IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Septembre 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Master of puppets - Ryphy
mob: bang, bang u're dead ●
Ephraïm Schalit
mob: bang, bang u're dead
Ephraïm Schalit
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 355
pseudo : Phi
faciès & dot : Tomer Capone (@artemia-creations)
doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Zorah Yaxley
gallions : 1385
Master of puppets - Ryphy Cabcd7aeb7b004e21fc53480eac7dd60d48a2d41
pronoms : il
décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
gif feuille : Master of puppets - Ryphy 5c5b5250617dabd837cc67380271ceabea13af5a

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dedoublator
posséder 3 multi.
serial voteur.se
mordu.e des top-sites.
ancienneté
6 mois sur le forum.
crésus
2000+ gallions.
floodeur
200 messages postés.
demiguise
vendeur.se de scénarios.
prix rp
participation aux tc.
https://inforthekill.forumactif.com/t3771-ephraim-the-chaos-brin https://inforthekill.forumactif.com/t3986-ephy-poker-face-or-not
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(#) Master of puppets - Ryphy ●
17.06.24 9:56
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : mai, 1955
personnages concernés :   @Ryland Ginsberg  & Ephraïm Schalit
trigger warnings : mention de torture physique et psychologique, présence de sang, dépression, stress post-traumatique, folie, érotisme à venir
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non
autre(s) : ///

IN FOR THE KILL - 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Ephraïm Schalit
mob: bang, bang u're dead
Ephraïm Schalit
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doublon(s) : Cassiopeia Lestrange / Zorah Yaxley
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Master of puppets - Ryphy Cabcd7aeb7b004e21fc53480eac7dd60d48a2d41
pronoms : il
décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
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(#) Re: Master of puppets - Ryphy ●
17.06.24 10:01
Veins that pump with fear, sucking darkest clear
M

aster of
puppets
La conscience s’étiolait, perdue dans l’écoulement des perles de Chronos. Sa réalité distordue, l’âme et la chair éprouvées face aux sévices subis, il sombrait. Déesse Lyssa venue lui tenir compagnie depuis bien des laps. Combien au juste ? Sa compagnie l’enlisait un peu plus dans ses contrées. Sa présence à la fois redoutée et recherchée, elle lui soufflait bien des maux aux écoutilles alertes. Carne écorchée de frissons à chaque tintement brutal, chaque annonce de leur venue, il n’avait pas fini de s’époumoner. L’enveloppe prise de frénésie. Entraves offertes rudement accueillies, ils savaient comment le faire ployer. Un écrasement des phalanges meurtrières dans les côtes déjà fissurées, rotules précipitées contre les viscères, le minois se fardait de l’ichor vermeille sous les flatteries brutales récitées. Toujours le même ballet. Répétitions incessantes pour mieux perfectionner leur art, lui faire entonner son chant de souffrances. Quand d’autres auraient ployé, il en redemandait. Cabot endurant, furibond et entêté, la rage lui dégoulinait des vermeilles fendues sous les morsures des crocs. Il leur vomissait sa haine. Éructait des pires horreurs sous l’accent chantant du soleil pour mieux récolter leurs traitements. S’il devait voir ici ses derniers éclats d’Hélios, il saurait qu’il n’avait pas compromis les siens. Gargue muselée quand les questions pleuvaient, elle ne dégueulait que de son fiel. Rébellion du sac à puces mal dressé, il hurlait même en l’absence d’Hécate.

Une à une les chutes sur le béton glacial souillé par l’arôme ferrugineux semblaient plus éprouvantes. Il y trouvait pourtant réconfort quand la chair entière brûlait d’inconfort aux baisers incessants des lames le traversant. Apprentis chirurgiens, la dureté de l’acier fendait la soie, tranchait les jointures pour espérer lui faire conter monts et merveilles sur ce monde qu’ils souhaitaient mettre à feu et à sang. Quand ça n’était pas la viande qui s’abîmait sous leur haine, c’était au tour des os de craquer. Mélopée funèbre, pression entêtante avant de lui arracher des alvéoles le chant des affres qui lui déchiraient la raison, ils avaient cédé. De l’auriculaire à la clavicule, ils n’en avaient pas oublié un. Le membre mort pendait contre le flanc droit, conjointement à la guibole amorphe, ils répandaient leur fièvre aux moindres effleurements vicieux. Il entonnait sa symphonie aux brusqueries sauvages récoltées. Pas un instant de répit. Pas une seule seconde où les songes pouvaient s’égarer en direction de perles à la clarté synonyme d’espoir. Ils l’avaient encerclé de leurs ténèbres. Les entrailles tiraillées par une faim permanente. Forces tout juste collectées pour avaler les rares gestes de bonté qu’on lui jetait en offrande. Il se faisait bête affamée et assoiffée. Plus une once d’énergie pour mordre la main de ceux qui venaient le recoudre, panser les plaies à nouveau fendues dans un tourbillon malsain. Le neuvième cercle l’avait gobé. Il le mâchonnait, rongeait sa chair, brisait ses os, électrisait chaque cellule de son corps et s’attaquait en poison pernicieux à sa conscience. Le caméléon perdait pied. Lentement mais sûrement les échos sinistres de ses éclats rauques se perdaient contre les parois sombres de sa geôle. Lyssa guettait. Il pouvait voir ses chicots tordus se chevauchant briller dans les ténèbres. Elle l’accueillait à bras ouverts contre son giron. Bercé par cette frénésie qui s’emparait de son âme toute entière, la réalité se distordait. Les visages du passé défilaient devant les prunelles hagardes, reçus dans quelques éclats incohérents. Il les interpelait pour mieux les conspuer, blâmes lâchés sans que les mots ne fassent sens.

Les invités se succédaient. Ils baignaient dans un halo aveuglant, abattant leur jugement sur sa frêle carcasse éprouvée. Amis, famille de substitution, anciens amants, les êtres lui susurraient leur poison, enfonçaient la conscience dans le souffre des enfers jusqu’à ce qu’il s’immisce en dépit de la fièvre. Ses prunelles céruléennes reconnues entre mille, blondeur ternie par l’âge, il rayonnait tel Azraël en quête de justice. Sa lumière offerte, il le guidait péniblement parmi le dédale meurtrier pour atteindre la fraîcheur sylvestre. Enveloppé par la tiédeur déclinante d’Hélios, les perles de miel demeuraient closes, tourmentées par les quelques éclats devenus raretés depuis bien des laps. Depuis quand ? Impossible à dire. La soie à vif de l’échine, retraçant le récit des accrochages, s’adossait à l’écorce rugueuse d’un des êtres feuillus tandis que l’ange familier soufflait quelques paroles à peine tangibles. Les phalanges valides tendues en quête de son contour, elles agrippaient avec désespoir sa chair, palpaient ses muscles logés sous les étoffes. Il peinait à s’acclimater à la clarté environnante, férocement accroché à son sauveur, un souffle lui écorcha les labres gercées. « Gaw… » Simple murmure en dernière force, la conscience sombrait à nouveau.

Un sentiment d’urgence répandit subitement son feu dans l’être, électrisant le squelette, animant la chair d’une volonté de fuite aussitôt stoppée par les tourments subis. Il regagnait ses esprits. La carcasse toute entière avortant son mal, c’était pourtant le soulagement qui primait à la contemplation passive de la voûte céleste constellée de ses astres. Il avait échappé à l’enfer. Liberté gagnée, les griffes en accroche du bracelet envoyèrent leur signal de détresse pour la énième fois. Combinaison apprise par coeur, elle avait rythmé son quotidien, animé les réflexes les plus primaires chez le forban. Obtiendrait-il enfin réponse ? Questionnement laissé en suspens, la tignasse aux teintes blafardes contait l’angoisse rongeant chaque bulle de pensées. Il gisait là, à même le chaos mousseux, la fraîcheur nocturne léchant dans une atroce morsure la chair brûlante des maux le transperçant. Répondrait-il enfin à l’appel ? Viendrait-il le chercher ? L’extirperait-il de ce cauchemar dont il espérait se réveiller ?

Rappel des sévices:

***
Fin avril 55

L’antre familière récoltait une fois de plus les éclats animés de leurs réjouissances. Nouvelle trouvaille s’ajoutant à leur actif de réussites. Pas si bande de bras cassés que ça pour ramener pareille merveille sur le pont du vaisseau magique. Ils avaient matière à célébrer ce soir alors que la direction du bercail était prise d’un simple sortilège. Les quelques plaies héritées des accrochages pansées, étoffes souillées abandonnées au profit de bien plus fraîches aux styles pourtant douteux, les forbans se retrouvaient dans leur salle commune pour festoyer. Bel étalage de victuailles savamment préparées par le caméléon des heures durant, il y avait mis du coeur à l’ouvrage. Les plats préférés des uns et des autres jonchant le bois sombre de l’imposante tablée centrale, ceux du bel ours se comptaient en supériorité numérique. Majorité écrasante même, comme à chaque buffet commun. Éternelles remarques reçues de la part des coéquipiers systématiquement déboutées. ‘Z’avez qu’à vous improviser chef de bande et on verra si vous méritez d’avoir un trait’ment d’faveur, bande d’ingrats !’ Les perpétuels accrochages résonnaient dans l’air, oeillades complices pourtant accordées à son petit flocon quand les labres ne s’ourlaient de tendresse que face au profil flatteur de l’ours. Chaleur au fond des perles de miel, appétit lui dégoulinant dans l’abîme à peine il effleurait les pensées, il n’y en avait que pour le beau forban.

Sa proximité gagnée, place usuelle à ses côtés. Éclanche contre éclanche, jamais trop loin de Yukiko pour autant, les griffes agrippaient ça et là mignardises goulument avalées. Son assiette partagée avec l’ours, la fourchette y ponctionnait son dû. La gargue se ravissait des saveurs sucrées et rafraichissantes d’une limonade rehaussée de quelques feuilles de romarin quand tous se gorgeaient de nectars enivrants. ‘Fallait bien qu’y en ai un qui soit sobre en cas d’pépins, non ?’ Excuse éructée face à quiconque osait remettre en question son absence d’ébriété, seules les cibiches agrémentées de ses herbes magiques savaient troubler les sens. Pas ce soir. Les lippes ne s’accrochaient qu’aux cierges blancs, usuels partenaires de ses instants de vie, leurs volutes épais s’accumulaient contre le plafond boisé de la cale.

Les grains de Chronos écoulés sous les heurts joyaux ponctuant leurs altercations, le ton montait à mesure que les pintes se vidaient. Humeurs échauffées, la tignasse s’était revêtue de sa teinte ambrée à la joie peuplant l’être. Il profitait de l’euphorie ambiante pour laisser les phalanges traîner en caresses usuelles contre les mèches sombres du capitaine, ses cervicales flattées, quelques gausseries électrisaient l’ambiance, ravivant les esprits usés par la traque du jour. Uns à uns les partenaires s’échappaient de la tablée. Tour de l’ours lui laissant un grondement réprobateur s’envoler des labres déformées par la frustration, les prunelles s’accrochaient à son échine élancée en direction des cuisines. ‘Attends… Attends… Attends… Oh ‘pi merde hein !’ La paluche apposée sur l’épaule de Jack en excuse muette de son départ, les panards s’élancèrent en quête de l’ours, la curiosité peuplant les abîmes. Incapable d’attendre plus de quelques minutes, le besoin s’était fait viscéral. Aujourd’hui un peu plus que la veille et moins que le jour qui viendrait, il avait besoin de sa présence. Constance devenue vitale. Impossible d’imaginer les choses autrement, il s’était imposé dans la caboche, immiscé sous la chair en désir ineffable de son contact, son attention. D’un plus qu’il lui refusait inlassablement, d’un plus que le caméléon s’échinait à, encore et toujours, quémander. Il était têtu. Il avait perçu ses regards en exclusivité. Il finirait par obtenir ses faveurs sans avoir à muer l’apparence pour s’approprier les courbes de ces succubes qui gravitaient dans son sillage. « Qu’est c’tu fous là, mon nounours ? T’as pas assez bouffé qu’tu veux d’jà du rab ? » Le rictus narquois ourlant les lippes de malice, il laissait les perles de miel dégouliner de leur appétit contre son contour familier tant de fois apprécié. Distance grignotée pour le rejoindre prêt des restes de préparations peuplant les plans de travail, le coude se prenait d’une étreindre délicate contre ses côtes.  
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022
mob: bang, bang u're dead ●
Ryland Ginsberg
mob: bang, bang u're dead
Ryland Ginsberg
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 238
pseudo : coyop
faciès & dot : Jensen Ackles @nedoramoteris @BIG SKY
doublon(s) : Georgie.Gawain.Gabriel.Warlock. Oona
gallions : 1766
Master of puppets - Ryphy 14e8f646a45c16a421369edcc21a887e95e86862
pronoms : il
décade : 45 berges
labeur : Potionniste (boutique Bulstrode) & Chercheurs d'Artefacts (Pègre)
alter ego : Aucun. Tu flânais en charlatan entre les deux rives.
storytime : EPHRAIM, PIRATES
sang : Né-Moldu. Abjection pour les uns comme pour les autres.
don : Banshee & Magie sans baguette
myocarde : Veuf sans larmes. Coeur en heurt muet pour un beau diable. Carcasse en abandon dans les bras de quelques gorgones.
allegeance : Ma paire de c*uilles.
particularité physique : Tatouage te grignotant la couenne à l'intérieur du bras droit (pègre) Cicatrices ci et là en récolte de tes péripéties
gif feuille : Master of puppets - Ryphy B71621d645d3f290bfde74eca18ea3002b4a5248

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crésus
1000 gallions.
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(#) Re: Master of puppets - Ryphy ●
20.06.24 13:42
Veins that pump with fear, sucking darkest clear
M

aster of
puppets


« Vous tracassez pas les gars, j’suis dessus » L’hérésie honteusement claquée du bout de ta langue se voulait émolliente pour l’équipe. T’avais fi du regard sceptique de Jack, ce bougre te connaissant un peu trop sur le bout des doigts. Yukiko et Mila semblaient gober tes traîtres mots. La mascarade en offrande, tu t’échinais à garder le cap alors que remuaient en toi des houles affolées. L’œil traînait sur le bracelet d’Ariane en étau autour du poignet, une perle salée en glissade sur la tempe à son mutisme. Silence radio le plus total. La sueur ruisselait sous la carne, macérant l’abîme en moiteur glaciale. T’avais la vesse, la caillette en ligature, le tohu-bohu dans la caboche. Le bel ange se faisait diablotin dans le mutisme imposé. Son absence se livrait torture pour la conscience. L’impression d’être sur un pilori, à macérer dans la fange de la couardise dans l’attente insoutenable de ses nouvelles. Première puce à l’oreille que quelque chose clochait aux bestioles s’affamant sous ses pénates. Laisser ses bêtes en crève-la-faim ? Même une grippe intestinale ne l’embarrasserait pas à choyer ses boules de poils. Tes griffes en caresse sur l’arrondi froid du bracelet te percutait les côtelettes d’un pieux invisible. Quinze jours sans nouvelles, sans agitation témoignant de sa présence. Combien de temps allait-il encore te faire languir ainsi ? Ingrat t’étais. La caboche souffrait des jérémiades de votre dernière chicane. Encore une. Celle de trop. Le goût ginguet des regrets traînait sur la langue, te tordait les méninges en nœud migraineux. T’avais fait le con. Raclure gondolant sur les désirs et sentiments, singeant avec eux sans amusement. Une nuit d’extase à cette première glissade, celle que l’âme vorace appelait, affamée dans l’impatience d’une décennie. Vous l’aviez fait. Rien que d’y penser t’électrisait jusqu’à la moelle. Abandon mutuel dans l’émoi qu’il t’éveillait. C’était si bon. Et toi, forban crève-cœur, tu l’avais repoussé, encore et comme toujours. Lâcheté des conséquences. Les fausses croyances débordaient du puits de couardise. L’appréhension ondulait en serpent acide sous la carne, s’enroulant insidieusement autour des alvéoles pour grappiller la moindre bulle d’air. Connard sans cœur. T’avais pourtant le cœur brisé à cette fois de trop. Les mots crachés dans le fiel du dégoût en mascarade, de la peur en rat crevard dans les cloaques. ‘Une erreur. L’excuse merdeuse pour te disculper de ce dérapage. Rire jaune à ces cruautés crachés, rire gorgé d’inquiétudes. ‘Merde t’étais où Ephy ? L’âme en supplice de son absence, la panique affleurant l’horizon se ravalait aussitôt sous la langue. Et ‘s’ils l’avaient capturé ? Soubresaut foudroyant à l’imaginer sous les tricots curieux des bouchers de Cornouailles. Leur incursion parmi les chasseurs avait grassement nourri tes bêtes noires, macérant tes nuits sans sommeil d’agitation fiévreuse. Tu les savais doués de cruauté, ton père et son cher camarade Kurosawa. ‘Ils se permettaient bien des impudences au nom de la science. Sans doute t’avaient-ils inculqué le goût de l’hardiesse. Un frisson glacial déchoyait à la cambrure des reins, t’éructant la carne de gondoles inconfortables. ‘T’étais à cran, la peur te creusant les entrailles. L’amertume en fange sous l’encéphale à vos conflits, au fiel en offrande, à la blessure capturée dans ses pierres de miel. Bel ange à qui t’avais cassé les ailes.

La conscience s’émiettait, traînant ci et là tes affolements dans ta thébaïde. Nul besoin d’inquiéter l’équipe. Mensonge offert grassement du palais. Une lueur, ‘un écho t’éclatait aussitôt la caboche au bracelet d’Ariane sortant de sa torpeur. Tu ne rêvais pas ! Le souffle retenu, le cœur étranglé par l’empressement, sabotant un ou deux battements au transplanage vif. La grande sylve t’oppressait dans son écrasante envergure, un silence béotien s’abattant en lourd rideau. Mille aiguilles te trouaient le poitrail au corps gisant, une centaine de mètres devant toi. Les poumons pressés entre deux mains invisibles, le souffle en otage d’une panique saillante, les talons s’arrachaient de la glèbe, soulevant au passage quelques mottes grossières.  Tu balayais en guillotine l’horizon, guettant le moindre importun avant d’abattre tes genoux en heurt douloureux contre la terre sèche. « Ephy... » L’écho tremblotait sur la langue aux perspectives funèbres, les sens pourtant endormis de la Banshee. Était-il déjà ? Sa carcasse se soulevait aux respirations imperceptiblement avalées, quelques frémissements ci et là témoignant de sa lueur encore présente. Les griffes frôlaient maladroitement sa couronne d’argent, craignant le voir disparaître en cendres. « * m' aingeal*...Ephy...tu m’entends ? » ‘Mon ange. La voix s’étranglait à l’inspection des dégâts, l’émail souffrant au broyage des crocs. Géhenne criarde dans l’abîme. Fiole extirpée de la besace accrochée au flanc droit, ceinture affranchie de ta baguette, prêt à le soulager le temps de supporter le voyage. L’écaille vermeille séchée témoignait de sévices soupçonnés, si tes craintes tout du moins se confirmaient. Nœud gordien encaqué dans la gargue, poumons pressés en citron, rat rongeant tes entrailles. T’étais en transe, les griffes apposées en froissements sur sa carcasse, le temps court mais nécessaire avant de décamper.


~~


FIN AVRIL 55


« eeeeeeeeet cul sec les nazes ! » Le godet heurtait les voisins dans quelques brûlantes éclaboussures, le rhum s’écoulant à foison dans les gargues brailleuses. T’avais fait le généreux dans leur rincette. Les humeurs réjouies délivraient leur rire ci et là en légèreté. T’avais l’impertinence sur la langue, la rigolade sur la trogne. Rien de telle qu’une mission fructueuse pour égayer les gueules d’insolents. « Et sans trop d’casse en plus ! On devient bon » crachais-tu dans l’enthousiasme ambiant. T’avais bon. Tu te sentais heureux comme un joyeux luron, sans doute influencé par les quelques nectars déjà avalés, et les mets de ton bel ange affolant ton palais. Proximité grignotée dans l’euphorie couverte par les railleries des autres. Fierté te gonflant le poitrail aux traitements de faveur, la langue tirée en ricochet puéril aux lardons rouspéteurs. « Eh oué... C’ça, d’être le chouchou! » Arrogance en rictus, malice en danseuse dans les onyx, tu te pavanais en coq, l’ivresse à la main te déliant les nœuds de l’esprit. « T’es vraiment un p’tit chef, mon ange » Flatterie larguée en caresse à ses écoutilles avant de poursuivre tes débats avec Jack. « S’en fout qu’le plan A ait pas marché. Le résultat est le même » mâchonnais-tu entre deux becquetées. La fourchette en éternel brigand dans l’assiette du cuistot s’échouait sur la langue en régal pour les papilles. Sourire en fugacité à la sobriété de l’ange. «  Hey j’te cause, blondasse » Les sourcils se joignaient à l’union d’une contrariété volatile au sifflement de Jack. « Pour écouter tes âneries ? » Majeur offert grassement du diable ténébreux mordant. Susceptibilité mise au placard aux humeurs aériennes. « Tout ça pour dire qu’vous avez bien gérez les filles. » L’arrivée de Yukiko et de Mila dans l’équipe amenait son lot de saisissement. Entre la présence d’esprit de l’une, tricotant et détricotant les théories et dénouements de ci et là, la pétulance de l’autre, la troupe se polissait de nuances intéressantes. T’avais la tendresse en lie de vin dans la caboche, délivrant le myocarde des chaînes de vieux chagrins. Elles vous faisaient du bien, ‘te faisait du bien. Présence féminine prisée, la conscience amusée de leur complicité. Pensée parasite à la chaleur d’Ephraïm te picotant le bras. Froissement des éclanches en friandise muette.

L’aiguille entamait son énième circonvolution dans le cadran pendillant au mur, les vapeurs alcoolisées s’épuisaient, la matière grise en déliement. Gageures lancées en joutes ça et là, s’asticotant à refaire le monde, à fagoter d’hypothétiques carcasses de missions. L’échine frémissait aux égards capturés du bel ange, un regard fugace pour lui en coin. Contact si souvent prisé. T’avais la salive débordant l’humeur à ses griffes en caresse, la couenne sensible, les pores dilatés aux frissons parsemés. Le moindre de ses contacts devenait ambroisie en ruissellement dans l’abîme que tu récoltais généreusement. Soupir ravalé. Yukiko et Mila prenaient congé comme d’autres, vous laissant en vaillants résistants avec Jack et Ephraïm. Soupçon d’amertume à votre dernier conflit bien vite disloqué par les verres entamés. Combien t’en avais bu ? Assez pour t’étourdir les pensées, pas assez pour essuyer le regard suggestif que Jack lançait à ton bel ange. Diable ça t’agaçait. La jalousie en rat-crevard te grattait l’humeur. Loin de toi l’envie de ternir l’ambiance légère, aussi te dénouais-tu les ischions de l’assise pour prendre congé. « J’vous laisse les nazes » Sans un regard pour eux, la crainte de capturer une quelconque complicité de l’un, un regard moqueur de l’autre, tu te pressais pourtant sans hâte vers la cuistance. Un sourire pourtant se glissait sur le contour des lèvres au bruit de talons dans ton dos. Le corps pivotait à son encontre, à son arrivée toujours inespérée. L’âme s’allégeait, se rassasiait de sa présence, se gavait de tendresse. Tu sentais ton garde-fou fléchir toujours plus à ses assauts, l’envie de lui résister pliant conjointement aux barrières imposées. Un vrai cabochard. L’humeur écrasait les rouspétances de la conscience aux inclinations vers le bel ange. « Merde j’suis grillé » Culpabilité factice dans les crocs dévoilés. « Alors, mon ange, t’peux plus t’passer de moi ? » Petite provocation en lutinerie sur les commissures qui s’accrochaient aux pommettes. Coup de coude en ricochet, en parallèle de vos familiarités. L’impression d’avoir du coton dans les jambes, le regard en appétit coi sur sa gueule aux mille expressions. Il te fascinait le bougre, remuait le fleuve tranquille en apparence. « Alors, où est-c’que tu caches tes petites mignardises ? » La conversation prenait un détour en distraction du regard se gavant de son esquisse, les onyx furetant ci et là dans les placards. Faisait chaud, non ? T’avais pourtant en simple artifice une chemise en lin olive retroussée jusqu’aux olécranes, le cul fagoté d’un simple fendard marron. Mignardise ou digestif ? Tu t’offrais le luxe inopiné d’une bière le temps de laisser mûrir tes envies. « J’te propose pas, j’imagine ? »
 
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décade : 36 hivers parsemés d'éclats de douceur
labeur : Chercheur d'artefacts pour la pègre magique, les registres officiels laissent cependant apparaître la mention de Magizoologiste
alter ego : Uriel Brodie
sang : Sang-mêlé
don : Un froissement du minois et l'apparence fluctue quand ce n'est pas la tignasse qui se colore au gré des humeurs agitant les entrailles // Les fils de magie sans baguette animent son environnement par une simple pensée
myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
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(#) Re: Master of puppets - Ryphy ●
30.06.24 12:17
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Les lucioles célestes animaient la toile nocturne de leurs scintillements. Lueurs pâlottes à travers le touffu sylvestre, elles maintenaient le tissu des pensées actif telles un phare dans la pénombre. Distraction bienvenue quand la lutte interne faisait rage. Le forban échoué contre le chaos des rhizomes peinait à garder son attention sur les lointains échos d’une vie passée le surplombant quand tout dans la carcasse se mourait. Vision trouble. Fièvre enveloppant l’être, il peinait à capter les molécules d’air. Les frissons lui léchaient l’échine à la glèbe glaciale collant son derme nu. Elle glaçait les os, semblait s’immiscer dans la chair lésée en morsure létale. Tout se gelait autour de lui telle une danse mortuaire, un dernier spectacle avant que l’obscurité ne l’englobe. Le ralentissement des rythmes vitaux d’ordinaire si vibrant se faisait signal inquiétant, il sentait l’abandon poindre le bout de son nez. Les guides astraux s’affaiblissaient à mesure qu’il contemplait leurs rayonnements. Quête d’un apaisement perdue d’avance, les ténèbres guettaient son lâcher-prise. Voile vorace qui n’attendait qu’à le gober dans son entièreté. Encore et toujours. Il ne leur avait pas vraiment échappé, il serait toujours un peu là bas. Il s’y était un peu éteint. La fraicheur mordante du tapis bitumé en étreinte de l’âme, la moiteur du cachot en effluve écoeurante, les échos entêtants de son rire tinteraient perpétuellement aux écoutilles dans le silence assourdissant. Il l’entendait encore. Elle et ses suaves murmures, elle et ses contes sinistres. Lyssa tapie dans l’ombre. Jamais très loin. Perpétuellement à ses côtés. Compagne toxique dont le moindre souffle faisait germer la folie dans la chair fébrile. Était-ce la fin ? Avaient-ils gagné ? La rejoindrait-il pour enfin goûter à nouveau à la tendresse de son étreinte maternelle ? À moins que la fournaise du neuvième cercle ne devienne sa destination finale.

Tout s’assombrissait. La conscience s’étiolait. Prunelle valide aux reflets ambrés dénuée de son étincelle, elle perdait la lutte. Quelques battements de cils. Un souffle éructé de la gargue dans ce sifflement sinistre, celui de côtes lésées, d’une volonté de s’accrocher aux quelques forces restantes, de ne pas abandonner, pas encore, pas tout de suite, pas tant qu’il ne serait là. Même si cela signifiait le voir une dernière fois. Imprimer la beauté de ses traits au fond de la caboche avant que Lyssa ne devienne concubine éternelle. Douce folie lui embrasant la raison. Les phalanges encore en accroche désespérée de la fine étoffe du bracelet, il n’espérait plus vraiment, n’y croyait plus que pour gagner quelques secondes. Pourquoi viendrait-il ? Pourquoi le gratifierait-il de sa présence en ces instants ? Lui l’erreur de parcours. Ne l’avait-il pas déjà oublié dans les bras d’une autre ? Et si c’était elle qui venait ? Petit caneton dont les ailerons se déploieraient en quête de ce modèle dont elle s’était pourtant affranchie par sa faute. Encore lui. Toujours lui. Non. Perles salées roulant contre la soie mouchetée de vermeil, les labres en récoltaient la sapidité. Triste besoin primaire quand la soif, conjointement à la faim, tordaient l’enveloppe d’un supplice insoutenable. Tout se mélangeait. La confusion peuplant les abîmes, occultant jusqu’à la détonation pourtant mélopée attendue, synonyme de délivrance. Il ne l’attendait plus, bercé par les murmures de Lyssa dont les orbes resplendissaient de noirceur. Il la voyait encore alors que les paupières s’étaient apposées en rideau de ténèbres. Elle continuait son oeuvre.  

Léthargie de la carcasse. Seules quelques respirations trahissaient le souffle de vie animant encore la chair malmenée. Rien ne semblait pourtant réagir à son arrivée, à sa mélodie adulée tranchant la quiétude environnante. Un vague froissement lui anima le derme d’une secousse familière, la paupière papillonnait faiblement avant d’enfin dévoiler le miel de la prunelle. « Ry…? » La gargue avortait son chant rauque à l’apparition angélique se détachant du couvert sylvestre. Doucereuse mélancolie portée par les traits fatigués du masque, les andrinoples peinaient à s’étirer dans l’amorce d’un rictus. « ?אתה באמת שם » T’es vraiment là ? Vague demande à laquelle il n’attendait guère de réponse, pas quand l’idiome exotique coulait en réflexe des vermeilles gercées. À quoi bon quand sa présence n’était qu’un écho du passé, illusion soufflée par Lyssa, son hilarité retentissant au fond de la caboche. « ?לא... זה לא אתה... למה שתהיה כאן » Non… C’pas toi… Pourquoi t’serais là ? Il ne voulait pas lui offrir la satisfaction de gagner. Il ne se laisserait pas berner par les miroitements qu’elle faisait danser devant sa prunelle fatiguée. Immobilité persistante, les orbites avortaient leur malêtre, le sel dégoulinant sur la soie brûlante. « ...תראה, הכוכבים הפסיקו לזרוח » R’garde, les étoiles ont arrêté d’briller… La voûte céleste s’était éteinte, éclipsée par l’arrivée du bel ours tombé de la voie lactée. Ange tant espéré, il l’envelopperait de sa tiédeur réconfortante avant de le guider là où elle l’attendait en demeure finale. Tout redevenait flou. Ses contours s’effaçaient dans l’impuissance de l’âme hurlant après son autre, les membres englués dans la glèbe, le squelette écrasé par le poids des affres lui lacérant la chair. « ...גם אתה... אתה נעלם » Toi aussi… Tu disparais… Confession à peine soufflée, les perles aqueuses continuaient leurs pérégrinations hasardeuses sur le minois, diluant ça et là les éclats d’hémoglobine du masque. Au moins l’avait-il vu une dernière fois avant d’être absorbé par le néant.

Rappel des sévices:

***
Fin avril 55

La joie dégueulait du gosier. Éclats sonores puissants. Vives manifestations de cette étincelle vibrante les animant, les rassemblant, les déchirant parfois sans jamais briser le lien intangible qui les unissait. Rien ne semblait pouvoir les séparer en dépit des tensions multiples gangrénant le tissu de leur entente. En leur présence, les badigoinces avaient pris l’habitude de s’ourler d’enthousiasme. Les rituels avaient la vie dure. Banquet fastueux garnissant les assiettes et régalant les palais, l’ivresse teintait les échanges de cette usuelle exclamation braillarde. Joyeux lurons encaqués dans les mêmes éternels débats, les moqueries se distillaient ça et là, distractions idéales pour grignoter cette proximité convoitée du bel ours. Sa chaleur devenue sensation prisée, l’échine s’hérissait de délices aux flatteries larguées, miel sonore lui dégoulinant contre la soie, éveillant chaque molécule de l’être. Elles s’éprenaient d’une nouvelle quête, fuite de l’ADN toute entière en sa direction. Une capture de ses prunelles sylvestres, un sourire complice à l’intensité évocatrice, le désir muet se faisait pourtant évidence scandée par la carcasse toute entière. L’attention pourtant s’en détournait, capture d’un rictus de son petit caneton à l’oeillade vagabonde sur la troupe, la moue se tordait d’une ébauche de contrariété face à la malice décelée sur sa trogne. Elle avait l’art de voir ce qu’il ne daignait nommer, de l’asticoter face à ses hésitations délétères. Perspicacité parfois, souvent, vigoureusement déboutée, il s’emmurait dans un déni exaspérant. Quand le forban était concerné, les conflits régnaient en maîtres entre les deux âmes jumelles. Ses incessantes craintes tues, ruminées par les incisives aux témoignages d’affection qu’il laissait pleuvoir sur son précieux petit flocon, la peur viscérale de la voir l’abandonner vivotait dans l’abîme, tordait les entrailles d’une appréhension irrationnelle. Un simple compliment de sa part à son, leur, égards et voilà que l’amertume l’envahissait à nouveau.

Vilain sentiment parasite bien vite disloqué aux boutades fleurissant, à la liesse les enlisant dans une douceur piquante, les phalanges brûlaient d’agitation. Impossible d’y résister plus longtemps, elles s’élançaient à la conquête des mèches chocolatées quand sa propre tignasse gagnait ses guillerets reflets automnaux. Les doux égards devenus habitudes intimement choyées, il s’y adonnait avec application jusqu’à ce qu’un grondement réprobateur ne lui écorche la gargue. Son départ soudain insufflait son manque à l’âme, sa frustration perpétuelle de ne pouvoir laisser libre cours aux pulsions chatoyantes lui titillant les entrailles. Compagnie de Jack boudée, il n’accordait guère crédit aux oeillades évocatrices pourtant récoltées, l’obsession ne portant qu’un seul nom. Rien de plus qu’un geste pour justifier son départ auprès du forban, faisant fi de ses remarques acerbes, l’enveloppe s’élançait à la poursuite du bellâtre réfugié près des fourneaux. Le masque habillé de douceur, les crocs se dévoilaient en réponse amusée, miel dans les abîmes face à ses rictus enjôleurs. Son doux minois source de bien des fascinations, il lui insufflait tendresse avec une aisance déconcertante. « C’est qu’maint’nant qu’tu l’remarques ?! » Malice fièrement affichée, le caméléon n’avait aucune gêne à laisser entrevoir cette dévotion qu’il lui portait. L’honnêteté brutale claquait sur le palais, déversait ses brûlantes confessions ponctuées par les douces familiarités en contact usuel. Il avait les perles luisantes d’envie, les entrailles animées de cette chaleur que seul lui savait éveiller. ‘Bordel c’qu’il était tentant, c’qu’il était bandant. Les perles détaillant sa carcasse sans gêne, soie vermillon pincée par l’émail, la gourmandise lui agaçait les sens. Retenue encore imposée, un bref écho rauque s’échappait de l’avaloir à le voir ainsi fureter, une simple moue réprobatrice pour réponse à sa question. « T’es un putain d’ventre sur pattes ma parole… » Fils invisibles tissés par le don acquis, quelques bouchées sucrées s’extirpaient d’une des boîtes disposées non loin de là, crème pâtissière se logeant entre les griffes. « Va falloir qu’t’en fasses du sport pour pas prendre du bide comme Jack ! » Les gestes experts entrepris pour fourrer l’un des choux, les prunelles s’élançaient en quête du bel ours. « J’me dévoue pour t’aider, mon nounours…mais va pas t’faire d’idées hein, c’par pur altruisme… » Clin d’oeil offert, sa faim pour le forban se lisait sans peine sur les traits du minois, poignet en rotation finissant son geste avant de grignoter la distance imposée. « Tiens, goûte moi ça. Ça d’vrait t’ouvrir l’appétit pour le dessert… » Chaleur scintillante au fond des perles de miel, le rictus porté par les labres ne laissait guère place au doute sur les évocations silencieuses. De nouvelles parmi tant d’autres. Incessant jeu entre eux avant que le bel ours ne lui brise ses espoirs d’un rapprochement, qu’il balaye d’un simple revers de la main les efforts déployés à accoster ses rives aux délices fantasmés. Le caméléon n’avait pourtant de cesse de revenir à la charge. Inépuisable têtu, désespoir de le voir un jour céder à ces envies qu’il devinait. Les phalanges tendaient la mignardise fourrée pour satisfaire l’appétit du forban. Offrande faite devenue prétexte de son rapprochement, de ce froissement des enveloppes sans daigner franchir la dernière barrière encore érigée.   
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alter ego : Aucun. Tu flânais en charlatan entre les deux rives.
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myocarde : Veuf sans larmes. Coeur en heurt muet pour un beau diable. Carcasse en abandon dans les bras de quelques gorgones.
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particularité physique : Tatouage te grignotant la couenne à l'intérieur du bras droit (pègre) Cicatrices ci et là en récolte de tes péripéties
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02.07.24 19:52
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Cette cacade aux entrailles si longtemps tue, si souvent objectivée dans les nombreuses répudiations des élans si sucrés du bel ange. ‘Tu vois. T’avais raison. Ils finiraient bien un jour par lui faire mal. Ils s’affamaient à l’inconnu, leur soif savante s’enrobait de curiosité sanglante. Éparses sur sa broussaille ébène, tes griffes sillonnaient ci et là sa toison, sa joue mutilée sous une lézarde de croûte séchée. L’écume foisonnait de souffrance sur la langue, la mandibule peinant à déglutir au nœud étrillant la pomme d’Adam. Sa couenne assainie par le manque d’eau et de boustifaille délivrait des ecchymoses ci et là en témoignage des violences récoltées. Tu n’osais imaginer l’étendue des dégâts sous les étoffes, bien que soupçonnant des stigmates violets et rouilles à travers les haillons tailladés. Souvenances angoissantes des sordides expériences menées par les Kurowasa en affinité douteuse avec ta famille au nom de la science. Des images abondaient du ciboulot, pleuvaient les barbaries en simulacre. L’acide ruisselait sous ton lard, en altérait la profondeur aux conjectures regrettées pour le bel ange. « Pardon Ephy... » Les excuses soufflées en maigre tentative de t’accrocher à lui, de ne pas le laisser plus sombrer dans les bras meurtrissants d’Algea. Les crocs en meurtrissure du contour charnu de la lèvre inférieure, aux angoisses ravalées aux perles salées dégoulinant de ses fenêtres de miel embuées. Son mal suintait en abondance, te contaminant d’un mal-être électrique. « Avale ça » Douceur ferme à l’abreuver du contenu violet de ta fiole. Un anesthésiant qui, l’espérais-tu agirait au plus vite pour apaiser ses maux physiques. Des craquements dans le proche horizon te crispait l’échine, tes sens en alerte d’un quelconque importun. Plus le temps de tergiverser. Un bras s’enroulait autour de son buste, l’émail grinçant à la géhenne offerte sans plaisir aux membres meurtris. « Pardon ephy mais faut qu’on dégage ! » Les blasphèmes en otage dans l’avaloir, tu transplanais sans plus attendre, tes bras en étau de son squelette estropié. Deux sauts vous enlisaient sur ton bateau, peu enclin à le présenter ainsi à l’équipage. Inutile de les inquiéter plus qu’ils ne l’étaient déjà. Tu taisais la convoitise possessive de le garder un peu plus pour toi, de vous encaquer dans cette bulle le temps de panser ses fêlures, le temps de le retrouver un peu. L’étreinte dénouée, tu l’allongeais sur ton lit, t’en fichais royalement de souiller tes draps quand l’état de l’ange t’inquiétait plus de raison. « ephy ? mon ange? » La langue tâtonnait, les griffes prêtes à lui prodiguer soins nécessaires, s’entravaient pourtant dans l’attente d’une réponse. Caresse fugace sur sa toison grasse de sueur et de souillure, ses larmes recueillies du bout des doigts, la truffe récoltant la sapidité piquante de sa carne maculée aux jours passés. « Laisse-moi te soigner »




FIN AVRIL 55


 Dans ton cul Jack ! L’âme frétillait, l’humeur s’emmiellant aussitôt à l’affût du bel ange. T’avais les trompettes de la joie sonnant leur allègre tohu-bohu à la croupe collée par le délicieux garnement. Quelque chose percutait sans douleur contre ton poitrail, affolant ton plexus solaire d’une douce fièvre. Ah ! C’était ton cœur. Quelle nouille t’étais ! L’évidence se matérialisait dans les nimbes, exaspéraient tes synapses. L’envie féroce de l’encaquer dans tes bras te bousculait, de l’éloigner des parpaillots s’engluant sur sa carcasse, de l’arracher des envies provocatrices de cette canaille de Jack. « M’faut le temps mon ange » La langue débitait ses railleries pourtant authentiques. Combien de temps encore à le faire languir ? À le repousser, ‘le proroger de cette bulle que tu t’échinais si souvent à percer. T’étais doué pour ça, ‘doué pour faire de la merde. Corsaire de son cœur, t’avais capté en traître les déceptions de sa jolie trogne à tes retournements de veste. ‘Pendez-moi donc ce scélérat ! Tu méritais parfois la potence, ‘souvent même. L’âme se faisait pourtant morose, le petit rat en toi s’affamait de ces creux du poitrail inassouvis. Il te tripotait de ses griffes les entrailles, t’accablant, te déchiquetait de rage le cœur à tes reculs. Regrets en ricochet, en cogne contre l’encéphale. L’âge de la raison ? Mes couilles. L’émail grinçait aux amertumes qui s’accumulaient en fange putride dans le crâne. Ça puait la mélasse dans les nimbes. Repentance en bourgeon, en captive derrière une porte maintenue constamment fermée. Bang Bang contre le bois grinçant. Mutisme en récolte infructueuse. Hautement qualifié pour faire l’autruche entre deux regards félons. Une lueur de désir dansait constamment dans tes forêts sylvestres. Quête constante du bel ange. Trois pas en arrière suivaient deux pas en avant. T’avais le courage d’un boursouf. « Bah quoi ? T’as vu l’gabarit que j’me tape ? Faut nourrir le grand gaillard hein »

Lueur de miel capturée en chasse-mouches. Il semblait te dévorer du regard. Rectification. Il te dévorait du regard. L’impression d’être une fleur qu’il butinait de ses ambres chaudes et gourmandes. Ça te claquait la couenne de frissons exquis. L’urgence d’une distraction aux papillons voletant ci et là dans les entrailles. Tu toisais ci et là les placards en quête de sucreries récréatives. La faim en creux dans l’hypogastre. ‘Faim de lui. Chierie. Bedaine tapotée du bout des doigts dans un sourire gras de malice. « Quelques p’tites joutes sur le ring devraient faire l’affaire ! J’suis pas encore prêt de devenir une bobonne compote comme lui » raillais-tu à l’encontre de l’absent. Le vioque se défendait pourtant pas mal au corps à corps. Brève fugacité parasite de l’esprit en bourgeon contrariant. Ce branquignol t’agaçait même par la simple pensée.

La distance s’émiettait aux assauts sournois du bel ange. Un rictus délassé pourtant te grignotait la commissure, te trahissait d’un plaisir à sa présence. « bien sûr, t’as la générosité d’une bonne sœur m’coeur » Le sourire se remplissait de gouailleries. Il avalait subtilement les derniers pas vous séparant, l’haleine ravalée à sa promiscuité. Ça sentait bon. ‘Il sentait bon. Miel et cannelle en chatouillement de la truffe. Fragrances exquises. Le gosier spontanément béant à l’invitation d’une mignardise, une chaleur se glissant en conjointe dans l’avaloir, ondulant derrière le poitrail pour se nicher dans le bas-ventre. Tu te sentais un peu distrait à traîner sur ses doigts, à te perdre dans l’or de son regard. Ange mué en diable. Succube aux ailes ivoires. Ange aux cornes incisives. Peut-être était-il vraiment le fruit d’un démon ? Les ténèbres avaient le goût de l’irrésistible. ‘Le dessert. Si tu faisais souvent l’autruche, tu soupçonnais la perspective licencieuse de cette suggestion. Un sourcil se relevait de méfiance, les commissures pourtant toujours étirées de malice. « Mhhh c’bon. J’peux encore en avoir ? » Ogre de boustifaille. La faim gargantuesque te creusait les entrailles aux mets savoureux du chef cuistot te faisant face. Tu te sentais en otage de ses offensives chaudes et sucrées. Les talons pourtant ne décampaient, ‘pas encore.

     
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myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
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(#) Re: Master of puppets - Ryphy ●
07.07.24 21:06
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La chair frémissait au froid mordant. Il le sentait lui engourdir les sens, plonger jusqu’au squelette pour y intimer sa prise. Une léthargie bien particulière le prenait, asseyait sa domination sur la viande excédée. Différente du bitume moite de sa geôle. Plus écrasante. Plus engourdissante. Plus synonyme d’un repos dont on l’avait cruellement privé des heures, des jours, des semaines durant. ‘Combien de temps exactement ? Le ‘pourquoi maintenant ?’ planait dans la conscience en pensée éphémère. Petit papillon aux échappées gracieuses qui ne s’épuisait guère, il engraissait l’obsession, poussait la question. Encore et encore elle ricochait dans la caboche, malmenait son esprit embrumé. Un ‘pourquoi maintenant ?’ qui se teintait d’appréhension à l’horreur le guettant. Ça ne pouvait pas être fini. Que le début… soufflé en promesses d’un bien pire l’attendant au tournant, elle le raillait à gorge déployée, ses chicots mal foutus resplendissants tels des diamants dans l’obscurité ambiante. Tout en elle s’illustrait fascination morbide. Vague distraction quand le contour familier du bel ours se dessinait en éclipse de la voûte céleste. Il n’y croyait pas à cette apparition soudaine. Sa venue si longtemps espérée, quémandée, suppliée sans être exhaussée qu’il en avait perdu l’espoir. Étincelle mourante à même la crasse dans laquelle il avait baigné, les ambres y avaient assisté avec résignation. Il n’était pas venu. Il était tout seul. Affabulation de l’esprit aux tintements trop beau pour appartenir à sa réalité. Encore un de ses tours à elle. ‘Saleté…

Poids mort, seule la tignasse argentée laissait parler la corrosion de l’être et de l’âme. Teinte portée en exclusivité depuis qu’ils lui avaient mis la main dessus, elle s’abîmait ça et là, ternissait sans jamais perde de sa pâleur. Il avait mal. Il avait l’angoisse qui lui ravageait les viscères. Il avait l’être dans son entièreté beuglant pour prendre ses jambes à son cou mais plus rien ne répondait. Docile petite créature à peine capable d’articuler trois mots sans se faire comprendre, il ingurgitait l’atroce mixture tendue. L’ébauche d’une contrariété lui traversant les traits, la langue claquait pourtant à la soif exacerbée. Il en voulait plus. La sécheresse lui brûlait la gargue, lui asséchait la viande en besoin criant d’un plus qui ne venait jamais en quantité suffisante. Cercle vicieux dont ils devaient bien se marrer les fourbes. Ses grondements bestiaux en douces litanies à leurs esgourdes. Un nouveau arraché des tréfonds de l’être sous l’impulsion du bras lui enserrant la silhouette malmenée, le squelette dans son entièreté vibrait des affres le traversant. ‘Par pitié que ça s’arrête, que tout s’arrête, qu’on en finisse… Un vertige et puis plus rien. La nausée lui étreignait les tripes d’une sensation étrangement familière. Comment faisaient-ils ça ?

Quelques reliquats de protestations roulaient encore sur le palais, meublaient le silence écrasant alors qu’il peinait à capter les contours de son environnement. Vague sentiment d’un déjà-vu, d’un écho lointain pourtant terni par les salves électriques lui parcourant encore la chair. Elles se faisaient progressivement maigres picotements sous la chaleur venue éclairer la carcasse d’une douce emprise. ‘C’quoi c’bordel encore ? Si le gris s’effaçait des mèches souillées, la neige y demeurait éternelle, renforcée par le soudain bien-être ressenti. Ils lui préparaient un sale coup. Ils revenaient. Agitation progressive des muscles meurtris, ses dernières forces se rassemblaient pour sauver ce qui restait de lui. La force du désespoir, dernière chance faiblement saisie, l’échine se redressait péniblement des étoffes cotonneuses. « Non… » Souffle rauque à l’annonce des soins, les phalanges valides repoussaient sans vitalité la silhouette du forban. « Ils vont r’commencer… » La certitude portée dans chaque cellule, la panique s’emparait de lui, suintait d’un désespoir contagieux. « Faut pas rester là… » 'Mais où était-il, bordel ? « ! הםירכבו» Ils vont r’commencer ! Le chant étranglé dans la gargue peinait à laisser entendre sa détermination. Ses amorces timides entravées par l’absence d’énergie, il ne pouvait décemment s’y résoudre, il crèverait pas comme ça, pas sous leurs griffes, pas tout de suite.

Rappel des sévices:


***
Fin avril 55

Irrémédiables tentatives d’accostages sur ses rives dangereuses, il y avait laissé plus d’une coque en naufrage de ses approches. Efforts systématiquement soldés par des échecs, bien des matelots auraient abandonné la perspective de coloniser ses terres, d’en faire asile de réconfort et  de douceurs mais pas lui. Lui savait que derrière les extérieurs difficiles de ses côtes, les promesses de délices foisonnaient. Il les avait entraperçus quand la houle se faisait moins agitée, quand il apposait ses perles sylvestres en chaude accroche de son contour. Derrière les résistances affichées se tapissaient monts et merveilles. Il avait la carne dure le marin de pacotille. La détermination d’un chien enragé dont les lésions ne comptaient plus dans sa quête de meilleurs lendemains. ‘Pas raisonnable… Y a mieux ailleurs… Les pensées parasites ne restaient jamais bien longtemps. Elles virevoltaient pourtant au dessus de la thrombine, y replongeaient pour l’assaillir de sombres perspectives à ses naufrages répétés mais il repartait toujours en mer. Un peu con, trop con même, pour abandonner si facilement. Pas quand il le voyait lui sourire, le regarder, le sentait le toucher de la sorte. C’était pas ‘juste un jeu’. Il décelait ce plus informulé, cette alchimie irrémédiable l’incitant en crève la faim à lui malmener les résistances dressées. « L’temps d’quoi ? » Ébauche d’une contrariété portée par le minois adoucit à son contact, l’impatience lui rongeait l’âme. Le besoin de lui si grassement entretenu devenait torture pour le caméléon criant famine. À sa manière, l’envie creusait son lit, l’appétit gras chatoyant dans les ambres, il cédait, à nouveau. Les griffes en accroche de quelques mignardises laissées de côté, nécessité de toujours avoir du stock de rab’ avec les ventres qui se baladaient dans la coque du rafiot, l’amusement lui peuplait les labres. Concentration distraitement accordée à la petite rondeur sucrée logée dans sa paume, une oeillade complice en sa direction suffisait pour embraser l’être dans son entièreté. ‘Il en ferait bien son quatre heures, p’tain…

« Nah, ça c’est sûr… T’es bien foutu toi… » Éternelle franchise claquant sur le palais en offrande à sa remarque, Jack demeurait perdant à chaque boutade larguée. ‘Comment qu’il pourrait gagner le vioque face au bel ours ? Y a pas photo ! À la pensée, se joignait la perspective d’un ‘service’ aux contours douteux. Jamais subtil mais toujours là pour faire mouche, sa répartie lui chatouillait la gargue d’un éclat rauque. « Dis pas d’conneries ! » Les mots résonnaient encore de l’hilarité qu’il lui insufflait. Complicité si aisément ternie par les non-dits et incompréhensions tapissant leur chemin, ils semblaient pourtant vaquer nu pieds sans encore trop d’encombres. ‘Pendant combien de temps ? La petite bouchée larguée pour contenter le forban, il se délectait de son régal. Tendresse scintillante jusqu’au fond des perles ambrées, ça lui chatouillait les entrailles d’une chaleur trop connue pour être ignorée mais si rarement contentée. ‘Jamais par lui. « Tout c’que tu voudras, הדובון שלי. » mon nounours Nouvelle bouchée préparée avec soin, les griffes libres s’apposèrent en faible appui sur son éclanche, captivé par les dégustations du bel ours. « Ça t’plaît…? » Un murmure tout au plus, la pulpe du pouce s’égarant à la commissure des labres souillées par un reliquat de crème aussitôt porté à ses vermeilles avides de sa saveur. Maigre contentement quand les abysses réclamaient plus avec véhémence. « …לעזאזל, אתה סקסי » P’tain, c’que t’es sexy… À peine soufflé, la mélodie exotique traînait sur la langue, roulait de chaudes suggestions à son minois dévoré par les perles mielleuses. Il avait la luxure qui lui dégueulait de l’abîme, la faim lui tenaillant les entrailles. Les enveloppes froissées, la proximité devenait danger sous les amorces suggestives une fois de plus entreprises. « J’ai du chocolat dans un coin… S’tu veux un truc plus gourmand… » Tiraillé entre la crainte d’essuyer une nouvelle fois sa tempête et le désir entêtant insufflé par ses effluves, le minois se déportait en direction des quelques mignardises larguées sur le contour. « Tu kiffes ça, non ? » Les perles de miel s’élançaient distraitement dans sa forêt enchantée, innocence faussement portée par le masque, la malice lui picorait les labres venues s’acoquiner d’un des choux. « L’chocolat, j’veux dire… » Tout juste articulé entre deux mâchonnements, il lui tendait déjà l’objet initial de sa gourmandise ou du moins le pensait-il.
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pronoms : il
décade : 45 berges
labeur : Potionniste (boutique Bulstrode) & Chercheurs d'Artefacts (Pègre)
alter ego : Aucun. Tu flânais en charlatan entre les deux rives.
storytime : EPHRAIM, PIRATES
sang : Né-Moldu. Abjection pour les uns comme pour les autres.
don : Banshee & Magie sans baguette
myocarde : Veuf sans larmes. Coeur en heurt muet pour un beau diable. Carcasse en abandon dans les bras de quelques gorgones.
allegeance : Ma paire de c*uilles.
particularité physique : Tatouage te grignotant la couenne à l'intérieur du bras droit (pègre) Cicatrices ci et là en récolte de tes péripéties
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(#) Re: Master of puppets - Ryphy ●
28.07.24 22:43
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Les regrets te percutaient l’encéphale à sa piteuse défroque. ‘Trop tard. T’aurais jamais dû être si cruel, à t’écraser sous les peurs d’antan. T’étais qu’un jean-fesse. Un pleutre se résignant aux croyances familiales. D’ordinaire pourtant téméraire, tu ne te reconnaissais plus. Veulerie en offrande grasse. ‘Dégage, m’touche pas sale merde. L’émail grinçait d’une géhenne silencieuse. Pourquoi t’avais dit ça ? Merde. Abomination en sacrifice. Sacrifice de quoi ? Chagrin muet. T’avais guillotiné l’ébauche d’une belle histoire, ‘de celles qui n’attendaient que l’éclosion d’un ‘hourra’ dans l’impatience des sentiments. ‘T’étais qu’une erreur, fous moi la paix Schalit. - ‘Schalit. Le nom te grattait la langue d’amertume. Semeur d’ivraie insoupçonnée. Pourquoi tant de cruauté ? T’étais bon pour la corde et la strangulation. Il n’y en avait point. Pourquoi peinais-tu tant à respirer ? L’air se raréfiait pourtant dans les alvéoles. T’avais le mal en charogne sous la couenne, à te ronger l’épiderme sans douceur, à ta malmener la caboche dans patience. T’avais été con. ‘Oh oui...une ordure, une crapule, un lâche, un couillon, un tortionnaire. L’image douloureuse de son regard froissé, de sa gueule mutilée à tes mots se plâtrait en toi. Ange à qui t’avais cassé les ailes. La chute s’était dévoilée plus que cruelle. Le voir ainsi, dans le mal abyssal, dans un gouffre mortifère te percutait l’endocarde de douleurs muettes. ‘Ils’ semblaient s’être délassée sur sa pauvre carcasse. Sadisme en généreuse donation. Tu ne les connaissais que trop bien. Eux et leur goût besaigre pour la soif de savoir. Nourris d’une curiosité morbide, ils outrepassaient sans pudeur les limites de la décence. Combien de fois ta famille et les Kurowasa ne s’étaient heurté aux Shelley pour leur inhumanité ? T’étais mal, si mal, mais pas autant que l’ange déchu, ‘l’ange damné par tes pairs, ceux-là même que tu reniais si farouchement. Aux bruits incertains, vous transplaniez sans patience sur ta vieille coque branlante.

Alcôve sûre. T’avais la transe sous le lard. Il frémissait sur le beurre de l’appréhension. L’ange étalé sur les cotons immaculés, tu l’observais dans la crainte de nombreux ‘et si. ‘Et si t’avais pas fait le con ? Et si t’avais su le trouvé plus tôt ? Et si...et si t’avais pas merdé. Ça te lancinait la jointure temporo-mandibulaire, te perforait les tympans d’une douleur tranchante. « Ephy... » ‘Pardon mon ange. Tes griffes s’égaraient en caresse. Caprice insoupçonné. Besoin viscéral de le toucher, de t’assurer qu’il allait bien. Il n’allait pas bien. L’insanité semblait le ronger, la gangrène de folie répandant ses rhizomes putrides sous sa chair. ‘Merde. Tentative de s’écorcher des étoffes avortée alors que tu lui imposais de regagner la couche d’une main douce et ferme. ‘Non. L’écho s’arrachait du fond de l’avaloir. « Mon ange, t’es en sécurité. C’moi...Ry... » Le connard, le bourreau, la crapule. Pardon. Merlin que t’avais été con. Pourquoi tu lui avais craché si férocement ces mots ? Tu te sentais si mal, si pitoyable, si odieux. Une fiole ouverture s’imposait à ses lèvres. Nulle permission demandée aux folies de l’esprit devinées. Une essence de dictame pour apaiser ses lézardes superficielles et un Philtre de paix pour ouater ses papillons noirs, ‘tu l’espérais. « On est sur le bateau ephy...ils t’feront plus d’mal... » La gutturale traînait en berceuse, en chuchotement se voulant lénifiant. Tes paumes s’apposaient sur sa joue piquante et son bras, douces et fermes. Hégémonie imposée. « Ils sont loin...ils n’t’auront plus...t’es en sécurité...j’te le promets... » La crainte courait en vorace dans l’abîme, fourmillait en bactérie sous le lard. T’avais le malaise en abondance, les sens en irritation. Besoin de vous encaquer juste tous les deux, de t’assurer du chemin qu’il prenait. Chemin à priori épineux.


Fin avril 55


T’avais l’électricité en picotement de la couenne. Ça sentait la foudre à plein nez. Le ciel pourtant était dégagé, aussi bleu que les perles de @Mila Rowle. C’était lui, lui et lui seul. L’âme soupirait. ‘Enfin, pardi ! T’es long à la détente. T’avais pourtant la clairvoyance dans le ciboulot depuis trop longtemps. Seule l’appréhension végétait en fange faisandée. L’envie de sentir tes pulpes contre les siennes, ton haleine se glisser sur sa langue, ta truffe se gaver de ses relents sucrés. T’étais pas net. T’avais la patience étranglée, en mal de tes nombreux ostracismes. Banni si longtemps du poitrail, l’ange en fruit défendu, ‘en caprice inépuisable de l’esprit. Tant d’années à le repousser, à lui couper les cépées sans douceur. Cruel bourreau t’étais, à le laisser accoster, ‘juste un peu en désir quinteux de profiter de sa présence. Corsaire laissant l’esprit marin s’approcher, en curiosité gourmande, avant de le pousser à la noyade. Abysses offertes grassement dans l’échine de tes cacades. C’était non pas la sirène mais le marin qui chantonnait pour l’être d’eau salée en berceuse nébuleuse, en attraction pernicieuse. Les mots se déroulaient sur la langue pour lui, en appât pour ses sourires, ‘ses regards onctueux. Véritable escroc. Tu mâchais pas tes mots, tes gestes. De douceur s’imposait la guillotine, hachant sans prévenances ses élans si chauds. Diable qu’il te rudoyait le bel ange ! Si tentant...si sale à imaginer.

‘Le temps d’quoi ? « Peu importe... » Alors Ginsberg, allais-tu encore te biffer l’entrain ? Comme d’habitude ? Ça grognait derrière l’émail douloureux. Non. L’âme s’asséchait à le repousser, ne se suffisait plus à tes nombreux rejets. Garde fou si férocement maintenant, si facilement démantelé à la chaleur de ses ambres, à la douceur de ses sourires vermeils. Il te réchauffait le poitrail. Chaleur onctueuse se répandant dans la moindre de tes venelles. Ça bouillonnait l’ichor incarnat d’une exquise brûlure. Et toi, pauvre Homme, t’en demandais encore. T’en voulais toujours plus sachant que tes synapses se pétrifiaient aux mœurs désuètes.

La fierté en soupçon te ricochait en éclat sur la gueule. T’avais l’orgueil gonflé à ses flatteries. « c’sont les pompes du matin ça ! » t’enorgueillissais-tu non sans te départir de ton franc sourire. Le gosier se régalait du met papelard, les papilles foisonnant leur écume au régal insufflé. T’avais l’attraction dans le regard à sa binette, les entrailles entortillées à ses égards. Putain tu le méritais pas. Pourquoi s’échinait-il à tant de douceur ? Ça t’agaçait autant que ça te droguait. Caprice d’en vouloir plus. Sens exacerbés, la pupille dilatée dans l’aveugle des émois ravalés. « j’finirai pas sec comme une mauvaise herbe avec toi » La gouaillerie traînait sur le palais en malice familier. L’accent de l’est t’égratignais le lard de frémissements. T’aimais un peu trop ça, l’entendre brailler dans son dialecte. Et le beau diable poursuivait des séductions, te dépoussiérait la commissure des restes sucrés. La joue se creusait d’un sourire. Infime, ‘intime geste te heurtant d’ivresse. « plus que tu n’pourrais l’imaginer... » Des gâteaux ? De ses gestes ? Sans doute des deux. Assurément. La langue glissait en coin, s’assurant de n’avoir plus rien en reste sur la couenne. « Merci ? » Si t’y comprenais rien à l’idiome si attractif de son palais, t’en reconnaissais pourtant certains moments si souvent répétés. L’impression de récolter une flatterie dans le roulement familier de ses mots. En réalité, t’en savais fichtre rien. Tu te laissais gagner par la douceur de ses vocables exotiques. La lueur indécente dans ses ambres t’embrasait la carcasse, t’enflammait l’humeur. C’était le bûcher dans l’abîme. Chaque tissu de viande et d’os se flétrissait de délices aux secousses que son regard t’inculquait. Sa proposition alléchante, ‘audacieuse te faisait gronder. Quel culot. Quelle hardiesse. T’admirais le courage dont il se gonflait nonobstant les nombreuses évictions de ta part. Et pourtant…Merlin l’envie de les goûter te cognait l’humeur. T’avais les labres en pincement silencieux, le regard s’inclinant vers ses insolentes vermeilles. Il était si proche. Trop. Pas assez. Oh...il parlait du chocolat. Quel pervers t’étais. Sans doute pas autant que lui. « Je kiffe ça oué... » La conscience s’émiettait à le toiser, ‘le dévorer du regard. Les pensées s’entremêlaient au désir de l’embrasser, se scandalisaient de honte et de délices aux labres froissées, puis goûtées. Le scandale s’écrasait sous l’assaut du caprice gourmand. Une simple caresse un peu traînante sur le velours chocolaté de ses interdites, de ses insolentes. Une capture fugace mais ô combien délicieuse. L’interdit avait indéniablement un goût délicieux. L’espace regagné dans la nonchalance, la mignardise tendue attrapée du bout des doigts. « j’adore même un peu trop ça » Voix rauque et chaude. Attends...attends...tu venais de l’embrasser ? Certes, le temps de quelques millisecondes. Une caresse. Un effleurement grisant. L’envie d’en goûter plus, de te saouler sur ses lèvres affolantes. L’impression que le temps se suspendait, de perdre le contrôle. Rempart de contenance disloqué à la conscience broyée. Et tu t’égarais dans le miel de ses flots troubles, la déglutition peinant à l’attraction se faisant hégémonie.


Utilisation Potion 'essence de dictame' et 'philtre de paix'


     
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19.08.24 17:29
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Neige éternelle logée sur la tignasse, elle semblait peu encline à fondre. Présence devenue rappel de cette sanité qui lui faisait défaut, de l’angoisse perlant sous la carne, rongeant la chair d’une agitation insufflée par ses sinistres murmures. Elle était là, son chant lui peuplant les pensées. Danse effrénée à mesure que les échos de son hilarité rebondissaient avec frénésie dans la caboche, l’amplitude assourdissante écrasant toute forme de résistance. Il était devenu sien. Sujet asservi à son bon vouloir, subissant les visions soufflées quand ça n’était pas Érèbe qui l’accueillait dans son royaume de tourmentes. D’un amant à l’autre. Valse éprouvante à vous balloter ça et là, à vous démembrer sous la vélocité du ballet subi. Vulgaire poupée de chair entre les griffes de ses bourreaux, spectres monstrueux relégués dans l’immensité de l’imaginaire. L’épuisement de l’âme le guettait. Les armes pourtant déposées à terre, ils ne savaient s’en contenter, ils se refusaient à la compassion. Pas de pitié pour les faibles.

Contact délicat contre la soie écorchée de l’échine, douceur offerte quand il s’était habitué à la terreur des étreintes, l’urgence le gagnait. Alerte tonitruante lui secouant la viande d’une fuite salvatrice. Quelque chose clochait. Leurs sévices n’en seraient que plus cruels s’ils parvenaient à s’emparer à nouveau de sa piteuse carcasse. Tentative aussitôt stoppée. La lutte s’épuisait à ce souffle de vie devenu lointain souvenir. Où était-il ? Sa combativité éventrée. Vivacité gisant aux côtés de l’espoir, elle agonisait, brisée par leurs assauts incessants, par les privations devenues légions. Il ne parvenait plus à se débattre. Pitoyable créature, esclave de leurs fantasmes les plus morbides. Il ne parvenait plus à lutter. Condamné à ployer sous leurs assauts. Condamné à la perpétuité de cette souffrance devenue rythme quotidien. La séance nocturne n’était pas encore arrivée. Était-ce là un de leur nouveau jeu ? Avaient-ils changé les règles ? Cruauté inédite appelant terreur à peupler les entrailles.    
Un sursaut de lucidité électrisa la conscience à la mélodie soufflée. ‘Ry…’ Ça lui réveillait les tripes, les retournaient douloureusement d’une sensation en vague familiarité. Cette chaleur. Ce noeud étreignant avec fermeté les organes d’une douce torture sans douleur. Ça résonnait presque d’un chant exalté, d’une libération de l’âme emprisonnée par les affres vibrant de la chair. Tout s’embrasait, s’éveillait douloureusement d’une vie qu’ils s’étaient échinés à étouffer. ‘Ry…’ L’étranglement remontait, s’emparait de la gargue quand les ambres se noyaient sous la brûlure d’une émotion viscérale. ‘Tain… C’est Ry…’ Il aurait pu s’y accrocher, suffoquer dans l’étreinte que les membres ne parvenaient à réclamer ‘et bordel ce qu’il aurait pu en crever pour l’avoir cette étreinte… « Non… » Vague protestation répétée par la force du désespoir, sa mélopée s’amenuisait aux fluides l’enveloppant de leur douce étreinte. Ça lui aurait fait naître angoisse explosive si l’esprit n’était pas embrumé par le cocktails de plantes et autres ingrédients ingurgités. ‘Merde…’ C’était pas bon… Pas bon du tout. Il allait disparaître. Il allait l’abandonner, encore. ‘Avait-il été là, vraiment là ?’ Ils allaient revenir, l’éclat glaçant de leur perversité brillant dans la noirceur de son cachot. À peine les paupières s’apposaient en nuit sur les perles de miel qu’ils s’y invitaient. Chats du Cheshire. Quelques échappées de ses eaux éternelles perlant sur la soie fatiguée. Chemins de sel laissés aux pérégrinations hasardeuses de ce chagrin silencieux. Il allait disparaître… Ça n’était qu’une de ses ruses. Une de plus.

Au passage salvateur des substances offertes, son univers s’enrobait de douceur. Vague voile ténu occultant l’horreur, elles lui apaisaient les transes qui déchiraient la viande d’un calvaire abominable. Tout lui apparaissait en éclats lumineux, presque trop lumineux pour que les ambres ne s’y accrochent durablement. Papillonnements des prunelles ça et là, bercé par la douce symphonie tartinant l’âme de miel. Une envolée vers sa source et les labres usées s’étiraient douloureusement d’une tendresse infinie à son contour. « Ry…? » Rien de plus qu’un maigre filet à peine audible, écorché par la faiblesse, terni par l’harassement qui s’abattait sur la carcasse. Il était pas parti… Il était là… « T’es là… » ‘Vraiment ? Réponse immédiate. La soie s’écartelant à ses notes éraillées, à sa folie vocalisée en frénésie. ‘Non… Pas encore…’ « C’est ta faute… C’est toi… » Tout déraillait. Tout s’étranglait, dérapait face à la vision d’horreur se matérialisant péniblement dans les ambres. Lyssa. L’apparition cauchemardesque trônait au dessus de son échine. Ses perles luisantes dans l’abysse de ses orbites. Trou noir d’une folie où elle l’aspirait sans peine. Il se sentait glisser. Il lui échappait. Arraché à la vision du beau forban, à cette bulle ouatée qu’il avait senti l’envelopper un temps. Dérobé à cet univers qu’il ne verrait plus jamais, il sombrait. « Arrête ! » Scandé en appel désespéré, les lagunes débordaient du flot de son tourment quand le squelette se refusait à tout mouvement, maigrement secoué par les sanglots se mourant entre les côtelettes. « Pas lui… » ‘Tout mais pas lui…’ Pas pour le lui arracher après. Pas pour l’en priver quand l’âme scandait son désespoir, son besoin viscéral du bel ours devenu lointaine étoile dans son ciel habité de noirceur. Il s’y était éteint. Un de plus perdu dans le firmament. Il avait rejoint le petit caneton, le petit mousse, la fougueuse blondie, le petit caramel, la délicate fleur… Constellation d’âmes chéries perdue dans les abysses. Il voguait dans le vide de son aliénation.

Rappel des sévices:


***
Fin avril 55

Fascination perpétuelle, l’âme s’affamait à sa contemplation. Un regard. Un sourire. L’éclat de son rire. L’ébauche d’une caresse larguée sur sa soie sensible au moindre de ses égards et voilà que l’être dans son entièreté s’embrasait. Constellation de douceur venue habiter la chair, elle s’éveillait de tendresse, étreignait avec langueur chaque cellule vibrante d’extase à son contact. Appétit cultivé. Le beau forban le contentant maigrement des quelques miettes de son attention. Jamais assez pour combler la faim. Juste un peu pour le maintenir dans son sillage. Poisson pilote que le requin rechignait à voir s’échouer sur ses rives. C’était plus fort que lui. Capitaine au charme irrésistible, à l’attraction le faisant chuter inexorablement pour graviter dans son périmètre, chaque rapprochement se soldait par la même sentence. Écartèlement ponctué de cruauté. D’un rejet qui lacérait les entrailles, écrasait le myocarde et étouffait la conscience. Il le plongeait dans les abysses du manque. Jalousie pernicieuse viciant les tissus colonisés. Chaque pensée, chaque bulle d’imaginaire peuplée par les images du bel ours en compagnie d’une de ces harpies répandait un peu plus la gangrène. Maux temporaires. Latents. Dormants. Ils n’attendaient que lui pour s’éveiller. Ils n’attendaient qu’une poussée de ses griffes contre la fermeté du poitrail pour revenir tourmenter le persévérant. C’est qu’il avait la détermination insolente le caméléon. Peu intimidé par les supplices quotidiens, jamais trop écoeuré d’avoir été éconduit. Il revenait toujours à la charge. Aveuglement salvateur pour ne pas se briser sous le poids des tortures subies.

L’attraction avait repris ses droits. Force gravitationnelle plus forte, la présence plus rapprochée, encore tolérée, il s’en gavait goulument. Les notes de ses effluves avalées avec ardeur. La raison se dérobait sous la puissance de la famine. Coeur à nu, il se livrait à son bon vouloir. Une fois de plus. ‘Ptet la fois d’trop…’ Elle était toujours là. Cette appréhension. Petite voix faiblarde au fond de la caboche, le tintement suppliant d’un tiqueur éprouvé, les épines de ses déboutées logées dans le muscle. Petit hérisson peinant à continuer de battre malgré l’ardeur de cette vitalité en étendard porté. Il continuait pourtant. Aveugle de sa condition. Dopé aux notes ambrées et boisées de son parfum devenu opium pour les sens. Envoûté par le moelleux de son sourire, la chaleureuse étreinte de sa mélopée. ‘Fais chier… Il est trop beau c’con…’ Une remarque. L’inclinaison endiablée de ses bonbons vermeils, véritables fruits de toutes les tentations, et voilà qu’il se liquéfiait. La douceur appelait tendresse de l’âme. Rictus miroir. Les labres fléchies de la même délicatesse peuplant les entrailles, il lui présentait les mignardises telles des offrandes de sa dévotion. « C’donc pour ça qu’on a droit à c’beau spectacle tous les matins ? J’vais pas m’en plaindre hein… » Chaleur embrasant les perles de miel pour se faire brasiers incandescents de son désir, les flatteries lui dégringolaient du gosier. Quelques griffes élancées en capture des miettes auréolant d’indécence ses vermeilles, il récoltait son nectar en caprice gourmand. Tout en lui inspirait luxure et abandon des sens. Tentation malmenant la retenue, faisant germer les pensées les plus impures dans le terrain fertile de son obsession pour le beau forban, ses mots suintaient de lubricité. ‘C’moi où il m’chauffe vraiment c’te fois-ci ?’

Doute féroce, l’appréhension d’essuyer une nouvelle de ses fuites en crève-coeur, les phalanges resserraient délicatement leur prise sur sa hanche, imploration muette à son immobilité, à ne pas faire éclater cette bulle hors du temps qu’ils s’étaient offerts. Si la conscience avait déjà formulé en silence quelques incantations pour maintenir l’alcôve d’intimité et tenir à distance un quelconque importun, il devait acquérir la coopération du bel ours. ‘Juste pour c’te fois… Juste encore un peu…’ L’éternelle ritournelle reprenait dans la caboche à la proximité gagnée, aux quelques millimètres grignotés, l’échappée dans ses prunelles sylvestres devenue noyade délectable. Il aurait pu s’y perdre des heures durant. Il aurait pu conter les merveilles de ses forêts espiègles juste pour profiter de sa présence, de cette contemplation emmiellant l’âme de délice. Une pensée. Une de plus au bataillon de ses désirs. Rien de plus qu’un caprice et pourtant… L’air s’était alourdi, raréfié au rapprochement intimé par le bel ours. À quel jeu jouait-il ? Allait-il se gausser une fois de plus de lui ? Était-ce là une de ses espiègleries ? L’appréhension scintillait au fond des ambres, guettant ses faits et gestes. À la caresse traînante, les entrailles se prirent de crampes exaltées. Tout se figeait. Le souffle maintenu dans la gargue, paralysie des membres à la crainte que tout se volatilise au premier mouvement, la brève capture lui arracha un souffle trébuchant. ‘Tain d’bordel d’merde…’ Il ne rêvait pas. Il venait de l’embrasser. Il venait délibérément de l’embrasser. L’alcool ne serait pas une excuse cette fois-ci.    

L’âme chantait son enthousiasme. Elle scintillait de mille feu, illuminant les prunelles plongées dans la capture fascinante de ses traits, étirant les labres d’un appétit manifeste quand les notes chaudes de l’automne s’invitaient dans la tignasse. Il voulait plus. C’était trop peu. Trop bref. Trop délicieux pour s’arrêter là. Simple accroche ayant fait naître l’urgence de recommencer, de le déguster et s’abandonner enfin à sa délectation après des années d’une privation futile. Il adorait un peu trop ça ? Il allait en avoir pour son compte… « J’avais r’marqué, ouai… » Volonté malicieuse de laisser en suspens l’ambivalence des propos, la fermeté de son rempart s’imposait en subtilité contre le bel ours. « T’es un sacré gourmand, הדובון שלי. » mon nounours Le constat lui élaguait les traits du masque d’un peu plus de diablerie, la contemplation s’égarant sur le contour affolant de ses andrinoples, les siennes pincées à la perspective ô combien scandaleuse de les dévorer. « אתה מתעצבן... אתה עושה אותי רעב. אני רוצה לטעום אותך... » T’fais chier… T’me donnes faim. J'ai envie d'te goûter… Souffle chaud en caresse aérienne de ses bonbons désirés, les soies à peine frôlées, perles de miel englouties dans ses forêts en défiance mutine, il s’asséchait d’une soif que lui seul saurait étancher. ‘Tant pis…’ S’il devait essuyer un nouveau rejet il aurait goûté à son Eden. Tout juste un soupir échappé de l’avaloir que les phalanges s’élançaient en capture de ses fragiles cervicales, l’écart entre les minois englouti, il vint s'emparer de ses fruits avec délicatesse. Croquade timide. Le myocarde s’emballait d’une symphonie assourdissante, faisant vibrer les côtelettes sous son mortellement frénétique, grisé du pêché enfin commis, de la pomme croquée dans ce jardin depuis bien des laps admiré en simple spectateur. Il avait le goût du divin. Il avait la tendresse du plus raffiné des hydromels. Il était soulerie du corps et de l’âme. Orvétian dont il ne pourrait plus se passer, dont la privation deviendrait supplice de tous les instants ‘mais tant pis…

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22.08.24 16:22
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Tu te sentais mal putain. Salaud macérant dans l’abîme la sanie des remords aux paroles gerbées du gosier. Pourquoi t’avais lâché ces mots ? T’avais bien fait le connard. Écumeur de ses espoirs, tu les avais ravalé sans douceur. T’étais le pire de tous. Finalement, tu valais pas mieux que ta famille. A défaut de charcuter la viande, t’avais déchiré son cœur. Petit muscle si chaud et fragile. Tu l’avais broyé d’une main invisible, laissant l’ichor vermeil dégouliner de son être en pus acidule et pouacre. T’étais qu’une pourriture. Même la plus vieille raclure des cloaques de Beozar Street reluirait plus proprement que ton âme infecte. Sa pâleur dans la tignasse t’étranglait le gosier. Tu regrettais tellement. Si seulement tu pouvais faire un saut dans le temps. Un retourneur de temps ? L’idée te percutait l’encéphale. Si seulement. T’avais eu les pétoches. Oué. Un vrai poltron branleur de dernier rang. Souvenances sucrées en torture de l’encéphale. Combien de temps déjà l’avais-tu toisé à dorloter comme un vieux loir ? Réveil onctueux dans l’éclat pudique de l’aube. Il t’avait semblé si paisible. Et puis, le cœur s’était pressé en vieux citron cramoisi, vomissant toute son acidité dans l’abîme. Ça fermentait dans l’ichor vermeil d’une nécrose purulente. Ça se propageait ci et là en feu de cheminette, te percutait en saule cogneur l’humeur et la carcasse. ‘Et s’ils le trouvaient ? Et s’ils lui faisaient mal ? Famille poison, famille délétère dans la monstruosité en floraison de leurs nouveaux desseins. ‘Alors mon fils, c’est quand que tu nous ramènes une nouvelle belle-fille ? Les paroles du daron se déroulaient sous le crâne en tapis d’épines. Une femme, une moldue. Pas un homme, encore moins un sorcier. Ils le vilipenderaient sans réflexion, lui lacéreraient chaque tissu de viande en désir malsain de leur soif de savoir, et de vindicte. ‘Et s’il se lassait ? Et si t’étais juste un trophée en excitation d’un caprice fugace mais constant ? Putain c’était du masochisme à ce stade. T’avais la caboche frileuse. Renégat, pleutre, t’avais pris la poudre d’escampette avant le réveil du bel ange. Et tu l’avais rejeté, dégagé en vieux torchon. Putain de bordel de merde...pourquoi t’avais fait ça ? Merde merde merde.


‘Ry ? Prénom soufflé en écho salvateur. T’avais le cœur en claudication derrière les côtelettes, le souffle retenu en nœud dans la gargue. « c’moi mon ange , c’est Ry » Tes griffes en caresse de sa joue, en tendresse aérienne. Il était là. Non. ‘C’est ta faute. Meurtrissure du myocarde. Il s’asséchait en vieille figue, en fruit pourri. Ça gangrenait sous la viande. Ça puait le faisan. Et le voilà périr dans le puits d’insanité, encore. T’avais l’inquiétude en oscillation dans le crâne. « Ephy...j’suis là… reste avec moi...pardon, pardon ephy... » L’accalmie en meilleure amie se brisait à folles divagations. Ton ange se livrait à la chute d’Icare, dégringolait vers de noires abysses, te creusait toujours plus les entrailles d’angoisse. T’avais la gerbe à fleur des crocs. L’âme écrouée par les griffes sanglantes des insanes chimères, il t’échappait. Il était mal, si mal. La douleur chiffonnait ta gueule alors que tu lui glissais sous la truffe des plantes somnifères. T’aimais pas ça putain mais pas le choix. Tu te sentais démuni. Soldat sans armoiries, tu t’inclinais, ‘te résignais à finalement prendre cette décision. T’allais devoir l’emmener à Sainte-Mangouste. Connerie pourtant judicieuse, pressante dans l’urgence de le sauver.


FIN AVRIL 55


"Pourquoi t'crois que j'ferais avec toi c'que j'fais avec elle ? Elle j'pas envie d'être tout l'temps avec... Elle j'm'en branle qu'elle aille baiser avec qui elle veut... Faut qu'il y ait un truc qui me rappelle qu'elle existe parfois"...  Tu repensais à ses mots de la veille. ‘Tout le temps envie d’être avec toi ? Ça se mâchait et remâchait dans la caboche, gavait toujours plus le trouble qu’il t’inculquait. Putain. Tu te sentais en funambule sur le fil de vos sentiments, lui comme toi en éclopés du myocarde. Papillon voletant ci et là entre paire de fesses et de nibards. Désir de l’emprisonner dans ta toile sucrée en araignée vorace et possessive. La jalousie traînait, latente et acidule dans la sève vermeille. Tu peinais à le chasser, n’en aspirait nulle envie. « Bien sûr mon ange, faut bien vous réveiller les petits trous fatigués » t’égayais-tu dans le trouble macérant entre vous.


"p'tet bien mais bon... t'façon c'pas comme si t'étais intéressé hein..." Oh mon ange...si tu savais. Les mots de la veille trempaient en lie âpre et suave, t’assoiffant de plus. Désir de goûter le nectar divin, de la décadence. Et s’il fallait te damner, tu te pourfendrais pour y goûter. Tu fondais dans ses lacs dorés, t’y noierais sans résistance. Marin s’échouant sur ses rives d’or, sable chaud en caresse sous les pieds et le cœur. Déclin exquis dans le froissement de ses lèvres. Juste assez pour t’agacer les papilles de gourmandise, trop peu pour t’en repaître pleinement. T’en voulais plus. T’avais le même miel qui brillait en éclat dans les forêts sylvestres, le même appétit si souvent partagé, si longtemps refoulé. ‘Sacré gourmand ? Merlin, c’était peu dire. Tu le croquerais bien, lui le fruit défendu. « Qu’est-c’tu baragouines encore ? » grognais-tu sans sel, le sourire en coin, les écoutilles frémissant et s’empourprant à l’idiome roulant de sa langue. Les labres se frôlaient en tentation brûlante. Trop près et pas assez. Un pas et vos pulpes se goûteraient, se testeraient. Le temps semblait se suspendre dans le néant, ton cœur te martelant le sternum. Et le bel ange se muait en beau diable, t’ouvrait les portes du Pandémonium pour t’accueillir dans le péché si longtemps refusé. Ses griffes t’encerclaient la nuque d’un fer-chaud, te la courbaient pour ployer tes labres sur les siennes. Son velours écarlate traînait en caresse sur tes insolentes muettes, t’arrachait de soupir rauque au fruit enfin croqué. Le défendu avait le goût du céleste et du schéol. C’était doux et féroce à la fois, où était-ce simplement toi qui endiguais les élans sauvages que son baiser t’animait ? Tu devenais fou dans l’étreinte si sucrée, te contenait pourtant dans la douceur et la fermeté de tes gestes, tes griffes encerclant sa taille quand les jumelles glissaient à la racine de sa nuque. ‘Enfin. Putain enfin...Vous vous embrassiez. Ça te déréglait le système, te fracassait la conscience contre un mur de délices. « J’suis plus qu’intéressé » soufflais-tu contre ses labres en écho à ses paroles d’hier. Les appréhensions se fracturaient. Et tant pis s’il te jetait. Et tant pis s’il papillonnait. T’en pouvais plus de le répudier. « à en crever » grognais-tu avant de glaner une nouvelle fois ses contours liquoreux. ‘A en crever. Et tant pis s’y t’en crèverais de regrets. L’impression que ton cœur allait exploser. C’était Hiroshima à la moldue dans le poitrail. Tout se disloquait en constellations de délices. T’avais la couenne qui fricassait aux frissons en assaut, les muscles se bandant aux sentiments s’entrechoquant dans l’abîme. Putain que tu l’aimais. C’était si intense. Ça faisait mal et c’était bon à la fois. Émoi devenant ambroisie, devenant addiction. Les jambes devenaient coton, t’enhardissaient le croupe contre le plan d’une table, l’étreignant toujours plus contre toi. Les griffes s’enfonçaient dans la chair en possessivité latente, une langue se glissant déjà entre ses lèvres. T’avais la passion dans l’ichor, le saule cogneur encaqué dans le cœur. Le souffle s’épuisait, se hachait sur tes lèvres, se retenait en laisse dans l’avaloir. Damn...Ephy...tu me rends fou.

     
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allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
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23.08.24 18:19
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Le rafiot regagné, la houle s’était invitée en secousses contre la frêle coque de leur entente. Il était là. ‘Forcément qu’il était là, il s’rait toujours là…’ Cruel forban. Source de biens des tourments. Il déchaînait les tempêtes les plus ravageuses dans les abysses. Pas besoin d’une poussée pour que la machine ne se mette en marche. Les reproches auraient pu pleuvoir de leur propre chef s’ils n’avaient pas été là, si le petit caneton ne s’était pas dégommé le nez sur le plancher à la propreté douteuse. Une vague distraction. Majeur offert grassement à blondie et ses accusations fumeuses. Tout juste une oeillade orageuse pour les deux aînés rabroués. Vague inquiétude au fond des prunelles encore chargées de haine pour le petit mulot et son flocon, il s’enlisait à nouveau. Il pouvait le sentir. Cette stabilité vacillante. Sanité dégringolant inexorablement à ses pieds, la contenance se dérobant dès que les notes éraillés de son chant résonnaient au fond de la caboche. Il avait tenté pourtant de la noyer. Scander ses « Je vais bien. » n’amenuiserait pas leur doute. Le timbre dégueulant d’émotion, de cette rage muselée que les mèches auraient bien scandées si elles n’étaient pas prisonnières de la gavroche. Avaient-ils seulement encore besoin d’en voir la couleur pour déceler sur le masque les fluctuations de l’âme ? ‘Pas dit p’tain…’ Ça lui trouait la contenance, lui éventrait l’absence de patience d’une agitation toujours plus délétère. ‘Craque pas bordel, craque surtout pas pauv’ merde que t’es !’ Ambre liquide quémandée dans un braillement vorace, le rhum coulerait à flot. Nicotine en bain de vapeur pour les alvéoles, ichor noyé dans les litres du spiritueux, la conscience finirait bien amorphe sous les merveilles herbacées qu’il conservait dans ses précieux tiroirs.

Il avait fait fi, une fois de plus, de l’inquiétude décelée dans les orbites éparses. Il avait fait la sourde oreille. Il avait détourné le regard sous la pesanteur dont ils l’assaillaient en silence. ‘La ferme !!!’ Ils avaient pas bronché, à moins qu’il n’ait rien entendu… ‘Possible et rien à branler !’ Le gosier brûlait déjà sous les salves englouties. Puit sans fond. Tissus poreux s’imbibant d’ébriété à peine quelques gouttes aspirées par la viande vorace. Ça lui retournait le bide. Ça lui filait la gerbe en remontée acides derrière les quenottes et pourtant il continuait. Encore et encore jusqu’à ce que les mots trébuchent maladroitement. Jusqu’à ce que tout perde subitement sens. Jusqu’à ce que tout tangue et que le plancher s’invite en étreinte violente sur le minois encore imprimé de leurs stigmates. Ça cognait sévère. Ça tournait fort. Un peu comme s’il pouvait sentir la course folle du globe autour de l’astre solaire. Tout était trop lumineux, trop bruyant, trop tout avant que les ténèbres ne viennent à nouveau l’engloutir en étreinte salvatrice. Au moins là il n’avait plus mal. Au moins là il était loin de tout. Au moins là ils ne pourraient pas l’atteindre et faire chanter la chair d’horreurs.

Compagnons de verre aux goulots logés dans la paume, ils étaient devenus partenaires indissociables de l’être. Sobriété jamais pleinement présente, il trouvait toujours substance appropriée pour ponctuer le quotidien, pour tromper la torpeur, pour éloigner les songes terrifiants.
Distance volontaire mise avec les forbans à l’exception de son petit caneton, le mutisme s’était apposé sur la gargue quand elle ne déversait pas flots d’injures continus. Un rien le faisait exploser, lui agitait la caboche, l’extirpait de cet état léthargique qu’il s’imposait. C’était trop douloureux. Trop inconfortable. Trop riche d’émotions qu’il ne voulait plus ressentir. C’était juste ‘trop. Solitude difficilement acquise, il s’enlisait un peu plus chaque jour dans l’abysse de ses maux. Les fourmillements au bout des membres, triturant les pulpes, meurtrissant la viande d’une impatience en torture de tous les instants. Ça pouvait plus durer.
Destination toute trouvée, il savait pouvoir l’y croiser. ‘Lui ou un autre de t’te façon…’ Il était pourtant là le vieux forban. Raclure de première au rictus salace teinté de noir malice. Ça lui donnait envie de cogner, de lui défoncer sa race, de lui faire cracher tous ses vieux chicots pourris en giclée de sang. Ça lui donnait surtout envie de souffrir, de s’en prendre une puis une autre en pleine gueule, de s’en tordre le bide de douleur sous ses assauts bestiaux. Ça lui donnait envie d’implorer pour qu’il en finisse, pour qu’il le butte à grands coups de lattes dans la tronche. ‘Qu’on en finisse, bordel !’ Rien de plus qu’un regard, les phalanges tout juste étreintes par les maigres protections fournies pour ceux qui s’élançaient dans ces combats brutaux, les provocations étaient venues emplir l’air d’électricité. Une après l’autre, elles se figeaient dans son rempart, agaçant la bête, le toisant, lui tournant autour tel un clébard en rut qui avait juste envie de s’enfiler le premier bâtard croisé. « Allez p’tain ! T’fais quoi là ?! Frappe-moi au lieu d’danser comme une pisseuse ! » Il avait l’agitation qui lui dégueulait des babines, la bile moussant de cette ire débordante. Il savait comment faire grogner le vioque, comment lui extirper protestations à peine articulées. « Lève ta garde bordel ! » Bras ballants, poings pourtant formés avec véhémence à s’en blanchir les phalanges, ils s’abattaient en sournoise Blitzkrieg dans la tendresse de sa vieille carne « Mais ta gueule ! Frappe ! » Le chant se faisait presque exalté, vibrant de toute cette folie qu’elle lui soufflait, dont elle l’abreuvait goulument. Radius et cubitus au garde à vous pour satisfaire Jack, à peine il l’assénait que les deux compères retrouvaient mollesse, le minois percuté lourdement. « P’tain… T’fais chier ! Ta garde, Ephy ! » Son timbre résonnait en lointain écho. Ça sifflait. Tout semblait assourdi, amoindri par l’énième coup essuyé. Une giclée vermeille glissant entre les dents et il revenait à la charge. « FRAPPE-MOI J’TE DIS ! ALLEZ ! FRAPPE ! » Farouchement élancé dans une explosion de désespoir contre la fermeté de ses rives, les jointures s’abattaient en baisers cruels contre les côtes, il finissait par tituber face à son rejet explosif. « TA GUEULE ! » Poing lourdement abattu, les affres lui lacéraient le visage en onde de choc. Tout était devenu flou, brouillé sous le vermeil perlant contre le hâlé du minois. Ça tirait. Ça suintait. Ça l’excitait. Il en aurait ‘presque bandé. « ALLEZ !!! ENCORE !!! » Braillé avec puissance, le timbre déraillait, trébuchait. Il laissait entendre la symphonie discrète de sa chute dans les neufs cercles, de l’étreinte mortelle de Lyssa sur la conscience agonisante. « ENCORE P’TAIN ! » Tout juste quelques coups portés avant que son immobilité ne l’alerte. L’attention du vieux loubard captée au dessus de son éclanche, les cervicales se prirent de torsion pour y découvrir celui qu’il s’était échiné à fuir depuis plusieurs laps maintenant. ‘Ginsberg.’ Dégoût férocement porté, les crocs s’écrasaient sous l’étreinte tenace, mâchoire crispée au venin macérant, seul un sifflement perçant l’étau de la gargue. « לעזאזל זה מעצבן… » P’tain fait chier… Il fallait qu’il se pointe là, il fallait qu’il vienne en présence pourtant méticuleusement fuie et fasse un peu plus grossir l’ouragan interne. ‘Il va s’en prendre plein la gueule c’connard…’ Il voulait rester ? Il allait devoir assumer.


***
Fin avril 55

TW : érotisme

"C’ressemble presque à une déclaration." Il avait pas pu s’en empêcher. Il avait fallu que ça sorte avec toute la délicatesse d’un troll des montagnes dans une cuisine de gobelins. Était-ce seulement encore un secret ? Probablement pour le plus aveugle et sourd des lurons à peine largué dans leur sillage, et encore… Ça crevait les mirettes de quiconque possédait un brin de jugeote. Ça éventrait la moindre bulle de doute qui aurait pu pousser en fourbe furoncle. Non. C’était d’une évidence pure. Aussi clair que l’eau dans laquelle il faisait infuser concombres, fraises et autres baies estivales pour remplacer la gnôle. Onze longues années que ça durait, qu’ils se reniflaient l’arrière-train sans jamais qu’il y en ait un qui vienne grimper sur la croupe de l’autre. C’était pas l’envie qui manquait pourtant. C’était pas faute d’avoir essayé, d’avoir échoué, chassé loin de la chaleur de ses rives. Le capitaine résistait. Il soufflait vents violents pour le ramener au large, à l’écart de ses berges riches en promesses d’extases tant convoitées. ‘Et p’tain pour le convoiter…’ Il le laissait toujours haletant. Myocarde piétiné, émietté, grossièrement ramassé pour en recoller les morceaux d’une main fébrile. Chaque déconvenue essuyée aggravant la peine, affaiblissant les résistances éprouvées. Y parviendrait-il encore ? Juste encore une fois ? À essuyer son rejet ? À se frotter à ses résistances si ardemment dressées ? "J'serai pas comme elle Ephy, j'serai pas la cocue." L’espoir vivotait au chant largué tel l’appel d’une sirène dans la quiétude de l’océan. Fallait-il seulement y croire ? Fallait-il espérer ? Y déceler brèche béante dans laquelle il l’invitait à se glisser ? Une simple promesse suffirait-elle ? L’assurance qu’il ne jouait pas avec lui ? Qu’il s’assoiffait pour lui et lui seul ?

Il ne reculait pas. ‘Pas encore…’ Pas tout de suite. Allait-il seulement reculer ? L’appréhension perlait sous la soie alors que résonnaient encore au fond de la caboche ces chaudes perspectives. "J'serai pas une sauterie d’un soir Ephy… T’es pas le mec qu’on fait juste qu’baiser... Pas avec toi… " Les questions n’avaient eu de cesse de lui peupler l’encéphale, Morphée boudé quand l’imaginaire travaillait en chaudes images suggestives. Et si c’était plus que de simples paroles balancées sous l’influence de ces effluves épicées ? Et si le jeu avait assez duré ? Il avait ouvert les hostilités. Timide note résonant au fond des entrailles. Douceur larguée dans le tumulte de son agitation, elle s’était imposée avec une délicate fermeté. Simple étincelle embrasant le bûcher de ses sentiments, les ambres flamboyantes d’envie répandaient leur feu sur sa belle gueule à l’insolence exaltante. ‘Par Merlin c’qu’il est beau…’ C’en était fini. Fini de lui. Fini de cette attente. Fini des résistances imposées. Début de leur symphonie chantée par l’accent exotique, bien vite remplacée par la plus exquise des musiques. Celle des corps. Celle des labres en découverte. Celle des souffles se mêlant, se cherchant entre deux accroches. Celle des grondements rauques résonnant au fond des carcasses. Celle des soies qui se frôlent, qui s’agrippent dans toute la bestialité maintenue encore en laisse. Il pouvait la sentir. Ça lui hérissait les poils en courant électrique délicieux à ses phalanges sur sa nuque. La viande se crispait. Elle répondait à son appel, échoué contre son ferme rempart, les bassins en danse timide quand tout brûlait d’un feu grégeois dans les entrailles. Il allait le rendre fou. Fallait-il qu’il se pince ? Qu’il se morde pour s’assurer qu’il ne rêvait pas encore ? Cette fois-ci ça avait le goût du réel, de l’inédit, de l’Olympe servi sur un plateau d’argent. ‘Plus qu’intéressé ? Amorce de rictus derrière l’empressement à regagner ses labres, la prise entre ses mèches chocolat s’affirmait, la tignasse prenant déjà ses reflets dorés. ‘À en crever. Le beau forban ne lui laissait pas le luxe de s’en offusquer, de protester face à cette perspective, s’abandonnant goulument à la collecte de ses labres. Découverte passionnée, la croquade gagnait en intensité, en profondeur à mesure que les papilles se délectaient de sa saveur, que le museau se saoulait de son parfum. Il avait enfin pu accoster sur la chaleur de ses berges au sable fin. Havre de paix où chaque fruit croqué déployait délices insoupçonnés. Il était foutu. Il l’avait toujours été.

La carcasse embrasée, la distance devenue lointain souvenir, il se saoulait de la saveur de ses lèvres, s’enivrait de ses effluves jusqu’à ce que tout s’obscurcisse d’un voile de désir. Il n’entendait plus que la symphonie du myocarde tambouriner à ses écoutilles entrecoupées de ses grondements éveillant la chair d’émois. « J’disais… » Lâché en souffle chaud contre la soie de ses bonbons affolants, la résistance s’émiettant à la saveur peuplant les papilles. « לעצבן אותך… T’fais chier… » Une accroche des lippes en baiser volé, les griffes s’affairant à délester la chemise de ses premiers boutons. « אתה עושה אותי רעב. T’me donnes faim. » Nouvelle possession plus enflammée, la respiration trébuchante alors que l’étoffe continuait à dévoiler ses secrets convoités. « אני רוצה לטעום אותך… J’ai envie d’te goûter. » Plus un grondement qu’autre chose quand les quenottes agrippaient en morsure possessive ses délicates andrinoples, les phalanges apposées en conquérantes gourmandes sur la soie de son abdomen. Il était si chaud, si doux, d’une fermeté affolante, source de bien des excitations dans les entrailles. Il était tentation ultime à laquelle résister rimait avec impossible ou folie, ou les deux. « S’tu pouvais éviter d’crever par contre… » L’ébauche d’un rictus malicieux lui écorchait les labres, perles de miel incandescentes larguées dans ses forêts alors que les griffes s’égaraient sur les coutures de son futal. « Ça s'rait con... J’voudrais pas qu’tu loupes toutes les choses qu'tu m’inspires… » Il avait la faim qui lui débordait des ambres, s’étalait avec indécence sur les traits du masque. Spectacle éphémère alors que les lippes revenaient en capture plus sauvage de ses désirées. Le ballet exalté des langues ponctué de quelques grondements d’un appétit pleinement assumé. Il ne serait pas ‘une sauterie d’un soir’, il serait celle du soir d’après et celui d’après et encore d’après… Il serait sien comme il le deviendrait en retour.

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don : Banshee & Magie sans baguette
myocarde : Veuf sans larmes. Coeur en heurt muet pour un beau diable. Carcasse en abandon dans les bras de quelques gorgones.
allegeance : Ma paire de c*uilles.
particularité physique : Tatouage te grignotant la couenne à l'intérieur du bras droit (pègre) Cicatrices ci et là en récolte de tes péripéties
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15.09.24 16:28
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Cibiche bénie entre vermeilles insolentes. Les volutes poussiéreuses se dégageaient du mamelon rougissant, se tortillaient telles des danseuses orientales. Tu en avais vu quelques-unes au cours de quelques missions sur les rives lointaines de l’Est, la peau caramel en friandise et les courbes généreuses et graciles ondulant en serpent. C’était la quantième ? Négligence de l’encéphale à les compter. Les alvéoles se putréfiaient aux drogues aspirées, le foie se faisandant à la gnôle grassement engloutie. Si la roue infernale tournait déjà promptement depuis que t’étais devenu Banshee, les nuits sans sommeil abondant sans retenue, elle se brusquait dans la décadence aux cognements des langues avec le bel ange rompu, ulcéré. L’exutoire dans le vice se creusait aux mêmes étiolements qu’empruntaient Ephy. L’un comme l’autre s’attirait dans les abysses mais des deux, tu gardais la caboche à fleur de la noyade, juste assez pour préserver l’équipage. Seules les nuits se soûlaient de crépuscule, t’enfonçaient dans l’épave de tes angoisses. Le temps suffisant pour que les remords te grignotent lentement la conscience. « J’vais bien » Mon cul c’est des brocolis ! Le bel ange se plâtrait d’un mal-être patent. Ça suintait de tout son être, cet inconfort térébrant. Et t’étais mal. Mal de la cruauté mollardée sans douceur. Pleutre n’assumant pas. Un vrai trouillard ! Ça te rageait, l’écume courroucée contre toi-même débordant du crâne. Tu te diffamais à la culpabilité te rongeant le thalamus, t’ébranlant l’émotionnel de secousses lancinantes. C’était pourtant pas en ruminant que tu sauverai votre relation. Et qu’en était-il d’ailleurs ? C’était le bled. Le désert. Impeuplé de pérennité. Ça te nourrissait la couardise. Et qu’en sera-t-il ? Le présent ébranlé, le futur devenait indiscernable.


T’étais en flânes sur le rafiot, une paluche en poche quand l’autre te soutenait d’une muette tuberculose. L’horizon bleu s’était chargé d’une brouillasse humide. Ça te grinçait les jointures, te farcissait le ciboulot de curiosité. Le climat semblait se charger d’énigmes, l’accalmie ondulant sur les houles calmes. Trop calme. Ça t’engraissait l’anxiété. Et tu tirais encore et encore sur ton cierge béni des dragons. L’écho d’un barnum te chahutait soudain les écoutilles. Qu’est-ce que ça branlait là ? « ENCORE PUTAIN » Un nœud se logeait dans la gargue à la voix familière de l’être constamment cherché. ‘Et merde. Sans même le voir, tu devinais toute la splendeur chaotique de son ire. Un soupir s’éructant du palais, tu t’engloutissais sans prévenir dans l’alcôve des bisbilles, lieu si souvent prisé entre deux échauffourées. Combien de fois n’y avais-tu pas brûlé tes poings et tes pieds avec Jack ou Ephy ? Les deux mentionnés se dévoilaient les deux concernés dans ce ramdam électrique. « ‘tain qu’est-c’tu brailles si fort ? » grognais-tu en garde-fou des mercuriales acerbes à venir. Un regard lourd d’implicites s’échangeait hâtivement avec Jack. Cette habitude que vous aviez tissé à parler dans le regard. Ses pierres de lave te délivraient clairement son ras-le-bol de tout ce bourbier. « L’colibri a envie d’se faire tabasser. J’te le laisse m’chou. Et n’oubliez pas d’vous sucer pour clôturer l’débat » L’espièglerie s’installait en éloges au coin de ses commissures. Sa paluche s’apposant sur ton éclanche en suggestion taciturne. « L’est vénère l’choupinet. Éclate toi bien » Tu grondais aux représailles à venir, laissais Jack prendre généreusement congé du bordel à venir. « לעזאזל זה מעצבן… » Idiome familier en tintement appréciateur des pavillons. C’était pas des mamours qu’il te crachait, les foudres de ses ambres te crispant aussitôt les mandibules. Tu séchais une dernière fois ta clope avant de l’écraser contre la semelle de ta richelieu en carton. Les mots trébuchaient sur la langue. L’impression d’être un Saint-Bernard, maladroit sur les ‘quoi dire’ ? L’accalmie en surface, ça t’échancrait la moelle. Il puait la détresse. Ça t’ébranlait jusqu’à la racine des pieds, le voir ainsi s’embourber dans les bras de Lyssa. « Alors comme ça t’veux t’faire casser la nénette ? » Préambule maladroit. Tu grignotais prudemment la distance entre vous, le désir féroce de l’encaquer dans tes bras pour le préserver du mal qu’il s’affligeait. A coup sûr, il te casserait la mâchoire. « Et après t’dis qu’tu vas bien ? » La provocation te mordait la langue. Besoin lâche de crever l’abcès, de crever l’œuf entre vous. « T’vas pas bien Ephy... » L’inflexion de ta voix imposait l’affirmation.




FIN AVRIL 1955


TW: érotisme


Le corps s’éprenait d’une fièvre exquise. L’évidence éclatait les derniers remparts de tes si nombreux regimbements. Combien de fois l’avais-tu repoussé ? Incalculables tant les rejets avaient peuplé tes gestes et tes mots. La lisière pourtant si souvent froissée, si souvent chatouillée aux assauts tentants du bel ange. Décennie de patience. Ses labres en caresses fugaces, ses griffes en étreintes lascives. Tout en lui suintait le désir qu’il te nourrissait sans pudeur. La franchise dans laquelle il se livrait entièrement t’avait toujours saisi comme un bout de steak. Il te retournait la tête comme il te retournait sur la poêle. Les rives constamment affleurées puis repoussées en cruauté inconsciente. Le désir pour lui devenait toujours plus gras dans les années s’épuisant à l’amour gonflant. A peine la friandise croquée que tu l’avais nombreuses fois crachée. Parce-que c’était mal. Parce-que c’était sale. Conviction de l’esprit aux croyances plâtrées par des années de bourrage mental. Deux hommes ensemble ? Tu n’imaginais l’ampleur du blasphème si une telle glissade faisait écho sous les pénates des Ginsberg. Et tu t’en rappelais, de ‘cette fois-là. Cette année où l’amerloque était de passage dans le quartier. Un ménage brisé, une frivolité avec un homme marié. Le scandale avait été hâtivement étouffé, l’intrus évincé. « C’est tellement répugnant » Chuchotement écœuré de la mater aux fourneaux. « Pauvre Abigail. Elle n’avait pas besoin d’une telle dissolution dans sa vie » grondait-elle en hachant les oignons. « Son mari devrait être jeté en prison pour une telle infamie, mais on ne laisse pas un enfant sans un père » Abigail était la voisine d’à côté, unie pour le meilleur et pour le pire à Geralt, faisant profil bas depuis lors et amende honorable aux heures de la prière. Les souvenances te cognaient en myriade la conscience, nonobstant les propagandes presque convaincantes du bel ange à te persuader qu’il n’y avait rien de mal. Pour lui sans doute mais pour toi ? T’avais les craintes en métastases sous la couenne. Ça se propageait ci et là insidieusement, te pourrissait les pensées.


Mais plus maintenant. La goutte de trop débordait le seau des résistances. Un regard avait suffi et tu t’endiguais dans son emprise. Dix années à lui résister, dix années rompues en une seconde. Rogne de l’esprit à avoir tant attendu, ivresse à le goûter, haletant et affamé. L’impression que tu n’en seras jamais rassasié, l’âme suppliant de l’embrasser, de l’étreindre de peur de briser l’extase. Ses volutes s’éparpillaient en bouffées salvatrices et affolantes dans tes naseaux, te dilataient les pupilles à l’accoutumance que sa présence te soulevait. T’étais complètement accroc, impatient d’en croquer plus. Pressé contre toi, les hanches se froissaient, se considéraient avec appétence. Une chaleur vivifiante s’enlisait entre tes cuisses, réveillait sans douceur ton serpent aux fantasmes si longtemps nourris, ‘si férocement muselés. ‘Oh oui t’étais plus qu’intéressé. L’envie de lui si brutale et douce à la fois. L’envie de le baiser et de lui faire l’amour, de lui mordre chaque parcelle de sa viande aux délices sucrés. C’était une tempête qui sévissait en toi, tournaillaient les viscères et humeurs en chienlit affriolant. Tu te damnais pour lui. Ça tambourinait derrière les côtelettes. Douleur étourdissante. L’impression que ton cœur allait éclater. Et tu t’éprenais encore plus de lui sur la papelardise chaude de ses lippes, sur ses griffes enfouies dans ta tignasse, les tiennes le happant avec possessivité par la taille.


Et l’ivresse déferlait dans les pavillons à l’idiome de l’Est en ambroisie. La carne frémissait à son souffle chaud, à l’ondulation lascive de sa langue sur les mots. ‘T’fais chier ? Tu ricanais légèrement, le miel enrobant tes contours vermeils d’un rictus malicieux, le trouble dansant telle une flamme dans les forêts sylvestres. Ses griffes en assaut de tes boutons t’affranchissaient de ta chemise dans une lenteur exaltante. Un grondement chaud et rauque s’éructait du palais à ses sensualités verbales. Il t’allumait si facilement. Tu devenais pétrole sous une torche. Et ses pulpes sur son ventre te contractaient l’hypogastre, te tordaient les boyaux. Simple contact bouleversant. Tu t’étiolais sans cérémonies dans ce néant de plaisir avec lui. « Serait grand temps que j’apprenne ta langue m’ange » soufflais-tu contre ses lippes, le désir gourmand en ostensible manifestation. « j’parie qu’c’est pas la première fois qu’t’me dis pareilles grivoiseries en hébreu... » Malice en coin. Nombreux soupçons aux lascivetés de son regard alors qu’il te babillait dans sa langue natale. « j’suis un coriace t’sais » rétorquais-tu à ses craintes factices, entre deux baisers car de ses lèvres, tu devenais soudain insatiable. Une décharge électrice à ses griffes à la lisière de l’interdit en appétit. « ‘toutes les choses ? Lesquelles donc? » L’espièglerie et la curiosité se joignaient dans le creux de ta joue droite. Gourmandise à récolter ses grivoiseries sur la langue. Ça te scandalisait autant que ça t’agaçait le gourdin. « t’es trop habillé » grondais-tu en lui ôtant son dessus, vos poitrails s’épousant, se pressant dans un carcan des plus aguichants. La chaleur de son derme contre le sien te galvanisait jusqu’à la cambrure des reins, tes hanches ondulant contre les siennes. Tu pouvais sentir son entrejambe s’émouvoir autant que la sienne, devinait sa raideur affolante contre la tienne. Damn damn damn...c’était à damner. Tu glissais dans la croquade délicieuse de sa gorge, dérivait sur le flanc droit de sa nuque entre morsures et baisers. Ça se bousculait en toi entre les saveurs salées récoltées sur la langue et ses effluves sucrées t’étourdissant les narines. Les griffes s’enroulaient derrière l’échine cervicale, l’offrant généreusement à tes labres voraces. « ‘tain... » T’avais tellement été con d’attendre. Les pulpes jumelles découvraient chacun des sillons façonnant son torse parfait, entre pectoraux et abdominaux. C’était chaud et ferme, presque doux sous les dernières phalanges. L’envie pressante se heurtait au caprice de la découverte.

     
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myocarde : Papillon butinant ça et là pour combler le besoin féroce d'affection, l'âme est pourtant unie à une délicieuse demie-vélane quand le coeur cogne et se perd en battements erratiques pour un beau forban
allegeance : Double fidélité accordée aux receleurs d'artefacts des bas-fonds comme aux faiseurs de paix.
particularité physique : De nombreuses lézardes colorent la soie aux teintes ensoleillées, restes de missions ayant mal tourné, rappels qui ne suffisent point à calmer les ardeurs.
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TW : détresse psychologique, pensées morbides et suicidaires, alcoolisme, mention de drogues, santé mentale, langage cru et grossièretés
Contre les tempes, le carmin pulsait. Symphonie entêtante, enivrante, hypnotisante… Elle agaçait. Elle réveillait les pulsions les plus primaires, les plus viscérales comme un chant scandé venu lui intimer de lâcher prise. Derrière ses notes assourdissantes, il l’entendait, elle. Une façon de plus de lui conter folie aux écoutilles ébahies. Une façon de plus de l’accueillir dans la froideur de ses bras. Une façon de plus de l’étouffer dans son étreinte décharnée. Elle était là. Serait toujours là. Petite voix au fond de la caboche. Litanie incessante venue pourrir chaque pensée, ternir les moments les plus doux, rappeler l’horreur quand l’esprit parvenait à s’évader. Il avait encore cédé. Il accomplissait ses désirs. Poings dressés. Viande imbibée des liqueurs faisant tant grimacer le minois. Esprit embrumé et échauffé par le cocktail de substances ingérées. Il avait sombré. Il voulait vibrer. Il voulait retrouver la sensation d’exister. Il voulait exorciser le mal par le mal. Souffrir pour oublier les offrandes laissées sur sa carne par ses bourreaux. S’en prendre plein la gueule pour ne pas se remplir l’avaloir de rhum. S’abandonner aux affres de coups récoltés sur le cuir et jusque dans les tissus de la chair pour ne pas laisser l’esprit gagner la bataille. Il voulait juste qu’on le tabasse et se noyer sur place dans les flots d’ichor que sa gargue déverserait en dernier goût papelard derrière les quenottes. Il voulait crever. Maintenant qu’il était enfin libre, il voulait que tout s’arrête.

Ça bouillonnait dans la carcasse. Teintes cramoisies dans les bouclettes sauvages à la rage vibrante dans les veines, il avait la nervosité agitant tous les sens. Plus que d’habitude. Seconde nature exaltée, renforcée par elle, appelée par eux. Eux et la fraîcheur mordante de leur acier qu’il tentait avec désespoir d’oublier, de fuir. Eux et leurs incursions permanentes dans ses songes, muant repos en nouvelle torture. Eux qu’il avait fini par voir et entendre partout. Eux qu’il attendait au prochain tournant, refusant le plus souvent de quitter le rafiot si ça n’était pas pour se terrer en ermite dans son chalet forestier. Cette fois-ci il était resté. Lattes du pont foulées en errances pénibles, la destination s’était imposée. Partenaire de fortune asticoté, provoqué, conspué juste pour lui arracher une réaction, pour lui faire abattre les poings sur la carcasse électrique. Les victoires étaient de courte durée. Pas assez puissantes. Pas assez violentes. Pas assez cruelles pour le mettre à terre et le faire y rester. Il avait trop la rage nouant les tripes pour y rester, à terre. Il avait trop la rage du désespoir de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Il sentait plus la douleur. Pas assez pour le stopper. Ça pulsait d’adrénaline dans la viande, atrophiait les nerfs, excitait la conscience en fuite désespérée vers les bas fonds. Plus rapide est la chute, plus violent est l’impact à l’arrivée.

À l’interruption brutale les protestations fusaient, roulaient dans la carcasse. Attaques verbales reçues du vioque, sous-entendus graveleux intensifiant la rage qui pulsait dans l’hémoglobine, le poison ne tarda pas à siffler entre les crocs. « Pauv’ lâche… » L’échine retournée pour affronter le capitaine, les ambres se faisaient sombres puits d’une haine vomie avec véhémence. Sa simple présence, la seule mélopée de son chant ou encore les notes de ses effluves suffisaient à lui retourner les entrailles. Habitude prise de ne pas répondre, d’ignorer les mots élancés en sa direction, de seulement le gratifier de l’ire qu’il lui inspirait, les grondements débordaient de l’avaloir. Tension dans les masséters, les phalanges blanchissaient sous la chair lésée. « Ferme ton clapet à merde, Ginsberg ! » Ne rien lui donner. Ne rien lui céder. Pas même l’once d’une accroche à laquelle il pourrait s’agripper en irritant cloporte qu’il était. ‘Pire qu’les morpions…’ ‘Et pourtant ça t’fais bander d’l’imaginer danser sur ta queue… ‘Ferme ta gueule !!!’ L’impatience lui rongeait la viande, l’agitait plus qu’à l’accoutumé en feu invisible. Ça rampait sous le derme, excitait chaque muscle, pulsait dans la chair en décharges électriques inconfortable. Tout semblait bon pour le distraire, pour oublier, pour occuper l’esprit encore un peu plus. Juste le temps que ça se calme. En espérant que ça se calme. Fils invisibles magiques tissés par l’esprit, la paire de gants s’élança vers le capitaine pour lui percuter le poitrail. Offrande silencieuse dans le caméléon s’affranchissait d’une étoffe. Simple tee-shirt négligé dévoilant les lézardes héritées des chasseurs, la carne suintait de sa chaude humeur. « Bats-toi ou dégage… » Sifflement rageur, les poings se percutant dans la rudesse des émotions venues ravager l’âme, la menace alourdissait l’atmosphère d’électricité.

***
Fin avril 55

TW : érotisme

Sous le voile du désir, tout s’assombrissait. Teinte pourtant dorée empruntée par les mèches rebelles, les ambres de miel s’étaient éclairées de lubricité. Bel ours brillant d’un attrait irrésistible, il l’animait des pulsions animales si souventefois muselées par les rejets essuyés. Il n’y avait plus que lui dans l’obscurité de son obsession. Plus que lui en astre éblouissant. Plus que lui et sa chaleur en brasier incandescent. Plus que lui et les notes ambrées de ses effluves. Orviétan dont il pourrait se saouler jusqu’à en perdre la raison. Ivresse du corps et de l’âme pour le beau capitaine. Abnégation la plus totale si seulement il osait le lui demander. Il était prêt à se damner pour lui, pour demeurer dans son sillage, pour s’enivrer de son parfum, pour pouvoir à nouveau goûter à la saveur délicate de ses labres. Une maigre accroche avait suffi à embraser l’être dans son entièreté. Bûcher qui n’attendait que lui, que son souffle ardent pour éveiller les braises d’un désir contenu sous cloche. Les quelques dérapages toujours férocement rabroués. Amers regrets peuplant la caboche à voir le bel ours s’échapper vers d’autres eaux, laisser harpies et succubes accoster sur ses chauds rivages. Tout semblait si loin. Préoccupations dont il ne souhaitait guère se préoccuper pour l’heure. Il se faisait papillon attiré par la beauté de sa flamme. Abeille prête à butiner son pollen, à se repaître de ses effluves subtilement sucrées.

Enfin échoué sur son rivage, sable chaud sur lequel il se prélassait, les griffes brûlaient de gourmandise. Le chemin de ses mèches s’égayait d’inédit. Contact avec les délicates cervicales plus prononcé qu’à l’habitué, il prenait une saveur plus scandaleuse, plus grisante quand les labres pouvaient enfin goûter aux désirées. Croquade gourmande. Il en avait jamais assez. La sensation euphorisante qu’il ne pourrait pas s’en lasser, qu’il était foutu, qu’il crèverait de faim sans sa dose. Junkie affamé du beau capitaine, la soif lui brûlait l’oesophage, le pressait contre ses fermes contours en besoin de toujours plus. Plus le toucher. Plus le sentir. Plus l’embrasser. Plus de lui dans son entièreté. La moindre respiration devenait supplice car elle n’était pas passée à partager son souffle. Le moindre mot calculé pour regagner au plus vite ses bonbons vermeils. Il l’obsédait, l’entêtait, le rendait fou d’un désir mordant, grisant chaque cellule de son être. Carcasse en abandon pour lui, la carne réagissait à outrance. Serpent titillé par la danse lascive que les bassins avaient entamé en impatience de se découvrir, la conscience dérivait. Son monde semblait chavirer, pris d’une valse endiablée dans laquelle il se laissait entraîner gaiement. Point de résistance tant la danse avait été attendue, espérée, guettée avec la force d’un désespoir jamais faiblissant malgré les volontés d’abandon. La viande chantait d’un enthousiasme inégalée. Palpitations douloureuses vibrantes jusqu’aux écoutilles, la soie s’écartelait sous ses prises fermes, les reins creusés d’un délice anticipé, recherché dans les froissements des bassins voraces. À chaque échappée il pouvait le sentir, le deviner s’agacer, se dresser sous les étoffes devenues entraves à leur délice. L’envie lui ravageait la raison, sauvagerie pourtant contenue à grand peine quand le besoin de le découvrir, d’étirer l’instant pour qu’il ne connaisse plus de fin obsédait chaque partie de son être.

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