IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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"Et à la fin, il ne reste que les ténèbres"
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Natalya Yaxley
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Natalya Yaxley
feuille de personnage

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hiboux : 456
pseudo : Mia
faciès & dot : Freya Allan - @triumphandloss
doublon(s) : {Hazel}
gallions : 1525
pronoms : Elle ψ Her
décade : La valseuse naquit le huit août de l'année mille neuf cent trente-deux, elle est âgée de vingt-trois ans.
labeur : Danseuse étoile pour le British Magical Conservatory.
alter ego : Olga Plaksine, jeune moldue originaire de Saint-Pétersbourg. Elle travaille comme hôtesse d'accueil pour le musée d'Histoire naturelle.
storytime : {Malakai} {tc défilé} {Zorah}
sang : Sang-Pur
don : La magie sans baguette ψ Stade basique
myocarde : Célibataire ψ L'aristocrate est oisive, elle batifole de-ci de-là avec des hommes bien plus âgés qu'elle-même. Le mariage n'est pas au goût du jour, entravé par les disputes continuelles de ses parents à ce sujet.
allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
particularité physique : Estafilade disgracieuse au niveau de la joue droite.

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a participé au trick or treat 3.0
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
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mordu.e des top-sites.
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1000 gallions.
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posséder 3 multi.
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participation aux tc.
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6 mois sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3259-natalya-l-oiseau-de-fe https://inforthekill.forumactif.com/t3263-natalya-petrouchka#432
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(#) "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
24.10.23 18:38
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : Le mois de mars de l'année dix-neuf cent cinquante-cinq
personnages concernés : @Warlock Yaxley ψ @Zorah Yaxley ψ Natalya Yaxley
trigger warnings : Altération de l'état général, torture physique et psychologique, désespoir
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : -

IN FOR THE KILL - 2021-2022
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Natalya Yaxley
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myocarde : Célibataire ψ L'aristocrate est oisive, elle batifole de-ci de-là avec des hommes bien plus âgés qu'elle-même. Le mariage n'est pas au goût du jour, entravé par les disputes continuelles de ses parents à ce sujet.
allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
24.10.23 18:40

La poupée cigogne ne désire peut-être plus vivre, tous y ont pensé au chevet de son lit d'hôpital. Le qu'en-dira-t-on de l'hospice y est pour quelque chose, les inconnus caquettent sur son état de santé, à la glorieuse ballerine. Il se murmure tout bas qu'elle devrait déjà être réveillée, depuis plusieurs jours, et que tous les soins lui ont été prodigués en temps et en heure. Pourtant, la valseuse est toujours dans le coma, sans que quiconque ne puisse élucider ce mystère. On en déduit qu'elle ne reviendra pas, que ce n'est pas qu'elle veut au plus profond d'elle-même. Après tout, personne ne peut la comprendre, la jolie figurine, on ne sait pas ce qu'il s'est passé dans cette maudite forêt, durant près de cinq jours. Elle a disparu le soir de la remise de son prix, au British Magical Conservatory, une récompense pour la plus étincelante des danseuses étoiles du pays. Natalya n'aurait raté la cérémonie pour rien au monde, le rêve devenu réalité pour le petit rat. Ses parents s'étaient libérés pour la grande occasion, ses deux plus jeunes frères également.

C'est qu'ils gambergent nuit et jour, ses proches, perdent la boule en s'imaginant le pire. Qui a commis une telle atrocité ? Le rapport d'admission est irrévocable, Natalya a été sauvagement torturée par les armes des moldus. Alors, c'est le monde de la magie qui s'interroge, à son tour. Si l'on ose désormais s'attaquer à l'une des familles les plus influentes, les plus puissantes du pays, sommes-nous encore en sécurité quelque part ? La progéniture Yaxley est issue d'une grande lignée de Sang-Pur, appartenant à l'une des Vingt-Huit Sacrés. Son histoire sordide a fait la une des journaux locaux et nationaux, pour le plus grand désespoir de la petite famille. Aussi, on raconte que le père de la demoiselle, l'un des réputés Directeurs du ministère, ne s'est toujours pas exprimé publiquement sur le sujet. Le grand Warlock Yaxley se serait-il ramolli ? Avec tout son réseau, tout son pognon, est-ce qu'il n'a pas échoué dans ses recherches ? Et si jamais la favorite émerge, est-ce qu'elle lui pardonnera de ne pas l'avoir retrouvée plus tôt ?

On narre de drôles d'histoires sur les personnes plongées dans le coma. On dit qu'elles entendent tout ce qu'il passe autour d'elles-mêmes, qu'elles ressentent les émotions de leurs proches et qu'elles sentent même leurs odeurs. On ne sait pas si c'est le cas pour l'aristocrate mais, dans le doute, Warlock et Zorah ne la quittent pas des yeux. La pourrie gâtée respire paisiblement, les yeux fermés, c'est comme si elle dormait. Elle ne semble pas ressentir la douleur, la jolie poupée, les barbares n'y sont pourtant pas allés de main morte avec elle. Ces derniers ont broyé ses os, lacéré sa chair puis défiguré son visage à l'arme blanche. On chuchote qu'elle était si amochée, lors de son arrivée aux urgences, qu'il n'y avait que sa propre mère pour la reconnaître. Ce n'est n'importe qui, Zorah Yaxley, une grande médicomage de son temps, cheffe de service des empoisonnements par potions et plantes. Elle a participé aux soins de sa progéniture, sans verser une larme, un véritable cœur de glace. C'est qu'ils se ressemblent un peu tous, chez les Yaxley, on ne sait jamais réellement ce qu'ils pensent, ce qu'ils ressentent.

La dernière des matriochkas a ouvert les yeux, ses gros globuleux et perdus dans le vide. Elle a encaissé la douleur diffuse, partout dans ce corps qui ne bouge pas, qui ne lui répond plus, sans même l'esquisse d'une grimace. Elle a accusé tout le reste, également, et elle a pris le temps de réfléchir à toute cette mésaventure. Parce qu'elle se souvient de tout, la malheureuse, absolument tout dans les moindres détails. Des larmes silencieuses coulent le long de ses joues, sans qu'elle ne prononce aucun mot, aucun son. La danseuse étoile est de retour sur la piste de danse.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
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Zorah Yaxley
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Zorah Yaxley
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pseudo : Phi'
faciès & dot : Sarah Gadon - @ ethereal-rpg / euca
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Aeneas Parkinson / Malakai Fletcher
gallions : 618
"Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" Tumblr_omle9fD0RI1sl1n5fo2_400
pronoms : elle
décade : 43 printemps fleuris aux délicates pétales
labeur : Médicomage - cheffe du service des empoisonnements par potions et plantes
alter ego : Anastasia Dobrev
sang : Ichor à la pureté intouchée
don : Magie sans baguette / Occlumancie
myocarde : Union scellée avec le cadet des Yaxley, les libertés jadis accordées nourrissant l'ombre d'un ressentiment féroce
allegeance : Neutralité fièrement affichée, seule la protection de sa famille compte. Un désintérêt total pour le climat ambiant. Seules les affaires et ses convictions l’ont poussé à s’allier à la pègre. Maigre tentative pour protéger les créatures à son échelle.
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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
25.10.23 18:58
À

la fin,
les ténèbres...
ft      @Warlock Yaxley   &  @Natalya Yaxley   
La terreur en intraveineuse. Poison lent et pernicieux qui s’immisçait dans l’ichor en sève de vie. Sa perfection s’en trouvait viciée par une sensation inédite, ineffable. Le doute rongeait l’abîme. Sentiment urticant que quelque chose n’allait pas, que quelque chose clochait. Les phalanges enroulées autour du bras de son époux entourée de ses deux fils, sur le parvis de la bâtisse accueillant les citoyens britanniques sorciers les plus férus de ballet, les viscères de Zorah Yaxley se tordaient d’appréhension. Crispation en vagues scélérates sur toute la frêle carcasse, un à un les organes en étaient touchés. La carne écorchée de frissons répercutait ses tremblements dans toute l’enveloppe, gargue nouée par ce qui grondait en elle, par cet instinct maternelle s’époumonant d’une intensité jusque là inégalée, la petite fleur vacillait. Myocarde aux battements erratiques, l’air se dérobait aux vermeilles quand l’âme semblait lentement s’éteindre aux heures s’égrainant sans elle, sans sa présence, sans son sourire, son sa beauté rayonnante, soleil de son existence. Sourde aux paroles réconfortantes soufflées à ses écoutilles, Zorah savait, l’instinct parlait, rugissait d’un affre lui lacérant la chair. Sa fille, sa princesse, son joyaux, sa petite poupée, Nanouschka avait des problèmes. Pour rien au monde cette danseuse étoile à la grâce inégalée n’aurait manqué la remise de son prix faisant la fierté de toute la famille Yaxley.

Au pressentiment s’était substitué le désarroi de l’ignorance. Natalya avait disparu. Que s’était-il passé ? Où était-elle ? Qui pouvait lui vouloir du mal ? Était-elle encore en vie ? Autant de questions se répercutant encore et encore au fond de la caboche, amplifiant à chaque rebond pour bientôt encombrer chacune de ses réflexions. Chaque respiration était passée à se préoccuper du sort de son aînée. Chaque battement du myocarde malmené d’une gêne proche de l’agonie éclatait jusqu’au tissu même de son être. Elle se sentait si souvent défaillir la petite fleur. Les lippes trempées à l’excès dans les filtres fortifiant, les narines emplies de poudres destinées à la maintenir à flot. Ne pas sombrer, ne pas faillir, pas maintenant, pas tant que Natalya n’était pas saine et sauve parmi eux, pas quand elle était la témoin silencieuse des ravages de sa disparition dans son foyer. A l’attente s’était substituée l’effroi le plus total à cette reconnaissance. Confirmation viscérale que ce corps mutilé, brisé et laissé pour mort était celui de sa précieuse princesse. La fleur s’était fanée en un instant. La poupée devenue chiffon de chair transportée en urgence au bloc magique, Zorah était restée de marbre. Statue dont la fibre vitale se dissolvait sous la carapace. Mort lente et inévitable face à l’horreur à jamais gravée dans les prunelles, répercutée jusque dans les tréfonds de l’encéphale en spectacle perpétuel. Dans l’intimité des sanitaire les plus proches, ses hurlements s’étaient perdus dans l’ouate protectrice d’un silencio l’entourant, l’âme se délitait encore et encore dans une torture éternelle à mesure des jours s’égrainant. Anonymat gagné dès que les talons s’aventuraient dans son bureau, les lagunes laissaient échapper leurs eaux éternelles. Gouttes salées venues ruiner le fard si méticuleusement appliqué contre le masque pour dissimuler les heures passées à la veiller, seul le carmin encerclant les orbes céruléens trahissait son désarroi dès que la fleur regagnait l’effervescence des corridors. Source de nombreuses attentions partagées entre sincères préoccupations et curiosité malsaine, la petite fleur s’échinait à garder prestance et contenance. Seuls quelques rares moments d’égarement venaient tenter de lénifier l’humeur. Cibiches quémandées à l’époux, l’abandon d’une étreinte contre son ferme rempart depuis toujours source de réconfort, les effluves apaisantes de son fils dont la présence savait apaiser les maux, la saveur sucrée des gourmandises récupérées en cachette chez Madame Guillotine… Rares et fugaces moments accordés avant que la peur ne revienne en emprise étouffante sur la carcasse. Professionnalisme venu à sa rescousse, Zorah s’abandonnait dans les soins portés à sa princesse. Les os à ressouder, la chair à progressivement défaire de ses héritages en scarifications lui lacérant les viscères, chaque seconde était passée à son chevet, à soulager la frêle enveloppe d’une douleur si intimement perçue. L’écoulement du temps suspendu à ce désir tonitruant de la ramener parmi eux.

Arrachée à quelques reprises du chevet par l’impulsion de l’époux, la petite fleur poussait parfois ses racines jusqu’au Manoir pour regagner la présence de Louis. Pas aujourd’hui. Pas son tour. Les griffes s’affairaient à de nouveaux soins, la baguette laissant quelques gerbes lumineuses envelopper les membres de l’aînée quand l’attention n’était pas portée à la confection d’une nouvelle potion. Ce fut à cet instant, bref moment d’inattention passé à inspecter les fioles présentes dont elle disposait que la carne s’anima d’une agitation singulière. Nouveau pressentiment. La respiration resta logée dans la carcasse aux lagunes enfin baignées de lumière de Natalya. Enfin ! « Nanouschka… » Surnom affectueux usité depuis le berceau, premier souffle passant la barrières des lippes animées d’un tremblement ému. « моя кукла… » Ma poupée… Dans une pulsion vitale, l’enveloppe se pencha au dessus de celle si longtemps veillée, les vermeilles déposant leur douceur contre le front de son joyaux, humant avec délectation son parfum si caractéristique, les phalanges se perdaient dans l’or de sa chevelure s’égarèrant un instant contre sa joue, récoltant de la pulpe du pouce les quelques larmes versées. Instinct maternel et professionnel revinrent presqu’aussitôt au galop, les griffes accrochant une des nombreuses fioles à sa portée, elle lui administra le mélange destiné à atténuer sa souffrance. « Tout va bien принцесса, tu es en sécurité maintenant… » princesse Les phalanges en caresses éphémères contre la soie de son minois, les lagunes se gorgeaient d’une émotion si rare, faiblesse affichée sans même que l’ombre d’un doute ne vienne traverser l’esprit. A cet instant précis elle n’avait que faire de la bienséance, des enseignements dictés par la matriarche cruelle et froide. A cet instant elle n’était plus que joie et soulagement de pouvoir plonger ses prunelles dans l’océan de sa fille. Tendresse dégueulée comme brutalement troublée par une incursion surprise par la chambre, les griffes essuyèrent avec précipitation une larme échappée contre la soie du masque avant que des étincelles n’enflamment un peu plus les entrailles à sa vue. « Warlock… » Nouveau souffle arraché dans un sourire rayonnant, éclat lumineux sur le minois qui s’était obscurci avec les semaines, la joie revenait étirer les traits, faire briller les lagunes à l’émoi palpable. Leur fille s’était réveillée.  
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Warlock Yaxley
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pseudo : coyop/chloé
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doublon(s) : Georgie. Gawain. Gabriel. Olivia.Thomas
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pronoms : il
décade : 46 laps épars, déjà
labeur : Directeur du département de contrôle et régulation de créatures magiques
alter ego : Clyde McKenzie
sang : Pureté vermeille, naturellement
don : légilimens (stade final) & occlumans (stade intermédiaire)
myocarde : Promesses formulées avec Zorah Gregorovitch, enhardi pourtant dans la discrétion de quelques baisers de Judas. Le coeur pourtant ne cogne que pour une seule et même fleur.
allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
particularité physique : Quelques lézardes dissimulées en vindicte de sa malsaine obsession
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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
30.10.23 12:22
D

éliv,
rance
ft      @Zorah Yaxley   &  @Natalya Yaxley   


Gratte, gratte, la bête.
La violence en toile de fond, nourrie par la couardise et la fureur.


Tu l’observais mâchoire crispée, la princesse endormie. L’étau s’était refermé autour de ta gargue, malmenant ta pomme d’Adam d’un joug que tes sombres chimères t’imposaient. Le monstre te dévorait l’esprit, te poussait à l’impatience d’une vindicte. Tes entrailles se nouaient, écorchées par les griffes de l’anxiété. Allait-elle se réveiller ? Combien de temps encore Morphée allait-il vous faire supplier ?

Cinq jours. Cinq interminables longues journées où l’angoisse était devenue abondance, cognant ton esprit d’inquiétudes, imaginant le pire. Vous l’attendiez dans l’impatience de l’heure de gloire, la remise des prix attendant sa jolie oie. Latence insoutenable, le poids d’une peur parental accablant vos épaules, écrasant votre myocarde, l’haleine rompue. Ils reniflaient l’odeur fétide d’une mauvaise intuition. L’inquiétude de Zorah t’électrisait, le carcan de ses griffes sur ton bras t’engraissant d’une appréhension latente. ‘Quelque chose clochait. Douée de ponctualité, comme vous le lui aviez toujours appris, à elle comme aux cadets, son absence vous heurtait l’abîme d’un pressentiment suffocant. ‘Ce n’était pas normal. ‘Tout va bien se passer, avais-tu tenté de souffler en réconfort, ton timbre hésitant trahissait pourtant ton assurance. Sa camomille ne se serait jamais permise un tel retard, pas pour ce soir de joyeusetés, ce soir où son labeur serait récompensé. Elle le sentait, elle comme lui, l’écueil dévorant votre poupée. Poupée flétrie, bel oiseau à qui l’on avait coupé les ailes, tu t’étais senti écartelé à la vision d’horreur. Une fois retrouvée, le masque s’était effrité à la vision d’horreur. Fleur aux pétales disloquées, soie meurtrie, os brisés, ces cloportes l’avaient rudement calomniée, pour ne pas dire massacrée. Comment avaient-ils pu ? Comment avaient-ils osé ? Tu t’échinais à sauver la face et pourtant, tu sentais le sol s’effondrer sous tes pieds, la peur en poison dans la sève vermeille. Les crocs d’une bête te mordaient le poitrail, t’asphyxiant silencieusement du silence qu’elle vous imposait, votre petite danseuse étoile.

Ils avaient osé, ces pouilleux. En toi glissait une lave en fusion, une sève brûlante qui te malmenait l’abîme de sombres perspectives. Lèvres scellées sur les curiosités du peuple, ta famille cloîtrée sous une cloche en verre, l’écho des cloportes s’y répercutaient dans l’ignorance.

Ils devaient payé. Ils payeront. Pour l’heure, tu t’étais glissé au manoir familial pour t’enquérir de ton fiston, l’épouse au chevet de la princesse. Les nuits d’insomnie se fardaient derrière le masque si facilement maintenu, les cierges bénis se succédant entre labres voraces pour t’enfumer l’esprit, te maintenir la tête hors de l’eau. Ta chère et tendre t’en avait également quémandé, trahissant sa fragilité, te heurtant d’une nouvelle inquiétude. Elle comme toi vous rongiez. Tu le voyais, cette fleur pour qui tu t’éprenais se faner. Rideau de contenance, elle se défendait aussi farouchement que toi, engraissant tes soupçons sur son état. Le cerbère se dévoilait féroce et tendre, l’étreignant de toute la dévotion que tu lui nourrissais. Si tu te languissais du réveil de ta pouparde, tu craignais pour la santé de ta femme autant que la couardise grattant l’esprit de ton lardon. Comment auriez-vous pu trouver le sommeil en pareille circonstances ? Imposant ton absentéisme au ministère sans politique, tu virevoltais entre l’hôpital et la demeure familiale. Là, Louis s’impatientait dans l’agitation des tracas. Le voir se ronger des mêmes démons t’accablait, t’enhardissant d’un élan chaperon pour ce garçon que tu avais, force était de l’admettre, parfois négligé. Pourquoi fallait-il attendre un drame familial pour t’ôter les œillères ? Regrets en lie sous l’encéphale, tu t’assurais de son confort. La rancœur en toile de fond avait creusé un saut-du-loup entre vous en châtiment à ta partialité. Une erreur que tu devrais réparer, dont tu payais actuellement les amères conséquences. Sanction méritée.

Le cœur pourrissait derrière les côtelettes, la pesanteur alourdissant tes pas dans les artères de l’hôpital. Un bouquet de roses à la main, chaque jour changé dans l’esprit de voir ta petite fleur sortir des limbes. La porte s’entrouvrait dans un grincement sur un portrait pourtant salvateur, l’abîme éclatant au masque s’écaillant. « Warlock » L’écho de Zorah t’arrachait de tes sombres marais, te déchargeant les poumons d’une lourdeur devenue affligeante. Sa joie en contamination sur ta chair te déridait, les commissures osant s’étirer d’un sourire permis. « Elle est… ? » Sans finir ta phrase, tu te rapprochais non sans hâte près de votre princesse, le cœur éclatant de soulagement au réveil de la belle endormie. « oh ma petite camomille… моя принцесса » ‘-ma princesse. Te plongeant d’abord dans les prunelles de ta femme, n’osant y croire, une main enlaçait tendrement sa lyre à l’enthousiasme partagé, volatile avant de laisser la délivrance te gargariser. Pression éphémère de ta main sur sa frêle carcasse, l’humeur s’allégeait, s’emmiellait à l’esprit ruisselant dans la cabèche. L’étreinte s’épuisait rapidement à l’attention s’enlisant sur ta poupée, la tendresse léchant ton visage à l’amour écrasant que tu lui nourrissais. Une voile humide s’autorisait brièvement en façade sur tes prunelles, la crainte broyée par l’euphorie du soulagement. Tu capturais doucement ses mains, l’allouant de ta chaleur sécurisante. L’une d’elle capturait ses gouttes salées d’une douceur en exclusivité pour ces dames Yaxley. « On est là, ma chérie. Tu ne risques plus rien... » Non, ma douce, ce n’était pas un cauchemar. C’était malheureusement bien réel. Ils payeront, n’aie crainte.
 
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07.11.23 11:22

Elle se mélangeait les pinceaux, la poupée de chiffon. C'est qu'elle n'était plus vraiment elle-même depuis que tout était parti à vau-l'eau dans son existence. La coqueluche s'était réveillée dans son lit d'hôpital avec les idées fumeuses, presque toutes embrouillées. Seule l'une d'elles, la plus obsessionnelle de ses hantises, persistait limpide, si nette dans son cerveau malade : on lui voulait du mal et elle était en danger. Elle était confuse, la favorite, et elle sentait bien que ça ne tournait plus rond là-dedans, un dernier éclair de lucidité la traversant avec amertume. Son esprit était resté coincé tout là-bas, dans les profondeurs de cette maudite forêt où l'on avait jeté sa dépouille comme une misérable, dans la gadoue. Alors, elle agonisait toujours, la valseuse, et la douce voix de sa maman gazouillait jusqu'à son oreille, ce petit surnom rien que pour elle : « Nanouschka » Et si la jolie ballerine fermait les yeux, elle pouvait même sentir ses doigts tous fins et tous glacés qui lui caressaient les cheveux, le visage. N'était-ce pas la plus jolie des façons de pourrir, abandonnée au milieu de nulle part dans les bois ? « Я люблю тебя, мама. » (Je t'aime, maman) Qu'elle suffoqua avec émotion, la blondinette. C'était idiot mais elle lui répondait, même si elle savait que tout cela n'était que le fruit de son imagination, du désespoir. C'était atroce comme elle lui semblait si réelle, l'illusion de sa maternelle. Elle aurait tellement aimé qu'elle soit là, pour de vrai à ses côtés.

Après tout ce qu'elle avait subi, l’aristocrate, elle avait fini par perdre les pédales. Ce n'était jamais bon signe de voir, d'entendre, de sentir des choses inexistantes, même si l'on était une sorcière dotée de pouvoirs magiques. Natalya le savait pertinemment mais elle était trop faible pour lutter, pour essayer de comprendre. Elle préférait se laisser bercer par cette tendre irréalité. « Je ne te crois pas. » Qu'elle se fâcha un petit peu, les sourcils froncés. Sa fausse maman avait tenté de la rassurer en lui mentant effrontément sur sa sûreté, sa sécurité. Mais ce n'était que du baratin, la poupée connaissait la triste vérité : « Pour ça, il eût fallu que vous me retrouviez à temps, avec papa. » Qu'elle lui chuchota, un fin sourire complice sur le bout de ses lèvres gercées. Elle ne voulait pas se disputer avec sa mère imaginaire, cela n'aurait pas été très digne pour la toute fin. À cette pensée, la dernière matriochka ne put s'empêcher de lâcher un petit rire narquois, teinté de regrets. Elles auraient tant de choses à se dire, la mère et la fille. Mais la blondinette préféra la boucler, ne sachant pas qui était réellement la personne qui se tenait en face d'elle. Et si c'était lui qui était derrière tout ça ? Il était suffisamment cruel pour monter une telle mascarade, juste pour la voir souffrir, pour la torturer au-delà du réel.

« Je suis bien contente que tu ne sois pas vraiment là. C'est atroce, ici. Я хочу домой, мама. » (Je veux rentrer à la maison, maman) Qu'elle lui murmura en recrachant le contenu des fioles analgésiques. Peut-être tentait-il de lui faire ingurgiter du poison au travers de l'enveloppe de sa génitrice, de sa douce hallucination. Le produit dégoulina le long de son menton, de son cou, tandis que la poupée détaillait la bobine de Zorah, si ressemblante, si parfaite. Mais elle restait méfiante, la cousue d'or, et elle n'était pas encore entièrement siphonnée. Elle ne voulait rien avaler, rien qui ne puisse provenir de lui et de sa monstruosité. Sait-on jamais qu'il n'ait pas fini de jouer avec elle. « Il faut que tu partes, il ne va pas tarder à revenir. » Qu'elle articula lentement pour la mettre en garde, sa génitrice. Malgré tout, le doute subsistait et lui triturait les méninges. Et si elle était ici pour de vrai, Zorah ? Elle ne savait plus quoi penser ou bien qui croire, la danseuse étoile. C'était à se rendre fou.

La poupée était à fleur de peau, si fragilisée par la terrible épreuve qu'elle venait de traverser, qu'elle se laissa complètement déborder par l'émotion lorsqu'elle l'aperçut lui, son paternel au pas de la porte. Mais où est-ce qu'elle était, d'ailleurs ? Quel était ce drôle d'endroit ? « Non, pas toi. » Qu'elle prononça avec stupeur. Trop agitée du ciboulot, la favorite refusa d'admettre qu'il puisse s'agir de Warlock Yaxley, son père, avec son joli bouquet de fleurs. Cela ne pouvait être que l'un de ses pièges, l'une de ses combines tordues pour la faire vriller une nouvelle fois. Elle ne le supportait plus et elle voulait que ça s'arrête, une bonne fois pour toutes les autres. « Pas toi, par pitié. Va-t'en. VA-T'EN ! » La mouflette s'agita dans son lit, secouant la tête de gauche à droite, les bras et les jambes dans tous les sens. « Ты мне не отец, Ты мне не отец, Ты мне не отец, Ты мне не отец. » (Tu n'es pas mon père) Qu'elle baragouina, en boucle et en boucle. Cette fois-ci, la favorite avait pété un boulon, voguant quelque part entre ses souvenirs, ses traumatismes, loin de la réalité de ses parents. « Pitié, non. Lâche-moi, lâche-moi, LÂCHE-MOI ! » Qu'elle cria à tue-tête, ne supportant plus qu'il ne la touche, encore moins qu'il ne la contraigne physiquement en attrapant ses petites mains. Parce qu'il s'apprêtait à recommencer, elle le savait. Et c'est ce qu'elle pressentait depuis le début, malheureusement.

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myocarde : Union scellée avec le cadet des Yaxley, les libertés jadis accordées nourrissant l'ombre d'un ressentiment féroce
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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
27.12.23 18:16
À

la fin,
les ténèbres...
ft      @Warlock Yaxley   &  @Natalya Yaxley   
Aux perles océan troubles captant les rayons de lueur matinale, le marasme s’était lénifié. Doux présage d’une accalmie tant convoitée, d’un réveil si longtemps fantasmé, sa précieuse poupée regagnait enfin conscience. L’enveloppe toute entière s’animait à son tour en réponse. Autorisée à regagner vie à présent que sa princesse s’extirpait des limbes, le souffle vital s’arrachait aux vermeilles violacées, masque de porcelaine se fissurant au sobriquet lâché par réflexe. Petite fleur se faisant abeille au contact de son joyaux ultime, elle venait en récolter le doux nectar, s’imprégner de ses effluves grisantes. Les papillons d’une allégresse extatique sillonnaient sa carne, virevoltaient dans les entrailles enfin animées de vie. Quelques mots si lourds en signification. D’une intensité rare venus malmener le myocarde dans sa course effrénée. La faiblesse lui lacérait la chair, amoindrissait les forces déjà épuisées et pourtant… Pourtant ces petits mots résonnaient dans toute l’enveloppe, transformaient l’épuisement en force et exaltaient l’humeur. Quelques mots de sa part et la petite fleur sentait un nouvel élan la porter. Les affres que le myocarde éprouvait ne comptaient plus. Contracture douloureuse, la gargue ravalait péniblement ses sanglots d’une extase qui ne demandait qu’à exploser. S’oublier au bénéfice de sa princesse. S’effacer pour la voir fleurir. Un sacrifice jugé à tort nécessaire. Un abandon longtemps concédé pour le bien de celle dont elle ne méritait pas les plus doux sourires. A ses mots pourtant, la faiblesse revenait galopante. L’amour conservé sous cloche brisait ses chaînes, déposant la délicatesse d’un baiser contre le front perlé de l’enfant en fascination de tous les instants. « Мой милый цветочек, моя драгоценность... Я так тебя люблю... » Ma douce petite fleur, mon joyaux… Je t’aime si fort… Mélopée timide, son chant mué par l’étau contrit de la gargue, seules les lagunes laissaient parler l’émotion dont elle débordait. Ses eaux éternelles menaçant de s’échapper, le masque peinait à se faire constant.

Les mots soufflés se voulaient miel pour atténuer les maux, pansements de douceur pour celle qui avait tant souffert. Tentative vaine, brutalement éventrée par les quelques mots soufflés sous sa mélopée enchanteresse. Chaque syllabe avortée des lippes se muait en dard acéré, propulsé contre la carcasse, distillant son venin à même le myocarde lésé. Sous l’impact des paroles, la fleur se faisait vacillante. Les racines violemment arrachées, le masque de tendresse se craquelait, fissures apparentes qu’elle ne parvenait plus à lui dissimuler. C’était une toute nouvelle inquiétude qui déployait son tapis de ronces, anéantissant les quelques bribes d’espoir venues si aisément naître. Stupide. L’accusation sifflait dans l’abîme. Elle y avait cru à ce réveil d’une douceur fantasmée. Était-elle en plein rêve ? Natalya s’était-elle seulement vraiment réveillée ? La blâmait-elle vraiment pour leur inaction ? Les interrogations ricochaient dans l’encéphale sans que les phalanges ne parviennent à se résoudre de stopper leur course dans sa crinière d’or. Le couperet ne tarda pas à s’abattre. Pas vraiment là… Incrédule, chaque membre s’était immobilisé, pris d’un gel soudain. « Ma Nanouschka… » Tout semblait faire sens, prendre consistance. Son rejet de la réalité, de la mixture administrée n’étaient qu’un reflet de cette temporalité dans laquelle l’horreur la maintenait prisonnière. Petit oisillon bloqué entre les barreaux d’une cage à la porte grande ouverte, elle s’époumonait à outrance, ses chants aux notes funestes lui tordant les viscères d’angoisse.

L’espoir se dessina dans l’embrasure de la porte, figure de l’époux, de ce père tant adulé par leur aînée, il s’affichait en sauveur. Si Natalya refusait une réalité où elle pourrait lui apporter soutien et réconfort, peut-être que la présence de Warlock saurait apaiser ses maux. Faible lueur vivotante bien vite éteinte par les réactions brutales de l’étoile. L’horreur s’imprimait en marque indélébile sur le masque. Par Merlin, quelles ignominies son joyaux avait subi pour ainsi rejeter celui-là même qu’elle adulait ?! Chacune de ses protestations résonnant en violent séisme dans l’abîme, la sidération asseyait sa prise sur la carcasse avant que les échos stridents ne brise la paralysie. « Warlock ! » Ordre indirect tranchant dans le chaos ambiant, les phalanges se posèrent sur son bras dans un besoin d’espace. La détresse du petit rat d’opéra devenue alarme tonitruante, quelques infirmières s’empressèrent d’encercler la couche pour prêter main forte à celle qui reprenait l’apparat de la médicomage. De simples mots scandés, les enchantements d’apaisement enveloppant la frêle carcasse de la poupée brisée, des fioles se préparaient sur un petit chariot à leurs côtés, tempérant progressivement l’état frénétique de la danseuse. Ce fut entre deux salves de sortilèges à la chaleur réconfortante que la nouvelle mixture trouva son chemin dans l’organisme de l’aînée Yaxley. Concoction administrée avec délicatesse, un voile de Pénélope venait trouver place sur les membres de la petite princesse éprouvée. 
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allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
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07.01.24 15:56
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Véritable saule cogneur en tes entrailles, l’hypogastre se rétractait silencieusement à la princesse il y a peu endormie. Longtemps elle disputait le réveil, les fenêtres cloisonnées sur l’épineuse réalité. Sous sa cloche léthargique, elle creusait toujours plus loin votre précipice. Le marbre enduisant le faciès se délabrait à mesure que les jours s’épuisaient dans l’igue de tes craintes, te rappelant l’angoisse familière dont t’avait animée l’épouse sous la cruelle emprise de la dragoncelle. Tu abominais l’ampleur de ces émois, te sentais piètre dans l’alcôve intimiste de tes divagations. La férocité s’ourdissait sous l’écorce, craquelant discrètement la contenance que tu t’évertuais à maintenir. L’esquisse de ta fleur te remuait intimement, t’engloutissant dans les roulis sauvages de l’alerte à son éclosion.

Et les douceurs pleuvaient pour la princesse, l’attention dégueulant de chacun de leurs gestes. La fébrilité de Zorah t’ébranlait autant qu’elle te fascinait. Si forte et fragile à la fois, telle une edelweiss bravant les intempéries, elle se cognait aux rigueurs de la vie. ‘Telle mère, telle fille, car même si elles s’accrochaient souventefois, force était de constater que tes deux fleurs se ressemblaient plus qu’elles ne voulaient le croire. ‘Je t’aime maman. L’écho trébuchant te bousculait, la tendresse ruisselant de la caboche.

L’ouate pourtant se glaçait. Les alênes de sa voix chevrotante te percutaient l’endocarde sans douceur. La joie se disloquait, l’illusion sonnant son diane dévoilant ses cruels contours dans sa détresse, dans la dureté de ses mots. Et pourtant, elle disait vrai ta petite étoile. Pourquoi avais-tu tant tardé à la trouver ? Pourquoi n’avais-tu pu la gracier d’un tel sort ? Un serpent de fer s’enroulait sur sa pomme d’Adam, déchargeant ses épines dans ta couenne, la géhenne silencieux. La déglutition traînait, trébuchait sur l’écume sèche de ta gorge. Tu avais failli à ta tâche. Cerbère des tiens, l’égide que tu leur déployais avait flanché. Quel homme, ‘quel père étais-tu pour laisser ton chérubin devenir le martyr de ces chiens galeux ? Tu te maudissais intimement, la raison rompue à l’émoi rugissant. Le monstre te griffait les tripes, te hurlait à la vindicte. Elle serait sauvage, ‘barbare.

‘Pas vraiment là ? Et l’évidence s’affichait, douloureuse et amère. Leur ballerine vacillait entre deux rives, Morphée et Hélios se disputant pour s’octroyer ses faveurs. ‘Il’, l’évocation du pronom te tranchait les limbes d’une rafale brûlante. ‘Il souffrira. Lueur effrayante dans le regard, danseuse du mal ouvrant ses bras pour délivrer sa pléthore de violence. La lave s’agitait dans ses pierres, s’embrasait d’une fièvre hostile. Rappel à la réalité, retour aux rives lunatiques de sa princesse. ‘Non pas toi. La guillotine s’abattait, te décapitait le poitrail à sa répudiation. L’épouvante dans ses yeux t’affligeait, le désespoir crevassant le masque. « C’est moi, petite fleur, c’est papa... » chuchotais-tu de tristesse, l’air faiblissant de tes poumons. Désemparé, les sourcils s’étreignant au conflit interne. ‘Rien n’y faisait. L’impératif de l’épouse t’arrachait de l’étau se voulant apaisant, l’inquiétude perçant tes lagunes à son accroche. Aussi l’affranchissais-tu de tes mains, les molaires s’écrasant au trouble s’embourbant dans le cloaque de tes fardeaux. La colère macérait au sentiment d’être accessoire, l’accablement s’engraissant à la pénitence de voir ta princesse, ‘cariatide écrasée par tant de sinistres souffrances, s’époumoner sous la folie d’un sourd fléau. Elles fourmillaient autour d’elle, ces dames en blouse blanche sous l’application professionnelle de ta femme. Le simulacre d’une quiétude à la savoir entre ses mains, sous la cloche maternante de Zorah. Quelques pas te heurtaient l’échine contre le mur, te laissant simple spectateur du théâtre étouffant. Les poings serrés retenaient l’agitation, le chiendent te crucifiant de l’intérieur. « Zorah... ? » Souffle s’épuisant d’une ponctuation interrogative. Tu te sentais impuissant, désireux de vouloir arracher ta pouparde de ses sombres chimères. Le voile de Pénélope devrait l’apaiser, ‘espérais-tu en silence. «  Petite camomille... » ‘Petite fleur, petite princesse, Nanouschka, joyau de la famille. Elle avait bien des sobriquets.

 
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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
18.01.24 19:30

La favorite était sortie de ses gonds à la vue de son paternel. Elle n'avait pas voulu croire que c'était bien lui et elle avait fait une grosse crise de nerfs. C'était moche à voir parce qu'elle était prête à le tuer de ses propres mains. Mais c'était son cerveau malade qui la baratinait, elle qui était perdue entre plusieurs mondes à la fois. Dans son délire à elle, Warlock et son agresseur n'étaient qu'une seule et unique personne. Alors, la poupée avait crié à pleins poumons et elle avait même balancé le traversin à son visage. C'est qu'elle voulait le blesser et lui faire mal puisqu'il avait absolument tout bousillé dans sa vie. Puis la coquette avait bouché ses oreilles pour ne pas qu'il l'embobine encore, il était tellement tordu. Elle avait viré maboule à cause de lui et de toute sa folie. Alors, la pourrie-gâtée était en plein désarroi et elle s'arrachait désormais des poignées de cheveux de sa tignasse terne. Heureusement pour elle, il y avait les garde-malades qui gesticulaient dans tous les sens autour de son plumard et qui la maîtrisaient physiquement. Juste le temps que la magie ne la plonge dans un état de quiétude et qu'elle ne soit plus un danger pour elle-même et les autres. C'était artificiel mais c'était bon quand même.

La jouvencelle était maintenant dans les vapes. Elle était si ralentie par les concoctions qu'elle ne pouvait à peine bouger. Il y avait aussi tous ses muscles qui se relâchaient, les uns après les autres, sans qu'elle n'y puisse rien. C'était plus fort qu'elle-même et les sales pensées se dissipèrent elles aussi à leur tour. La coqueluche était maintenant dépouillée de toute émotion, comme une coquille vide. Et il y avait tous ces inconnus qui lui tournicotaient autour et qui lui murmuraient des mots gentils. C'est qu'ils tentaient tous de l'apaiser à leur manière, c'était tout plein de bonne volonté de leur part. Mais la poupée n'avait que faire des blouses blanches. Celle-ci n'avait d'yeux que pour sa maman, ses gros yeux globuleux et injectés de sang. « Qu'est-ce qui m'arrive, мама  ? » (maman) Qu'elle s'exprima si lentement et en prenant soin de bien articuler chaque mot. Natalya caressa l'étoffe du bout de ses doigts engourdis, c'était déjà un gros effort pour la poupée abrutie aux remèdes. « Je suis très émue et honorée d'avoir été invitée... » Qu'elle commença à réciter avec un grand sourire aux lèvres. « … Sans oublier mes proches qui m'ont soutenu tout au long de ces années d'intense travail. » Qu'elle enchaîna en poussant de petits cris étouffés. À présent, la cousue d'or se bidonnait et on ressentait toute l'inquiétude des soignants dans la pièce lorsqu'ils s'échangèrent des coups d'œil affolés. C'est qu'ils y avaient tous pensé en reluquant la poupée ballerine. Est-ce qu'elle était devenue folle à lier ? Et ils se demandaient tous s'il n'était pas déjà trop tard pour elle. Est-ce qu'elle allait rester ravagée comme ça pour toujours ? C'est qu'on avait déjà vu des cas comme le sien. Il y avait des patients qui n'en revenaient jamais et on ne savait pas pourquoi. On ne savait pas d'où mais ils n'en revenaient quand même jamais. Toutes les concoctions et les sortilèges du monde ne pouvaient rien y changer. C'était comme ça pour certains d'entre eux.

La valseuse était complètement à la ramasse. C'était triste à pleurer de la voir réciter en boucle son discours avec ses petits rires immotivés. Elle paraissait si folle à cet instant précis. « … Et honorée d'avoir été invitée ce soir... » Aussi, l'aristocrate se tripotait étrangement le ventre, réalisant de petits cercles autour de son nombril. Peut-être avait elle faim ? Ou alors c'était juste bizarre et il n'y avait rien d'autre à en tirer. La demoiselle croisa de nouveau le regard de son père et, cette fois-ci, elle sembla enfin le reconnaître. « Tu es là, папа. » (papa) Qu'elle l'interpella d'une voix lisse. Il n'y avait plus de crainte, ni même de douleur qui pouvaient se lire sur son visage. C'était son père et puis c'est tout. Mais en réalité, c'était juste qu'il n'y avait plus rien là-dedans. La coqueluche était là sans être là et elle n'avait plus la même lueur dans le regard. Elle donnait l'impression d'être vide à l'intérieur, comme si elle ne ressentait désormais plus rien. Et c'était si vrai, la coquette était émoussée sans toute cette souffrance et elle n'était plus. Parce que le monstre n'avait laissé que ça chez elle, la souffrance et encore la souffrance. Si on lui retirait ça, il n'y avait plus rien du tout.

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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
18.02.24 17:58
À

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les ténèbres...
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Le ballet des blouses blanches déployait son oeuvre. Représentation millimétrée, synchronisation à l’efficacité redoutable pour amenuiser son état, lénifier ses tourments, la petite fleur menait la danse. Chorégraphie dont elle dictait le tempo, la baguette rythmant les soins prodigués, s’apposant de leur douce chaleur contre l’enveloppe agitée de la danseuse étoile. Le professionnalisme lui collait au derme, reléguant derrière un masque de sérieux les émotions ravageant les viscères. Elles étaient pourtant là, tapies dans l’ombre, viciant l’ichor divin en pulsations effrénées, creusant les entrailles aux angoisses malmenant le myocarde d’un rythme chaotique, alourdissant l’air de leur terreur intensifiée à chaque grain du sablier écoulé. Le sentiment d’urgence précipitait le chaos sous la carne, craquelait le masque de soucis. Retenue pourtant intimée aux gestes, tempérant la panique quand les lagunes plongeaient dans son océan troublé. Impossible de céder. Impensable de craquer. Pas quand c’était pour elle. Pour l’extraire des tourments dans lesquelles elle se retrouvait à nouveau happée. Pas si c’était pour l’en préserver, l’en extirper même si ça devait la drainer de son dernier souffle, la fleur était prête à s’épuiser à la tâche, à rendre l’âme si c’était pour sauver la sienne.

« Это зелья, моя принцесса... Ты очень быстро поправишься, обещаю. » Ce sont les potions ma princesse... Tu as te sentir mieux très vite, c'est promis. Murmure avorté de l’étau de la gargue, tapis d’épines lui lacérant les tissus éprouvés à chaque souffle articulé, les phalanges courraient dans ses fis d’or. Caresses aériennes, besoin devenu viscéral de son contact, les labres retrouvant le chemin instinctif de la soie de son front avant que tout ne s’arrête. Épine directement logée sous les côtelettes, transperçant cruellement le myocarde, l’horreur s’imprimait sur le minois. Les syllabes soufflées paraissaient issues d’un songe. Mauvais rêve éveillé. Illusion. Hallucinations auditives. Elle ne voulait y croire. Ne pouvait y croire. Les mots continuaient pourtant de s’écouler dans une triste monotonie de la gargue, rictus solaire où elle ne voyait que cruauté, les chants d’épouvantes lui échappant finirent leur oeuvre de destruction. « Laissez-nous… » Chape hivernale s’abattant dans l’antre aseptisée. Tempête de glace lâchée par les vermeilles violacées aux forces s’amenuisant dans la carcasse, pas une seule échappée des prunelles serviles n’osèrent accrocher son minois craquelé par l’émotion. Elle ne tenait plus. Elle n’en pouvait plus. Les forces dilapidées. L’espoir éventré à sa précieuse petite princesse qu’on avait osé lui arracher pour faire d’elle poupée de chiffon, la fleur se consumait dans le supplice de leur lenteur à évacuer les lieux.

Seules les litanies ponctuées d’éclats sinistres de la poupée éventraient le silence de plomb, blouses s’extirpant une à une dans la déférence, avant que la poupée ne finisse pas appeler son père. Lagunes brumeuses, leur accroche aux contours de la silhouette de son bien-aimé vint abolir la dernière once de retenue. Dans un hoquet étranglé par l’étau lui comprimant la gargue, rendant chaque accroche des molécules d’air supplice incommensurable, la mélopée dérapa. « Warlock… » Souffle rauque, le chant déformé par l’émotion venue l’assaillir, les eaux éternelles déversaient leur émoi contre la soie au teint sirupeux. Une à une les barrières avaient été fracassées, fragilisées par la latence de son réveil en promesse d’accalmie, d’un retour à la normal utopiste. Elle le savait pourtant. La médicomage en avait été témoin. La mère pourtant s’échinait à croire. Espérer que sa pouparde, son joyaux, sa danseuse étoile bénéficie d’un traitement de faveur. Bénie par Merlin, graciée par Morgane et préservée des affres d’un tourment post-trauma, sa détresse dégueulée en plein visage lui lapidait la raison. Dans un sanglot péniblement contenue les phalanges s’échappèrent dans sa direction. Supplice de l’appel à la rejoindre alors que la petite fleur ployait sous le chagrin. L’enveloppe regagnant le confort illusoire de l’assise, les griffes s’étaient emparées d’une des délicates main de sa poupée, soie flattée de caresses presque frénétiques tant l’impuissance lui crevait le coeur. « Моя драгоценная драгоценность... Моя нежная принцесса... Прости меня… » Mon précieux joyaux… Ma délicate princesse… Pardonne moi… Parce qu’elle aurait pris sa place si elle avait pu, parce qu’elle se serait sacrifiée pour sauver sa poupée. Mélopée étranglée dans les sanglots qui lui secouaient le squelette, les eaux perpétuaient leurs sillons sur le masque, faiblesse devenue impossible à contenir plus longtemps. Les flétrissures de l’âme s’affichaient sans retenue aucune. Désespoir d’une mère impuissante face aux tourments de sa pouparde.
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allegeance : Convaincu par les discours (pour ne pas dire les catalinaires) de Grindelwald, c'était donc sur cette même lancée qu'il suivait attentivement les propagandes du jeune Riddle.
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26.03.24 18:44
D

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Ta princesse s’échoyait dans une léthargie imposée. Tes sourcils en étreinte d’un affolement bridé, les laves brûlantes d’inquiétude et de vindicte l’observaient en caresse tendre. L’écho flageolant de sa petite voix t’étranglait le gavion, la déglutition devenant pénible à mesure que tu constatais l’ampleur des dommages. Comment avaient-ils pu lui porter préjudice ? Comment avaient-ils osé ? Les chimères noires te grattaient âprement la caboche aux imaginations cruelles de l’encéphale. Tu le voyais, ce lutin malicieux s’accaparer ta petite poupée. Embourbée dans un mal sans nom, elle s’éberluait dans le vague, les mots déroulés en confusion. L’envie de la prendre dans tes bras, de l’éloigner du moindre mal fourmillant en ce monde, ‘à jamais. Ce n’était pourtant point la solution. Résignation devant ce monde sordide. Infâme, tu pouvais pourtant l’être, à tes heures sépulcrales. Les crocs broyés aux défilé des blouses blanches, l’irritation macérant silencieusement. Depuis la dernière grossesse de ta femme, tu ne pouvais plus t’accommoder de leur présence. Ils t’avaient planté un bourgeon d’aigreur sous la viande, logé dans les tréfonds de l’abîme. La rancune tenace, tu faisais fi de révolte. Zorah était là. C’était tout ce qui comptait. L’accent de l’Est roulait sur sa langue en mélopée sécurisante. Toi-même t’y apprivoisais, les éclanches déliées à la bulle berceuse dans laquelle ton épouse vous encaquait doucement. Les divergences des dernières semaines semblaient éparses, s’épuisant à l’horizon d’un refoulement accepté.

L’œil traînait en surveillance, ‘en sensibilité, sur l’épouse harassée. Fleur aux pétales sèches, prêtes à choyer. Tu la devinais, ‘la sentais fourbue, sa sève s’écoulant pour la chair de votre chair. Une épingle te perçait en fugacité le cœur, le temps d’un instant. L’inépuisable couardise de la perdre à nouveau te mordrait la conscience, et s’y ajoutait ta princesse, nourrissant toujours plus cette gangrène t’accablant. Tes griffes s’apposaient sur la délicate éclanche en soutien silencieux, en inquiétude muselée. En cerbère possessif, tu refermais tes bras invisibles sur sa frêle carcasse. Besoin de les préserver dans une coquille d’or. Et pourtant, tu ne pourrais pas éternellement les éloigner de l’évidence cruelle de la vie.

‘Nana. - Cœur en émoi, ‘en éclats. L’âme en pièces. Si sa voix te réchauffait l’abîme, son regard creux te rongeait lentement. L’esquisse d’un sourire en grignotement de la commissure. Mille constellations parsemaient tes pierres de lave alors que tu t’approchais, le pas lent et prudent. La crainte d’attiser une nouvelle angoisse te froissait l’humeur. « Je suis là... » soufflais-tu dans la chaleur d’une dévotion que tu lui réservais en exclusivité. Glissé sur le côté du lit, en caresse du flanc droit de ta femme, un bras en serpent autour de ses épaules, le désir de vous reclure sous une cloche d’apaisement, de sécurité. Ta main droite s’égarait entre quelques fils dorés, s’entremêlant doucement dedans comme tu le faisais si souvent, tes griffes en étreinte de sa pommette gauche, ‘en caresse aimante.  « Ma petite princesse...mon amour de camomille...On est là...Tu n’as plus rien à craindre... » Comment avais-tu pu laisser une telle chose se produire ? Les remords te rongeaient, te persécutaient les limbes de fustigations mentales. Tu resserrais inconsciemment ton emprise autour de Zorah, les muscles crispés à l’unisson au bourrèlement de l’âme.





 
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Promesses de l'ombre ☩


Sombres convoitises. La bête grattait la porte de la cruauté, le condamnable en bourgeon prêt à l'éclatement. Promesses scellées. Ces charognes subiront la crête de tes vagues barbares. L'ogre est lâché, affamé de vindicte et de cruauté.
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allegeance : Depuis qu'elle a été kidnappée par les chasseurs, au mois de mars dernier, Natalya est obnubilée par ses idées de vengeance. La poupée de chiffon est prête à être cueillie, enrôlée comme une gourde dans n'importe quel groupuscule extrémiste.
particularité physique : Estafilade disgracieuse au niveau de la joue droite.

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(#) Re: "Et à la fin, il ne reste que les ténèbres" ●
07.04.24 16:21

La poupée était groggy et n'avait plus toute sa tête. Elle était si assommée par les potions qu'elle n'était plus vraiment là, dans la chambre d'hôpital avec ses parents. Elle baragouinait n'importe quoi et sa douce maman avait bien essayé de lui faire comprendre les choses. La coquette plongea alors ses grands yeux clairs dans ceux de sa génitrice, le regard complètement vide. Elle était abrutie parce qu'elle n'était plus assez forte pour se confronter à cette réalité. La jouvencelle n'en était pas capable et c'était tout son délire à elle qui la protégeait. Pour le moment, elle déconnait plein pot et c'était là la meilleure chose qui puisse lui arriver. Natalya avait subi un terrible traumatisme et on ne voulait pas que ça lui explose en pleine tête. C'était à elle de choisir quand elle serait prête et c'était impossible à prévoir. La valseuse avait besoin de temps et du soutien indéfectible de ses proches. Maintenant, elle désirait avoir sa maman tout près d'elle, qu'elle reste même si elle était zinzin et qu'elle lui faisait peur. Alors, la malade ne réagit pas à ses explications et se mit à dérailler de plus belle. Elle répétait son discours en boucle et c'était tellement glauque. Il était temps de faire déguerpir tout ce monde de la pièce, tous ceux qui n'étaient pas de la famille, et la médicomage s'en chargea par elle-même. Ça n'avait l'air de pas grand chose mais la blondinette se sentit plus apaisée lorsqu'ils se retrouvèrent enfin seuls. Elle attrapa tout doucement la main de Zorah puis la colla contre sa joue. C'était à la fois régressif et réconfortant pour elle. « Est-ce que tu pleures, мама ? » (maman) Qu'elle lui demanda en fronçant légèrement les sourcils. À bien la regarder, l'épouse faisait une drôle de tête et c'était la première fois qu'elle la voyait ainsi. Un semblant de lucidité au milieu de toute cette folie. Qu'est-ce qui t'arrive, maman ?

La valseuse se mélangeait les pinceaux et elle s'était égarée quelque part entre plusieurs mondes. C'était étrange et ça n'avait pas de sens pour ses parents. « C'est une jolie robe, папа. Je suis trop gâtée. » Qu'elle lui adressa enfin la parole. Warlock n'était plus le méchant de l'histoire, il était juste son papa. La poupée se caressa le ventre de sa main libre et lui sourit tendrement. Elle l'aimait tellement cette robe, avec son voile de coton brodé et doré qu'il lui avait offerte pour la cérémonie. La jouvencelle ne voulait plus jamais la quitter. Alors, elle existait toujours pour elle et ça lui faisait du bien de se l'imaginer. Quant à lui, son père était penché au dessus d'elle, sur son lit d'hôpital et la couvrait d'amour et de tendresse. Là encore, la jolie poupée ignora sa réalité à lui ainsi que ses paroles consolantes. Son cerveau malade faisait le tri. Natalya ne l'écoutait pas vraiment mais elle avait besoin de sa présence, de le sentir puis de le toucher. Aussi, la matriochka arracha sa petite main de l'étreinte de sa mère pour la tendre vers lui. Il était son préféré et Natalya avait déjà oublié sa maman toute triste. C'est comme si elle n'était plus là. Mais il n'y en avait toujours eu que pour lui. Ce petit geste de rien était la chose la plus ordinaire dans toute cette histoire qu'elle leur contait depuis son réveil. « Я хочу домой, папа. » (je veux rentrer à la maison, papa) Qu'elle chuchota péniblement. La pourrie-gâtée sentait ses paupières si lourdes et elle s'apprêtait à faire un long dodo. Maintenant, elle était bien entourée et pouvait enfin se relâcher. C'était à eux de la porter et de veiller sur elle à présent.

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