IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Rebel without a cause - Ethel
mob: bang, bang u're dead ●
Malcolm Fairfax
mob: bang, bang u're dead
Malcolm Fairfax
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 52
pseudo : WonderCat
faciès & dot : Jamie Bell - MrsChaplin
doublon(s) : Antonin/Julian/Primrose/Diana
gallions : 469
Rebel without a cause - Ethel 27d475ce96e300a2f88e5da7bcf343c7
pronoms : He/him
décade : 37 ans
labeur : Serveur au Hag's Inn, le travail lui convient parfaitement, efficace et silencieux, malgré la paye minable, au moins il n'est pas obligé d'être agréable avec les clients, le contraire serait même très étonnant.
sang : Sorcier, statut inconnu, quelle importance ?
don : Animagus, il se transforme en écureuil. Petit animal de la forêt qui lui permet de courir le long des toits de Godric's Hollow en toute discrétion, mais surtout de passer du temps loin de tout dans la nature. Qui aurait cru qu'un caractère comme le siens affectionnerait un animal aussi inoffensif ?
myocarde : Le coeur ne s'est jamais emballé pour personne. Il préfère les brèves étreintes d'une nuit, peu importe avec qui, Malcolm n'est pas un sentimental, ne recherche pas l'amour, ne veut pas en donner, il n'en veut pas de l'affection des autres, il ne sait pas comment faire et il n'a rien à offrir.
allegeance : La pègre. Lui qui a toujours eu du mal avec l'autorité se plie aux ordres de mafieux sans poser de questions. Au moins en échange de ses services, il bénéficie de protection.
gif feuille : Rebel without a cause - Ethel 9f927c0f3bd6f0a01bf1fd1ddd56f9c0

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ancienneté
1 mois sur le forum.
https://inforthekill.forumactif.com/t3302-bad-to-the-bone-malcol https://inforthekill.forumactif.com/t3330-it-s-a-hard-knock-life
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(#) Rebel without a cause - Ethel ●
01.01.24 16:04
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juin, 1955
personnages concernés : @Ethel Filch @Malcolm Fairfax
trigger warnings : langage grossier
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X ] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : X

IN FOR THE KILL - 2021-2022


You're not the

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Malcolm Fairfax
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labeur : Serveur au Hag's Inn, le travail lui convient parfaitement, efficace et silencieux, malgré la paye minable, au moins il n'est pas obligé d'être agréable avec les clients, le contraire serait même très étonnant.
sang : Sorcier, statut inconnu, quelle importance ?
don : Animagus, il se transforme en écureuil. Petit animal de la forêt qui lui permet de courir le long des toits de Godric's Hollow en toute discrétion, mais surtout de passer du temps loin de tout dans la nature. Qui aurait cru qu'un caractère comme le siens affectionnerait un animal aussi inoffensif ?
myocarde : Le coeur ne s'est jamais emballé pour personne. Il préfère les brèves étreintes d'une nuit, peu importe avec qui, Malcolm n'est pas un sentimental, ne recherche pas l'amour, ne veut pas en donner, il n'en veut pas de l'affection des autres, il ne sait pas comment faire et il n'a rien à offrir.
allegeance : La pègre. Lui qui a toujours eu du mal avec l'autorité se plie aux ordres de mafieux sans poser de questions. Au moins en échange de ses services, il bénéficie de protection.
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(#) Re: Rebel without a cause - Ethel ●
01.01.24 16:05
Raindrops keep falling on my head But that doesn't mean my eyes will soon be turning red Crying's not for me
R

ebel
without a cause
Temps de merde. C’est vraiment la poisse. Pile quand t’as terminé ton service en plus, à croire que le ciel se fout de ta gueule. Heureusement t’as pas beaucoup de chemin à faire jusqu’à chez toi, tu seras un peu mouillé mais tu pourras te sécher vite avant de te préparer un truc à manger et glander ensuite jusqu’à ce soir.

T’aime pas trop avoir rien à faire. Tu sais pas comment t’occuper à l’intérieur. Lire c’est pas trop ton truc, c’est pas que t’aime pas ça mais tu trouves jamais d’histoires intéressantes et tu te vois pas aller t’inscrire dans une bibliothèque ou mettre les pieds à la librairie pour des conseils. T’as bien les journaux mais la plupart du temps ce sont juste des torchons écrits par des journalistes à la botte du ministère ou bien des fouineurs qui ont rien de mieux à faire que de raconter la vie de gens parce que rien d’extraordinaire se passe dans leur vie à eux. Et t’es pas doué pour autre chose pour t’occuper non plus. Tu vas peut-être écouter un peu de musique, ranger un peu ou piquer un somme, tu sais pas, tu verras, t’es pas le genre à tout planifier.

Les mains dans les poches, tu baisses la tête, le regard rivé sur tes chaussures qui tapent contre le pavé humide avec ce petit bruit insupportable, floc, floc, floc. Tu devrais t’en trouver des nouvelles mais là encore c’est compliqué. C’est pas l’argent le soucis, t’as beau ne pas être une flèche en mathématiques et ne pas gagner des tas de gallions, tu sais plutôt bien gérer mais tu te vois pas entrer dans une boutique tout seul et demander conseil. A tous les coups t’enverrais chier la petite vendeuse et tu prendrais la première paire qui te tomberais sous la main pour te rendre compte qu’elle te fait mal aux pieds. En fait les seuls fois où tu te rends dans un commerce, c’est pour acheter à manger, ça y a pas besoin de faire trop de relationnel. Floc, floc, floc. Ouais faudrait vraiment que tu te rachètes des pompes avant de finir nu-pieds, t’aurais l’air con.

T’es bientôt arrivé chez toi quand tu remarques une forme qui te dis quelque chose. Tu plisses les yeux et tu reconnais vite Ethel Filch. Un petit bout de femme plus jeune que toi, un petit minois timide que tu connais depuis un bon bout de temps. En fait, tu dois avouer que si tu l’avais pas vu traîner avec quelques Shafiq, tu l’aurais sans doute jamais remarquée au contraire de son vieux qui fait tout le temps des histoires, comment un grigou pareil a bien pu avoir un petit moineau comme elle ?
Tu remarques que ses bras sont chargés de sacs en papier, elle vient sans doute de faire ses courses, mais ça la gène visiblement pour marcher.

« Eh Filch t’as besoin t’aide ? »

Tu vas vers elle pour voir ce que tu peux faire. T’es sans doute pas un bon samaritain et tu traînes avec des types peu recommandables mais il t’arrive de te montrer chic et puis t’imagines même pas le sermon que Mère Supérieure t’aurai fait si elle avait appris que t’avais pas été serviable envers ton prochain. Ce genre de petites conneries qui restent encore encrées en toi après des années, incapable de faire une croix sur une des personnes qui comptait le plus pour toi.

« T’as dévalisé le magasin ? Aller donne un sac, tu vas pas réussir à ouvrir ta porte si t’as pas tes mains libres. »

Sans vraiment attendre son avis, tu t’empares du sac qui a l’air le plus lourd et tu le portes jusqu’à chez elle. Ils auraient pu lui donner un sac imperméabilisé ces abrutis mais faut croire qu’aucun commerçant ici n’a le sens du client ou pratique, y a qu’à voir le Hag’s Inn, y a de la crasse partout, faut pas avoir peur de chopper un truc ou faire trop de chichis, à moins d’être dans les petits papiers du personnel comme toi, dans ces cas là on va faire l’effort de servir dans un verre pas trop sale mais y a de la poussière et de la graisse tellement partout que même avec la magie on arrive pas à s’en débarrasser.

« Tout vas comme tu veux, pas trop dur les affaires en ce moment ? »

Ethel ça doit bien être une des seules personnes pour qui t’accepte bien de faire ce genre de causette et puis comme elle fait parfois ses affaires sur ton lieu de travail, t’es un peu concerné, de loin parce que tu te mêles pas de ses affaires mais comme tu surveilles de loin, juste pour être sûr qu’il lui arrive de rien, c’est quand un peu tes affaires.
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Ethel Filch
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Ethel Filch
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SOUL
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pseudo : foxie
faciès & dot : Adeline Rudolph (pastbreathing)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Isadora ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Ralph
gallions : 1366
Rebel without a cause - Ethel 51030f24982d5804a80a5f362938371a0ace2382
pronoms : she-her (elle)
décade : 27 hivers tous frais
labeur : herboriste, vendeuse de plantes plus ou moins létales et plus ou moins légales pour le compte de la boutique familiale
alter ego : Cecilia Smith, discrète conservatrice du Musée d'HIstoire Naturelle
storytime : ARTHURPRIMMALCOLMJEZ & OLLIE
sang : sang mêlé, à la réputation aussi sale que vérifiée
don : maudite, condamnée au silence pour peu que sa langue s'écarte du droit chemin de la vérité
myocarde : divorcée, davantage attirée par les courbes féminines que par les egos fragiles
allegeance : fidèle à elle-même avant tout, alliée occasionnelle de la pègre Bulstrode
gif feuille : justgifs

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golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
prix rp
adepte des pavés.
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posséder 5+ multi.
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avoir posté 10 rps.
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à l'honneur
membre de la période.
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1000 gallions.
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200 messages postés.
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(#) Re: Rebel without a cause - Ethel ●
08.01.24 23:41
he was one of those men who like to witness their own life, considering any ambition to live it inappropriate.
R
EBEL WITHOUT A CAUSE
Les Gallois ont mille mots pour la pluie. De la bruine à l’averse, des chats et des chiens tombant du ciel, les images se succèdent et l’on comprend ce pays continuellement traversé par les intempéries. En langage des signes, toutefois, la pluie n’a qu’une seule et unique déclinaison. Un geste des deux mains, mimant des précipitations saccadées, paumes tournées vers le bas. Un seul signe, alors qu’aucune pluie ne ressemble à la précédente. Elle le sait, Ethel, native de ces côtes accidentées - bien qu’une autre nationalité se soit frayée un chemin sur ses traits, ascendance coréenne qu’elle ne saurait ni ne voudrait nier. Ascendance dont elle ne sait rien, n’ayant jamais mis les pieds dans le pays d’où sa mère est venue. Ses pieds mal chaussés n’ont foulé que la terre qui a avalé cette mère partie trop tôt, ombre trop vite effacée du tableau de sa vie. Source de cette malédiction qu’elle a découverte seule, à l’adolescence, avec pour seule compagnie une infirmière presque aussi effrayée qu’elle de ce silence mortel niché à l’intérieur de chaque gène. Sa mère est partie, et Ethel ne saura jamais : d’où vient la malédiction ? Pourquoi lui est-elle tombée dessus comme une averse d’été, inattendue et franchement pas désirée ? Qu’a donc pu faire sa mère pour mériter un tel sort - à moins que la faute ne soit mieux cachée encore, erreur ancestrale ou dette de sang restée impayée, on dit que la Corée est un pays où l’honneur peut tout détruire ou tout sauver, quels dieux ses aïeux ont-ils donc fâchés pour se retrouver ainsi affligés ?

Non qu’elle y pense souvent. Elle a l’esprit pratique, la petite herboriste de Bezoar Street. Elle ne s’attarde pas tant sur les causes que sur les conséquences, et a très vite décidé de prévenir plutôt que de chercher à guérir. Déjà pas fort bavarde, elle s’est murée dans le silence depuis plus de dix ans, et rares sont les mots que l’on entend tomber de sa bouche délicate. Elle les sème comme autant de cailloux précieux, censés la guider jusqu’aux gens qu’elle laisserait compter pour elle, même si elle n’a jamais appris à faire confiance. Elle ne sait pas mentir, mais les autres… Le monde entier est peuplé de menteurs. À commencer par son père, le plus grand d’entre eux, éternel manipulateur qui a su tirer son épingle rouillée du jeu sale des bas-fonds. Mêlé à tout, jamais inquiété, le père Filch a le regard mauvais de ceux qui ont toujours un coup d’avance - de ceux qui organisent les coups eux-mêmes, pour mieux les truquer. La chute récente des Shafiq est-elle de son fait ? Nul ne le saura sans doute jamais, et Ethel n’est pas suffisamment stupide - ou suffisamment courageuse - pour chercher à lever le voile du mystère.

Ethel ne parle donc pas, ou très peu. Elle signe, parfois, pour s’entraîner avant que son corps ne finisse par la lâcher sous le coup de la malédiction ; elle signe, parfois, pour s’éviter la trahison d’un mot mal placé. Aujourd’hui, toutefois, pas moyen d’y couper. Les mains pleines de sacs en papier, emplettes hebdomadaires qu’elle effectue pour le vieux et pour elle-même - et il vérifie chaque reçu, inspecte le contenu des commissions comme si sa plus jeune fille risquait d’y dissimuler des acquis trop honnêtes à son goût - elle a bien du mal à voir où elle met les pieds, et une flaque puis une autre achèvent rapidement de lui tremper les bas jusqu'aux mollets. Alors quand on l’interpelle, elle est bien obligée de répondre - une crevette de son gabarit ne peut pas se permettre d’ignorer les autres, surtout lorsque leur voix est masculine.

Et même si celle-ci ne dégueule pas son autorité partout comme un paon en mal de porte-voix, même si elle pourrait éventuellement apprécier ce voisin discret, aujourd’hui elle n’est pas exactement d’humeur à jouer les demoiselles polies que l’on peut ainsi héler.

« Je suis une femme forte et indépendante, je vais me… » débrouiller reste coincé dans sa gorge, parce qu’elle sait que ce n’est pas assez vrai, parce qu’elle sent déjà l’un des sacs en papier glisser dangereusement de ses doigts gourds. Puis il insiste, mais Fairfax n’est pas de ces garçons qui harcèlent les demoiselles, il n’est pas de ceux qui se moquent ou du moins elle ne l’a jamais vu faire, alors elle choisit de croire que parfois, juste parfois, Bezoar Street ne salit pas. Il a sans doute les mains et la morale crasseuses, mais l’âme résiste encore, elle veut s’en persuader. Puis, même si elle le voulait un peu, elle n’est pas en mesure de refuser si elle veut éviter que ses précieux achats ne finissent sur le sol détrempé. Alors elle cède, le laisse s’emparer d’un sac en répondant un peu plus gentiment que « C’est pas faux. »

« J’avais pas vu que c’était toi » ajoute-t-elle en guise d’excuses - parce qu’on ne s’excuse pas ici. Dans ce quartier où règne la criminalité rampante, où la seule loi qui s’impose est celle du plus fort, on ne montre pas la moindre faiblesse. Quelques flaques plus loin, la porte sombre de la maisonnette du paternel se dresse entre deux vitrines rendues grises par des années de saleté accumulée. Mais elle presse le pas et se fixe comme objectif sa propre demeure, pour peu qu’elle puisse qualifier ainsi la chambre de bonne qui lui sert de cuisine et de salon tout à la fois. Son père attendra, et il pourra maugréer qu’elle n’est qu’une fille indigne, qu’elle tient de sa mère et que les femmes sont toutes les mêmes, il pourra la traiter de harpie infidèle et incapable d’attirer à elle un mari décent, elle n’en a cure pour l’instant. Qu’il la maudisse, tiens - elle n’est pas à une malédiction près.

« Je dirais pas ‘comme je veux’ » - quand les choses ont-elles pris cette direction pour la dernière fois ? Même son mariage fut un échec cuisant, le divorce la forçant à revenir habiter ici alors même qu’elle en était tout juste partie. Passé le cap des vingt-cinq ans, et pas - ou plus - de mari, encore moins d’enfants. Elle ne sait pas mentir, de toute façon, alors petit scorpion choisit le venin de la provocation, sortant du rang que l’on assigne d’ordinaire aux demoiselles de sa condition. Pique vaine ou bouclier dressé pour se prétendre plus forte, elle-même ne distingue plus les stratégies qui se fondent sous sa langue acerbe. « T’as déjà connu quelqu’un ici pour qui les choses allaient bien ? Mais on fait aller » répond-elle, sourire doux venant contredire l’acidité du propos, elle souffle le chaud et le froid pour mieux décontenancer sans jamais chercher à plaire. « Les… affaires fonctionnent. Comme tu le sais » reprend-elle à l’adresse du discret barman qui la surveille parfois, elle le sait. Il n’a jamais rien dit, mais elle se doute que le regard qu’il pose parfois sur elle depuis son comptoir est dénué de toute lubricité, s’il veille ainsi sur sa cliente régulière c’est pour faire un rapport soigneux de ses activités à qui de droit. « J’ai pas le droit de me plaindre, de toute manière. » Vérité assénée comme une gifle, rappel de cette réalité qui pèse sur eux deux, même si elle a encore la chance de ne pas porter le collier qui l’asservirait définitivement. Pas encore… Mais pour combien de temps ?

« Et toi, comment ça se passe ? » finit-elle par demander, parce que tout de même c’est la moindre des politesses, puis aussi parce qu’elle est curieuse, la petite sorcière scorpion. L’information est une monnaie comme une autre, surtout ici, surtout dans cette vie en teintes de gris. « Tu as entendu… ce qui est arrivé aux Shafiq ? » ajoute-t-elle après un moment, après deux coups d'œil rapide, droite-gauche-droite pour vérifier qu’ils sont seuls sous l’averse, que nul ne saurait saisir le contenu de leur rapide conversation.

Et elle n’en dit pas davantage : à son tour de répondre, à son tour de laisser glisser les mots sans pouvoir jamais les rattraper. Les paroles s’envolent, a dit un jour un idiot. Pas si on sait les attraper, pourrait-elle répondre… si elle osait.

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JEUX 2024
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(#) Re: Rebel without a cause - Ethel ●
10.02.24 23:48
Raindrops keep falling on my head But that doesn't mean my eyes will soon be turning red Crying's not for me
R

ebel
without a cause
Tu peux pas t’empêcher de ricaner. Pas méchamment. T’essayes d’être serviable et on t’envoie sur les roses. Mais tu comprends aussi. Ethel Filch c’est un petit bout de femme physiquement. Cinquante kilos toute mouillée, comme maintenant, dans une ruelle minable, normal qu’elle soit sur ses gardes quand on l’approche, puis elle t’as pas reconnu, toi aussi t’aurais grogné.

« Ouais bah on dirait pas Filch ! »

Tu la taquines gentiment avant d’attraper un des sacs qui manque de terminer dans une flaque. Ouais bon, pour le numéro de chevalier servant on repassera mais t’as jamais eu quoi que ce soit de chevaleresque. Si t’étais un personnage de conte de fée, tu serais sûrement un de ces vilains gnomes ou lutins en train d’entourlouper le héros qu’on oublie très vite au bout de deux pages. D’ailleurs le sourire que tu adresses à ta petite voisine doit plus ressembler à une grimace tordue qu’à un sourire éclatant.

« Te fais pas de bile Filch, t’as déjà du mal à voir où tu vas chargée comme t’es, c’est pas moi qui vais t’en vouloir. »

Tu cales le sac sous ton bras et tu la suis, tes chaussures couinant de plus belle quand elle presse le pas. Plus vite vous serrez rentrés, plus vite vous pourrez vous sécher.

« Pourquoi, t’as des problèmes ? »

Tu fronces les sourcils en tournant la tête vers elle. Tu l’aimes bien Filch – tu peux pas dire ça de tout le monde – et comme toi, elle trempe dans des trucs pas nets, du coup tu t’inquiètes un peu. C’est pas ton genre d’ordinaire de faire la conversation ou de prendre des nouvelles des autres, sauf pour quelques exceptions, comme elle.

« Nan, même pour ceux qui sont les plus friqués ici ça va jamais bien, surtout en ce moment mais y a déjà eu pire pas vrai ? »

T’es un peu rassuré, même si tu le montres pas, tu te cales sur le ton de la conversation et tu hausses les épaules comme si tout ça t’étais égal. Tu sais bien jouer les je-m’en-foutiste, tu l’as fait toute ta vie. Les problèmes de ce putain de monde tu t’en fous royalement. T’arrives pas à t’intéresser à toutes ces conneries politiques, ces histoires de bloc Est et Ouest, de conquêtes spatiales, de sang-purs et tu ne sais quoi d’autre. T’es juste énervé quand tu vois que c’est toujours les mêmes qui triment ou qui crèvent en premier, des gens comme toi, sans titre particulier, des gosses, des vieux, que des gens ordinaires. Même cette histoire de secret magique tu t’en fous aussi. T’es égoïste, tu le sais. Mais avec, tu inclus ceux que t’aimes bien.

« Hésites pas à me dire si ça va pas… fin’ j’veux dire avec tes affaires, si y a quelqu’un qui t’emmerde, j’peux aller lui régler son compte. »

T’as jamais été contre distribuer quelques beignes. De toutes les façons ici, c’est comme ça que ça fonctionne, la loi du plus fort.

« Si on commençait à se plaindre, on ferait que ça d’la journée. »

Ici vaut mieux pas être un peu trop fragile. Faut être solide pour tenir. Tu peux râler, mais pas trop, sinon on te fait gentiment rappeler que tu pourrais tomber encore plus bas.

« Rien de spécial… j’pense pouvoir aller à Londres quelques jours, j’sais pas quand, juste pour changer d’air. »

T’as pas allé à Londres depuis longtemps et tu dois avouer que ça te manques un peu. Bon t’y feras sans doute pas grand-chose vu que t’as aucune envie de jouer les touristes mais t’as bien envie de te balader dans un des parcs de la ville ou sur les toits sous ta forme d’écureuil. Et peut-être repasser devant l’orphelinat. Qui sait là-bas ou autour, tu trouveras peut-être un gamin perdu, qui comprends pas pourquoi des trucs bizarres se produisent autour de lui et en t’arrangeant, tu pourras le recruter, un peu comme Peter Pan – ou le Capitaine Crochet.

« Ouais… - toi aussi tu vérifies que personne peut vous entendre – j’suis sûr que c’est un coup des chasseurs… c’est pas la première fois qu’ils font le coup. Fait gaffe Filch hein ? Tu promets ? »

Pour tout dire les Shafiq tu t’en fous aussi sur le moment. Pourtant tu leurs dois beaucoup. Mais là tu réalises soudain qu’Ethel pourrait être prise pour cible et t’as vraiment pas envie que ça recommence comme avec Jamal. Tu grognes un peu, comme une ourse inquiète et tu la fixes, t’as besoin de l’entendre promettre.
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23.03.24 17:46
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EBEL WITHOUT A CAUSE
À travers le rideau de pluie qui s’acharne à les séparer, elle distingue un sourire. Bon, d’accord, un sourire qui aurait croisé une grimace et en aurait oublié son identité. Mais elle sait se contenter de peu, et voir Fairfax tenter de traduire l’émotion a quelque chose de touchant. Il paraît sincère, ce voisin discret qui ne s’impose jamais, qui ne l’approche que pour lui proposer son aide. Elle se méfie toujours, bien sûr ; elle ne va pas laisser tomber en trente secondes des barrières qu’elle a mis près de trente ans à ériger autour d’elle. Mais juste pour un moment, pour un court et fragile instant, elle se laisse aller à imaginer un autre quartier : des rues plus propres, balayées par la même pluie, où aider ses prochains relève de la politesse et non de l’extraordinaire.

« Pas plus que d’habitude » répond-elle lorsqu’il s’enquiert d’éventuels problèmes. Pas plus que d’habitude, parce que le vieux Filch se tient à peu près à carreau ces derniers temps, ne lui hurlant dessus qu’une fois par semaine environ. Pas plus que d’habitude, parce que ses aînés aussi gardent leurs distances : Eleanor passe toujours à la boutique, mais elle se contente d’un regard hautain, en lieu et place de ses habituelles remarques acerbes sur la propreté du lieu. Pas plus que d’habitude, parce qu’elle n’a plus de nouvelles de Magnus et que ça l’inquiète tout de même un petit peu. Comment perd-on de vue un demi-géant suédois, un fabricant de baguettes par-dessus le marché ? Non, le petit scorpion n’a pas de problème particulier en ce moment. Juste la même masse grisâtre de soucis accumulés, qui menace de lui pleuvoir dessus à n’importe quel moment, profitant d’une passagère inattention.

« Ouais, j’imagine. » Elle n’est pas spécialement convaincue par la tentative d’optimisme de Fairfax, mais ça ne coûte rien de répondre, ne fût-ce que pour entretenir la conversation. Pour une fois qu’il ne s’agit ni d’un membre de la famille portant une sempiternelle réclamation, ni d’un client aux questions idiotes, elle voudrait bien tenter de discuter. Juste pour voir ce que ça fait.

« Je… C’est… gentil ? » Et ça sort comme une question, elle ne peut pas s’en empêcher. Tout comme elle ne peut pas s’empêcher de se demander déjà ce qu’il aimerait recevoir comme compensation : parce que dans Bezoar Street, on ne fait pas la charité. Tout service mérite sa paie, toute délation rapporte une promotion. « J’suis pas tout à fait sans défense » reprend la jeune femme, songeant par instinct à certaines plantes qu’elle fait pousser dans le carré de terre qui lui sert de jardin. Des plantes dont il vaut mieux ne pas prononcer le nom, puisqu’aucune d’elles n’est légale, et que la plupart sont létales. « Mais… Merci » finit-elle par ajouter, si bas que ses mots prennent le risque d’être noyés par l’ondée qui ne discontinue pas.

C’est à son tour de sourire lorsqu’il lâche l’une de ces phrases dont il a le secret, une phrase qui évoque à la fois la bonhomie d’un grand-père et la bougonnerie qui est propre aux habitants du coin. Des fois, elle se dit qu’elle aurait aimé faire partie d’une autre famille, Ethel : une famille avec des grands-parents pleins de bon sens populaire, vivant dans une maison qui sent bon le pain frais et les fleurs coupées. Ce ne sont que des rêves, aussi innocents qu’ils sont inutiles, aussi a-t-elle vite fait de les écarter. Rêver, c’est bien joli mais ça n’a jamais aidé personne à avancer… Si ?

La mention de Londres lui évoque d’autres rêves, ceux-là empreints de couleurs vives. Les rêves d’un autre, elle le sait. Pete lui manque soudain - Pete et sa douceur, sa voix rauque, sa bonne humeur contagieuse et sa manie de voir des étoiles même dans un ciel empli de nuages. Lui aussi adore la capitale, il lui en a décrit mille fois les soirées bruyantes et explosives, à mille lieues de la tranquillité qu’Ethel apprécie tant - à mille lieues aussi de son ennui. « J’aurais pas cru que t’aimais cette ville » lâche-t-elle, pensant au portrait que lui en a fait son ami d’enfance. « Je sais pas, je t’aurais vu plutôt… » La phrase reste inachevée, à la fois parce qu’elle n’a pas la moindre idée de l’endroit où elle projetterait Malcolm dans cet univers rêvé ; et à la fois parce qu’ils ont atteint le pas de sa porte. Ou, plus exactement, de la porte qu’elle partage avec cinq autres familles, dans un bâtiment prévu pour trois tout au plus.

« Qu’est-ce que les chasseurs viennent faire là-dedans ? » Elle est plus curieuse qu’autre chose, ignorante du monde moldu comme la plupart des sorciers. Tout ce qu’elle connaît des sans-magie, c’est le recoin du village qui leur appartient, qu’elle fréquente parfois par curiosité. Et ce qu’elle y aperçoit ne lui laisse pas croire que les chasseurs sont autre chose qu’un groupuscule de fanatiques. « Leur genre, c’est plutôt d’allumer des bûchers en place publique » reprend-elle en s’avançant jusqu’au pied de l’escalier en colimaçon qui mène à son appartement, « mais là, personne ne sait rien… C’est étrange. C’est trop calme, si tu veux mon avis, et j’aime pas trop beaucoup ça. Si tu m’évites d’avoir à faire l’aller-retour des quatre étages, je t’offre le thé » enchaîne-t-elle, espérant fort que Fairfax n’ait rien d’autre à faire de son après-midi que de jouer les chevaliers servants pour demoiselles pas tout à fait en détresse.

« Je te promets de ne pas baisser ma garde, Fairfax. Mais seulement si tu fais pareil ? » De nouveau, une question. Incapable de s’affirmer, le petit scorpion voudrait néanmoins veiller à ce que son preux chevalier (version quartiers malfamés, mais preux sans nul doute) n’aille pas s’attirer trop d’ennuis. « Ne va pas tenter de régler leur compte à des Moldus qui n’ont rien demandé ? »

« Selon moi » reprend-elle en commençant l’ascension, « c’est un coup du Ministère. » C’est un coup de poker, surtout, un coup dans l’eau peut-être, mais elle sonde son interlocuteur tout en prenant garde à ne pas laisser sa langue fourcher. Un seul mensonge, et c’est le silence - et elle ne tient pas à ce que Malcolm découvre son vilain petit secret. Il a beau se montrer prévenant, elle se fait violence pour se rappeler qu’elle ne sait presque rien de lui et de ses intentions. on ne se défait pas sans peine d’années passées à prendre des précautions…

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mob: bang, bang u're dead ●
Malcolm Fairfax
mob: bang, bang u're dead
Malcolm Fairfax
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KNIVES
SOUL
hiboux : 52
pseudo : WonderCat
faciès & dot : Jamie Bell - MrsChaplin
doublon(s) : Antonin/Julian/Primrose/Diana
gallions : 469
Rebel without a cause - Ethel 27d475ce96e300a2f88e5da7bcf343c7
pronoms : He/him
décade : 37 ans
labeur : Serveur au Hag's Inn, le travail lui convient parfaitement, efficace et silencieux, malgré la paye minable, au moins il n'est pas obligé d'être agréable avec les clients, le contraire serait même très étonnant.
sang : Sorcier, statut inconnu, quelle importance ?
don : Animagus, il se transforme en écureuil. Petit animal de la forêt qui lui permet de courir le long des toits de Godric's Hollow en toute discrétion, mais surtout de passer du temps loin de tout dans la nature. Qui aurait cru qu'un caractère comme le siens affectionnerait un animal aussi inoffensif ?
myocarde : Le coeur ne s'est jamais emballé pour personne. Il préfère les brèves étreintes d'une nuit, peu importe avec qui, Malcolm n'est pas un sentimental, ne recherche pas l'amour, ne veut pas en donner, il n'en veut pas de l'affection des autres, il ne sait pas comment faire et il n'a rien à offrir.
allegeance : La pègre. Lui qui a toujours eu du mal avec l'autorité se plie aux ordres de mafieux sans poser de questions. Au moins en échange de ses services, il bénéficie de protection.
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(#) Re: Rebel without a cause - Ethel ●
25.04.24 17:45
Raindrops keep falling on my head But that doesn't mean my eyes will soon be turning red Crying's not for me
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ebel
without a cause
« Bah c’est normal quoi… fin’ j’veux dire, sans vouloir te vexer, t’es pas bien épaisse donc si il te faut des bras pour cogner je suis ton homme. »

T’es doué pour faire sauter des dents et craquer les os du nez, autant le mettre à profit comme il faut, puis bon, un peu d’entraide ici, ça fait pas de mal. Dès fois tu te dis que les leçons de morale des sœurs de l’orphelinat ne te sont pas tout à fait sortie du crâne, tous ces trucs d’aider son prochain, même si ça va pas vraiment avec ce qui était écrit dans la Bible, tendez l’autre joue, oui bien sûr, toi tu le fais et t’en profites pour aller foutre un coup de boule dans les valseuses, pas le genre qui rendrait fière Mère Supérieure.

« Je sais qu’tu peux te défendre mais on sait jamais c’qui peut s’passer. »

Tu termines ta phrase par un autre petit sourire, t’as entendu son petit merci tout timide. C’est pas tous les jours qu’on propose de l’aide gratuitement ici, qu’on se montre juste sympa tout simplement tout comme on accepte pas facilement de l’aide. C’est pas parce qu’on est pauvres qu’on a pas de fierté, t’es même certain que vous en avez tout autant que ces bourges de Mandrake Alley.

Vous êtes presque arrivés, tu l’avais même pas remarqué, faut croire que le temps passe plus vite quand on cause, en même temps t’es pas le genre pipelette.

« J’ai grandis à Londres tu sais… enfin j’ai pas grandis à Buckingham hein, mais je connais bien certains quartiers, pas les plus fréquentés… Godric's c’est temporaire. »

Parfois ça te manque l’agitation de la ville, le nombre d’habitants qui te permettent de ne pas être vu, d’être un inconnu, tu t’ennuies jamais.

« Tu me voyais où ? Dans une cabane abandonnée ? Pas une de ces p’tites maisons blanches j’espère ? »

Tu plaisantes à moitié. Tu t’es jamais vraiment projeté, tu te laisses porter par le vent sans vraiment réfléchir si ça te convient vraiment ou pas. Orphelinat, Poudlard, Londres, Godric’s Hollow, t’as toujours trouvé un lieu où crécher qui était pas si mal sans vraiment viser plus haut. Tu sais pas si c’est parce que tu deviens vieux, mais dès fois, tu te dis que t’aimerais te retirer de tout ce merdier, quitter ces rues sombres et humide pour te dégoter un petit truc, t’as pas besoin d’un palace, un petit cottage un peu éloigné dans lequel tu ferais rien d’autre que t’occuper de toi-même, cultiver un peu la terre et élever quelques bêtes, genre des poules, un âne, qui te permettraient de pas avoir à aller en ville tout le temps et t’inviterais des gens que t’aime bien, p’être pas pour manger parce que t’es pas un cuistot mais boire une bière et causer. Ca te paraît bien et même possible, pour peu que t’arrives à mettre suffisamment de côté et partir sans problème.

« Ils foutent la merde partout ces fils de pute, ils se contentent pas juste d’allumer des bûcher t’sais, ils attaquent partout… »

Tu saurais pas expliquer pourquoi t’en es certain. Tu vois pas qui d’autre en fait. Les mangemorts ils sont bien trop coincés dans leurs délires de sang-pur pour prêter attention à vous, surtout qu’y en a parmi vous des aristos. Tu repenses à Jamal, ça te fout en rogne tout ça, mais t’as pas trop envie d’embêter Filch avec ça.

« Vendu ! Avec toute la flotte qui vient de nous tomber dessus, j’suis pas contre un truc chaud. Par contre compte pas sur moi pour faire du ménage. »

T’as rien d’autre à faire puis tu comptais pas la laisser là toute seule au pied de la porte. Là dessus tu cales le sac que tu tenais sous ton bras et t’attrapes celui qu’elle tenait de l’autre, autant jouer le mec galant jusqu’au bout, là au moins Mère Supérieure serait contente, tu pries juste pour pas tout faire tomber.

T’essaye de ne pas sourire quand t’entends ta voisine promettre. Tu voudrais pas passer pour fragile ou un tendre, t’as quand même une réputation à tenir mais ça te soulage de l’entendre dire, t’as du mal à te l’avouer mais t’as besoin d’entendre ce genre de trucs en ce moment. Et elle te demande de promettre en retour, tu sais pas si c’est par politesse ou parce qu’elle t’aime bien elle aussi mais tu promets.

« C’est promis Filch, j’fais gaffe, j’ai pas envie de terminer comme les autres. »

Tu dis juste pas que t’as réglé leur compte à des moldus mais c’était des chasseurs, ils l’avaient mérité, t’as été imprudent et con en faisant ça. Tu t’es attiré des ennuis, tu t’es fais engueulé mais t’étais content d’avoir pu venger Jamal parce que personne d’autre l’aurait fait.

« Ouais… c’est pas faux c’que tu dis. Ça m’étonnerais pas qu’ils veulent pas que certaines de leurs magouillent s’ébruitent. »

Elle marque un point, tu dois le reconnaître. Mais tu restes convaincu que c’est les chasseurs qui sont responsables des disparitions inquiétantes.

Nombre de mots : 852
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(#) Re: Rebel without a cause - Ethel ●
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Rebel without a cause - Ethel
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