temporalité du rp : Mai, 1955
personnages concernés : @Paulina Parkinson @Mycroft Fitzpatrick @Antonin Dolohov
trigger warnings : Aucun pour le moment
intervention autorisée du mj : [ X] oui [ ] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : Se déroule dans le contexte du TC distillerie, au moment où Antonin se rends compte que son crush Mycroft se trouve dans la même pièce que sa fiancée Paulina. Drama en approche, prenez du pop-corn et un plaid.

IN FOR THE KILL - 2021-2022

Il n’a jamais autant désiré disparaître à l’instant même, regretté d’être sortit de chez lui. Son coeur bat à toute allure, ce qui est une chose à laquelle il s’est étrangement accoutumé en présence de Mycroft Fiztpatrick, sauf que cette fois ci, sa présence ne lui procure aucune joie.

Une peur panique l’envahit alors qu’il comprend qu’il ne peut pas éviter le professeur qui s’avance vers lui avec un sourire qui lui serre l’estomac. A moins d’un miracle, il sait d’avance que rien de bon ne va découler de leur conversation – pas besoin de posséder un quelconque don de voyance.
Car même en espérant que sa fiancée ne remarque rien, occupée à faire la conversation, il y a la présence de son grand-oncle, qui malgré son âge avancé, possède l’énergie d’un enfant de quatre ans et ne tardera pas à remarquer qu’il est en train de discuter avec quelqu’un qui n’est pas de leur entourage habituel et voudra venir s’enquérir. Et alors il sera bien obligé de s’expliquer. Pourquoi n’a-t-il pas oublieté ce moldu quand il en était encore temps ? Parce que tu étais en train de tomber amoureux. Amoureux de sa voix, des poèmes qu’il récitait, des textes parlant de chevaliers et de chansons de gestes qui semblaient n’avoir aucun secrets pour lui, de sa présence ou même de la simple évocation de son prénom. Voilà pourquoi il n’a pas agit, parce qu’il n’est qu’un idiot romantique trop désespéré d’être aimé.

« Mr Fitzpatrick ? Je… j’ignorais que vous viendriez ici… je… je suis venu accompagné… Bozhe moy ! »

Il parle plus pour lui même qu’il ne s’adresse réellement à Mycroft. L’inquiétude de ce dernier à son égard achève de lui faire croire à une issue positive à la soirée. Il ne mérite pas d’apprendre ainsi la vérité.

Si il l’avait pu, Antonin lui aurait tout raconté depuis le début, mais il n’en a jamais trouvé la force. Comment expliquer à celui qui faisait vaciller son coeur qu’il ne l’aurait probablement jamais, comment, entre deux vers et sonnets de Shakespeare, lui annoncer qu’il était fiancé, que très bientôt une alliance viendrait sceller son annulaire, qu’elle ne serait pas factice, que tout espoir serait bientôt éteint car ce mariage signifierait de devoir laisser derrière lui toute trace d’amour ? Beaucoup de glace avait recouvert son cœur au fil des années, des années de solitude et de souffrance, mais pas suffisamment pour y laisser une place pour aimé et être aimé. Il avait saisit cet espoir et voilà qu’il allait le quitter, rejoindre les autres maux de l’humanité.

« Je… c’est qu’il fait chaud ici… ce n’est pas une mauvaise idée. »

Il tente un sourire rassurant très vite remplacé par un mordillement de lèvres. Il voit là une chance. Il n’est sans doute pas trop tard pour s’expliquer, Mycroft mérite au moins qu’il n’apprenne la vérité de sa bouche, mais aura-t-il le temps ? Il n’en est pas sûr car il sent une présence près de lui, à moins que son imagination et sa peur ne lui jouent des tours.

Traduction:

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022

Toi qui étais pourtant désireuse de passer un agréable moment au sein d’une société que tu estimes (du moins une partie, certainement pas les moldus venus trainer leurs pattes dans les parages), voilà qu’un misérable nabot a trouvé le moyen de t’insulter, qui plus est devant tout le monde. L’injure ne restera pas impunie, mais par chance pour le gamin, tu sais te comporter comme il se doit en public, avec toute la dignité requise. Tu n’oublieras certainement pas cependant, oh ça non et ce n’est que par miracle qu’il se sort de tes griffes et quitte les lieux. Tant mieux, tu n’aurais certainement pas supporté que ton nom soit souillé une fois de plus, tout en étant par-dessus le marché dévoilé devant tout le monde.

Tu comptes à présent retrouver Sieg Weasley et reprendre votre conversation. C’est pourtant sur ton fiancé que se pose par hasard ton regard. Tu soupires, ces mots là toujours si étranges à formuler, même dans ton esprit. Te voilà fiancée, sur le point de convoler et cette réalité te semble étrangère autant qu’elle te fait peur. Tu le vois, ce quasi inconnu avec qui tu seras bientôt censée partagée une vie, et qui à présent se trouve aux prises avec un homme que tu es certaine de ne pas connaitre. Peut-être sorcier, peut-être moldu (mais tu ne l’espères pas), en tout cas certainement pas un membre de la société que tu fréquentes et cela suffit à ce qu’il te soit indifférent, voire indésirable. Mais Antonin semble coincé, sans doute alpagué cet individu, probablement désireux d’être secouru. Est-il de ton devoir de l’extirper de cette malencontreuse situation ? Sans doute, en tant que future épouse.

Bien que peu enthousiaste, tu te décides néanmoins à te diriger dans leur direction. Autant te faire dès à présent à tes obligations et t’y habituer, et puis tu ne voudrais pas que ton fiancé se retrouve pris à parti par cet homme durant des heures. C’est qu’aujourd’hui la distillerie héberge de drôles d’énergumènes et tu serais presque prête à t’en retourner chez toi si tu n’avais pas eu l’intention de t’entretenir davantage avec le propriétaire des lieux. Et bien sûr, il est de ton devoir d’y représenter ton nom et ta famille.

Tu rejoins ton fiancé (non vraiment, tu ne t’habitues pas à cette appellation), ne jetant pas un regard à l’homme qui semble lui tenir la jambe. Bien loin d’imaginer ce qui se trame réellement sous tes yeux, tu interprètes à tord la tension que tu ressens comme un profond malaise auquel il serait de bon ton de mettre fin au plus vite. « Antonin, je crois que votre grand-oncle vous cherche. » Rien de plus faux, enfin pour autant que tu saches. C’est simplement la première excuse qui t’es venue en tête.

Ton regard glacial se pose alors sur l’inconnu, que tu jauges de haut bien qu’il te dépasse largement. Tes sourcils se haussent et tu dissimules volontairement mal ton mépris face à celui que tu crois voir se comporter avec une impolitesse certaine. Il faut dire que te faire insulter de manière aussi démonstrative t’a vaguement échauffée. « Vous êtes ? » finis-tu par demander, t’enquérant de l’identité du malotru. C’est que tu aimes savoir à qui tu as affaire.

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Le désavantage des dictionnaires anglais-russe, c’est qu’il ne vous préparent aucunement à la prononciation des syllabes. Les caractères de l’alphabet cyrillique y sont certes décrits, et leurs diphtongues illustrées par des exemples, mais cela ne suffit absolument pas à comprendre les mots de russe dont un natif parsème ses phrases. D’autant plus qu’il n’en a pas parlé au natif en question, il ne lui a rien caché bien sûr, seulement voilà, le sujet n’est jamais arrivé dans la conversation. Il aurait pu trouver les mots pour lui expliquer - je voudrais tant vous comprendre entièrement. Peut-être est-ce l’occasion qui lui a manqué ; plus probablement, c’est le courage. Parce que dire cela, c’eût été avouer ces sentiments qu’il ose à peine laisser exister, c’eût été dévoiler cet espoir fragile qui chaque jour plante des racines un peu plus profondes dans ce cœur qu’il croyait définitivement gelé.

Le printemps est pourtant arrivé, et avec lui son cortège de renaissances. Les fleurs poussent et les oiseaux chantent, et de tout cela Mycroft se moque éperdument. Seul lui importe le poète venu du froid, arrivé dans sa vie au cours d’un hiver dont il n’attendait rien, au cours d’une année pour laquelle il n’avait aucun projet. Godric’s Hollow est un désert culturel et émotionnel dans lequel il croyait pouvoir trouver la paix. C’est bien autre chose qu’il a trouvé, une fleur de cactus aussi rare que précieuse, survivant comme lui dans cet univers hostile ; un compagnon qui trouve comme lui son salut dans la littérature et dans les beautés simples de la nature.

Il ne veut plus s’en défaire, refuse à présent de se passer de cette compagnie qu’il a pourtant songé à rejeter. Parce que c’est trop risqué, parce que l’époque ne saurait les laisser vivre en paix. Ils ne demandent rien à personne, pourtant, ils ne causent aucun désordre si ce n’est dans le cœur du professeur, là-dedans ça danse et ça cogne plus fort que ça n’a dansé, que ça n’a cogné, depuis qu’il a quitté Oxford. Depuis que Cormac l’a quitté.

Il ne veut plus se passer de cette présence tranquille, de ces boucles brunes penchées sur une copie des poèmes de Shelley ou de Keats, de cette lèvre souvent mordillée pensivement, et qu’il voudrait couvrir d’une tendresse sans cesse renouvelée. Il pourrait passer des heures en sa compagnie, sans même voir le temps passer, il en est persuadé. Il a quelque part une liste de disques de jazz à lui faire écouter, il n’a juste pas encore trouver le courage de lui demander de rester après le thé. Un breuvage trop vite expédié, moment trop vite passé, cerné de silences comme des icebergs, des sujets que l’on évite d’aborder parce qu’ils ouvrent des portes, et que l’on préfère ignorer encore un temps ce que l’on pourrait trouver derrière ces dernières.

Mais il finira par trouver cette bravoure qui lui fait défaut. Antonin en vaut la peine, il vaut mieux que la couardise usuelle du Fitzpatrick, mieux que ses sempiternelles esquives et ses louvoiements dévoyés. Il va commencer par lui proposer de s’éloigner, en voilà une bonne idée. Et le jeune homme  accepte, il semble lui aussi soulagé par la proposition qui lui est faite de sortir un instant. Et si le professeur n’a pas compris un traître mot de l’interpellation du Slave, il n’en montre rien - il a entendu que ce dernier est venu accompagné, et il a bien du mal à voir en quoi cela devrait le concerner. Il ne compte pas céder à ses envies de tendresse en public, il n’est pas stupide à ce point ! L’homosexualité est toujours illégale dans le pays, y compris dans la sphère privée, et il n’est pas suffisamment inconscient que pour mettre ainsi Antonin et lui-même en danger. Mycroft devrait plutôt se poser la question de savoir qui accompagne donc son très cher ami - le terme ami n’est pas le bon, mais il ne saurait le remplacer déjà, c’est encore bien trop tôt. Mycroft devrait se poser un paquet de questions, à vrai dire - que sait-il de cet homme, dans le fond ? Qu’ignore-t-il, qu’il devrait savoir ? Qui est donc cette femme à la beauté glaciale qui se dirige vers eux, et le regarde comme s’il avait injurié sa famille sur treize générations, comme si sa simple présence était le pire des désagréments - mais il est trop tard pour réfléchir.  

Il est trop tard pour bien des choses, trop tard pour fuir, trop tard pour entraîner le jeune Smirnov dans son échappée belle. La jeune mégère s’approche d’un pas de félin, gracieux mais probablement létal pour qui se trouve sur le chemin de ses talons plantés fermement dans le sol. Son regard clair se pose d’abord sur le Russe, et le littéraire croit y voir une lueur de compassion, presque de douceur, qui le surprend. Tout, dans l’allure de l’inconnue, indique qu’elle est de ces dames dont les humeurs sont soigneusement mises sous clé, mais qui n’en ragent pas moins. Et Mycroft, qui pourtant s’y connaît autant en femmes qu’en ficus, c’est-à-dire qu’il en a déjà croisées mais qu’il n’y a jamais rien compris, saisit rapidement qu’il vaut mieux ne pas fâcher ce spécimen-là. Mais elle se montre protectrice, mentionne un aïeul délaissé et force l’Anglais à réaliser que la famille d’Antonin fait partie de ces sujets qu’ils n’ont jamais abordés. Peut-être a-t-elle raison, le jeune homme doit avoir des obligations familiales, et il est trop tard pour l’y soustraire - ô cruel sablier écoulé trop vite, bien trop rapidement pour lui, qui a toujours eu besoin de davantage de temps.

« Je vous laisse, dans ce cas » propose Mycroft, bien qu’à regret - un regret perceptible dans sa voix, pour qui sait en déchiffrer les notes. « Je ne voudrais point vous retenir, si vous êtes attendu » poursuit-il, s’adressant uniquement au brun. Dans le monde du professeur, les femmes sont de fort jolies choses, qu’il convient de voir mais pas d’entendre - ou, du moins, pas d’écouter. Mais la dame de glace semble faire peu de cas de son opinion, et s’enquiert rapidement de son identité - avec à peu près autant de considération que s’il n’était rien de plus qu’une tache déplaisante sur son chemisier, dont on se demande d’où elle peut bien provenir. « Mycroft Fitzpatrick, Esq. ; troisième fils des baronnets du Cheshire. Professeur de littérature comparée » répond-il pourtant poliment. Il embellit un peu - bon d’accord, il embellit beaucoup - cette courte description de son identité : ses parents n’ont aucun titre de noblesse, à sa connaissance, et s’il est bien professeur, la seule littérature qu’il compare est la prose des copies de ses élèves, au lycée local. « Je ne crois pas avoir eu l’honneur de vous rencontrer, Madame… ? »

Oh oui, il sait être poli. Il n’en a pas souvent envie, mais les manières sont bien présentes, enfouies sous une solide couche de dédain pour tous les provinciaux de Godric’s Hollow. Et, pour éviter de mettre Antonin Smirnov mal à l’aise - ou du moins pour réduire le malaise qu’il perçoit, et attribue sans l’ombre d’un doute à la présence de cette femme, cette intruse, cette empêcheuse de filer à l’anglaise - Mycroft décide de se montrer aimable. Il ne garantit cependant pas que cela durera…

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Dans quelques instants, tout sera terminé.

Il le regrette déjà, regrette de ne pas avoir pu être honnête à temps, car il sait que Mycroft aurait pu comprendre, après tout ce dernier ne lui a-t-il pas révélé son petit stratagème afin d’échapper aux diktats du mariage et du venin de la société à l’égard des hommes comme eux, ce même stratagème qui l’a tourmenté et poussé à s’éloigner du professeur en ne voulant pas s’immiscer dans un mariage, pour ne pas salir son honneur ni celle de sa supposée femme ? Mais ce n’est pas cette vérité qu’Antonin aurait voulu dévoiler à Mycroft mais celle de ses sentiments à son égard. Il ne s’est jamais autant détesté qu’en cet instant même.

Une profonde honte le submerge alors que Mycroft pose sur lui ce regard si bienveillant, si amical qui l’a fait tomber amoureux si facilement, aussi vite que Juliette de Roméo, il a suffit de quelques instants pour que son cœur ne se mette à battre top vite, que ses rêves soient hantés par cette haute et fine silhouette et qu’il ne veuille plus rien entendre d’autre que sa voix grave lui réciter des poèmes à l’oreille ou sentir sa main se poser sur son épaule et peut-être un jour, ses lèvres contre les siennes.

Paulina s’approche, froide déesse qui pose sur Mycroft ce même regard hautain que sa sœur, réservé à tous ceux qui ne faisaient pas partie des leurs. Shakespeare lui même aurait-il imaginé pareille situation ? C’est trop tard pour prendre la fuite, d’entraîner le professeur à part pour lui servir de brèves explications paniquées en espérant qu’il ne comprenne. Tu aurais du lui effacer la mémoire quand vous étiez près de cette fichue rivière. Il ignore cette petite voix qui s’insinue parfois comme un serpent en lui, cette vipère qui tente de se faire passer pour la raison, en réalité elle est sa peur et sa culpabilité enfouies.

Antonin se tourne vers sa fiancée, espère que toute trace de panique est absente de son visage et lutte contre l’envie de se mordiller la lèvre pour n’éveiller aucun soupçon chez elle et hoche la tête après qu’elle ne mentionne son grand-oncle – qu’il avait presque oublié – lui offrant par là un prétexte pour partir lâchement. Et ça il ne peut pas. Il a déjà trop longtemps gardé le silence pour fuir de nouveau et si il le fait, alors une de ses plus grandes craintes se réalisera, celle d’être aussi dépourvu de coeur et d’honneur que son géniteur en jouant avec les sentiments des autres – à moins qu’il n’ai déjà commencé. N’a-t-il pas agit comme lui, ces derniers mois, en acceptant les invitations de Mycroft, en lui rendant ses sourires et ne rejetant pas les mains posées sur son épaule ou son bras tout en sachant qu’il était engagé à épouser Paulina Parkinson, en agissant comme le patriarche des Dolohov avait agit envers sa mère, Natasha Smirnov, jouant de la même manière avec elle avant de la délaisser et de lui avoir donné de faux espoirs et lui brisant le cœur en même temps que sa réputation ?
Il ne peut pas, il ne peut plus agir ainsi. Mycroft Fitzpatrick est un homme bien qui mérite de savoir la vérité pas qu’on se joue de lui parce qu’il est trop lâche pour refuser qu’on ne dicte sa vie.

« Je ferais mieux d’aller le rejoindre dans ce cas, merci Angelina. »

Sa voix est de nouveau presque aussi froide qu’elle, aussi froide que lors des premiers échanges avec Mycroft, elle a ce ton qu’il réserve aux inconnus et au reste du monde qui n’a pas réussi à briser le mur de glace qu’il s’est forgé autour de lui que le regret qu’il perçoit dans la bouche de Mycroft à l’idée qu’il ne s’éloigne fait fondre légèrement. Ce n’est pas comme ça que les choses devaient se passer, Mycroft ne devait pas rencontrer sa famille – et celle en devenir – jamais. Les choses se bousculent cependant alors que Paulina s’enquiert de l’identité du professeur, qui, face à tant de froideur et de dédain, agit presque de même, il a l’impression de se retrouver dans ces réception où chacun exhibe ses titres comme les paons exhibent fièrement leurs plumes.
A son tour le professeur s’enquiert de l’identité de sa fiancée et Antonin devine que le temps est venu de faire éclater la vérité, son propre coeur menace d’éclater, il se déteste mais il préfère que Mycroft l’apprenne de sa bouche que celle de Paulina.

« J’ai l’honneur de vous présenter ma fiancée Angelina Burton. »

Les choses ne devaient pas se passer comme ça.

Il n’a plus aucune chance désormais. Il voit dans le regard de Mycroft la trahison et la déception. Et sa chance disparaître. Peu importe les sentiments que pouvaient avoir le charmant professeur à son égard, ils viennent tous de fondre comme neige au soleil.

Pardonnez-moi.

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