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passeur: be kind & just ● hiboux : 46
pseudo : komorebi, marine.
faciès & dot : stewart, alhazen (avatar).
doublon(s) : jules la princesse, tuthur l’endive, edith la pimbêche et ron le papa ours.
gallions : 201 pronoms : féminins.
décade : trente-quatre ans.
labeur : fleuriste, propriétaire de sa propre boutique grace & thorn, art floral devenu passion au fil des ans.
sang : aucune once de magie ne vibre dans son carmin, moldue curieuse d’en apprendre plus sur cet autre monde inconnu.
myocarde : cœur solitaire qui n’appartient qu’à elle, refus de s’engager dans une relation sérieuse pour le moment.
allegeance : les passeurs comme étendard, attachée avec ferveur à la paix.
particularité physique : une faiblesse au poignet gauche l’empêche de se servir convenablement de sa main, résultat d’une rupture du ligament mal soignée quand elle était jeune.
gif feuille :
ancienneté
1 mois sur le forum.
| ( #) noyer la mélancolie. ● 27.10.24 20:24 |
| ● ● ● you have nothing to fear if you have nothing to hide ● ● ● temporalité du rp : septembre de l’année 1955personnages concernés : @Saturnine Trelawney et Alicent Brown.trigger warnings : deuil, décès, homophobie, rejet parental, drague, flirt (à compléter si besoin).intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non autre(s) : rien à signaler. IN FOR THE KILL - 2021-2022
on est bien peu de choses, et mon amie la rose est morte ce matin. (press play) |
| passeur: be kind & just ● hiboux : 46
pseudo : komorebi, marine.
faciès & dot : stewart, alhazen (avatar).
doublon(s) : jules la princesse, tuthur l’endive, edith la pimbêche et ron le papa ours.
gallions : 201 pronoms : féminins.
décade : trente-quatre ans.
labeur : fleuriste, propriétaire de sa propre boutique grace & thorn, art floral devenu passion au fil des ans.
sang : aucune once de magie ne vibre dans son carmin, moldue curieuse d’en apprendre plus sur cet autre monde inconnu.
myocarde : cœur solitaire qui n’appartient qu’à elle, refus de s’engager dans une relation sérieuse pour le moment.
allegeance : les passeurs comme étendard, attachée avec ferveur à la paix.
particularité physique : une faiblesse au poignet gauche l’empêche de se servir convenablement de sa main, résultat d’une rupture du ligament mal soignée quand elle était jeune.
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| ( #) Re: noyer la mélancolie. ● 27.10.24 20:29 |
| paraît-il que l’alcool tue lentement, mais on s’en moque, non ? Nous, on n’est pas pressé de mourir. N OYER LAMÉLANCOLIE
Le panneau retourné, boutique désormais fermée. Demain, nous serons dimanche et le dimanche, les magasins sont toujours fermés. Alicent ne reprendra sa nouvelle petite vie quotidienne que lundi, quand elle passera ses commandes calmement dans l’arrière boutique, petit endroit cosy où la belle a installé un bureau avec un livre pour la comptabilité et un autre pour les commandes. Elle doit notamment reprendre contact avec les fournisseurs de ses parents et se refaire un nom. Le lundi est dédié à ça et le mardi, la boutique ouvrira pour les clients, particuliers comme professionnels. Quand ses parents sont décédés, le choc. Ils ont quitté ce monde brutalement, sans que rien ne laisse présager un tel drame. Bien sûr, cela a fait le tour de Godric’s Hollow, petite ville anglaise. Ici, tout le monde connaît tout le monde. Alicent avait oublié cela. À Londres, elle n’était personne. Une femme parmi les femmes. Idem à Boston et ensuite, à Liverpool. Solitaire, d’apparence austère, elle a toujours eu un cercle restreint de proches, petite planète égarée du système, elle n’est pas un soleil, plutôt une lune qui virevolte autour des autres. Alors forcément, quand la jeune femme est revenue ici, a décidé de rester, les voisins ont jasé. À commencer par Rachel Mayfair qui est le genre de mégère toujours cachée derrière ses voilages à épier ses voisins. Bien sûr, il y a des années, Alicent a quitté ce village sans se retourner, coupant les ponts avec son père et sa mère. Comment ces-derniers ont expliqué cela autour d’eux ? Alicent n’en a jamais rien su, tout du moins, de leur bouche. Son amie Paige lui a dit qu’ils répétaient à qui voulait bien l’entendre que leur fille voulait faire un tour du monde. La principale intéressée doute sérieusement qu’on ait pu les croire. Alors bien sûr, son retour interroge. Si bien que dès qu’elle a ouvert la boutique, des voisins dont Miss Mayfair sont venus pour ne rien acheter, simplement tourner autour du pot, espérant que la fille Brown parle, sans avoir à lui arracher les vers du nez. Peine perdue. Alicent s’est contentée de dire ceci : — Cette boutique est mon héritage, je ne voulais pas la laisser à quelqu’un d’autre. Est-ce que cela a suffit à faire taire les commérages ? Non. Ça aurait été trop simple. Ils n’ont fait que croître, mais Alicent veut croire qu’un jour, ses voisins trouveront un sujet bien plus intéressant qu’elle. La magie par exemple ! C’est très intéressant, non ? Enfin, elle, elle trouve.
La magie intrigue Alicent Brown. Mais de cette grande inconnue tend à devenir moins inconnue justement depuis que la jeune trentenaire a décidé de rejoindre les Passeurs. Son engagement la surprend encore, mais se renforce à mesure que les jours s’écoulent. Elle en apprend davantage, à la chance de fréquenter des sorciers, d’échanger avec eux et force est de constater que sorciers ou moldus, ne sont pas si différents les uns des autres. Alicent est peut-être trop utopiste, mais elle espère que les deux mondes n’en formeront un jour qu’un et qu’ils vivront ensemble, s’acceptant les uns des autres. Belle utopie lui souffle cette voix pessimiste dans sa tête. Elle, femme qui aime les femmes, sait bien que ceux qui sortent de la norme, les gens différents, bizarres, étranges, pas faits dans le même moule ne sont jamais acceptés. Que la différence attise à la fois la colère et la haine, même une forme secrète de jalousie. Alors la paix, on peut toujours rêver. Néanmoins, Alicent veut tout faire pour empêcher une guerre de frapper à nouveau ses proches. Sa bande, ses amis, tous ne sont pas revenus du front. Il en manque à l’appel et la belle refuse de compter encore les morts des vivants. Pas pour ça, le prix à payer est trop grand. Alors, un peu morose, un peu fatiguée, elle se traîne dans le centre-ville, mains dans les poches, vieux blouson de cuir qu’elle a récupéré dans les affaires de son père sur les épaules. Oui, il est trop grand, oui, il est même usé au bord des manches et déchirée dans le dos, mais avec ce blouson, Alicent se sent comme autrefois. C’est étrange. Ses parents ne lui parlaient plus. Ils avaient même coupé les ponts avec leur fille bizarre, mais elle veut conserver ce lien. Le temps du deuil doit se faire et certains experts évoquent plusieurs phases. Déni, colère, culpabilité, dépression et acceptation, dans un ordre qui peut varier. Alicent navigue entre plusieurs phases. Ce soir, elle se sent coupable de les avoir ignoré, d’avoir répondu au silence par le silence. Peut-être aurait-elle dû tenter une approche, ne pas laisser le fossé se creuser, devenir un gouffre impossible à franchir ?
Le Red Lion est moins animé que d’ordinaire ce soir. C’est peut-être ce que cherche Alicent quand elle entre dans le pub. Un sourire adressé à quelques têtes qu’elle reconnaît. Fergus, aux abonnés absents alors que souvent, on le trouve ici après la fermeture de sa boutique. Ce n’est pas plus mal songe Alicent. Ce soir, elle ne veut pas parler à des gens qu’elle connaît. Ce soir, elle veut siroter quelques verres, sentir l’alcool la rendre un peu trop joyeuse, rire à des blagues débiles et rentrer chez elle sous le regard plein de jugement de Jack, ce gros matou roux qui ira se coller à elle dans le lit, l’air de dire, hé ! C’est à cette heure que tu rentres, l’humaine ? Oui et puis quoi encore. — Un Gin Fizz, s’il vous plaît dit-elle à la jolie serveuse. Quand elle était à Boston, Alicent a pu goûter à de nombreux cocktails. Les ricains ont de l’avance sur les européens dans ce domaine, mais au Red Lion, on connaît les derniers cocktails à la mode, une chance ! Alors, la barmaid saisit son shaker et se met au travail. Alicent s’installe au comptoir, attend en silence, le regard se pose sur la fenêtre. Dehors, la rue se plonge doucement mais sûrement dans une nuit d’automne. Les feuilles des arbres ont déjà amorcé le changement de couleurs. Des dorés, des ocres, des rouges, des mortes. Godric’s Hollow n’a pas changé et pourtant, tout a changé. Et un frisson, elle a froid dans son petit être, l’orpheline.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
on est bien peu de choses, et mon amie la rose est morte ce matin. (press play) |
| hiboux : 145
pseudo : pollypocket (cy)
faciès & dot : Jodie Comer (fassylovergallery)
doublon(s) : dolores & paulina
gallions : 783 pronoms : elle
décade : 32 yo
labeur : Ancienne actrice à Hollywood, pique-assiette professionnelle
alter ego : Evangeline Harcourt
sang : Mêlé
don : Hurle pour les morts, Banshee
myocarde : Volage, papillonnant pour oublier l'être disparue depuis trop longtemps
allegeance : Seule sa personne compte, et aussi un peu sa famille même si elle ne l'avouera jamais
particularité physique : Elle est parfaite, tout simplement
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floodeur
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| ( #) Re: noyer la mélancolie. ● 19.11.24 20:58 |
| i taste a liquor never brewed N OYER LAMÉLANCOLIE
Je ne le dirai jamais à voix haute, mais les pubs des petites villes ont un charme très particulier. D’ailleurs c’est assez dingue dans ce pays quand on se rend compte que le plus petit des villages avec trois bicoques qui se battent en duel auraient quand même au moins un pub à disposition. Godric’s Hollow, c’est un peu plus grand que ça, mais pas beaucoup non plus. Je dois bien admettre qu’il y a quand même un truc familier dans ce trou perdu, quelque chose qui sent comme la maison. Quelque chose d’un peu douillet, comme une écharpe dont on s’enroule pendant l’hiver qui va pas tarder à arriver. Mais le problème quand on revient sur un terrain familier, c’est que certaines personnes sont jamais vraiment parties. Il m’a bien fallu un moment pour me rappeler qui est le type brun qui arrête pas d’essayer de me parler. « Mais si Tim ! Tu te souviens pas, on était à l’école ensemble ! » Non, vraiment pas, en même temps ce n’est pas un indice ça. L’école primaire ça remonte à très loin quand même. « J’habitais dans la petite maison près du parc ! » Il va falloir faire un peu mieux que ça s’il veut que je me le remette. « Tu m’avais volé mon dessert une fois ! » Alors si on commence à faire la liste de tous les enfants à qui j’ai emprunté leur goûter, leur argent ou leurs jouets, on ne va vraiment pas s’en sortir. Je m’impatiente visiblement, mais le malotru ne remarque rien. Certaines personnes n’ont aucun savoir-vivre ! En plus il n’a pas l’air de vouloir jeter l’éponge, c’est bien ma veine ! « Mais si mais si, tu m’as poussé dans le lac une fois et j’ai même failli me noyer ! » Et là, ça me revient, parce qu’on était en plein hiver et qu’il a traversé la glace comme un boulet de canon. Je m’en souviens bien parce que j’en ai ri à m’en faire mal au ventre, j’ai même failli vomir mon goûter. « Ah mais oui, Tim ! » Il a l’air content que je me rappelle de lui. Moi pas, c’était un sale petit veracrasse, ennuyeux à mourir et qui s’amusait à tirer les jupes des filles et leurs cheveux. En plus on a osé me punir alors que d’une, je rendais service à tout le monde, et de deux, il ne s’est même pas vraiment noyé. Il a simplement dû garder le lit une quinzaine de jours, et encore je suis certaine qu’il simulait.
Il a l’air bizarrement content de me voir. Allez comprendre, mais je lui ai sans doute laissé un souvenir absolument impérissable. J’ai cet effet là sur les gens, je n’y peux rien, c’est dans ma nature. Et c’est d’ailleurs parfois une malédiction, parce qu’il faut que je m’en débarrasse maintenant. Je n’ai aucune envie de passer ma soirée à échanger de vieux souvenirs avec ce Tim, pas quand il y a d’autres beaux mâles en manque de mon attention. Enfin beaux, c’est vite dit, mais on ne va pas faire la fine bouche dans un patelin pareil, je suis bien obligée de prendre ce qu’il y a. Vous voyez un peu à quoi j’en suis réduite ?
Mais non, Tim ne comprend pas. La subtilité n’est malheureusement pas un attribut de ce genre-là. Il me regarde même avec une approbation certaine. Une demoiselle manquant d’estime en serait peut-être flattée, mais certainement pas moi. Que croit-il, qu’il est à ma hauteur ? « T’as bien changé dis donc, t’es devenue sacrément canon! »
COMMENT OSE-T-IL ? J’ai toujours été sublime, même à huit ans, oui ! Je crois qu’on ne m’a jamais tant insultée de toute mon existence, et comme si ça ne suffisait pas, il faut que ça vienne de ce mollusque dont le visage évoque davantage une semelle de chaussure après de longues, très longues heures de marche ! Non mais vraiment, il mériterait que je le gifle devant tout le monde ! Seulement je suis une jeune femme distinguée, je ne me donne pas en spectacle MOI. Et puis très franchement j’ai surtout envie de m’en débarrasser vite fait bien fait. Je veux m’amuser moi, pas tenir la jambe à un abruti toute la soirée et je sens qu’aucune dose d’alcool ne m’aidera à rendre ce moment plus supportable.
« Vraiment Tim, j’aurais a-do-ré poursuivre cette charmante conversation vois-tu, mais j’attends quelqu’un. » C’est pas vrai, évidemment et maintenant faut que je trouve quelqu’un justement qui serait d’accord pour m’aider. Hors de question d’opter pour un homme, tous des bovins incapables de comprendre l’urgence d’une si délicate situation. Les femmes en groupes, c’est risqué aussi. Tiens, mon regard se pose vers une très jolie blonde installée au comptoir, qui semble seule. Sa commande est plutôt originale d’ailleurs pour ce coin perdu du Royaume Uni où la bière semble être l’unique boisson connue. « Ah ben tiens la voilà, bonne soirée. » Et je m’éclipse aussi vite que possible pour aller m’installer près de la belle inconnue à qui je glisse quelques mots après avoir attiré son attention en lui tapotant l’épaule. « Tu vois ce gars là? Il est plus collant qu’une limace. Tu veux bien me tenir compagnie ? Je t’offre un verre en échange. » Inutile de dire que j’ai pas d’argent sur moi. C’est à moi qu’on offre les verres d’habitude, mais si je montre un peu mon décolleté au barman je suis certaine qu’il fera une exception.
J’offre à la demoiselle mon habituel sourire éblouissant. « T’es pas d’ici toi pas vrai ? Je connais pas beaucoup d’habitants de Godric’s Hollow qui connaissent ce genre de cocktail. » j’ajoute en indiquant le verre qu’on vient de poser devant elle. D’ailleurs je commande la même chose, même si c’est pas vraiment ma boisson habituelle. Parce que je le remarque, elle a énormément de charme. Mais bon, je sais, c’est le côté moldu alors faut que je fasse attention. J’ai l’habitude hein, je suis pas totalement idiote et j’ai pas envie de me faire casser la figure ou quoique ce soit d’autre que les sans-magie font. Ce qui m’empêche pas de lui lancer un regard charmeur. « Tu t’appelles comment ? »
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022 JEUX 2024 TEAM PHENIX |
| | ( #) Re: noyer la mélancolie. ● |
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