IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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the professor & the madman (raleygh)
neutral: no mans land ●
Mycroft Fitzpatrick
neutral: no mans land
Mycroft Fitzpatrick
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 185
pseudo : foxie
faciès & dot : Benedict Cumberbatch (endless-love)
doublon(s) : Mona ▸ Isadora ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Ralph
gallions : 1011
the professor & the madman (raleygh) Tumblr_inline_p93pgwsv571sj4qvu_500
pronoms : he/him (il)
décade : 46 ans
labeur : escroc reconverti en professeur de littérature
storytime : DIANARALEYGHMYCRONIN IIISATURNINE
sang : moldu, sang trop ordinaire que pour être intéressant
myocarde : homme seul, prétendant un veuvage imaginaire pour échapper aux commérages, le coeur battant pour un autre homme - passion illégale pour son temps, émois illicites et pourtant réciproques
allegeance : il ne prête serment qu'à lui-même, à la fois trop curieux et trop égoïste pour s'engager dans une quelconque cause ou organisation
gif feuille : the professor & the madman (raleygh) 0080358ab4ea1c92ea8fb198574b3a51

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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
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posséder 5+ multi.
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100 messages postés.
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a participé au trick or treat 3.0
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avoir posté 10 rps.
à l'honneur
membre de la période.
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1000 gallions.
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(#) the professor & the madman (raleygh) ●
10.03.24 19:04
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : fin juin 1955
personnages concernés : Raleygh Dursley & Mycroft Fitzpatrick
trigger warnings : aucun à ce stade
intervention autorisée du mj : [x] oui [ ] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022



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(#) Re: the professor & the madman (raleygh) ●
10.03.24 19:04

Only ignorant men do not ask questions.
T
he professor & the madman
La cloche sonne une dernière fois, et le professeur ne fait aucun effort pour retenir la petite foule qui tout de suite se presse vers la sortie. Seul un petit blond s’attarde, prenant le temps de ranger ses affaires dans un cartable de cuir élimé.

« Allons, Freeman ! Filez donc rejoindre vos camarades, et réjouissez-vous : vous voici enfin libéré à tout jamais des devoirs d’anglais ! »

« J’voulais juste vous dire, m’sieur… Merci pour tout. Les autres disent que vous êtes pas cool comme professeur, mais… Bah moi, j’ai bien aimé vos cours. Puis plus tard, j’veux faire du théâtre, genre Hamlet et Othello, comme vous nous avez fait lire. J’veux devenir acteur. »

La voix de l’adolescent s’affermit au fil de sa tirade, et il se redresse jusqu’à regarder son enseignant droit dans les yeux. Sous la barbe qu’il se laisse à présent pousser, Mycroft ne parvient plus à dissimuler un sourire sincère.

« Eh bien, Freeman… Je compte sur vous pour m’envoyer des tickets lorsque vous vous produirez sur les scènes londoniennes. Et au premier rang, hein ? » lance-t-il, masquant mal l’émotion dans sa voix, alors que déjà l’adolescent s’enfuit dans le couloir pour rejoindre ses condisciples et leurs festivités de fin d’année.

Il sait que les rêves de ce dernier ont autant de chances d’aboutir que lui en a de rencontrer une licorne. Mais, se rappelle-t-il, on est à Godric’s Hollow. Des phénomènes plus étranges se sont déjà produits ici. Peut-être que, si le jeune Freeman continue à croire en son fol espoir, il finira en effet par devenir un acteur. Ou, plus probablement, il finira à l’armée, comme son père et son grand-père avant lui. Mais même le sempiternel grognon n’est pas d’humeur à ruiner un si doux rêve. Surtout que cette perspective d’avenir, c’est lui qui l’a ouverte : à croire que sa désastreuse visite au théâtre local, en décembre dernier, aura eu au moins un impact positif. Ce n’est pas comme lui, de voir ainsi la vie sous son jour le plus lumineux… L’influence de la solaire Miss Brown est sans nul doute à blâmer, décide-t-il. La gorge encore serrée par une émotion indéfinissable, il se résout à fermer pour la dernière fois la porte de son local de classe.

Car c’est tout décidé : en septembre 1955, Mycroft Fitzpatrick sera loin d’ici. Loin de Godric’s Hollow et de son école décrépie, loin du poêle qui ne s’allume qu’un jour par semaine, loin de Miss Brown et de ses délicieux cookies. Loin de son confortable cottage et de la rivière chantante. Loin surtout de chaque lieu pouvant lui rappeler Antonin Smirnov. La simple évocation de ce nom suffit à le faire frissonner, et il se hâte soudain, pressant le pas pour rentrer dans ce qu’il a malgré lui fini par appeler sa demeure. Il devrait commencer à faire ses cartons, mais cette pensée lui pèse soudain. Il ne tient pas vraiment à empaqueter chaque disque de jazz, chaque anthologie de poésie romantique. Il a bien trop peur que l’un de ces objets, abandonnés un peu partout dans le salon, ne vienne lui rappeler un certain jeune homme au visage d’archange.

« Dursley ? Mais que… » La présence du seul autre docteur de ce côté des Cornouailles - le seul vrai docteur, selon le principal intéressé ; un charlatan bardé de trop de diplômes, selon Mycroft - l’arrête net dans ses ruminations. Raleygh Dursley patiente sur le pas de sa porte, et voilà le professeur soudain bien embarrassé. A-t-il oublié qu’il avait invité le médecin à prendre le thé ? Ou bien ce dernier a-t-il choisi ce jour parmi tant d’autres, ce jour où par-dessus tout Mycroft souhaite qu’on le laisse tranquille - bon, d’accord. Cela lui arrive à peu près tous les jours. Mais celui-ci en particulier - pour lui rendre une visite de courtoisie ?

« Hum. Bienvenue dans mon humble demeure… J’imagine ? »

On a déjà vu plus cordial, comme invitation. C’en est néanmoins une, et si l’Oxfordien laisse son confrère naviguer son chemin entre les piles de livres en équilibre précaire et les affectueuses salutations de son épagneul Doyle, il ne s’empresse pas moins de se diriger vers la cuisine pour sacrifier à la tradition la plus britannique qui soit.

« Une tasse de thé ? je dois avoir des biscuits quelque part… » affirme-t-il d’un ton incertain, avant d’entreprendre des fouilles dignes de l’archéologue Schliemann lui-même.

« Hum » toussote-t-il une nouvelle fois, extirpant une boite en fer-blanc de sous une édition des oeuvres complètes de James Joyce. « Biscuits » clarifie-t-il, avant de s’asseoir face à son invité imprévu, la table de la petite cuisine croulant presque sous le poids cumulé de la bouilloire, des biscuits et de trois épais tomes aux couvertures évoquant divers monstres fantastiques. « Howard Phillips Lovecraft. Pour mes… Mes recherches. » Il se justifie abondamment, comme embarrassé : « Je ne lis pas cette prose, hum, fantaisiste, d’ordinaire. Juste… Oui, pour mes recherches, voilà. Suite à… notre dernière discussion. »

Une discussion qui l’a laissé avec davantage de questions que de réponses, se souvient-il. Un rhinocéros à la corne éruptive, l’existence bien réelle de phénomènes scientifiquement inexplicables, même par les technologies les plus modernes… Ses certitudes d’un complot soviétique en ont pris un coup, mais l’Oxfordien persuadé de sa propre rationalité a refusé de céder aux sirènes d’un Dursley pourtant assuré de son fait. Mycroft a donc effectué ses propres recherches, empruntant des ouvrages de plus en plus arcanes auprès de la librairie locale - avant de cesser de se rendre à ladite librairie, de peur d’y croiser un certain jeune interprète. Enfin non, pas peur. Pas vraiment. Par déni, plutôt. Parce que, raisonne le professeur, s’il ne croise plus Antonin Smirnov, s’il oublie jusqu’à la forme angélique de son visage sévère, alors il pourra faire comme si rien n’avait jamais existé entre eux.

« Est-ce pour poursuivre notre conversation que vous me faites l’honneur d’une visite ? » demande-t-il, encore trop préoccupé par ses propres tribulations que pour insuffler à sa voix la dose habituelle de sarcasme.

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(#) Re: the professor & the madman (raleygh) ●
01.04.24 16:30

dead man tells no tales
T
he professor & the madman


Je déteste rester devant un mystère que je ne parviens pas à résoudre.Non. En fait, c’est beaucoup plus que détester, c’est carrément de la haine contre mon immobilisme que je commence à ressentir. Sous la lumière de mon microscope, j’ai beau avoir la preuve qu’il y a quelque chose d’étrange et d'anormal avec les cellules des sorciers, je n’arrive pas à trouver de technique pour approfondir mes tests sans ruiner mes échantillons. Échantillons qui ne sont pas illimités, qui plus est. Tout me semble si archaïque alors que ma clinique et mes laboratoires sont à la fine pointe de la technologie! Il y a ici une technologie si avancée que beaucoup de mes collègues me l’envie, malgré la petite clinique où j’ai choisi d'œuvrer. Comment est-ce possible qu’en 1955, mon équipement soit incapable d’analyser les cellules, globules et molécules qui sorte du cadre normal de ce que la science connait? Un long soupir franchit la barrière de mes lèvres alors que je m’écarte de ma table de travail. Si je ne m’en éloigne pas immédiatement, je sens que je ferais tout basculer, ce qui serait encore pire dans les circonstances.


Qui aurait pu croire qu’en plus de démystifier les inconnues entourant la magie, il me faudrait également trouver de nouvelles techniques pour analyser des cellules jamais observées auparavant? Distrait, je me dirige vers l’une des immenses fenêtres de mon bureau. Combien de temps ai-je passé à observer cette lamelle? Deux heures? huit? Allez savoir. Je ne me souviens plus de quand j’ai commencé, en vérité. Comme toujours lorsque je suis face à une énigme, j’en deviens obsédé au point d’oublier de boire ou manger. Je dois sortir d’ici, prendre un peu d’air et trouver de l’inspiration pour la suite de mes analyses. Peut-être dois-je aussi passer par le QG pour exiger qu’on me fournisse quelques échantillons plus frais…pourquoi pas avoir accès à un véritable cobaye sorcier? Ça me serait encore plus utile!


C’est avec détermination que je me suis empressé d’enfiler ma veste en tweed noire avant de sortir. Résolu, je me suis dirigé vers l’église d’un bon pas avant de m’immobiliser soudainement. Il est rare que je prête quelques intérêts scientifiques à quelque chose d’aussi simpliste que la littérature, mais vu que je navigue en eaux troubles, peut-être y a-t-il quelques pistes intéressantes que je pourrais suivre? Normalement, j’aurais attendu de le croiser par hasard afin d’entamer une conversation civilisée avec le littéraire, mais le temps me manquait atrocement. Les actes barbares des créatures paranormales ne cessent de croître et il est impensable que mon immobilisme les aident à nous éliminer. Qui serait le prochain des nôtres à disparaître, si je ne trouvais pas de piste de solution?  Contrairement à la bonne étiquette, je me suis dirigé vers la demeure de Mycroft Fitzpatrick d’un bon pas, sans invitation. D’ailleurs, lorsqu’il m’ouvre la porte, je peux voir à sa mine surprise et déphasée qu’il n’attendait pas de visite…et encore moins la mienne. Il faut dire que nous n’évoluons pas dans les mêmes cercles, rien ne pourrait lui indiquer ma présence sur le pas de sa porte. “Cessez avec tous ses élans de fausses courtoisies, je le vois bien que je vous dérange, mais je dois avouer que pour le moment, il s’agit du cadet de mes soucis” Dis-je alors que je le suis dans sa demeure. Je préfère être franc que de me rouler dans les niaiseries les plus élémentaires. Je pense qu’il appréciera d’ailleurs cet élan d’authenticité…enfin, je suppose. Je n’ai jamais été doué pour évaluer mes congénères, d’un point de vue sociétal.


Sa demeure me semble à l’image que je me fais d’un esprit littéraire; en bordel, avec des livres un peu partout. Il me faut d’ailleurs un peu d’adresse pour éviter de faire s’écrouler quelques piles de bouquins qui se trouvent sur mon passage. “Oh…une bête…” Murmurais-je en tentant d’éviter les salutations joyeusement baveuses d’une créature à poil. Un chien, je crois bien. Rien de bien intéressant, mais qui est un poison pour la contamination croisée. Une chance que j’ai passé ici avant d’aller réclamer des échantillons supplémentaires, il les aurait certainement pollués! “Un thé ne serait pas de refus, mais si c’est trop difficile d’en avoir, je peux simplement me contenter d’une conversation intéressante si vous êtes assez ouvert d’esprit pour parler librement sans sarcasme ou fermeture d’esprit. Je sais que les littéraires peuvent avoir l’esprit étriqué parfois, mais je suis sûr que ce n’est pas votre cas, n’est-ce pas, Fitzpatrick?” Rétorquais-je avec une courtoisie légèrement piquante, incapable de ne pas avoir cette suffisance lorsque je parlais d’une autre forme de savoir que la science. Ce n’est pas de ma faute, je suis incapable de voir la littérature comme une science de savoir.


Mon interlocuteur parvient à trouver une boite de biscuit qui semble dater d’une autre époque, mais je n’y prête aucune attention à partir du moment où il aborde Lovecraft et notre dernière conversation. Un sourire large se dessina sur mes lèvres. Au moins, il avait été réceptif au point de faire quelques lectures fantaisistes. “Eh bien, je suis ravie de voir que ça vous aura fait réfléchir un peu. J’avoue que ma présence ici est en lien avec cette conversation, effectivement” Dis-je en m’installant sur un fauteuil encombré. C’est difficile de m’y faire une place, mais je m’en moque, si j’avais voulu un bon siège, j’aurais regagner ma demeure plutôt que cette espèce de bibliothèque mal rangée. “La technologie que j’ai à ma disposition ne semble pas réceptive à l’analyse d’éléments qui sortent du cadre ordinaire de l’objectif de leur création. J’ai beau chercher, mais il y a quelque chose que je ne m’explique pas…” Commençais-je, détestant avouer mon impuissance. “...mais la littérature a tant et si souvent discuté de monstre que je me dis que peut-être que là où nous supposions des fadaises bonnes à effrayer des mégères, il y aurait peut-être quelques indices. Ces choses vraisemblablement magiques qui mènent le chaos à notre existence depuis quelques semaines, elles doivent avoir fait des erreurs dans le passé” Continuais-je en le fixant de mon regard franc et intéressé. “J’aurais préféré une recherche plus scientifique, mais clairement, la science n’a pas documentée quoi que ce soit sur ce genre anormalité…mais les littéraires…ils sont moins…pertinents lorsqu’on parle de véracité des faits et sont donc plus susceptibles d’avoir de réels éléments dans le dossier qui m'amène” Terminais-je doctement en le fixant, attendant son avis sur la question.


Oui, je parle beaucoup. J’aime m’entendre discuter, surtout lorsqu’un sujet m’enthousiasme autant. À mes yeux, la littérature n’est pas un savoir essentiel à la vie quotidienne outre que pour se divertir, mais dans le cas présent, je pense que ça pourrait aider notre combat contre cet ennemi encore beaucoup trop inconnu à mon goût. “Avez-vous eu le temps, suite aux derniers événements, de réfléchir à la possibilité qu’un monde parallèle au nôtre, un monde pourvu de magie, puisse exister et vouloir notre destruction? Les faits parlent d’eux-même à mon sens, mais parfois l’humain préfère rester aveugle même avec les meilleures preuves” Dis-je en me redressant légèrement, intéressé de voir à quel point il s’était laissé enrôler dans les mystère que j’ai laissé planer lors de notre dernière rencontre.




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(#) Re: the professor & the madman (raleygh) ●
05.04.24 12:47

Only ignorant men do not ask questions.
T
he professor & the madman
La franchise du scientifique a quelque chose de rafraîchissant - et aussi quelque chose de profondément déstabilisant. Mycroft a grandi dans un milieu où les manières sont aussi cruciales que les diplômes, et où l’on ne s’invite pas chez quelqu’un sans être précédé de sa carte de visite. Mais elle est loin, la demeure londonienne des Fitzpatrick, ces bourgeois cultivés qui prétendent à une noblesse discrète - sans qu’aucun titre ne leur ait jamais été accordé. Ici, à Godric’s Hollow, les bonnes manières ont l’utilité des paillassons : certains en ont, d’autres ne s’embarrassent pas de ce qu’ils considèrent comme un simple élément de décoration. Le généticien - Mycroft sait à peu près ce que recouvre ce terme, il imagine un généraliste glorifié, une blouse blanche et une passion pour les grains de poussière dont on dit qu’ils composent le corps des hommes - est un parfait exemple de ces rustres, et c’est tout juste s’il attend qu’on l’invite pour passer le seuil. Les conséquences de la ruralité, déplore l’Oxfordien, blâmant une éducation lacunaire plutôt que cette caractéristique qu’ont certains scientifiques de pousser l’amour du savoir jusqu’à l’obsession, au détriment des conventions sociales.

Parce que lui, Mycroft Emelius Fitzpatrick Esq., fait partie d’une élite autrement plus civilisée. Le désordre dans lequel est plongé sa demeure n’est que reflet de cette culture qu’il étale comme d’autres la confiture sur leurs tartines. L’accumulation des livres en piles à peu près stables n’est autre que la traduction du fonctionnement de son esprit, palais mental dans lequel les références culturelles prennent la poussière faute d’être débattues avec des esprits capables de la subtilité requise. Entre deux lectures, il annote une série de carnets, séparant citations et pensées personnelles, creusant parfois l’une ou l’autre référence en s’emparant d’un autre ouvrage, puis d’un troisième, et de fil en aiguille, son salon s’est transformé en seconde bibliothèque, avant que le déluge d’encre et de papier jauni ne traverse le hall d’entrée pour arriver en vagues successives sur la table de la cuisine. Les livres y partagent désormais l’espace avec une boîte de biscuits et une théière, ainsi qu’avec les coudes du docteur Dursley.

« Pas du tout » répond-il sans relever l’insulte qui glisse de la langue du scientifique. Trop préoccupé par une quête pour deux tasses pas trop dépareillées, le professeur manque entièrement le sarcasme qui dégouline de son confrère, à moins qu’il ne choisisse ses combats - pour une fois dans sa vie. « Voyez, je lis même de la prose… contemporaine. Et puis, j’ai du très bon thé, un Assam bien relevé » enchaîne-t-il, décidément perturbé par cette irruption soudaine dans sa tranquillité bien-aimée.

« Vous ferez attention au tome qui se trouve sous votre coude gauche, il s’agit d’une édition unique des journaux de Lovecraft ? » demande-t-il, soudain préoccupé par l’état du bouquin pourtant écorné.

Les tasses emplies d’un breuvage fumant et noir comme une nuit sans étoiles, le professeur finit par se poser lui aussi, constatant avec dépit que son invité inattendu s’est arrogé le meilleur siège - celui qui est juste assez ferme pour soutenir son postérieur tout en adoptant la forme dudit séant. « Doyle, au pied » finit-il par ordonner, une fois installé lui aussi. Parce qu’il a bien constaté le malaise qu’induit la présence de son compagnon à la soyeuse fourrure, et qu’il ne se prive pas du petit plaisir de voir le recul dans les yeux du généticien lorsque l’animal le frôle au passage. « Brave bête… Ainsi, la technologie vous fait défaut ? Et vous vous tournez donc vers les arts libéraux, en désespoir de cause ? » Oh, il en glousse presque de plaisir mal contenu. Le grand Dursley, persuadé de la supériorité des sciences dites dures, incline enfin l’échine pour reconnaître que la réponse lui échappe. Et c’est auprès de lui, Mycroft Emelius Fitzpatrick Esq., qu’il vient ployer le genou - le fait qu’il soit assis n’a soudainement que peu d’importance, la scène est toute trouvée dans les yeux du médiéviste : le pauvre serf admet son infériorité, et le magnanime seigneur ne peut que céder à sa requête, tenter de l’aider au mieux de ses capacités.

Il sent bien, le littéraire, que les mots de son confrère lui coûtent. Qu’ils ne sont arrachés à sa glotte qu’au prix de grandes inspirations, cela pue le regret mais trop tard, un large sourire se dessine sous la barbe brune. Et la verbosité du scientifique le gêne nettement moins, lorsqu’elle sert l’objectif de flatter son ego.

« J’y ai… réfléchi. Les faits, comme vous dites, parlent d’eux-mêmes… Et je ne peux m’empêcher de leur trouver des échos étranges dans la littérature. J’ai commencé par la mythologie, bien sûr : les récits dans lesquels les événements les plus étranges sont expliqués dans le détail, mais inévitablement attribués à une force divine. Force est toutefois de constater » poursuit-il en se levant, s’emparant d’un sucrier ébréché mais aussi d’un livre visiblement couvert d’annotations de sa main serrée « que des auteurs plus proches de nous font également mention d’éléments pour le moins fantastiques. Des élucubrations, pourrait-on croire. »

C’est ce qu’il a lui-même cru, c’est la thèse qu’il a toujours défendue. La magie, cela n’existe pas. Et pourtant, la littérature, son indéfectible alliée de toujours, n’a cessé de lui donner tort, encore et encore.

« Il est indéniable pourtant, lorsque l’on se donne la peine de creuser, que des auteurs qui n’ont jamais communiqué entre eux, qui ne se sont jamais… contaminés, pour employer un vocable scientifique, si vous me permettez… » Et il se le permet, Mycroft. Il en oublie presque que la thèse qu’il défend à présent est contraire à tout ce en quoi il a jamais cru, il en oublie que la magie, cela n’existe pas. « Eh bien, ces auteurs semblent avoir été témoins de phénomènes similaires, sur des continents pourtant différents, à des époques aussi éloignées que l’Antiquité grecque et le siècle présent. »

« Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité » affirme-t-il doctement, citant Conan Doyle de mémoire. « Confronté à de telles preuves… pour peu qu’on puisse les appeler ainsi… Un esprit normalement constitué devrait admettre l’existence de créatures échappant jusqu’alors à toute classification darwinienne. Mais cela n’explique toujours pas comment de telles manifestations sont jusqu’ici restées rares, au point de pouvoir être écartées comme simples contes et légendes » ne peut-il s’empêcher d’ajouter. « La science a-t-elle un argument à ce sujet ? »

Parce qu’il a beau être le plus bel exemple de cet homme que l’on nomme littéraire, Mycroft n’est pas un fantasque rêveur. Il n’est pas de ces idiots qui avalent pour prêche le moindre roman à l’eau de rose dans lequel les dragons parlent - en plus d’exister.

« Les meilleures preuves » reprend-il, usant du mot favori de Dursley, « ne relèvent-elles pas de votre domaine d’expertise ? »

Et si le ton est ironique, la question, elle, ne peut s’empêcher de puer la sincérité.

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