IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
SEPTEMBRE 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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what if it's me (oonalph)
mob: bang, bang u're dead ●
Ralph Quirrell
mob: bang, bang u're dead
Ralph Quirrell
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 158
pseudo : foxie
faciès & dot : Swann Arlaud (andthesunrisesagain)
doublon(s) : Mona ▸ Mycroft ▸ Ethel ▸ Helen ▸ Saoirse ▸ Solène ▸ Agnes ▸ Adam ▸ Amara
gallions : 1094
(thecruel/tumblr)
pronoms : he-him (il)
décade : 36 ans
labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
gif feuille : what if it's me (oonalph) E9f820f9ca05bfe07eaaade0bab2da3c

badges
dedoublator
posséder 5+ multi.
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
prix rp
adepte des pavés.
écrivain.e
avoir posté 5 rps.
ancienneté
6 mois sur le forum.
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100 messages postés.
crésus
1000 gallions.
https://inforthekill.forumactif.com/t3321-ralph-swimming-in-the- https://inforthekill.forumactif.com/t3374-ralph-inside-my-heart
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(#) what if it's me (oonalph) ●
08.05.24 16:10
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet 1955
personnages concernés : @Oona Greyback & @Ralph Quirrell
trigger warnings : traumatismes (incarcération, bullying), mentions de sexisme, NSFW
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : /

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
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Ralph Quirrell
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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
08.05.24 16:12
Guess that's the way when you fall into love
Sometimes the wrong person does more than enough
W
HAT IF
IT’S ME
T’as toujours eu un talent inné pour les emmerdes. C’est comme un septième sens, mais qui ne fonctionne que pour t’attirer des ennuis, un aimant à tracas caché tout au fond de toi. S’il y a quelque part une bonne fée en charge des nouveaux-nés, elle a dû louper ton berceau. Pourtant, t’as pris un bon départ dans la vie : des parents plus ou moins aimants, plutôt fortunés, deux aînés brillants et des facilités à emmagasiner les savoirs plus vite que n’importe qui de ta connaissance. C’est d’ailleurs lorsque tu as commencé à lire que les nuages se sont amoncelés. Tu lisais trop, trop vite, tout le temps. C’en était dérangeant, pour les imbéciles perclus de normalité qu’on te forçait à fréquenter. T’étais le type bizarre, celui qu’on avait le droit d’embêter parce que personne n’allait s’embarrasser à prendre sa défense. Oh, tu as bien essayé de grogner. Mais c’était davantage pitoyable qu’impressionnant. Du moins, avant.

Avant que tu ne rencontres le loup. Ou qu’il ne te rencontre. Bref, avant que vous ne vous rencontriez l’un l’autre. Avant que toute cette érudition soigneusement accumulée ne te serve plus à rien, avant que tes espoirs d’avenir ne deviennent vains.

Aujourd’hui, t’es toujours doué pour te fourrer dans un paquet de tracasseries plus grandes que toi, mais c’est limite si tu n’y mets pas l’énergie du désespoir. Comme si tu ne tenais plus trop à cette vie qu’on te laisse mener sans plus trop oser te déranger, parce que t’as pas l’air commode comme gars. Tu fais toujours le poids d’une crevette mouillée, mais t’as un air méchant peint sur les traits. Faut croire que ça éloigne les gens plus vite quand on montre les dents sans un bruit. T’aurais dû apprendre ça plus tôt, ça t’aurait peut-être épargné certains ennuis…

Une épine, en particulier, s’est logée trop près de ton cœur pour que tu parviennes à l’ignorer. Aurais-tu pu l’éloigner, avant qu’il ne soit trop tard ? Avant que, pour elle, par ce qu’il faut bien nommer amour pour elle, tu n’achèves de te transformer en ce proscrit qu’on t’a toujours prédit que tu deviendrais ? Parce que ce que tu as fait, ce que tu as pris, c’était pour elle. Pour lui assurer une vie convenable, un futur que vous pourriez partager. Pour offrir un avenir à la gamine que tu voulais adopter - la fille d’une union précédente, mais ça ne t’a jamais dérangé, elle était adorable cette gosse. C’est pour elles deux que tu t’es damné une seconde fois, et t’as cru que tu pourrais échapper aux conséquences de ton acte mais la vie t’a rattrapé. La sentence t’a arraché un rire sec, presque nerveux. Dix ans à Azkaban - et tout ça pour un artefact volé, bien vite retrouvé. C’est plus de temps que tu n’en as passé à Poudlard, et tu en as ressenti chaque jour, chaque heure, chaque seconde au plus profond de ton être. Faut dire que la compagnie des Détraqueurs n’est pas la plus apaisante qui soit. On a vu mieux, niveau compagnons d’infortune.

Ta seule liberté, pendant toutes ces années - pas dix mais sept, au final, la sentence écourtée suite aux intercessions de ta sœur aînée - a été le loup. Une nuit par mois, tes pensées s’évadaient, t’échappaient autant qu’elles échappaient aux Détraqueurs. Une nuit par mois, toujours enfermé, tu devenais une créature puissante. Et cela valait toutes les minutes de détresse qui suivaient invariablement, tu tenais bon en observant la lune par le carré de fenêtre qu’on t’avait laissé avoir dans ta minuscule cellule.

Aujourd’hui, l’ironie de la vie étant décidément fort ironique, les soirs de pleine lune sont ceux où tu te sens le moins libre. Vous êtes étroitement surveillés, toi et les autres, votre course limitée à ce carré de forêt qu’on veut bien vous laisser - pour la sécurité des autres, qu’est-ce que t’en as à foutre de leur sécurité ? Est-ce qu’un seul d’entre eux, une seule âme de cette populace, s’est jamais soucié de ta sécurité, à toi ? Et le loup hurle à la lune, pendant des nuits dont tu ne gardes aucun souvenir. Tu es un solitaire, cependant, de cela au moins tu es persuadé. Tu sais que d’autres courent en meute, une assemblée qui porte un patronyme que tu ne connais que trop bien. Mais tu choisis de ne pas t’en approcher, t’as assez accumulé d’emmerdes pour quelques années.

Tu vis seul, ou à peu près, aussi seul qu’on te laisse l’être. Un unique collègue, avec qui tu partages la paillasse de potionniste dans l’arrière-salle de la boutique Bulstrode ; un cousin chez qui tu squattes, en attendant de trouver mieux, d’avoir épargné assez pour bouger. Ta principale compagnie, ce sont les animaux que tu recueilles - en ça, tu n’as pas changé. Déjà à Poudlard, tu rendais dingues tes compagnons de dortoir en ramenant une bestiole blessée chaque mois que Merlin faisait. Pareil à Godric’s Hollow : depuis ton retour à la société, c’est pas moins de deux chats, une tortue et trois minuscules araignées que tu as soignés. Tu leur as rendu leur liberté aussi vite que possible, bien sûr, sauf pour la tortue toujours en convalescence - que tu as baptisée Gertrude - et l’un des deux chatons, qui a hérité du sobriquet Stupid. Parce qu’il n’est vraiment pas le pingouin qui glisse le plus loin - enfin, ça n’est pas un pingouin, c’est un félin, mais tu te comprends. Stupid a tendance à se prendre les coins des portes, il a un oeil qui ne fonctionne qu’à moitié et une patte folle - il a autant d’allure que toi.

À part Gertrude et Stupid, donc, tu te considères comme un incorrigible solitaire. Tu as tort, évidemment, mais comme disent certains, denial is not just a river in Africa et tu te portes très bien comme ça. C’est seul donc que tu erres, arpentant les alentours du village semi-sorcier avec la rage des forcenés. Libre, tu es enfin libre, tu peux marcher où bon te semble, et ne croiser personne d’autre que tes pensées qui elles aussi peuvent s’envoler au vent qui règne en maître sur ces falaises. C’est sans doute à cause du vent, d’ailleurs, de ces mèches déjà grises qu’il te remet dans les yeux dès que tu les en écartes, que tu ne la vois pas approcher. Tu ne la repères que lorsqu’il est trop tard pour l’éviter, cette silhouette que tu crois reconnaître…

« Nana ? Qu’est-ce que tu fous là ? » tu demandes, sans aménité extrême, non que tu lui en veuilles cependant. Tu es juste étonné de la revoir ici, par ce temps encore plus venteux qu’à l’ordinaire - une tempête est prévue bientôt, tu l’as entendu à la radio. Le surnom est sorti sans même que tu fasses attention, et la solitude en carton s’effondre comme un château de cartes à la vue de cette ancienne connaissance - bon, d’accord, un peu plus qu’une connaissance. Vous avez été amis, fut un temps. Comme beaucoup de gens, toutefois, tu ne l’as plus vue depuis ton incarcération - c’est dingue comme devenir un prisonnier de droit commun, ça vous éloigne des gens bien. Ou peut-être était-ce avant ? Tu ne t’en souviens plus vraiment, puis de toute manière t’es déjà distrait par autre chose, en l’occurrence les deux chiens qui accompagnent Oona Greyback, et rappliquent à l’instant présent.

« Elles sont à toi, ces beautés ? »

Immédiatement, tu t’agenouilles, c’est plus fort que toi. Les cabots, même moches et pas beaux, tu ne peux pas t’empêcher de les aimer. C’est tellement plus facile qu’avec les humains, d’aimer un chien… Accroupi comme tu l’es, tu arrives à peine à hauteur du museau de l’immense bobtail qui s’affaire déjà à te lécher le visage, tandis que ta main gauche se perd dans les poils doux d’un minuscule cavalier king charles. Surprenant assemblage, mais tu constateras plus tard que tu ne sais pas grand-chose des goûts de la jeune Greyback à qui tu n’as plus parlé depuis des années.

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Oona Greyback
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pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @aphroditeressources @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock. Ryland.
gallions : 1042
Don't make fun of me
pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (religieuse)
storytime : [ROMAN], RALPH, TITINE,EPHRAIM
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
08.05.24 21:52
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IT’S ME
La gazette entre les phalanges tentait la fugacité entre chaque bise farouche, la contrariété s’immisçant dans une petite veine battant sa fougue contre la tempe. « Nom d’un gnome en tutu ! » grognais-tu sans parvenir à lire deux phrases entières, contrariée par le climat plus qu’indomptable, au même titre que ta tignasse. Bouderie en moue sur les lèvres pincées, la lecture finalement abandonnée regagnait le creux du panier en osier. Cela ne t’avait pourtant pas empêché de craquer pour une glace. Nul vent ni tempête n’offusquerait tes gourmandes velléités. Il te fallait bien ça pour s’accommoder des clampins phallocrates fourmillant au ministère. Un soupir de contentement délivré aux premières saveurs douceâtres s’échouant sur la langue, les papilles s’en émouvaient sensiblement. Un péché mignon que tu t’octroyais assez souvent en vrai, surtout depuis ta promotion en tant qu’assistante de cet arlequin de directeur. Heureusement que tes flâneries régulières avec tes toutous t’évitaient d’être à l’étroit sous tes étoffes. Tu feignais de t’en fichtre. Il n’en était pourtant rien. Quelle femme se moquerait-t-elle de son apparence ? Les goûts variaient au gré de tes humeurs mais tes faveurs revenaient toujours au goût vanille et citron. Onctuosité et acidité en confusion électrisante dans la bouche, l’écume salivaire foisonnant au plaisir savouré. « Mhhhh » Merlin que c’était bon ! Les paupières closes semblaient ponctuer le délice de la crème fondant sur la langue, s’ouvrant à nouveau pour toiser la foule vaguant ci et là en fourmillements apaisants. La cloche du glacier s’épuisait dans l’écho lointain, écrasé par l’aubade des friands d’avanie et les braillements des matrones en quête de leur progéniture infernale. Un sourire s’égarait sur l’ourlet vermeil au chahut t’enveloppant d’un confort singulier. C’était terriblement vivant, te faisant presque oublier les mains baladeuses de cette vieille salamandre de Crabble. Beurk ! Le simple fait de sentir son haleine pestilentielle te caresser la soie te soulevait de haut-le-cœur. S’il pensait pouvoir t’intimider par son ‘ô combien noble statut de sang-pur, il se mettait bien le doigt dans l’œil. Cette courte incartade en fugacité dans l’esprit t’agitait d’un nouvel agacement en purulence dans l’abîme, tissant ci et là les souches d’un mal-être réduits sous le linceul du déni. Tu n’avais point besoin d’y penser. Voilà tout !

« Sharla ! Stacy ! Au pied » La langue claquait sans oscillations à l’impatience de ces demoiselles. Des rafales dansottaient dans tes cheveux, contrariant le soupçon de coiffure que tu t’étais échinée à apprêter. Si tu avais su qu’il y aurait temps de vent, tu aurais apprêté ta toison d’or en chignon. Tant pis ! La croupe arrachée du petit banc en bois orné de fer forgé sur lequel tu prenais l’habitude de déguster ta glace, tu t’élançais non sans rouspéter après tes deux compagnes. Les pans de ta robe virevoltaient sauvagement autour de tes rotules aux danses torrides des haleines estivales. Ce n’était guère le genre de tenue que tu oserais enfiler au Ministère, prisant plutôt les jupes cintrées, longues et évasées à hauteur des mi-mollets, ou les jupes tailleur, le tout accompagné d’une chemise sans incitation à quoique ce soit. Entêtement à embrasser l’élégance et la sobriété dans la convenance, mais hors des remparts chafouins du ministère, tu t’autorisais malgré tout à quelques légèretés. Voilà que le zéphyr se prenait encore de batifolage dans tes fils d’or, t’obligeant presque à bousculer un malencontreux importun. « Oh pardonnez-moi... » L’excuse se glissait sous un sifflement de contrariétés à ta mégarde, ne réalisant que trop tard le visage bien trop familier de Ralph Quirrell. Les mots trébuchaient à la lisière de tes crocs, la sécheresse semblant tapir soudainement ta langue. Un cognement douloureux contre tes monts laiteux te surprenait d’un émoi féroce et passager. Sans doute la surprise. Assurément. La fierté tapissait la surface du thalamus. ‘Pitoyable. Pensée parasite aux élans émotifs refoulés derrière une porte. ‘Nana ? Il en avait du toupet. Avait-il la mémoire bien trop étriquée pour se souvenir des dernières impiétés avec lesquelles il t’avait envoyée paître dans ta tour d’ivoire? Juste avant que tu te confesses...Certes, cela remontait à quelques années, et ce n’étaient plus que des vieilles histoires de jeunes adultes. Sans doute avais-tu la rancune tenace. Argh...il t’agaçait déjà. Tout à coup, tu te sentais bien petite à côté de lui. En soi, ce n’était pas qu’une métaphore. Quelle grande perche, de ton point de vue tout du moins. ‘Qu’est-ce-que-tu-fous-là ? Il méritait une bonne paire de claques, non deux ! « Je me promène comme n’importe qui dans ce lieu public, Quirrell » Certes, la froideur de ton timbre ne laissait nulle chaleur s’y préposer. Tu te flagellais d’être aussi transparente au travers de tes flots bleus. Ton aînée pouvait se targuer d’être indomptable derrière ses petits yeux noisettes quant toi, tu t’échinais à te poudrer d’indifférence quand tes Agathes chatoyaient au gré de tes humeurs. Parfois, tu aimerais être un caillou. La vie serait tellement plus facile. Bah tiens, le voilà qui t’oubliait déjà pour tes deux nobles amies. Un vrai petit chat, égarant son attention ci et là. Un papillon passait et le voilà détourné de sa tâche. Une facette de lui que tu trouvais malgré tout attendrissante, ‘jadis tout du moins. Pour l’heure, tu restais contrariée. « Oui. Sharla la petite paresseuse et Stacy la grande canaille » Un soupçon de douceur trahissait ton amour pour tes chiennes. Il avait vieilli sous sa couronne d’argent. Ça lui seyait plutôt bien. Les rumeurs dans les cloaques de la pègre racontaient son ombreux passé à Azkaban. Combien d’années déjà avait-il croupi là ? Tu aurais pu compatir pour lui’, tu aurais pu. Tu le faisais, loin derrière une porte que tu maintenais scellée en garde-fou de tes inconstantes fragilités. Des vieux stigmates qui s’accrochaient en sangsue au myocarde. « Je vois que tu as toujours le truc avec les bêtes » ‘à contrario des humains. Tu n’avais même pas su finir ta glace, la crème de citron s’étant écoulée au sol sur ton pas pressé. Flûte.


LA ROBE

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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
12.06.24 14:51
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IT’S ME
À l’exception de l’insupportable carlin qui sert de chien de manchon à Saturnine Trelawney, les canidés t’ont toujours adoré. Ceux-ci ne font pas exception : Stacy comme Sharla démontrent une affection débordante dont tu te gargarises. Parce que t’as beau jouer les durs - chose difficile, avec la carrure frêle et les traits de porcelaine que tu affiches - t’as beau prétendre que rien n’affecte le grand solitaire que tu es, ça te fait quelque chose, cette adoration facile et sans arrière-pensée. Accroupi à hauteur du museau de l’immense Stacy, qui te salue en parcourant ton visage de sa langue râpeuse, une main perdue dans les poils brun-roux de la minuscule Sharla, tu t’abreuves de ces démonstrations comme d’autant de preuves. T’es un type bien, dans le fond. T’es un type bien, malgré tout. Les chiens n’idolâtrent pas ainsi les vilains. Et tu le leur rends bien, gratouillant une oreille, tapotant un dos frétillant, souriant comme un enfant le matin de Noël face à ce nettoyage improvisé, tes mèches grises mêlées au poil de la bobtail.

Tellement absorbé dans ces gestes tendres, qui te viennent avec une aisance déconcertante pour qui te connaît un peu, tu manquerais presque les notes de reproche dans la voix de la douce Oona. Presque, parce que tout de même. Vous avez été amis, fut un temps. En ce qui te concerne, vous êtes toujours amis, malgré la distance que tu lui as imposée. Mais c’était il y a des années, personne ne tient une rancune aussi longtemps… Personne, à part toi, évidemment. Et t’es tellement spécial, Ralph. Tellement différent. Il ne te viendrait pas à l’idée que le reste du monde fonctionne de la même manière que toi. Il te paraîtrait absurde que tu aies pu faire du mal à qui que ce soit, parce que dans ta vision des choses, c’est toujours toi qui finis par souffrir. T’es une victime. Pas un bourreau.

Le vent fait claquer la robe de la blonde autour de ses mollets - qu’elle a d’ailleurs fort élégants. La remarque s’égare quelque part entre ton cerveau et ta langue. Tu as beau avoir passé quelques années dans un cloaque éloigné de toute civilisation, tu as vaguement conscience que cette remarque serait mal placée. Tu te relèves doucement, une main toujours posée sur le front de Stacy, l’autre balayant ton front pour en écarter les mèches grisonnantes - en vain, puisque le même vent qui agite la robe bleue fait le travail inverse pour tes cheveux.

« Ahem. Drôle de temps pour une balade » glisses-tu. Et c’est foutrement ironique, n’est-ce pas ? T’étais occupé à quoi, toi, déjà ? Ah oui, goûter à la liberté. Totalement différent, donc. Ou pas.

Tu ne sais pas trop quoi dire, alors tu laisses le silence s’installer. Elle a raison, Oona : t’as toujours été plus à l’aise avec les animaux. À Poudlard, déjà, tu sauvais la moindre créature un peu amochée. T’aurais monté une véritable ménagerie si tes camarades de dortoir t’avaient laissé faire - ce qui n’était évidemment pas le cas. Comment ces brutes épaisses auraient-elles pu comprendre que tu crevais d’envie d’aider, d’être utile ? De ne pas être simplement un boulet, suffisamment intelligent pour réussir en cours, mais pas assez pour réussir dans la vie, pas assez malin pour éviter leurs moqueries. Pas assez intéressant pour que t’oses parler aux filles. Nana est la seule qui ne t’ait jamais ri au nez - jusqu’à l’autre, dont les yeux te hantent encore.

Pour éviter ceux d’Oona, ces saphirs qui te transpercent de mille aiguilles, tu laisses ton regard divaguer un peu partout. La lande, les chiens, les jambes de la blonde, sa taille de guêpe, la lande à nouveau. Tu observes les nuages de plus en plus sombres, de plus en plus bas, qui s’amassent à l’horizon. « On dirait qu’il va pleuvoir » tu conclus. T’as pas la moindre idée de comment entamer cette conversation : Nana n’est pas Malcolm. Tu ne peux pas t’asseoir autour d’une table, deux pintes entre vous, et discuter comme si vous ne vous étiez jamais quittés. « Tu veux que je te raccompagne jusqu’au village ? »

Proposition innocente, évidemment. Proposition de gamin bien élevé, à qui on a appris que la politesse était l’une des clés du succès en société. Avec elle, ça te revient par bribes. T’as comme une envie de douceur, parce qu’elle est douce, Oona. C’est comme ça que tu l’as toujours vue, une âme trop charitable, qui te regardait avec ses grands yeux bleus comme si tu pouvais tout réparer. Comme si t’étais pas toi-même cassé.

« Je pourrais te racheter une glace » que tu rajoutes, parce que tu sais à quel point la blonde aime les sucreries, et que tu as remarqué le cornet à moitié croqué qu’elle a laissé tomber au sol.

Au moment où tu te détournes pour faire volte-face et reprendre le chemin qui mène à Godric’s Hollow, un éclair déchire le ciel de vif-argent. Le vent s’apaise, juste un instant, et dans cette fraction de seconde, tu oses enfin lever le regard jusqu’à son visage. Entre tes mèches trop longues, tu as l’impression d’apercevoir quelque chose dans ses yeux d’agate, et tu tends une main vers la sienne, réflexe déterré après des années sans toucher qui que ce soit.

« Nana… Quelque chose ne va pas ? »

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Oona Greyback
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hiboux : 176
pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @aphroditeressources @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock. Ryland.
gallions : 1042
Don't make fun of me
pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (religieuse)
storytime : [ROMAN], RALPH, TITINE,EPHRAIM
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
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22.06.24 10:40
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ft @Ralph Quirrell | thème


Tu ne pouvais décemment t’empêcher d’être gagnée de douces impulsions à ses égards envers tes boules de poils. Un sourire fugace trahissait l’attendrissement. Il était ainsi fait le Quirrell dans sa maladresse onctueuse. Une facette de lui qui t’avait toujours conquise. Solitaire incompris dont la dévotion se déversait spontanément pour les bêtes. Soupir de l’âme au théâtre de douceurs, à l’amertume en lie de vin sous l’encéphale. Parce-que tu n’oubliais malgré tout pas votre dernière rencontre. Le miel de ces retrouvailles s’enrobait aussitôt d’aigreur, la joue gauche se creusant d’une simagrée rancuneuse. Ce n’était pourtant pas dans ta nature, tout du moins tu pensais jusqu’à l’heure. Tu lui en voulais pourtant. Si ton cœur ne s’affaiblissait pas en sa présence, sans doute aurais-tu fait fi de ses vieux émois en poussières balayées d’un battement de cils.

Tu lui en voulais mais tu t’éparpillais dans la futilité de ses gestes, comme ses griffes en caresses de ses mèches grisonnantes. Témoignage du temps qui s’égrenait. Charme pourtant qui opérait. Ça lui donnait un petit truc affolant, ou était-ce l’agitation du climat dans sa tignasse ? L’espace d’un instant, tu te sentais spectatrice du théâtre fascinant dont il était le seul figurant. La nébulosité de ses yeux en amande, son visage anguleux encadré par sa couronne cendrée t’entêtait d’un regard inconscient. Nulle bouderie avec Chronos au charme qu’il délivrait. Tes griffes s’apposaient sur les pans de ta robe en danse exotique au gré du vent. Sa remarque aurait presque pu t’arracher l’avaloir d’un rire amer. Il avait toujours la dextérité sur le palais, ‘ou pas. Quelques fils dorés parsemaient ton visage ci et là, la commissure se plissant d’une moue dubitative. « Hum...Je ne pense pas que ces deux demoiselles s’en soucient » Parce-qu’il fallait bien leur faire prendre l’air à ces deux boules de poils, auquel cas elles s’agaceraient d’impatience en véritables cantatrices. L’ombre d’un malaise semblait flotter entre vous, t’obligeant à triturer tes doigts dans un raclement de gorge. Souvenances des nombreuses fois où tu sillonnais son ombre, appréciant sa présence calme dans le silence naturel.

A priori, il semblait particulièrement intéressé par la météo. Sa contestation pourtant se joignait au tapis sombre se déroulant sur le toit du ciel. Hélios dans une dernière rouspétance, s’épuisait dans la grisaille roulant en chiens sauvages sur vos têtes. L’échine s’inclinait pour ponctuer ses idées, les perles océanes capturant le plafond sinistre. « ça sent l’orage » La chaleur moite te léchait la carne d’une salve de frissons, l’air se chargeant d’électricité, ‘ou était-ce ton humeur ? « D’accord » La politesse aurait voulu que tu répondes ‘avec plaisir’, mais l’irritation en flânes dans les nimbes t’en dissuadais. Bile boudeuse en arrière-fond de la gorge. Enfin son regard s’accrochait au tien, te mordait les alvéoles d’un souffle retenu. Merlin, il valait finalement mieux qu’il s’occupe de tes chiennes. Qu’il était beau.

Sa proposition te heurtait la conscience à la broutille sucrée entre tes griffes. Comment faisait-il pour être aussi attendrissant et agaçant à la fois ? « Je ne suis plus une gamine, Ralph. Je n’ai pas besoin qu’on m’offre des glaces » Le prénom revenait fondre sur la langue, adoucissait l’amertume traînante. L’impression d’être infantilisée alors que s’agitaient déjà les papilles aux saveurs onctueuses de la crème glacée. Tu ne lui donnerais sûrement pas raison. « mais merci... » soupirais-tu nonobstant le tohu-bohu émotionnel derrière tes monts laiteux. Mille questions te taraudaient les pensées, sur lui, sur son passage à Azkaban, sur sa vie de...famille. Comment allait-il ? Qu’était-il devenu ? Les vermeilles pourtant restaient scellées à la curiosité affleurant les crocs.

Les talons claquaient sur le sol au rythme de ses pas, ton regard s’effaçant à l’horizon l’espace d’une seconde. L’envie furieuse de lui parler s’entrechoquait au malaise de ces retrouvailles fortuites. Tu t’autorisais pourtant l’incartade d’une glissade, tes lagunes rencontrant les siennes dans la broussaille nuageuse de sa toison. Un frisson t’électrisait la main à ses doigts flâneurs, t’interpellant au climat inconfortable soupçonné. La moiteur s’invitait dans la paume, ton regard s’y accrochant, sans doute surprise par le geste en tentative. « Comment ça ? » Le sourcil s’arquait à la surprise factice, les doigts tricotant dans le vide avant de se recroqueviller en poing. « tout va bien » Mensonge. Tu te flagellais les nimbes à ces craques, l’engageant à poursuivre votre marche. L’âme scandait ses soupirs ennuyés. Quelques pas suffisaient à creuser ton mal-être, une pointe te crevant la chair entre les côtelettes, t’obligeant finalement à vous stopper net. « Eh bien non, ça ne va pas » L’air semblait toujours plus se charger de courant au même titre que ton humeur, les tribulations du ciel s’annonçant tumultueuses. « Au cas où tu l’aurais oublié, tu m’as clairement envoyée balader la dernière fois » Certes, dix années s’étaient claquées dans le temps mais tu vivotais dans la même déception, la rancune en enclume. « Et tu viens là en mode ‘salut tout va bien’.. » Tu sentais déjà le pourpre te monter aux pommettes, l’émoi peinant à s’étrangler. « Tu m’as blessée, Ralph. J’étais là pour toi, je t’ai tendu la main et tu m’as méprisée. Alors, excuse-moi de paraître froide mais j’ai du mal à en faire fi ! » Quelque chose te piquait les yeux, une sensibilité que tu trimais à mucher derrière une porte. Ça te joignait les sourcils en ridule contrariée, te forçant à ravaler l’ébranlement en sa présence. Bon sang, reste digne Nana !



LA ROBE

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décade : 36 ans
labeur : potionniste pour les Bulstrode, l'absence de diplôme ne suffisant pas à masquer ses talents
alter ego : Randolph Hughes, infirmier au dispensaire local
sang : sang mêlé, bien que de nombreux sorciers le croient pur, une réputation dont sa famille sait jouer lorsque cela les arrange
don : lycanthrope, corps offert à l'astre lunaire depuis l'âge de seize ans
myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
allegeance : trop de dettes pour pouvoir parler d'une réelle loyauté
particularité physique : air perpétuellement épuisé, cernes creusés et gestes économisés
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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
22.06.24 22:15
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ft @Oona Greyback | thème | trauma (bullying)
Drôle de temps pour une balade. T’avais rien de plus idiot à offrir ? Toi qui lis tant, le nez trop souvent fourré dans un bouquin pour ton propre bien, c’est à croire que tu n’en retiens rien. Les mots t’échappent dès qu’il faut les adresser à quelqu’un d’autre, dès qu’il faut les lancer dans l’air qui vous sépare. T’es beaucoup plus fort pour te parler tout seul, ton monologue interne ne s’interrompt jamais et il est éloquent celui-là - bien plus que toi. Toi, dans la vraie vie, celle qui requiert de parler avec les gens, tu galères puis tu bafouilles. T’as beau avoir subi des leçons de logopédie, t’être entraîné pendant des années, quand tu paniques, tu bégaies. On s’approche de tes limites, tu le sais, alors tu fais comme d’habitude : tu te tais, et t’attends de voir si l’orage passe.

Parce que t’es un peu con, mais pas assez pour ne pas remarquer qu’il y a de l’électricité dans l’air. Des étincelles qui dansent dangereusement dans la voix d’Oona, l’ancienne amie qui se tient face à toi, qui garde ses distances pourtant. Elle fait bien, peut-être. T’es tout de même un condamné, et c’est pas parce que t’as survécu à la sentence que tu mérites vraiment ta liberté. À peine sorti de prison, t’as réussi à ta retrouver mêlé à des affaires louches, et pas n’importe lesquelles, celles de la pègre magique. En même temps… Tu voudrais te justifier, tu sais même pas de quoi. De ne pas être celui qu’elle attendait ? Elle n’attendait personne, tu la connais assez pour savoir ça. Oona est incroyablement forte, elle a le courage de la douceur, celui que tu n’as jamais eu - sauf quand personne ne te regardait. Oona est une fille - une femme, désormais, tu es forcé de le constater, tu ne sais pas trop quand la transformation s’est achevée mais quelque part tu as toujours su que le papillon finirait par éclore et s’envoler - une femme indépendante. Elle n’a besoin de personne, et surtout pas de toi.

Mais plutôt que de lui dire tout ça, tu parles de la pluie et du beau temps, de cet orage qui menace. Elle te répond, elle a raison, que pour les chiens peu importe la météo. C’est ça aussi, prendre soin d’autres créatures que soi. Prendre du temps pour elles, même quand on n’en a pas envie. C’est un sacrifice qu’on ne souligne pas assez, et tu trouves un nouveau respect pour elle, qui doucement se tapit au fond de toi. Ça te tire un sourire : dans le fond elle n’a pas changé. Elle donne toujours un peu trop d’elle-même, et toi tu ne comprends pas bien pourquoi, mais tu peux le respecter tout pareil.

Elle te donne même encore un peu de son temps, et t’en es un peu stupidement content. C’est qu’elle t’a manqué, ton amie des années adolescentes. Pourquoi est-ce que tu ne l’as plus revue, depuis toutes ces années ? Parce que ça te revient, à présent, votre dernière entrevue date d’avant Azkaban. Avant que tu ne deviennes un délinquant de droit pas si commun que ça. Avant que tu ne fasses la paix avec le loup, au fil des nuits d’insomnie, sur ce caillou battu par les vents qui ont bien failli te rendre fou. Tu ne parviens pas à te souvenir des circonstances exactes, est-ce que vous vous êtes quittés fâchés ? T’as du mal à te concentrer, parce que ton regard croise le sien et que t’avais oublié à quel point elle avait les yeux bleus.

Son regard te rappelle un collier que portait parfois ta mère, une opale unique de la taille d’un œuf de pigeon, de la teinte exacte des lacs en été. Tu y plonges les pieds joints, t’as jamais pu résister à un mystère et celui-là est très joli en plus d’exsuder un vague parfum de danger, alors comment est-ce que tu comptais résister ? Un talent inné pour les emmerdes, on l’a dit. T’as beau te jurer que plus jamais on ne t’y reprendra, tu fonces tête baissée - et des cheveux plein les yeux. Main tendue pour se saisir de la sienne, pour lui demander pourquoi elle semble tellement triste de te revoir. Tu ne comprends pas, cette rencontre te mettrait même plutôt en joie, alors pourquoi n’est-ce pas son cas ?

« Je voulais pas dire ça, t’es pas une gamine, évidemment… » tu balbuties, sur le point de te confondre en excuses. T’as la formulation maladroite, mais t’es pas méchant, tu voulais juste aider - te faire pardonner de cet orage que tu vois se dessiner dans les yeux couleur de ciel d’été, et que tu ne comprends toujours pas.

Tes doigts tendus ne rencontrent pas tout à fait les siens. Sa main semble hésiter, puis forme un poing, mais tu ne le remarques pas tout de suite parce que ton regard est toujours vissé au sien. Parce que ses mots te frappent plus fort que n’importe quel coup de poing. Parce que les souvenirs sont confus mais qu’ils reviennent, pas tant des images que des sons. D’autres mots que t’aurais mieux fait de garder pour toi, parce que t’as rarement été aussi maladroit.

Je ne peux plus te voir.
Je ne veux plus te voir, tu comprends, Oona ?


T’as jamais aussi mal menti. Mais elle ne voulait pas y croire, tu l’avais lu dans son regard - ce foutu bleu du ciel, qui t’obligeait à mentir parce qu’elle ne reculait pas et que tu avais besoin d’espace. Parce que, pour la femme que tu aimais alors, tu étais prêt à tous les sacrifices. Et qu’elle te l’avait longtemps répété, les Greyback ne représentaient rien de bon. Ils n’avaient rien à t’offrir, tu méritais mieux. Est-ce que tu lui as dit tout ça ? Est-ce que t’as vraiment été assez con pour cracher sur l’une des rares personnes qui aient jamais vu ce qu’il y avait de bon en toi ?

Faut croire que oui. T’es un cas désespéré, Quirrell. Ils avaient raison, ceux qui se sont ligués pendant des années pour te faire passer le message. Il y a quelque chose de brisé chez toi, quelque chose de pas normal. C’était déjà le cas avant Azkaban, tu peux pas tout mettre sur le dos de ton emprisonnement.

Tu encaisses l’accusation aussi bien que tu peux - c’est-à-dire pas du tout. L’air quitte tes poumons tout à coup, l’oxygène n’arrive plus au cerveau. Qu’est-ce que tu veux répondre, à ce chef d’accusation-là ? Qu’est-ce que tu pourrais bien répondre ? Aucun des livres de la bibliothèque parentale, pourtant extrêmement vaste, ne t’a préparé à cette situation. Il n’existe aucun manuel qui explique comment réparer une amitié brisée. Aucun guide de survie de cette jungle hostile qu’est la vie.

À l’éclair succède un coup de tonnerre, qui te fait sursauter. Les chiennes se mettent à aboyer furieusement, et tu te demandes brièvement combien de secondes ont séparé le son de la lumière. T’as le vague souvenir qu’il faut diviser le résultat obtenu pour savoir à quelle distance se trouve l’orage, mais en ce moment, t’es moyennement en état de résoudre l’équation. Tu es nettement plus préoccupé par l’averse qui menace déjà dans les yeux de Nana, et comme le dernier des crétins, la main tendue trouve le chemin de son visage. T’as jamais supporté de voir un animal blessé.

« Nana, je… Je suis désolé. Vraiment, faut que tu me croies, je suis désolé… S’il-te-plaît, ne pleure pas… »

Du bout du pouce, tu caresses sa joue, efface une perle humide qui s’écrase sous ton doigt malhabile. Ça doit faire des années que tu n’as pas touché un autre être humain, tu ne parviens plus à décoller vos peaux soudain. « S’il-te-plaît, Nana… » tu murmures en te rapprochant, et vraiment tu la supplies, il ne faut pas qu’elle pleure, parce que tu as complètement oublié ce qu’on fait dans ces cas-là.

Peut-être que tu pleures, toi aussi. En tout cas, tu as de l’eau sur les joues, dans le cou, sur tes bras tendus vers cette silhouette gracile et sa robe bleu d’été, bleu des cieux. Ah non, tu ne pleures pas. C’est de la pluie qui s’abat, gouttes énormes et pourtant silencieuses qui s’abattent sans discrimination sur elle, sur toi, sur les environs.

« Viens, faut qu’on se mette à l’abri » tu relances, un brin d’urgence dans la voix. « Allez viens, Oona… Tu seras fâchée après, faut qu’on trouve un endroit où rester au sec en attendant que ça passe » tu proposes en désespoir de cause, tirant déjà la blonde par le bras, puisqu’elle refuse de te donner la main.

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23.06.24 21:15
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La louve reniflait les fragrances moites de l’air, la carne tressaillant aux ondulations électriques de l’orage en galopade. Tes chiennes semblaient s’en agacer aussi dans l’agitation criarde de leurs crocs. Elles s’affichaient distraction aux maladresses du loup. Il n’était plus à bourde près, ‘quoique. Il te semblait avoir plus facilement digérer ses pas de clerc à l’époque où vous flâniez ci et là dans les couloirs de Poudlard. Peut-être te trouvait-il finalement assommante pour t’avoir imposer ainsi la distance ? Tu n’étais pourtant pas si piaillarde comme ces autres pies. Les doutes t’avaient longtemps rongé la conscience, tricotant et détricotant les éventuels impairs commis. Ça t’agaçait de ne pas savoir, concluant finalement l’éloignement de Ralph sur les manipulations sournoises de sa grognasse d’épouse. En toute objectivité, bien sûr. Tu n’étais pas irréprochable, mais tu n’en étais pas loin.

Sa tête de chien battu t’attendrissait, sa gueule aoûtée dans le charme de la trentaine. Il te fascinait toujours d’une même intensité, peut-être même plus troublante. Son sourire songeur n’apaisait en rien l’affolement derrière tes girons. Rareté, ‘préciosité chez lui que tu avais pu quelques fois capturée lorsqu’il choyait les bestioles que tu lui ramenais. ‘Cesse donc de sourire ainsi ! Pénitence forcée à lui en vouloir quand ton cœur s’émiettait en sa présence. Tu te stupéfiais à l’évidence, la mâchoire crispée à l’émail grinçant. Tu aurais pu lui arracher de rage ce beau sourire de ses labres affriolantes, mais les remords n’en seraient que plus éprouvants. Tu n’étais pas de ce genre, à te repaître cruellement du mal d’autrui.

Bien sûr qu’il ne voulait pas t’infantiliser mais tu te sentais farouchement réactive à ses paroles en besoin de t’affirmer. Tu n’aurais pourtant pas chigner sur une glace, la gourmandise en avarice. Péché dont il était sans doute encore connaisseur, te gavant toujours les papilles de sucreries entre deux livres, non sans lui proposer avec malice. Il n’y avait vraiment rien d’élégant là-dedans. Merlin pourquoi pensais-tu une telle chose ? Illusion estampée aussitôt à lui plaire.

La main tendue se heurtait au vide, aux paroles âpres dégueulées du palais. Les souvenances revenaient au grand galop, te piétinaient la contenance au labeur salé d’être plus ‘qu’une simple Greyback’. Les blasphèmes si souvent rencontrés se cognaient au thalamus en sanglots refoulés. ‘Sale Greyback. ‘Vaut pas grand-chose. ‘Ces arriérés. ‘Ces sauvages. L’émoi ravalé au désir ambitieux, tu balayais d’un battement de cils les papillons noirs du passé. C’était bien loin, l’espérais-tu tout du moins. Les diatribes partiales et grivoiseries au ministère semblaient s’assoupir à ton mordant, à ta dernière promotion. Quoique le dernier quolibet t’avait bien meurtri la lèvre inférieure aux crocs grincheux. ‘L’est sûrement passée sous le bureau du directeur, avec sa paire de nibards aussi pulpeuse que sa paire de lèvres. La gifle était partie, car tu n’étais pas femme à te museler la gueule, sans doute un gêne malgré tout préservé de la famille. Bande de goujats ! Les années t’avaient nourri l’assurance, l’hardiesse de les envoyer à la mouscaille, bien que la piqûre faisait toujours mal.

Un grondement te secouait presque d’un soubresaut. Thor grondait ses rouspétances sur vos têtes. L’heure ne semblait pas au nonchaloir. Tu te serais crue plus forte à calmer l’émoi qu’il te soulevait mais ses paroles t’exaspérait d’une fragile sensibilité. Les lagunes peinaient à endiguer les flots affleurant les cils, une inspiration goulûment  avalée pour noyer le branle-bas qui te secouait l’abîme. « Je ne pleure pas ! » grognais-tu en retroussant ta truffe. Vraiment. T’étais pitoyable. Une vraie chouineuse. Sa main sur ta joue te démangeait la soie. Même un aveugle aurait deviné les sanglots retenus dans ta voix. Il te suppliait et tu te sentais faillir, le sol se rompant sous tes pieds. « Arrête » La pensée prenait forme sur la langue. ‘Arrête d’être aussi doux, parce que tu peinais à l’abhorrer. Grâces soufflées au ciel à l’allevasse fondant tes larmes dans le climat orageux. Ça ruisselait, les mèches cendrées se collaient sur son visage. Ça lui allait bien. Il t’arrachait de tes songes, t’engouait dans son allant et tu percutais, lui donnant raison. Loin de toi l’envie de finir trempée et enrhumée, aussi te laissais-tu entraîner dans sa hâte sans cérémonies, les chiennes promptes à vous suivre en aboyant. Ni une ni l’autre ne s’enchantait aux cornements de l’Olympe. Ses griffes en étau sur ton bras te picotaient la couenne. Frissons se muant en ondulations électriques. Alors tu le suivais, comme toujours tu l’avais fait, presque transportée d’excitation, ‘presque. Quelque chose te grisait, te poussait à le suivre à l’aveugle. C’était Ralph. Les talons claquaient au rythme des gouttelettes s’écrasant au sol, vous précipitaient à traquer le moindre niche. Le village te semblait pourtant encore loin alors que les falaises s’épuisaient dans la brume troublante. Quelques vieilles bicoques sans vie affleuraient le sentier ci et là, aussi l’y attirais-tu dans la précipitation. Chapeauté par un toit branlant sous lequel les chiennes semblaient se soustraire en toisant l’horizon sauvage, tu te glissais à l’intérieur de ce qui ressemblait à un ...cabanon ? Sans doute devait-il avoir eu ses usages par le passé. Ça claquait sur la toiture, presque prête en apparence à s’effondrer. Seules une table caduque et une chaise trônaient dans l’humble paillote, le bois apparemment rongé par des mites. Tu frémissais à la couenne trempée, des frissons s’éparpillant sur chaque parcelle de ton corps. Ta robe léchait la moindre courbe de ton corps, en laissant deviner l’onctuosité dans la transparence que la pluie suggérait en traître. T’avais froid, t’avais chaud en sa présence. Un regard sur lui t’écorchait d’ondulations confuses, les lagunes se prêtant aussitôt dans l’encadrement où devait s’emboîter une porte. L’orage chantait pouilles, claquait sèchement contre la glèbe sableuse. « On est pas prêts de sortir d’ici... » soupirais-tu, remarquant toujours ses griffes sur ton bras. Tes eaux éternelles remontaient le long de son torse que l’étoffe mouillée laissait découvrir, glissant dans l’interstice de ses clavicules, remontant sur sa pomme d’Adam avant de traîner sur ses fines lèvres brillantes d’humidité. Tu déglutissais péniblement avant de t’accrocher finalement à ses amandes saisissantes, le corps pris d’électricité à son regard piquant, tes mamelles s’en troublant à travers ta robe. Combien de temps avais-tu musé à le toiser ainsi ? Le pourpre te montait aux joues, l’une d’elle meurtrie de l’intérieur entre tes crocs. T’étais vraiment pas croyable !

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Ta peau rencontre la sienne - ou peut-être que c’est l’inverse. Combien de mois, combien d’années, depuis que tu n’as pas effleuré ainsi un autre être humain, d’un geste tendre et soudain, d’une impulsion que tu ne parviens pas à silencier ? Trop de temps, tu ne sais plus trop comment on fait. Tu as été tendre, pourtant. Avec d’autres, une autre surtout. En d’autres temps, d’autres lieux. Les réflexes te reviennent, c’est ton corps qui dicte le chemin de tes doigts plus que ton cerveau, celui-là est encore pris dans la brume des souvenirs trop souvent répétés, leur trame élimée aux couleurs passées à force de les avoir rejoués dans ta tête.

Elle gronde, la belle blonde, elle ne pleure pas, et pourtant il y a de l’eau sur sa joue, une larme du ciel que tu effaces du bout d’un doigt. Pourquoi ment-elle ? Parce qu’elle n’a pas envie de te voir, pas envie que ce soit toi. Parce que tu lui as fait du mal, autrefois. Mais tu ne vois pas, tu ne comprends pas. Les neurones dans les limbes, c’est la mémoire des muscles qui parle pour toi, et le pouce achève son arc doux sur sa joue. S’il-te-plaît, ne pleure pas. Je suis désolé. T’as les mots maladroits qui coulent comme un fleuve, comme un déluge, emportant tout sur leur passage, y compris ses faibles protestations. Elle te demande, te supplie peut-être, arrête, mais tu n’entends pas - tu blâmes l’orage qui éclate tout autour de vous. Tout, plutôt que de penser trop longtemps à cet écho qui gronde en toi.

Heureusement pour toi, pour elle, pour vous, le ciel déverse tout ce qu’il contenait. La lande est soudain noyée d’eau, tes cheveux s’engorgent et sa robe aussi, il faut vous mettre à l’abri. T’es le premier à reprendre tes esprits, pour changer. Tu l’emmènes, elle protestera plus tard. Les chiennes vous suivent, vous précèdent, le petit trot est adopté par toute la troupe malgré ta haine farouche de tout effort sportif. Tu entraînes Oona à ta suite, son bras serré un peu trop fort entre tes doigts. Ne pas la lâcher, elle pourrait s’envoler. Vous êtes encore loin du village, mais à l’approche des premiers bosquets clairsemés, un chapelet de cabanons à l’air abandonnés se profile en abri de fortune. Peut-être d’anciennes habitations, refuges d’ermites forcés de rejoindre la civilisation ? En d’autres circonstances, le mystère t’aurait captivé. T’aurais voulu tout savoir, fouillé les recoins pour déterminer l’âge des pierres, cherché au sol des traces d’un mobilier disparu. Peut-être est-ce un simple abri de berger dans lequel Oona finit par t’entraîner, menant désormais la danse. Un pan de tôle vaguement scellé à quelques briques, des restes de brins de paille épars sur un sol de terre battue, une table branlante et une chaise plus défoncée encore.

Les chiennes vous ont précédé, et le refuge trouvé semble calmer leurs aboiements frénétiques. Elles s’essorent joyeusement, vous aspergeant de quelques gouttes supplémentaires, mais vous êtes déjà trempés alors tu n’en as que faire. Puis elles s’apaisent, se lovent l’une contre l’autre pour trouver un peu de chaleur entre braves bêtes. T’absorbes le spectacle en un clignement des paupières, chassant d’une main l’eau accumulée dans tes propres poils trop longs, trop gris déjà. Vieilli avant l’âge, par les tracas d’une vie un peu trop remplie. Tu voulais juste qu’on te laisse en paix, mais la vie n’a jamais accepté tes maigres tentatives pour passer ce marché : trop intelligent et trop con à la fois pour trouver cette tranquillité à laquelle tu aspirais, t’as cherché les ennuis jusqu’à ce qu’ils finissent par te trouver. Tu devrais le savoir, à ce stade : les balades, c’est mauvais pour ta santé.

Oona frissonne, et tu réalises que tu enserres toujours son avant-bras entre ta paume et tes doigts. Tu devrais la lâcher, mais va savoir pourquoi, tu n’y arrives pas. Tu ne veux pas briser ce fil qui te rattache au monde, ce contact entre elle et toi, la sensation de sa peau de satin sous tes digitales aux courbes brisées. Tu en veux plus, et lorsqu’elle glisse que vous n’êtes pas près de sortir de là, t’as envie de lui demander si c’est si terrible que ça.

« Je te prêterais bien ma veste… » tu tentes de plaisanter, remarquant son regard qui s’égare sur ta chemise détrempée. Mais de veste, tu ne portes point. Ce qui veut également dire que tu n’as pas ta baguette avec toi. Tu le sais, ton catalyseur est soigneusement rangé - sur l’étagère qui te sert de table de nuit, dans ce cottage appartenant à ton cousin, à l’autre bout de Godric’s Hollow. Complètement inutile, tu penses, sans trop savoir si ça s’adresse à ta baguette ou à son utilisateur.

« Faut pas que tu prennes froid. » Et c’est toute la justification que tu offres avant de te rapprocher d’un pas, et de la serrer contre toi. T’as chaud, terriblement chaud sous ta chemise dégoulinante. Et elle frissonne encore, alors tu serres un peu plus fort, un bras collé à sa taille fine, l’autre coincé entre vos corps, la main enroulée autour de son poignet. L’index qui doucement se détache, explore l’échancrure du bout du doigt. Pas pour marquer une quelconque propriété : elle est papillon, elle pourrait s’envoler. Juste pour lui caresser la naissance des ailes, le creux du cou, en chasser la pluie qui s’y est accumulée par la force de ses boucles blondes complètement saucées.

De la main qui la garde serrée contre toi, tu palpes la robe détrempée. Du torse, trop proche du sien - mais c’est pour vous tenir chaud, si les animaux le font, ça ne peut pas être une si mauvaise idée, pas vrai ? - tu perçois à travers le tissu trop léger de vos vêtements que les frissons se sont emparés de son corps tout entier. Jusqu’à ses seins, de part et d’autre de vos bras entrelacés, qui se dressent et t’appellent. Elle n’a plus seize ans. Tu n’en as plus dix-sept. Vous êtes adultes, tous les deux. Vous étiez amis, aussi. Avant que tu ne jettes tout ça aux orties. Qu’est-ce que vous êtes, désormais ? La question te traverse l’esprit, brièvement. Et ton doigt trace les contours de sa clavicule, peut-être que la réponse se trouve là ?

T’as le souffle chaud, peut-être un peu trop. Hypnotisé par les cercles sans signification que tu traces sur sa peau, pour la réchauffer, pour te rassurer. Elle ne va pas s’envoler. Tu n’as pas tout cassé, pas tout à fait… Pas encore. T’essaies de réparer ce qui peut l’être, tu lui sors ton plus beau regard de chien battu sans même en avoir conscience, avant d’implorer son pardon pour la millième fois au moins.

« Je suis désolé » tu murmures, ta voix à peine audible sous le vacarme de la pluie qui fracasse la tôle. Désolé pour quoi ? Pour ce que t’as fait, ou pour ce que tu vas faire ? « J’aurais dû… »  T’aurais dû t'excuser plus tôt. T’aurais dû ne jamais dire tout ça. T’aurais dû… « … prendre ma veste avec moi. »

Vraiment, Ralph ?

Et toujours tes mains qui tracent des arabesques invisibles, tes doigts qui découvrent sa peau de lait. T’as envie de plus. T’as une envie folle de l’embrasser. Parce qu’elle est là, parce que, contrairement à toutes tes attentes, contrairement à ce que la raison lui crie sûrement, elle ne s’envole pas. Parce que c’est tellement bon de serrer quelqu’un contre toi. T’avais pas réalisé à quel point t’avais faim de ça, ce contact physique, ce corps tout près du tien. Ces lèvres couleur cerise, entrouvertes à quelques centimètres de toi. Comme une invitation. Comme une supplication. T’es plus grand qu’elle, une dizaine de centimètres à peu près, juste assez pour choisir d’être raisonnable encore un petit peu - si peu. Trop peu. C’est sur son front que tu poses ton premier baiser.

« Je suis tellement désolé. » Pour ce que j’ai fait. Pour ce que je vais faire. Parce que je risque de tout briser, et cette fois, il n’y aura même plus de morceaux à recoller.

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25.06.24 20:00
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Il te fichait les pensées sens dessus dessous, te chamboulait les synapses en coupure électrique. Derrière une porte se nichaient les lessivages prêt à s’expulser du gosier. La boîte à Pandore pourtant se faisait taiseuse. Ralph s’affichait en agitateur, te coupant les ardeurs mordantes. Les crocs ravalés sur la langue, le temps de la cavalcade, le temps de décaniller des troubles du sombre baldaquin. L’impression de contaminer le ciel de ton humeur, de sentir tes foudres se répandre sur vos têtes. Ça t’effrayait, cette perte de sens, ce puits de chagrin que la caverne de cœur semblait délivrer à ton insu. Tu pensais être passée à autre chose. Force était de constater que c’était un véritable échec. Quelle désillusion ! L’humeur s’agaçait toute seule, se recroquevillait derrière une porte qui ne parvenait à rester fermée. Fichtre !

Et vous couriez presque haletants, presque étourdis jusqu’à ce qui ressemblait le plus à une ancienne bergerie. Stacy et Sharla s’en contentaient, se trémoussaient dans quelques généreuses éclaboussures. Bien qu’elles batifolaient comme deux gamines sous la pluie, les grondements de l’orage les avaient toujours effarouchées. Et toi, tu te régalais toujours dans le confort de ton alcôve à toiser l’ire céleste, tes lagunes se remplissant voracement des pluies éternelles. C’était beau et effrayant à la fois. Pourquoi alors étais-tu pleine d’appréhensions ? Sans doute la présence d’un certain loup. Assurément même. Ses griffes persistaient en bracelet sur ton bras, semblaient ne pas vouloir te lâcher. Un regard interrogateur s’égarait dans ses amandes. Avaient-ils toujours été si petits ? L’impression qu’il te sondait l’âme.

Sa veste ? Un balayage moins expéditif sur sa carcasse, ‘un peu trop languissant sur sa carrure frêle et imposante à la fois. Il te dépassait facilement d’une tête, t’obligeait à courber l’échine pour le sonder. « pitié Ralph...épargne moi de tes phrases bateaux » soupirais-tu en roulant des yeux. Sortait-il ce poncif à chacun minette ? Le mordant en garde-fou, il aurait été plus crédible avec une veste et d’un côté, c’était Ralph. Il aurait pu te promettre le monde en trébuchant, ‘un monde de fragilité.

Consternation en alênes à son rapprochement. Les sourcils se relevaient de surprise à l’étreinte imposée, pourtant sans résistance. Ta carcasse frémissait, ta couenne ondulant aux frissons serpentant ci et là. C’était déconcertant, et tellement grisant. Une chaleur se glissait entre les cuisses, froissait d’une troublante sensibilité ta fleur aussi émotive que ton humeur. Tu t’empourprais à réagir aussi vite qu’une adolescente en sa présence, au plaisir muet et confondant de votre proximité. T’avait-il déjà pris ainsi entre ses bras ? D’aussi loin que tu t’en souviennes, il te semblait que non. L’âme s’emmiellait et s’agaçait de se délecter aussi facilement de ses initiatives. Vos carnes semblaient brûler à travers les étoffes humides, la tienne s’écorchant de frissons. Le sentir contre toi te grisait, t’étourdissait la raison pour la noyer dans un puits d’euphorie. ‘Calme toi, Oona. Il ne fait que te prendre dans ses bras, te caresser la nuque….Avait-il jamais été si doux ? Tu divaguais entre passé et présent, t’embourbais dans une fange d’émois et d’incertitudes. L’espace d’un instant, tes paupières s’apposaient sur tes agates dans une inspiration profonde.

 Ses égards s’allongeaient sur ton étoffe trempée, ta poitrine pressée contre le rempart ferme de son poitrail. Ça t’émoustillait intérieurement, t’irritait en surface. Ce n’était pas la caresse rassurante d’un adolescent. Sa voix se glissait péniblement dans le vacarme du déluge, tes pavillons récoltant l’ébauche d’excuses. ‘L’ébauche dont le dénouement t’arrachait un éclat rauque du gosier, d’autant plus excédant à son regard de chien battu. Ça t’insupportait tant ça t’attendrissait. « T’es nul pour les excuses » Le sifflement s’avortait du palais, l’étreinte pourtant préservée pour lénifier les agacements sautillants de l’humeur. Un regard vers lui t’enfiévrait, t’animait d’envies licencieuses. Les années s’était révélées flatteuses pour lui. Tu te sentais tout sauf objectif pour l’heure. Un regard gourmand sur ses lèvres suggestives, où était-ce les convoitises silencieuses de tes nimbes qui caractérisaient chaque aspect de lui en friandise ? Pour l’heure, tu te sentais tout sauf objective, et ça te chatouillait. Tes mains sur ses flancs trahissaient ton besoin de contact, ta faible résistance pour lui. Elles s’accrochaient à l’étoffe humide, la plissait entre tes griffes aux excuses avortées. La rage se heurtait à la frustration d’envies aussi douces que sauvages. La louve grognait en toile de fond, exprimait sa faim dans l’accroche de tes ongles s’enfonçant presque dans sa chair à travers l’étoffe humide, ‘presque. Ses excuses t’exaspéraient, te contrariaient d’un feu péniblement endigué, tes griffes agrippant fermement le col de sa chemise. Sursaut de l’âme avant de le libérer aussitôt du jour imposé par la louve. « tu m’énerves... » ‘Avec tes excuses, avec ton regard de chien battu, avec tes lèvres en insolence affriolante, avec ton corps embrassant le tien d’une exquise brûlure. Et ton corps se troublait au regard s’éparpillant sur ses vermeilles, se glissant dans la profondeur des ses lucarnes penaudes et chaudes. Chaudes...quelque chose d’exquis et dangereux y dansait silencieusement.



   
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27.06.24 20:55
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Des phrases bateaux. Déjà, tu ne vois pas bien ce que les navires viennent faire dans la conversation. Mais aussi, et surtout, t’es un peu vexé qu’elle te prenne pour un matelot avec une fille dans chaque port. Enfin, vexé… Et un peu flatté. Mais vexé, tout de même : Oona pourrait-elle vraiment si mal te connaître ? Apparemment, la réponse est oui. Et tu n’as qu’à t’en vouloir à toi-même. C’est de ta faute, après tout, c’est toi qui t’es éloigné. Pour quelle raison, encore ? Ah oui, cette autre femme. Celle qui a su s’emparer de ton cœur et de ton âme, celle à qui tu avais promis le monde - avant de fracasser toutes tes promesses dans un retentissant vacarme d’échec. Tu pensais qu’elle t’attendrait, à ta sortie de prison. T’aurais dû comprendre plus tôt, mais comme toujours quand ça concerne les jolies filles, t’as été le dernier des cons. Tu n’as pas voulu remarquer ses absences. Elle n’était pas là lors du procès : et toi, t’étais convaincu que c’était pour le bien de cette gamine issue d’un précédent mariage, que t’avais pour projet d’adopter. Elle n’est jamais venue te voir, ne t’a jamais fait transmettre le moindre message. Mais t’as pas voulu comprendre qu’à l’extérieur des murs d’Azkaban, seule ta sœur prenait ta défense. Cette autre femme, à qui tu aurais offert l’univers si elle te l’avait demandé - et c’est pas faute d’avoir essayé - elle s’est barrée sans un mot lorsque ta disgrâce a été annoncée.

Tu n’as donc pas trop le droit de jouer les étonnés. Tu dois avoir l’air finaud, ta bouche hésitant entre les positions ouverte et fermée - un poisson hors de l’eau, alors même que t’es trempé. L’ironie de la vie est décidément fort ironique.

Malgré les piques, malgré cette résistance que tu sens en ton ancienne amie - est-ce que vous êtes toujours amis ? La question te paraît pertinente, mais pas seulement dans la mesure où tu crains qu’elle t’en veuille… - malgré tout cela, tu ne la lâches pas. Faudrait pas qu’elle prenne froid, voilà toute l’explication que tu lui donnes. Ca ne suffit pas à justifier que tes mains se baladent comme si tu voulais cartographier son corps, de ses hanches pressées contre les tiennes à son cou digne d’Anne Boleyn. Ouais, des fois t’as l’éducation qui te revient par fragments. T’adorais apprendre, quand t’étais gosse. Peu importait le sujet, tu emmagasinais les informations comme si ça pouvait te sauver la vie. Évidemment, ça n’a jamais été le cas, et même le contraire. Cette passion pour les bouquins et le savoir qu’ils dispensent a fait de toi un paria - apparemment, c’était étrange… Non pas de savoir lire, mais d’aimer ça. Oona, elle, ne te jugeait pas. Elle t’accompagnait à la bibliothèque, t’aidait à porter la pile de manuels poussiéreux que tu sélectionnais, se piquait même de te pointer les meilleurs titres pour certains de tes devoirs - un peu trop maligne pour son âge, elle aussi. Elle comprenait tes silences soudains, elle écoutait tes grandes envolées - celles qui vous attiraient des haussements de sourcil et le cri de ralliement de toutes les bibliothécaires de par le monde, ce chuuuuut qui portait à travers les rayonnages comme un vent frais.

Aucun livre, toutefois, ne t’a préparé à cette situation. En règle générale, d’ailleurs, force est de constater que les bouquins n’ont pas toujours été tes meilleurs alliés. Alors t’y vas à l’instinct. T’as sans doute déjà oublié que ça n’est pas l’idée du siècle non plus, vu les endroits où ton instinct aussi foireux que celui d’un Doxy sous psychotropes t’a déjà entraîné. Tu poses un baiser sur son front, parce que les mots ne suffisent plus, parce que tu voudrais qu’elle comprenne vraiment à quel point tu désires qu’elle te pardonne - et autre chose aussi, mais ce désir-là n’a pas sa place ici. Pas avec Nana, pas avec ton amie.

« Vraiment ? » tu questionnes, avec dans le regard quelque chose d’un gamin blessé, quand la blonde t’accuse d’être nul pour les excuses. « Et qu’est-ce que tu voudrais que je te dise ? » La colère, ton alliée des nuits froides et sans lune, est un serpent de glace qui se love au creux de tes entrailles en feu. Un métal chauffé à blanc, qui force le permafrost de tes émotions congelées à fondre petit à petit. « Vas-y, Oona, dis-moi quels mots il faut que je prononce, comment je dois m’agenouiller, dans quel langage je dois te dire que je suis putain de désolé ? »

Tu grondes aussi, désormais. Et pourtant, tu ne t’éloigne pas, une main toujours posée sur sa nuque, l’autre dans le creux de son dos qui se cambre légèrement, elle aussi s’accroche à toi façon naufragée et planche de bois. Ça ferait un très joli film, tout ça. Tu n’y connais strictement rien en cinéma, mais tu peux presque imaginer la scène : une mer quelconque, de nuit. Des mains qui se serrent pour résister. Pour s’aimer. Des doigts qui lâchent. Qui abandonnent l’autre à l’eau glacée. Les étoiles sont loin, et elles n’en ont rien à cirer des petits drames humains. Comme l’averse qui vous a lessivés, et qui se serait déchaînée tout pareil si vous n’aviez pas été là, si la lande n’avait pas résonné du bruit de vos voix. Dans cet univers immense, tu as conscience d’être minuscule. Insignifiant. Alors dis-moi, Oona, quelle importance si j’ai écrasé tes sentiments adolescents comme autant de fleurs printanières ?

« J’ai merdé, on est d’accord sur le sujet. » Tu claques la langue, petit rebelle de papier qui trouve son refuge dans la vulgarité, parce que la violence, ce n’est pas pour toi. Ça ne le sera jamais. Tu peux jouer les durs autant que tu veux, ça ne prend pas.

Elle t’agrippe par le col, et voilà que vous êtes encore plus proches - apparemment, c’était possible. Si proches que son souffle encoléré te caresse le cou, tu l’énerves… Mais dans son regard, il y a autre chose. Elle a les opales écarquillées, plongées dans tes yeux couleur de tempête, et tu y lis d’autres mots. Ceux qu’elle ne dit pas. Ceux qu’elle n’a jamais dits.

« S’il-te-plaît, Nana… Ne me lâche pas » tu supplies soudain. Parce que tu aimes un peu trop cette manière qu’elle a de s’accrocher à toi, ses mains si proches de ta peau, et tes doigts impies - impardonnables - qui caressent la sienne sans plus s’arrêter. « Je te dirai tout ce que tu voudras, mais ne me lâche pas. » Si tu me laisses repartir, je vais voguer à la dérive. Et on sera deux à chavirer.

Il ne reste plus qu’un pas à franchir, et c’est là que tu retrouves une trace de ta pudeur habituelle. Si tu fais ça, vous ne serez plus amis. Ce n’est écrit dans aucun des manuels que tu as lus, mais tu le sais tout pareil. Ce n’est qu’un pas, un qui ne demande aucun mouvement des pieds. Juste une oscillation du cou, un minuscule mouvement de rien du tout. Un geste qui peut condamner ce qu’il reste encore de votre ancienne amitié, cette relation que t’as fait tout ton possible pour enterrer. Et merde.

Tes lèvres s’écrasent sur les siennes, un peu trop violemment peut-être.

Ça fait longtemps que t’avais pas fait ça. Et c’est peut-être une énorme connerie, mais tu n’es plus à celle-là près. Si elle veut reculer, tu ne la retiendras pas. Mais quelque chose te dit qu’elle ne reculera pas. Quelque chose te crie que c’est trop tard pour ça. Peut-être que c’était déjà trop tard quand tu l’as croisée là-haut, sur la falaise. Peut-être que c’est trop tard depuis des années.

« Est-ce que c’est mieux comme ça ? » tu demandes, le souffle court mais sans aucune trace d’humilité dans la voix.

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Ralph était Ralph. Un chapelet de pas de clerc. Même à l’instant, avec les rancunes en décoction, tu sentais l’allégresse en chatouillement pour lui. Il semblait vouloir se dépêtrer des tricots de ses pensées. Les années ne semblait l’avoir totalement changé, pas même après son escale à Azkaban. Tout du moins, des premières impressions que vos retrouvailles te laissaient en traîne fugace. Mais qu’est-ce que t’en savais finalement ? Complètement ignare sur la question, sur la coque inébranlable ou non de son navire familial, sur les fardeaux que sa maigre mais imposante carcasse soutenait aux spectres léthifères de la geôle crainte, et peut-être d’autres dénouements préjudiciables ? Après tout, n’était-il pas déjà hautement qualifié pour s’attirer des guignes ? Lui l’attrape-mouches. Deux échos s’entrechoquaient en toi en branle-bas troublant, ‘presque agaçant. Irritée et heureuse de le voir, curieuse et désir de marquer ta froideur, tu t’en serais presque arraché les cheveux.

Et le loup semblait contaminé d’une même grogne. Depuis quand sortait-il ainsi les crocs ? Non loin de te déplaire. Enfin, surtout lorsque tu n’étais pas la mire de ses assauts. Le Ralph de Poudlard était plutôt badaud et rétif, à se faire bousculer sans mordre. Les années semblaient lui avoir affûté les crocs. La louve en toi grognait de contentement. T’étais pas nette comme femme ! C’est vrai ça. Que voulais-tu entendre ? ‘Pardon ? Pardon j’ai été con ? Pardon j’aurais dû rester ? Il te crachait son fiel à l’impatience de tes fâcheries. La franchise perlait de l’artifice, te picotait la carne d’ondulations électriques. L’emmerdeuse en toi ne voulait pourtant pas en être quitte. Son hargne cueillie en ortie dans la paume te démangeait intimement. Les mots s’endiguaient à la barrière émaillée, les labres muselées. Tu en avais pourtant des choses à dire, des mots à délivrer. Était-ce ses griffes apposées sur toi, en empreinte ferme derrière l’échine et à la cambrure des reins, qui t’imposaient au silence ? Ses mains en marques brûlantes sur toi te faisaient frémir. C’était différent d’Ephraïm ou d’un autre. C’était...intense. Ça t’incendiait sans douleur à travers l’étoffe de ta robe.  Son col malmené entre tes doigts, lui en marin sur son navire, toi en sirène t’accrochant à sa coque. Les houles de la colère s’échinaient à t’attirer vers les tréfonds quand tu t’entêtais à rester agrippée. L’impression d’être désarçonnée. Pendant un instant, l’espoir de suspendre cet instant dans le temps te chatouillait de délicieux caprices la caboche.

Il avait merdé et pas qu’un peu. Et pourtant, tu te cramponnais toujours à lui. Le tissu humide chiffonné entre tes deux le gardait otage de ton emprise, ou était-ce toi dans la brûlure de ses doigts ? « c’est le moins que l’on puisse dire » claquais-tu finalement sèchement contre tes dents. La rancœur traînait en carcasse de serpent dans le cœur. Désir féroce de lui en vouloir, de lui cracher ton fiel en pleine face, mais tu te faisais aussitôt douceur avec lui, ‘parfois. Sa tête de chien battu devait y être pour quelque chose. Tu pouvais presque deviner ses oreilles tomber de part et d’autre de son visage. D’aussi loin que vos pas foulaient le même carrelage, tu n’avais jamais su résister à cette binette de cabot qu’il adoptait déjà bien avant la morsure d’Hécate. " « sccchuuuuuuuuuuuuut » gloussais-tu alors que vous veniez de faire tomber la monticule de livres de vos bras. Toi sourire aux lèvres, lui tête déconfite. Régal à le voir se décomposer puis se fondre aussitôt dans la discrétion la plus totale, toi t’accrochant à son ombre en rigolant muettement à pleines dents.

Le beau marin te suppliait alors, t’invitant à refermer ton carcan sur lui, à t’enraciner autour de lui en lierre coriace. Toi non plus, tu n’avais pas envie de le lâcher. Tes océans se faisaient sauvages, encaqués dans leur orbite, jetant leurs vagues dans ses daurades. Ses petits yeux t’avaient toujours troublée. La crainte de le voir s’évanouir dans les flots te taraudait la conscience, aussi t’entêtais-tu à te suspendre à lui, l’âme fébrile à votre promiscuité. ‘Et si l’allevasse se terminait ? Et s’il partait ? Arriverais-tu une nouvelle fois à l’oublier ? Ça te cognait le poitrail.

Les pensées s’entremêlaient, s’endiguaient au rempart de tes confusions à tes lèvres s’effondrant sur les tiennes. ‘Que ? Ça tricotait moult équations dans la caboche mais rien ne t’aurait présagé à pareille dénouement. La conscience se brisait aux émois éclatant en mille constellations dans les nimbes. La mathématicienne pliait bagages, laissant la jeune femme alanguie affleurer l’horizon. La chaleur de ses vermeilles t’électrisait jusqu’à la moelle, ton souffle heurtée sur le velours abrupt de ses vermeilles. L’étreinte rompue à regrets de son propre chef, l’haleine ébranlée soubresautant sur ses insolentes. La grogne flânait ci et là dans l’union des sourcils, dans le retroussement de ta truffe et le carcan de tes griffes sur son col. Un émoi fier en promenade fugace.

 ‘C’était pas parfait mais c’était effectivement mieux. S’il pensait te la boucler ainsi ? Pour qui se prenait-il ? « oh la ferme ! » D’un coup sec pourtant tu l’attirais à nouveau sur la soie écarlate, les envies abondant dans la caboche, dictant le moindre de tes gestes. Les griffes glissaient le long de l’échine pour venir se fondre dans la racine de ses cheveux mouillés. ‘Chierie. La carcasse longiligne attirée contre toi, son ferme rempart contre tes onctuosités te froissaient de sensibilité, de frissons exquis. Tu te sentais brûler pour le loup, le feu ondulant sous la soie à vos corps en caresse. Tu t’agrippais à lui en férocité douce, les labres s’entrouvrant légèrement pour taquiner les siennes d’une langue gourmande. Quitte à en perdre la raison, autant se perdre entièrement ! Tu auras tout le temps d’y réfléchir après, Roman et la meute rangés au placard. Enfin, peut-être….

   
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myocarde : époux au mariage brisé, vague à l'âme qui hante ses pensées
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07.08.24 21:20
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T’es comme un addict en manque. Non, pire. T’es comme un addict presque sevré, qui remettrait la main sur sa came alors que le pire est derrière lui. T’es le roi des imbéciles, et le dernier des crétins.

Oona est une jolie fille, mais elle est plus que ça. C’est ton amie, bordel de merde, Ralph, qu’est-ce que tu fous ?

Cette voix-là, c’est ta conscience qui hurle. Mais tu t’en fous, de ta conscience. T’es un rescapé d’Azkaban, la société t’a déjà jugé et condamné, qu’est-ce qu’il te reste à perdre ? Ton estime de toi ? Qu’on ne te fasse pas rire. Elle est aux chiottes depuis longtemps, celle-là. Morte et enterrée bien avant que ne vienne le tour de ta conscience, d’ailleurs. Parce qu’on te l’a tellement répété que t’as fini par y croire : tu ne sers à rien, Ralph. T’es trop malin pour avoir des amis, et trop con pour parvenir à garder les rares qui s’accrochent malgré les marées.

Alors puisque c’est comme ça, tu vas emmerder le monde. Tu vas envoyer paître les conséquences de tes actes, de toute façon t’as déjà assez payé non ? Alors tant pis pour les devrais, trop tard pour les regrets. Tes lèvres sur sa peau enfiévrée, tes lèvres sur les siennes et merde. C’est pas exactement que tu perds le contrôle. C’est juste que le retour de flamme est délicieux au point que t’en perds pied.

Pourtant, c’est pas la première fois que tu embrasses une fille. T’as pas un tableau de chasse long comme le bras, mais tout de même, faudrait pas te prendre pour un oisillon tombé du nid. Mais t’as son parfum qui t’inonde les narines, ses cheveux qui t’envahissent la vue et t’en veux encore plus, toujours plus. Tu empoignes la nasse d’or détrempée de tes doigts trop fins, ah, elle veut que tu la fermes ? Mais c’est que tu ne fais que commencer, et tu l’embrasses à nouveau, un peu trop vite, un peu trop fort.

Le cœur battant à tout rompre, tu laisses la respiration reprendre sa place juste une fraction de seconde avant d’y retourner encore. Et encore, et encore - pour faire bonne mesure. T’y mets pas trop de douceur, t’as trop soif, trop faim, trop tout. Et puisqu’elle en redemande, tu y mets du tien, de tes lèvres et de ta langue, qui est bien plus éloquente de cette manière-là de toute façon.

Un millier de pensées raisonnables s’envolent plus vite que des oiseaux effrayés par un bruit soudain. C’est ton amie ? Peu importe. Tu vas lui faire du mal ? Et alors ? Tu penses autant à elle qu’à cette autre, celle qui est loin et qui ne reviendra pas, lorsque vos bouches se disent tout et bien d’autres choses encore ? Et puis quoi ? Qu’est-ce que ça peut foutre à qui que ce soit, si c’est une autre que tu imagines dans tes bras, si c’est une autre qui te revient par moments, lorsque t’es pas occupé à lamper l’air humide de la grange dans laquelle vous avez trouvé refuge ? Le monde vous a oubliés, mais toi tu n’oublies rien, ni le son de sa voix ni la courbure exacte de ses seins.


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allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
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(#) Re: what if it's me (oonalph) ●
20.08.24 7:29
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Oh bordel. Il t’embrassait ! Enfin, c’était maintenant plutôt toi qui lui dévorais les lèvres. La gourmandise débordait la corne d’abondance. La conscience s’égrugeait à l’étreinte de vos vermeilles, de leur pression indélicate au zèle fougueux. C’était maladroit et pressant, mais surtout ...terriblement grisant. L’impression d’être une louve en chaleur, d’être en retenue depuis des laps. Merlin qu’il faisait chaud. Alors, pourquoi tu frissonnais ? Vos lèvres s’accrochaient toujours plus, les langues s’entrelaçant entre deux morsures. Tu t’étiolais de plaisir dans l’étreinte dyspnéique, la carcasse pantelante. T’avais le grattoir erratique dans l’avaloir, le souffle trébuchant contre ses lèvres humides de concupiscence. Les poumons te brûlaient derrière tes girons tendus de désir. Il avait toujours eu ce pouvoir sur toi, cette hégémonie te lapidant la raison jusqu’au dernier atome. Ralph n’était qu’un bourreau, à te malmener aussi facilement la conscience et la carcasse. Ça tremblotait sous les tendres remparts au séisme que sa présence soulevait. Ça s’agitait en électron libre dans le ciboulot, te défrisait presque les boucles dorées, t’affolant jusqu’à la moelle. Souhait capricant du thalamus à en vouloir plus. L’envie pressante de t’abreuver de ses fougues, des vôtres insoupçonnées. Encaqués dans votre bulle, ‘celle-la même nouvellement créée dans l’émoi fragile et boiteux de vos retrouvailles, les sons s’ouataient autour de vous. Tout devenait trouble et sourd, ton myocarde quinteux en résonance aux écoutilles, ‘ou était-ce le sien ?

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