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| On peut parler en travaillant, mon fils (ft. Gawain) |
witch hunter: never bow ● hiboux : 32
pseudo : Fortuna
faciès & dot : Alan Rickman
doublon(s) : /
gallions : 285 pronoms : il
décade : 60
labeur : pasteur anglican / vétéran de la British Army
storytime : Amnésique avant 11 ans / abandonné par la famille Prince car cracmol / adoption par les Atwood / Vétéran de la British Army (armée de terre) / Tireur d'élite / Entré dans les ordres avant la WW2 / Marié et père / Ordonné pasteur anglican et chasseur de la branche religieuse / très secoué par le bûcher en place publique.
sang : cracmol
don : /
myocarde : marié et père
allegeance : Chasseur
particularité physique : cicatrices sur le corps et les mains, vestiges d'une enfance maltraitée et de son passage sur le front
gif feuille :
ancienneté
1 mois sur le forum.
| ( #) On peut parler en travaillant, mon fils (ft. Gawain) ● 26.04.24 10:41 |
| ● ● ● you have nothing to fear if you have nothing to hide ● ● ● temporalité du rp : juillet 1955personnages concernés : @Gawain Brontë & @Ambrose Atwoodtrigger warnings : précisez lesquels s'il y en a.intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non (cochez la case correspondant à votre choix)autre(s) : roulette russe rp etc… IN FOR THE KILL - 2021-2022 |
| witch hunter: never bow ● hiboux : 32
pseudo : Fortuna
faciès & dot : Alan Rickman
doublon(s) : /
gallions : 285 pronoms : il
décade : 60
labeur : pasteur anglican / vétéran de la British Army
storytime : Amnésique avant 11 ans / abandonné par la famille Prince car cracmol / adoption par les Atwood / Vétéran de la British Army (armée de terre) / Tireur d'élite / Entré dans les ordres avant la WW2 / Marié et père / Ordonné pasteur anglican et chasseur de la branche religieuse / très secoué par le bûcher en place publique.
sang : cracmol
don : /
myocarde : marié et père
allegeance : Chasseur
particularité physique : cicatrices sur le corps et les mains, vestiges d'une enfance maltraitée et de son passage sur le front
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| ( #) Re: On peut parler en travaillant, mon fils (ft. Gawain) ● 26.04.24 10:41 |
| ON PEUT PARLER EN TRAVAILLANT, MON FILS Le ciel décroît de sa pâleur. Se rétrécit. Un petit astre ténu qui flamboie et roule sur l’horizon, s’attarde, se délite sous l’ombre grandissante de la nuit. Accoudé à sa pelle, le vieux père Atwood contemple l’étendue de son travail. Les tombes profanées sont légion depuis la révélation, et plus encore depuis le bûcher d’avril : vengeances personnelles, rites démoniaques, simple peur du tout venant… qui sait ce qui peut bien se passer dans la caboche de ces impies. Et qui doit s’évertuer l’échine à reboucher les trous une fois les constats faits par la police ? Ce vieux con de pasteur, évidemment. Si Ambrose n’a rien contre un peu de labeur, c’est tout de même la troisième tombe de la quinzaine à reboucher. Alors il a fallu appeler à l’aide quelqu’un qui aurait le bras suffisamment endurci pour venir prêter main forte à la besogne. Est-ce parce qu’il n’a pas su refuser ou parce qu’ils sont secrètement dans le même camp de lutte contre l’hérésie que Gawain s’est retrouvé dans ce trou à pelleter de la glaise aux côtés du pasteur, ce dernier ne saurait le dire. Toujours est-il que Gawain a accepté pour Dieu seul sait quelle raison, et les voilà, côte à côte, pelles en main, à côté d’un puits fraîchement remblayé.
« N’est ce pas mieux ainsi ? Il faut juste redresser encore un peu la pierre, et il n’y paraîtra plus ! »
Cela fait chaud au cœur que de voir cette tombe presque remise d’aplomb. La pauvre Maria Sanchez n’y est sans doute pour rien. Est-ce le racisme ordinaire qui a vu ses os exposés aux grands vents et la mention « witch » peinturlurée sur le marbre de cette vieille veuve décédée une décennie plus tôt ? La vindicte populaire ? Le soupçon généralisé ? Sans doute un peu de tous ces ingrédients.
Abandonnant sa pelle contre un piquet, le voilà tout contre la pierre tombale pour la redresser. Les gouttes d’effort lui emperlent et front et biceps.
« Viens, aide-moi, mon fils, il faut encore pousser un peu là. »
Et voilà que la pierre bouge jusqu’à revenir en place. Un soupir satisfait qui voit le vieux pasteur tapoter affectueusement sur le marbre du plat de la main avant de se tourner vers le jeune chasseur. Celui-ci a l’air étonnamment plus fatigué qu’il ne devrait après tous ces efforts. Ambrose fronce les sourcils. L’a-t-il surmené ? Est-ce d’avoir ratissé du cadavre qui l’a gêné ? Ce serait cocasse.
« Tout va bien, Gawain ? Viens, après tous ces efforts, une bonne tasse de thé ou de café nous remettra d’aplomb ! »
Peut-être lui arrachera-t-il quelques proverbiaux vers du nez. Bien qu’il ne connaisse pas intimement Gawain, il le voit régulièrement aux offices, et plus régulièrement encore armes à la main pour terrasser le mal de ce monde. Il n’est que justice de se préoccuper d’un prochain qui œuvre pour la sécurité de leur communauté avec tant de dévotion. Et cela fait bien longtemps qu’il n’a pas devisé avec son cadet. Le voilà qui l’invite donc à venir prendre un petit remontant à l’arrière de la chapelle. Ambrose exploite, tu me diras si ça te va =) je peux changer des trucs au besoin ^ |
| witch hunter: never bow ● hiboux : 487
pseudo : coyop/chloé
faciès & dot : Travis Fimmel @January Blues & triumphandloss
doublon(s) : Georgie (Gabriel (Warlock (Thomas (Oona
gallions : 1089 pronoms : il
décade : la quarantaine grignotée dans l'algarade, la fauve s'entretenait dans la violence.
labeur : Suintait le labeur du bucheronnage. Le goût de l'accalmie ravissait l'ours solitaire, garde-forestier, chaperon de la Grande Sauvage.
alter ego : Charité (vertus)
sang : pour certains, il n'était que flétrissure dans la crasse moldue.
don : t'envoyer à la merde
myocarde : Marié(Divorcé, 'pour ne pas dire jeté en rogaton par l'épineuse Andromeda Selwyn ( Théâtre factice
allegeance : Noyé dans l'intime discorde, la conscience frelatait dans l'inébriante vomissure que lui gerbaient les chasseurs. Membre des Vertus, têtes de branche des braconniers, en la figure de "Charité".
particularité physique : sensibilité exacerbée aux bruits // cicatrices de guerre
gif feuille :
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
dedoublator
posséder 5+ multi.
floodeur
200 messages postés.
ancienneté
1 an sur le forum.
| ( #) Re: On peut parler en travaillant, mon fils (ft. Gawain) ● 29.04.24 13:25 |
| Activité nocturne délassante F oiébranlée
T’avais le ciboulot dans le croupion. La fièvre se déversait sous la carne en caresse inconfortable, le tapis de viande gondolant sous les frissons en salves. Déjà une semaine qu’Hécate t’avait agité sous sa pleine rondeur, s’exhibant en aguicheuse. L’impression de d’être ramassé un tronc d’arbre sur le corps. La charpente souffreteuse tremblait encore de quelques soubresauts de cette coquine pleine lune, ‘cette peste, l’ankylose léchant grassement tes articulations en douleur muette. T’avais pris dix ans dans la tronche. Le déni en grattoir sous l’encéphale te troublait les idées de ta nouvelle condition. Quelle chierie ! Ce n’était plus de fascination que tu assistais au spectacle d’Hécate mais de furie, les pierres d’agate gorgées d’une ire en fusion. Elle se gaussait, la canaille, et elle avait bien raison. Bien que l’âme criait à l’insurrection, tu devenais son apôtre d’un regard.
Et quoi de plus récréatif pour se distraire les idées que de reboucher des tombes profanées ? Une activité en soi comme une autre. Ça te changeait des nombreuses fosses que tu avais creusées pendant la guerre. Fugace amertume en traîne sur le palais, tu te raclais la gargue à l’inconfort volatile. Besoin de te distraire la caboche. Chaque coup de pelle s’animait d’une inspiration qui te dépassait, exhortant tes papillons noirs derrière une porte scellée. Un coup d’œil vers le pasteur t’écorchait les labres d’un rictus amusé. C’est qu’il assurait le vioque ! Une santé de fer entretenue dans le pelletage des hypogées ? T’en prendrais bonne note. Peut-être cela te serait-il utile dans les hypothétiques futures victimes des crocs du louvart ? Sarcasme en démangeaison de la commissure. Valait mieux en rire qu’en pleurer !
« Ok mon père. Vous casser pas l’dos hein ? » Du haut de ses soixante-balais, la vieille prune devait plus avoir la souplesse féline. Aussitôt dit, aussitôt fait. A l’union d’un même ressort, vous redressiez, non sans quelques efforts salés, la pierre plus lourde que tu ne l’aurais finalement imaginé. « Pfiouuuh ! » Cette chère Sanchez s’exposait à nouveau décente parmi ses semblables somnolents. « Eh bah, vous assurez mon père ! C’quoi votre p’tit secret pour tenir la route à votre âge ? Les bibines cachées dans la sacristie ? » Le malice en ustensile habituel, en garde-fou contre les grognements du loup en toile de fond. Quel emmerdeur celui là ! Il pouvait pas te foutre la paix une seconde ? Sa présence muette te démangeait l’humeur en prurit, exacerbant tes sens et tes nervosités. T’avais les crocs. T’étais harassé. L’impression d’avoir élagué toute la sainte journée. Le souffle devenait erratique, trébuchait contre l’émail. C’était quoi cette endurance de limaçon ? La remarque du pasteur t’arrachait un grondement retenu en laisse sur la langue. Pas de grossièretés avec le Très-Haut ! Bien qu’il te ne saisisse plus d’aucune sensibilité, tu gardais les usances en auto-collant, préservant tes visites au temple du Dieu unique. Maintes fois tu l’avais cherché. Il se faisait cachottier le grand coquin. La guerre t’avait heurté de désenchantement, ébranlant ta foi pour n’en laisser que des miettes aigres. « J’pète la forme ! » gouaillais-tu pourtant calmement car si tu étais généralement de piquouses pour la plèbe, c’était de respect que tu te remplissais le gosier pour l’ancêtre. T’entendais chuinter de courroux ta mère dragonne à la première insolence envers un homme d’église. Mieux valait-il ne pas fâcher la mater ! « J’dirai pas non. Faites-moi goûter cette tite bibine qui vous tient en forme ! » La joue se creusait d’un sourire forcé, la carcasse perlant d’une sueur collante.
Sans cérémonies, tu le talonnais non sans te gratter la couenne brûlante pour le suivre dans l’arrière-chapelle. La fraîcheur de l’alcôve te froissait en caresse agréable, t’élaguant l’avaloir d’un soupir presque contenté. « Le Très-haut devait pas être content de voir les plumards de ses mômes profanés... » lâchais-tu dans le vague, les mains nonchalamment glissées dans tes poches. Un œil s’évadait en curiosité par la petite fenêtre, le soulagement ruisselant en déliement du corps au toit du ciel nébuleux. Pas de rondeur dorée à l’horizon. Cette nuit encore, cette garce te foutrait la paix.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022 |
| | ( #) Re: On peut parler en travaillant, mon fils (ft. Gawain) ● |
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| On peut parler en travaillant, mon fils (ft. Gawain) |
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