IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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le deux de coupe.
neutral: no mans land ●
Edith Trelawney
neutral: no mans land
Edith Trelawney
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 52
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : vanessa kirby — mrs jay ; rampld.
doublon(s) : jules la princesse & tuthur l’endive.
gallions : 294
le deux de coupe.  48d616e6a0c447df32630a76eb58398f73e3383f
pronoms : féminins.
décade : trente six plaies.
labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
alter ego : une certaine nancy bates.
storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
gif feuille : le deux de coupe.  F03298eec5268c3839b5b770e52c5e9d4093e8f4

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(#) le deux de coupe. ●
01.05.24 7:58
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : juillet de l’année 1955.
personnages concernés : paulina parkinson et edith trelawney.
trigger warnings : mention de fausse-couche.
intervention autorisée du mj : [ ] oui [x] non
autre(s) : ras.

IN FOR THE KILL - 2021-2022


(. . .)
in progress.
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Edith Trelawney
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Edith Trelawney
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le deux de coupe.  48d616e6a0c447df32630a76eb58398f73e3383f
pronoms : féminins.
décade : trente six plaies.
labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
alter ego : une certaine nancy bates.
storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
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(#) Re: le deux de coupe. ●
01.05.24 8:07
et derrière ton sourire, tout un empire et derrière tes yeux, toute une énigme, et derrière toi, une conquête.
L

E DEUX DE
COUPE


Elle se demande ce qu’elle fait là. Vraiment, ce n’est pas son genre, à elle, de se rendre à ce genre de festivités justement. Edith a mieux à faire, sans doute. Pourtant, elle est là, elle se tient dans un coin de la pièce, observe les allers et retours des convives en laissant échapper un profond soupir. Il lui faut un autre verre de brandy, de cocktail, de n’importe quoi tant que ça contient un peu d’alcool en fait. C’est au dernier moment que la plus âgée des sœurs Trelawney a décidé de répondre à l’invitation qu’elle a reçu deux semaines plutôt. Un courrier arrivé par hibou, une lettre chantante, c’est la dernière mode en ce moment. Plus agréable qu’une beuglante, moins silencieuse qu’un courrier classique, une lettre qui siffle et chante. Bref, Edith en fut agacée, mais son époux lui, a semblé amusé, tout comme leur petit dernier, Cornelius. La lettre s’est donc animée et a dit haut et fort que la mère de famille était conviée à une soirée « retrouvailles » chez Maybell Mountebank pour célébrer le succès inattendu de son livre, déjà le best seller de l’été qui commence à peine, comment j’ai attrapé l’attrapeur. Edith n’a jamais aimé cette vipère qui était pourtant dans la même maison qu’elle. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle trouvait que Maybell se concentrait trop sur les cancans que sur ses études. Combien de fois, entant que préfète, elle n’a eu de cesse de lui répéter de travailler et de faire gagner des points à leur maison ? Mais miss Mountebank préférait passer ses heures à comploter. Une fois, elle s’est enfermée avec Misty Harvey dans les toilettes des filles du cinquième étage. On a retrouvé juste après, les toilettes complètement ensorcelées et recrachant sans cesse de l’eau. Un mauvais tour de ce duo ! Et forcément, Misty sera là. Edith, l’air pincée, n’a même pas lu ce livre qui est sûrement un torchon. Et puis, elle n’aime pas le quidditch. Elle trouve ce sport brutal, préférant une discipline plus noble comme les duels ou même les échecs ! La sorcière aime encore moins le quidditch depuis sa sixième année, quand ce crétin de troll de Marcus Harvey, batteur de l’équipe et frère jumeau de Misty justement, a raté son tir et lui a envoyé le cognard en pleine figure, elle qui venait justement voir l’entraînement pour faire plaisir à ses copines ! Le choc lui a brisé le nez et cassé trois dents ! Même si la magie a rapidement arrangé tout ça, Edith en garde un très mauvais souvenir.

— Je n’irai pas.
C’est ce qu’elle a dit, redit et affirmé à Irvin. Pourtant, elle y est. Depuis une petite heure, à cette sauterie sans intérêt. Pourquoi ? Edith ne sait pas. Au dernier moment, elle a décidé de s’y rendre, peut-être dans l’espoir de se changer les idées, d’essayer de s’amuser. C’est ce que Agnès lui disait avant, avant… Avant la cassure, fêlure profonde, fracas dans la lignée. Tu sais Edith, s’amuser parfois, ça fait du bien ! Tu devrais essayer, ça te rendrait moins pincée. Elle entend la voix de sa petite sœur dans sa tête, la sorcière et elle lève les yeux au ciel. En quoi est-elle pincée ? Edith se le demande bien.
La soirée ne l’intéresse pas. Il y a plusieurs sorciers et sorcières que la blonde reconnaît facilement. Marcus est là. Il se pavane aux bras de Misty. Apparemment, ils sont ensembles. Une autre sorcière qui était chez Ravenclaw semble enceinte, le ventre arrondi. Melting pot d’anciens élèves de tous les horizons qui semblent avoir été plus ou moins proches de Maybell. En fait, il ne fait aucun doute que cette dernière les a convié ici pour deux raisons. La première, c’est que Maybell veut montrer à tous qu’elle a réussi sa vie. Son livre est éparpillé un peu partout et elle ne cesse de l’offrir, le dédicaçant avec une plume qui voltige autour d’elle. La seconde, Maybell aime être entourée, elle aime se sentir au centre de quelque chose et avec le succès vient les vautours. Edith regrette d’être venue ici, d’autant que d’avoir vu cette ancienne camarade enceinte lui retourne les entrailles. Elle aussi, elle l’était il y a quelques temps. Un profond soupir, elle se détache enfin du mur et décide de quitter le salon, d’ailleurs Marcus semble déjà bien éméché vu les propos qu’il scande et qui semble amuser les convives C'EST UNE HUÎTRE EN PLASTIQUE, QUAND T'APPUIES DESSUS ÇA FAIT POUET-POUET. Quel spectacle pitoyable songe Edith en cherchant une sortie, longeant la table du buffet. Des petits fours divers et variés, elle n’a rien pris. En revanche, la bouteille de gin fera l’affaire.

La maison de Maybell est grande et il est facile de s’y perdre. Edith se demande si son ancienne camarade va remarquer son absence. Évidemment que non et c’est tant mieux. Preuve en est, quand elle est arrivée, l’autrice n’a même pas pris la peine de venir la saluer. Edith avance dans un couloir avant de monter des marches. Plus elle s’éloigne, moins elle entend le brouhaha du monde amassé en bas. Trop de poissons dans un même bocal se dit-elle alors qu’elle monte non pas au premier, mais au second étage. Ici, elle aura vraiment la paix, car la sorcière ne veut pas rentrer chez elle. Irvin est là, il a posé une semaine de congés pour profiter des enfants qui eux, sont rentrés de Hogwarts depuis quelques temps également. C’est normal, c’est leur père, mais dès qu’il est dans la même pièce qu’elle, Edith se sent mal à l’aise. Depuis sa fausse couche, elle ne veut même plus essayer, elle veut seulement fuir. Quelle idiote fait-elle.
Sa main se pose sur la poignée d’une porte qui n’est pas verrouillée. Elle ouvre et tombe sur une chambre qui semble inutilisée. Le lit est soigneusement fait avec à ses pieds, une petite banquette dans les tons de vert pistache, la même couleur que les murs. Edith entre et pousse la porte derrière elle, sans la fermer pour autant. Elle fait quelques pas et pose la bouteille sur une des deux tables de chevet qui encadrent le lit. Rien sur les murs, alors que Maybell est friande de photos en tout genre, souvent d’elle d’ailleurs. Ici, le temps semble s’être arrêté. Pourtant, dans l’angle de la pièce, juste à côte d’une porte fenêtre qui donne sur un petit balcon, un drap recouvre un objet. Edith approche et retire le tout, dévoilant une platine qui n’a guère été utilisée depuis quelques temps déjà. La poussière s’est accumulée dessus, pourtant, le tout doit fonctionner car il est branché à une prise. La sorcière appuie sur le bouton on et remarque qu’un vinyle est déjà dedans. Elle décide de poser le bras de lecture dessus, tandis que le vinyle tourne. Il y a un grésillement puis une musique qui commence à être jouée. Elle règle le son, assez fort pour entendre, pas assez fort pour que ça soit entendu depuis le salon. Sans mal, elle reconnaît la voix unique d’une célèbre chanteuse française. Le même prénom qu’elle, une certaine Edith Piaf. Elle écoute le morceau qu’elle trouve beau, sans le comprendre, car la sorcière connaît du français, quelques mots uniquement, mais elle aime le rythme du morceau.

Une gorgée de gin qu’elle boit au goulot avant d’ouvrir la porte fenêtre pour laisser passer l’air. Le soleil commence à se coucher, ça doit bien faire plus d’une heure qu’elle est ici Edith. Un soupir, elle s’assoit sur la banquette et prend une cigarette dans sa petite pochette avant de l’allumer et de tirer dessus. Elle baisse les yeux sur sa robe. Elle a opté pour une robe rouge, car son époux lui a dit que cette couleur mettait en valeur ses yeux. Elle ne trouve pas, mais passons. Des jupons par dessous, des escarpins de la même couleur et des gants courts, blancs pour parfaire la tenue, elle n’a qu’une envie Edith, ôter tout ça et disparaître dans son lit, mais elle ne peut pas rentrer, pas encore. Triste, maussade, amère de la vie, elle entend tardivement, la sorcière, des pas. Une planche du sol qui craque sous le pied de quelqu’un alors que le 72 tours s’achève.
Edith relève la tête, qui donc ose venir la déranger dans son petit havre de paix improvisé ? Elle expulse la fumée, se tourne vers la porte. Elle hésite, elle doit parler, dire quelque chose ? Lèvres pincées, elle dit alors — Maybell… C’est toi ?
Elle espère que non. Tout le monde sauf cette croqueuse de diamants.

(1512 w.)
morceau du vinyle.
défi 03 : placer la citation d’un film.


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(. . .)
in progress.
death eater: always pure ●
Paulina Parkinson
death eater: always pure
Paulina Parkinson
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
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hiboux : 161
pseudo : pollypocket
faciès & dot : Kaya Scodelario + ultra-violences
doublon(s) : Dolores + Saturnine
gallions : 950
le deux de coupe.  Cec83ed15bd254a7ae8b7f8d82899cff
pronoms : elle/she/her
décade : Trente-six années écoulées
labeur : Editrice au sein de la maison familiale Obscurus Books et accessoirement écrivain à ses heures perdues
alter ego : Angelina Burton, écrivaine
sang : Sans tâche, pureté dont elle tire une fierté sans limite
don : Pénétrer les esprits, avec plus ou moins de délicatesse... legilimens
myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
allegeance : Les Mangemorts, jusqu'à la fin
particularité physique : La marque des ténèbres sur son avant-bras gauche
gif feuille : le deux de coupe.  Scream-yell

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posséder 1 multi.
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a participé au trick or treat 3.0
crésus
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floodeur
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(#) Re: le deux de coupe. ●
10.05.24 20:52
Everyone said, it wasn't meant to happen.
Yet, the Tsunami rose that night for their union.
L

E DEUX DE
COUPE

Tu ne sais ce qui t’a pris de répondre positivement à cette invitation. Probablement as-tu été piquée d’une mouche particulièrement venimeuse pour ne serait-ce qu’envisager mettre un orteil chez Maybell Mountebank. Tu l’as toujours détestée, et tu sais parfaitement que c’est réciproque. Pourtant, elle t’a invitée et pas qu’une fois, non. C’est plusieurs lettres qui se sont retrouvées dans ton salon, dont une bien plus personnelle de Maybell s’adressant à toi comme si vous aviez été les meilleures amies du monde à Poudlard, te demandant de tes nouvelles et te remémorant de si bon moments dont tu n’as absolument pas le moindre souvenir. Tu le sais parfaitement, ce qui la motive: tu es une Parkinson, avoir une invitée de ton standing assurerait sans l’ombre d’un doute le succès de ta soirée. Tu est absolument certaine que ton frères jumeau a également été invité, mais tu doutes fortement que son opinion ait divergé de la tienne. Autant dire que tu n’avais pas la plus petite envie de te déplacer pour un événement à la gloire de ton ancienne camarade (qui visiblement a écrit un livre dont tu n’as que faire). Pourtant, te voilà. Tu as revêtu une robe d’un rouge profond, couleur qui t’est pourtant peu habituelle, as pris le soin de te coiffer et de parfaire ton apparence. Tout ça pour au final peu de choses, une sauterie sans grande importance. La raison pourtant en est simple: plus que jamais tu as besoin de distraction. Distraction de ton existence toute entière, de ce mariage qui approche, de ta soeur qui ne cesse d’insister pour que tu sois plus impliquée dans les préparatifs et que vous fixiez une date… Moment que tu redoutes tant, celui où tu seras unie à un homme qu’en réalité tu connais à peine et qui a l’air aussi peu désireux que toi de convoler en justes noces. Tu n’as pas le choix pourtant, piégée par ton propre sens du devoir et ta loyauté qui t’interdisent purement et simplement d’apposer à ton aînée un refus, d’autant plus pour des motifs si égoïstes. Le bien commun, le bien de la famille, voilà qui doit primer, avant toute autre chose.

« Paulinaaaaa ! » La voix de crécelle de Maybell te vrille les tympans tandis qu’elle fond sur toi à peine passée la porte d’entrée. Elle fond sur toi et… t’enserre de ses bras. Ton corps tout entier se tend immédiatement sous ce contact absolument indésirable. Tu déteste qu’on te touche de cette façon, d’autant plus une femme que très franchement tu méprises et n’as plus revue depuis des années. Tu fais de ton mieux pour te dégager de son emprise, peu soucieuse d’être délicate, mais elle ne semble pas en prendre ombrage. « Maybell. Quel plaisir de te revoir. » La froideur de ta voix et de ton expression contredisent clairement ces mots, mais l’hôtesse ne parait rien remarquer, ou plus vraisemblablement s’en moque éperdument. « Mais ouiii, ça fait si longtemps ! Qu’est-ce que tu deviens ? J’ai entendu dire que tu allais te marier ! Incroyable, c’est fascinant ! » Tu ne prends pas la peine de lui répondre, comprenant que ses questions n’en sont pas vraiment. Le malaise atteint son paroxysme lorsqu’elle place son bras (que tu as fort envie d’arracher) autour de tes épaules et décide de parader en ta compagnie devant ses invités. Ton regard se pose sur l’un des nombreux volumes présents et tu te demandes si tu ne pourrais pas en attraper et un l’assommer avec. Mais non, ça ferait mauvais genre. Il est cependant hors de question que tu la laisses te coller toute la soirée et tu finis par te dégager. « J’ai soif, je vais aller me servir quelque chose. » Elle semble un peu surprise, mais son sourire ne disparait pas. Malheureusement. « Oh mais bien sûr ! D’ailleurs pense à prendre un exemplaire de mon livre. Tu l’as lu ? » Tout en bavassant, Maybell saisit l’un des volumes et te le présente. La seule pensée qui te vient est que le titre est tout à fait ridicule. En plus, tu détestes le quidditch. « Non. » Cette fois-ci, elle semble quelque peu vexée, malgré ses efforts pour ne pas le montrer. « Oh et bien, c’est l’occasion. » Sans prévenir, elle te fourre le volume entre les mains et repart auprès de ses invités.

Tu y jettes un oeil, avec le plus grand mépris, que ce soit en tant que lectrice, éditrice et écrivaine. Tu soupires, regrettant profondément ta venue et saisit un verre de vin avant de t’aventurer au hasard d’un couloir. Mais voilà que tu l’aperçois de nouveau, toujours dans ton champ de vision, qui te fait de grands signes, certainement pour t’inviter à la rejoindre. Hors de question que tu la laisses t’agripper toute la soirée ! Tu l’ignores superbement et continues ton avancée, jusqu’à prendre les escaliers. Tu décides que tu resteras une heure ou deux, pas plus, avant de rentrer chez toi. Ton coeur soudain se serre en pensant à cet appartement que tu aimes tant, qui bientôt ne sera même plus tiens.

Tu secoues la tête, désireuse de chasser de si sombres pensées. Ce n’est certainement pas pour ressasser les mêmes idées que tu es venue. Tu atteins le palier du premier étage et déposes au hasard le livre de Maybell sur une table afin de t’en débarrasser. Tu bois quelques gorgées de ton verre de vin, tout en explorant les environs. Tout respire la richesse, trop pour ne pas frôler la vulgarité. Tu cherches une porte qui t’inspire, qui éventuellement pourrait t’offrir un refuge bienvenu. Quelques notes parviennent à tes oreilles, qui te sont inconnues. De la musique moldue, sans doute, penses-tu non sans un certain mépris. Mais le son t’est néanmoins plus agréable que la voix de Maybell et tu décides malgré tout d’entrer. De l’intérieur, tu ne vois d’abord que de la fumée -encore une détestable habitude moldue- avant d’entendre sa voix. Cette voix, que tu pourrais reconnaitre entre mille, même après tant d’années. Le timbre malgré toi, résonne dans tout ton être, te ramenant des années en arrière - à une détestation réciproque suivie d’émois de chaque côté de l’échiquier, alors que vous vous affrontiez dans ce club dont vous étiez toutes deux membres. Puis la douleur quelques années plus tard, une douleur que tu n’avais su voir venir en découvrant qu’une union serait célébrée.

« Non. » réponds-tu simplement. Un instant, tu te demandes si tu ne rêves pas, tout simplement. Mais la fumée se dissipe et c’est bien sa silhouette qui se trouve face à toi. Son visage. « Bonsoir Edith. » Tu souhaites garder une parfaite neutralité, mais tu te sens prise au dépourvu. Tu aurais dû prévoir qu’elle serait là, anticiper ce scénario. Tu détestes te trouver surprise. « Tu as l’air en pleine forme. » En vérité, tu n’en sais rien. Si tu étais honnête, tu lui dirais que sa robe lui va magnifiquement bien. Qu’elle est toujours aussi belle. Peut-être plus encore.

Tu t’agaces. Cette émotivité-là est bien loin de te ressembler. « Excuse moi, je ne voulais pas te déranger. » Tu gardes la tête haute, la posture droite et t’apprêtes à repartir, à fermer cette porte alors que déjà tes yeux voudraient malgré toi la détailler.

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JEUX 2024
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Edith Trelawney
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Edith Trelawney
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pronoms : féminins.
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labeur : historienne et autrice, fascinée par les grands évènements du monde magique, conservatrice de cet héritage d’autrefois.
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(. . .)

sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
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(#) Re: le deux de coupe. ●
12.05.24 19:41
et derrière ton sourire, tout un empire et derrière tes yeux, toute une énigme, et derrière toi, une conquête.
L

E DEUX DE
COUPE


Ce n’est pas Maybell. Tant mieux.
C’est Paulina Parkinson. C’est sans doute pire.

Edith la fixe un instant. Paulina Parkinson. Cette même personne qui a toujours éveillé chez l’aînée des Trelawney, à la fois une profonde irritabilité et pourtant, un besoin de lui prouver sa valeur. Pourquoi ? Même Edith ne connaît la réponse à cette question. Leur relation est inexistante et si on considère qu’elle existe, on peut la clarifier de glaciale, elle est gelée. Pourtant, Edith n’a jamais souhaité du mal ou de mauvaises choses à la sorcière. Si on oublie le petit incident du chou mordeur de Chine bien sûr. Non, ce qu’a toujours voulu Edith, c’est obtenir son approbation. C’est étrange non, quand on y pense ? Pourquoi elle ? Pourquoi cette sorcière-là ? Celle qui est bourrée de préjugées et qui sans doute, l’a jugé dès qu’elle a appris qu’elle rejoignait Serpentard alors qu’elle n’avait pas le sang-pur ? Les valeurs du sang, Edith s’en moque et n’y a jamais accordé la moindre importance. Pour elle, le sang ne fait pas le sorcier. Ce qui donne de la valeur à quelqu’un plus qu’un autre, ce sont ses connaissances, le savoir acquis. Un né-moldu peut être un bien meilleur sorcier qu’un sang-pur si ce dernier a délaissé ses études. Alors, pourquoi elle ? Parce que c’est une Parkinson et que celle que l’on surnommait autrefois la pimbêche Trelawney veut lui faire fermer son clapet ? Non. Parce que c’est Paulina justement. Le patronyme lui, est plus décoratif qu’autre chose pour la blonde.
Parce que c’est Paulina. Parce qu’elle a toujours intrigué Edith. Elle est dans son monde Paulina, du moins, aux yeux de la sang-mêlée qui n’a jamais réussi à la cerner, à la comprendre. Silencieuse, belle à vous en crever les yeux, énigmatique, le teint de porcelaine, le regard d’un bleu profond, abyssal même, les lèvres scellées. Paulina n’est pas de ceux qui parlent pour rien dire, comme ce crétin de Thomas Abbott d’ailleurs. Pourquoi elle pense à lui subitement, Edith ? Peut-être parce qu’elle sait que Paulina et lui ont eu… Une sorte d’aventure ? Elle n’a jamais compris pourquoi lui, ils sont si mal assortis. Mais parce que quand elle l’a appris, qu’elle les a surpris, elle a été incapable de dire un mot, elle a été presque déçue ? Par dessus la surprise. Paulina, elle donne cette impression de détester ses semblables, l’être humain notamment et à côté de ça, elle sauve les araignées. Qui sauve les araignées ? Si Edith ne leur veut aucun mal, elle les préfère en dehors de sa maison qu’à l’intérieur. Alors pourquoi, même après toutes ces années, quand elle voit chez elle une araignée, elle ne peut pas s’empêcher de voir le visage de Paulina qui veut la protéger, l’empêcher de la tuer ? À tel point que quand Irvin veut en écraser une, sale bête qu’il marmonne, Edith l’arrête et le force à la mettre dehors.

— Paulina. Qu’elle dit enfin, le ton légèrement surpris, mais sans une once d’animosité. Les rivalités d’autrefois, elles sont enterrées, dans le passé. Le présent est ici et les deux élèves de Serpentard sont des femmes désormais. Des femmes avec des vies bien différentes. Edith est mariée, en atteste son alliance qui orne sa main gauche. Elle a donné deux fois la vie, deux enfants qu’elle aime plus que tout, telle une lionne féroce qui protège ses petits, précieuse portée. Et Paulina ? Que fais-tu, qu’es-tu devenue ? Paulina semble encore plus mystérieuse qu’avant et encore plus belle, surtout dans cette robe rouge qui sublime sa chevelure obsidienne. Le rouge lui va comme un gant, mais Edith se demande si quelque chose ne lui va pas. Elle a toujours trouvé chez Paulina, une élégance naturelle. Est-ce parce qu’elle a le sang-pur ? Son jumeau est du même calibre, mais chez la jumelle, c’est bien plus attractif, à tel point que ça capte le regard de Edith, notamment quand elle était adolescente. Les yeux ne mentent pas, la langue, si. Alors la blonde détourne le regard. Comme à l’époque de l’école. Comme quand il fallait feindre d’être une garce pour en imposer, pour se faire respecter,  pour montrer qu’on avait sa place dans la noble maison de Salazar parmi tous les sang-purs qui vous jugent, vous regardent de la tête aux pieds avec cet air dédaigneux. Jouer à être quelqu’un d’autre, le jeu préféré de Edith Trelawney, mais ce soir, elle n’a guère envie de jouer. Alors la sorcière se tait, se doute que miss Parkinson ne va pas rester plus longtemps, pas avec elle, pas avec une sang-mêlée, pas avec la pimbêche. Sans doute va-t-elle rejoindre son ombre en la personne d’Aeneas, ça paraît logique.
Qu’elle n’est pas sa surprise quand Paulina lui dit qu’elle… À l’air en pleine forme ? Edith arque un sourcil et tourne la tête vers elle, la dévisageant presque. Elle s‘en veut, la blonde, de faire cette tête là, car Paulina pourrait considérer qu’elle se moque d’elle, mais c’est instinctif. En pleine forme ? Et qu’est ce qu’elle doit répondre, la blonde, à ça ? Elle, prise au dépourvu, reste muette sans doute trop longtemps car sa camarade d’autrefois s’excuse pour la laisser seule. Seule. Non, Edith n veut pas être seule. Elle l’est déjà trop et elle n’a pas envie que Paulina parte. Parce que c’est Paulina ou pas ? Elle ne se pose pas la question, ne veut pas, la chasse de son esprit. Pourtant, sa bouche parle avant elle. Ce qui arrive rarement. En général, Edith réfléchit toujours à ce qu’elle va dire, aux conséquences que ça peut avoir, parfois, elles sont désastreuses comme avec Agnès, mais elle est consciente de ce qu’elle dit. L’instinct, écouter son intuition, très peu pour elle. Sauf cette fois. — Non, attends, reste !

Elle avale un s’il te plaît et se surprend à entendre ses mots sortir de sa bouche. C’est presque une supplique, une demande et en général, l’ainée ne demande pas, elle exige. Raclement de gorge, reprendre le contrôle, petit sourire courtois sur les lippes. — Je veux dire, tu n’es pas obligée de partir… Il faut changer de sujet, changer de sujet vite. — Toi aussi, tu cherches à fuir Maybell et sa clique ? Oui, Maybell, Misty, Marcus et compagnie, c’est un excellent sujet de conversation. Comme quoi, cette chère Maybell Mountebank peut s’avérer particulièrement utile quand elle veut songe Edith en s’écartant sur la banquette pour laisser une place à Paulina. Une invitation du regard si elle souhaite s’asseoir à ses côtés. Elle n’est pas obligée. La seule fois où elles ont été côte à côte ce fut durant un trimestre complet en cours d’histoire de la magie. La matière favorite d’Edith qui était assidue. Elle notait tout sur son parchemin, des lignes et des lignes de leçons à retenir couchées sur le vieux papier avec sa plume. Une écriture en italique rapide et une concentration pour les mots du professeur, même si parfois, elle osait un regard en biais vers sa voisine. Paulina, ce paradis noir. Paulina, cet enfer devenu si intriguant quand elle était son adversaire en septième année sur un damier. Les blancs contre les noirs. La pièce préférée de Edith a toujours été le cavalier, pour sa malice, sa ruse à pouvoir se glisser derrière les lignes ennemies pour frapper dans le dos. Tous les coups sont permis, non ? Et pourtant, avec Paulina, ce sont les tours qui prenaient tout un sens, pour protéger le roi, pour protéger la reine, interdiction de pénétrer l’enceinte.
Elle se permet de remettre une mèche de cheveux derrière son oreille, se demande si Paulina a toujours ce parfum si entêtant et indescriptible qu’elle portait à l’école. Des effluves d’une flagrance inconnue qui chatouillaient autrefois les narines d’Edith lors des parties d’échecs.

Edith inspire un instant sa cigarette qui arrive sur sa fin. Elle n’a pas souvenir que la sorcière fume, ce n’est pas plus mal car l’odeur du tabac n’est pas charmant, ça incommode en général, mais c’est devenu pour la blonde, un moyen de calmer son angoisse interne, de ne pas sentir ses mains qui tremblent. Les apparences, toujours. Et elle cherche dans son petit sac un objet, une flasque qui appartient à son mari, mais qu’elle lui a emprunté il y a déjà quelques temps pour un durée indéterminée. Dedans, breuvage bien meilleur que la piquette que Maybell offre en bas. Comme quoi, cette nouvelle riche ose se montrer avare des bonnes choses ou alors, elle n’y connaît tout simplement rien. — Du gin. Elle ose tendre le tout à Paulina, croiser son regard. — Pour m’excuser du chou mordeur… ? Elle tente Édith, une pointe d’humour, mais elle se trouve ridicule. Pourquoi elle déterre cette vieille histoire ? Elle est vraiment stupide comme personne et se retient de se gifler elle-même. — Et tu ne me déranges pas. En fait, tu ne m’as jamais dérangé.
Il faut le dire, l’arrivée de Paulina est une surprise, mais une surprise bien plus agréable que celle d’un autre invité. C’est peut-être la seule chose utile que la maîtresse des lieux a fait, à savoir, convier cette sorcière ici. Bien sûr, Edith se doute qu’elle voit en Paulina, un nom surtout, le prestige d’avoir une Parkinson ici. Quelle pauvre femme se dit la sorcière.
Paulina est bien des choses, mais pas juste ça, pas une belle affiche qu’on expose. Elle ne sait pas pourquoi Edith, mais elle n’aime pas cette idée qu’on puisse face ça de la sorcière.

(1677 w.)

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labeur : Editrice au sein de la maison familiale Obscurus Books et accessoirement écrivain à ses heures perdues
alter ego : Angelina Burton, écrivaine
sang : Sans tâche, pureté dont elle tire une fierté sans limite
don : Pénétrer les esprits, avec plus ou moins de délicatesse... legilimens
myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
allegeance : Les Mangemorts, jusqu'à la fin
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(#) Re: le deux de coupe. ●
15.05.24 12:59
Everyone said, it wasn't meant to happen.
Yet, the Tsunami rose that night for their union.
L

E DEUX DE
COUPE

Tu restes plantée là, incertaine. Toi qui sais toujours quoi dire ou quoi faire, en toutes circonstances, te voilà bien ennuyée, parce que cette fois-ci, tu ne sais pas. La surprise t’habite, te désarçonne, toi qui n’avais pas pensé la revoir ici. Tu aurais préférée y être préparée, pouvoir te créer une contenance. Tu te reprends cependant, peignant sur ton visage ta neutralité habituelle. Tu n’as d’autre choix que la regarder pourtant, constater à quel point les années l’ont embellie, lui apportant une distinction qu’elle n’avait pas autrefois, ou pas de la même façon. Tu te souviens sans peine à quel point elle t’insupportait, celle qui se pavanait avec son insigne sur la poitrine. Elle n’en avait pas le droit. Elle était déjà indigne d’être à Serpentard, mais qu’elle se voit accorder un tel honneur te choquait au plus au point. Tu t’étais insurgée, révoltée contre une telle aberration. Certes le patronyme Trelawney possédait un certain prestige, mais rien qui puisse justifier pareille distinction. Une sang-mêlée restait une sang-mêlée, voilà ce que tu ne cessais de te répéter, à chaque fois qu’Edith déambulait dans les couloirs comme si l’école entière lui appartenait. Elle occupait tes pensées la Trelawney, autant que tu te perdais parfois dans vos affrontement aux échecs, plus terribles encore que tous les face à face que tu pouvais connaitre au sein du Club de Duels.

Mais les années se sont écoulées. L’animosité n’est plus, ou du moins plus sous la même forme. Vous êtes désormais bien trop âgées pour vous hurler dessus comme des chiffonnières - ce n’était déjà guère distingué à l’époque. Tu ne peux t’empêcher de remarquer que vous avez opté pour la même couleur, tout comme il pourrait difficilement t’échapper à quel point le rouge met en valeur sa carnation. La blonde n’est peut-être pas de sang-pur mais jamais tu n’aurais pu lui reprocher son manque d’élégance et de goût.
Ton prénom sur ses lèvres pourrait presque te faire tressaillir et tu oses espérer qu’elle n’en as rien vu tout en te sommant de te reprendre. L’affreux vin servi dans cette maison doit déjà commencer à te tourner la tête. Durant un instant, ton regard croise sa main gauche où siège cet anneau, témoin d’une union dont la nouvelle t’avait… tu ne saurais définir ce que cela t’avait fait. Quelque chose. Une forme de fracture, de brisure que tu ne voulais ni regarder ni considérer. Il te vient à l’esprit que très bientôt, le même cercle décorera ton annulaire. Instinctivement, les doigts de ta main gauche se contractent.

Qu’est-elle devenue ? A quoi ressemble sa vie à présent ? Est-elle heureuse ou malheureuse ? Des questionnements qui te traversent sans même que tu le veuilles, et qui, tu le sais, vont plus loin que l’intérêt que tu pourrais porter à une ancienne camarade de classe. Ça te déplait presque de constater que comme à l’époque, tu ne peux te contenter d’être indifférente. Tu chasses ses pensées et signifie ton départ, ta volonté de la laisser à sa solitude, les notes de musique, sa cigarette. La réaction te surprend, tes yeux s’écarquillent un instant avant que tu retrouves ton calme habituel. « Oui. Elle m’a paradé dans toute la pièce et j’aimerais éviter que ça recommence. » Réponds-tu, sans chercher à dissimuler l’agacement que cela t’a inspiré. Tu hésites, un instant, contemplant la place qui t’a été faite avant de finalement t’avancer pour t’y installer. Tu te tiens parfaitement droite, comme à ton habitude et tâte ta chevelure de ta main droite, moins pour vérifier que ta coiffure est toujours parfaitement en place que pour compenser ta nervosité. Car tu es nerveuse, un peu. C’est… étrange. Peu habituel. Pourtant, tu ne peux rien y faire, quelque chose dans sa proximité te déstabilise. Tu tournes la tête en la voyant fouiller son sac pour en sortir une flasque et hausse les sourcils, avant qu’elle t’en énonce le contenu tout en te tendant l’objet. Tu ne peux empêcher un fin sourire de glisser sur tes lèvres à l’évocation de cet épisode qui vous a valu une retenue collective, et à toi de passer tes seize ans à nettoyer de vieilles armures. « Je me doutais bien que c’était toi. Tu me dois un anniversaire. » Cette dernière phrase à peine prononcée, tu la regrettes presque de crainte qu’elle te pense sérieuse. Car tu ne l’es pas, n’est-ce pas ? Tu ajoutes bien rapidement en secouant la tête « Si on commence à s’excuser pour toutes nos bêtises d’école, on va y passer la nuit. »

Mais tu en as des excuses à faire, pas vrai ? Car tu te souviens de son regard, ce jour où elle a compris, ou peut-être même vu ce qu’il s’était passé entre toi et Thomas. Erreur de jeunesse à laquelle tu as bien du mal à penser sans te demander quelle mouche t’avait piquée. Mais ce regard là a été pire que tout. Tu as su, tu as senti que tu avais vraiment fait quelque chose de mal quand bien même tu aies essayé de te persuader du contraire. Tu ne penses pas avoir jamais ressenti autant de culpabilité que ce jour-là, tout en ayant la certitude que ce que tu avais fait ne pourrait être ni annulé, ni réparé. Tu ignores exactement ce que tu avais voulu te prouver, mais quoique ce soit, tu avais eu tort.
Alors peut-être pourrais-tu t’excuser toi aussi, mais de quoi exactement ? Tout ça pourrait vous amener sur un terrain bien trop glissant, bien trop dangereux, que tu refuses d’affronter.

Tu déposes ton verre de vin sur la surface la plus proche, à savoir une commode au style douteux, avant de saisir la flasque. « Merci. » Tu la portes à tes lèvres et laisse le liquide t’échauffer la langue et le palet avant d’en avaler une, puis deux gorgées. « Bien meilleur que cet abominable vin. » finis-tu par commenter, t’apprêtant à te la lui rendre. Mais tu t’arrêtes aux mots qu’elle prononce tandis que ton regard accroche le sien, que tes yeux ne peuvent d’empêcher de détailler la finesse de ses traits ciselés dans le marbre. Tu ne devrais pas ajouter de poids particulier à ses paroles alors tu ne sais pourquoi soudain ta gorge se serre, pourquoi tu laisses le silence s’installer entre vous ou encore pourquoi, à travers les relents de la fumée de cigarette qui se meurt, c’est son parfum qui tisse son chemin jusqu’à toi, ses effluves te chatouillant délicatement les narines. Mais tu finis par te reprendre, car il le faut.

Le problème, c’est que les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus de mal.

Phrase qui soudain s’impose dans son esprit, sans que tu parviennes à te souvenir où tu l’as entendue. Peut-être de la bouche d’un membre de ta famille ? A moins que tu l’aies tout simplement lue quelque part. Peu importe, voilà qui n’a pas sa place ici. Tu détournes le regard, avale une gorgée supplémentaire de gin tout en tâchant de te reprendre. « Et bien tant mieux. J’aurais détesté risquer de la croiser de nouveau. » Tu lui rends la flasque cette fois-ci et croises tes mains tout en les déposant sur tes genoux, geste visant à t’éviter de trop les mouvoir et trahir ta nervosité au passage. Tu finis tout de même par jeter de nouveau un oeil sur elle, cette fois-ci avec curiosité. « Je suis surprise d’ailleurs. Je ne t’aurais pas imaginée venir à ce genre d’événement. » Tu te rappelles bien que Maybell n’a jamais compté parmi ses personnes favorites. Mais ce n’est pas ton genre à toi non plus ceci dit. Qui eut cru qu’il faudrait que votre ancienne camarade publie un torchon pour que vous vous retrouviez par hasard ?


DÉFI 02 : RP Placer une citation citée de « HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS »


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storytime : en cours ;;
tc promo 37 / retenue collectivepaulinaagnes — . . .

à venir ;;
saturnine — aurelius — toi ?

terminés ;;
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sang : mélange des âges qui ont donné le précieux don, mêlé ou maudit, la frontière semble si mince.
don : sa langue accérée, venin qu’elle crache par excès de jalousie et d’impuissance, elle dénuée du précieux don.
myocarde : mariée, mère de famille, mais union décousue, mariage piétiné et promesses disparues depuis bien longtemps, pourtant un refus profond de la rupture, les apparences sont bien trop précieuses pour les gâcher.
allegeance : favorable au ministère, mais ses propres intérêts et ceux de la famille avant tout.
particularité physique : elle porte toujours son alliance, contrairement à son époux.
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(#) Re: le deux de coupe. ●
15.05.24 19:56
et derrière ton sourire, tout un empire et derrière tes yeux, toute une énigme, et derrière toi, une conquête.
L

E DEUX DE
COUPE


La même couleur. C’est ce qui frappe un instant Edith quand elle s’accorde quelques instants pour observer au mieux Paulina. Bien sûr qu’elle est surprise de la trouver ici. Loin de se targuer de pouvoir la connaître, du moins intimement, la sang-mêlée l’a cotoyé pendant sept années et elle mettrait sa main au feu que ce n’est pas le genre de Paulina Parkinson de répondre à ce genre d’invitation, encore moins de se pavaner au côté d’une pseudo autrice de piètre qualité. Mais elle est là, la belle sorcière à la chevelure noire, tout de rouge vêtue. La même couleur donc, le rouge de la passion, le rouge qui souligne à merveille la parure aux reflets d’obsidienne que forme les cheveux de Paulina. Outre ses yeux, ses cheveux ont toujours intrigué Edith. Presque jalouse à l’époque de l’uniforme de ça, elle les voyait longs, beaux, soyeux. Les siens, en ces temps-là étaient légèrement bouclés et particulièrement indisciplinés, alors souvent, Edith Trelawney préférait les attacher grossièrement plutôt que de les laisser libres.
Aujourd’hui, ils le sont, libres. Et bien plus obéissants qu’autrefois. Ils ondulent, telles des vagues et retombent sur ses épaules et pourtant, Edith trouve encore que Paulina est bien plus gracieuse et élégante qu’elle. Bien sûr, ce n’est pas un concours de qui est la femme la plus bon chic bon genre de la soirée, ce n’est plus ça. C’est surtout un constat que plus les années passent, plus Paulina se bonifie, comme un bon vin. À quand le millésime ? Il ne saurait tardé. Edith pourtant, garde ses pensées pour elle. Elle ne peut avouer à la sorcière combien elle l’admire, combien elle a cherché pendant sept ans à avoir son approbation et peut-être même, une conversation aimable, en faire une… Amie ? Quelque chose comme ça et pourtant, dans la tête de la blonde, ça sonne de travers. C’est à moitié vrai, à moitié faux. C’est compliqué surtout.

Et passer l’étonnement de la présence de la superbe ici, Edith pose des questions. Elle a toujours aimé être au courant de tout. En ça, son rôle de préfète était appréciable. Pourtant, il ne faut pas se méprendre, si elle aime avoir le contrôle et être dans la confidence, elle déteste colporter des rumeurs comme la maîtresse des lieux. Vipères, ravalez votre venin comme elle disait déjà quand elle fustigez à Hogwarts Maybell et sa petite bande qu’elle estimait pathétique. — Oh, voyez-vous ça ? Un petit sourire s’étire sur les lèvres d’Edith, non moqueur, plutôt taquin. — Tu dois être la cerise sur son gâteau, une pièce de choix. Elle veut que tout le monde voit que même une Parkinson est venue célébrer son succès. Et quel succès ? Ce torchon est un ramassis de mensonges, Edith en est persuadée, même si elle n’a pas lu une seule page du livre. Elle a suffisamment vu Maybell Mountebank à l’œuvre pour avoir cerné le personnage. Le mensonge est son arme préférée et déformer la réalité est un sport qu’elle pratique au quotidien. Edith comprend donc sans mal le souhait de son  ancienne camarade de classe de quitter ce nid de cafards. Pourtant, Paulina semble prête à y retourner, ou tout du moins, à laisser la sang-mêlée à sa solitude. Non. Surtout pas ! Edith a en horreur la solitude. Dans sa tête, un écho lointain, la voix d’Agnès qui lui assure qu’elle finira seule. Elle ne veut pas, Edith. Elle l’est déjà, seule et elle demande presque à Paulina de rester. La gorge sèche, elle craint sa réponse, car la belle madone ne lui doit rien. Absolument rien. Mais reste, s’il te plaît disent les yeux. Les lèvres, elles, se scellent un bref moment.
Et puis, le couperet tombe. Soulagement, Paulina décide de rester. Immédiatement, Edith lui laisse prendre place à ses côtés sur la banquette. Cela ne l’étonne pas quand la sorcière s’assoit, droite. Sa stature est superbe, son maintien de tête aussi. Se voit-elle seulement comme elle est vraiment, Paulina Parkinson ? D’une élégance incroyable, elle en transpire même, de cette classe qui ferait jalouser quiconque. Edith détourne le regard cependant, ne souhaite pas que la superbe remarque l’insistance de ses yeux sur elle. Alors, ses pupilles se posent sur le vin. La blonde arque un sourcil. Elle en a bu ? Edith ne s’y est pas risquée après l’avoir senti. Non pas que cette piquette soit bouchonnée, mais elle a préféré essayer un verre de brandy qui, à défaut d’être savoureux, était convenable avec un goût normal. Ne jamais faire confiance à Maybell. Après tout, Maybell est cette peste qui a un jour, glissé une potion semblable à du laxatif dans la gourde d’un joueur de quidditch de Gryffondor pour désavantager l’équipe adverse le jour même d’un match important. Alors, pour empêcher Paulina de continuer à boire ce mauvais vin, car Edith se doute que le palet de la sang pur est aiguisé en matière de vin, elle lui propose du gin dans sa flasque. En même temps, elle ose avouer son crime, la fameuse affaire du chou mordeur qui a conduit une partie de leur promotion à récurer une nuit complète la salle des trophées et surtout, qui a réduit en fumée le fameux prunier séculaire du professeur Ferguson. Elle esquisse un sourire. Paulina s’en doutait, le contraire l’aurait étonné et avant de répondre, tire sur sa cigarette pour la terminer, souffle la fumée de l’autre côté pour ne pas l’incommoder. — Oh, mais le chou était mon cadeau, tu ne savais pas ? Elle tente, la blonde, de faire de l’humour avec Paulina. Elles peuvent non ? Les années sont passées. Le temps a fait son œuvre, elles ne sont plus des adolescentes, elles sont des femmes et elles ont une vie chacune. De quoi est faite la tienne, Paulina Parkinson ? Quels mystères t’entourent cette fois ? Les mêmes qu’avant ou d’autres ? — Mais je prends note de ton anniversaire. C’est ma sœur Agnès l’experte en pâtisserie, elle concède au moins cela à la benjamine de la famille, mais ajoute, cependant je me débrouille suffisamment pour faire un gâteau au chocolat que mes enfants aiment. Je peux m’arranger. Un autre sourire, quelque peu pincé, voir même gêné quand Edith se rend compte de la portée de ses paroles. Que va croire Paulina ? Qu’elle l’invite prochainement pour l’heure du thé avec un gâteau à la clef ? Non. Dans sa tête, la sang-mêlée a du mal à imaginer la sorcière chez elle entrain de siroter un Earl Grey et de la complimenter sur un banal gâteau au chocolat. Cela lui semble impossible. Paulina n’est pas son amie et ne le sera sans doute jamais. Cet instant ici est simplement une parenthèse, un moyen d’échapper à l’affreuse maîtresse de maison. Pourtant, quelque part, au fond, tout au fond d’elle, Edith aimerait bien que Paulina Parkinson accepte de venir boire le thé chez elle.
— Justement, c’est un excellent moyen d’éviter de devoir retourner en bas avec les autres que de se remémorer ces chères années où j’étais la préfète. Elle appuie volontairement sur ce mot et ose une œillade vers Paulina avant de laisser échapper un petit rire amusée. — Ne m’en veux pas, c’est trop tentant. Et elle revoit Edith, ce fameux jour dans le train où elle passait dans toutes les cabines pour annoncer qu’elle était préfète. Elle a ouvert celle où Paulina se trouvait, accompagnée de son jumeau. L’insigne épinglée sur son uniforme, elle a ouvert la bouche pour parler, comme elle l’a fait pour les autres cabines, c’est simple de dire en boucle la même chose pourtant, c’est moi votre préfète cette année ! Pourtant, la blonde en a été incapable. À la fois capturée par le regard sidéré, mais saisissant de Paulina, Edith a refermé la porte sans un mot.

Les souvenirs remontent doucement à la surface. Cette époque rend presque nostalgique Edith car en ce temps-là, la vie lui semblait plus facile. La réalité elle, est bien plus compliquée. Un bref instant, perdue dans ses pensées, la sorcière sort de ses songes quand elle constate que Paulina boit plusieurs gorgées de suite. Non pas que cela dérange Edith, mais elle n’est pas certaine que boire si vite soit une bonne idée pour garder les idées claires. Doit-elle dire quelque chose ? Non, après tout, Paulina peut très bien l’envoyer se faire voir et partir. Et ça, elle s’y refuse, la blonde. Pourtant… Elle ouvre la bouche pour parler, lui expliquer qu’elle fait ça parce qu’elle s’inquiète presque pour elle, mais non. Elle dit simplement — De rien, pauvre idiote que tu fais, Edith. Et elle ne relève pas pour le vin tout de suite. Elle n’est pas certaine que Maybell ait trafiqué quelque chose, elle ne l’espère pas pour elle car Paulina est une très belle femme, assurément, mais c’est une femme qu’on ne souhaite pas avoir pour ennemie. Edith en tout cas, n’aimerait pas. — De la piquette de bas étage, des fonds de cuve. Et servir du rouge pour une soirée… Maybell est l’archétype de la petite arriviste qui vise trop haut pour elle dit-elle en haussant les épaules. — Personnellement, je préfère le blanc. Le plaisir du vin qu’elle partage avec son époux, eux qui détiennent une modeste cave. C’est là sans doute une des rares choses qu’ils ont encore en commun.
Doucement, Edith se lève et cherche quelque chose qui peut faire office de cendrier. Elle décide d’écraser son mégot dans un vase vide avant de se retourner vers la platine et de soulever le diamant, mais elle ne remet pas de musique. Paulina est une balade à elle-seule. À nouveau, elle entend sa voix, se tourne, le gin semble lui plaire. Edith, ne reprend pas sa place à ses côtés, mais se tient face à elle, adossée légèrement contre le mur, les bras croisées. Un sourire s’étire sur ses lèvres, teintées du même rouge que sa robe. — Je ne voulais pas venir. Elle ose l’avouer, elle n’a pas arrêté de dire à Irvin qu’elle ne viendrait pas et pourtant, la voici ici. Quelque part, la sang-mêlée ne le regrette pas, elle a pu faire une rencontre étonnante, ravivante des souvenirs disparus, mais jamais éteints. Une braise sous un tas de cendres. — Je n’ai jamais apprécié Maybell que je trouve manipulatrice et profiteuse à souhait. J’aime encore moins Misty qui est mauvaise et hypocrite. Sans parler de son idiot de frère qui n’a strictement aucune neurone. Je suis persuadée que si tu regardes Marcus de profil, tu verras du vide entre ses deux oreilles. Oui, Edith a la langue bien pendue et elle n’a jamais été de ceux qui mâchent leurs mots. Au contraire, pourquoi l’être ? Pourquoi prendre des gants pour dire les choses, même celles qu’on ne souhaite pas entendre ? Il faut dire les choses et sans les envelopper de douceur. Edith est rude dans ses propos, piquante et acide même, c’est sa signature et le temps n’a fait qu’accentuer ce trait de caractère. — Pourtant, je suis venue, parce que… Elle marque une pause, elle cherche ses mots, la blonde, ce qu’elle pourrait dire pour ne pas dire l’affreuse vérité, qu’elle n’avait pas envie d’être seule ce soir. Ce soir, car Irvin lui a déjà signifié qu’il resterait la nuit au ministère pour on ne sait quoi et que les enfants passent quelques jours pour les vacances d’été chez leurs grands-parents paternels. Edith cherche ses mots, mais elle n’a pas envie de faire semblant, pas avec Paulina. Ce petit jeu a duré sept ans, cela suffit. Alors, la sorcière capitule. — La solitude me pèse parfois.
L’envie d’une autre cigarette se fait désirer, pour calmer son anxiété qui prend de l’ampleur. Edith a toujours angoissé aux côtés de Paulina, par ce besoin presque viscéral de briller suffisamment pour qu’elle la remarque. Les autres n’avaient finalement, que bien peu d’importance, mais pas elle, pas Paulina Parkinson. C’est pour ça que ça lui a fait mal, littéralement, quand elle l’a trouvé un jour, en compagnie de ce petit cancrelat de Thomas Abbott. Certes, un physique agréable, mais ils étaient si mal assortis ! Paulina est mille fois mieux que cet arrogant sorcier. Edith ce jour-là, n’a dit aucun mot, mais à nouveau, ses yeux ont parlé pour elle. Pourtant, de cela, elle n’a rien dit à quiconque, gardant ses discussions avec elle-même uniquement et sa colère sourde, enfouie profondément, aux côtés d’une sœur perfide prénommée jalousie.
— Cela dit, parfois, la solitude est d’une bien meilleure compagnie que certaines personnes. Elle ajoute rapidement — Je ne parle pas pour toi, bien sûr, mais pour ceux qui se trouvent deux étages plus bas. Parce que la compagnie de Paulina est un bien plus précieux que cela ne devrait l’être, Edith le sent, le ressent. Elle est chanceuse que la sorcière ait acceptée de rester ici, de discuter avec elle. Elle ne souhaite pas la froisser, en aucun cas. — Et toi, Paulina, pourquoi es-tu ici ? Deux pas en avant et la voici à nouveau assise à côté de cette beauté froide, cette fois, à la regarder dans les yeux, à appuyer son regard sur le sien en attendant une réponse. Elle croise les jambes, est-ce que la solitude pèse aussi à une femme comme elle ? Elle qui a un frère, mais un jumeau. On dit que ce lien est unique et qu’il transcende bien des choses. — J’ai, moi aussi, du mal à imaginer une femme de ton envergure venir dans une petite soirée faussement mondaine comme celle-ci. Nouveau sourire taquin sur le bord des lèvres avant d’oser un léger coup de coude presque amical. — À moins que subitement, tu ne sois devenue une grande amie de Maybell Mountebank, mais j’en doute fort. Vous n’avez rien en commun. Elle est terne, tu es belle. Elle est une peste, tu es une reine. Elle n’est rien, tu es tout. De sacrés contrastes en soi et Edith qui se rend compte qu’elle admire toujours autant, même des années après, cette chère miss Parkinson qu’elle cherchait tant à impressionner à l’époque des bancs de l’école.
Le savait-elle seulement ? En rien. C’est un secret bien gardé, scellé à double tour et la clef a depuis longtemps disparu.

(2479 w.)

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