IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Death road. | ft. Isadora Ollivander
witch hunter: never bow ●
Elvira Quinn
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Elvira Quinn
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faciès & dot : Lyne Renée - kathee (avatar) | crackintime (signa)
doublon(s) : la merveilleuse Mary Travers
gallions : 512
Death road. | ft. Isadora Ollivander A7b544797168477e934d45b72822e9fe620f55a0
pronoms : elle (she)
décade : 42 ans
labeur : Après des années de service, occupe maintenant un poste assez gradé au Comité de liaison et du renseignement (ministère de la défense).
alter ego : Justice - (7 vertus)
sang : moldue
myocarde : Elle reste célibataire, attendant son heure qui peut-être, ne viendra jamais.
allegeance : chasseurs, loyale à Bahvna et la Barbare
gif feuille : Death road. | ft. Isadora Ollivander Lyne-renee

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(#) Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
09.05.23 11:02
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : 28 février 1955
personnages concernés : @Isadora Ollivander & @Elvira Quinn
trigger warnings : torture, violence, sang, menaces, maltraitances diverses. Certaines parties de ce rp seront probablement mises sous hide.
intervention autorisée du mj : [x] non
autre(s) : (!) les actions de ce rps sont décidées d'un commun accord entre les deux participantes

IN FOR THE KILL - 2021-2022


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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
09.05.23 11:02
Si nombre de gens ont peur de la mort, la mort ne craint personne.
D
EATH
ROAD.
ft. @Isadora Ollivander | tw. torture, violence, sang, menaces, maltraitances diverses.
Les nouvelles s'étaient répandues dans les rangs comme une traînée de poudre attendant d'être allumée pour engendrer la débâcle. La mort de la fille Churchill, bien que tragique, aura placé les nôtre en état d'éveil, attentifs au moindre signe suspect et anormal. Leur armure s'était finalement désagrégée et le voile qui les maintenait hors d'atteinte s'était désormais levé. Notre monde était aujourd'hui en mesure de les voir tels qu'ils sont réellement : des anomalies, des monstres, des êtres dotés d'aptitudes héritées du Malin. Ceux-là n'avaient pas leur place dans notre monde. Ils ne l'avaient jamais eu. Et nous allons les en déloger, ce n'était qu'une question de temps.

Ainsi, j'avais eu pour consigne de sonder la zone. Ce périmètre en hiatus, implanté depuis plusieurs mois aux abords de Godric's Hollow sous le couvert de la canopée, avait été l'un des points névralgiques de notre dernière réunion avec le docteur Bahvna Craine. Un espace où la perversité était révélée et où il nous était donné de la sentir, de la voir. Et avec un peu de chance...de l'éradiquer. C'est pourquoi j'étais là, sondant les alentours à la recherche de la moindre trace, ou de la moindre présence indésirable. Désireuse de me rendre utile, je m'étais portée volontaire pour cette mission, voyant-là une occasion d'élargir les pistes sur la disparition d'Emilia. Peut-être que cela se soldera par un coup de chance et que ce succès sera reconnu par la Barbare, mais surtout par Bahvna Craine ? Tant de raisons de me tenir tranquille et d'ouvrir l'œil, aussi immobile que possible.

Je le vais les yeux au ciel, distinguant un carré de ciel sombre au-travers des épais branchages. L'après-midi touchait à sa fin et déjà l'horizon s'assombrissait. Les journées n'étaient pas bien longues en cette période de l'année mais qu'à cela ne tienne : peut-être que les monstres ne se montraient que de nuit, dans l'obscurité ? Je m'étais efforcée d'en apprendre plus sur eux, par le biais de notre organisation bien-sûr, mais aussi en mettant le nez dans quelques dossiers confidentiels au ministère de la défense. L'avantage du rang. Pour autant, rien de notable n'était à déclarer, signe que nos connaissances restaient encore bien maigres en la matière. Evidemment, beaucoup de théories circulaient, certaines improbables et d'autres au stade de simple théories et il nous était difficile de déceler le vrai du faux. Les moyens nous manquaient c'était certain, mais cela n'était pas suffisant pour éteindre cette colère, ce désir de vendetta. Une haine qui était présente depuis plusieurs années mais qui s'était embrasée après la perte de ma sœur. Ils étaient derrière tout ça, je le savais. J'en étais persuadée. Ne manquaient que les preuves.

Soudain, je sentis une présence et des bribes de conversation animée me parvinrent à la seconde suivante. Je fronçais les sourcils, aux aguets. Un homme et une femme apparurent bientôt dans mon champ de vision. Amis ou nuisibles ? A ce stade, il m'était difficile de le savoir et si j'étais effectivement animée par cette envie d'en découdre, je n'étais pas de celles qui fonçaient tête baissée. Si j'avais été capable d'attendre tout ce temps, quelques minutes supplémentaires ne feraient aucune différence. Silencieusement, je me rapprochais du couple, sondant le profil malingre et la chevelure platine de la femme qui ne m'évoquait rien de particulier. Inconnue au bataillon. Peut-être plus pour longtemps...le regard fixé sur eux dans la pénombre naissante, je tentais de surprendre quelques fragments de leurs échanges, prête à réagir au moindre mot de sorcellerie ou tout simplement douteux.

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Isadora Ollivander
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faciès & dot : Elizabeth Debicki (itsamooncalf)
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Death road. | ft. Isadora Ollivander 1ee547b42351b3aad71cc7fa5c11e791a71337c3
pronoms : she-her (elle)
décade : 29 ans
labeur : journaliste d'investigation pour le magazine contestataire The Quibbler
alter ego : Ivy Standish, discrète chroniqueuse astrologue de la feuille de chou locale
storytime : ELVIRAMEREDITHDIANARALEYGH
sang : inconnu, considéré comme mêlé par l'administration sorcière depuis son adoption
don : majestueuse chouette blanche comme neige, transformation animale rendue possible par de longues années de pratique (don actuellement "bloqu" à la suite d'une expérience traumatique)
myocarde : les serres d'un amour infidèle plantées dans sa chair, rupture consommée et coeur échaudé qui se méfie à présent de tout et de tous
allegeance : sa famille d'abord, ses idéaux juste après, heureusement pour elle les deux se confondent souvent
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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
14.06.23 0:29
Are you, are you coming to the tree, where I told you to run, so we’d both be free
D
EATH
ROAD
ft @Elvira Quinn | TW grossesse/mentions d’avortement, violence, menaces
Elle avait choisi un endroit isolé. Loin du village sorcier, et encore plus loin des quartiers moldus, loin des oreilles et des yeux indiscrets. Peu de promeneurs osaient s’aventurer sous les frondaisons, qui résistaient au plus coriace des vents hivernaux. La Forêt des Cogneurs avait une sale réputation, et ne s’y rendaient d’ordinaire que celles et ceux qui avaient une bonne raison de risquer une traversée. C’est qu’elle portait bien son nom : entre deux troncs rugueux que Nicholas aurait sans doute su identifier d’un regard, mais qu’Isadora peinait à différencier, dansaient les basses branches traîtresses de Saules Cogneurs. Une espèce locale, particulièrement redoutable pour peu qu’on la provoque - définition large, qui incluait le simple fait de marcher dans un rayon de cinq ou six mètres autour du tronc concerné. Cette particularité faisait des bosquets l’endroit idéal - ou presque - pour le rendez-vous qu’elle avait fixé.

Le billet n’était pas codé. Nul besoin, pas entre eux. Sous les saules, même heure. Cela voulait tout et rien dire. Simple note, griffonnée sur un bout de parchemin raturé, déposée sur le coin d’un bureau. Il comprendrait.

Et l’heure était venue, plus vite que prévu. Trop vite. L’après-midi touchait à sa fin, et les mille bruissements de la forêt dissimulaient son approche. Elle faillit ne pas le voir jusqu’à ce qu’il soit trop tard, mais échappa juste à temps aux bras accueillants qui se tendaient dans sa direction.

Hello, Izzie.

Que répondre ? Bonjour, Monsieur Mulciber ? Ils avaient depuis longtemps passé le stade de ces convenances. Salut, Al ? Trop familier - elle ne voulait pas de cette proximité qu’il lui imposait, elle avait désespérément besoin d’espace, elle aurait juste voulu s’envoler. Se transformer, comme elle savait si bien le faire, et s’élever au-dessus des cimes. Loin, très loin de cette forêt, de ce village, de cet homme qu'elle aimait à en trembler. À en oublier tous ses principes. À en parjurer sa dignité.

J’ai reçu ton mot, finit-il par ajouter, après ce qui passait pour quelques secondes - quelques fragments d’éternité. Tu voulais me parler ?

Oui, finit-elle par prononcer, parce qu’il le fallait bien. Elle ne pouvait plus reculer.

Tu peux tout me dire, tu sais. Isadora, je t’...

Je suis enceinte. Elle coupa court à l’aveu, celui qu’il ne lui avait fait qu’une fois auparavant. Elle ne pouvait plus entendre ces mots, pas avant d’être certaine qu’il ait compris. Et peut-être pas après non plus.

Tu… Quoi ?

Elle laissa le silence répondre à sa question. Les mots avaient trop d’importance pour qu’elle ose les prononcer une seconde fois.

De… De moi ?

Ses mèches blondes dansèrent devant ses yeux alors qu’elle hochait la tête, brièvement. Presque imperceptiblement. Si elle ne disait rien, si elle ne croisait pas son regard, rien de tout cela ne serait réel. Elle resterait Izzie Ollivander, jeune femme promise à une ascension stellaire au sein du Ministère. Elle ne deviendrait pas Isadora, mère célibataire et femme adultère. Elle s’envolerait, jusqu’à Uagadou s’il le fallait, jusqu’à ce que le monde qu’elle avait laissé derrière elle oublie ce qu’elle avait fait ces derniers mois. Les choix désastreux, qui n’avaient même semblé être des choix, juste les conséquences inéluctables d’une destinée tracée pour elle par une divinité en mal d’amusement.

Comment ?

Le regard qu’elle lui jeta aurait fait geler le Vésuve. À ton avis ?

Mais… C’était juste une fois. Juste une nuit…

Je SAIS voulut-elle crier. Je sais, j’étais là. Dans tes bras, dans des draps qui n’étaient ni les tiens ni les miens. J’étais là, et maintenant nous voilà ici, trois mois plus tard, et mon ventre s’arrondit chaque jour un peu plus. Pour l’instant, c’était encore invisible : pas même le début d’une courbe dans la silhouette longiligne de la jeune femme. Rien ne venait trahir ce qu’elle avait fait. Ce qu’ils avaient fait.

C’est impossible.

Je sais. C’est aussi ce que j’ai cru lorsque le Capteur de Dissimulation a refusé de s’agiter ; ce que j’ai désespérément voulu continuer de croire alors que les semaines devenaient un mois, puis deux, puis trois. Elle aurait pu lui dire tout cela. Ou partir sur l’offensive : Passons l’étape du déni, tu veux ? Mais les mots ne franchissaient toujours pas ses lèvres, serrées en une ligne si fine qu’elle en devenait invisible.

Qu’est-ce que tu vas faire ?

Je… Je ne sais pas. Elle répondit, enfin, mais parler était un effort incommensurable. Elle avait soudainement besoin d’air, alors elle se mit à marcher. Sans regarder s’il la suivait, sans savoir où elle allait. Le mouvement l’apaisait, assez pour qu’elle reprenne la parole après quelques mètres.

Je suis désolée. J’aurais dû te le dire plus tôt, mais… Mais je ne voulais pas y croire. Mais je ne pouvais pas. Parce que tu es marié, parce que ce n’est pas avec moi. Parce que je ne suis pas cette personne, celle qui fait les mauvais choix. Je n’ai jamais été cette personne, je ne sais pas comment on fait. Je ne savais pas comment.

Elle leva enfin le regard, plongea ses yeux clairs dans ceux de l’autre. Se demanda soudain si l’enfant lui ressemblerait. Alors, les gens comprendraient : il ne fallait pas avoir réussi ses ASPICS avec mention pour relier ces points-là. Et s’ils comprenaient… Ce serait pire encore. Elle ne serait pas la seule déshonorée.

Je suis désolée, dit-elle encore, comme si le répéter le rendrait plus vrai.

Personne ne doit savoir, répondit-il. Tu vas t’en débarrasser, et…

Pardon ? Sa voix avait grimpé d’un ton, ou peut-être de plusieurs.

Izzie, tu comprends bien que ce n’est pas possible. Tout simplement. Tu connais ma situation…

Est-ce que tu as pensé à la mienne ?

Qu’est-ce que tu voudrais que je fasse ? Que je la quitte un prénom, jamais prononcé, flotta un instant dans l’air et que je t’épouse sur le champ ?

Il fallut qu’il prononce les mots pour qu’elle comprenne à quel point elle s’était accrochée à ce dernier espoir. Il fallut le ton inflexible, les mots presque criés, la fuite de ses pupilles, pour qu’elle réalise qu’elle avait espéré en vain.

Non, mentit-elle, escaladant désespérément l’échelle des aigus. Non, mais… Je garde le bébé. Et sa voix ne tremblait pas, peu importait que la décision soit aussi récente que les mots qui venaient de s’élever de sa gorge nouée.

Izzie, tu ne peux pas…

Ne t’avise pas de me dire ce que je peux faire ou pas. C’est un peu tard pour ça. Et j’ai pris ma décision, tout comme tu as visiblement pris la tienne.

Isadora. La voix modulait, se faisait conciliante - l’adulte dans la pièce, le mâle certain du bien-fondé de sa pensée, de l’évidence de ses arguments. Tu sais que ce n’est pas possible. La Ministre ne te laissera jamais travailler pour elle dans… cet état. Tu ne peux pas décemment espérer continuer comme si de rien n’était, et espérer qu’un sort de désillusion suffise à masquer ce qui va arriver.

La forêt autour d’eux bruissait de toutes ses feuilles sous l’effet d’un vent coulis. Il lui semblait qu’elle murmurait : fuis fuis fuis… Mais elle n’entendait pas vraiment, concentrée sur cette voix bien humaine qui prétendait lui imposer l’évidence d’une solution qu’elle n’avait même pas envisagée. Jusqu’à ce qu’un craquement de branche brise le dernier semblant de calme qu’elle avait réussi à ériger en façade, pour mieux cacher l’effondrement de ses dernières illusions à propos de l’homme qu’elle aimait.

Tais-toi. Non, tais-toi finit-elle néanmoins par lui intimer, levant une main pour clarifier encore son propos. Nous ne sommes plus seuls murmura-t-elle en jetant un regard rapide aux alentours.

C’est juste un Saule Cogneur, pour l’amour de Merlin, Isadora… Mais Algernon Mulciber ne poursuivit pas sa phrase. Une silhouette venait de sortir du fourré devant eux.

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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
28.07.23 0:46

Si nombre de gens ont peur de la mort, la mort ne craint personne.
D
EATH
ROAD.
ft. @Isadora Ollivander | tw. torture, violence, sang, menaces, maltraitances diverses.
Aussi silencieuse que la mort elle-même, je dévisageais le couple à découvert. Sérieusement ? J'avais attendu tout ce temps en lisière de bosquet pour ça ? Pour une putain de rupture à la con ? Serrant les dents à défaut de pouvoir soupirer librement, je fis l'effort de prendre sur moi quelques instants encore, écoutant l'échange pesant qui me parvenait depuis l'orée des Saules. Puis finalement, c'est une moue exaspérée qui s'étala sur mon visage tout entier, alors que la conversation prenait un tournant très personnel. Voire même trop personnel : qu'est-ce que j'en avais à faire que la petite graine ait été plantée ? Et que c'était involontaire par-dessus le marché ? Allez, félicitations mon gars, tu vas être papa. Maintenant foutez-moi le camp les jeunes, il y en a qui bossent ici ou qui espèrent encore pouvoir le faire avant la tombée de la nuit. Vous règlerez vos histoires de petites sauteries interdites une autre fois. Mais il semblerait que même ça, ce soit trop demandé. Car la petite blonde -Isadora d'après son amant- semblait déterminée à parler de son avenir : celui-là même qu'elle venait de ruiner en allant se tortiller sous les draps de monsieur. Je n'étais pas bien experte en la matière, mais une fois sur deux au moins, les grossesses mettaient fin à toutes les ambitions personnelles quelle qu'elles soient. A moins qu'elle ne soit également adepte de la promotion-canapé, ce qui ne m'étonnerait guère venant de quelqu'un venant annoncer sa maternité dans l'un des endroits les plus pourris d'Angleterre et les moins romantiques par crainte d'être découverte. Une blonde aux yeux bleus, aussi épaisse qu'un sauret, c'était forcément le type de secrétaire ou d'assistante qui plaisait aux hommes.

Jusqu'alors insipide, la suite de la conversation parvint à me tendre si bien qu'une fraction de seconde plus tard, je m'étais redressée, prête à agir, mesurant déjà mon angle d'attaque depuis ma position. Il n'avait suffit que d'un mot. Un seul. Décharge d'adrénaline alimentée par la haine qui ne demandait qu'à être soulagée. D'une manière immédiate. Définitive. Un sort de désillusion. Comme c'est approprié, venant de la bouche de celui qui verra sa liaison, sa vie basculer. Lentement, je sortis le couteau à cran d'arrêt de ma poche, lame d'argent renvoyant son reflet à la Lune assortie. Voilà que le moment tant attendu était arrivé et j'étais prête, aujourd'hui encore, à débarrasser la communauté d'une âme impure, contaminée par la sorcellerie, la gangrène de ce monde. L'autre fois, la fille avait survécu, et ce sursis servait maintenant la cause dans l'un des laboratoires de Dursley. Mais celui-là n'en valait pas la peine. Pas après ce que j'avais entendu...la seule vie qui allait être avortée ce soir, c'était la sienne.
Ce que je n'avais pas prévu cependant, c'était qu'ils soient deux. Qu'allais-je bien pouvoir faire du fil de fer, de son ex-petite copine ? L'infériorité numérique ne m'avait jamais fait peur, c'était un cas de figure souvent rencontré lors de mes déploiements. Mais jamais encore face à deux sorciers. Il est difficile d'anticiper avec eux, leur façon de faire est dépourvue de toute logique. Ils peuvent vous immobiliser d'un geste du bras ou vous pétrifier en clignant des yeux.

 J'en vins donc à la conclusion qu'il faudrait aussi me débarrasser de la femme. Et puisque c'était elle qui se trouvait la plus proche, elle ouvrira les festivités. Accroupie, je me saisis d'une pierre : ni trop lourde, ni trop rugueuse. Mais juste assez pour faire le boulot et rompre une ou deux cervicales. Un arbre craqua derrière moi et la dénommée Isadora pivota dans ma direction. C'était maintenant ou jamais. Une fraction de seconde plus tard, je lançais mon projectile qui toucha ma victime à la tempe. La femme s'effondra sous le coup, et son soupirant sortit une baguette de sa poche intérieure, en alerte. Coutelas en main, je me ruais sur lui.
Dans une situation comme celle-là, on ne saurait négliger l'effet de surprise, l'environnement n'étant pas propice à un éternel cache-cache. Une lueur rouge irradiait de son arme et j'eus le réflexe de me baisser alors qu'un éclair écarlate vint frapper le Saule centenaire à quelques mètres de là. Putain de sorcellerie ! C'était moins une, il avait l'air habitué à faire ce genre de choses. Adultère et violent. Un monstre dans le monstre.  
Un nouveau craquement se fit entendre, sinistre. inquiétant. Je tournais la tête, juste à temps pour voir une énorme branche difforme s'abattre sur ma cible dans un choc retentissant. Courbé en deux, l'homme hurla à plein poumons alors qu'un second coup lui lacérait le visage, l'envoyant valser sans lui donner l'occasion de récidiver. Oserait-il seulement le faire, alors que l'arbre se défendait de toutes ses...merde Elvira, un arbre ça ne se défend pas ! C'est juste un arbre. Un arbre, et pourtant...

Cette image m'était familière1 mais si ce soir la réalité rejoignait la fiction, il n'était pas l'heure de m'appesantir sur la question. Je me glissais vers la silhouette de la sorcière toujours inconsciente, indifférente aux autres persécutions qui avaient lieu sous mon nez. On me facilitait le travail, je n'allais pas m'en plaindre. Sans ménagement, je retournais la condamnée face contre terre et lui passais les menottes en Domantium autour de ses frêles poignets. Clic, clic, clic. L'anomalie est maîtrisée. Clic, clic, clic. Tes facultés sont brisées.
Puis finalement, je retirais mon foulard pour lui bander les yeux avant de la hisser en travers de mes épaules. Et sans un regard derrière moi, je quittais les lieux, bercée par les hurlements de plus en plus lointains (ou déclinants ?) du sorcier vaincu.

1On suppose qu'Elvira a lu Tolkien. Le Seigneur des anneaux est paru en 1954/1955 chez les Moldus.
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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
15.09.23 18:18
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ROAD
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La lune, gibbeuse, luisait au firmament. Depuis combien de temps déjà ? Combien de temps avaient-ils passé à se perdre entre les arbres, entre leurs mots ? Assez pour que les professions d’amour soient loin derrière eux - aussi loin que ce temps qu’ils ne rattraperaient jamais. Elle avait laissé les mois s’écouler, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour reculer. Ils avaient pris un temps dont ils ne disposaient pas, temps maudit passé à se disputer, alors qu’ils s’aimaient, elle en était persuadée.

La lune se reflétait également sur la lame que tenait l’inconnue, lame brandie qui clamait son identité plus fort que tous les passeports. Moldue - aucune sorcière n’aurait choisi d’agiter un couteau, plutôt que sa baguette. Comment elle était arrivée là, ce qu’elle leur voulait exactement, étaient autant de questions pour plus tard. Ils devaient fuir. Parce qu’elle ne savait pas combattre, cela n’avait jamais été sa spécialité - elle était plus douée pour discuter, établir des traités, rêver d’un monde meilleur, d’une société apaisée… Parce qu’elle était enceinte, aussi. Algernon semblait toutefois avoir des priorités différentes, et il se tourna pour faire face à l’inconnue au coutelas, l’incrédulité s’effaçant rapidement de ses traits pour laisser place à une détermination qu’elle ne lui avait jamais vue.

Elle n’eut pas le temps de l’observer se ruer vers l’inconnue. Elle n’eut même pas le temps de sortir sa propre baguette, bois de hêtre et crin de licorne sagement rangés dans une poche indétectable cousue au revers de sa veste. Son unique arme resta prisonnière du tissu, alors que sa propriétaire s’effondrait, frappée à la tempe d’un projectile qu’elle n’eut pas l’occasion d’identifier.

Lorsqu’elle revint à elle, le monde s’était inversé. Elle marchait, et pourtant elle ne voyait rien. Elle avançait, sans avoir conscience de mettre un pied devant l’autre. Elle pouvait respirer, et le son du sang qui se précipitait à ses oreilles avait l’aspect salvateur des cloches de l’orphelinat de son enfance - elle était en vie. Mais pour combien de temps encore ? Elle voulut s’agiter, et découvrit par la même occasion que quelque chose entravait ses poignets. Le métal glacé laisserait sans doute des marques sur sa peau pâle, mais elle pouvait s’en dégager aisément, il lui suffisait de…

Rien ne vint. Ni plume, ni serre acérée. Elle était toujours Isadora, et pire, bien pire que cela : elle était toujours prisonnière de l’inconnue. Cette dernière ahanait sous l’effort que lui imposait sa charge - à ce stade, Izzie avait plus ou moins compris que la moldue la portait en travers de ses épaules tel un sac de patates, option yeux bandés. Par-delà les râles de l’inconnue, toutefois, d’autres bruits se faisaient entendre. Ils étaient en forêt, se souvint-elle soudain. Ils ? Elle n’était pas seule avec l’inconnue, ils étaient trois, Algernon…

Son cœur déjà malmené manqua un battement en identifiant soudain l’origine des cris qui troublaient le calme relatif de ce coin de la forêt. Algernon était derrière elles, peut-être aux prises avec d’autres moldus, peut-être blessé, peut-être… Non. Une petite voix - celle de la raison ? - lui souffla que tant qu’il hurlait ainsi, Algernon était encore en vie. Pour combien de temps ? Autre petite voix, bien plus insidieuse celle-là.

Elle devait se libérer, se transformer, voler - littéralement - au secours de l’homme qu’elle aimait. Peu importaient leur désaccord principal, en cet instant. Peu importait la légitimité de cet amour qu’elle lui portait, qu’elle ne voulait plus nier. Elle devait l’aider, et pourtant rien ne venait.  Ni ailes puissantes, ni bec recourbé. L’inconnue avait un couteau, se rappela-t-elle soudain. Elle les avait guettés - attendus, peut-être ? Mais pour quoi faire ? Quel genre de moldu se baladait ainsi du côté de la frontière magique, chassant les… Oh.

Comme beaucoup de sorciers, Isadora avait un temps cru que les chasseurs de monstres n’étaient qu’une légende, agitée par des extrémistes en mal de sensations. Comme tous les Ollivander, elle avait été cruellement désillusionnée. Les chasseurs lui avaient pris son grand-père, le torturant pendant de longues heures avant de laisser son corps meurtri derrière eux. En réponse, la famille avait resserré les rangs, refusant de laisser la haine les consumer. Pacte de sang auquel elle avait accordé tous ses efforts, rassemblant sans relâche les moindres bribes d’informations sur les sorciers égarés en milieu hostile. Pacte d’honneur pour lequel elle avait sacrifié les rares heures qu’elle ne passait pas au Ministère afin de veiller sur les rues de Godric’s Hollow, pour s’assurer qu’aucun autre sorcier ne subirait ce que son aïeul avait enduré.

Pacte auquel elle croyait toujours fermement, malgré le fait qu’une inconnue l’avait assommée - était-ce une pierre, ou bien avait-elle employé une autre méthode ? Isadora ne savait même pas que l’on pouvait utiliser un caillou de cette façon. Mais elle refusait d’abandonner ses idéaux, choisissant de plaider sa cause plutôt que de menacer. Sa propre arme était de toute manière inaccessible, et en bonne fille adoptive de la plus célèbre famille de vendeurs de baguettes, elle n’avait jamais appris à pratiquer la magie sans catalyseur. Aussi sa voix s’éleva-t-elle, hachée par l’effort que lui coûtait la prise de parole, entravée comme elle l’était.

S’il-vous-plaît… S’il-vous-plaît, il faut me déposer… Je vous en supplie, déposez-moi martela-t-elle avec autant de conviction que de désespoir dans la voix. Derrière elles, loin derrière, sous les frondaisons grises qu’elle ne pouvait plus apercevoir par la faute du bandeau qui lui enserrait le crâne, la voix d’Algernon s’était tue. Mais elle ne le remarqua pas tout de suite, trop occupée à supplier l’inconnue de la laisser regagner la terre ferme. Ballotée sans répit par cette femme - qui devait être sacrément musclée, pour la porter ainsi sans se fatiguer… combien de mètres avaient-elles parcouru ainsi ? S’il-vous-plaît ! Je ne vous ai rien fait, je suis trop vieille pour mourir ! s’exclama-t-elle, gigotant pour forcer la moldue à s’arrêter enfin, pour que stoppe la cadence infernale qui lui donnait envie de vomir ses tripes et un peu plus encore. L’incongruité de ses mots ne la frappa que bien après… Sans doute la position dans laquelle la maintenait l’inconnue lui avait-elle chamboulé le cerveau, d’ordinaire si attaché aux mots et à leur signification précise.

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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
28.10.23 23:54

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Son corps frêle fermement vissé sur mes épaules, j’avançais lentement, songeant à la suite des évènements. En toute sincérité, je ne m’étais pas attendue à ce que les choses soient aussi facile. J’avais eu de la chance, car avec ce genre d’adversaire le pire était à prévoir…si tant est que l’on puisse prévoir toutes les choses surnaturelles qui risquaient de déferler sur nous dès qu’ils prenaient part aux hostilités. Les pertes avaient été nombreuses dans notre camp ces dernières années. Des plus novices aux plus expérimentés, tous avaient plié le genou face à l’ennemi, faisant chanceler notre organisation déjà fragilisée par ces multiples affrontements déséquilibrés. Je fis une courte pause, remontant légèrement le poids inanimé qui tendait à glisser sous la cadence irrégulière que m’imposait le terrain escarpé. Combien de sorciers se seraient laissés assommer par un caillou sans sortir leur bâton magique et sans même opposer de résistance ? Pas de charabia bizarre de sa part, pas de coups, ni même aucun geste pour se défendre. Oui, j’avais eu une chance éhontée ce soir et je n’allais pas la laisser filer. C’était valable pour la fille aussi.

Cette dernière commença à gesticuler, rendant la progression encore plus difficile qu’elle ne l’était déjà. La Belle au bois dormant sortait de sa léthargie, et comme toutes les princesses en détresse, la première chose qu’elle fit c’est de…brailler à plein poumons.La ferme !répliquais-je, mes tympans soudains agressés par cette voix larmoyante et aigre dans mon dos. JE SUIS TROP VIEILLE POUR MOURIR ! Geignit-elle encore avant de s’agiter de plus belle, me forçant à m’arrêter et à la déposer par terre pour ne pas perdre l’équilibre. Putain, j’avais visiblement pas pioché le poisson le plus malin de l’étang dans mes filets. Je lâchais un profond soupir, mi-fatiguée mi-agacée, et je retirais mon foulard actuellement posé sur ses yeux pour le lui fourrer dans la bouche. Le froid mordant caressait ma gorge nue mais c’était-là une maigre contrainte à supporter comparé au silence notable et apaisant que cela me procurait en contrepartie. Après tout, ce n’était pas la première fois que je faisais ça. Je savais exactement comment procéder et cela ne m’inquiétait guère. Dans le meilleur des cas, elle rejoindrait l’autre folle dans les geôles de Dursley1. Dans le pire des cas…et bien, c’est une toute autre destination qu’elle rejoindrait. Les choses étaient aussi simples que ça. Mais quelque soit l’issue de cette affaire, cela m’importait peu. C’était une sorcière, elle était forcément coupable de quelque chose, et cela justifiait amplement ce que j’étais en train de faire.

Je gardais ma prise sur elle quelques secondes encore. Ça respire ? Oui ça respire, adjugeais-je en voyant ses narine se dilater à intervalles réguliers, la bouche entravée de tissu. Regarde bien ce visage, sorcière, c’est le dernier que tu verras. Puis sans prévenir, je l’agrippais par la cheville et la tirais derrière moi. Puisqu’elle ne voulait pas être portée, alors elle sera traînée. Finalement ça lui allait bien car c’était exactement ce qu’elle était -une traînée- pour ainsi forniquer avec des hommes mariés. Je n’allais certainement pas continuer à m’esquinter le dos si madame continuait à gigoter ainsi alors je supportais son poids. Elle avait raté une occasion de rester tranquille, la première option lui aurait été nettement plus confortable, sans les coups, les griffes et les heurts que le chemin caillouteux et abrupt allait lui occasionner. Un corps meurtri, avant même que je n’eus à m’en occuper moi-même. Avec une exclamation, je la tirais à deux mains en direction de la haute bâtisse délabrée. Idéalement située et à l’abri des regards, j’y serai parfaitement à mon aise pour orchestrer nos macabres festivités. Une première goutte de pluie s’échoua sur ma joue, annonciatrice des averses à venir. Peut-être celles-ci parviendront-elles à masquer nos traces, notamment la longue marque longiligne de sa silhouette raclant le sol ? De toute façon, quelle importance ? Personne ne viendrait la chercher, son preux chevalier étant probablement déjà étendu quelque part, crevant la bouche ouverte en gobant les pissenlits par la racine. Et je doutais qu’elle eût informé qui que ce soit d’autre de ses projets de la soirée. Alors, qui pourrait seulement avoir l’idée de venir ici ? Personne ne s’inquiéterait pour cette pauvre âme, nous serions seules…juste elle et moi. Finalement, n’était-ce pas cela le plus douloureux ? me demandais-je alors que sa tête heurtait le sol une fois de plus, ballotée en tout sens. D’autres gouttelettes succédèrent à la première, rendant le sol passablement glissant à certains endroits. Forçant davantage l’effort, je continuais inlassablement de tirer, nullement contrariée de devoir donner de ma personne pour cette entreprise. En tant que militaire, c’était une valeur que j’avais apprise il y a bien longtemps et que je n’avais aucune peine à appliquer dans la vie de tous les jours. Pour obtenir quelque chose, il faut savoir s’en donner les moyens et ne pas se laisser décourager au moindre obstacle. Or, ce que je voulais ce soir, c’était des réponses. Et ce n’était pas cette bruine glaciale qui allait m’en priver, dussé-je m’échiner et m’essouffler jusqu’au petit matin.

Bientôt, l’ossature clairsemée et humide de l’ancien manoir se dressa devant nous et enfin, je lâchais mon fardeau, très peu intéressée par son état. Elle l’avait cherché.Debout.lui intimais-je en la remettant brutalement sur ses pieds, la tenant fermement pour la faire avancer. La bâtisse était balayée par le vent, faisant murmurer les pierres et les charpentes. Des craquements hasardeux et se faisaient entendre ça et là alors que nous franchissions ce qui autrefois, faisait office de hall. Résidaient encore quelques éléments de l’ancien mobilier, branlants et probablement mangés aux mites mais qui témoignaient d’une vie antérieure et faste entre ces murs. Je la poussais vers une pièce froide et humide. Un bureau peut-être, ou une ancienne pièce de lecture dont il ne restait maintenant qu’un tas de planches et un siège qui semblait encore tenir debout, comme une invitation sinistre à servir de nouveau. Il n'y avait qu'à demander : une impulsion brutale pour la forcer à s’y asseoir, puis l’y attacher à l’aide des quelques cordages que j’avais préparé lors de ma précédente venue. Le reste de l’attirail dormait encore, au chaud sous l’épais tissus délavé et passé par le temps. Il était fort probable que j’en eus bientôt l’utilité. Ou pas, cela ne dépendait que d’elle. Avait-elle la langue suffisamment pendue pour s’épargner des souffrances inutiles ? Ou était-elle de celles qui ne desserreraient pas les dents sans accuser quelques coups de persuasion ? Plantée devant elle, je pris enfin le temps de la dévisager en silence, toute ligotée et vulnérable qu’elle était. A ma merci. Sorcière.

1Elvira mentionne le précédent kidnapping qu’elle a fait - Fua Enge, dans le bottin des disparus.
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myocarde : les serres d'un amour infidèle plantées dans sa chair, rupture consommée et coeur échaudé qui se méfie à présent de tout et de tous
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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
04.11.23 0:03
Are you, are you coming to the tree, where I told you to run, so we’d both be free
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ROAD
ft @Elvira Quinn | TW violences physiques et psychologiques
Il fallait qu’elle se transforme. Qu’elle s’envole, qu’elle s’échappe, qu’elle rejoigne Algernon et l’aide à lutter contre les Saules déchainés. Parce qu’Algernon était encore en vie, elle en était persuadée. Elle devait l’être. Il ne lui restait plus que cela, des certitudes dont elle devait se convaincre encore et encore. Il était en vie. Elle le resterait, elle aussi.

Elle n’en savait rien, en réalité. Mais elle devait abandonner la rationalité, oublier ce que chacun de ses sens lui criait - elle t’étrangle, tu ne sais plus respirer, les sons se brouillent et ta vision se réduit, tu ne vois plus que des étoiles, tu ne vois plus rien, que l’obscurité qui t’emporte toujours plus loin - elle devait… Rester en vie.

La douleur la ramena à l’instant présent. Dès le premier caillou heurtant le bas du dos, raflant les vêtements de feutre et de laine, puis un second, entaille de plus en plus profonde, jusqu’à l’épiderme, jusqu’à trancher les chairs. Elle voudrait se montrer digne, digne de cette lignée dont elle descend et qui a su se montrer plus forte que les tragédies, qui a su tendre l’autre joue et résister à la haine. Mais elle n’avait pas la force de son grand-père, elle n’était qu’une fille adoptive après tout, cela ne coulait pas dans son sang, le sang qui bientôt tacherait les vêtements jusqu’à les rendre méconnaissables. Elle était toujours si soigneuse, pourtant… Toujours tirée à quatre épingles pour les réunions matinales, chignon impeccable systématiquement remis en forme jusqu’à la fin de la journée de travail. Elle était l’image même d’un professionnalisme que l’on attendait traditionnellement de ses ainés. Jusque dans ses actes et ses pensées, tout était soigneusement classé, catalogué. Tout, sauf l’imprévu.

Et à présent, tout se mélangeait au rythme des secousses que lui imposait la femme-colosse. Elle devait avoir des muscles impressionnants, pour la tirer ainsi sans se fatiguer, alors même que la blonde luttait pour retarder l’avancée de chaque pouce de terrain, raclant des ongles la terre meuble en espérant y trouver un caillou, une pierre, pour l’empêcher de lui briser le dos mais aussi pour parvenir à briser ces menottes métalliques dont le cliquetis semblait signer une sentence à chaque pas.

Tout se mélangeait : le visage d’Algernon, traversé de toutes expressions qu’elle connaissait déjà par coeur - l’air décidé qu’il prenait avant de lancer un sort, ses brèves hésitations avant de la suivre dans les rues pour retrouver l’un des leurs, ses regards à la dérobée, et ses lèvres qui souriaient avant de l’embrasser encore et encore… La bruine glaciale qui trempait son visage, les larmes brûlantes qui lui échappaient à chaque nouveau pas de cette femme dont elle était la captive. Le visage de Ma’Mary, celui de Ma’Elena. Celui de son petit frère, de ses cousins. Tu ne vas pas mourir, Isadora. Pas la peine de rejouer le film de ta vie.

Elle perdit connaissance une seconde fois. Une troisième, peut-être. Chaque fois, une bosse particulièrement vicieuse la ramenait à une réalité qu’elle aurait préféré nier entièrement, une réalité dans laquelle ni Ma’Elena, ni son cousin Nicholas, ni Algernon, ni personne ne savait où elle était et ce qui lui arrivait en cet instant.

S’il-vous-plaît. Il faut me laisser partir. S'il-vous-plaît… Je ne vous ai rien fait. QU’EST-CE QUE JE VOUS AI FAIT ? Ses paroles, déformées par le bâillon aux relents infâmes, devenaient une incompréhensible mélopée, parfois entrecoupée d’une syllabe audible, mais qui l’entendrait ? Ici, seul le vent semblait résider, réalisa la blonde lorsqu’on se décida à la remettre debout. Mains toujours coincées dans son dos, ongles brisés et doigts tordus par ses vaines tentatives de libération, elle se redressa de toute sa hauteur, avant de se plier en deux sous l’effet de la douleur qui irradiait dans l’ensemble de son corps. Chaque centimètre de peau était devenu un champ de bataille, la pluie avait infiltré ses vêtements couverts de boue lorsqu’ils n’étaient pas imbibés de sang - son sang.

La seule pensée réconfortante - lueur d’espoir si maigre qu’elle en était anorexique - était celle de sa baguette, toujours protégée par la poche indétectable de sa veste, revers cousu devant le cœur. Sa baguette était intacte. Mais pour combien de temps encore ? On ne cède pas à la peur. Pas chez les Ollivander. Mais elle avait déjà cédé, déjà pleuré, de douleur plus que de terreur, certes, mais elle avait peur, par Merlin elle était terrifiée. Il aurait été stupide de ne pas l’être. Mais ne cède pas à la peur. Les leçons de l’adolescence revenaient par vagues. Tiens-toi droite, Standish. Celles de l’enfance, plus lointaines, rendues floues par la distance qu’imposaient les années, s’avéraient tenaces, elles aussi. Alors elle se tint droite, autant qu’elle le pouvait, mains meurtries nouées en poings tremblants dans son dos. Elle avança au rythme que lui imposait la colosse, mais avec le menton haut. Le vent coulis s’infiltrait entre les planches condamnant les fenêtres - de larges et profondes fenêtres, indication d’une opulence qui avait clairement connu de meilleurs jours, où pouvaient-elles donc bien être ? - et eut tôt fait de geler sur ses joues les larmes et la pluie.

Elle avait mal. Elle avait froid. Elle avait peur, mais par Merlin et tous les saints, elle ne céderait pas. Elle ne résista pas à la poussée brutale ni aux cordes qui vinrent enserrer ses membres, mais elle garda le menton haut, et aucune protestation ne franchit cette fois le bâillon. Son regard trouva celle de la chasseresse et s’y accrocha, fermement. Elle était terrifiée par cette femme inconnue qui avait visiblement décidé de faire de sa vie un enfer - et ce dans un sens infiniment plus littéral que toutes les pathétiques tentatives de Philibert Macmillan. À la pensée de son patron, sans doute confortablement installé chez lui et occupé à siroter un whisky en ruminant le meilleur moyen de lui mettre des bâtons dans les roues, un rire nerveux la prit. Bon sang, penser à Macmillan dans un moment pareil… S’il savait ! Le tissu coincé dans sa bouche transforma le début d’hilarité malsaine en hoquet étouffé et son cœur rata un battement avant de cavaler puis de se stabiliser à nouveau - pour autant que la chamade effrénée qu’il avait entamé une demi-éternité plus tôt puisse être considérée comme un rythme stable.

Que me voulez-vous ? tenta-t-elle de demander, une fois la brève panique passée. Sauf qu’Isadora était toujours ligotée et bâillonnée, et que sa question ressemblait davantage à ehehouléhou, hululement pitoyable d’une chouette à qui le domantium ôtait toute possibilité de s’échapper.

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(#) Re: Death road. | ft. Isadora Ollivander ●
08.03.24 0:32

Si nombre de gens ont peur de la mort, la mort ne craint personne.
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ft. @Isadora Ollivander | tw. torture, violence, sang, menaces, maltraitances diverses.
Il ne restait plus rien de la jeune femme apprêtée qui venait rejoindre son amant. La pluie, la poussière et la terre dans laquelle elle avait laissé de profonds sillons avaient eu raison de ses beaux cheveux blonds, de ses habits soigneusement assortis et de son visage sans défaut. Les seules couleurs qui ornaient maintenant ses traits étaient celles des hématomes et du sang qui imprégnait les entailles imprévues de notre périple. Pourtant, elle restait droite, digne malgré les larmes qui avaient laissé des empreintes cristallines inévitables sur ses joues. C'est cette fierté que je briserai en conclusion de notre tête à tête. Comme une friandise à la saveur particulière que l'on se réserve en dernier pour en garder le goût plus longtemps.

Cette situation me ramenait quelques années en arrière, ce fameux soir où la malheureuse sorcière qui voulait disparaître des radars de la célébrité l'espace de quelques heures avait fini par disparaître tout court. On disait d'elle qu'elle était rapide dans les airs, mais au sol elle n'avait pas eu la même vivacité. Elle n'avait pas eu grand-chose à m'apprendre, ses informations s'étaient révélées aussi pauvres que j'avais presque regretté de m'être donnée tout ce mal. Mais si rien de ce qui n'était sorti de sa bouche avait pu me contenter, elle avait finalement eu une autre utilité. Celle-ci avait déjà beaucoup crié, un tissu d'âneries certes, mais elle semblait avoir la langue bien pendue de prime abord. D'ailleurs, la voilà qui glapissait de nouveau. Le bâillon m'empêchait d'en saisir le sens, mais le ton semblait interrogatif. Suppliant, peut-être ?
Je m'approchais d'elle, les mains derrière le dos et me courbais pour lui faire face.Que les choses soient claires : ici c'est moi qui pose les questions.déclarais-je, mon visage à hauteur du sien.Et si durant notre petite discussion, il vous prenait l'envie de réciter l'une de vos formules magiques, sachez que c'est une éventualité à laquelle je suis préparée. Bref sourire de complaisance, que même un enfant n'aurait pas pu croire sincère. Je m'approchais encore, lui murmurant à l'oreille :Tentez quoique ce soit, et ce sera la dernière chose que vous ferez. J'avais eu la chance de pouvoir me procurer ce domantium et en cela, je me savais privilégiée. Qi j'en connaissais globalement les effets, je ne savais encore rire de ses limites car son utilisation dans nos rangs était encore trop récente. Aussi, je comptais bien user de moyens plus conventionnels mais non moins rudes si la belle venait à se retourner contre moi et profiter d'une occasion hasardeuse. En principe, j'avais été formée à ce genre d'éventualité, mais sait-on jamais. Chaque interrogatoire était différent et la vigilance était de mise. Je me redressais et attendis que le message soit bien assimilé avant de lui retirer le foulard de la bouche.

Vous êtes en mauvaise posture, mais il ne tient qu'à vous d'y remédier...Isadora.fis-je en l'appelant par son prénom, entendu par feu son petit ami dans le bosquet.Il vous suffit de me donner les réponses satisfaisantes que j'attends. Rien d'insurmontable pour une employée de la Ministre telle que vous, j'en suis certaine. Information également tirée de l'échange intime des deux tourtereaux. Lorsque je m'étais postée à la lisière de la forêt ce soir, jamais je n'aurai pu envisager de tirer un aussi gros lot. Une sorcière, peut-être. Une sorcière aussi bien placée dans l'organisation à détruire, c'était inespéré. En temps normal, je ne croyais pas à la chance et tous ces trucs de karma et de superstition à la con. Y'a pas de chance dans la vie, il n'y a que le travail et l'art de savoir être au bon endroit au bon moment. Et ça, c'était quelque chose qui se vérifiait présentement.  

Commençons par quelque chose de simple.décidais-je, reculant d'un pas pour pouvoir analyser ses gestes dans son entièreté., même les plus minimes et les moins contraints étant donné sa situation.Puisque nous parlons de Ministre...vous connaissez déjà le nôtre. Certains d'entre vous ont assassiné sa plus jeune fille la nuit dernière avant de souiller sa demeure avec des envoûtements magiques. C'était dans la une des journaux. Tout le monde connaît la famille Churchill désormais, ou du moins ce qu'il en reste. Une sorte de crâne avec un serpent qui flottait au-dessus du massacre. Scotland Yard n'était pas parvenu à la faire disparaître, l'armée avait évidemment été mise sur le coup. La journée avait été longue.Votre Ministre à vous, en revanche, sait se tenir éloignée de toute intrusion médiatique, jusqu'à taire son identité et même son existence toute entière... Immobile, les mains toujours jointent derrière le dos, j'établissais alors toute un plan d'examen. Du plus large au plus menu, du plus accessible au plus délicat, jusqu'aux points les plus sensibles à extirper.

Je veux son nom.ordonnais-je avec fermeté.


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28.03.24 12:37
Are you, are you coming to the tree, where I told you to run, so we’d both be free
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EATH
ROAD
ft @Elvira Quinn | TW violences physiques et psychologiques, sang
Son coeur battait trop fort. Le son en écho dans ses tympans meurtris rythmait l’écoulement du sang qui continuait de se répandre, qui achevait de lui couler dans le cou, dans le dos, le long des jambes. Et dans chaque cellule de son corps svelte, au creux de chaque os, la douleur répondait à la douleur, lancinante et caressante, soulignée encore par le froid qui pénétrait à présent sa peau meurtrie. Les ecchymoses naissaient déjà, elle sentait son corps se révolter contre les outrages, les oedèmes qui enflaient et distendaient le pli froissé du tissu, collé à la peau par le sang qui commençait à coaguler.

Chaque respiration ajoutait au vacarme, le torrent d’air envahissant ses poumons comme une bourrasque trop glaciale pour être salvatrice. La symphonie discordante poursuivait son tintamarre à l’intérieur d’elle, ouragan interne face auquel elle ne trouvait aucun refuge. Si seulement elle avait pu s’évanouir à nouveau, fuir cet endroit et se laisser emporter dans les bras de Morphée, quitter ce corps perclus de mille sensations agonisantes pour s’élever encore et encore, battre des ailes et s’envoler loin, très loin de cette chaise à laquelle on l’avait attachée, loin de ces murs en ruine, loin… Mais on avait brisé les ailes de l’oiseau, elle était clouée au sol et n’avait d’autre choix que de subir chaque pulsation de son propre sang, un battement de cœur à la fois.

Malgré la tempête de tourments que traversait son corps, malgré les échos qui reprenaient en canon la liste de ses blessures et lançaient leurs appels désespérés à un cerveau incapable de tous les assimiler, débordé de signaux critiques, Isadora ne pouvait ignorer ce qui se passait autour d’elle. Elle voulait lâcher prise, mais quelque chose en elle refusait de céder déjà, se rendre des armes pourtant fourbues. Le dos collé au dossier de son siège, éducation spartiate ancrée dans sa colonne mieux que les mots des prières ne l’avaient jamais été, elle regarda sa geôlière traverser l’espace d’un pas vif et cadencé. La brutale inconnue se pencha soudain vers elle, mains serrées dans son dos, et la jeune femme reconnut une autre posture. Pas de celles qu’inculquaient les nonnes, mais de celles qu’elle avait observées trop de fois pour ne pas les reconnaître. Quelque chose se fit jour en elle, une idée confuse qui prit soudainement forme alors que la tigresse se mouvait dans l’espace en lignes impossiblement droites. Cette femme appartenait à l’armée.

Ses paroles achevèrent d’assassiner toute ombre de doute. Cette femme était une soldate, et ce qui se passait dans cette pièce était un interrogatoire. Pourtant, Isadora était toujours bâillonnée, ce qui limitait forcément ses capacités de réponse… Mais cela ne dura que le temps pour la geôlière d’asséner une litanie de menaces - qui eurent au moins le mérite d’informer la prisonnière des connaissances approximatives de son adversaire en matière de sorcellerie. La blonde avait besoin de sa baguette en main pour lancer la moindre incantation, mais cela, l’autre semblait l’ignorer. Elle semblait néanmoins alerte, surestimant largement la capacité de nuisance de la sorcière menottée - une méfiance qui, étrangement, donna du courage à Isadora. Guère plus que pour lancer un regard défiant à la militaire, mais ce seul regard lui rendit un peu de sa prestance ministérielle.

Son bâillon lui fut arraché, un supplément d’air asséchant sa gorge et enflant ses poumons, gonflant son corps filiforme d’un regain de douleur qu’elle ne sut réprimer. Une larme fraîche roula sur sa joue, réveillant le tracé à moitié séché d’une coulée de sang qui lui zébrait le menton. Elle se noya dans cette sensation pour ignorer toutes les autres, tous ces signaux de détresse qu’elle ne parvenait plus à distinguer les uns des autres tant ils se ressemblaient.

La mention soudaine de son prénom la ramena à la réalité extérieure. Comment savait-elle… Elle les avait espionnés. Pendant combien de temps ? Qu’avait-elle entendu d’autre, quelles informations l’imprudente assistante avait-elle laissé échapper malgré elle ?

La Ministre. La mention abattit sur les frêles épaules d’Isadora le poids d’une nouvelle culpabilité. Elle tenta de se rejouer la séquence, de retrouver les mots exacts qu’Algernon avait prononcés : La Ministre ne te laissera jamais travailler pour elle… Il n’avait pas dit qu’elle travaillait effectivement pour la plus haute instance du monde sorcier, si ?

« Je suis désolée pour votre Premier Ministre » répondit-elle, ses yeux clairs cherchant ceux de la brune, l’assurant de sa sincérité. « Monsieur Churchill ne méritait pas ça. Personne ne mérite qu’une telle catastrophe s’abatte sur ses proches. »

L’incident avait fait la une de tous les journaux, y compris des médias sorciers. L’enfant du Premier Ministre moldu avait été sauvagement assassinée, une marque de source indéniablement magique flottant au-dessus de la demeure pour signaler l’origine du crime. Le Secret Magique avait implosé sous l’impact, le méfait impossible à dissimuler - et c’était sans doute intentionnel. Comme sa mère, Isadora était persuadée que la fin du Secret était nécessaire pour une entente entre les communautés… Mais pas de cette manière. Elles avaient imaginé mille scénarios, perches discrètes tendues à des civils sans distinction, leçons d’étude des Moldus intégrées au curriculum de Poudlard, mais rien qui ne prévoie une brèche aussi soudaine et aussi tragique. Leurs stratégies couvraient des décennies. Les fanatiques suprémacistes - car c’étaient eux, les coupables, peu importait l’avis péremptoire de la Ministre elle-même - avaient réduit à néant des années de planification et de débats par un seul acte inconsidéré.

« Je peux vous assurer que notre Ministre n’a rien à voir avec cela » reprit-elle. « Ce n’est sans doute pas ce que vous souhaitiez entendre » poursuivit-elle, une détermination soudaine dans sa voix encore vacillante, « ce n’est peut-être pas une réponse satisfaisante, mais c’est la vérité. Il s’agit d’un acte commis par des fanatiques isolés, des fous dangereux que nous voulons appréhender autant que vous. » Même s’il semblerait que vous ayez vos propres fanatiques, retint-elle. L’armée britannique ne pouvait avoir cautionné l’enlèvement et la torture de ses propres citoyens, sur son propre sol… si ?

« Je ne travaille pas pour la Ministre » ajouta-t-elle ensuite. Ce qui n’était pas un mensonge, techniquement. Son dernier entretien avec la représentante de la communauté magique lui avait laissé comprendre que tel ne serait jamais le cas, aussi éprouva-t-elle une joie presque sauvage à l’idée qu’elle connaissait néanmoins son nom, qu’il serait si facile de le laisser flotter dans l’air, de trahir cette femme qui n’avait aucun respect pour elle ni pour aucun de ses employés… Mais un reste de loyauté envers l’institution à laquelle elle avait voué ses dernières années la retenait encore. Elle pouvait en vouloir à la Ministre - elle lui en voulait, de ne pas avoir foi en ses employés, de ne pas voir qu’Isadora était diablement surqualifiée pour ses tâches actuelles, de ne pas être la femme parfaite dont elle aurait voulu s’inspirer, d’être perclue d’idées rétrogrades et dépassées sur le fonctionnement de leur société - mais elle ne pouvait pas la livrer ainsi en pâture à des êtres aussi dépourvus de morale que cette soldate solitaire. « Et même si c’était le cas… Je ne vous dirais rien. Le feriez-vous, si nos rôles étaient inversés ? » plaida-t-elle, dans un appel désespéré à la femme derrière le masque rigide de la militaire.

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