, mon petit. » Encore un peu, et il apposerait sur son épaule une main emplie de bienveillante masculinité. Il se souvient toutefois un peu trop fraîchement de leur dernier contact physique, aussi se contente-t-il d’un sourire parfaitement faux.

« Le secret, c’est de ne jamais révéler que l’on improvise. Observez, Miss Harcourt… Eeeet coupez ! »

Il pivote vers les gamins assemblés, et dans un geste exagéré, s’incline devant leurs faces éberluées.

« Ça y est, il a perdu la boule. Il a les plombs qui ont sauté, le professeur » souffle un élève plus malin que les autres.

« Mes chers enfants, vous venez d’assister à une magistrale démonstration de jeu d’acteur - et d’actrice, bien sûr » complète-t-il en invitant sa partenaire de scène à saluer elle aussi la petite assemblée ébahie. « Voyez, à quel point le réalisme était présent ? Lorsque vous êtes sur scène, mes petits » poursuit-il, appuyant l’infantilisante épithète tout en jetant un regard en coin à Harcourt, « vous n’êtes plus vous-mêmes. Vous êtes votre personnage : vous parlez comme lui, vous marchez comme lui, vous respirez comme lui… Vous réagissez comme lui. C’est ce que nous venons de démontrer, et avec quel brio ! Un grand applaudissement, s’il-vous-plaît, pour Miss Harcourt ! »

Il lance lui-même le geste, claquant ses paumes à s’en éclater des veines jusqu’à ce que les petiots le suivent, incertains tout d’abord, convaincus ensuite.

« Bravo, Miss ! Bravo M’sieur ! » Comme pour compenser, le sceptique de tout à l’heure applaudit deux fois plus fort que les autres, et bientôt c’est toute la classe qui retentit de leurs vivats.

« Merci, merci » lance le professeur, pas mécontent de son petit effet. « Maintenant que vous avez assisté à une démonstration, que diriez-vous de passer à un exercice pratique ? Et pour cela, quoi de mieux que les conseils d’une actrice ? Miss Harcourt, à votre tour de nous éblouir de votre savoir professionnel ! »

Il recule un peu, savourant l’air de déconfiture qui s’est emparé de la blonde hollywoodienne - non que ces mots ressemblent à un compliment. Dans son univers, le canon de beauté est du genre masculin… et plutôt Slave qu’Américain. À elle de jouer, désormais. Et si elle échoue à conserver l’attention de leur petit groupe, il se fera fort de lui montrer l’exemple - encore et encore, et jusqu’à ce qu’elle décide de jeter l’éponge avant la fin de la semaine, il en fait le pari. À actrice… acteur et demi !

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25.10.24 18:57
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Je pense ne pas avoir de mot assez fort pour qualifier l’impolitesse de cet individu. De toute mon existence je ne crois pas avoir jamais croisé un mufle pareil ! Et pourtant, j’ai travaillé à Hollywood, soit la capitale des mufles de ce monde, alors c’est pour dire si je m’y connais en la matière ! D’ailleurs on voit tout de suite le genre d’homme que c’est: particulièrement prétentieux, qui se croit supérieur en toutes choses ! Ha ha qu’il ne s’imagine pas que ça puisse m’atteindre, moi qui suis une célébrité, rien de moins ! Mais comment expliquer ça à un tel inculte, on voit bien qu’il ne met jamais les pieds dans une salle de cinéma ! Une fois de plus, je me demande vraiment ce qui a pris à Diana de me le mettre dans les pattes. Ne me dites pas qu’ils sont en bons termes, je ne vois vraiment pas comment c’est possible ! D’ailleurs je ne vois pas qui dans ce monde pourrait s’entendre avec ce sinistre personnage qui vient de m’agresser sans aucune raison ! Au moins j’ai des témoins devant moi, il ne pourra pas dire que c’est faux !

Je le vois se frotter la zone heurtée, et je suis bien contente qu’il ait eu mal. C’est mérité, ce n’est que justice. « Je le sais bien. » je réponds avec un gracieux sourire. Je ne suis pas dupe, loin de moi l’idée de me laisser amadouer par de viles flatteries. Je suis certaine qu’il ne le pense pas du tout ce malotru. Il a beau avoir l’air d’un gentleman, ses manières laissent trop à désirer pour qu’il en soit réellement un. Je croise les bras, ne pouvant m’empêcher de pouffer lorsqu’il donne son nom. Vraiment, le pauvre, ses parents ne devaient pas l’aimer beaucoup pour l’affubler d’un tel sobriquet ! « Si vous voulez. » je rétorque en haussant les sourcils. Je ne vois vraiment pas pourquoi il décortique son nom de la sorte, j’avais parfaitement compris la première fois !

Et voilà que soudain, il se met à agir de manière tout à fait bizarrement. Il doit être devenu fou… je le savais que ça ne tournait pas rond la dedans. Il se met à faire son numéro devant notre audience, et c’est là que je comprends ce qu’il fabrique. Le mufle ! Il est en train de s’attirer toute la couverture, alors qu’à l’origine c’était MA PERFORMANCE. Il a beau asséner aux élèves de m’applaudir, je ne m’y trompe pas. Néanmoins, il est hors de question de le montrer ! Je m’incline avec un large sourire, car les applaudissement sont toujours bons à prendre après tout et je ne veux surtout pas donner à Mr Miztbatrick la satisfaction de voir qu’il a pu me contrarier. En plus, il m’a appelé « mon petit ». Il a OSÉ. En conclusion, il mérite une terrible vengeance, parce que je ne suis le petit de personne.

« Merci à vous ! Maintenant que Monsieur Melmarick a fait son introduction, nous allons en effet pouvoir passer à la partie la plus importante. » Je me plante sur le devant de la scène, ne me privant pas de le pousser sur le côté. A vrai dire peut-être vaudrait-il mieux qu’il parte, je ne vois vraiment pas ce qu’il pourrait apporter à ce cours. Il est raide comme un balai, alors je doute fortement de ses talents d’acteur. D’ailleurs je me tourne vers lui pour le lui signifier. « Merci pour votre assistance, vous pouvez disposer à présent. » Avec un petit geste de la main pour qu’il comprenne bien qu’il est temps de prendre la porte. Il ne m’est absolument d’aucune aide et même, il me gêne plus qu’autre chose ! Il est temps que ces chers petits apprennent de la meilleure.

« Mes chers enfants ! » je clame avec des gestes théâtraux. « Jouer la comédie c’est avant tout raconter une histoire en interprétant un personnage. Mais comment devenir ce personnage ? Il vous faut aimer ce qu’il aime, ressentir ce qu’il ressent. » Je sens que je les captive complètement, c’est évident. Mais bien sûr, si je veux leur attention complète et entière, il va falloir que je leur en mette plein la vue ! Or ça tombe bien, c’est ma spécialité. « Laissez moi vous donner un exemple. » Je leur offre un sourire radieux et une posture de reine, avant de me tourner d’un coup sur le côté et asséner une gifle magistral à l’homme qui s’est imposé sur MA scène. Voilà qui lui apprendra. Mais ça ne suffit pas bien sûr, je lui hurle dessus, rouge de colère. « Comment OSEZ-VOUS vous comporter de la sorte ? Et devant des enfants qui plus est ! Vous devriez avoir honte ! » Bon, je l’avoue je ne joue ici qu’à moitié la comédie. C’est une petite vengeance dont je suis tout simplement ra-vie. Je me tourne de nouveau vers mon public, tout sourire, cette fois. Certains rient, d’autres semblent sous le choc, en clair je n’en ai laissé aucun indifférent, ce qui est un peu mon mantra en réalité. « Voici un exemple de colère. Vous pouvez applaudir la formidable prestation de Monsieur Fitzcroft ! » Bon les applaudissement ne sont pas aussi prononcés que tout à l’heure, probablement parce que mon acolyte du jour n’est pas spécialement performant.

« La colère est une formidable émotion à maitriser lorsqu’on joue la comédie. Je vous suggère de vous mettre par deux et d’essayer. Faites comme si vous étiez très en colère l’un contre l’autre. » Ils me regardent un peu, certains tentent mollement quelque chose, mais rien de brillant. J’ai bien peur que ces malheureux enfants ne soient pas de grandes lumières, mais bon, il va bien falloir faire avec. « Allez-y, pensez à quelque chose qui vous a mis en colère ! Comme vos parents qui refusent de vous offrir le jouet dont vous rêvez… votre camarde qui se moque de vous… votre ami qui vous vole vos bonbons… rappelez-vous cette colère que vous avez ressentie et jouez comme si vous étiez vraiment en colère. »

Ah, ça a l’air de marcher cette fois. Voilà que ça commence à crier, et même à se taper dessus. J’entends des plaintes de douleur d’un côté. C’est parfait un peu mollasson chez certains mais on va y arriver !

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(#) Re: now is the summer of our discontent (saturnine) ●
31.10.24 22:35
Si vous avez des envies de meurtre, je vous recommande de vous abstenir, c’est très mauvais pour le moral.
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L’impertinente Evangeline Harcourt s’obstine à se méprendre sur son patronyme - sans doute ses neurones sont-ils impactés par des années de métier. Les actrices, c’est bien connu, ont le crâne aussi vide que les cloches qui proclament l’heure dans les églises. C’est tellement creux que ça résonne, et ça leur confère un ego tout boursouflé. La piètre opinion qu’il a des femmes de la profession - alors même qu’il se revendique thespien à ses heures perdues, mais le théâtre, ça n’est pas le cinéma, et puis on n’en fait pas un métier quand on est une personne convenable - empire de seconde en seconde, plus l’exposition joue les prolongations. La distance que lui impose l’inconvéniente collègue, certes bienvenue, n’est un répit que de courte durée.

Et on va de mal en pis : Miss Harcourt le prend au mot - elle a la compréhension sélective, il faut croire - et s’empare de l’attention du petit groupe de bambins dont ils ont la garde. Mycroft se fait congédier comme un malpropre, lui qui prend pourtant grand soin de son apparence et de sa dignité professorale. Elle se dresse droite sur scène, projette sa poitrine autant que sa voix, à croire que ce sont là ses deux meilleurs arguments professionnels, et… fait voir trente-six chandelles à un Mycroft soudain tout ébaubi.

Il y a sans doute là une logique d’un prêté pour un rendu, mais tout de même, c’est qu’elle y va fort dans l’interprétation ! De minuscules étoiles apparaissent et emplissent le champ de vision du pauvre professeur, qui n’a rien vu venir et doit subir le choc émotionnel de s’être fait gifler par une femme et en public. Il s’efforce de garder l’équilibre, et de ne surtout pas porter la main à sa joue, où se dessine pourtant une empreinte fort nette et fort écarlate. Le côté gauche de sa face émet une chaleur soudaine, et il sent même de minuscules larmes de douleur se former au coin de ses yeux.

« Mais je… Puisque je vous dis que… Ma parole, mais vous êtes… » complètement frappadingue le dispute à bonne pour l’asile, suivi de près par espèce de vieille chouette décatie ! Mais le professeur se reprend à haute vitesse et parvient à formuler un diplomatique « … décidément une excellente actrice, Miss Goncourt ! » Parce que zut à la fin, lui aussi il peut s’y mettre ! Lui aussi, il peut écorcher son nom de péronnelle, de … pimbêche avariée, de putois mal embouché !

Le désarroi tout frais - et pourtant étrangement cuisant - que ressent Mycroft dans cette situation pour le moins inattendue l’empêche très certainement de faire étalage de ses hautes capacités de nuisance. Il est après tout un enfant de la capitale - des beaux quartiers, certes, mais il n’a pas traversé Londres chaque jour pendant des décennies sans entendre quelques conducteurs de taxi s’enguirlander copieusement. En conséquence de quoi, son vocabulaire d’ordinaire fleuri peut parfois s’égarer de manière fort piquante dans le caniveau de la grossièreté. Mais là, rien ne lui vient. C’est qu’il est estomaqué : jamais, au grand jamais, on ne lui a ainsi secoué le ciboulot - et sans avertissement, qui plus est ! Même ses sœurs, au caractère pourtant franchement loin de ceux des demoiselles bien élevées que l’on croise dans les romans de chevalerie, même ces donzelles-là, pour lesquelles il a pourtant moins d’estime personnelle que pour son propre chien… Même elles, elles n’auraient jamais osé ! Dernier enfant d’une fratrie qui en compta cinq, bien qu’il n’ait guère parlé aux quatre autres depuis le début de cette décennie - à l’exception des cartes de voeux laconiques qu’ils se forcent à s’écrire aux grandes occasions - Mycroft n’a jamais vécu de telle brutalité.

Que l’autre rombière mal élevée lui flanque un coup de talon, passe encore : il veut bien croire à la surprise qu’elle a dû ressentir, en apercevant un homme aussi charmant porté à son secours. Parce que Mycroft est charmant, ce n’est pas faute de le savoir - les matrones du village avec une fille à caser ne manquent pas de le lui rappeler, aussi ne risque-t-il guère d’oublier. Mais cette gifle, le Fitzpatrick en est persuadé, il en jurerait ses grands dieux, il n’a strictement rien fait pour la mériter !

« Vous me le paierez cher, Miss Harcourt. Très, très cher. Je vous préviens, Diana entendra parler de ceci » murmure-t-il, davantage pour lui-même que pour la pérorante pécore. Cette dernière, d’ailleurs, a cessé de lui prêter attention tout entièrement. Elle est bien trop occupée à mettre le feu aux poudres des attentions enfantines, bien aisément détournées. Le temps que Mycroft se remette de ses émotions, il revient à une classe devenue peu ou prou un champ de bataille pour morveux à la dérive.

« Par toutes les Muses, mais qu’est-ce que… Cessez IMMÉDIATEMENT ! » s’époumone l’enseignant, qui s’arracherait bien les cheveux par touffes entières, si seulement cela ramenait le calme parmi son audience. Seulement voilà, c’est à peine si l’un des mouflets prend garde au désespoir affiché par le professeur d’anglais. Les autres sont bien trop occupés à s’enguirlander mutuellement - et même, dans les coins, à en venir aux pognes pour régler de vieux conflits de cour d’école. « Assez ! Assez ! ASSEZ, J’AI DIT ! » Il finit enfin par hurler suffisamment fort que pour être entendu - et écouté. Dans le fond du local, deux garnements le regardent avec ahurissement, suspendant pour une fraction de seconde leur étreinte de lutteurs.

C’est qu’il est rarissime d’entendre ainsi le professeur d’anglais crier à la cantonade. « Le prochain qui lève la main, je… je lui fais copier l’intégralité de Roméo et Juliette ! »

Mentionner ainsi l'œuvre du Barde l’inspire toujours - et cette fois ne fait pas exception à la coutume. « Je crois que pour ce qui est de la colère, vous avez bien saisi le concept… Mais n’importe qui peut jouer la colère. Il est d’autres émotions, bien plus complexes - bien plus raffinées. Miss Parkour, si vous voulez bien me donner la réplique ? » suggère-t-il, la malice revenant petit à petit dans ses pupilles. Il a regagné le centre de la scène, et éclipsé un peu l’astre déviant de l’actrice autrefois glorieuse. Parler des amants de Vérone lui a donné une idée…

« But, soft ! What light through yonder window breaks ? It is the east, and Juliet is the sun. Arise, fair sun, and kill the envious moon (...) It is my lady, O, it is my love ! O, that she knew she were ! She speaks, yet she says nothing: what of that ? (...) See, how she leans her cheek upon her hand. O, that I were a glove upon that hand, that I might touch that cheek ! » entonne-t-il sans une seule hésitation. Qu’elle lui donne la réplique, si elle le peut seulement !

Il n’est pas peu fier de son petit effet, il faut bien l’avouer. Une chose, cependant, vient gâcher sa joie retrouvée : la chaleur qui persiste à émaner vicieusement de sa fossette meurtrie…

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