GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge Montrer par-dessus tout la vertu de courage
Il n’y a pas un sorcier ou une sorcière de notre époque qui ne sache qui est Godric Gryffondor et quels bienfaits il a pu apporter à la société magique ; de la fondation de Poudlard à ses nombreux faits d’armes, sa lutte incessante contre la discrimination envers les moldus, et son amour plus que douteux pour les tartes à la rhubarbe. C’est par toutes ces qualités passées que le hameau dans lequel il était né abandonna son nom donné pour honorer la mémoire du vieux sorcier.
Et sous le soleil de midi, toute de sa bravoure brandie, Sir Godric de par sa fidèle épée, le dragon affamé fit trépasser.
Du côté des moldus, l’histoire du village de Godric’s Hollow est toute autre. De lui, on retiendra surtout sa qualité de chevalier nommé et de son acte de bravoure en terrassant un immense dragon terrorisant le comté (les sorciers auraient tout de suite reconnu un magnifique Noir des Hébrides de plus de 12 mètres, fait exceptionnel, mais les non-mages, eux, n’y ont vu rien de plus qu’un simple monstre survolant les maisons). Pour cet acte de noblesse, et parce qu’il était natif du village, Godric Gryffondor fut honoré, le nom du village changé, et chaque année depuis, on célèbre son acte de bravoure d’une fête patronale à laquelle le met préféré du sauveur est exposé : la tarte à la rhubarbe.
Nous sommes le dimanche 23 avril 1955, et comme chaque année à cette période, le semi-village sorcier s’est afféré tôt pour mettre à l’honneur son sorcier ou chevalier d’autrefois. Étals et comptoirs éphémères ont envahis le cœur du village, banderoles et lanternes pour la soirée courent le long de cordelettes et lampadaires. Pâtissiers, boulangers ou amateurs ont mis la main à la pâte pour confectionner les fameuses tartes à la rhubarbe de Godric’s Hollow, qui attirent chaque année les habitants d’autres villages. On se déplace de bien loin pour savourer le met favori de Ser Godric ! Cela étant, on ne s’arrête plus à la simple pâtisserie depuis bien des décennies, et de nombreux étals proposent des dérivés, tels que des confitures, des sucreries, des boissons… En cette journée, la rhubarbe est à l’honneur ! Et parce qu’il est de bon ton de récompenser les artisans qui se sont donnés du mal, lae maire de Godric’s Hollow participera comme de coutume au célèbre concours de tarte et couronnera l’heureux⋅se gagnant⋅e !
Mais ce que tous attendent avec impatience, clou des festivités de cette journée, n’est rien de moins que l’immense bûcher à l’effigie – plutôt approximative – de cet immense dragon de bois et de paille trônant au centre de la grande place.
Attractions, foire, bonne humeur sont attendues en cette belle journée d’avril !
Quid des derniers évènements me direz-vous ? Sachez que malgré ces festivités, les chasseurs gardent un œil bien ouvert, mais soyez rassurés sorciers et sorcières, la brigade de police magique veille en retour, épaulée par les aurors ! Nulle trace de domantium dans les rues – à croire que l’échappée du zoo magique a servi de leçon à nos vindicatifs moldus – cela étant… il n’est pas garanti que nos chasseurs n’aient pas pris d’autres précautions. Toutefois, qui saurait repérer un sorcier ou une sorcière avec ces visiteurs venus d’ailleurs qui commencent à envahir les rues ?
Amusez-vous chers habitants de Godric’s Hollow, mais ne baissez pas trop vite votre garde…
PRÉCISIONS : La nouvelle intrigue du forum débute avec, comme vous pouvez le constater, l'une des célèbres fêtes de Godric's Hollow ! A l'honneur, la rhubarbe, encore de la rhubarbe, toujours de la rhubarbe !
✦ Sorcier⋅ère⋅s et moldu⋅e⋅s se côtoient librement au sein du Northside, sur la place principale de Godric's Hollow. Pour la sécurité de tous⋅tes, chasseurs, police moldue ou sorcière ainsi qu'aurors sont présents mais se font discrets.
✦ Pour les sorciers et sorcières, de nombreux passages secrets ont été ouverts à divers endroits, étroitement surveillés et parfaitement dissimulés afin d'aller et venir entre la partie moldue et la partie sorcière. Des Clabberts aident notamment à garder ces portails [cf le bestiaire pour en savoir plus].
✦ Il vous est possible d'utiliser le compte joker afin d'animer l'intrigue avec divers personnages qui ne sont pas les vôtres (exception faite des têtes des diverses factions)
✦ Merci de jouer chacune de vos actions au dé dans ce sujet et non dans le topic de l'intrigue.
✦ Vous pouvez répondre autant de fois que vous le souhaitez jusqu'à la prochaine réponse du MJ. Notre unique demande, pour le confort de chacun⋅e et à la demande de tous⋅tes, est de ne pas faire plus de 500 mots et de résumer les actions de votre⋅vos personnage⋅s dans un résumé en fin de post.
labeur : Institutrice à l'école primaire de Godric's Hollow, Diana a toujours aimé les enfants, qui le lui rendent bien, douce et compréhensive, tout en sachant faire preuve d'autorité quand il le faut.
sang : Moldue
myocarde : Célibataire, autrefois fiancée à Matthew Ollivanders, la guerre les as séparés. Depuis, la jeune femme n'est toujours pas prête pour ouvrir son coeur de nouveau.
allegeance : Passeurs. Elle avait aimé Matthew de tout son coeur et en sa mémoire, elle estime qu'elle doit faire ce qui est juste, préserver la paix entre leurs deux mondes.
« Pour l’amour du Ciel, voulez vous bien vous tenir un peu tranquille ? »
L’exclamation de Diana fuse, laisse planer le silence, un court instant seulement. Face à elle, deux petits visages la fixe avec une malice et une joie non dissimulée.
« Pardon tatie ! »
Diana sourit. Il lui est impossible de résister à ses neveux, excités comme des puces à l’idée de participer aux festivités de Saint Godric. Heureusement pour elle, leur frère aîné, suivit de leurs deux parents ne tardent pas à les rejoindre et la petit famille peut ainsi se mettre en route. Et si les deux petits se tiennent relativement tranquilles le long du chemin, une fois arrivés au centre du village, les enfants se remettent aussitôt à sautiller et pousser des cris d’exclamation, aussi enjoués que le matin de Noël. Et Diana ne peut que les comprendre, en dehors du fait qu’ils ne sont que des enfants, la sortie a bien faillis être compromise. Avec les évènements des derniers mois, les sorties de ce genre ne sont pas les bienvenues, beaucoup trop risquées, alors comment ne pas se trouver excité à l’idée de sortir, d’autant plus que les beaux jours reviennent, s’amuser, se régaler de délicieuses tartes, surtout quand on est un enfant et qu’on veut découvrir le monde. Elle le voit bien Diana, tous les jours, les enfants lui posent des questions à l’école, ils ont peur, mais ils ont aussi envie de vivre, de s’amuser et elle refuse de leur enlever cette précieuse innocence.
Une fois arrivés sur la place, il ne faut pas moins de cinq minutes pour que les enfants ne réclament une part de tarte à la rhubarbe et un sachet de bonbons. Il flotte dans l’air une délicieuse odeur sucrée qui se marie parfaitement avec l’ambiance de la journée.
Cependant en observant les nappes aux couleurs rouge et or de certains étals, Diana ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au coeur, le souvenir de Matthew lui revenant soudainement. Il avait été un Gryffondor, d’après ses explications et il l’avait été jusqu’au bout. Elle chasse cependant vite sa tristesse, refusant d’inquiéter qui que ce soit, préférant profiter de cette sortie familiale que de ressasser le passé. Matthew n’aurait pas voulu ça.
Résumé:
Diana est de sortie avec une partie de sa famille : son frère, sa femme (et le p'tit prince) et leurs trois enfants. Malgré quelques inquiétudes et des enfants surexcités, elle compte bien profiter de la journée. Amis moldus, vous pouvez la rejoindre elle et sa famille
IN FOR THE KILL - 2021
I will always love you
But above all this I wish you love I love you I will always love you
Une fête. Et de la tarte à la rhubarbe. Il ne manque finalement que les cotillons, un bouffon qui danse et jongle en se prenant les balles sur le visage ainsi que des trompettistes, la fanfare, pour que ce spectacle burlesque frise le pathétisme. C’est déjà le cas d’ailleurs pour Sieg. Le rouquin, Weasley dans le sang, cœur noirci, observe la fête qui s’installe et prend place sur la place. Son observatoire ? Un coin dans lequel le grincheux s’est réfugié. Vêtu d’un tweed gris, il observe de ses yeux lassés la foule qui s’amasse. Les enfants qui couinent, qui exigent et réclament. Ils frétillent, les marmots, ils frétillent comme des aiguilles et ils sont plein de vie. Des petits morveux remplis d’une innocence dont ils n’ont même pas idée. Et puis il y a les moldus. Bien sûr. Ils sont là, toujours. La vermine est tenace et le pire avec elle ? C’est qu’elle se reproduit bien plus vite qu’on ne le pense. Exaspéré par ce spectacle affligeant, l’homme sort de la poche intérieure de sa veste une flasque qu’il porte à ses lèvres. Il ne compte en aucun cas toucher à la moindre boisson, de la pisse d’âne à ses yeux, que l’on propose ici. Encore moins si elle a le goût de la rhubarbe. À ses yeux, il faut être dérangé ou n’avoir aucun palais, voir les deux, pour apprécier cette chose. Un peu comme Georgie en fait. Parce que oui, bien sûr, son frère aîné aime la rhubarbe. Forcément. Sieg se dit alors qu’il s’agi là encore d’une différence entre eux, une de plus. Ça s’accumule et ça commence à faire beaucoup. Peu de choses semblent les rapprocher finalement. Constat triste mais criant de vérité qui laisse à l’homme un goût amer en bouche malgré la gorgée d’hydromel qu’il avale d’un trait. — Tous des parasites qu’il marmonne enfin dans sa barbe avant de se décider à quitter la place qu’il tient, tel un piquet depuis plusieurs minutes.
Flasque rangée, autre objet entre les mains, hors de sa cachette, montre à gousset qu’il observe. Il est encore tôt pour rentrer songe le Weasley en espérant que son épouse va le retrouver. Quand ce dernier a décidé de finalement, se rendre à la fête en l’honneur d’une relique du passé, sa femme a dit qu’elle y réfléchirait après son bain. L’idée de rester avec elle et de profiter également de ce bain a été particulièrement tentant pour l’ancien auror, mais il n’a rien fait. Il a finalement atterrit ici et pourquoi ? Pour observer la racaille, les moldus et pouvoir récolter des informations utiles le moment venu. Après tout, qui se méfie d’un homme avec une canne ? Qui peut se douter de ses véritables indentations ? Tandis qu’il marche en claudiquant, avance et observe la rhubarbe sortir de partout, tête haute et relevée, grimace sur le visage, il se dit que non, il ne touchera même pas un morceau d’une de ces inepties.
Pendant qu’il marche lentement, l’homme qui était jadis auror observe les alentours, scrute les visages. Malgré la perte de son insigne, la déchéance et la honte, certaines choses ne s’oublient pas. Les sens sont toujours en alerte. Il cherche alors, un visage connu, tente de remarquer quelque chose, tout ce qui peut paraître étrange ou justement, intéressant histoire de rendre la fête plus festive.
monsieur grincheux:
Sieg est tout seul, sa femme préférant profiter d’un bon bain plutôt que d’aller à la fête avec lui (on la comprend). Au début, il observe la fête depuis un mur auquel il est adossé en médisant dans son coin et en sirotant de l’hydromel dans sa flasque. Après quoi, il fait un tour, déambule et se balade en observant les abominations à la rhubarbe d’un air à la fois dédaigneux et écoeuré, avant de chercher un visage connu. Vous pouvez donc venir lui taper la discussion, en vrai, c’est un amour
sang : pour certains, il n'était que flétrissure dans la crasse moldue.
don : t'envoyer à la merde
myocarde : Marié(Divorcé, 'pour ne pas dire jeté en rogaton par l'épineuse Andromeda Selwyn ( Théâtre factice
allegeance : Noyé dans l'intime discorde, la conscience frelatait dans l'inébriante vomissure que lui gerbaient les chasseurs. Membre des Vertus, têtes de branche des braconniers, en la figure de "Charité".
particularité physique : sensibilité exacerbée aux bruits // cicatrices de guerre
L’envie de fête n’était pas au rendez-vous, encore moins celle de se fondre parmi la foule. Il était pour là, s’obligeant à quitter sa thébaïde comme il l’avait promis à Enid. La gargue retenu par un serpent invisible aux premiers chuintements en toile de fond. La tranquillité de sa bicoque lui manquait déjà, retenant quelques grognements au seuil de sa gorge. Préférant s’inviter tôt à l’évènement avant que la place ne pullule de gens, Gawain balayait d’un regard les étalages affriolants. Il n’était pas particulièrement friand de rhubarbe mais en tarte, la saveur s’adoucissait sur le palais. Celle de sa cadette ravivait généralement ses papilles.
Paré d’un simple jeans et d’une chemise à carreaux, les nuances se confondant entre bleu et gris, le bûcheron s’invitait aux joyeusetés ambiantes, peu enclin à ruminer toute la journée. Le coeur lourd se voilait d’une raideur inconfortable au départ de sa femme, ‘- la perfide sorcière. La haine creusait les entrailles, s’engraissait conjointement à l’envie scandaleuse de la croiser. Quel idiot il était. ‘Les sentiments ? A d’autres. Son implication parmi les chasseurs n’en était que renforcée, ‘Charité’ balayait le panorama après un de ses complices. La vigilance rampait quand l’allégresse s’évertuait à gratter la cabèche.
Une esquisse familière l’arrachait de ses papillons noirs, l’animant d’un soupçon d’enthousiasme alors qu’il devinait la jeune femme sur sa droite. Diana était accompagnée de mignons démons attelés aux profusions de sucreries. Lui-même sentait la gourmandise taquiner le palais. Quelques friandises devraient adoucir son humeur. « Bonjour Diana » La carcasse délogée de sa tour d’ivoire, la vue des trois lardons lui écorchait les lèvres d’une risette tendre et amusée. « Alors tu es venue avec tes trois petits pouilleux ? Ils ne sont plus les moucherons que j’avais connus » S’évertuant à chasser sa mauvaise humeur dans l’agréable distraction que lui soulevait la famille de Diana, les phalanges s’amusaient déjà à ébouriffer la toison du petit dernier, les joues se creusant d’un délassement certain. « Des bonbons ça vous tente les moucherons ? » Le regard s’accrochait aux lagunes de la jeune Brown, une lueur interrogative dans le regard. « Enfin, si seulement tatie le veut bien » Rictus à l’artifice innocent, mieux valait ne pas contrarier madame l’institutrice.
Résumé:
Gawain arrive les pieds de plomb. L'humeur peu encline à la fête suite à sa rupture avec Andromeda. Il s'efforce à se prêter au climat festival, engagé dans son rôle de chasseur dans une vigilance appliquée. Il retrouve un brin d'enthousiasme en apercevant Diana et se hâte de la rejoindre.
La Saint Godric était un jour généralement affectionné par l’auror, et non pas que pour leur délicieuse tarte à la rhubarbe qu’ils servaient généreusement. Le climat festif éparpillait son allègre ambroisie sous les cuirs chevelus, ravissant l’humeur d’un peu de légèreté tant attendue. Simple chemise en jeans bleu foncé avalée derrière le ceinturon d’un jeans noir, l’heure était à la simplicité et au confort malgré les heures de travail qui s’égrenaient sous l’œil attentif d’Hélios.
« Jusqu’à présent, ça semble assez calme » lâchait-il à Charles, les joues se creusant d’un sourire distrait à l’humeur apparemment joviale des villageois. Pourtant, l’atmosphère était étrange, ou était-ce lui qui s’entortillait dans quelques malaises silencieuses aux retrouvailles de son ami ? Les deux aurors flânaient sur la place, un regard traînant autour à la moindre alerte. Au vu des récents évènements, mieux valait-il garder un œil prudent, sans pour autant affoler la foule. C’était plutôt ses entrailles qui s’affolaient à la bouche scellée sur un secret, ‘- qui n’en était pas vraiment un, qu’il peinait à honnir de son gosier. L’enthousiasme s’était bousculé à l’embarras au visage familier de celui qui avait été son néophyte, ‘- son ami. Il espérait ne pas croiser Kalysta, bien que l’envie ne manquait pas, préférant éviter le marasme ambiant. ‘- Une chose à la fois. Encore faudrait-il déjà qu’il trouve le bon moment pour évoquer le sujet Greengrass à Charles. Y avait-il seulement un ? Un soupir ennuyé s’affranchissait déjà de ses vermeilles alors qu’ils déambulaient autour des étalages.
« c’est bon de te retrouver. Comment ça va toi ? » La gutturale se nuançait de bienveillance, sachant les péripéties dans lesquelles il en était ressorti ébranlé. ‘Les risques du métier. Ses dernières missions avaient laissait des traces. Lui-même devait bien admettre regretter la conjecture de certaines d’entre elles. La silhouette de son cadet se familiarisait à lui dans un pincement au coeur, la gorge liée à l’étau accablant de la rancoeur et de la culpabilité. Cet imbécile l’énervait déjà par sa présence, malgré l’envie instinctive de l’étreinte fraternelle. Ses récents intérêts plus que douteux l’appelait à la méfiance, se demandant déjà ce qu’il traficotait. Assurément, ce n’était pas la tarte à la rhubarbe qui l’appelait à la curiosité. Triste réalité de constater qu’il soupçonnait maintenant son frère, sa propre chair. L’envers du décor était inconfortable, lui arrachant presque l’envie d’un morceau de tarte. ‘-presque. Peut-être aurait-il l’occasion de lui parler entre deux flânes? « Un morceau de tarte? » Même en service, il n’allait sûrement pas se priver d’un peu de chatterie.
Résumé:
Georgie déambule avec Charles, les deux aurors surveillant le bon déroulement des festivités. Le malaise le ronge intimement au sujet 'Kalysta Greengrass' qu'il peinait à évoquer, l'humeur s'assombrissant à la vue de son frère cadet, Sieg. Méfiant à son encontre à ses dernières ambitions douteuses, il le surveille du coin de l'oeil.
Inventaire:
- Baguette magique - Balisong
IN FOR THE KILL - 2021
Dernière édition par Georgie Weasley le 24.09.23 14:00, édité 1 fois
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre Fletcher.
alter ego : Aya Bush, jeune orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, la demoiselle occupe un poste d'arboriste-élagueur au sein de la communauté non-magique.
Elle a joué la provocation, la sauvageonne, toute débraillée pour l'occasion. Un tee-shirt blanc, troué au niveau du col, et un vieux jeans délavé. Des chaussettes dépareillées, une petite en dentelle rouge, une longue en laine orange, pour le style. Elle a enfilé une paire de baskets usée, la morveuse, elle schlingue parce qu'elle est imprégnée de boue, de purin. Elle n'a aucun savoir-vivre, ce n'est pas une personne distinguée, pas même convenable. Elle n'aime pas les chichis, la blondasse, répugne l'ambiance de la fête du village. Elle n'aime pas la foule, aussi, les danses populaires et les représentations publiques. Hazel déteste la Saint Godric, traînée ici de force par son frère aîné, comme chaque année.
Elle profite de la bousculade, la paysanne, fauche une pinte de bière aromatisée à la rhubarbe, innocemment déposée sur une table pliante. Elle n'a plus un sou, ruinée par la bringue et ses excès. Elle a toujours préféré chaparder, de toute manière, une cul-terreuse dévisagée par la populace. Elle tire la tronche, exaspérée par cette ridicule mise en scène. La demoiselle ingurgite d'une traite la moitié de sa boisson alcoolisée, ça dégouline le long de son menton. C'est délicieux et c'est qu'une seule fois par an, ce petit goût acidulé de la rhubarbe. À contrecœur, elle tend le gobelet en direction de son frangin, Fenrir, avant qu'il ne lui arrache de force de lui-même. « J'ai faim, moi. » Un ton geignard et suraigu, caprice de sale mioche. Hazel est une vraie gloutonne, se bâfre à longueur de journée.
La fauve espère ne croiser aucune tête connue, c'est à peine si elle supporte déjà la présence du frérot. L'année précédente, ils se sont foutus sur la gueule pour une part de tarte, la toute dernière de la cérémonie. Les gosses ne manquent pas d'imagination pour attirer l'attention, au plus grand désarroi de leur vieux père, fatigué de leurs perpétuelles conneries. Hazel toise l'assemblée, de vieux croûtons et des chiards bruyants, pour la plupart. Ils sont venus en famille, profitent des festivités avec leurs sourires niais, les bouches pleines de sucreries. C'est difficile pour la louve, sortir de sa tanière, elle fait un gros effort pour son frère. Les bruits, les odeurs ou encore les lumières vives, des stimuli imposés de son environnement qui la submergent. Elle est anxieuse, l'empressement de se confiner dans sa cabane en bois, perchée dans les hauteurs de la forêt.
Résumé:
Hazel est traînée de force à la fête de la Saint Godric par son grand frère, Fenrir. Elle tire la tronche et vole ce qu'elle peut, un peu partout, histoire de se sustenter, s'abreuver.
IN FOR THE KILL - 2021
JEUX 2024
TEAM SOMBRAL
« Y las noches que haya luna llena Sera porque el niño esté de buenas, Y si el niño llora Menguara la luna Para hacerle una cuna. Y si el niño llora Menguara la luna Para hacerle una cuna. »
décade : il traine les siècles les uns après les autres, observe le monde du haut de ses 620 ans, quand il n'en parait en réalité pas plus que trente-cinq, le secret de la longévité ? Une bonne pierre philosophale et quelques gouttes d'elixir de jouvence
labeur : actuel directeur de la maison serdaigle, il officie de même en tant que professeur d'alchimie.
sang : l'ichor intact par les années qui n'ont d'emprise sur lui. Sang-pur.
don : l'alchimie, rien que cela.
myocarde : il a eu bien des épouses, que Chronos a emporté avec lui. Il a récemment divorcé de la furieuse Allegra Nott, qui, a défaut d'avoir d'yeux pour lui, les avait surtout sur l'élixir de jouvence dont il maitre.
allegeance : son frère, Nicolas, et très récemment, les passeurs.
particularité physique : le temps qui l'épargne dès lors qu'il le désire. Alors que certains l'ont connus et qu'il devrait arborer la soixantaine bien tassée… il n'en fait pas plus qu'une trentaine entamée.
Qui dit tarte à la rhubarbe dit bien souvent… Orion Flamel dans les environs. Fin gourmet, gourmand dont la légende n’est plus à refaire et palais toujours en quête de nouvelles saveurs, il était plus qu’évident qu’il quitterait Poudlard pour le week-end afin de fêter la Saint-Godric. La fondatrice de la maison des bleus et argent lui en tiendrait-elle seulement rigueur de dévier un court moment de sa fonction de directeur assidu ? Non, assurément non. Elle-même dans sa prime jeunesse avait certainement dû se rendre dans le petit hameau pour savourer les festivités, à défaut des tartes et autres dérivés… qui ne devaient pas être aussi savoureux que maintenant. Il se souvenait lui-même du manque de saveurs de l’époque de sa prime jeunesse et des décennies après celle-ci. Rien ne valait cette nouvelle ère… Quoi que la renaissance s’était fort bien défendue. Toujours était-il qu’il s’agissait de la cinquième année consécutive qu’il se rendait à la petite fête de village, découvrant à chaque nouvelle édition une nouvelle tentative de dérivée de la rhubarbe… et que Paracelse lui pardonne, il ne s’en lassait jamais. Cette année pourtant, il espérait y trouver une délicate pâtissière à la chevelure couleur des blés et au sourire fuyant. Sans doute trouverait-elle un regain d’énergie et de douce humeur à participer aux festivités, à s’extirper du jupon de sa spectrale patronne – qu’il avait beau adorer de toutes les fibres de son âme, elle pouvait parfois s’avérer étouffante à certains égards. Il se ferait un devoir de goûter et donner son avis sur la pâtisserie qu’elle mettrait à l’honneur. Avis biaisé ? Certainement, mais il en aurait certainement fait de même avec Fortarôme, qui avait trouvé d’autres projets que de participer au festival. Pouvait-on le blâmer de préférer un concours de sauces ? Il avait après tout, lui-même validé à plus d’une reprise les créations du jeune français. Qu’importe, il trouverait d’autres poulains parmi les amateurs à pousser dans le juste chemin de la gastronomie, qu’elle soit sucrée ou salée.
S’il ne s’était pas mis sur son trente-et-un pour cette sortie – Merlin soit loué, la mode et les mœurs avaient évoluées avec les siècles – il ne s’’était pas moins gardé de se montrer plus que présentable. Pantalon et chemises sombres, agrémentée d’une veste à la dernière mode moldue. À cet égard, il pouvait amplement passer pour l’un d’eux. Par ailleurs, certains le connaissaient comme minéralogiste et géologue répondant au nom de Trevalion. Damien de Trevalion. La seule différence notable avec les sans magie, était que sa baguette était habilement ficelée à sa cheville droite, bien cachée dans sa chaussette. Son ancien précepteur de sortilèges le fustigerait sur place s’il le savait – et s’il était toujours vivant – ne cessant de répéter à ses étudiants qu’une baguette vexée peut aisément se retourner contre son propriétaire. Fort heureusement, il était en de bons termes avec cette dernière, même s’il pouvait imaginer le désarroi et l’esprit vexé d’un bout de bois à se retrouver coincée sous une chaussette, quand bien même nul ne s’était jamais plaint de l’odeur de ses pieds. Allons, qu’importe, alors qu’il vadrouille déjà entre les divers étalages, sourire aux lèvres.
Résumé:
Qui dit pâtisserie, dit Orion Flamel dans les parages ! Vêtue à la moldue, il dérive entre les divers étalages et semble chercher la tarte qui fera sa journée. Sa baguette est cachée à sa cheville droite, sous son pantalon et chaussette.
particularité physique : Cicatrice de morsure à l'avant-bras gauche, Un tatouage sur le torse, des cicatrices fines et à peines visibles sur le torse et le cou
“Tu aurais pu te vêtir autrement putain, tout le monde va croire que t’es le singe perdu du clown du coin” Sifflais-je à ma frangine alors que nous nous baladions en plein coeur de la fête.
Personnellement, je déteste la tarte tout comme je déteste la rhubarbe, mais il n’y a pas de mal à vouloir se détendre et observer ce que les voisins ont à offrir comme marchandise, n’est-ce pas? Vêtu de ma veste de cuir moldu, d’une chemise blanche à moitié ouverte sur mon torse et d’un pantalon sombre, je fais plutôt sobre, comparé à ma peste de petite soeur. Je ne sais pas ce qu’elle a cette gamine, mais il faut toujours la forcer pour qu’elle accepte de faire une activité en ma compagnie. Je sens mauvais ou quoi? Normalement, on est censé être plutôt proche, mais dernièrement, j’ai l’impression d’être le seul à faire des efforts pour maintenir ce lien entre nous.
“Si j’avais su que tu allais tirer la gueule toute la journée, j’aurais demandé à P’a de venir” Fis-je remarquer alors qu’elle buvait une bière voler.
Enfin…boire est un grand mot, vu que la moitié du liquide qui devrait être ingurgité par la belle souille son t-shirt. Elle me tend sa bière et d’un geste lent, je prends le boc pour le renifler avant de grimacer. Quel outrage de souiller de la bière avec ce parfum bien précis. Je sais bien que c’est la fête de la rhubarbe, mais il y a une limite aux sacrilèges!
“Je vais t’acheter une tarte ou ce que tu veux, mais en échange, tu pourrais faire semblant que tu m’apprécie? Au pire, si ma gueule ne te reviens plus Noisette, tu peux carrément me dire d’aller me faire voir chez…” Commençais-je avant de me rappeler qu’il y avait peut-être des moldus (sans doute qu’il y en avait, oui) dans les parages et de baisser le ton avant de continuer: “ Merlin, pour que j’arrête de faire des efforts.”.
Normalement, je ne fais jamais d’effort pour plaire à une autre personne, mais ma frangine, j’y tiens. Pourquoi est-elle aussi distante la gamine? Alors qu’on se rapproche d’un kiosque, mes yeux croisent des silhouettes au loin. Aurors. Moldus. Qui sait, peut-être bien chasseur. Un léger frisson d’excitation parcourt mon échine. Impossible que rien n’explose aujourd’hui.
Résumé:
Fenrir traine sa soeur à la fête, bien qu'il n'aime clairement pas la rhubarbe. Ne comprends pas pourquoi sa soeur est aussi distante et lui promet de lui acheter une tarte. Dévisage les nombreux passants qui les entourent, attendant le moment où quelqu'un trahirait le calme ambiant pour créer un chaos. Autant de gens se cotôyant tout en cachant leur nature ne pouvait qu'exploser.
Trogne maussade. Il a cette gueule renfrognée des mauvais jours Charles, tignasse hirsute et paupières ombrées de ses habituelles crevasses violacées. Poings enfoncés au fond des poches d’une veste grise, il traîne la patte derrière son compagnon, étanche à la jovialité des festivités qui d’ordinaire l’aurait émoustillé. Guère familier avec les célébrations de Saint Godric, dont il connaissait toutefois la légende berçant le village semi-sorcier, se serait sans doute amusé d’un rictus devant l’ébahissement des plus jeunes face à l’imposante créature de bois et de paille, pourléché les babines à renifler les fragrances de pâtisserie et autres gourmandises à la rhubarbe - rien n’y fait pourtant, c’est une âme grise au milieu d’un décor en couleurs, l’ombre au tableau. Sans doute que s’il n’avait pas été affecté à une patrouille ne se serait-il même pas donné la peine de venir, préférant mâchouiller sa mauvaise humeur à l’abri de la foule. Plus encore, la pression contre sa boîte crânienne cogne plus fort à mesure que la place du village se rempli, que le boucan des conversations le percute. Les coups d’oeil par dessus l’épaule s’intensifient - il est en alerte Moody, au bord d’une nouvelle crise de paranoïa, n’entend qu’à peine les mots adressés par le mentor à son égard, rétorque d’un « Hm » marmonné en serrant ses poings plus fort sous ses phalanges, jusqu’à ce que les ongles entament les paumes.
Les deux hommes déambulent au milieu des étals gorgés de douceurs alléchantes auxquelles il n’accorde aucun regard. Sous les orbes, les visages défilent à mesure que les carcasses s’écartent de son chemin, brouillon flou qu’il n’identifie guère. Au fond, n’y en a-t-il pas qu’un seul sur lequel il voudrait tomber ? Scrute la masse mouvante à la recherche de la flamboyante rouquine, nymphe ayant ravi son coeur Secoue la tête pour se remettre les idées en place - est-ce Georgie qui vient de lui adresser encore quelques mots sans qu’il ne les ait réellement écouté ? « Je suis content d’être rentré. » il commence en haussant les épaules. « La dernière mission - tu sais, avec Kaly - a été… difficile. J’avais besoin de m’écarter de tout ça un moment. » Prunelles qui papillonnent sans jamais se poser. « Mais c’est bon de te revoir aussi, mon ami » il termine, pressant l’épaule du géant d’une main crispée. Silence gênant. S’il a toujours trouvé une oreille attentive que celle du Weasley, l'auror n’a jamais trouvé son aise à s’épancher sur ses émotions. Alors il opine en silence quand ce dernier lui propose de goûter la tarte locale, joyaux aux yeux du héros Gryffondor. « C’est pas Sieg là-bas ? » Il demande dans un coup de menton en direction du susnommé.
résumé:
Charles est en patrouille avec @Georgie Weasley et est de sacrée mauvaise humeur. Mal à l'aise dans la foule, il jette des regards inquiets autour de lui, cherche sans vraiment se l'avouer la présence de Kalysta. Alors qu'ils s'octroient une part de tarte, Charles aperçoit @Sieg Weasley et le pointe à son mentor.
décade : 46 ans, mais tout le monde sait que la beauté n'a pas d'âge.
labeur : Actuelle Ministre de la Magie munie d'une ambition dévorante et comptant bien révolutionner les choses, je m'accommode d'un emploi moldu de conseillère-artistique au théâtre de Godric's Hollow. Avant ces promotions successives qui ont fait mon succès, j'étais avocate au Magenmagot (puis directrice de ce service), dont je ne conserve aujourd'hui que le titre honorifique et certains avantages dont je tire habilement profit.
alter ego : Astrid de Berkeley
storytime : ♔ RPs en cours : Mona - Meredith - Dolores - Tc ministère - Silas.
sang : Sang-Pur, évidemment.
don : Une complète maîtrise de l'occlumancie (dernier stade).
myocarde : Divorcée de @Conall Travers et récemment séparée de @Ronald Abbott
allegeance : Pro-mangemort, sans en faire partie officiellement.
❝ Je n'aime pas ses cheveux… non, même pas en rêve… berk… berk… berk…❞ marmonnais-je pour moi-même, confortablement installée dans le petit salon, le visage à moitié penché vers la fenêtre qui donnait sur la Mandrake alley. Un verre de Riesling dans la main, j'attendais patiemment que l'on vienne me chercher, et la vision des quelques gueux qui avaient le malheur de traverser la rue suffisait à me divertir à moindre coût, et à patienter dans une humeur insouciante et légère. Pour le moment. Connue pour avoir une indulgence à très faible limite, ce passe-temps ne saurait se suffire à lui-même bien longtemps. La femme laissa malencontreusement tomber son sac, renversant tout son contenu sur le pavé.❝ Donc pour résumer, non seulement tu es moche mais en plus tu es stupide…❞ commentais-je en levant les yeux au ciel, goûtant une gorgée en observant la mégère se précipiter sur ses babioles. Mon elfe de maison passa dans la pièce, un plumeau en main. ❝ Regarde-moi toutes ses rides là, sa crème de soin est périmée ? AAah ! Ça fait combien de temps que c’est là ça ?❞ m'exclamais-je en considérant le poids des âges sur le faciès difforme de la pauvre dame avec une grimace écœurée. Moi vivante, jamais on ne me verra dans un tel état de déliquescence, c'est une question de respect : envers soi-même et envers les autres qui n'ont pas à subir un tel laisser-aller visuel au quotidien. Un parfait manque de décence, voilà ce que c'était. Merlin soit loué, rien d'aussi infligeant n'entrerait jamais dans cette maison !
Je lançais un coup d'œil à l'horloge comtoise. J'étais en avance, un petit quart d'heure avant que Ronald ne passe le pas de la porte pour m'emmener à cette "fête du village" comme ils l'appelaient. La plus grande ribouldingue de la débauche si vous voulez mon avis ! La Saint-Godric, non mais vraiment. Pourquoi pas la Saint-Glinglin tant qu'on y était ? Ces moldus ont le chic pour s'inventer des traditions absurdes. Encore une brillante idée de Kuzcosawa, l'incompétent Maire des lieux..à moins que ce ne soit Kurosawa ? Oh, peu importe cet homme a bien trop peu de chances de figurer dans mon carnet d'adresses pour que je me soucie de son orthographe. Je bus une nouvelle gorgée de vin alors qu'un nouveau groupe de moldus se pressait en direction de la fête.❝ Nom d'un dragon ! Ce devrait être interdit et puni par la loi de porter ce genre de chose ! Qu'en penses-tu Siri ?❞ remettant le couvert, une litanie de critiques et reproches prête à être déversée sur la nouvelle cible qui se dandinait en hauts talons.
résumé:
Mary attend chez elle que @Ronald Abbott vienne la chercher. Un verre de vin à la main, elle passe le temps en dénigrant les passants et en les tournant en ridicule.
IN FOR THE KILL - 2021
AWARDS 2023 - 2022 - CADEAUX:
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----------✣ BRING THE POWER ✣----------
when virtue and modesty enlighten her charms, the lustre of a beautiful woman is brighter than the stars of heaven, and the influence of her power it is in vain to resist..
L’humeur était vraisemblablement au rendez-vous, la carne s’écorchant de frissons aux ondulations renfrognées de son ami et collègue. Les nébuleuses suintaient de sa carcasse en contrariété avec l’enjouement ambiant, mettant plus que mal à l’aise Georgie en proie aux interrogations se bousculant sous la cabèche. L’inquiétude ondulait dans l’abîme au mal-être de Charles, s’évertuant à laisser la jovialité des festivités les gagner. Cela semblait déjà peine perdue. Peut-être qu’un peu de douceurs sucrerait sa mélancolie ?
Les truffes flânaient devant les tartes qui défilaient en cortège affriolant, un coup d’oeil vers son cadet dans l’espoir de le voir se ravigoter. Echec cuisant. A la fois partagé entre le soulagement de le voir revenir sur ses rives et celui l’anxiété des représailles à l’évidence informulée, le rouquin ravissait déjà ses papilles d’une première bouchée, la sucrerie inondant délicieusement son palais dans une quête de distraction. Cela semblait presque prometteur, jusqu’à ce que Charles évoque Kalysta, manquant de s’étrangler au sujet qu’il éloignait toujours plus loin à chaque face-à-face. « Plus de brocolis ? » lâchait-il distraitement en lui proposant un morceau de tarte. ‘Bro’quoi ? Voilà que sa langue trébuchait de maladresse à la confusion électrisant la carcasse. Quel imbécile ! « Excuse-moi. J’imagine bien à quel point ça a été difficile...hum...je comprends ton éloignement » La petite voix diabolique en lui se contrariait à son retour quand celle de la bienveillance se confondait de trouble aux représailles à venir. Il abhorrait cet état d’esprit, le soupir glissant du velours de ses vermeilles. « Vous vous êtes revus depuis ? » En vérité, il ne savait pas quoi dire. L’ami en lui le soutiendrait jusqu’à la moelle quand l’amoureux transi s’efforcerait de creuser la distance. La discorde tourmentait l’abîme de houles accablantes. Les commissures se creusaient d’un sourire forcé à l’étreinte amicale, le nœud se fortifiant toujours plus à l’estomac. «Tu en as raté des choses. Va falloir te remettre sur les rails »‘- Et pas qu’un peu, pensait-il, la gutturale évasive se voulant blagueuse. Si seulement. « Attention les yeux, regardez cet engin, c'est Izma, la conseillère de l'empereur. Elle est la preuve vivante que les dinosaures ont vécu sur la Terre. » L’attention détournée de son ami, en quête de sa charmante cousine @Mary Travers-Flint à l’écho de quelques plaisantins personnages, s’attendant à saluer l’arrivée de Madame la Ministre engoncée de son immuable suffisance, c’était face à la déception de son absence qu’il avalait la fin de sa mignardise. Dommage. Le palais échauffé s’enthousiasmait déjà de pouvoir lui claquer quelques ‘attentifs’ égards.
L’évocation de son cadet l’arrachait de ses pensées, les lagunes accrochant la silhouette ô combien familière de son cadet @Sieg Weasley. Pincement au coeur. Sourcils joints d’agacement. « Si... » soupirait-il, hésitant à le rejoindre. « Il est en plein crise d’identité en ce moment ...» soupirait-il, l’ire grondant sur la langue mise sous entraves. Il aurait besoin de plus d'un morceau de tarte.
Spoiler:
Georgie trébuche maladroitement en voulant réconforter son ami charles. (défi rp Kuzco en souligné) Il croit entendre annoncer l'arrivée de sa cousine, Mary. Déception à l'illusion. Charles évoque son frère Sieg, éveillant en lui agacement et tristesse.
Inventaire:
- Baguette magique - Balisong
IN FOR THE KILL - 2021
Dernière édition par Georgie Weasley le 24.09.23 14:00, édité 1 fois
labeur : Institutrice à l'école primaire de Godric's Hollow, Diana a toujours aimé les enfants, qui le lui rendent bien, douce et compréhensive, tout en sachant faire preuve d'autorité quand il le faut.
sang : Moldue
myocarde : Célibataire, autrefois fiancée à Matthew Ollivanders, la guerre les as séparés. Depuis, la jeune femme n'est toujours pas prête pour ouvrir son coeur de nouveau.
allegeance : Passeurs. Elle avait aimé Matthew de tout son coeur et en sa mémoire, elle estime qu'elle doit faire ce qui est juste, préserver la paix entre leurs deux mondes.
Un sourire ravi aux lèvres, Diana observe non sans surprise le grand gaillard qui leur fait face. Elle l’a si peu vu ses derniers temps et ne s’était pas attendue à le retrouver au beau milieu d’un florilège de sucreries. Néanmoins sa présence lui réchauffe le cœur, en ces temps gris, l’institutrice prends toute opportunité de sourire ou de rire sans hésiter, c’est sa façon à elle de vaincre la peur qui lui hante parfois l’esprit. Et si Elliot, quinze ans, ne semble pas très enthousiaste par l’arrivée de Gawain – préférant sans doute la compagnie de ses camarades de classe – Becky elle, sourie franchement et David, le plus jeune de ses neveux, ne porte que peu d’intérêt à Gawain, plus intéressé par les couleurs vives des sucreries devant ses yeux.
« Je suis grande moi ! J’ai dix ans ! »
Sa nièce lève le menton, fière, bien décidée à ne pas se laisser traité de moucheron par n’importe qui. Heureusement Gawain sait comment se mettre les enfants dans la poche, parce qu’il offre immédiatement de leur offrir quelques friandises, ce que David accepte avec un grand sourire, dévoilant une dent manquante à l’avant. Fidèle à lui-même, Gawain lui demande son approbation, ressemblant en cet instant précis à ses élèves quand ils viennent lui demander une faveur, cet air de supplication mêlé à une victoire déjà acquise.
« C’est d’accord, à condition que vous remerciez bien Gawain et que vous me promettiez de ne pas tout manger, sinon vous allez êtres malade et nous ne verrons pas le bûcher ce soir. »
Les promesses fusent, sauf pour Elliot qui refuse poliment. Il est clair que l’adolescent aimerait être ailleurs, mais elle comme ses parents refusent de le laisser déambuler seul dans les rues, à raison. Si elle connaît l’existence du monde magique et de certain de ses dangers, sa famille l’ignore totalement, ils n’ont jamais eu l’occasion de l’apprendre et son monde connaît ses propres dangers aussi.
« Viendras-tu voir le bûcher ce soir ? Même après des années à le voir, je le trouve toujours aussi impressionnant ! »
« C’est pas aussi impressionnant qu’ma dent qui bouge ! Regarde ! »
Elle ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Voilà pourquoi elle a choisit, en partie, ce métier d’institutrice, pour ces élans d’innocence et de franchise dont le monde manque terriblement.
Résumé:
Ravie de revoir Gawain, elle prends de ses nouvelles, tandis que la proposition de bonbons de ce derniers auprès de ses neveux fait mouche, ou presque, les ados sont des ados
IN FOR THE KILL - 2021
I will always love you
But above all this I wish you love I love you I will always love you
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
Dolores n’avait su attendre de trouver quelqu’un qui daigne l’accompagner, trop impatiente de se joindre à l’effervescence des festivités. Le printemps semblait bel et bien installé, la fraicheur dans l’air et les rayons du soleil qui réchauffaient agréablement la peau. La jeune Abbott en avait profité pour enfiler une jolie robe aux couleurs tendres, une manière comme une autre de s’immerger dans une atmosphère un peu plus légère, trompant la lourdeur qui régnait un peu trop souvent en ces temps incertains. Au joyeux désordre se mêlaient des odeurs de pâtisseries à vous donner l’eau à la bouche et la petite brune ne tarda pas à en apercevoir qui lui faisaient bien envie. Elle s’y précipita avant que le stand soit un peu trop pris d’assaut (le premier qu’elle vit fut élu, à défaut de pouvoir choisir parmi la multitude de propositions). Une femme entre deux âges portant un tablier semblait proposer diverses tartes, toutes bien sûr à base de rhubarbe. Avant que Dolly eut le temps de poser la moindre question, la pâtissière d’un jour se targua de la renseigner d’une voix monocorde. « Vous voulez une part de tarte ? Vous avez rhubarbe avec de la pomme et de la crème fouettée. Enfin, pomme ou crème fouettée je veux dire. » La jeune fille haussa les sourcils, amusée.« Alors c’est quelle version ? La conjonction de coordination fait une grosse différence ! » Aucune réaction en face, si ce n’est une réponse succincte. « La deuxième. » Dolly jeta un regard attentif aux options et jugea plus sage d’opter pour la plus simple. « Juste de la rhubarbe s’il vous plait. »
Munie de sa part de tarte encore chaude, elle s’avança à la recherche d’une tête connue. Elle espérait plus que tout croiser Meredith. Il lui semblait qu’une éternité s’était écoulée depuis la dernière fois où elle avait vue sa meilleure amie. Elle se demandait également où son père se trouvait. Étant donné son statut, il était probable qu’il s’occuperait de la sécurité de l’événement, ou même de la ministre si celle-ci venait à se présenter (le souvenir de leur entrevue privée lui laissait encore une drôle d’impression). Mais le premier visage familier qu’elle aperçut fut celui de son oncle, sans doute aidé par sa haute taille. Elle fit un geste de la main dans sa direction avant de l’interpeller à haute voix. « Georgie ! »
Mais voilà que le contact d’une épaule visiblement dû à une trop grande proximité l’entraîna vers l’avant. Pas assez pour la faire chuter, non, heureusement, mais suffisant pour que sa part de tarte subisse un sort beaucoup plus malheureux, s’écrasant misérablement au sol. « Sac à gargouilles ! » s’exclama-t-elle instinctivement face au désastre. Elle n’avait plus qu’à aller en chercher une autre. Peut-être ferait-elle mieux d’aller directement trouver Agnes, elle pourrait être certaine de la qualité de ses préparations.
Résumé:
Dolly vogue seule, se trouve une part de tarte (défi Kuzco en violet). Elle aperçoit Georgie et l'interpelle, mais se fait bousculer et la fameuse tarte se retrouve par terre
décade : (vingt-six) années de vie tout juste passées qui ont eu l'air de filer à toute vitesse, brûlant la corde par les deux bouts tant que la jeunesse lui tient encore au corps. (21.01.1929)
labeur : (gringotts) chercheuse de trésors pour le compte des gobelins, briseuse de sorts et pilleuse de tombes, receleuse à ses heures perdues.
alter ego : (rhiannon arrow) l'étudiante en langue et lettre invisible.
sang : (pur) grâce au mariage arrangé entre papa carrow et maman goyle.
don : (maudite) future affliction qui la privera de sommeil.
myocarde : (endeuillé) l'être aimé emporté loin, emprisonné, laissant un vide glaçant. rien à l'horizon si ce n'est l'ombre approchant d'un marriage arrangé, fardeau de toute sorcière de son rang.
allegeance : (neutre) ayant grandi dans l'idée que son sang était supérieur à celui-ci des autres mais effrayée à l'idée de finir ses jours à azkaban.
particularité physique : (cicatrices) de grandes entailles comme faites à la cisaille parcourent ses deux bras et descendent jusque sur ses mains.
Merde. Elle avait oublié. Bien sûr qu'elle avait oublié. Stupide célébration, stupides moldus. C'est que Meg n'avait pas que ça a faire, de se retrouver coincée dans une fête de village. Ralentissements dus à la foule, routes closes, heureusement qu'elle se déplaçait à pieds et non dans ces machines de ferrailles à quatre roues ; quoique leur mécanique semblait des plus intelligentes et intrigantes. L'odeur sucrée des tartes lui donnait presque la nausée, qui plus est. Pourquoi fallait-elle que le seul jour où elle quitte le travail plus tôt, elle tombe dans un tel traquenard pour simplement rentrer chez elle. Elle devrait avoir l'habitude pourtant, sa malchance légendaire la suivant partout.
À vrai dire, plus le temps passait et plus la Carrow se sentait à l'écart. Autant du monde sans magie, ce qui était tout à fait normal, que du monde magique, ce qui la peinait grandement. Tristement seule sur tous les plans. Son travail lui faisait quitter l'Angleterre souvent et lorsque ce n'était pas le cas, elle était coincée dans les tréfonds de la banque sorcière du Chemin de Traverse. Isolée également à la maison, il ne lui restait donc plus beaucoup d'échappatoires pour respirer et profiter simplement, se reconnecter aux autres. Mais en avait-elle vraiment envie ? De se sociabiliser ? Là était le hic. Il était bien plus facile de prétendre qu'on aimait la solitude que d'admettre qu'elle pouvait nous blesser. C'était le choix qu'avait fait Megara, déambulant fièrement parmi les fêtards, se parant de sa plus belle armure de sévérité.
Ses yeux regardaient sans envie les différentes étales. Elle n'avait personne à qui faire de cadeaux et personne qui ne penserait à elle en retour. Malgré ces sombres pensées , il était difficile de ne pas être affecté par la joie communicative des gens présents tout autour. Pourtant le visage de la sorcière restait fermé. Tout le monde semblait si heureux, si loin des derniers événements sombres, comme oubliés les problèmes de tensions entre moldus et sorciers. Elle n'aimait pas se retrouver de ce côté, elle redoutait toujours d'y rester coincée. Mais il fallait jouer le jeu, le temps de faire le chemin au moins. Qu'en était-il des passages d'ailleurs ? Pourrait-elle au moins atteindre son but ? Il lui fallait le découvrir. Son regard quittait alors les échoppes pour se poser sur les visages qui défilaient, tentant de reconnaître l'un d'entre eux, ou au moins un signe distinctif qui pourrait lui permettre d'approcher, quelqu'un de son bord qui serait apte à la renseigner.
résumé:
megara avait oublié la fête de la saint godric et se retrouve coincée dans la foule en sortant du travail pour rentrer sur mandrake alley. elle cherche à rentrer chez elle mais ne sait pas si les passages sont toujours praticables. elle sonde donc la foule à la recherche d'un visage familier ou de quelqu'un pouvant la renseigner.
IN FOR THE KILL - 2021
┗ Imaginary Fire ┛
ஃ When you're on your own you default to guilty It's fine, you're wasting your own time but don't drag me in just to push me away we can make this simple but it's really up to you ஃ
décade : La sauvageonne naquit le vingt-trois juin de l'année mille neuf cent trente-six, elle est âgée de dix-neuf ans.
labeur : Enrôleuse débutante pour la pègre Fletcher.
alter ego : Aya Bush, jeune orpheline moldue provenant de la ville de Plymouth, dans le comté de Devon. Depuis quelques mois, la demoiselle occupe un poste d'arboriste-élagueur au sein de la communauté non-magique.
Les réprimandes de son aîné fusent et achalent la blondasse. C'est qu'elle est toujours mal sapée, débraillée, la morveuse. Il ne peut s'empêcher de l'enquiquiner, une mornifle dans sa jolie gueule, c'est tout ce qu'il mériterait. Elle se tempère, la louve, paraîtrait il qu'elle est déjà de mauvaise compagnie. « C'est bon, pardon. » Qu'elle ronchonne, vaincue. Elle lui adresse un fin sourire du bout des lèvres, toute penaude, enfouit sa vilaine caboche contre son torse. La sauvageonne pousse alors un petit cri étouffé, suraigu avant d'enchaîner : « T'as raison, j'suis une chieuse. » Qu'elle baragouine, scotchée au buste du fauve. Ses petites joues la brûlent, elle est repentante. Pas cénobite pour un sou, elle regrette néanmoins d'être aussi rabat-joie, depuis des semaines et des semaines. Ce sont ses proches qui morflent, qui s'exaspèrent de son attitude. « Tu me pardonnes, dis ? » Qu'elle minaude avec sa jolie bouille. Elle se détache finalement du poitrail de son frérot, lui fait les yeux doux, longuement. La mioche lui en fait baver ces derniers temps, injustement, cela n'a que trop duré.
« Des bières, alors. Des litrons de bière pour tous les deux. » Qu'elle lui propose, gaiement. « Que je puisse trinquer avec mon frangin. » Un petit clin d’œil complice, rien que pour lui. « C'est à moi de faire des efforts... » Qu'elle achève avant de s'élancer hâtivement dans la foule, abrupte. Elle aperçoit une buvette à quelques dizaines de mètres, bouscule la masse pour se frayer un chemin. Hazel heurte alors un boutonneux en pleine face, trop occupée à reluquer le bar au loin pour garder un œil juste devant elle. Elle grimace, la blondasse, quelque peu étourdie par le choc. Elle dévisage le môme, odieusement, avant de lui beugler en pleine figure : « Tu devrais rester près de ta grosse maman, elle amortira les coups, la prochaine fois. » Qu'elle lâche avant de ricaner, bêtement. D'un signe de tête, l'adolescente désigne la brune rondelette à ses côtés, celle qu'elle s'imagine être sa génitrice. Sans vergogne, elle éclate de rire et leur tourne le dos, vaque à ses occupations du côté de la buvette. Des imbéciles de moldus, cela ne fait aucun doute.
Résumé:
Hazel tente de faire oublier son mauvais comportement à son grand frère, Fenrir, en l'invitant à boire un coup. Lorsqu'elle se rend à la buvette, elle percute le neveu de @DIANA BROWN et l'insulte violemment.
IN FOR THE KILL - 2021
JEUX 2024
TEAM SOMBRAL
« Y las noches que haya luna llena Sera porque el niño esté de buenas, Y si el niño llora Menguara la luna Para hacerle una cuna. Y si el niño llora Menguara la luna Para hacerle una cuna. »
Depuis que l’époux était rentré de France, le couple ne manque pas de vivre tel un CÉNOBITE désireux de ne plus rien avoir à faire avec le monde. Qu’importe les évènements qui animent les rues du village où ils sont nés, qu’importent les invitations aux repas familiaux… tout un chacun devrait pouvoir comprendre qu’il ne faut pas ACHALER un couple qui se retrouve. Mais cette fois, l’envergure de l’évènement est bien trop grande pour être ignorée. La Saint-Godric n’est pas mince affaire et n’est pas petite fête du dimanche : c’est une foire qui attire de nombreuses personnes d’autres environs. On vient de loin pour acheter les mets locaux produits spécifiquement pour cette occasion. A n’en pas douter, le petit hôtel du village doit être plein depuis le début de la semaine, surtout si la McIntyre se fie aux commères toujours à l’affût de la moindre information plus ou moins juteuse. Ne sous-estimez jamais les bonnes vieilles racontardes du village, elles en savent toujours bien plus que ce qu’elles veulent bien vous faire croire. Elles sont d’ailleurs l’une des premières sources d’informations des Dursley dans la chasse aux monstres. Monstres qui, elle n’en doute pas la tête de branche, seront bien présent à cette festivité locale. Il faudrait être un idiot pour penser le contraire. C’est bien pour cela qu’elle a donné ses ordres, sous le couvert de son autre face, compte sur chacun des braconniers présents pour repérer et appréhender. Le tout, avec discrétion, le but n’étant pas de gâcher la Saint Godric…
Tenue élégante et chignon parfaitement tiré à quatre épingles, mais pas sans arme, soigneusement cachée dans son sac à main, la délicate Vivian apporte son aide à l’une de ses tantes, pâtissière amateur qui pourtant, s’en tire suffisamment bien pour prétendre en faire son métier. Elle aide naturellement à l’installation des tartelettes, plus pratiques à déguster en se promenant que les grandes tartes, ainsi que des pots de confitures à la rhubarbe, dont la dégustation se fait sur de la brioche maison, qu’elle a elle-même préparée pour l’occasion – et sauvée de la gourmandise de son époux. Il semble y avoir du monde en ce début de festivité, et le temps semble être de leur côté, espérons qu’il en aille de même ce soir, pour la mise à feu du bûcher. Ses prunelles vont et viennent, sans doute à la recherche de personnes suspicieuses, mais en cette journée, elle le sait fort bien la Barbare, il sera difficile de différencier les sorciers et sorcières des êtres humains lambdas. Trop de nouvelles têtes. Qu’à cela ne tienne, il suffit d’être un peu plus observateur, et d’ouvrir grand ses oreilles… Pour capter les propos d’une jeune fille blonde (@HAZEL GREYBACK), d’une vulgarité sans précédent, et dont l’attitude mériterait sans aucun doute plus d’une MORNIFLE. « Quand on s’habille comme si on sortait d’une poubelle, on s’abstient de ce genre de commentaire jeune fille. » qu’elle assène, le regard vicieux, et inquisiteur. Peut-être trop inquisiteur. C’est qu’elle commencerait à avoir du flair la Vivian.
Résumé:
Vivian est assise à un stand, non loin de la petite buvette, en compagnie d'une de ses tantes qui vend des tartelettes à la rhubarbe et des confitures. Elle entends les propos de la gamine Greyback et la remet à sa place
INVENTAIRE:
• Alliance en domantium (portée 5m) — pensez à relire les conséquences du domantium sur votre don ! (annexe chasseur + bottin des particularités) • 01 dague, cachée dans le sac à main de Vivian.
particularité physique : Cicatrice de morsure à l'avant-bras gauche, Un tatouage sur le torse, des cicatrices fines et à peines visibles sur le torse et le cou
Il est difficile de rester en colère contre Hazel lorsqu’elle fait sa bouille de petite louve trop angélique, mais je commence à en avoir marre de devoir lui tordre un bras pour passer du temps avec elle. De toute évidence, mes remarques ou mon ton de voix lui font comprendre mon état d’esprit puisqu’elle s’excuse. Bon. Elle aurait pu faire mieux et sembler un peu plus sincère, mais l’effort y est et la journée est belle. Pourquoi tout ruiner à cause d’un mauvais caractère? Je suis pour une fois bien habillé, je n’ai pas trop l’air sauvage même si je garde ce petit côté aventureux qui fait frissonner beaucoup de jeunes femmes et j’ai bien envie de m’amuser. « J’ai toujours raison, c’est pas nouveau, soeurette » Lui fis-je remarquer d’une voix faussement arrogante alors que je cherche quelque chose de comestibles à nous mettre sous la dent. La foule commence à être de plus en plus compacte et il est bientôt impossible de circuler sans marcher sur la queue de quiconque.
Hazel ne s’embarrasse pas de passer inaperçu et fonce dans le tas. Normalement, je m’en ficherais, mais ça pue le moldu ici et qui dit moldu dit danger. Surtout pour nous. « Ouais, mais je commence à en avoir plein le cul Noisette, alors fait attention » Dis-je avec honnêteté. Le rejet des miens, c’est ma plus grande phobie, je le rappel. Hazel parle de bière. Des litres et des litres de bière alors que je maugrée contre le goût de rhubarbe de celle qu’elle venait de piquer. Bien d’accord avec elle, mon estomac en profita pour grogner avec violence. Je la voix s’avancer dans la foule, faire son bourrin et bousculer beaucoup de gens. Les gens pensent que je suis le plus bourrin des deux, ils seraient surpris de découvrir qu’ils ont tords. Par contre, je ne m’attendais pas qu’après qu’elle ait rudoyé un mioche et insulté sa mère, qu’une autre femme se mêle à la conversation.
Immédiatement, mon instinct protecteur prend le dessus et je me rapproche du duo, me mettant devant ma petite sœur, face à la brune. Mon cœur commence à battre plus vite, je sens mon exaspération se transformer étrangement vite en colère. Beaucoup trop vite pour que ça soit naturel. « Tu vas parler un peu mieux à ma sœur, compris? La famille goret n’avait qu’à pas prendre toute la place et ça ne se serait pas produit » Grognais-je avec agressivité en me rapprochant de la brune pour l’empêcher d’observer de ma sœur.
Sauf qu’en l’approchant, je sens mon agressivité augmenter à nouveau. Oups… « Excuse toi à ma frangine avant que je te fasse avaler tes dents » Ordonnais-je alors que normalement, j’aurais désamorcé le conflit par la moquerie cinglante.
Résumé:
Fenrir pardonne à @Hazel Greyback pour ses maladresses, mais se retrouve rapidement confronté à @Vivian McIntyre et au pouvoir de sa bague. Son agressivité montre de façon significative et il la menace ouvertement.
labeur : Après des années de service, occupe maintenant un poste assez gradé au Comité de liaison et du renseignement (ministère de la défense).
alter ego : Justice - (7 vertus)
sang : moldue
myocarde : Myocarde depuis longtemps épris sans jamais pouvoir le confesser. Elle reste célibataire, attendant son heure qui peut-être, ne viendra jamais.
allegeance : chasseurs, loyale à Bahvna et la Barbare
On pouvait entendre le brouhaha de la fête à des kilomètres, bien avant de se frayer un chemin jusqu'aux premiers étals dressés pour l'occasion. La Saint-Godric, une tradition dans le village. C'était du moins la seconde édition à laquelle je participais depuis mon emménagement, un rassemblement annuel où chacun pouvait exhiber ses compétences culinaires via des pâtisseries et autres douceurs sucrées. Il en fallait pour tous les goûts. C'était le genre d'évènement dont aurait raffolé Emilia -ma petite sœur- et sans doute serait-telle parvenue à y trainer le reste de la famille, à grand renfort de sourires encourageants et de phrases insistantes qui ne manquaient jamais de toucher dans le mille. Elle avait le chic pour ça. Et c'était l'une des choses qui nous manquaient le plus.
Aujourd'hui, rien de formel. Si j'étais venue par mes propres moyens et non-accompagnée -comme c'était à prévoir- je n'étais pourtant pas seule. Je n'étais jamais seule et l'ombre de la Barbare au loin ainsi que la silhouette de Charité étaient une preuve suffisante. Rassurante. Impérieuse même. Si la tendance était à l'euphorie, les chasseurs eux, ne baissaient jamais la garde. Leur arrogance est la clé de notre victoire*. Amusez-vous tant que vous le pouvez encore.
Je posais les quelques pièces sur la table de fortune avant de repartir une bière à la main. Accoudée contre l'un des piliers décoratifs, je découvrais les essences de rhubarbe, fragrance propre à cette célébration. N'ayant personne à qui parler pour le moment, j'analysais les visages et les attitudes de chacun. Une jeune femme au visage fermé attira mon attention ( @Megara Carrow). Rien de plus normal alors qu'elle semblait être la seule à vouloir fuir cet endroit, contrairement au reste de la foule qui convergeait en sens inverse. Elle ne semblait pourtant pas pressée, juste...embarrassée. Je pouvais le comprendre, je n'étais pas adeptes des foules non plus.
❝ La foule sera moins dense, si vous vous éclipsez de ce côté-là.❞ lançais-je à l'intéressée alors qu'elle passait à ma hauteur. Je désignais la contre-allée d'un geste du menton, scrutant la petite brunette aux traits hermétiques.❝ Ils s'agglutinent tous en attendant de voir leur mascotte s'enflammer, mais c'est de là-bas qu'on verra le mieux.❞ ajoutais-je avec nonchalance, comme une évidence, lançant un regard blasé vers ce troupeau de nigauds qui s'agglutinaient jusqu'à jouer des coudes au centre de la place. Cette proximité, très peu pour moi...
* = défi Rp (défi hebdomadaire des Olympiades)
NB : Elvira porte ses menottes en domantium sur elle, dans l'une des poches intérieures de sa veste.
résumé:
Elvira est venue se joindre aux chasseurs présents pour la manifestation. Boisson à la main, elle observe sans but précis jusqu'à alpaguer Megara en lui conseillant un chemin alternatif. Elle semble totalement blasée par les attroupements et les mioches.
IN FOR THE KILL - 2021
⌞revenge⌟
(c)crackintime
Dernière édition par Elvira Quinn le 07.09.23 18:47, édité 2 fois
sang : pour certains, il n'était que flétrissure dans la crasse moldue.
don : t'envoyer à la merde
myocarde : Marié(Divorcé, 'pour ne pas dire jeté en rogaton par l'épineuse Andromeda Selwyn ( Théâtre factice
allegeance : Noyé dans l'intime discorde, la conscience frelatait dans l'inébriante vomissure que lui gerbaient les chasseurs. Membre des Vertus, têtes de branche des braconniers, en la figure de "Charité".
particularité physique : sensibilité exacerbée aux bruits // cicatrices de guerre
« ça va et toi ? » L’humeur du bûcheron était peu encline à aborder le départ fugitif d’Andromeda, les quenottes s’écrasant à la douleur muette que la meurtrissure du myocarde achalait en lui. Les commissures s’étalaient malgré tout sur les joues au sourire contagieux de la momignette. « Dix ans ? T’es déjà bientôt une p’tite dame. Alors, t’as déjà un amoureux ? » ajoutait-il, l’humeur devenant taquine. La paume tapotait gentiment sa petite caboche, amusé de la frêle carcasse dégueulant déjà toute sa fierté. Les lagunes accrochaient le jeune David triturant sa dent à la vaillance flagolante. « C’est vrai que c’est sympa à regarder » lâchait-il distraitement, les orbes d’apatite songeant aux flammes lascives dans leur danse insolente aux feux si souvent contemplés dans la grande sylve. « Je viendrai sans doute... » Si la jeune femme se dévoilait spectatrice du spectacle hypnotique, sans doute se laissera-t-il happer par le même allant. Contamination hilare sur le palais, les quenottes s’affranchissant volontiers d’un même rire aux démonstrations truculentes du petit lardon. « j’en reste bouche bée. Quand elle sera tombée, t’seras devenu un grand garçon ! Je pourrais t’emmener à la chasse avec moi » Plaisanterie lancée en frivolité dans l’air, le myocarde semblait s’affranchir des ankyloses que l’humeur avait plâtrées un peu plus tôt, un morceau de tarte garnissant la paluche gauche.
Légèreté émiettée à la grossièreté faisant écho à ses pavillons. Les sourcils se joignaient d’une contrariété susceptible à l’offensive dégueulée sur la jeune Brown. Le cerbère accrochait la petite importune du regard, la surprise s’agitant dans ses océans à la binette reconnue de la jeune élagueuse, retenant l’élan d’une mornifle sur sa jolie trogne. Les poings liés à la mesure forcée se déliaient au timbre familier de Vivian. Aussitôt s’invitait à la ‘joyeuse bande’ un jeune homme débordant d’une chaperonne désinvolture, les crocs dégueulant leur ire à la spontanéité de l’âge. Tout ce beau monde se rassemblait dans une truculente communauté. Il ne manquait plus qu’à l’appel un cenobite pour apaiser les humeurs agitées. La carcasse se délogeait des gnards pour s’avancer vers le jeune gaillard, inflexible à son agressivité chatouillant pourtant presque sa couenne. Sans tambour ni trompette, il fourrait déjà son gosier malpropre du morceau de tarte acheté il y a peu. « On se calme là…. Peut-être qu’un peu se sucrerie te rendrait plus clairvoyant...allez, mâche bien » soupirait-il, l’étincelle pourtant ennuyé déjà par l’air s’électrisant aux bousculades inutiles. « Gamin...C’est tout à ton honneur de vouloir ‘protéger’ ta sœur, mais tu ferais bien de ravaler ta langue et de faire demi-tour. » Il ne tenait pas à engager le conflit, peu désireux d’asséner une torgnole au jeune arrogant. L’heure était aux festivités, pas aux échauffourées. Le regard mesurait le ‘gamin’ aux traits ‘presque’ familiers. Cette gueule d’insolent et ce petit air sauvage lui rappelaient étrangement quelqu’un. Un regard vers la ‘dite sœur’, incisif mais malgré tout amusé, presque provocateur. « Allez, déguerpissez. Aya, je t’attends demain aux petites heures pour l’élagage. T'auras du boulot.. » La langue glissait sur le palais dans un avertissement froid et malicieux. ‘- Calme tes ardeurs le bûcheron.
(défi hebdomadaire des Olympiades)
Résumé:
Gawain se régale de la présence de Diana et ses neveux. Contrarié devant Diana porté en préjudice devant la vulgarité d'Hazel (Aya), il fourre un morceau de tarte dansla bouche de son grand frère, enclin à faire taire sa grande gueule. Malicieux mais froid, il les somme de décamper, l'humeur peu propice au conflit.
Inventaire:
Gawain porte une dague renforcée au domantium. (Derrière la ceinture de son pantalon, recouvert par sa chemise)
Dépêchez-vous donc, ma petite, ou vous serez en retard !
Spectrale, mais néanmoins autoritaire, la voix de la comtesse de Champignac-sur-Saône houspille la blonde qui s’affaire à rassembler les dernières pâtisseries. Dehors, le soleil vient de se lever. D’ordinaire, Agnes serait encore au lit à cette heure, mais aujourd’hui n’est pas un jour ordinaire. C’est la Saint-Godric, journée de fête pour le village qui porte le nom de ce sorcier au récit de vie bien malmené par des générations d’enseignants moldus un peu trop déterminés.
Non qu’elle soit d’humeur à refaire l’histoire. L’histoire, ça n’a jamais été son truc, de toute manière. Elle laisse ça à d’autres, bien trop préoccupée par un futur toujours flou. Saint-Godric, donc. Malgré des siècles d’oubli bien organisé, une chose est certaine : Ser Godric le Valeureux aimait la rhubarbe. Cela doit faire une semaine désormais que la cuisine de Madame Guillotine - surnom quelque peu ironique choisi par Marie-Séraphine-Floralie-Hélène-Cerise de Notre-Dame Chancies du Jousselinier Senestre lez Castiche de l’Auberivière lors de son arrivée en Angleterre - fleure bon le polygonacée. Tarte à la rhubarbe, confiture à la rhubarbe, baba au rhum et à la rhubarbe, choux à la crème de rhubarbe, et même la spécialité de l’endroit, les macarons : tout y est passé.
Paniers chargés sous ses bras étonnamment musclés de jeune maman, Agnes s’aventure dans les rues moldues, alors que les premiers rayons de l’astre solaire éclairent la place centrale du quartier Nord, où elle a réservé un emplacement de choix. S’il est bien évidemment hors de question pour Marie-Séraphine-Floralie-Hélène-Cerise de Notre-Dame Chancies du Jousselinier Senestre lez Castiche de l’Auberivière, qui est certes comtesse mais aussi extrêmement fantomatique, de s’aventurer du côté non-magique des Cornouailles, Agnes n’est pas dispensée de cette journée de travail. Et à vrai dire, elle ne le souhaite pas. S’activer aux fourneaux ou derrière un étal surchargé de délicatesses sucrées est amplement préférable à l’alternative.
Bientôt, sa voix se joint au chorus, offrant une alléchante réclame de ses confections à qui veut l’entendre :
Tartes à la rhubarbe ! Confitures et friandises, biscuits et mignardises ! Venez découvrir la rhubarbe comme vous ne l’avez jamais goûtée lance-t-elle à la cantonade, son sourire asymétrique s’élargissant lorsqu’elle reconnaît une silhouette dans la foule. Professeur Fl… Monsieur ! se reprend-elle juste à temps. C’est qu’elle ignore l’identité qu’a choisie le client le plus assidu de Madame la Comtesse. Je crois que vous n’avez pas encore testé cette version du macaron poursuit-elle, noyant le début d’embarras qui la menace sous une profusion de gesticulations visant à désigner les pâtisseries en question.
résumé:
Agnes s’affaire depuis potron-minet pour l’occasion de la fête locale, mais elle garde le sourire et vante les mérites de ses pâtisseries à qui veut les entendre. Elle repère @Orion Flamel dans la foule, et l’appelle - presque ! - par son patronyme sorcier.