IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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teacher's tea time (diana)
neutral: no mans land ●
Mycroft Fitzpatrick
neutral: no mans land
Mycroft Fitzpatrick
feuille de personnage

Feuille de personnage
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hiboux : 185
pseudo : foxie
faciès & dot : Benedict Cumberbatch (endless-love)
doublon(s) : Mona ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Ralph
gallions : 1011
teacher's tea time (diana) Tumblr_inline_p93pgwsv571sj4qvu_500
pronoms : he/him (il)
décade : 46 ans
labeur : escroc reconverti en professeur de littérature
storytime : DIANARALEYGHMYCRONIN IIISATURNINE
sang : moldu, sang trop ordinaire que pour être intéressant
myocarde : homme seul, prétendant un veuvage imaginaire pour échapper aux commérages, le coeur battant pour un autre homme - passion illégale pour son temps, émois illicites et pourtant réciproques
allegeance : il ne prête serment qu'à lui-même, à la fois trop curieux et trop égoïste pour s'engager dans une quelconque cause ou organisation
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(#) teacher's tea time (diana) ●
02.11.23 23:50
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : de septembre 1954 à … (dates diverses)
personnages concernés : Diana Brown & Mycroft Fitzpatrick
trigger warnings : misogynie latente, paternalisme
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
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(#) Re: teacher's tea time (diana) ●
02.11.23 23:54
You learn nothing about men by snubbing them and crushing their pride. You must ask them what it is they can do in this world.
T
EACHER’S TEA TIME

SEPTEMBRE 1954

Il n’a aucune envie d’être là… et cela se voit. Dans ses épaules à la courbure qui indique la défaite, dans son front baissé, dans sa moue boudeuse digne d’un marmot de cinq ans. Morosité imprimée à chacun de ses traits, des sourcils froncés au menton rentré dans une épaisse écharpe, tentative vaine d’échapper au vent. Ici, le sifflement est constant. Il croyait qu’une fois éloigné des falaises de la côte, le souffle d’Éole s’apaiserait. Il a dû déchanter : trois jours qu’il est ici, et toujours ce maudit vent, qui soulève les premières feuilles colorées par l’automne pour mieux les jeter sous ses pieds, qui s’infiltre par le moindre interstice et fait claquer les fenêtres mal fermées jusqu’à craindre que le verre n’éclate.

Le chaos constant de Londres lui manque ; l’animation des rues se rappelle sans cesse à son souvenir. Pourtant, il sait pertinemment qu’il ne peut y remettre les pieds dans un futur proche. S’il est ici, c’est avant tout pour se faire oublier. Qui donc viendrait le chercher ici, au bout du monde connu - et même au-delà des frontières de la civilisation, s’il en croit ses préjugés oxfordiens ? Ici, un seul théâtre fait office de haut lieu culturel ; une bibliothèque qui fait à peine la taille d’un département modeste du King’s College offre au visiteur des tomes déjà écornés, et rien qui ne date d’après le règne de Victoria elle-même ; quant au musée local, ce dernier est si pauvre de toute collection digne de ce nom qu’il n’a même pas pris la peine de le visiter.

Il aurait pu s’exiler à Oxford, retrouver les tourelles et les statues de ses années dorées. La cité estudiantine l’aurait peut-être accueilli à bras ouverts, mais ces bras lui en auraient inévitablement rappelé d’autres, et il n’est pas prêt à affronter les souvenirs qui l’attendent là-bas. Alors quand l’offre est apparue dans le Times...

COLLÈGE POUR GARÇONS CHERCHE PROFESSEUR D’ANGLAIS.
GODRIC’S HOLLOW - CORNOUAILLES
CADRE BUCOLIQUE ET TRANQUILLITÉ
MAISON LOUÉE À PRIX RÉDUIT DANS VILLAGE PITTORESQUE

Il a saisi l’occasion. Le premier train en partance l’a emmené, Doyle sur ses talons, deux malles cabines contenant l’ensemble de ses possessions, sa collection de Shakespeare et ses disques de Sidney Bechet. Une décision impulsive, à l’opposé des soigneuses calculations dont il est coutumier. Une décision qu’il lutte pour ne pas regretter, malgré les élèves désintéressés et ce fichu poêle récalcitrant qui refuse de chauffer l’ensemble du local dans lequel il étale son savoir, malgré les collègues inconsistants et ce foutu, ce maudit vent

Tu n’es qu’un sombre crétin, old chap grommelle-t-il. Seuls les murs nus de la salle de classe lui renvoient un faible écho. Crétin, -étin, tin, tin. Quel besoin, avais-tu de fuir, hein ? Tu aurais pu rester à Londres, prendre des risques pour une fois dans ta vie, mais non, oh non, Môssieur Mycroft ne pouvait pas décemment risquer sa peau. Par contre, émousser ses capacités intellectuelles dans un désert culturel, ça tu pouvais, pas vrai ? Espèce d’idiot s’emporte-t-il. Idiot, dio, io.

Vexé par l’écho et par la vacuité même de sa frustration, il achève d’enfiler son pardessus trop léger pour la saison - saleté de vent coulis - et s’empare de son cartable de cuir avant de quitter le local. Tout à son énervement, il ne remarque pas que la sangle du sac est mal ajustée, et s’avance d’un pas de matador dans les couloirs déjà désertés par toutes les créatures dotées d’un minimum de sens commun. Qui voudrait rester dans une école, une fois les classes terminées ? Dehors, deux silhouettes traversent la cour ornées de marronniers aux fruits encore un rien trop jeunes pour tomber. Un couple d’enseignants, monsieur enseigne les mathématiques aux garçons, et madame donne des leçons d’économie domestique aux jeunes filles. Il ne s’est pas donné la peine de retenir leurs noms ou leurs prénoms, de toute façon il ne durera pas un an ici se dit-il en progressant à grandes enjambées. Il atteint la porte battante qui sépare les sections primaires et secondaires - collège pour garçons était un pieux mensonge : en fait de collège, l’école étend son public de six à seize ans, et inclut filles et garçons. C’est à peine si les classes sont séparées par genre et par âge - et la pousse d’une épaule un peu trop vaillante.

Emportée par le mouvement, la sangle mal attachée glisse, et le cartable rejoint le sol dans un vacarme d’autant plus tonitruant qu’il succède et est suivi d’un silence de mort. Bientôt brisé par un chapelet de jurons qui ne déparerait pas la bouche d’un charretier.

BORDEL DE MERDE DE SA MÈRE LA CATIN DE BAS ÉTAGE !

Cette fois, c’est bon. Il a eu son quota d’ennui, de petites frustrations,  d’inutiles paperasses et ce maudit vent qui emporte les premières copies ramassées le matin même et les disperse dans le hall d’entrée de l’école… UNE PORTE, CA SE FERME ! Il hurle à présent, même si personne ne lui répond, même si personne ne l’entend.

Personne, sauf une silhouette qui apparaît au bout du couloir. Une silhouette qu’il ne reconnait pas, et dont il n’a que faire. Qu’elle aille au diable, qu’ils y aillent tous, collègues de pacotille et direction mensongère, qu’elle en particulier aille brûler dans le cercle de l’enfer réservé à ces personnes qui ont toujours l’air jovial et joyeux, même lorsqu’elles sont préoccupées, il va lui dire ses quatre vérités à cette mégère qui s’approche… Mais tout ce qui sort de sa bouche est un pitoyable

Ben quoi, vous n’avez jamais vu un confrère en colère ?

Assortie d’un regard qui ferait probablement peur à un chaton, la phrase n’a guère de quoi impressionner. Il voulait de la répartie, mais comble d’ironie pour un docteur ès lettres, voilà que ses meilleures invectives lui échappent. Ne voit-elle pas qu’il est fatigué ? Si fatigué

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décade : 33 ans
labeur : Institutrice à l'école primaire de Godric's Hollow, Diana a toujours aimé les enfants, qui le lui rendent bien, douce et compréhensive, tout en sachant faire preuve d'autorité quand il le faut.
sang : Moldue
myocarde : Célibataire, autrefois fiancée à Matthew Ollivanders, la guerre les as séparés. Depuis, la jeune femme n'est toujours pas prête pour ouvrir son coeur de nouveau.
allegeance : Passeurs. Elle avait aimé Matthew de tout son coeur et en sa mémoire, elle estime qu'elle doit faire ce qui est juste, préserver la paix entre leurs deux mondes.
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(#) Re: teacher's tea time (diana) ●
17.11.23 19:37
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EACHER’S TEA TIME

SEPTEMBRE 1954

La salle de classe s’est vidée aussi vite qu’elle ne s’est remplie plus tôt dans la matinée. Au son de cloche tant attendu, les élèves se sont précipités dehors pour rejoindre mères ou amis. Les cours ont à peine recommencés que déjà, certains s’agitent sur leur chaise, laissent leurs regards divaguer vers les fenêtres et s’échapper vers des rêves et imageries d’enfants. Elle ne peut leur en vouloir. Malgré le vent qui souffle sans arrêt, le temps est encore agréable, bien trop pour être enfermés entre quatre murs pour les plus énergiques d’entre eux, qu’ils profitent, le plus possible.

Quant à elle, sa journée est loin d’être terminée, loin de là. Retenant un soupir à cette pensée, elle préfère esquisser un sourire, même si elle est seule et que personne ne peut la voir. Matthew lui peut me voir d’où il est. Elle inspecte les pupitres et les cahiers, s’assure qu’ils sont bien tenus, essuie le leçon du jour inscrite au tableau et range soigneusement les instruments de géométrie dans le placard au fond de la classe.
A première vue, n’importe qui pourrait penser que Diana fait partie de ces enseignants passionnés, qui offrent de leur temps et de leur personne pour leur métier. C’est en partie vrai. L’enseignement a toujours été une vocation pour la jeune femme qui se dévoue totalement pour ses élèves, s’assure de leur donner les bases d’une bonne instruction et espère leur donner envie, comme elle à leur âge, d’en vouloir plus que ce que le destin semble avoir tracé pour eux.
Mais, et Diana a du mal à se l’avouer, ce dévouement envers son métier cache un vide à combler, l’absence de Matthew. Les années se sont écoulées mais sa mort reste une blessure encore vive pour Diana. Le soir, chez elle seule dans son cottage, il lui arrive parfois de se demander à quoi aurait pu ressembler sa vie, leur vie si la guerre n’avait pas emporté son fiancé dans son sillage mortel, avant de réaliser, le sœur serré, que rien de tout cela ne se réalisera jamais et cette vérité est encore plus plus cruelle et blessante que l’annonce officielle de la mort de Matthew. Aussi préfère-t-elle retarder le plus possible le moment de rentrer à la maison, parce qu’il n’y aura personne pour l’attendre, personne pour l’embrasser, personne pour l’aimer. Malgré tout, Diana refuse de laisser ces blessures guider sa vie. Elles n’ont pas réussi à effacer son sourire, son éternel optimisme ou sa détermination à construire un monde meilleur.

Alors qu’elle s’apprête à partir – il le faut bien – le silence qui lui tenait compagnie est soudainement brisé par un lourd fracas provenant du couloir, suivit quelques instants après par un chapelet de jurons qui ont pour effet d’ouvrir grands comme des soucoupes les yeux de l’enseignante. La voix à beau appartenir à un homme, Diana ressent soudainement l’envie d’aller houspiller ce profanateur. Comme l’école n’est pas très grande, elle n’a pas vraiment de difficultés à se diriger vers l’inconnu charretier, d’autant plus que celui ci hurle de nouveau, peut-être sur quelqu’un car il est question de porte non fermée. C’est la silhouette haute d’un homme, seul, qui se dévoile devant elle. Au sol un cartable ouvert et des copies éparpillées par le vent. Il ne faut pas longtemps à Diana pour deviner ce qu’il s’est passé, ce qui n’excuse en rien à ses yeux le langage grossier employé par son collègue.

« Au vue de votre langage, je pensais que vous étiez un charretier, ce que je vous conseille de surveiller si vous ne voulez pas que je me mette en colère. »

Malgré la remontrance, Diana ne peut s’empêcher de sourire, amusée. Avec son air boudeur, le collègue a beaucoup plus l’air d’un enfant qu’un adulte en ce moment, pour peu, elle lui donnerait bien des lignes à copier. Cette pensée l’a fait rire, alors qu’elle se penche pour ramasser les copies étalées sur le sol avant qu’une autre bourrasque ne vienne les égarer plus loin. En quelques instants, le tas de feuilles est entre ses mains, qu’elle tends vers son propriétaire bougon.

« Tenez, estimez vous chanceux qu’il ne pleuve pas, sans quoi vous n’auriez plus rien à corriger – elle pose sur lui un regard emprunt de douceur – Je suis Diana Brown, j’enseigne dans les classes primaires – elle désigne d’un geste vague de la main le fond du couloir menant aux salles de cours – je suis ravie d’avoir pu vous aider, c’est une journée difficile je me trompe ? »

Ce n’est pas très difficile à deviner, aussi elle tente de lui apporter un peu de réconfort et de chaleur, de quoi alléger sa peine, même l’espace d’un instant, parfois c’est ce qui fait toute la différence.


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(#) Re: teacher's tea time (diana) ●
23.12.23 20:18
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EACHER’S TEA TIME
SEPTEMBRE 1954

L’inconnue semble être l’une de ces âmes qui survivent à base de gentillesse et de petits bonbons planqués dans les tiroirs. Le genre qui invite des inconnus chez elle pour Noël, le genre qui met un homme comme Mycroft Fitzpatrick profondément mal à l’aise. Le genre aussi qu’il est bien capable de pigeonner pour quelques livres - il a beau avoir quitté Londres, il ne se refait pas. Escroc un jour, escroc toujours. Non qu’il soit actuellement en position d’arnaquer qui que ce soit, trop occupé qu’il est à récupérer ses cliques et ses claques sous un regard désapprobateur - et pas qu’un peu moqueur.

Ohlala, je suis terrifié ne peut-il se retenir d’ironiser. Il ne devrait pas, après tout cette dame est l’une de ses collègues - bien qu’il n’ait pas encore eu le déplaisir de collaborer avec celle-là. Comptez-vous me laver la bouche au savon ? demande-t-il, avec toute la pétulance d’un adolescent. Bon sang de bonsoir, il pourrait être l’un de ses propres élèves tant il en a la maturité en cet instant. Mais c’est qu’elle l’énerve, la dame : il pensait être enfin seul, à défaut d’être tranquille, mais non, évidemment que non, la vie depuis son arrivée dans ce maudit village n’est qu’une suite de déconvenues. Il ne sera plus jamais tranquille, dramatise l’ancien Oxfordien.

Voilà qu’en plus de le reprendre gentiment sur sa grammaire vulgaire, l’inconnue se pique de générosité, se penchant pour l’aider à ramasser les copies éparpillées par ce fichu vent. C’est bien une attitude de provinciale, moque l’ex-résident de la capitale. À Londres, nul ne fait rien pour aider son prochain, du moins pas dans les cercles auxquels il appartient, petite bourgeoisie où chacun est bien trop préoccupé par ses soucis mondains pour assister qui que ce soit d’autre que soi.

Je me débrouillais très bien tout seul maugrée-t-il, malgré l’évidence, malgré sa posture peu assurée. En équilibre sur la pointe de ses souliers de cuir, genoux pliés et bras tendus, on pourrait croire qu’il fait partie des adeptes d’une gymnastique étrange, dont le but secret serait de ne pas laisser ses genoux se salir davantage sur le carrelage glacial. Et elle rit, l’inconnue ! Se moque-t-elle de lui, de sa gestuelle toute aussi fantasque que son langage ? Sans doute n’a-t-elle jamais vu d’Oxfordien en chair et en os, la pauvre…

Il ne manquerait plus que cela. J’ai très franchement autre chose à faire que subir la météo pourrie de cette contrée s’emporte-t-il, son accent presque aristocratique rehaussant le discours indigné. Mycroft Fizpatrick, Esquire répond-il, détachant le titre en bombant le torse. Je donne cours d’anglais aux lycéens précise-t-il ensuite, avant d’ajouter que Ce n’est que temporaire, bien sûr. Je retournerai prochainement à Oxford.

Pourquoi ment-il ? Parce qu’il peut. Parce que cela le protège. Parce qu’il veut y croire : bientôt, il repartira, quittera cette contrée oubliée des dieux de la culture, reviendra à ces lieux auxquels il appartient. Oui, on peut dire ça. Journée difficile… C’est la semaine, le mois, l’année qui a été difficile ! Rien ne fonctionne comme cela devrait, rien ne lui réussit plus, et l’escroc déconfit se réfugie dans une méchanceté sans utilité aucune en se drapant dans sa fierté. Il se retourne déjà, copies presque arrachées des mains tendues et fourrées dans son sac sans cérémonie, sac porté désormais tel un bébé dans ses bras malingres, menton enfoncé dans l’écharpe qui étouffe à moitié ses derniers mots alors que déjà il s’éloigne. Merci et au revoir. Politesses grincheuses, néanmoins formulées parce qu’il a des manières, à défaut d’être grand seigneur.

Les pans de son manteau claquent derrière lui lorsqu’il s’éloigne, traversant la cour de l’école sans demander son reste. Avec un peu de chance, il ne reverra jamais Mrs Brown…

OCTOBRE 1954

Sauf que, s’il avait de la chance, cela se saurait. Deux semaines plus tard, alors que le professeur de littérature profite d’une tasse de thé tiède dans une salle miraculeusement désertée par ses confrères, voilà que Mrs Brown passe la porte sans crier gare. Et en même temps, qui crie GARE avant d’entrer ? ne peut s’empêcher de penser le grognon, voix d’un homme autrefois aimé résonnant dans son crâne. Cormac adorait ce genre de plaisanteries - et Mycroft adorait prétendre les détester.

’Jour grogne l’ours aux boucles brunes, se tournant déjà vers la fenêtre pour éviter d’être reconnu trop vite. Mais ses yeux se perdent sur le verre poli, et il ne peut s’empêcher de remarquer que le visage rond de Diana Brown est plus pâle qu’à l’ordinaire. Tu vas le regretter… souffle une voix raisonnable, qu’il décide d’ignorer, lâchant une question pas si innocente que cela. Qu’est-ce qu’il vous arrive ?

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(#) Re: teacher's tea time (diana) ●
31.12.23 18:28
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EACHER’S TEA TIME

SEPTEMBRE 1954

L’attitude inamicale de son confrère la surprend un peu. Après tout elle peut très bien comprendre les raisons de sa mauvaise humeur, sans doute serait-elle aussi grincheuse si la même chose venait de lui arriver, mais au moins aurait-elle pris la peine de remercier la personne qui lui serait venu en aide. Pourtant elle n’arrive pas à détester ce malotru, sans doute parce que tout dans son attitude relève plus de la puérilité qu’autre chose. Aussi ne peut-elle s’empêcher d’agir comme le ferait face à un élève indiscipliné.

« Je suis plutôt adepte des lignes à faire copier mais au vu de votre cas, je crains d’en arriver là malheureusement. »

Le ton de sa voix est toujours aussi calme, doux malgré un léger froncement de sourcils. Elle n’a jamais aimé avoir recours aux punitions ni aux menaces, pourtant la voilà à deux doigts de s’exécuter ou presque face à cet homme à la maturité d’un enfant de douze ans.

Au moins s’attend-t-elle à recevoir un remerciement après l’avoir aidé à ramasser le tas de copies éparpillées sur le sol mais là encore, la jeune femme se heurte à un mur. Décidément, ce collègue lui apparaît comme de plus en plus antipathique. A sa place, n’importe qui se serait mis en colère et l’aurait laissé planté ici, à se débrouiller avec ses bouderies. Seulement Diana n’est pas de celles qui baissent les bras ou qui tournent le dos à l’humanité. Ni de celles qui se laissent faire. Plus maintenant.

« Un simple merci aurait suffit vous savez. »

Voilà ses armes dans un monde où toute bienveillance semble fondre comme neige au soleil. La douceur et la gentillesse, aucune trace de colère ou de haine. Un simple merci aurait suffit, un simple mot, pas plus mais qui semble bien trop compliqué de nos jours. Mais le professeur semble y être insensible et continue de déverser sa colère sur elle, dévoilant un côté très pompeux qui ne l’impressionne guère.

« Vous feriez mieux de vous y habituer Mr Fitzpatrick, ici la pluie ne fait aucune différence entre de pauvres provinciaux et de nobles oxfordiens malheureusement, tout le monde est logé à la même enseigne. Enfin puisque vous semblez ne pas rester ici très longtemps, je ne vous ferez pas l’affront de vous recommander de vous munir d’un parapluie ou d’un imperméable, ni ne vous montrer plus aimable envers ceux avec qui vous allez devoir travailler si nous ne vous éternisez pas, à quoi bon tisser des liens qui vous permettrait de rendre ce passage dans ce village un peu moins désagréable. »

Loin de se laisser impressionner, Diana continue de rester impassible aux piques de Mr Fitzpatrick, tout en lui laissant comprendre que si il voulait l’intimider par son nom et ses origines, elle lui laisse bien entendre que tout cela n’a aucune importance pour elle. De toutes les manières, voilà qu’il part sans demander son reste, grommelant un merci et au revoir tout juste audible. L’institutrice l’observe s’éloigner, jusqu’à ce que sa silhouette fine ne disparaisse totalement, s’accordant un soupir, avant de quitter elle aussi l’école et de retrouver sa maison.


OCTOBRE 1954

Les événements des derniers jours l’ont ébranlée. Depuis l’assassinat de cette pauvre petite au retentissement de l’explosion du secret magique, Diana n’a pas réussi à trouver un seul instant de paix. Elle doit garder la face cependant, ne rien laisser échapper le moindre indice qu’elle est au courant de quoi que ce soit, qu’elle connaît l’existence de ce monde ou de son lien avec les passeurs. Au yeux de tous elle n’est qu’une simple institutrice, la fille des Brown qui tiennent l’épicerie locale et veuve bien avant l’heure.

C’est tel un fantôme qu’elle cherche un coin tranquille, une salle vide ou même un placard à balais pour un peu de paix, elle l’espère, et une tasse de thé. Elle ne peut s’empêcher de penser à Matthew, à ce qu’il aurait fait, dit face à cette situation.

Alors qu’elle pense avoir trouvé ce qu’elle cherchait, elle a la surprise de découvrir Mycroft Fitzpatrick. Le souvenir de leur première et unique rencontre n’est pas des plus agréable, aussi pourrait-elle partir tout de suite seulement il semble l’avoir aperçu même si il détourne la tête en lui adressant un bonjour entre ses dents, elle ne peut l’ignorer.

« Bonjour Mr Fitzpatrick. Veuillez m’excuser, je pensais qu’il n’y avait personne ici. »

Sa voix a perdu ses accents joviaux, elle se force tout de même à sourire pour garder bonne mesure, ce qui semble être inutile puisque son collègue lui demande ce qu’elle a, ce qui l’étonne, au vu de leur leur dernière discussion, le professeur d’anglais n’avait pas l’air d’être le genre d’homme à se soucier des autres.

« Oh rien d’important, juste un peu de fatigue. Et vous, comment allez vous, avez vous réussi à trouver vos marques ici ? »

Elle n’a pas réellement envie de confier ces états d’âmes à un inconnu, un homme en plus, cela ne serait pas très convenable, alors elle dévie la conversation. Et si il ne souhaite pas lui répondre, l’institutrice n’insistera pas et se dénichera un autre havre de paix.



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OCTOBRE 1954

Il n’aurait pas dû faire ça. Il était bien, pourtant, tranquille dans son coin. Un mois après ses débuts dans l’établissement, ses collègues ont enfin compris le message. Qu’on lui fiche la paix, voilà tout ce qu’il souhaite. Qu’on le laisse enseigner, emplir les crânes adolescents de ce savoir qu’il a si soigneusement accumulé. Et ils ont si bien compris qu’ils le laissent royalement tranquille, y compris dans la salle des professeurs, y compris sur le temps de midi. Il prend ses repas seul, le nez fourré dans un roman ou dans la dernière revue littéraire qu’il a pu se procurer - l’édition la plus récente a toujours deux ou trois mois de délai, mais il souffre son sort en silence. Cet exil, il se l’est imposé tout seul. Il ne va tout de même pas s’en plaindre… Si ?

Carrément, qu’il va s’en plaindre. Monsieur n’est pas Londonien pour rien : snob comme seul un résident de la capitale peut l’être, dédaigneux de tout et de tous, il faut qu’il exprime toute cette rancœur sous peine de voir sa tête exploser. Seulement voilà, il a tant et si bien repoussé tous ceux qui ont tenté de l’approcher que le voici bien seul, désormais. Seul, il maugrée dans son thé déjà froid. Seul, il se lance dans une diatribe sur ce fichu poêle qui ne fonctionne jamais, sur la craie qui ne cesse de rompre dans ses mains et de tacher ses costumes de tweed. On va finir par le prendre pour un fou, s’il continue ainsi à monologuer… Mais pour cela, encore faudrait-il qu’on le remarque. Car il est devenu transparent, effet imprévu de cette solitude qu’il a tant appelée de ses vœux.

Peut-être cette intense solitude est-elle la raison de son attitude déraisonnable. Oui, voilà. Il est devenu fou, la voilà, l’explication. À force de soliloquer, il en a oublié qu’il déteste par-dessus tout avoir un public qui lui réponde. Et puis surtout, il est un peu surpris qu’on l’entende - ou qu’on admette son existence. Il s’est tant acharné à se faire oublier qu’il est tout ébaubi lorsque Mrs Brown l’appelle par son nom. Mrs ? Miss ? Il n’en a aucune idée. Et il prétend très bien qu’il n’en a rien à cirer, seulement voilà, Mycroft a ce vilain défaut d’être curieux.

« J’ai comme l’impression qu’une salle des professeurs déserte est le signe d’une école mourante. C’est la raison pour laquelle je me fais un devoir d’y traîner lorsque personne d’autre n’est disponible » plaisante le professeur d’anglais, comme pour expliquer sa présence. C’est plutôt l’inverse, d’ailleurs : il ne fréquente ce local que lorsqu’il est vide, précisément pour être tranquille avec ses pensées bien ordonnées. Mais il ne tient pas à risquer l’opprobre des grands yeux sombres de Diana Brown - au moins se rappelle-t-il de son prénom, à défaut de son statut marital. Lui a-t-elle seulement décliné cette partie de son identité ? Il ne s’en souvient pas.

« Je connais le remède idéal contre la fatigue, Mrs Brown. Une grande tasse de thé, voilà ce qu’il vous faut. » À l’entendre, toujours si péremptoire, on croirait écouter un médecin de famille. Après tout, il est docteur - mais en littérature. Détail insignifiant, décide-t-il, relançant la vieille bouilloire au sifflement digne d’un piccolo d’orchestre symphonique. « Moi ? » Surpris qu’elle se montre ainsi affable, alors même que ses propres souvenirs de leur dernière entrevue sont moins que flatteurs, il décide de jouer cartes sur table - ou à peu près. Il est trop bon malandrin que pour être tout à fait honnête, on ne se refait pas aussi facilement. « Je sais où se trouvent les craies et les éponges, merci. J’ai même acheté un second parapluie, figurez-vous ! » Petite référence à cette désastreuse première rencontre, glissée sur un ton pince-sans-rire, guettant la réaction du coin de l'œil. Non, il ne s’excusera pas - pourquoi donc ? Parce qu’il s’est comporté comme le dernier des mufles avec une provinciale ? Allons bon, elle en a vu d’autres. «Par contre, je cherche encore et toujours le respect de mes élèves pour la glorieuse littérature de notre contrée… Ils semblent bien davantage préoccupés par les résultats du dernier match de football, ou par l’organisation de ce qu’ils appellent ‘le grand chambardement de Noël’. Nous ne sommes encore qu’en octobre, pourtant ! Ils ne peuvent tout de même pas déjà se projeter dans leurs prochaines vacances ? » demande-t-il, ignorant complètement les traditions de l’école locale en matière de festivités hivernales.

« Et voilà, une tasse de thé pour Mrs Brown ! » clame-t-il, tout fier de déposer devant elle un mug fumant. « C’est un grand cru, vous m’en direz des nouvelles » poursuit-il, alors même qu’ils savent tous les deux qu’il ne s’agit que de thé en sachets, livré à l’échelle industrielle par l’usine de la région.

Malgré sa bonne humeur de façade, Mycroft se détourne rapidement, choisissant d’observer les moindres détails de la fenêtre la plus proche pour masquer sa gêne soudaine lorsqu’il constate que malgré ses tentatives d’humour caustique, Diana Brown ne sourit guère. Se pourrait-il qu’elle lui en veuille toujours ? Il s’apprête à tenter de périlleuses excuses, lorsqu’elle reprend la parole à son tour.

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myocarde : Célibataire, autrefois fiancée à Matthew Ollivanders, la guerre les as séparés. Depuis, la jeune femme n'est toujours pas prête pour ouvrir son coeur de nouveau.
allegeance : Passeurs. Elle avait aimé Matthew de tout son coeur et en sa mémoire, elle estime qu'elle doit faire ce qui est juste, préserver la paix entre leurs deux mondes.
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26.02.24 17:08
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OCTOBRE 1954

Les gens pensaient souvent que Diana était trop naïve, trop confiante envers les autres. Il n’y avait qu’à voir comment l’institutrice se démenait pour inculquer le moindre rudiment d’éducation dans la tête de fortes têtes et autres cancres. Après tout n’avait-elle pas pris la défense de Mycroft Fitzpatrick devant ses collègues alors que ces derniers se laissaient aller en commérages à son sujet, alors même que ce dernier c’était montré des plus désagréables avec elle leur de leur première rencontre ? Diana préférait voir le bon en chaque être humain qu’elle croisait et était persuadée qu’un acte de gentillesse en entraînerait un autre. Peut-être avaient-ils raison, pourtant à cet instant précis, l’institutrice se tenait sur ses gardes, pas tout à fait sûre de l’attitude à adopter face au nouveau professeur. Des semaines qu’il est ici et il ne semble vouloir tisser de liens avec personne, pourquoi rechercherait-il de la compagnie maintenant et Diana devait l’avouer, elle n’avait aucune envie aujourd’hui de subir les remarques hautaines du diplômé d’Oxford, elle n’avait pas la force mentale de répliquer.

Pourtant son collègue semble sincère et avenant aujourd’hui et tente même une plaisanterie qui lui arrache un sourire timide.

« Et bien si seulement certains pouvaient se montrer aussi zélé que vous, cette école se porterait sans doute beaucoup mieux. »

Elle n’a pas à se plaindre de ses collègues ni de ses élèves, mais elle doit être une des rares à réellement s’investir dans la vie de l’école et chercher à rendre le cadre plus agréable en ne se bornant pas à simplement réciter des leçons jusqu’à ce que la cloche sonne en fin de journée.

« Je dois avouer qu’une tasse de thé ne serait pas de refus, je vous remercie, c’est bien aimable à vous. »

La jeune femme ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec Mr. Fitzpatrick, aussi elle se montre mesurée et fait preuve de courtoisie, un peu méfiante.

« Je suis ravie de voir que vous vous décidiez à vous familiariser avec cet endroit, ce n’est pas Londres ou Oxford mais Godric’s Hollow ne manque pas de charme, avouez le. »

Cette fois ci Diana s’autorise à se montrer un peu taquine. Elle n’a pas oublié leur première rencontre -  comment l’oublier – et elle prends un malin plaisir à lui faire comprendre qu’elle ne se laissera jamais impressionner par lui. Elle n’est pas rancunière toutefois et toute prête à pardonner quand il le faudra.

« Ce ne sont que des enfants… et je dois avouer que la plupart ne portent pas grand intérêt aux études parce que leurs parents ne les y poussent pas. Les gens sortent rarement de ce village et l’avenir de la plupart des élèves est déjà tout tracé, ils suivront les pas de leurs parents, ont ne peut pas leur en vouloir de chercher à s’évader un peu – elle marque une pause un peu hésitante – Moi-même j’aurai suivis ce chemin si je n’avais pas eu la chance d’obtenir une bourse d’études. J’essaye de changer ça et de leur donner leur chance, avec un peu de patience vous parviendrez à les intéresser à la littérature, je suis certaine qu’il se cache de grands lecteurs dans vos classes. »

Elle explique avec ce ton très doux et calme qui lui est propre, tentant de faire comprendre au professeur que les mentalités ici sont bien différentes ici qu’elles ne l’étaient à Oxford ou tout autre grande ville.

« Attendez d’assister à ces festivités, vous comprendrez ce qui les excite autant, je vous promets que ça en vaut le détour. Si je peux me permettre un conseil, dès que vous en aurez l’occasion, penchez vous sur l’histoire de ce village, vous y trouverez des choses intéressantes.»

Son collègue dépose une tasse de thé devant-elle, dégageant une chaleur et une odeur réconfortante, allégeant un peu sa peine. Si seulement tous les problèmes pouvaient-être réglés avec une tasse de thé !

« J’ai entendu dire que nous avons eu des réserves de très bonnes années, j’espère ne pas être déçue ! »

Malgré la plaisanterie, elle ne parvient pas à rire. Les tracas sont trop grands pour s’envoler d’un seul coup.

« Vous devriez essayer le théâtre – elle passe un peu du coq à l’âne – pour vos élèves, essayez d’organiser une excursion, ils seraient sans doute ravis de sortir de leur salle de classe. »

Certes le théâtre n’a rien à voir avec le Shakespeare’s Globe Theatre, mais il a le mérite d’exister et d’offrir un peu de divertissement de temps à autre, bien que Diana lui préfère le cinéma.  



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26.03.24 13:16
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OCTOBRE 1954

Pourquoi ce bout de femme le met-il aussi facilement mal à l’aise ? Là où il parvient sans aucune peine à conserver une distance hautaine avec ses autres collègues - tous des ignares, du professeur de mathématiques à l’haleine de chacal, à l’infirmière perpétuellement mal lunée, en passant par le professeur de gymnastique qui n’a plus touché un agrès depuis le début du dernier conflit mondial au moins - Diana Brown lui donne l’impression de danser sur des charbons ardents dès que leurs regards se croisent.

Heureusement pour la suite de cette histoire, Mycroft peut rapidement éliminer la possibilité qu’il s’agisse d’une attirance romantique. Il sait qu’aucune femme, aussi douce et maternelle soit-elle, ne saurait éveiller en lui autre chose que cette pitié malformée qu’il appelle affection. Le sexe faible et son émotivité ne l’intéressent guère, et si certaines demoiselles - et même certaines dames - de Godric’s Hollow lui lancent des oeillades un peu trop appuyées, il se contente de les éloigner d’un geste languide de sa main droite, à laquelle luit un anneau terni. Il n’a cure de leurs avances, son esprit tout entier occupé par l’élaboration de mille stratégies visant à l’éloigner au plus vite de ce patelin et des commères du coin. Il sait néanmoins reconnaître les marques de l’intérêt qu’on lui porte, et voit bien que Mrs Brown ne lui témoigne rien de tout cela.

Mais alors, pourquoi ? Pourquoi est-elle la seule qui semble capable de le voir, pourquoi maintient-elle leur conversation polie ? Et pourquoi cela provoque-t-il en lui une sensation de malaise profond ?

La réponse est assez simple, pour peu que l’on ne s’appelle pas Mycroft Fitzpatrick - pour peu que l’on ne soit pas un Londonien pétri de suffisance académique et d’une éducation un peu trop bourgeoise. Il se sent coupable, le grand lettré ; il sait, au fond de lui, que la douce enseignante ne méritait pas le torrent d’injures dont il l’a mentalement accablée après leur première rencontre. Il sait aussi, même s’il refuse de le reconnaître tout à fait, même s’il ne le dira pas, qu’il doit des excuses à Mrs Brown.

Il ne s’excuse pas, toutefois, préférant amener la conversation sur un terrain bien plus confortable, car plus familier. Il se plaint, de tout et de rien, des élèves surtout. Ces pupilles de la nation, auxquels il tente d’inculquer quelques notions de leur glorieuse culture, et qui résistent encore et toujours à l’envahisseur en lui opposant mille et uns sujets de conversation, tous plus éloignés du thème de la leçon. À croire que c’est un concours entre eux, à qui fera rendre les armes au professeur d’anglais nouvellement arrivé. Mycroft en a vu d’autres, cependant - mais ces autres étaient des clients déçus de leurs cours de magie par correspondance, des pigeons sans aucune importance pour le maître de l’arnaque qu’il prétendait être. Franchement, il fallait être complètement idiot pour croire qu’un type nommé Emelius pouvait enseigner des sortilèges. Il ne suffisait pas d’un mouvement du poignet et d’une incantation savamment articulée pour faire léviter une plume, tout le monde savait que la magie, cela n’existe pas. Et Emelius, mieux connu sous le nom de Mycroft Fitzpatrick Esq., le savait mieux que quiconque - puisqu’il avait maintes fois essayé. Oui, d’accord, la magie n’existait pas… Mais on ne savait jamais.

Diana Brown n’a cure de ses souvenirs, dont il ne discute pas de toute manière. Elle ne se soucie guère des élucubrations qui le préoccupent, et semble plongée dans ses propres pensées. Elle lui répond d’un ton rêveur, et malgré lui, le professeur sent sa curiosité titillée. Avant qu’il n’ait pu y réfléchir, il l’interrompt, demandant « Une bourse ? »

Ce qu’il voudrait réellement savoir, néanmoins, bien plus que le nom de l’aménagement en question, est le métier qu’aurait exercé Diana Brown. « Je ne parviens pas à vous imaginer ailleurs qu’ici, pourtant. On vous croirait née pour ce rôle, pour être l’institutrice que les enfants adorent et que les parents respectent. » De la jalousie, dans cette remarque ? Oh, si peu… C’est qu’il n’est pas aveugle, l’Oxfordien qui crève d’envie d’obtenir le respect de ses pairs. Si, dans la ville aux cent spires, son diplôme et sa thèse pouvaient impressionner, ce n’est pas le cas à Godric’s Hollow. Il serait sans doute plus apprécié de ses voisins s’il était boucher ou charpentier, se dit-il parfois - sans réaliser que cela serait tout aussi vrai s’il était simplement davantage poli. « Quel destin vous attendait, avant tout cela ? » complète-t-il, sans plus aucun effort pour dissimuler sa curiosité. D’un geste de la main, il désigne les tables graisseuses, la bouilloire crachotante et les vitres dépolies qui laissent entrevoir un coin de ciel pas tout à fait gris.

« Oh, vous savez… Les festivités et moi, cela fait deux » balaie-t-il ensuite sans pitié. Il n’a aucune envie d’assister à ce qu’il imagine être un bal populaire de piètre qualité. Les cotillons et le papier crépon, très peu pour lui. « Par contre, vous avez raison » admet-il,  bien que cela lui torde un peu la gorge, « je devrais me renseigner sur l’histoire de ce village. Jusqu’ici, toutes les personnes auxquelles j’ai adressé la parole » - ce qu’il omet de préciser, c’est qu’elles se comptent sur les doigts d’une main, et que leurs échanges n’ont souvent pas duré davantage que trois répliques - « se sont montrées incapables de m’expliquer qui est le mystérieux Saint Godric, à qui l’on attribue la fondation de ce » - coin paumé ? patelin ? hésite-t-il brièvement, avant de choisir l’option diplomatique - « charmant village. Je suis à peu près certain de n’avoir jamais entendu ce nom auparavant… Et pourtant, je suis spécialiste du Moyen Age, l’époque des mille saints ! »

« Très bien, je note donc : la bibliothèque locale, le théâtre… Autre chose ? Une autre visite recommandée, Mrs Brown ? » demande-t-il, avec un rien de sarcasme dans la voix. Question d’habitude, plus que de volonté - après tout, il y a toujours ce vilain sentiment qu’il n’ose pas appeler culpabilité, qui lui ronge l’estomac de l’intérieur…

« Allons, ne tirez pas cette tête… Je suis sûre que votre galant saura vous emmener au théâtre ce weekend, histoire d’échapper à ce vilain temps » ajoute-t-il sans arrière-pensée, seulement parce qu’il a beau dédaigner tout et tout le monde dans ce village, il y a chez l’institutrice une tristesse qu’il ne peut s’empêcher de reconnaître, tant elle éveille un écho au creux de sa propre poitrine.

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EACHER’S TEA TIME


OCTOBRE 1954

Mr Fitzpatrick est son collègue, bien plus âgé qu’elle de surcroît et pourtant face à lui, elle a la sensation d’être dans son rôle d’institutrice face à un élève nécessitant plus d’attention que les autres. Elle lui explique l’évidence qui ne l’est apparemment pas pour lui – ou pour les autres – leurs élèves sont des enfants. Ils ne sont pas des adultes, ne raisonnent pas comme eux et ne raisonneront probablement jamais comme eux. Le monde change, la société change. Hier encore, il aurait été inenvisageable pour une jeune fille de sortir sans chaperon ni même d’envisager une carrière autre que celle de femme au foyer. Aujourd’hui, les possibilités d’une autre vie s’ouvraient, bien difficilement, mais elles étaient là. Et elle ne peut pas vraiment blâmer ses collègues non plus d’avoir du mal à se faire à ses changements. Elle n’a cependant pas le loisir de pouvoir approfondir ce rôle de médiatrice que son collègue la coupe, curieux.

« Oui – elle avale une gorgée de thé avant de reprendre – j’étais bonne élève alors j’ai tenté ma chance et j’ai pu poursuivre des études universitaires à Londres, à l’University College. J’ai eu mon diplôme et je suis revenue ici pour donner cette chance que j’ai eu aux autres.»

Une courte période douce et pleine d’espoir, d’amour aussi, c’est à cette époque là qu’elle avait rencontré Matthew. Ses pensées s’égarent quelques instants, avant de poursuivre son récit.

« Je suppose que j’aurais continué à travailler dans le commerce familial, l’épicerie Brown, comme mon frère. »

Elle n’a aucun doute là-dessus. Sans cette bourse, elle serait derrière le comptoir de l’épicerie en ce moment même, à vendre des boîtes de conserves et paquets de sucre aux habitants de Godric’s Hollow, en échangeant quelques banalités et ce pour le reste de sa vie. Et si ses parents et son frère se complaisent dans cette vie – ils sont faits pour ce métier – elle a toujours eu d’autres aspirations.

Pour autant, quitter définitivement le village n’a jamais été dans ses projets. Si la capitale offre de plus grandes perspectives de carrière et de qualité de vie, elle n’a pas cette douceur ni le charme de Godric’s Hollow et ne l’aura jamais. Elle ne regrette pas les rues et les bâtiments grisâtres, l’agitation et la foule dans laquelle il y est si facile de s’y fondre.

Ce qui ne semble pas l’avis de Mr Fitzpatrick, qui malgré ses arguments, n’est toujours pas enclin à participer aux festivités du village. Elle ne cherche pas à insister, il n’est pas le seul à éviter les fêtes et rassemblements, même si germe en elle la promesse d’au moins le faire participer à un événement organisé par l’école d’une quelconque manière, une douce revanche qui ne fera de mal à personne.

« Vous ne trouverez pas beaucoup de personnes férues d’Histoire ici, je le crains bien – elle laisse échapper un rire timide, s’amusant malgré elle des déboires de son collègue – vous trouverez sans doute quelques ouvrages à la bibliothèque locale concernant Godric Gryffondor mais sa vie semble avoir été peu documentée. »

Et elle sait pourquoi, elle connaît la vérité au sujet de ce prétendu Saint, car Matthew lui a raconté maintes et maintes fois l’histoire de la fondation de Poudlard et du monde magique pour qu’elle ne s’y sente pas perdue quant elle en ferait partie après l’avoir épousé.

Néanmoins ce n’est pas cette vérité qu’elle offre à son collègue, mais celle qui continue de bercer l’enfance de la partie non-magique du village.

« La légende veut que Saint Godric ai été un chevalier qui aurait terrassé un dragon et sauvé le village, qui aurait été rebaptisé en son honneur. Cet acte est l’occasion d’une fête annuelle en avril, où nous brûlons un dragon de bois, c’est un peu notre Guy Fawkes. »

Elle s’octroie une autre gorgée de thé, avant de poursuivre, piquée à son tour par la curiosité.

« Du Moyen-Age ? Il me semble que la bibliothèque et le musée possèdent plusieurs ouvrages et objets datant de cette période, bien sûr ils sont surtout spécifiques à l’histoire du village mais ils ont été très bien conservés, les conservateurs se feront sans doute une joie de vous y laisser accès. »

Peut-être qu’en faisant quelques recherches sur le village, son collègue le verrait d’un autre œil et serait plis enclin à se montrer coopératif dans la vie quotidienne de son nouveau lieu de vie.

« Avec le musée vous avez de quoi occuper intellectuellement quelques après-midi. Nous avons aussi un cinéma, il n’est pas bien grand mais on y projette les nouveautés et quelques films étrangers par moments, si vous souhaitez en découvrir plus sur le septième art vous pouvez aussi vous y rendre, l’endroit est loin d’être vétuste. »

Quant elle ne passe pas ses journées chez elle à travailler, c’est au cinéma qu’elle préfère se rendre, le plus souvent seule ou accompagnée de ses neveux et nièces pour leur plus grande joie.

Et la conversation, qui juste là, avait pris une tournure banale, juste ce qu’il fallait pour lui faire oublier les sombres pensées dans lesquelles elle était plongée, voilà que sans le vouloir, Mr Fitzpatrick prononce une phrase qui a l’effet d’une gifle sur elle.

Votre galant.

Elle ne lui en veut pas, il ne sait rien, mais cette phrase, qui avait des accents de réconfort, provoque l’effet inverse chez elle. Elle lutte contre les larmes qui menacent de couler, tente de reprendre contenance.

« Je… je crains ne pas avoir cette chance Mr Fitzpatrick. »

Elle esquisse un sourire triste. Après tout elle n’a rien à cacher, la mort tragique de Matthew n’est un secret pour personne dans son entourage, seul sa nature de sorcier l’est et le demeurera.

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Mycroft Fitzpatrick
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(#) Re: teacher's tea time (diana) ●
27.04.24 18:52
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EACHER’S TEA TIME

OCTOBRE 1954

Il a bien du mal, l'Oxfordien, à imaginer Mrs - ou Miss ? Il n’en a toujours pas la moindre idée, et ça commence sérieusement à lui courir sur le haricot - Brown autrement qu’en institutrice. Pilier de la communauté serait davantage exact, mais il n’est pas prêt à le reconnaître à haute voix. Pourtant, il a pu observer, en deux mois de sa présence ici, à quel point l’enseignante fait consensus. Tous s’attachent à lister ses qualités, de l’épicier du coin à la femme du pasteur en passant par le boulanger auprès duquel il achète ses scones tous les jeudis. Diana Brown est douce, c’est le terme qui revient le plus souvent ; elle est intelligente - se permettrait-il d’en douter, lui le grand diplômé ? Oh, si peu… Mais il ne faut pas qu’elle le prenne personnellement, il traite tout le monde à la même enseigne ; Diana Brown est aussi gentille, généreuse, solaire et un paquet d’autres adjectifs que le grincheux trouve un peu fades. Ce n’est qu’une jalousie mal placée, cependant, qui vient colorer sa vision de la jeune femme. Dans le fond, il sait que les résidents de Godric’s Hollow - que l’on appelle… les Godrixiens ? Les Godricsois ? Question pour un autre jour, pensée vite remisée - ont raison, Diana est tout cela et bien davantage encore.

C’est d’ailleurs pour cela qu’il est persuadé de son statut marital, même s’il n’est pas sûr de pouvoir distinguer une alliance à son doigt. Déjà, parce qu’il n’ose pas regarder de trop près - il ne voudrait point lui donner des idées saugrenues - et puis parce qu’il continue de prétendre qu’il s’en fiche, comme il se fiche de tout ce qui concerne ce patelin maudit, dans lequel on pratique encore l’art ancestral du feu de joie. Tradition plus qu’antique, et largement dépassée, mais il semblerait que la modernité n’ait pas eu le bon goût d’étendre son emprise jusqu’ici. Il n’en est guère surpris, et renifle dédaigneusement - aurait-il oublié son intention de se tenir un peu mieux, à défaut de présenter des excuses en bonne et due forme ?

« Hm oui, je pourrais sans doute concocter une leçon sur le sujet, pour nos énergumènes férus d’histoire de l’art » prétend-il sans trop y croire. Comment Diana Brown peut-elle à ce point surestimer l’historiette locale, et croire qu’un génie venu de la capitale tombera dans son - peu subtil - panneau visant à lui faire dépenser son salaire en visites touristiques ? L’idée est positivement ridicule. La mention d’un cinéma ne lui tire qu’un haussement de sourcil, sans qu’il s’abaisse à qualifier le commentaire d’une réponse plus complète. Il privilégie le théâtre, de toute manière, ce qu’il ne se prive pas de faire savoir à sa collègue. L’innocente remarque provoque chez cette dernière une émotion soudaine : et, comme chaque fois qu’il est confronté à l’émotivité de ces dames, Mycroft fait ce qu’il sait encore faire de mieux. Il prend la fuite, prétendant ne pas remarquer les larmes menaçantes qu’il a causées sans savoir comment.

« Oh… Vous n’entendez pas la cloche ? » lance-t-il, la panique clairement audible dans sa voix même s’il tente de la camoufler en la masquant d’une urgence toute professionnelle. « C’est que je vais être en retard, je… Eh bien, à plus tard, Miss Brown ! Et ne vous inquiétez pas… Si personne ne vous emmène au théâtre, je le ferai moi-même » lâche-t-il avant de prendre la porte - heureusement pas dans la figure.

Il est hors de la pièce quelques secondes avant que la cloche ne tinte effectivement, signalant la reprise des leçons.


DÉCEMBRE 1954

L’histoire fait jaser dans le petit collège : Monsieur Fitzpatrick et Mademoiselle Brown seraient-ils en couple ? On les a croisés ensemble, sillonnant le village - toutes distances gardées, évidemment… Jusqu’au moment où le professeur d’anglais, visiblement distrait, a manqué glisser sur une plaque de verglas particulièrement traîtresse. Diana l’aurait alors aidé à se relever, l’accompagnant jusqu’à son cottage en le tenant fermement par le coude. On l’aurait même vu, lui, achetant des fleurs : pour elle, sans nul doute ! Et n’est-elle pas particulièrement ravissante, en cette soirée de fête scolaire, dans cette robe qui la met si bien en valeur ? C’est pour son galant qu’elle a fait un tel effort, sans nul doute !

La vérité est bien sûr moins attrayante que la romantique fiction dont se gaussent déjà élèves et professeurs. La vérité est bien moins reluisante, surtout pour Mycroft Fitzpatrick. Cette fois, il en a bien conscience, il s’est comporté comme le dernier des mufles.

Il lui a fallu près d’un mois pour rassembler le courage de proposer à l’institutrice de l’accompagner au cinéma - il aurait préféré le théâtre, mais la gorgone chargée de garder les lieux lui a laissé un trop mauvais souvenir pour qu’il ose y remettre les pieds. En toute amitié, bien sûr, s’est-il empressé de préciser. C’est qu’il a tout de même une conscience, le bougre, et qu’il a par ailleurs fini par apprendre l’exacte vérité sur le statut marital de la jeune femme. Fiancé perdu à Dunkerque - la tragédie ne lui est pas familière, mais elle n’est pas non plus assez rare que pour être totalement ignorée. Et puis il peut comprendre - mieux que quiconque, croit-il, parce que l’on croit toujours que son amour est différent, unique et incomparable aux milliers d’autres histoires humaines dont les fils se nouent et se dénouent quotidiennement de par le monde - oui, il peut comprendre et même compatir à la perte de sa collègue. Il l’a donc invitée au cinéma…

Et tout s’est merveilleusement bien passé, jusqu’à cette fichue plaque de verglas. La chute a heurté sa fierté autant que son derrière joliment formé, et l’indignité de devoir s’accrocher à Diana Brown pour parvenir à rentrer chez lui a achevé de saper le peu de sociabilité qu’il avait réussi à conjurer pour l’occasion. C’est tout juste s’il ne lui a pas claqué la porte au nez en arrivant : il ne lui a proposé ni thé ni biscuits, se contentant d’un salut bref au point d’en être discourtois. Et lorsque, pleine d’un espoir mal fondé, l’institutrice s’est enquise de sa volonté à aider pour préparer les festivités de fin d’année qui prennent place dans le gymnase local, Mycroft s’est contenté de rire, avant de lui expliquer sans y mettre trop de formes où elle pouvait se carrer l’esprit de Noël.

Deux semaines plus tard, le soir de la fameuse fête, le voilà donc bien embarrassé - il rougit lui aussi, mais ce n’est pas tant le froid que la honte qui colore ses pommettes saillantes - lorsqu’il arrive, chargé d’un lourd bouquet, devant les grilles du collège. Il est en retard pour l’ouverture des festivités, bien entendu, il a mis un petit temps à sortir sa redingote de fête du carton empli de naphtaline qui la protège des outrages du temps. Mais il est bel et bien présent, un peu trop habillé pour l’occasion sans doute, mais plein de remords - le phénomène est peu courant, il si on lui posait la question, il répondrait probablement qu’il se sent malade, voire à l’article de la mort.

« Humhum. Miss Brown ? » demande-t-il, tapotant légèrement sur l’épaule de l’institutrice, qui ne l’a sans doute pas vu approcher, tant il s’est dissimulé dans les recoins de couloirs déserts avant d’oser enfin l’approcher, attendant qu’aucun élève ni professeur ne soit à portée d’oreilles. « Je… heu… je tenais à m’excuser. À vous présenter mes excuses, je veux dire. Je me suis comporté comme un imbécile, et je vous ai blessée et… » Il a préparé un grand discours, empli de références littéraires et de bonnes intentions, mais face au regard de Diana Brown, il se sent comme un gamin qui aurait tout juste commis l’une des plus grosses bêtises de sa courte vie. Et les mots lui échappent, il glisse comme sur ce maudit verglas, et s’empâte dans une liste d’excuses plus longue que son bras, il se ridiculise tant et si bien qu’il finit par lui tendre le bouquet - d’énormes pivoines, complètement hors de saison, qu’il a payées une somme ahurissante à un jardinier local dont la serre permet ce genre de miracles - en marmonnant, entre ses dents qui claquent à cause du froid, un dernier : « Bref… heu… j’suis désolé. Est-ce que... vous voulez bien... me pardonner… S’il-vous-plaît ? »


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