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| tâtonnement fastidieux (Roman) |
mob: bang, bang u're dead ● hiboux : 87
pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @vellichorstuff @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock, Thomas.
gallions : 572 pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (institutrice remplaçante)
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
gif feuille :
ancienneté
1 mois sur le forum.
| ( #) tâtonnement fastidieux (Roman) ● 05.05.24 12:37 |
| ● ● ● you have nothing to fear if you have nothing to hide ● ● ● temporalité du rp : juillet, 1955personnages concernés : @Roman Borgin.trigger warnings : aucun pour le momentintervention autorisée du mj : [ ] oui [X ] non (cochez la case correspondant à votre choix)autre(s) : / IN FOR THE KILL - 2021-2022
Dernière édition par Oona Greyback le 05.05.24 12:47, édité 1 fois |
| mob: bang, bang u're dead ● hiboux : 87
pseudo : coyop
faciès & dot : sydney.S. @vellichorstuff @narcobarbies
doublon(s) : Georgie, Gawain, Gabriel, Warlock, Thomas.
gallions : 572 pronoms : elle
décade : 34 printemps.
labeur : ⎡ASSISTANTE⎦ du directeur adjoint du département des transports magiques. [ARGENTIERE] Pègre branche Artefacts & objets rares
alter ego : Janet Bentley (institutrice remplaçante)
sang : maigre pureté dans la souche vermeille souillée
don : Animagus loup. (l'éternelle ritournelle des Greyback, Hécate t'encaque entre ses bras)
myocarde : Garde-fou imposé autour de celui qui s'est déjà brisé. Fragilité en noeud, battement retenu pour se protéger.
allegeance : Tes propres ambitions, celles-ci en bourgeons pudiques dans la meute Greyback en [CONCUBINE] de Roman Borgin.
particularité physique : tatouage (pègre) à l'intérieur de la cuisse droite
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| ( #) Re: tâtonnement fastidieux (Roman) ● 05.05.24 12:47 |
| don't ignore me. G ROGNEMENTSRETENUS La truffe se retroussait au bouquet moite qui voletait en nuées dans l’air ambiant au passage fugace de la tiède pluie. Effluves grisantes. Le semblant d’accalmie qui s’apposait une fois l’allevasse passée te séduisait toujours d’un serpent de frissons sous la soie. Tout semblait quiet. Comme une envie de laisser le temps se suspendre, d’épuiser les chatouillements agaçants de la journée. Tes chevilles rouscaillaient silencieusement, engoncées dans une paire d’escarpins noirs qui n’avait de charmant que l’apparence. Si seulement tu pouvais te cantonner à la nudité de tes pieds. Plaisir assouvi sur l’humus de la grande sylve. Sourire en caresse éphémère sur le velours vermeil. Si d’apparence tu étais, de coquetterie tu t’apprêtais soigneusement au Ministère et à la Pègre, c’était avant tout le confort que tu prisais une fois les regards détournés. Apprêtée d’un tailleur jupe aux nuances ivoiriennes, tu pouvais secrètement remercier tes douteuses activités dans les jeux d’argent pour t’être payé le luxe d’un tel artifice. Parce-qu’il fallait te distinguer, ‘mais pas que. La langue claquait de concision aux élans un peu trop hardis de quelques phallocrates gras de papelardise. Le palais de douceurs dans lequel tu avais grandi en véritable princesse semblait n’être qu’un lointain cocon d’illusions. L’enfant choyée, pourrie gâtée, s’était ramassée une belle claque dans la gueule. Tu pouvais encore sentir l’inconfort de la réalité en morsures sur ta carne. Un monde bien gris. Un monde dans lequel tu devais pourtant t’imposer. Heureusement, ta pertinacité finissait par payer. Succès humble en apparence à ton ascension dans le poste d’assistante du directeur du département des transports magiques, c’était pourtant d’une grasse satisfaction que tu te repaissais, le sourire en coin. Tu ne manquais pas de labeur entre tes nouvelles responsabilités, ton travail d’argentière à la pègre et ton nouveau statut de ‘concubine’. Concubine...cela te semblait tellement obsolète, te rappelait un antan lointain, si loin que tes aïeuls n’avaient connu. Et pourtant, ces attardés de cousins se campaient toujours à ces traditions désuètes. Si tu les dédaignais jadis par désir de t’arracher de l’infecte étiquette que l’on t’assénait pour un simple patronyme, tu en comprenais toujours plus chaque jour les raisons. Nonobstant les condescendances que tu leur nourrissais, tu avais accepté la proposition après mûres et mûres réflexions. Pour le coup, c’était de surprise que ta trogne s’était déconfite. Toi ? Concubine ? Sans doute t’étais-tu révélée grossière par tes éclats de rire, avant de réaliser la teneur sérieuse de la proposition. Sérieusement ? Tu te souviens du regard incrédule que tu avais jeté à ton pater, comme s’il fumait le chibouque pour la première fois avec des substances plus que douteuses. Il n’y avait pourtant nulle trace d’oppression dans sa voix, lui le père attentif. Les préconceptions de l’esprit détricotées autour de quelques tasses de thé, et parfois quelques nectars brûlants pour te diluer la conscience, tu t’étais finalement enhardie en acceptant. Après tout, tu n’avais ni conjoint ni époux en prétexte pour refuser, toi la ‘ vieille jeune fille’. Tes parents semblaient s’en tracasser au même titre que sa sœur aînée, te chuchotant ci et là quelques élans sur tes perspectives d’avenir. A vrai dire, tu n’avais tout simplement pas encore eu le temps pour t’y...attarder. Plongée dans le labeur pour te dorer toujours plus de considération, tu n’avais du répit que dans quelques glissades ci et là pour assouvir quelques plaisirs muets. Les attentes que l’on t’imposait maintenant te tendaient en véritable ressort, avec le besoin de t’épancher de ces nouvelles tensions. Il est vrai que tu grognais un peu plus, l’irritation en macération d’une fatigue traînante. Ton ricochet positif à ton nouveau statut ‘ matrimonial’ s’était surtout influencé par de copieuses ambitions. Peut-être était-ce un tremplin vers un vent de fraîcheur dans cette meute d’arriérés ? Un signe du destin t’engageant à les sortir de la noyade ? Ça te semblait presque prétentieux, mais la friandise de l’arrivisme te gonflait d’ardeur. D’autant plus que le nouveau chef de meute se révélait être un homme des plus agréables à regarder. Le regard traînait déjà en caresse de ses contours ci et là. Une belle bête, mais un insupportable maroufle. Heureusement que sa belle gueule et les opportunités sous-jacentes à ton nouveau rôle te bottaient la croupe de persistance. Par Merlin qu’il était insupportable ! Si de soulagement tu t’étais grisée au départ d’Asher, le revers face au dédain de Roman t’avait premièrement heurtée de découragement. Et toi qui pensais naïvement que vous alliez folâtrer entre deux prises de décision politico-socio-économique. Quelle sotte ! L’indifférence dont il te gratifiait généreusement t’exaspérait férocement et d’un côté, il avait le mérite de ne pas être un cochon rustaud. L’âme s’en berçait, ‘essayait tout du moins, le dégrisement pourtant en froissement intime. Allez Oona ! Tu n’étais pas à ta première infortune. Des vertes et des pas mûres, tu en récoltais en salves depuis l’enfance. Tu n’étais plus à une pourrie près ? Si ce dogue grincheux n’était pas sensible à tes charmes, il avait tout intérêt à ouvrir ses écoutilles à tes suggestions pour le bien de la meute. Foi de Greyback, ‘et force était de constater que c’était un trait de caractère partagé, tu pouvais devenir intraitable. Les convoitises vivotaient nombreuses sous les fils d’or. Depuis combien de temps lambinais-tu maintenant sur la devanture du Ministère ? Les heures s’égrenaient au fil des pensées. Un battement de cils et un soupir en offrande t’arrachaient de ton socle pour t’engouer sans fougue sous tes pénates. Les aiguilles roses inhospitalières abandonnées pour une paire d’escarpins noirs aux modestes talons ne dépassant pas les quatre centimètres, tu soufflais de contentement au confort retrouvé. Tailleur délaissé pour une jupe longue évasée jusqu’à mi-hauteur des mollets, couleur lavande, cintrant ta taille sur un chemisier blanc crème à courtes manches. WOUAF WOUAF « C’est bien mieux ainsi, Stacy ? » Les labres s’ourlaient d’un sourire aux tendresses partagées de ta chienne. Sharla la paresseuse ronflait gaiement dans son panier. Les griffes s’égaraient en mamours sur leur pelage duveteux avant de s’octroyer la glissade d’une petite gourmandise dans un scone à la framboise. Un peu de douceurs avant de confronter le cailloutis de Borgin était plus que nécessaire. « Bon allez, souhaitez-moi bonne chance les filles » Dernière étreinte avec tes demoiselles poilues avant de transplaner à la lisière de la forêt. La caresse d’une brise t’écorchait l’albâtre de frissons, comme chatouillée par l’haleine fraîche de la Grande Sauvage. Elle t’invitait en ses entrailles, tes pas sillonnant en légèreté la glèbe ramollie par la lavasse. Glissant dans ses entrailles, tu t’enivrais des nombreuses fragrances te chatouillant le museau. Have de paix où la louve s’épanchait sans résistance. Secret qui n’en était pas vraiment un. On ne t’avait simplement jamais posé la question sur la profondeur de ta nature, la louve indocile hurlant les nuits noires, loin de l’œil curieux d’Hécate. Les vieilles roulottes se déployaient avec retenue sous le toit abondamment feuillu qu’Hélios peinait à transpercer. Les incisives balayaient scrupuleusement ce cortège timoré, espérant ne pas tomber sur Hazel ou Fenrir. Ces deux-là avaient l’habile aptitude à te faire sortir de chaussures en deux claquements de langue. Ces deux petits arriérés auraient bien besoin d’avoir les méninges secouées par leurs conceptions de la meute vieillottes. Comment pourrais-tu les blâmer avec le père qu’ils avaient eu ? C’était à pas de loup que tu t’enlisais au préambule de la tente du chef de meute. Les incertitudes t’encrouaient les chevilles au sol, la gargue ravalant finalement une copieuse bouffée d’air avant de délivrer un raclement. « Roman ? » Si de confiance tu t’évertuais à te parer, c’était pourtant d’intimidation que l’âme se froissait à la vue de l’imposant lascar. Roman n’était pas le croquignol des bois qui soulevait la dérision, loin de là. Le gus semblait à priori concentré sur sa paperasse, t’ignorant avec superbe. Il était doué pour ça. Situation délicate, pour ne pas dire épineuse, te poussant parfois à la rincette pour te gonfler d’audace. Concubine ? Tu riais jaune derrière une porte de tes dédales. Il accorderait plus d’intérêt à un pot de fleurs. ‘Tu es courageuse et ambitieuse. Bouge tes fesses ma chérie ! Mélopée mentale se voulant encourageante. Puisqu’il ne semblait pas vouloir s’affranchir de ses lectures à priori récréatives, tu t’engageais sans tambour ni trompette par-dessus son épaule, la curiosité en bourgeon sur l’origine de son attention. « A quoi accordes-tu donc tant d’attention ? » Soufflais-tu en prudence, la présence pourtant insistante. défi mensuel : 1515 mots défi journalier : DÉFI 02 : RP Placer les mots « PAPELARDISE, CHIBOUQUE et FOLÂTRER » dans un rp. (cumulable avec un défi HEBDO.) MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022 |
| hiboux : 206
pseudo : acedyá
faciès & dot : tom hardy by lux
doublon(s) : erheÿbe ⋮ vivian ⋮ kalysta ⋮ orion ⋮ (demelza) ⋮ jezabel
gallions : 1335 pronoms : he / him
décade : quarante-trois cycles printaniers, années qu'il ne compte plus, d'autres se chargent de le faire pour lui.
labeur : associé de burkes, gérant de la boutique portant leurs patronymes respectifs, borgin & burkes, la tête dans les livres de comptes.
alter ego : asher smith, un simple garde-forestier que l'on ne voit pas beaucoup.
sang : il n'a pas la « chance » de faire partie des vingt-huit sacrés, carmin dilué, sang-mêlé.
don : à la froide lueur lunaire, il transcende sa nature humaine, lycanthrope depuis longtemps, trop longtemps.
myocarde : il s'agite sous le regard d'une seule.
allegeance : la meute, dont il est désormais le nouvel alpha, et ce bien malgré lui.
particularité physique : quelques cicatrices sous ses chemises, résultats des attaques avec son loup.
gif feuille :
golden snitch
le.a speedy gonzales du rp.
écrivain.e
avoir posté 20 rps.
dedoublator
posséder 5+ multi.
demiguise
vendeur.se de scénarios.
ancienneté
3 ans sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
| ( #) Re: tâtonnement fastidieux (Roman) ● 08.05.24 21:22 |
| don't ignore me. G ROGNEMENTSRETENUS Le temps lui semblait s’écouler bien trop lentement, tic-tac infernal que lui seul semblait entendre, agaçant furieusement la matière grise de son cerveau bien trop sollicité. Tenir une boutique n’était déjà pas de tout repos, mais s’aliéner le titre d’alpha de la meute Greyback ? C’était là une tâche fastidieuse. Pourtant, il n’était pas homme à refuser de relever un défi, pour peu que le jeu en vaille réellement la chandelle. La meute valait-elle la peine d’être sauvée ? Extirpée de la fange dans laquelle elle semblait s’enliser depuis des générations ? L’homme d’affaire qu’il était aurait certainement ri âcre avant de déclarer la cause perdue. Mais le loup en lui, cet alpha né pour diriger, guider et protéger ne l’entendait pas de cette oreille. Sa meute en valait la peine, les hommes et femmes la composant méritaient bien mieux que ce à quoi ils étaient habitués depuis trop longtemps maintenant. Le loup ne pouvait pas faire grand-chose pour changer la donne, sinon ordonner un changement de territoire et donc, de vie. Mais la région était adéquate, agréable pour y vivre si l’on écartait le danger que représentaient les chasseurs moldus. Par ailleurs, certains loups étaient trop ancrés dans la région pour vouloir la quitter sans émettre d’objection, et il n’était pas de ceux qui imposent sans jamais offrir la possibilité de débattre. Contestation qui prendrait bien trop de temps… Et du temps… il n’en disposait pas suffisamment s’il voulait mettre ses propres plans en œuvre. Il réfutait catégoriquement la possibilité de demeurer alpha ad vitam. Ce genre de responsabilités ? Il n’en était pas friand, et s’estimait déjà bien assez lotie avec la boutique cédée par le vieux pater. Certes, il s’en sortait à merveilles avec cette dernière, tout simplement parce qu’il n’avait rien d’autre pour le détourner de cette dernière : pas de famille, pas d’implication majeure ailleurs. Sa boutique représentait finalement toute sa vie, et dans une certaine mesure, il parvenait à se satisfaire de cette aspect. S’il lui manquait quelque chose, cette notion s’était perdue si loin dans les méandres de son cerveau, s’était faite si discrète, qu’il n’avait tout bonnement plus conscience de son existence. Certains de ses amis avaient une fâcheuse tendance à s’inquiéter pour lui, de le voir encore, à quarante-trois ans, seul, non marié, pas même divorcé, et pas de partenaire attirant son regard. Vieux garçon ? Il ne l’était pas, trouvant réconfort dans certains bras épisodiques sans pourtant jamais donner suite. Le palpitant était de pierre, roc incassable, quand bien même elles s’étaient montrées nombreuses, les créatures féminines désireuses d’être la seule et l’unique. Il ne les voyait pas, aveugle sentimentale qu’il était. Ou était-il trop obnubilé par celle qu’il ne pourrait jamais avoir ? Quelle importance finalement ? Les vieilles promesses sont les plus dures à briser, et le bougre de loup estimait n’avoir qu’une seule parole, credo ancré dans sa chair depuis ses quatorze ans. Existence gâchée avec laquelle il coexistait pourtant. À défaut de ne pouvoir vivre sa vie, il pouvait au moins rendre celle des lycanthropes sous sa coupe bien meilleure, tout du moins, l’espérait-il. C’était là encore, une promesse soutenue par son nouveau rôle, et celle-ci, il pouvait se targuer de la mener à bien.
Paumes posées sur le bureau en acajou massif, le vieux bougre semblait perdu dans ses pensées, quand pourtant son regard gris passait d’un parchemin à un autre, front plissé. De temps à autre, ses prunelles d’acier venaient caresser un objet particulier, fruit doré acquis récemment, au prix de nombreux efforts monétaires et magouilles connues de lui seul. Disons simplement qu’il connait quelqu’un qui connait quelqu’un… Et que ce dernier quelqu’un n’avait manifestement plus toute sa tête pour jouer un artefact de telle envergure sur un pari aussi risqué. Ce qui n’empêchait pas Borgin de s’interroger sur les risques et avantages de posséder un tel objet. Nul ne savait de quoi était capable une pomme de la discorde avant d’en voir les premiers effets. Une théorie pourtant, était en train de naitre dans son esprit, qu’il lui fallait vérifier avant de porter des conclusions trop hâtives. S’il visait juste, certains de ses problèmes s’envoleraient bien plus rapidement qu’il n’y pensait. Pas de faux espoirs pourtant, que déjà, il écarte un parchemin, puis un second sur le côté. Peut-être après tout, n’est ce que pure coïncidences.
Une voix féminine l’interpelle au loin, et déjà il peut sentir la frustration gronder dans le creux de sa gorge. Concubine imposée, offerte gracieusement avec le titre dont il ne voulait pas, mais avait hérité tout de même : Oona Greyback, jeune femme dont il respectait la vertu, se refusant à en faire une concubine à part entière. Il peinait à comprendre son entêtement à demeurer à ses côtés, à tenter d’être la femme qu’elle se devait d’être pour lui. Merlin, elle n’était pas qu’une vulgaire poupée aux courbes affriolantes à ses yeux, il la savait intelligente, carriériste, prête à jouer de plus d’un atout pour obtenir ce qu’elle désirait… Mais il n’en demeurait pas moins qu’elle ne serait jamais sa femme. Là où Aoife avait déjà échoué, il ne pouvait en laisser une autre gagner. Retenant un soupir, il eut à peine l’idée de lever le regard pour observer l’arrivante. Il n’avait qu’à se fier à son nez pour savoir qu’elle s’était pomponnée. Allait-elle encore une fois, tenter de le séduire ? Diable, cette bataille était épuisante : il n’était pas stupide, elle était magnifique, il fallait être aveugle et de mauvaise foi pour ne pas le reconnaitre. Mais sa beauté n’avait d’égal que son imperturbable obstination : il ne cèderait pas. Pas même si elle lui offrait toutes les solutions pour rehausser la réputation de la meute. Parfum entêtant qui s’approche, et déjà, il peut ressentir la chaleur de sa carcasse près de la sienne, éveillant un grondement de la part de son loup. Il n’appréciait guère que l’on pénètre sa sphère intime aussi impunément. « Que me vaut le plaisir de ta visite Oona ? » laissa-t-il entendre, sans jamais tourner son regard vers elle, pas plus qu’il n’avait daigné répondre à sa question. S’il fallait jouer les goujats pour qu’elle renonce à être sa concubine…
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022 |
| | ( #) Re: tâtonnement fastidieux (Roman) ● |
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| tâtonnement fastidieux (Roman) |
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