GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
sang : aucune once de magie ne vibre dans son carmin, moldue curieuse d’en apprendre plus sur cet autre monde inconnu.
myocarde : cœur solitaire qui n’appartient qu’à elle, refus de s’engager dans une relation sérieuse pour le moment.
allegeance : les passeurs comme étendard, attachée avec ferveur à la paix.
particularité physique : une faiblesse au poignet gauche l’empêche de se servir convenablement de sa main, résultat d’une rupture du ligament mal soignée quand elle était jeune.
temporalité du rp : septembre de l’année 1955. personnages concernés : @Diana Brown et Alicent Brown. trigger warnings : aucun pour le moment. intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non autre(s) : (. . .)
IN FOR THE KILL - 2021-2022
on est bien peu de choses, et mon amie la rose est morte ce matin. (press play)
sang : aucune once de magie ne vibre dans son carmin, moldue curieuse d’en apprendre plus sur cet autre monde inconnu.
myocarde : cœur solitaire qui n’appartient qu’à elle, refus de s’engager dans une relation sérieuse pour le moment.
allegeance : les passeurs comme étendard, attachée avec ferveur à la paix.
particularité physique : une faiblesse au poignet gauche l’empêche de se servir convenablement de sa main, résultat d’une rupture du ligament mal soignée quand elle était jeune.
Elle observe le salon. Il y a encore des affaires partout. Sur le vieux fauteuil, Jack dort. Il a décidé de prendre ses quartiers ici, à cet endroit précis, ignorant qu’en dessous de lui se trouve une montagne de vêtements à trier. L’endroit semble lui plaire et qu’importe s’il empêche Alicent de faire du tri. Sur la table basse, des photos par centaines. La jeune femme ne pensait pas que sa mère en conservait autant. Elle-même n’est pas capable de reconnaître la moitié des personnes qui s’y trouvent. Alicent a bien essayé de jouer à ce petit jeu, reconnaissant sans difficulté la tante Agrippa avec son énorme chapeau sur la tête et son strabisme aggravé, mais du reste, elle a fini par abandonner avant de remarquer que l’heure avait tourné et que Diana, sa cousine, allait débarquer d’une minute à l’autre. Au départ pourtant, Alicent s’est fixée une mission, faire du rangement pour prendre le thé avec Diana. Le salon est l’endroit parfait pour siroter un thé fumant tout en admirant depuis les fenêtres, les feuilles qui changent de couleurs avant de tomber, s’échouant au sol. Seulement voilà, Alicent a traîné et Alicent n’a rien rangé ou presque. Elle a tenté d’extraire le chat de son trône, mais celui-ci a ouvert un œil et s’est mis à grogner. Finalement, le thé se prendra dans la cuisine songe la jeune fleuriste en quittant la pièce.
Je dois me dépêcher qu’elle pense en dressant la table. La cuisine des Brown est une petite pièce fermée avec une table rectangulaire en bois. Le bois est épais d’ailleurs et la mère d’Alicent a toujours pris grand soin de la cirer activement. Reste cette odeur étrange et tenace, mais pas si désagréable sur le bois. Les chaises sont dans la même veine, tout de bois, mais garnies d’un coussin moelleux au quadrillage écossais pour chacun d’entre eux. Étrangement, de toutes les pièces de la maison, c’est la cuisine qui est le mieux rangée. Alicent a encore du travail ici. Elle doit trier les affaires de ses parents, voir ce qu’elle conserve de ce qu’elle ne gardera pas et changer cet horrible papier-peint dans le salon. Elle veut aussi changer de chambre et faire de celle qui était autrefois la sienne, un bureau, quelque chose comme ça. Mais la jeune anglaise doit jongler avec d’autres priorités. D’un côté, son métier de fleuriste et la boutique qui a réouverte depuis peu et de l’autre, son engagement auprès des passeurs. L’équilibre est encore fragile, pour ne pas dire instable, mais Diana a et sera toujours là pour elle. Alicent n’en a jamais douté, sa cousine est comme cette sœur qu’elle n’a jamais eu. Alors, cette parenthèse autour d’un thé en sa compagnie, Alicent l’accueille avec un sourire sincère.
Une nappe en tissu est déposée sur la table. Alicent l’a trouvé à l’étage et elle trouve la couleur ocre parfaite pour s’accorder avec la saison. Rapidement, elle met la bouilloire sur le feu et cherche des tasses. De ce qu’elle a pu voir, les sorciers utilisent la magie parfois pour mettre rapidement la table. Comme ça doit être utile songe-t-elle avant d’attraper une tasse dont les motifs représentent des pivoines roses, typiquement anglais. Cependant, la théière n’est pas assortie, elle est tout de verre, transparente, volontairement. Et tandis que l’eau chauffe, Alicent fait de même avec le lait et sort les petites cuillères. Un coup d’œil par la fenêtre de la cuisine, Diana n’est pas encore arrivée. Alicent se demande alors ce qu’elle va déguster, car aucun doute, sa cousine va venir avec de quoi prendre le goûter et déjà, l’hôte sent son estomac s’enflammer à l’idée de goûter ce que Diana a préparé. Elle est très douée sa cousine, bien plus qu’elle d’ailleurs. Alicent, elle sait y faire avec les fleurs et c’est ce qu’elle fait, une fois le lait et l’eau hors du feu. Elle arrange un rapide bouquet avec les fleurs coupées qu’elle a ramené de la boutique. Un bouquet automnale. Des chrysanthèmes pour rappeler l’orange, des roses dans des tons plus pastels dont la délicate odeur enveloppe la maison depuis plusieurs heures et par dessus, un mélange de gypsophiles agrémentés de branches avec des baies. Le bouquet fait honneur à la table, on ne voit que lui. Pour terminer, Alicent prend la théière. L’idée a germé depuis quelques temps dans sa tête, elle qui a découvert cela à Boston, veut partager ça avec Diana et l’épater aussi. Elle verse doucement l’eau fumante dans la théière dont les parois deviennent chaudes avant de glisser à l’intérieur, une fleur de jasmin. La fleur est séchée, telle une perle et sitôt la voici qui entre en contact avec l’eau, qu’elle s’ouvre au monde pour mieux s’épanouir, dévoilant toute sa beauté et son parfum, un arôme ô combien délicat et floral.
Et à cet instant précis, on frappe à la porte. Absorbée par ses préparatifs, Alicent n’a pas vu Diana par la fenêtre songe-t-elle en allant rapidement ouvrir. Jack déjà, s’est redressé, assis sur son tas de linge, curieux de voir qui a osé ainsi interrompre sa sieste. — J’arrive dit Alicent avant d’ouvrir la porte. — Diana ! Et sans surprise, elle lui tombe presque dans les bras. — Je suis si contente de te voir et encore plus de te recevoir. Tu arrives pile au bon moment, entre, après toi ! Laisse-moi te débarasser. Aucun doute, tous les ingrédients pour un après-midi parfait sont rassemblés.
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labeur : Institutrice à l'école primaire de Godric's Hollow, Diana a toujours aimé les enfants, qui le lui rendent bien, douce et compréhensive, tout en sachant faire preuve d'autorité quand il le faut.
myocarde : Célibataire, autrefois fiancée à Matthew Ollivanders, la guerre les as séparés. Depuis, la jeune femme n'est toujours pas prête pour ouvrir son coeur de nouveau.
allegeance : Passeurs. Elle avait aimé Matthew de tout son coeur et en sa mémoire, elle estime qu'elle doit faire ce qui est juste, préserver la paix entre leurs deux mondes.
La route n’est pas très longue de son domicile jusqu’à celui de sa cousine, pourtant, à observer Diana, on la penserait partie en voyage. Vêtue d’un Mcfarlane rose balais, un lourd panier sous le bras, l’institutrice a des airs du Petit Chaperon Rouge. Et si son panier déborde en effet de quelques victuailles, il n’y a point de mère-grand ou de grand méchant loup, seulement quelques voisins et connaissances qui la saluent sur le chemin. Une certaine appréhension l’envahie cependant, alors que ses pas réduisent de plus en plus la distance qui la sépare d’Alicent.
Bien sûr elle est heureuse de retrouver sa cousine, la perspective de passer l’après-midi avec elle l’enchante et elle projette déjà d’organiser une soirée autour d’un excellent dîner. Mais retourner dans la maison de feu son oncle et sa tante est étrange. Ce n’est pas insurmontable mais le chagrin est encore là et plane au-dessus d’elle. Diana refuse pourtant de laisser une quelconque trace de tristesse l’envahir. Elle doit se montrer forte pour Alicent, être là pour elle tout comme elle l’a été lors de la disparition de Matthew, elles ont été là pour toutes les deux quand la guerre leur a pris ceux qui leur étaient chers, mais aujourd’hui plus que maintenant Diana sait qu’elle va devoir soutenir sa cousine alors elle chasse ce voile de tristesse du visage, le remplace par un sourire et serre un peu plus son panier contre elle, comme pour s’assurer qu’il est là et qu’il ne s’envolera pas.
Après quelques minutes de marche, le domicile de sa cousine apparaît dans son champs de vision de même que l’image fugace de deux petites filles courant dans la rue les bras chargés de fleurs cueillies le long du chemin. Il lui faut quelques instants d’hésitation avant de frapper.
« Alicent ! Je suis contente de te voir aussi ! Comment vas-tu ? »
Elle lui rend son étreinte avec plaisir, laisse échapper un petit rire, ravie de retrouver cette relation sans barrières ni retenue.
« Je t’ai apporté un petit quelque chose, je me suis dis que tu apprécierais quelques douceurs. »
C’est un euphémisme. Le panier est rempli de petits pots de confitures maison, pomme, rhubarbe, mûre, fraise et abricot, Diana a passé une partie de son été derrière les fourneaux à réaliser un grand nombre de confitures qu’elle a en partie conservées chez elle tandis que l’autre a été généreusement distribuée auprès de de ses plus proches connaissances. Au milieu des confitures se trouvent également un pot de miel, des shortbreads, quelques scones, des petits pains au romarin, une bouteille de sirop de framboise maison et même quelques biscuits pour chat, le panier déborde, il y a de quoi nourrir tout un régiment.
« Je suis sûre que tu vas aimer et je me suis dis qu’on pouvait déguster quelques biscuits avec le thé, sauf si tu as préparé autre chose bien sûr. »
Tandis qu’elle laisse Alicent découvrir le contenu du panier, son regard se promène dans la petite cuisine. Elle est la même que dans ses souvenirs. Il y a certes quelques détails qui montrent qu’Alicent y a apporté sa trace mais dans l’ensemble elle retrouve cette lumière et cette odeur qui ont bercé des après-midis pluvieux autour de verres de lait et de tartines de beurre frais, sa tante affairée à éplucher des pommes de terre et son oncle rentrant chaussures boueuses à la main pour ne pas salir le sol.
C’est le miaulement de Jack, le chat d’Alicent qui la sort de ses souvenirs et la ramène dans le temps présent. Ce dernier s’est rapproché du panier et le renifle avec curiosité.
« Il y a quelque chose pour lui, je suis sûre qu’il aimera. »
Elle désigne le petit sachet en tissu beige, avant de de reprendre.
« As-tu besoin d’aide pour le thé ? Ou autre chose ? »
Elle n’aime pas rester sans rien faire, même dans ses instants de calme, l’institutrice trouve toujours une occupation, cuisiner, tricoter, coudre ou lire, Diana ne laisse peu de place à l’oisiveté dans sa vie.
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« I love you »
I hope life treats you kind And I hope you have all you've dreamed of And I wish you joy and happiness But above all this, I wish you love
sang : aucune once de magie ne vibre dans son carmin, moldue curieuse d’en apprendre plus sur cet autre monde inconnu.
myocarde : cœur solitaire qui n’appartient qu’à elle, refus de s’engager dans une relation sérieuse pour le moment.
allegeance : les passeurs comme étendard, attachée avec ferveur à la paix.
particularité physique : une faiblesse au poignet gauche l’empêche de se servir convenablement de sa main, résultat d’une rupture du ligament mal soignée quand elle était jeune.
Diane a toujours été là. Cousine de sang, mais sœur de cœur, les deux femmes ont toujours gardé le contact et ceci, même quand Alicent a décidé de prendre la route pour vivre à Londres. Même d’ailleurs, quand le Blitz a frappé, quand les bombes sont tombées et que la capitale du pays a été ravagée à certains endroits. Alicent savait, a toujours su et sait aujourd’hui encore que Diana est là. La distance n’a rien changé à leur lien, filiation qui n’a eu de cesse de se renforcer au fil du temps. Le rythme, synchronisé à celui des drames et des expériences de la vie. La guerre bien sûr, mais aussi la perte des gens que l’on aime. Diana a eu son lot d’épreuves aussi, la perte de son fiancée, comme Alicent qui a vu des amis partir, le fusil sur l’épaule et ne jamais revenir. James, Alfie et puis Matthew, des noms qu’elle n’oubliera pas, jamais. Pourtant, malgré ces douloureuses épreuves, la jeune fleuriste sait que Diana était là, quelque part, elle aussi, cherchant du réconfort auprès de sa cousine. Une entraide et une bienveillance commune, un trésor à chérir et combien de lettres se sont-elles envoyées depuis le départ d’Alicent de Godric’s Hollow ? Beaucoup ? Non, énormément même. Alicent a arrêté de les compter, mais n’en a jamais jeté aucune. Elle les a conservé dans une vieille boîte en carton où jadis, sa mère rangeait un imposant chapeau pour les cérémonies religieuses. Force est de constater que la boîte n’était pas assez grande, Alicent a pris un second carton, rectangle celui-ci et l’ensemble des courriers a pu être ainsi conserver.
Depuis son retour, Alicent s’est déjà retrouvée à lire ces vieux courriers, s’amusant à en choisir un au hasard, observant le timbre oblitéré et la date, vague de souvenirs quand elle tombe sur une lettre datant de l’année 1942, la guerre. La guerre et ses horreurs, bien sûr, mais aussi la guerre et ses miracles. Diana, son écriture soignée, ses mots doux, sa gentillesse, Diana, une ancre pour Alicent qui est si heureuse aujourd’hui de recevoir sa cousine. Tellement heureuse qu’elle est aussi étourdie, elle, de nature austère, jugée ainsi injustement, veut faire bien les choses. Mais Alicent n’est pas la plus démonstrative des personnes, au contraire. Elle a tendance à trop intérioriser ce qu’elle ressent, à se parler à elle-même et souvent, à rater les bonnes occasions. Alors, si Alicent était une saison, elle serait sans doute ce jour où l’automne s’achève et où l’hiver s’impose, liaison en deux temps, elle est à la fois spectatrice des feuilles qui tombent, âme d’enfant qui s’amuse à courir dedans et mélancolique quand le froid recouvre le paysage, mais elle apprécie le silence d’un matin d’hiver, quand on entend rien d’autre que le bruit de nos pas qui craque sous une neige fraîche qui brille. Et toi, Diana, quelle serait ta saison ? Alicent choisirait pour sa cousine, le printemps. Diana est, de son point de vue, le soleil qui amorce le changement, le retour des jours qui s’allongent, arrachant un sourire aux habitants qui peuvent rester plus longtemps dehors. Elle est aussi cette singulière lumière qu’on ne peut nommer, mais qui traverse les premières feuilles des arbres, pousses nouvelles, renouveau, beauté d’un cycle qui tourne, une roue, celle de la vie. En somme, l’une comme l’autre, elles se complètent, les cousines Brown.
Et c’est aussi pour ça qu’elle a choisi de rester Alicent. Pour Diana, pour renouer avec sa cousine et pour être à ses côtés, car si les lettres sont précieuses, le contact humain lui, l’est encore plus. Alicent a besoin de Diana dans sa vie, elle a besoin de rire à ses côtés, d’entendre le son de sa voix, tout comme de savoir qu’elle pourra lui souffler des secrets quand que sa cousine ne trahisse sa confiance. Diana est cet équilibre parfait de la balance. Ainsi, Alicent veut tout pour faire pour l’accueillir comme il se doit. Le thé au jasmin, elle est persuadée que cela va lui plaire et l’odeur chatouille déjà les narines du chat qui ouvre un unique œil et observe le remue ménage de sa maîtresse. Bientôt, sa cousine fait son apparition et Alicent lui offre sa plus sincère étreinte que Diana lui rend. Une autre volonté de la fleuriste est la suivante, faire cette maison un nouveau foyer, car avant cela, Alicent n’avait ici conservé, que de mauvais souvenirs, même si elle en a eu des bons, elle n’arrivait pas à détacher son esprit du jour de son départ. Maintenant que ses parents ne sont plus là, elle veut créer de nouveaux souvenirs ici et ça commence avec Diana et ce thé. Mais outre le thé, celui-ci va s’accompagner d’une multitude de délices qui garnissent le panier de la jeune femme. Alicent retombe en enfance, des étoiles dans les yeux, elle gourmande, ayant toujours préféré le sucré au salé. — Je ne peux qu’aller bien en voyant tout ce que tu as fait. Les yeux de la fleuriste vont et viennent sur les douceurs. Elle a envie de tout goûter et elle sait que ça sera incroyablement bon ! Les petits pains au romarin attirent tout particulièrement son attention, autant qu’ils attisent son sens de l’odorat. — Quelques biscuits ? Diana, on a de quoi manger jusqu’à demain soir au moins, si ce n’est plus. Léger éclat de rires qui s’échappent des lèvres de sa cousine. — Je vais devoir faire beaucoup de thé, mais cela me va ! J’ai envie de goûter à tout. Sa main se resserre autour de celle de sa cousine, dans un geste d’affection et de profond remerciement. Alicent est de ces gens qui parfois, n’arrivent pas à exprimer ce qu’ils ressentent avec des mots. Oui, l’art des mots, ce n’est pas son fort, alors elle l’exprime avec des gestes, à sa manière. — Merci. Sincèrement, elle est touchée.
Et déjà, elle prend un plateau laqué en bois pour disposer les tasses et la théière. La fleur s’est ouverte doucement, dévoilant ses arômes parfumées et toute la beauté qu’elle cachait en son cœur. Peut-être, est-ce pour cela que Alicent est devenue fleuriste, pour montrer à ceux qui le souhaitent, la beauté des fleurs, ce qu’elles cachent au plus profond d’elles, comme elle-même. N’avons pas tous en nous, une beauté dissimulée ? Et quand on parvient à la montrer au monde entier, notre plein potentiel se dévoile alors, sublime. — As-tu déjà vu un véritable thé au jasmin ? Elle demande, sourire aux lèvres avant de prendre des petites assiettes et des cuillères. — C’est quelque chose que j’ai découvert à Boston et je tenais à le montrer. Je me suis dit que cela allait te plaire dit-elle alors, car plus d’une fois, dans sa vie et dans ses escales ici et là, Alicent s’est dit que telle ou telle chose ferait plaisir à Diana et elle regrettait qu’elle ne soit pas à ses côtés, mais ce n’est désormais plus le cas et ça l’a fait sourire, un sourire sincère avant de poser ses yeux sur le chat. Jack déjà, approche, curieux comme une pie et gratifie l’invitée d’un miaulement affection. — Vraiment ? Ah, tu vois Jack, on pense aussi à toi, tu es vraiment le roi ici. Et le matou miaule comme pour dire que c’est tout à fait normal et tout à fait vrai aussi. Cela fait sourire Alicent qui prend le petit sachet en tissu. — Qu’est ce que c’est ? Car Jack semble très intrigué. Déjà, il renifle, le museau collé au tissu avant de miauler à nouveau. — Oui, tu vas en avoir, ne sois pas si pressé, on dirait que tu n’as rien mangé depuis des jours.
Alicent laisse échapper un petit rire tout en levant les yeux au ciel. — Nous allons prendre le thé dit-elle à sa cousine, le plateau prêt et les couverts aussi — Mais avant, je crois que Jack ne nous laisse pas le choix de s’occuper de lui en premier. Décidément, quel petit prince, celui làsonge la maîtresse des lieux. — Derrière toi, dans le meuble bas, il y a une gamelle pour lui, s’il te plaît. Elle indique, tout en ouvrant le sachet. Jack se met alors à ronronner, heureux que l’on s’occupe de lui en premier ! — Après, nous pourrons prendre le thé, monsieur sera occupé à manger.
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