GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
PRÉNOM, NOM ●Meredith, mais pas que ça, bien sûr. Tu viens de ces familles où un seul prénom ne suffit pas, alors la guirlande s’ensuit et ce sont les prénoms Isobel et Abigail qui viennent compléter le tableau. Et comme pour tout tableau, il faut une ombre, le patronyme de Travers est accolé à tout cela. C’est fou, tout de même, de préférer ses ombres à ce qui est mis en lumière par la célébrité de ta mère… Mais on y reviendra. On y revient toujours. TRIGGER WARNINGS ●incarcération, actes de violence, deuil ÂGE & DATE DE NAISSANCE ●19 années accumulées sous la caboche, mais pas beaucoup de sagesse pour autant. Tu es arrivée avec le printemps, le 21 mars 1936 : un anniversaire que tu as longtemps détesté, avant de trouver l’âme soeur avec laquelle tu pouvais enfin le célébrer proprement. ORIGINES & BRANCHE FAMILIALE ● Maman est la rose anglaise la plus typique : une beauté classique, un peu de sang Malfoy dans les veines pour rendre le tout encore plus empesé que ne l’est déjà la lourde ascendance des Flint. Papa est écossais et pire que tous les clichés - c’est tout juste s’il n’est pas roux comme les carottes. De lui, et des Travers avant lui, tu as hérité un accent chantant qui a tendance à ressortir quand tu t’emportes - pour raconter un récit qui te tient à cœur, ou pour hurler ta colère à la face du monde - de ta mère, en particulier. Mais on y reviendra. Enfant unique, mais peut-être plus pour longtemps, tu aurais préféré avoir une sœur de ton âge : c’est à l’école que tu l’as enfin trouvée. Il n’y a pas que le sang qui peut faire la famille… STATUT CIVIL & ORIENTATION ●boys, boys boys : tu les aimes rebelles, tu les aimes plus âgés, tu les aimes rockers et désenchantés. Tu les aimes poètes, tu les aimes torturés. Tu les aimes d’autant plus qu’ils peuvent choquer les sensibilités de ta puritaine de mère. D’ascendance douteuse - ou même, comble de l’horreur ! - nés sans aucune magie, tu les aimes. Mais toujours de manière passagère, petit papillon incapable de se poser plus d’un instant par peur de la conformité et de l’ennui qui ne saurait tarder. PROFESSION DE COUVERTURE ● discrète guide du musée local. Tu y mets parfois les pieds, c’est vrai… Mais juste pour flâner dans les couloirs déserts en toute tranquillité. Ici, au moins, personne ne sait qui sont tes parents. Ici, au moins, tu peux penser en paix. PROFESSION SORCIÈRE ● tu as traîné les pieds le plus longtemps possible, mais face à l’implacable matriarche, même Merlin aurait rendu les armes. Tu es donc désormais stagiaire auprès du directeur d’une maison d’édition, et pas n’importe laquelle : la prestigieuse Obscurus Books t’a ouvert ses portes, et si seulement tu parvenais à profiter de cette opportunité, tu pourrais accomplir de grandes choses - et qui sait, être publiée un jour ? Pour l’instant, les rêves de célébrité sont bien loin, toutefois : ton quotidien est surtout fait de cafés servis trop froids, et de querelles adulescentes avec le rejeton Parkinson. NATURE DU SANG ● rien d’autre ne serait possible, rien d’autre ne serait même envisageable… sang-pur. Une évidence que tu méprises autant que tu en profites, parce que les privilèges ne brillent jamais autant que lorsqu’on crache dessus. LIEU DE VIE ● récente rapatriée à Godric’s Hollow de ton plein gré - ou à peu près - tu ne parviens pas à te faire au calme mortifère du quartier de Mandrake Alley. Aussi as-tu employé une jolie somme, tout droit sortie de ton compte à Gringotts (et on dit merci à Mamie Malfoy, ses bisous qui piquent et ses étrennes généreuses), pour louer une chambre dans un cottage bien plus charmant de Merlin Square. GROUPE ● pour l’instant, tu ne t’exprimes guère sur le sujet. Du moins, pas publiquement… Mais quiconque te connaît ne peut ignorer ce qu’il en est : tu es pacificae jusqu’au bout des ongles, jusqu’au creux du crâne. C’est juste que, les principes, c’est très joli - mais incroyablement compliqué à mettre en pratique. UNE FACTION ? ● conséquence de ta légendaire incapacité à transformer tes positions de principe en actions concrètes, tu n’as encore rejoint aucune faction. Et si ton cœur penche clairement d’un certain côté, encore faudrait-il que tu aies le courage d’assumer tes idées. MIROIR DE RISÈD ● la surface du miroir se trouble, et comme des vagues provoquées par les pavés que tu aimes tant jeter dans la mare de la vie, l’onde te dévoile poétesse à succès. Ou chanteuse devant une foule en délire. Ou ingénieure en technomagie… Ou peut-être juste heureuse. Ce serait bien, d’être enfin - d’être, tout simplement - heureuse. ÉPOUVANTARD ● du placard tant redouté sort ton reflet exact, à une majeure différence près : l’âge imprégné sur tes traits, les rides creusées au front plutôt qu’autour des yeux. C’est fou comme tu peux ressembler à ta mère lorsque tu la mets en colère… Et c’est ce qui te terrifie, dans le fond : cette possibilité infime mais bien réelle, que tu deviennes exactement comme elle. AVATAR & CRÉDITS ●Natalia Dyer (avatars : aphroditeressources & ethereal-rpg, icons : awona, soeurdelune & a-devious-route, gifs : may0osh & angiehelps).CARACTÈRE OU RÉPUTATION ● Tu arrives - en retard, toujours. Mais c’est pas ta faute, il pleuvait, et quand il pleut tes pensées te rattrapent pour mieux t’emporter. L’excuse au bord des lèvres, le sourire aussi : un peu charmeur, un peu boudeur. Tu aimes jouer, te sentir admirée ou détestée - si l’on t’envie, c’est qu’on t’admire, pas vrai ? Quoi qu’il en soit, tu arrives, te voilà. Le nez dans un bouquin, l’irrépressible envie d’en lire à voix haute la phrase que tu préfères, celle que tu as soulignée d’un trait de crayon. La bibliothécaire va encore te hurler dessus, tu sais pourtant qu’il est interdit de défigurer les ouvrages, mais rien n’y fait, cette phrase te danse en tête comme toi tu virevoltes au lieu de marcher. Et puis, les interdits… C’est très subjectif, non ? C’est plutôt des directives que des ordres formels, et dans le pire des cas tu lui décocheras ton regard le plus noir. Celui qui te fait ressembler à ta mère, celui qui rappelle qu’il vaut mieux ne pas te chercher des noises parce que tu n’es pas n’importe qui. Même si on ne sait jamais bien où te placer sur l’échelle sociale : ta mère a beau régner sur le Ministère, ton père sort de prison, drôle de combinaison pour lancer une demoiselle dans la vie. Résultat, t’as érigé le sarcasme en mécanisme de défense - et d’attaque. Difficile de déterminer la ligne exacte qui sépare chez toi la colère de la tristesse : de toute façon, personne ne te comprend, sauf ta meilleure amie. Ta sœur de cœur, celle pour qui tu donnerais jusqu’à ta vie - enfin, vite dit, parce que mourir est horriblement salissant paraît-il. Les grandes promesses, tu connais : ça te fait un point commun avec le paternel, celui qui promet monts et merveilles mais qui oublie un peu vite que le compte en banque est vide et qu’épouser une Née-Moldue ne va rien arranger à ses affaires. Les émotions en vrac, le cœur à fleur de peau, t’as une anatomie en carton. Mais le corps humain n’est pas ce qui te passionne le plus, même si tu aimes le découvrir sous les lumières tamisées - le corps d’un copain qui demain sera peut-être un peu plus, sûrement beaucoup moins que cela. Non, ce qui t’anime vraiment, ce qui illumine tes yeux d’une étincelle nouvelle, c’est de comprendre. Tu n’es jamais aussi heureuse que quand tu as mis au point un nouvel enchantement, ou quand les mots s’enfilent comme des perles le long d’un collier de notes copiées d’une main élégante et serrée. Bref, tu brilles comme une étoile dans la nuit - c’est joli, comme image. Sauf que les étoiles, c’est voué à mourir et que ça, t’as pas prévu que ça t’arrive tout de suite. Tu ne laisseras personne étouffer ta flamme, et peu importe le prétendant qu’on essaiera de te fourrer entre les pattes, peu importent les réalités des gens moins privilégiés que ta petite personne, rien ne t’empêchera jamais de rêver. Cette manière de penser attire les autres à toi comme autant de phalènes, et une fois la barrière de l’ironie franchie, on te découvre soucieuse du bien-être de tes amis. Lors des immanquables occasions auxquelles on parvient à te traîner, c’est cet aspect-là de ta personnalité qui se révèle. Tu as un mot agréable pour chacun et chacune, et si une remarque acerbe se perd, elle est noyée dans le flot des petites attentions que tu sais avoir pour tes proches. Tant qu’il ne pleut pas… Car dans ce cas, te voilà repartie, l’intellect happé par l’ondée. Les paroles d’une chanson au creux des doigts, prêtes à s’envoler dès que ta bouche s’ouvrira. Il faudra que quelqu’un te ramène sur Terre, mais qui osera le faire ?
WHO ARE YOU REALLY?
I - Le secret magique n'est plus suite à l'attaque des Churchill revendiquée par les mangemorts. Quelle a été ta réaction ?
Qu’est-ce que c’est que ce nom à la con ? Les Mangemorts, vraiment ?! Et pourquoi pas les Tue-l’Amour ?
Peur. Panique au fond des entrailles, liquéfaction totale.
S’ils ont touché l’enfant d’un puissant… Personne n’est hors d’atteinte. Personne.
Pas même Dolly - pas même toi.
II - Quelle a été ta réaction suite à la mort tragique d'Adhara Goyle sur le bûcher de la Saint Godric ?
Les extrémistes récoltent la monnaie de leur pièce - sauf que, comme trop souvent, les représailles ciblent des innocents. Tu ne connaissais pas Goyle - et si ça ne s’était pas passé dans le village où vit ta meilleure amie, peut-être que tu aurais pu prétendre à davantage d’indifférence.
Mais tu ne peux plus rester sans rien faire. Tu ne peux plus te contenter de couvrir tes arrières.
Détermination en étendard - comment changer un avenir qui n’est pas encore écrit ? En le rédigeant toi-même, pardi.
1936 ●0 ANS - Tes yeux ont la couleur d’un lac de montagne - un bleu perçant, presque électrique. Ils deviendront plus foncés avec l’âge, avis de tempête annonçant l’orage : mais pour l’instant, tu as les yeux d’un ange.
- Elle te ressemble tellement…
1942 ●6 ANS - Tes doigts encore potelés s’agitent sans rime ni raison - en apparence. Pour qui y prête attention, et bien entendu c’est ton père qui le premier repère ton manège, les gouttelettes de l’averse qui s’abat sur la vitre tracent un chemin qui défie toute logique.
- Convoque un précepteur, Conall, ne reste pas les bras ballants.
1945 ●9 ANS - Tes cheveux en bataille - coupés par tes propres soins, contre l’avis de la dragonne qui te sert de mère - cachent puis dévoilent la petite cicatrice au creux du cou. Un accident de balai, et la source d’une dispute flamboyante entre Papa et Maman.
- Elle ne touchera plus jamais à un balai !
1947 ●11 ANS - Le front haut disparaît presqu’entièrement sous le Choixpeau. Près de quatre minutes : il s’agit apparemment d’un record, du genre qui t’attire des regards exaspérés de la part d’élèves plus âgés : ils aimeraient pouvoir manger…
- Serdaigle est un excellent choix : à toi de lui faire honneur.
1948 ●12 ANS - Tu as les entrailles nouées. Un bloc de glace là où le myocarde devrait se trouver. Tout s’est enchaîné très vite, trop vite : l’accusation, le procès, la condamnation. Et te voilà désormais, la fille d’un prisonnier. La psychomage censée t’aider à affronter la situation est tout aussi paumée que toi, et tu lui en veux terriblement - tu en veux à tout le monde, et surtout à ta mère.
- Cela ne veut pas dire que tu es autorisée à relâcher ta vigilance scolaire, jeune fille, bien au contraire.
1950 ●14 ANS - Ton cœur bat un peu plus fort, un peu plus vite. Vos mains se croisent, s’entrelacent et ne se lâchent plus - tant que personne ne vous regarde. Tu aimes le parfum de clandestinité qui émane de chaque baiser volé entre deux portes, de chaque étreinte un peu trop rapide. Tu t'enivres de lui, et lui de toi… peut-être.
- Les garçons finissent toujours par décevoir, Meredith : tu ferais mieux de te concentrer sur tes études.
1951 ●15 ANS - Ton poing s’écrase sur son nez et c’est satisfaisant pendant à peu près trois secondes et demie. Puis, la douleur reflue et la colère aussi. La prochaine fois, tu utiliseras un sortilège : ça t’évitera des conséquences prévisibles mais néanmoins fort désagréables.
- Une retenue, Meredith ? Vraiment ? Je suis terriblement déçue…
1952 ●16 ANS - Tes joues prennent la couleur des cerises lorsqu’il te regarde. Tu prétends revenir à ta lecture, une coupure de presse qui mentionne la découverte d’une personne serpent dans un cirque moldu. Peine perdue : même les cours de Sortilèges ne suffisent plus à retenir ton attention.
- Meredith Isobel Abigail Travers, Merlin m’en soit témoin, tu es une insupportable pourrie gâtée !
1953 ●17 ANS - Les cernes sous tes paupières ont pris une couleur violacée. Tu as beau faire semblant de t’en moquer, tu sais que les résultats de cette année ont le potentiel de déterminer ton avenir. Loin du Château, les lignes de faille sont tracées, mais tu ne t’en soucies guère.
- Une demoiselle comme toi ne saurait avoir d’autres priorités que celles-ci : un diplôme reluisant, et un avenir brillant.
1954 ●18 ANS - La peau rougie par l’aiguille, le papillon d’encre paraît presque bouger. À peine sortie de Poudlard, tu marques déjà ton corps et ton indépendance. Le monde, pourtant, est soudain plus vaste et sourd à tes efforts pour te faire entendre.
- Et ce n’est encore que le début… Il serait temps de grandir.
1955 ●19 ANS - La voix rageuse, déchirée par l’émotion encore crue. Le monde s’embrase mais tu t’en fiches, car une seule perte compte pour toi. Il avait tracé ton tatouage, tu avais chanté ses textes. Comment fait-on pour affronter la perte ?
- Et qui donc aura les réponses à tes questions, puisque tu renies jusqu’à tes racines ?
BEHIND THE SCREEN ●PSEUDO & PRÉNOM: lady_foxie (Foxie, pour les intimes) SCÉNARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ? scénario de la meilleure Ministre du monde magique ÂGE: plus que 26 mais moins que 28 PAYS: frites, bière et drache, une fois ! SORT OU PERSONNAGE FAVORI: Hermione, toujours Hermione. COMMENT AS-TU CONNU IFTK ? c’est classé confidentiel. DES SUGGESTIONS ? déjà faites ! AUTORISES-TU LE STAFF À PLACER TON PERSONNAGE DANS LES PERSONNAGES DISPARUS SI TU QUITTES LE FORUM ? puisqu’il s’agit d’un scénario, le choix reviendra à sa créatrice.
IN FOR THE KILL - 2021
Dernière édition par Meredith Travers le 19.11.24 20:10, édité 12 fois
That it will never come again is what makes life so sweet
« Et pourquoi pas Serpentard ? Tu en as l’ambition. Tu pourrais être destinée à de grandes choses… »
« … »
« D’accord, d’accord. Hm… Il est vrai que Serdaigle t’offrirait également de belles opportunités.
Le savoir avant le pouvoir, donc ? En es-tu certaine ? »
Aujourd’hui encore, tu ne l’es pas. Incertaine est peut-être l’un des qualificatifs que tu t’attribuerais le plus volontiers. Funambule qui pratique au quotidien un périlleux exercice d’équilibre, tu as plus souvent l’impression de tomber que celle d’avancer. Pourtant, les années d’insouciance se sont écoulées…
- d’insouciance ?
C’est fou comme, avec le recul, tout prend des airs d’évidence. L’adolescence paraissait pourtant si cruciale - si réelle. Ses enjeux étaient vitaux, ses paradoxes étaient bruts de décoffrage. Et puis te voilà, projetée dans le monde des adultes alors même que ces derniers semblent encore te considérer comme l’enfant que tu n’es plus - ou peut-être juste encore un peu ? Voilà qu’il faut trouver un emploi, puisque tu as choisi de ne pas prolonger tes études. Voilà qu’il faut dénicher des ressources dont tu ignorais jusqu’à l’existence, puisque tu as choisi d’envoyer valser la cage aux barreaux dorés. Pourquoi l’enfance ne pourrait-elle pas s’éterniser un peu ?
L’adolescence, à sa manière, fut pourtant un âge béni. Tu y as découvert la liberté et son entêtant parfum velouté. Tu pouvais compter sur tes amies - à la mort, et pour la vie. Promesses en vrac et recommencement infini des saisons, entre les cours, les examens, les leçons de chant et la rébellion en bourgeon, la vie se renouvelait sans trêve - et pourtant, sans que jamais ne s’installe la monotonie. Pas de routine, dans cet univers aux règles pourtant bien établies - même si, tout le monde le sait, les règles sont faites pour être lues avant d’être brisées. L’adolescence, c’est tes années en TechniColor : tellement brillant que parfois, ça fait mal rien que d’y repenser. Est-il bien normal de se poser désormais autant de questions, maintenant que le monde attend de toi que tu apportes des réponses ?
One need not be a chamber to be haunted
Ma petite chérie,
Tu détestes ce surnom.
Tu préfères sans doute qu’on utilise ton prénom, dorénavant.
Mais il a toujours eu cette capacité à deviner tes pensées.
Meredith, donc. Je comprendrais que tu ne souhaites plus utiliser mon nom, d’ailleurs. Sens-toi libre de prendre celui de ta mère…
Sauf que ça n’est pas près d’arriver. Mais bon, merci de proposer ?
... Et les cours ? Bien sûr, tu n’es pas obligée de répondre. Je sais que deux ans sans la moindre missive, c’est aussi long qu’une éternité.
Il a tort. C’est pire, bien pire encore. C’est lever les yeux vers les cieux chaque matin, dans l’espoir d’un courrier qui n’arrive pas - alors que d’autres, eux, parviennent à bon port. Surtout les colis lourds de récriminations de la part d’une mère en manque d’affection, ou de reconnaissance, ou de quelque chose, parce qu’il y a toujours quelque chose qui ne convient pas. Quelque chose qui manque. Quelque chose que tu n’es pas assez, ou que tu es trop.
Je suis juste heureux d’espérer que tu aies lu cette missive jusqu’au bout, parce que je ne t’ai pas encore dit le plus important.
Va-t-il avouer ?
Tu n’oses plus avancer dans ta lecture, regard figé sur ce saut de ligne qui annonce le saut dans le vide. La chute pourrait être rude : et s’il y avait une part de vérité, hideuse et déformée mais néanmoins vraie, derrière tous les gros titres ? Derrière les rumeurs et les regards en coin, derrière cette condamnation très officielle - et pourtant jamais reconnue par ta conscience acharnée dans sa quête d’explications de plus en plus fantaisistes.
Je t’aime.
Non !
Tu voulais des réponses ! Tu voulais des assurances, tu voulais savoir !
Ton père, C. Travers
I'm nobody! Who are you? Are you nobody, too? Then there's a pair of us
Il est minuscule. Sans doute a-t-il été sevré trop tôt, ou poussé hors du panier par ses frères et sœurs
- ses adelphes, le mot est neuf, il danse, claque et siffle sur ta langue. C’est ton père qui te l’a appris, ce mot : vous avez passé l’été à jouer ainsi, explorant l’immense bibliothèque familiale et les recoins de son vocabulaire fantasque.
Quoi qu’il en soit, ses yeux paraissent immenses, deux billes de lumière dans l’obscurité douce de son pelage d’obsidienne.
- les yeux sont les fenêtres de l’âme, c’est aussi une citation que tu retiendras de cet été pluvieux, que vous avez si bien occupé.
Tu te demandes brièvement si c’est aussi vrai pour les animaux, avant de décider que oui. Les faits, c’est bien joli, mais parfois le plus important c’est la poésie du moment.
« Morpheus. »
Il relève la tête immédiatement, cesse de lécher sa patte pour mieux te regarder. Et instantanément, il se passe quelque chose. C’est indéfinissable, et peut-être que ça n’existe que dans ta tête
- mais pourquoi cela voudrait-il dire que ce n’est pas réel ?
Tu as la ferme impression qu’il est le seul être dans cette pièce à te voir vraiment, comme s’il savait déjà tout de toi. Tes doutes et tes insécurités, la pression posée sur tes épaules par des parents bienveillants mais terriblement exigeants, l’envie de leur plaire autant que celle de prendre ton envol et de tracer une route qui n’appartiendrait qu’à toi… Il voit tout, et t’accepte sans poser davantage de questions.
Et toujours ce besoin de te jeter sur la moindre bribe d’information comme si ta vie en dépendait. Tu accumules dans le grenier de ton esprit d’enfant mille bouts d’un savoir éclectique et disjoncté, telle la proverbiale pie qui vole tout ce qui brille.
« Des rêves, Merry. Dieu des rêves, amant de la muse Calliope - »
« La muse de la poésie ! Cette fois, j’en suis sûre ! »
« Tout à fait. »
« Papa, mon petit papounet, s’il-te-plaît… »
« Ta mère va - »
« S’il-te-plaît ? »
« Bon. Après tout, elle n’a pas dit que tu étais obligée de choisir une chouette. »
If I can stop one heart from breaking, I shall not live in vain.
IN FOR THE KILL - 2021
Dernière édition par Meredith Travers le 20.11.24 20:49, édité 3 fois
quartier de l'emploi : Northside nom de l'enseigne : Musée d’histoire locale
Code:
<w>guide :</w> @"MEREDITH TRAVERS"
quartier de l'emploi : Merlin Square nom de l'enseigne : Obscurus Books
Code:
<w>stagiaire :</w> @"MEREDITH TRAVERS"
● parcours scolaire: école : Poudlard maison et année de fin de scolarité : Serdaigle (1954) était-iel préfet·e et/ou préfet·e en chef ? préfète (1952-1954) était-iel joueur·euse de quidditch ? non faisait-iel partie d'un ou plusieurs club(s) ? membre du Choeur des Grenouilles (voix alto) (1947-1952)
doublon(s) : jules la princesse, edith la pimbêche, ron le papa ours et alicent la moldue.
gallions : 1106
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe nationale et de rafler tous les trophées.
sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : morsure maudite une nuit de pleine lune, désormais enfant de la lune, dans ses artères coulent la colère de la bête, loup-garou affligé de mille maux.
myocarde : brisé en petits morceaux, éclats d’une romance avortée.
allegeance : égaré, perdu, ne sachant où aller.
particularité physique : souillure de la chaire, crocs de la bête plantée dans le derme, arrière-train côté droit infecté, vilaine cicatrice à jamais douloureuse.
La voici enfin Elle est si belle et si tête en l’air Et puis ce choix de FC, l’aes de ta fiche et les quelques lignes que tu as déjà rédigé, je suis déjà émerveillée et je sais que ça sera incroyable ! Il me tarde d’en découvrir plus et de développer les liens dont nous avons déjà parlé
faciès & dot : charlie hunnam. / ava (all souls), gifs (mars, r. rocket).
doublon(s) : keir, charles.
gallions : 1749
pronoms : he/him.
décade : (trente-huit) années soupirées, hivers burinant le derme, entaillant la pierre, visage éreinté, carcasse devenue trop lourde à traîner.
labeur : (croupier) golden dragon casino, repère de ses déboires, antre malodorante de sa débauche, geôle dorée dans laquelle trafiquer ses méfaits ; aux yeux de tous il bat les cartes, sous la table il passe les faux gallions blanchis pour le compte de la pègre.
alter ego : tommy becker.
storytime :
› un air de déjà-vu (augusta).
› what was i made for (agnès).
› what about us (erhy).
sang : (sang-pur) carmin immaculé, essence qu'il ne faut guère souiller, blason entaché de déshonneur, couronne d'épines arrachée au déshérité.
don : (occlumen)
myocarde : (en berne)
allegeance : (pègre)
particularité physique : (scars) trente-six lignes blanches gravées sur le derme, pour autant de temps passé dans les geôles putrides d'Azkaban. (tattoo) code barre traçant le numéro de matricule encré sous la carne, à la naissance du cou, au dessus de l'épaule droite.
Ce choix de personnage m'émerveille, je suis contente de te voir sous les traits de la tant attendue Meredith et j'ai hâte de la voir évoluer dans ses relations avec Mary, avec ses ami.es. L'aes de ce début de fiche est si doux et tes premiers mots donnent l'eau à la bouche, je sais d'avance que ce sera parfait sous ta plume et j'ai d'autant plus envie de lire la suite.
décade : dix-neuf ans, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : diplômée depuis un peu plus d'un an, elle était jusqu'à il y a peu assistante parjurante au Magenmagot. désormais sans emploi, elle cherche sa voie
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : passeuse depuis janvier 1955, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
Elle est làààààààà Je suis tellement mais tellement heureuse de voir Meredith sous ta plume et j'ai si hâte de jouer leur duo Je suis déjà amoureuse de ce début de fiche j'ai trop trop hâte de découvrir la suite !!
labeur : Secrétaire pour l'ambassadeur soviétique du Royaume-Uni et traducteur pour une petite maison d'édition du côté moldu
alter ego : Antonin Smirnov, l'identité sous laquelle il est né, est arrivé en Angleterre, le nom de sa mère, une manière de ne pas l'effacer complètement.
sang : Sang-pur
don : Troisième oeil, rêves flous, visions du passé ou du futur, difficiles à cerner qui le tiennent éveillé des nuits entières
myocarde : Romantique au coeur brisé, cherchant une âme-soeur, un homme pareil aux romans gothiques qu'il affectionne tant. Cœur épris dont la relation naissante est déjà brisée par des fiançailles arrangées.
allegeance : Mangemort. Si il n'accorde pas autant d'importance à la question de la pureté du sang que d'autres, il estime que les moldus sont un danger pour le monde magique. A ne pas éradiquer mais à soumettre, à arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
particularité physique : Une cicatrice dans le bas du dos, vestige, marque au fer rouge d'une enfance et d'un oncle trop brutal.
Et (re Xje ne sais combien)bienvenue avec ce personnage aux airs angéliques que j'aime déjà beaucoup, c'est Mary qui va être heureuse d'avoir sa fille chérie à la maison On arrivera à se trouver un petit lien, peut-être pas avec Antonin mais y a peut-être moyen de trouver un truc avec Juju
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
┗ Dark Paradise ┛
Every time I close my eyes, it's like a dark paradise No one compares to you I'm scared that you won't be waiting on the other side
Merci merci merci pour vos premiers mots, ça fait plaisir de se voir toujours aussi bien accueillie J'me sens comme à la maison
@Arthur Bagshot et encore, je vous ai pas dévoilé le quart de la moitié... Je remplis cette fiche petit à petit, j'espère que le résultat final plaira tout autant !
@Emile Rosier tcheu dis, tu me sors les grands mots là tout de suite Va falloir être à la hauteur de ces attentes, j'ai du taf pour plaire à Môman trouver grâce à vos yeux !
@Dolores Abbott la BFF, la seule, l'uniiiiique, la soeur de coeur J'ai très très hâte de jouer ça aussi, avec ta douce Dolly et Meredith la petite chipie, je suis sûre que ça va faire des étincelles pleines de feels
@Teodora Skeeter moi, teaser ? JA-MAIS. (Hum, NDLR) Blague à part, ça se complète doucement, j'espère qu'elle viendra rapidement régaler les Skeeter de tuyaux pas piqués des vers
@Antonin Dolohov et puisqu'on parle des Skeeter, évidemment je vais vouloir un lien avec la pestouille suprême qu'est Julian ! On verra à quel point les limites légendaires de la patience de notre chère Ministre peuvent être atteintes
@Aurelius Avery Oh. Vous êtes là. Je suis... ravie de vous voir ici. Mouahahaha ça promet déjà d'être épique, hâte de venir te faire des crasses à longueur de RP
décade : 46 ans, mais tout le monde sait que la beauté n'a pas d'âge.
labeur : Actuelle Ministre de la Magie munie d'une ambition dévorante et comptant bien révolutionner les choses, je m'accommode d'un emploi moldu de conseillère-artistique au théâtre de Godric's Hollow. Avant ces promotions successives qui ont fait mon succès, j'étais avocate au Magenmagot (puis directrice de ce service), dont je ne conserve aujourd'hui que le titre honorifique et certains avantages dont je tire habilement profit.
alter ego : Astrid de Berkeley
storytime : ♔ RPs en cours : Mona - Meredith - Tc ministère - Silas.
sang : Sang-Pur, évidemment.
don : Une complète maîtrise de l'occlumancie (dernier stade).
myocarde : Divorcée de @Conall Travers et récemment séparée de @Ronald Abbott. Célibataire depuis lors.
allegeance : Pro-mangemort, sans en faire partie officiellement.
Cette fiche est pour le moment tout à fait agréable et captivante espérons qu'elle le reste jusqu'au bout.. Mais il ne pouvait en être autrement chez les Travers
Plus sérieusement, j'adore ce que je lis, tu as très bien cerné le personnage et tu sais déjà combien je suis contente de te voir choisir Meredith > Meredith + ma sœur de Rp + une plume à tomber = Une Kathee happy pour la vie Merci beaucoup de me faire ce plaisir, I love you
A très vite, tu sais où me trouver en cas de besoin
AWARDS 2023 - 2022 - CADEAUX:
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----------✣ BRING THE POWER ✣----------
when virtue and modesty enlighten her charms, the lustre of a beautiful woman is brighter than the stars of heaven, and the influence of her power it is in vain to resist..
faciès & dot : charlie hunnam. / ava (all souls), gifs (mars, r. rocket).
doublon(s) : keir, charles.
gallions : 1749
pronoms : he/him.
décade : (trente-huit) années soupirées, hivers burinant le derme, entaillant la pierre, visage éreinté, carcasse devenue trop lourde à traîner.
labeur : (croupier) golden dragon casino, repère de ses déboires, antre malodorante de sa débauche, geôle dorée dans laquelle trafiquer ses méfaits ; aux yeux de tous il bat les cartes, sous la table il passe les faux gallions blanchis pour le compte de la pègre.
alter ego : tommy becker.
storytime :
› un air de déjà-vu (augusta).
› what was i made for (agnès).
› what about us (erhy).
sang : (sang-pur) carmin immaculé, essence qu'il ne faut guère souiller, blason entaché de déshonneur, couronne d'épines arrachée au déshérité.
don : (occlumen)
myocarde : (en berne)
allegeance : (pègre)
particularité physique : (scars) trente-six lignes blanches gravées sur le derme, pour autant de temps passé dans les geôles putrides d'Azkaban. (tattoo) code barre traçant le numéro de matricule encré sous la carne, à la naissance du cou, au dessus de l'épaule droite.
Coucou @Meredith Travers, Ton délai est dépassé. As-tu besoin de plus de temps pour terminer cette fiche ? Sans nouvelles de ta part, celle-ci sera archivée d'ici 03 jours, alors n'hésite pas à revenir vers nous pour nous dire ce que tu souhaites faire, et si tu as besoin d'aide nous sommes là pour toi.
Coucou @Emile Rosier , J'avais perdu de vue le timing, my bad ! Je fais avancer tout ça dans les jours qui viennent, mais du coup je veux bien un ptit délai sivouplé
Et j'en profite pour remercier @Marlon Carrow pour son gentil mot et @Mary Travers-Flint qui me fait confiance pour tenter ce scénario que j'adore
faciès & dot : charlie hunnam. / ava (all souls), gifs (mars, r. rocket).
doublon(s) : keir, charles.
gallions : 1749
pronoms : he/him.
décade : (trente-huit) années soupirées, hivers burinant le derme, entaillant la pierre, visage éreinté, carcasse devenue trop lourde à traîner.
labeur : (croupier) golden dragon casino, repère de ses déboires, antre malodorante de sa débauche, geôle dorée dans laquelle trafiquer ses méfaits ; aux yeux de tous il bat les cartes, sous la table il passe les faux gallions blanchis pour le compte de la pègre.
alter ego : tommy becker.
storytime :
› un air de déjà-vu (augusta).
› what was i made for (agnès).
› what about us (erhy).
sang : (sang-pur) carmin immaculé, essence qu'il ne faut guère souiller, blason entaché de déshonneur, couronne d'épines arrachée au déshérité.
don : (occlumen)
myocarde : (en berne)
allegeance : (pègre)
particularité physique : (scars) trente-six lignes blanches gravées sur le derme, pour autant de temps passé dans les geôles putrides d'Azkaban. (tattoo) code barre traçant le numéro de matricule encré sous la carne, à la naissance du cou, au dessus de l'épaule droite.