IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


( clique pour voir en grand )

PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
Aller en haut

Aller en bas


AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

LES NOUVEAUTÉS
la nouvelle maj est arrivée, retrouvez toutes les nouveautés dans la newsletter 14.
Recherches rp
Pour celleux qui le souhaiteraient, certaines personnes recherchent des rp juste ici
NOUS SOUTENIR
Si le coeur vous en dit, rendez-vous sur pub rpg design pour laisser un petit message et encourager le forum.
recensement rp
n'oubliez pas de venir recenser votre rp d'avril avant la fin du mois !
PARRAINAGE
vous vous sentez un peu perdu sur IFTK ? N'hésitez pas à rejoindre le système de parrainage.
les ANNONCES

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Cake with a side of drama (Arthur)
passeur: be kind & just ●
Dolores Abbott
passeur: be kind & just
Dolores Abbott
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 752
pseudo : pollypocket
faciès & dot : Ella Purnell + Gypsophile
doublon(s) : Paulina + Saturnine
gallions : 1510
Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfrvfzs6Ut1ricaxd_540
pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfqgma66371ricaxd_540

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
dedoublator
posséder 1 multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
500 messages postés.
crésus
1000 gallions.
ancienneté
1 an sur le forum.
team phenix.
jeux d'iftk 2024.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Cake with a side of drama (Arthur) ●
17.03.24 22:29
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rp : mai 1955
personnages concernés :  @Arthur Bagshot et @Dolores Abbott
trigger warnings : prise de philtre d'amour sans consentement
intervention autorisée du mj : [x] oui [ ] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s) : suite de YEUX SOMBRES ET CŒUR CRUEL

IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
Cake with a side of drama (Arthur) XPBmkqFF_o
TEAM PHENIX
passeur: be kind & just ●
Dolores Abbott
passeur: be kind & just
Dolores Abbott
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 752
pseudo : pollypocket
faciès & dot : Ella Purnell + Gypsophile
doublon(s) : Paulina + Saturnine
gallions : 1510
Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfrvfzs6Ut1ricaxd_540
pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfqgma66371ricaxd_540

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
dedoublator
posséder 1 multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
500 messages postés.
crésus
1000 gallions.
ancienneté
1 an sur le forum.
team phenix.
jeux d'iftk 2024.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
17.03.24 22:31
You’re hallucinating.
If he could split into different parts that talked to each other, perhaps one of them had gone to the door.
C
AKE WITH A SIDE OF DRAMA
Bon, ce n’était peut-être pas le pire jour de sa vie non plus, mais ça se plaçait en bonne position dans la liste. La scène était tout simplement affreuse, entre Sieg Weasley qui lui lançait des regards assassins et ensuite Paulina Parkinson qui avait pris ombrage des insultes à son encontre. Ce qui devait être une sortie détendue entre deux amis se transformait en un véritable scénario catastrophe où Arthur, totalement hors de contrôle, s’était soudain mis à lui déclamer un amour grandiloquent absolument sans prévenir. Elle aurait dû se douter dès le départ que quelque chose clochait. A la première minute où ils s’étaient retrouvés, il avait commencé à se comporter de manière étrange, sans compter l’énorme bouquet de roses qu’elle avait dû déposer dans un coin sous peine d’éborgner quelqu’un à coups de tiges. Peu importait, c’était alors le cadet de ses soucis. Elle ne savait pas ce qui était le pire: le comportement totalement indécent et inapproprié du jeune Bagshot, les menaces à peine voilées de leur hôte, ou Julian Skeeter dans un coin qui ne perdait pas une miette du spectacle. Elle n’osait même pas imaginer ce qu’il comptait publier dans son torchon. Sans doute rien de très véridique ou très flatteur et une véritable source d’ennuis à venir !

Comment elle les avait tirés de là sans trop de dommage sur l’Attrapeur, elle-même l’ignorait. Quoiqu’elle suspectait que la phrase « Viens, on sort discuter tous les deux ! » et le fait qu’elle lui ait pris la main avaient aidé à le convaincre. Dolly était complètement désemparée, obligée de subir des soi-disants mots d’amour, tous plus absurdes les uns que les autres. Enfin au moins, ils étaient dehors, c’était toujours mieux que faire figure d’animation au milieu de certains des sorciers les plus estimés des environs. Il était évident que l’information circulerait, d’une manière ou d’une autre. Tous deux étaient, d’une manière différente, des personnages potentiellement publics. Lui plus qu’elle, c’est vrai, qui n’était que l’extension de l’entreprise familiale. Tout de même, elle pressentait déjà les désagréments arriver.

Mais mieux valait ne pas y penser. Il y avait bien plus urgent. « Tiens, on a qu’à aller chez toi ! » Suggestion propre à enchanter le jeune homme, ce qui était exactement l’effet voulu. Elle ne voulait vraiment pas penser à ce qu’il avait en tête, son unique but était de l’amener en sécurité, dans un endroit privé, pour ensuite aviser. Elle n’était pas complètement idiote et maintenant qu’elle ne se sentait plus aussi prise au piège, au centre des regards, elle y voyait plus clair. Il était clair qu’Arthur n’était absolument pas dans son état normal. Cet idiot avait pris quelque chose, c’était évident, et elle se demandait bien comment elle avait pu ne pas s’en rendre compte plus tôt. Ce que c’était, elle n’en avait que de vagues suppositions, mais en tout cas c’était une explication bien plus logique et rationnelle à son comportement qu’imaginer qu’il ait pu soudainement s’enticher d’elle de cette façon.

La trajet s’avéra aussi pénible qu’escompté. Elle avançait, le visage fermé, faisant son possible pour ne pas l’encourager, bien que ce soit sans doute inutile. On les regardait, évidemment, et elle regrettait amèrement de ne pas pouvoir transplaner. Ils étaient en public, et de toute façon avec son ami dans cet état, le risque aurait été beaucoup trop grand. Elle devait subir, la pauvre gamine, mais au moins il ne trainait pas, ce qu’elle pouvait apprécier. Il lui sembla pourtant que le trajet durait une éternité avant qu’ils parviennent enfin à l’appartement d’Arthur, sur Mandrake Alley.

Maintenant, il allait falloir trouver quoi faire pour mettre fin à cette situation plus que ridicule.

Un instant, elle pensa fortement à prévenir Adam. Lui, il aurait su l’aider, elle en était certaine. Et puis, c’était le frère jumeau d’Arthur après tout. Mais Dolly eut immédiatement en mémoire l’affreuse scène à la distillerie, les mots de l’Attrapeur et ses déclarations grotesques. L’humiliation avait été particulièrement cuisante, et l’idée que le garçon qui lui plaisait bien puisse en avoir vent, ou pire en être témoin… non, elle était totalement mortifiée. Elle renonça ainsi à une option qui eut pourtant évité bien des quiproquos, et à peine la porte fermée se planta devant le jeune Bagshot, les bras croisée, le regard exprimant clairement son courroux. « Bon ça suffit maintenant. Pourquoi t’es dans cet état ? Qu’est-ce que t’as pris ? »

Sa première supposition aurait été une quelconque drogue ou potion visant à améliorer ses performances de sportif. Un acte parfaitement idiot, mais elle avait entendu dire que certains joueurs se laissaient tenter par la chose, et qu’on en voyait même qui jetaient leur dévolu sur des substances moldues. Elle n’était pas sûre que tout ça soit véridiques, mais là en le voyant elle commençait à en douter. Elle l’avait toujours connu confiant en ses aptitudes, mais qui pouvait affirmer qu’il n’avait pas douté, ne s’était pas laissé tenter par l’espoir de plus brillants éclats, quitte à se mettre en danger lui-même ainsi que sa carrière ?

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


JEUX 2024
Cake with a side of drama (Arthur) XPBmkqFF_o
TEAM PHENIX
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 204
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — olympia, cavarage, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche.
gallions : 677
Cake with a side of drama (Arthur) 4871a94263e4294d3d48e4652fe3063695d25172
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe national et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
etheldollyarazel ii

à venir ;;
— cass — dispo.

terminés ;;
brothershazel

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, son regard se tourne à sa surprise vers la gamine greyback.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) 5617e6c54908a0a7abe012128b91defb5ab140f7

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
04.04.24 18:55

besoin de rien envie de toi, comme jamais envie de personne !
C

AKE WITH A SIDE OF
DRAMA

Un désastre. C’est un désastre. Concrètement, il n’y a pas d’autre mot pour décrire la scène surréaliste qui s’est déroulé à la distillerie Weasley lors de la dégustation. Arthur n’en est pas encore conscient, mais il s’est mis dans une situation compliquée, autant pour lui que pour son amie Dolores. Le naufrage n’en est qu’à ses débuts. Situation burlesque autant que grotesque, des yeux rivés sur le soit-disant couple, des propos rapportés par les témoins qui seront, sans l’ombre d’un doute déformés. Sans oublier une gifle monumentale et à bien y réfléchir, méritée, mais le pire, c’est la présence d’un journaliste. Un des pires, car pas le moindre. Son nom parle pour lui, Skeeter. Comme annonciateur de malheur, il se délecte déjà de sa prochaine Une et des frasques de la star de Quidditch accompagné par une des sorcières de bonnes familles. Tout est là pour faire un scandale digne de ce nom et qui va rester dans les mémoires. Parfait ! De quoi distraire les sorciers lassent du conflit qui fait régulièrement la une vis à vis des moldus. Pimenter un peu leur quotidien, tout ce qu’il faut pour divertir ces gens, avides de potins.
Pourtant, le joueur des Frelons dont le maillot est floqué du numéro Sept, n’a pas envie de quitter la scène. Son corps, autant que son esprit, toujours sous l’emprise du philtre d’amour réclame un duel pour rétablir l’honneur de sa bien aimée Dolores ! Bientôt sa baguette à la main, il veut défier le monde entier ! Pour prouver son amour, il jure, il tonne, il accentue la honte, déjà à son paroxysme. Comment faire pire quand on est déjà au maximum ? Si vous voulez savoir, n’hésitez pas à demander un tutoriel à Arthur Bagshot.
— Voyons Dolores ! Je refuse, je veux rétablir ton honneur ! La tête haute, le menton relevé, il est fier cet idiot et profondément envoûté. Pourtant, il se laisse entraîner et la dernière phrase qu’il sort de ses lèvres avant de quitter la scène qu’est la distillerie sera le coup de grâce. — Sois ma Juliette et je serai ton Roméo ! Assurément le futur titre de la Gazette qui sortira aux aurores dès le lendemain.

Le paysage change rapidement. Dolores semble étonnement pressée de quitter les lieux, changer de décor tandis que le sorcier range sa baguette et cherche à lui prendre la main, en vain. Elle est réticente, il ne comprend pas pourquoi. A-t-il fait quelque chose de mal ? Peut-être qu’il en a trop fait ? Un petit peu trop ? Il baisse la tête, déçue. Pourtant, déclarer ainsi sa flamme lui semble être une preuve de son amour infini qu’il ressent pour elle. Elle devrait s’estimer heureuse qu’il agisse ainsi songe-t-il avant d’ouvrir la bouche pour parler. Cependant, son aimée est trop rapide et parle en premier. Aller chez lui ? Oh ! Sourire taquin sur le coin des lèvres, tête à nouveau relevée, là, aucun doute, il se sent pousser des ailes, l’abruti. — Oh oh, je comprends ! Nous passons déjà à l’étape supérieure lance Arthur, enjôleur à souhait avant de lui murmurer à l’oreille, on commence la conception de notre équipe de Quidditch ? Le gardien en premier ? Bien sûr, il faut garder les buts avant tout, même si à cet instant, Arthur pense que d’ici peu, il va en marquer, des buts.
Grossière erreur.
Le reste du trajet se fait dans le silence le plus total. Dolly refuse de parler. Arthur l’a remarqué, mais pense, à tord, comme souvent aujourd’hui, qu’elle cherche un prénom pour leur futur enfant. Lui, marche tout triomphant, sautille presque en sifflant un air. Cependant, à mesure qu’ils approchent de Mandrake Avenue, Arthur se sent étrange. Il fronce les sourcils, cesse de siffler et à l’impression que le monde tourne autour de lui. Ce n’est pas le whisky, il n’a pas eu le temps d’en déguster véritablement avant de faire son show. Ce sentiment n’a de cesse de s’accentuer à mesure qu’ils approchent. Et quand ils arrivent enfin, le jeune homme ôte sa veste, il a chaud subitement, mais chaud, pas à cause de Dolores, mais chaud comme s’il se sentait malade, nauséeux subitement. Il ignore donc les propos de la sorcière, les entend d’une seule oreille lointaine, comme un écho qui résonne et qu’on distingue à peine derrière une porte close.  Les chaussures retirées à la va vite, presque lancées dans l’entrée, il desserre sa cravate et avance jusque dans la salle de bain pour s’asperger le visage d’eau. Oui, Arthur a littéralement mis un vent à son amie, mais ce n’est pas grave. Elle s’en remettra non ? Elle a vu pire ? Bien pire, même. Le garçon relève le visage et se regarde dans le miroir. Il est pâle, il sent qu’il va vomir.
Est-ce qu’il vomit ? Oui. Quelques secondes après, puis fini par tirer la chasse d’eau et se rincer la bouche pour enfin rejoindre la jeune femme d’un pas chancelant en se tenant au mur.

Son appartement est grand. Salaire de professionnel de Quidditch oblige, il n’a pas lésiné sur les moyens. Plusieurs pièces, deux chambres, un balcon. Le tout est soigneusement rangé. Arthur n’aime pas le désordre. Il déteste lorsque l’on déplace un objet pour ne pas le remettre à sa place. Son dressing est d’ailleurs un lieu majeur où il accroche ses costumes et prend soin de ses affaires. Sur les murs, des Une de plusieurs magazines où il apparaît ont été encadrés, notamment celui de Quidditch Mag quand il a rejoint au début de la saison, les Frelons. On trouve aussi son premier balai dont il ne se sert plus ainsi que quelques trophées et médailles. Le Quidditch avant tout, sa carrière en premier. Pourtant, sur le buffet, une photo. Celle de deux sorciers qui se ressemblent, des jumeaux à n’en point douter, onze ans les gamins, dans leurs uniformes de l’école. Une photo prise quelques jours avant la rentrée par leur mère, fière que ses enfants rejoignent Hogwarts. Une photo d’Adam et d’Arthur. Et si ce-dernier affirmera à voix haute le contraire, la vérité est que cette photo vaut tous les trophées ou médailles qu’il possède.

— Si tu veux un truc… Fais comme chez toi qu’il marmonne enfin avant de se laisser tomber dans un fauteuil. Lentement, les évènements lui reviennent en tête. Le philtre a cessé de faire son effet et Arthur prend conscience de la situation. L’effroi se lirait presque sur son visage. — Dolores je… Qu’il commence avant de se taire. Là, il comprend. Il a fait une énorme bourde. Car outre le scandale auquel il risque d’exposer son amie, c’est surtout que cette amie en question est Dolores. La Dolores de son frère. — Je crois que j’ai été piégé dit-il enfin en posant ses yeux fatigués sur elle. Il ajoute : — Avant de te rejoindre, j’ai mangé une part de gâteau et je pense qu’il y avait un philtre d’amour dedans. Tout lui paraît clair, limpide à cet instant. Il grimace un peu. Dolores est-elle capable de se douter du scandale qui va la frapper ? Les beuglantes qu’elle va recevoir du fan club du joueur ? Penelope Hawkins voudra la brûler vive. Marilyn Parker va préférer l’écarteler en attachant chaque partie à un sombral. Barbara Lovett va opter pour du poison et lui faire envoyer des macarons à foison ! Quant à Anna Beckett, elle viendra frapper chez elle la nuit pour lui promettre de la maudire elle et toute sa famille. Bref, un enfer. Sans oublier Laurel qui sera interrogée sur cette relation et qui va demander des comptes à Arthur, le frapper derrière la tête et lui rappeler combien il est idiot.
Il y a un silence gênant, qui dure de longues minutes avant que Arthur passe une main dans ses cheveux et laisse échapper un soupir. Qu’est-ce qu’il peut dire ou faire de plus ? Rien et ça risquerait d’aggraver la situation se dit-il.

— Tu veux du thé, peut-être ?

Un petit sourire gêné sur le bord des lèvres, il propose, le thé, en guise de paix. Après tout, ils sont tous les deux victimes d’une mauvaise farce et Arthur est persuadé qu’un jour ils en riront. Un jour oui, dans une autre vie sans doute.
MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    et je t’aime,
    même si j’en ai pas l’air,
    mon frère.
passeur: be kind & just ●
Dolores Abbott
passeur: be kind & just
Dolores Abbott
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 752
pseudo : pollypocket
faciès & dot : Ella Purnell + Gypsophile
doublon(s) : Paulina + Saturnine
gallions : 1510
Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfrvfzs6Ut1ricaxd_540
pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfqgma66371ricaxd_540

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
dedoublator
posséder 1 multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
500 messages postés.
crésus
1000 gallions.
ancienneté
1 an sur le forum.
team phenix.
jeux d'iftk 2024.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
10.04.24 21:03
You’re hallucinating.
If he could split into different parts that talked to each other, perhaps one of them had gone to the door.
C
AKE WITH A SIDE OF DRAMA
C’était ridicule. Sans l’ombre d’un doute, l’une des situations les plus ridicules dans lesquelles elle se soit trouvée. Elle aurait pu en rire, parce que franchement, objectivement, il y avait de quoi entre les déclarations totalement farfelues d’Arthur et le grotesque de la scène, digne d’un théâtre de boulevard. Sauf que Dolly n’avait pas envie de rire du tout, loin de là et plus les minutes passaient, pire c’était. Elle n’y comprenait rien, tout simplement parce qu’elle n’était pas en mesure de se poser pour réfléchir à ce qui était en train de se passer. A la catastrophe qui se déroulait sous son nez, dont elle faisait partie intégrante. Les mots de Sieg, ceux qu’il avait prononcés devant tout le monde résonnaient encore, alors même qu’ils s’étaient éloignés. Et Julian Skeeter dans un coin, qui n’avait pas perdu une miette de la scène… mieux valait ne pas y penser. Il y avait plus urgent, à commencer par calmer Arthur, le faire revenir dans son état normal, et ce avant qu’il aille trop loin et déclenche une bagarre ou elle ne savait quoi encore. Ses sous-entendus graveleux ne tombèrent pas dans l’oreille d’une sourde et elle dut se rappeler qu’il n’était probablement pas lui-même pour s’empêcher de le gifler. Quoique, peut-être que ça l’aurait calmé, qui sait. Pourtant, malgré la nausée que ces mots pouvaient provoquer chez elle, elle devait bien admettre qu’ils lui servaient, parce que l’Attrapeur était à présent bien plus coopératif, prêt à foncer jusque chez lui pour… non, ça non plus elle ne voulait pas y penser. Vraiment pas.

Une fois la porte close, la question de Dolly ne rencontra aucune réponse. En revanche, elle le vit changer de couleur juste devant elle, passer au blanc puis au verdâtre, avant qu’il s’éclipse. En d’autres circonstances elle l’aurait suivi, ce serait inquiétée de son état, mais là tout de suite il valait mieux pour elle profiter de ce bref moment d’accalmie pour réfléchir. Plutôt expérimentée en matière de potions, il ne lui fallut que peu de temps pour identifier ce qui devait être la cause de l’état de son ami. Et quelques secondes de plus pour se maudire de ne pas y avoir pensé plus tôt, de ne pas avoir vu l’évidence. Comment cet idiot avait réussi à ingurgiter un philtre d’amour, elle n’en savait rien, tout comme elle ignorait quelle avait été la formule utilisée pour concocter la potion. Une substance dangereuse, à ne surtout pas prendre à la légère. Elle en avait entendu, des histoires qui finissaient atrocement mal de sorciers qui sous influence allaient jusqu’à donner la mort ou se la donnaient à eux-mêmes. Elle entendit le garçon vomir et espéra que tout ça signifiait la fin de leur mésaventure. Dans le doute, elle saisit tout de même sa baguette, prête à l’immobiliser d’un sort quand il reviendrait si jamais la chose s’imposait.

Mais il ne tarda pas à revenir. Le garçon ne semblant pas tellement dans son assiette, elle jugea qu’il n’y avait pas de raison pour qu’elle maintienne sa baguette en main et la rangea. Elle resta pourtant plantée là, sans trop savoir comment agir, incapable d’effacer la distance entre eux pour l’aider à se déplacer. Elle dut se contenter de le regarder un peu bêtement avancer comme il pouvait dans son grand appartement jusqu’à s’écrouler dans un fauteuil. Dolly se sentait totalement crispée. Faire comme chez elle, en voilà une drôle d’idée, alors qu’elle était dans l’attente d’une nouvelle manifestation d’amour totalement farfelue. Qui ne semblait pas venir. Alors ça y est, c’était fini ? Elle osait à peine y croire et ne pouvait s’empêcher de craindre un retour de bâton. Mais voyant que rien ne se passait, elle se décida à bouger et choisit un autre fauteuil à bonne distance pour s’y asseoir.

Les explications d’Arthur confirmaient ce qu’elle avait soupçonné, la part de gâteau en plus. « Tu… tu sais si quelqu’un l’a fait exprès ? » Ca pourrait se tenir, elle savait que l’Attrapeur avait un certain nombre d’admiratrices, surtout depuis son élection auprès de Sorcières Hebdo. Mais tout de même, ça paraissait extrême, songeait-elle alors, bien loin de se douter de l’enfer qui ne tarderait pas à s’abattre sur elle. Car ce qui allait suivre, jamais elle n’aurait pu l’imaginer, trop soulagée de sentir que l’épisode s’achevait pour considérer la suite, la présence de Skeeter et les conséquences qui s’en suivraient.

Ce n’était pas pour autant qu’elle se sentait à l’aise, encore fortement perturbée par le comportement d’Arthur, ses déclarations enflammées, ses sous-entendus et la manière dont il s’était mis en scène en professant son soi-disant amour. C’était… tellement loin d’eux. Durant toutes ces années, il n’y avait pas eu la moindre ambiguïté dans leurs rapports et c’était très bien comme ça. Alors même si tout ça était pour de faux, des sentiments totalement factices dus à la prise d’une substance, elle avait tout de même un peu de mal à redescendre, à agir comme si rien ne s’était passé et à se comporter naturellement. Elle laissa le silence s’installer, une certaine méfiance dans le regard, s’attendant presque à le voir se lever d’une minute à l’autre et reprendre son cirque de tout à l’heure. Il lui fallut d’ailleurs un petit temps avant de répondre à l’offre d’une bonne tasse de thé. « Je veux bien. » Ça ne pourrait pas faire de mal. « Tu veux que je m’en occupe ? » C’est qu’il n’avait vraiment pas l’air dans son assiette et il avait été malade pas moins de quelques minutes plus tôt.

« Tu penses que c’est terminé ? » finit-elle par demander avec prudence « Les effets du philtre, je veux dire. » Ca en avait tout l’air et elle laissait peu à peu le soulagement s’installer, inconsciente que tout ceci n’était en fait que le début d’une histoire qui n’était pas prête de s’achever. Elle préférait se dire qu’un jour prochain peut-être, ils en riraient. Enfin elle espérait, pour le moment elle n’était vraiment pas sûre. « Tu te sens comment ? » Sa voix était toujours un peu hésitante et elle se sentait marcher sur des oeufs. Pas facile de se montrer normale et spontanée alors que quelques minutes plus tôt, le moindre de ses propos était interprété comme la démonstration d’un intérêt amoureux totalement absurde.

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


JEUX 2024
Cake with a side of drama (Arthur) XPBmkqFF_o
TEAM PHENIX
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 204
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — olympia, cavarage, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche.
gallions : 677
Cake with a side of drama (Arthur) 4871a94263e4294d3d48e4652fe3063695d25172
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe national et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
etheldollyarazel ii

à venir ;;
— cass — dispo.

terminés ;;
brothershazel

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, son regard se tourne à sa surprise vers la gamine greyback.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) 5617e6c54908a0a7abe012128b91defb5ab140f7

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
15.04.24 19:52

besoin de rien envie de toi, comme jamais envie de personne !
C

AKE WITH A SIDE OF
DRAMA

Les maux de tête commencent à germer dans l’esprit de ce cher Arthur Bagshot tandis qu’il essai, tente vainement de rassembler les morceaux un par un. C’est comme recoller un puzzle sans avoir de modèle et sans commencer par les bordures. C’est difficile et on s’y perd. Et c’est justement ce qui se passe. Le jeune homme s’y perd. Dans sa tête, tout se mélange. Les scènes se diffusent, des visions de lui-même faisant le parfait guignol, dandy de pacotille. Il se voit ramassant des fleurs dans un jardin, heureusement qu’il n’a pas emmené les racines avec lui, quel manque de goût ! Ensuite, il parle de bûche avec Dolores ? Fendre la bûche ? Quelque chose comme ça. C’est étrange, car il ne se souvient pas être amateur de bûche. D’ailleurs, à choisir, il voit davantage son jumeau avec une hache entrain de couper une bûche que lui. Lui, il serait plutôt entrain de chercher quel sortilège utiliser pour parvenir au même résultat, sans se fatiguer et en plus rapide. Qu’on se le dise, Adam et Arthur ont beau être des jumeaux, partager des traits communs, ils ont deux façons de réfléchir qui sont totalement différents. Des parfaits opposés qui pourtant, ont partagé bien plus que neuf mois dans le même ventre. Mais ça, Arthur n’en dira rien, refusera de l’admettre. La mauvaise foi, autre trait en commun chez les Bagshot.
Et ensuite, la distillerie, les effluves du whisky, mais pas trop longtemps, pas suffisamment pour s’enivrer car il y a cette gifle et puis ensuite, le journaliste. C’était bien un journaliste, n’est-ce pas ? Les sourcils froncés Arthur fait peine à voir. On pourrait facilement croire qu’il a pris une sérieuse cuite, surtout quand il déglutit, le teint livide. Pourtant, il n’en est rien, c’est tout autre chose et lui faut de longues minutes pour retrouver ses esprits et émettre la possibilité, l’hypothèse que… Et si ? Le gâteau. Ce délicieux et fatal gâteau au chocolat. Le gâteau De la discorde ! Ça ne peut être que ça lui souffle cette petite voix dans sa tête. La part qu’il a trouvé, qu’il a mangé sans se poser de question. Il entend déjà sa mère, quand il était presque aussi grand que Adam, il y a donc fort longtemps, entrain de lui dire de ne pas manger tout ce qu’il trouvait. Son père ajoutant qu’un jour, ça pourrait lui jouer des tours. Oh, papa, tu avais raison se dit-il en fermant les yeux. La gourmandise est un vilain défunt, qu’on se le dise et Arthur va en faire les frais.
Il y avait un journaliste. Il le sait, il le revoit maintenant. Cette fouine, dissimulée dans le public, le regard vif, le sourire sur les lèvres. Un sourire si fin, à peine visible. Comme un mirage, quelque chose dont on ignore si on l’a bien vu ou pas, si notre esprit ne nous a pas joué un tour. Aucune certitude, mais pourtant, Arthur le sait. C’était bien un journaliste. Il n’y a aucun doute à avoir là dessus. Avec le temps et l’expérience, le jeune homme sait les reconnaître. Ils sont tous les mêmes, qu’importe leur spécialité, domaine de prédilection. Ils sont toujours là, à l’affût, avec le même regard. Oui, ça ne trompe pas, jamais. Alors dans la tête de Arthur, c’est l’interprétation, le scénario qui se monte et se déroule, telle la bobine d’un film. Le journal qui sort prochainement, les cancans qui valent pourtant pas un seul fifrelin et qui vont se vendre, racontant des billevesées sans fondement, sans aucune valeur qui pourtant, vont afficher le joueur et son amie. Un couple qui se forme, des enfants à venir ? Oh par la barbe de Godric, il se souvient l’attraper. Il a évoqué à plusieurs reprises avec Dolores des sous entendus osés, des choses douteuses qu’on ne dit pas en public. Il a été plus qu’un goujat, il a été lourd, un véritable petit con qui permettra de grossir les ventes des journaux. Aucun doute, c’est la catastrophe.

Alors, quand Arthur se laisse tomber dans son fauteuil, il est perdu. Physiquement, il accuse le coup, il a du mal à s’en remettre. Ça lui semble même plus difficile qu’après un match de quidditch et à choisir, il aurait préféré se prendre un cognard en pleine figure plutôt que de vivre cette journée. Il lui faut de longues minutes pour réagir et expliquer la situation à Dolores. Rongé par les remords et la honte dû à sa propre bêtise, le jeune sorcier n’ose même pas regarder la fille de Ronald Abbott dans les yeux. Elle n’est responsable de rien, elle n’a rien demandé et pourtant, elle va être mêlée à tout ceci. Dolores a-t-elle la moindre petite idée des conséquences de cette farce de mauvais goût ? Arthur lui, si. Il frôle l’idée, la chatouille dans son imaginaire et il sait que ce qu’il pense est véridique. Les prochains jours, semaines même, vont être un véritable calvaire pour la jeune femme. Une pointe de remords se loge dans l’esprit du jeune homme tandis qu’il propose du thé. Comment en parler, comment dire les choses ? Leur amitié est solide et a toujours été construite sur un fait évident. Ils ne se plaisent pas. Bien sûr, Dolores est gentille, vive d’esprit et c’est une belle brune, mais Arthur n’a jamais rien ressenti pour elle. Et il espère d’ailleurs que c’est la même chose dans l’autre sens. Ils sont des amis qui ont sympathisé à l’école grâce à une passion commune, celle du quidditch. Dolores, qu’il peut se targuer d’appeler Dolly, c’est celle à qu’il donne des entrées gratuites pour ses matchs, avec un placement dans les gradins dédiés aux fans des Frelons. Dolly, c’est celle avec qu’il peut débattre pendant des heures sur les pronostics des prochains matchs. Dolly, c’est une très bonne amie, mais une amie, simplement.
Le jeune homme passe une main sur son visage. Comment réparer ce tord causé ? Comment éviter que la situation ne s’aggrave ? Non, ça c’est impossible, il est déjà trop tard se dit Arthur, à moins de retrouver le journaliste et de le donner à manger à un dragon, dès demain, toute la bonne société sorcière sera au courant que Dolores Abbott et Arthur Bagshot vont se marier. L’horreur absolu. — Je ne sais pas, mais tout est possible souffle-t-il enfin. Qui aurait fait ça ? Pas pourquoi, la réponse est évidente, pour lui nuire, mais encore ? Saboter sa saison de quidditch ? Les frelons sont en pôle position pour remporter pour la première fois dans l’histoire du club, la coupe de la ligue. De plus, les statistiques de l’attrapeur sont vraiment excellentes. Il brille à chaque match ou presque, donc on ne peut exclure aucune piste. — Tu as un retourneur de temps ? Question stupide, évidemment que non, mais à cet instant, il ne voit que cette possibilité. Nouveau soupir avant enfin, de proposer du thé. Ça ne changera rien à la situation, mais ça aidera à digérer la suite se dit-il.
Et alors que Arthur pose ses mains sur les accoudoirs pour se relever, il sent qu’il est vidé de ses forces comme après un match rude. C’est même pire. Il acquiesce quand elle propose de s’en charger. — Je veux bien s’il te plaît qu’il concède.

Et le jumeau Bagshot se plonge dans un mutisme. Silence tandis que les questions légitimes de la jeune femme s’enchaînent. Il ne sait pas quoi répondre, quoi dire tandis qu’il fixe un point invisible. Perdu dans ses pensées, il n’a qu’une envie, aller se coucher et oublier toute cette abominable journée dans un long et revigorant sommeil. Pourtant, il n’en fait rien. Pour Dolores, il ne peut pas faire ça. Il refuse que ça soit comme avec Adam. Avec Adam, c’est lâche, c’est douloureux et ça le ronge de l’intérieur. Tel un rat qui lui grignote l’estomac un peu plus chaque jour, l’écart se creuse et aujourd’hui, Arthur ne parvient plus à communiquer avec son frère. Il est si proche et pourtant, si loin. Une distance douloureuse, atroce et qui se tord un peu plus chaque jour, déformant ce lien pourtant unique et intense qu’ils ont. Quelque chose de visible, mais que l’on ne voit pas, c’est ça ? Nous deux, les jumeaux, le visible, et l’invisible, ce lien.
Pourtant, Arthur sait qu’il est l’unique responsable de ce carnage. Il est plus que coupable. Il a été profondément stupide, blessant et médiocre avec Adam. Laurel a su lui rappeler d’ailleurs, quelques jours après lors d’un entraînement où l’attrapeur n’a pas réussi à saisir le vif, lui dire directement et sans métaphore combien il était pathétique. Ah ça, pour cracher des atrocités sur ton frère qui fait l’effort de venir te voir toi, tu sais faire, mais quand il faut s’entraîner, il n’y a personne ? Tu sais Bagshot, à agir comme tu le fais, un jour, tu finiras seul et ce jour risque d’arriver rapidement. Reprends-toi ! Une claque silencieuse, mais une claque quand même. Et Laurel a entièrement raison, même si sur le moment, Arthur a levé les yeux au ciel en faisant celui qui refuse de comprendre. Les mots ont percuté son égo et se sont transformés en maux.
Adam si tu savais.
Et pourtant, il va savoir ce grand nigaud, car forcément, il va lire les journaux et il va y croire. Arthur ferme brièvement les yeux. Pourquoi a-t-il laissé la situation dégénérée aussi longtemps avec son jumeau ? Pourquoi se sent-il aussi minable à cet instant et pas avant ? Pourquoi a-t-il déballé à Adam des mots aussi durs, aussi injustes ? Là aussi, il aurait besoin d’un retourneur de temps. Et une fois encore, il n’en possède pas. Il doit accepter ses erreurs, reconnaître qu’il n’est qu’un petit morveux apathique et prétentieux qui est entrain d’éloigner autour de lui tous les gens qui ont de l’affection pour sa personne. Sa résipiscence semble tardive, peut-être que oui, pour Adam ça l’est, mais pas pour Dolores. Elle, elle ne mérite pas ça. Elle n’a rien à voir là dedans et Arthur refuse qu’elle soit mêlée davantage à ce scandal, de quelque façon que ce soit.

— Je pense que oui, les effets sont terminés dit-il enfin après un long moment. Pourtant, Arthur garde la tête baissée. Il sent l’odeur d’un thé fumant, un parfum agréable, mais il n’en veut pas, pas tout de suite. La couleur de son teint est encore trop pâle pour qu’il se risque à avaler ou à boire quoique ce soit. Surtout maintenant, surtout après ça, il risque d’être méfiant, même si ce dernier sait qu’il n’a absolument rien à craindre de Dolores. Elle est dans le même bateau que lui, voir pire. Plutôt dans le fond de cale et la cale est percée, on coule, capitaine !
— Dolores commence le garçon avec tout le sérieux dont il peut faire preuve. Le ton est grave, sévère, presque trop, même pour lui. Ses yeux enfin, se posent sur ceux de la jeune sorcière. Il voudrait juste lui dire combien il est désolé pour elle, pour ce qui va arriver, vague déferlante en approche. Faire ce qu’il n’a pas réussi à faire avec Adam. Ne pas être un salaud égoïste avec un égo si énorme qu’il ne pourrait même pas enfiler des chaussures destinées à un demi-géant. Il inspire profondément, passe une main dans ses cheveux qu’il ébouriffe. C’est son truc à lui, à Arthur. Son toc, quand il est nerveux, mal à l’aise, se tripoter les cheveux, se les tortiller dans tous les sens et faire des épis sur le haut de son crâne. Sa mère le sait, aime lui remettre après coup les cheveux en ordre, coup de peigne ou à la main, avec tendresse et affection. Et à cet instant, à le frappe subitement Arthur, que oui, sa famille lui manque. Sa mère, son père et bien sûr, Arthur. Même cette chambre qu’ils se sont partagés à deux pendant des années lui manque. Car il sait que ce qui va suivre va faire mal et qu’il aimerait être entouré pour surmonter l’épreuve, mais il n’y a pas que ça. Ne plus rentrer seul dans ce bel appartement pour déjeuner seul, ruminer sa colère injuste contre Adam, trouver ses œufs brouillés bons, mais moins que ceux de sa mère et discuter seul à défaut d’avoir son père avec qui débattre de tout et de rien, des choses de la vie. Oui, Arthur prend ce sentiment en pleine gueule, de plein fouet et ça fait mal, mais il ne laisse rien ou presque, transparaître face à Dolores. — Il y avait un journaliste. Il dit enfin, comme un coup de massue qui sonne le glas. C’est une certitude gravée dans l’esprit de Arthur. — Tu l’as vu aussi non ? Il était présent et il a… Tout vu. De la chose, du lamentable spectacle. — Je ne sais pas quel journal il représente, mais ce n’est pas ce qui est important. On s’en moque de la couverture, du logo, du nom de domaine. Ce qui compte, c’est ce qu’on va lire dessus. Un nouveau soupir alors qu’enfin, Arthur Bagshot trouve la force de se relever, sans que ses jambes tremblent et fait quelques pas dans son salon. Il tourne en rond, cherche ses mots avant de s’arrêter et de se tourner vers son amie. — Parmi nos supportrices nous avons hm… Un club assez spécial qu’il explique en cherchant ses mots. Les guêpes écarlates qu’elles se font appelées et elles ne… Comment te dire ça, très pacifiques. Elles forment des petits groupes qui sont tous dédiées à un joueur et il y a le mieux bien sûr… Hm, ce que je veux dire par là, Dolly c’est que… Elles ne vont pas t’apprécier. Pas du tout.
Le staff du club laisse volontairement les guêpes écarlates exister. C’est utile pour la promotion du club et elles font d’excellentes bannières magiques animées, elles chantent et sont très actives dans les tribunes, mais ce sont des sorcières et parfois même des sorciers, très virulents et possessifs avec les joueurs. Arthur a déjà pu le constater par le passé. — Tu vas recevoir des beuglantes, des menaces et peut-être qu’on viendra même chez toi. Autant être sincère et jouer carte sur table songe le sorcier. Il faut préparer Dolores à tout ça, car elle ne se doute pas de l’ampleur que cela va avoir, de la puissance qu’un simple article rempli de mensonges va avoir, de sa portée. À nouveau, Arthur retourne sur son fauteuil. C’est un cauchemar, mais finalement, ça le sera surtout pour son amie et ça, il n’arrive pas à l’accepter. Parce qu’on oublie trop souvent qu’après le beau temps vient la pluie.

— Ne réponds à rien, ne donne aucune explication, aucune interview. Oui, on risque de la contacter, les journalistes sont forts pour ça aussi, encore plus pour déformer les propos.
Arthur reste de nouveau silencieux. Non pas qu’une nausée arrive, elles semblent être passées et tant mieux, mais il cherche ses mots. Qu’est ce qu’il pourrait dire ou faire ? Il inspire, il sait ce qu’il peut faire. Il doit donner une interview. Lui, il doit parler, il doit annoncer à tout le monde qu’il a été victime d’une farce. — Je vais m’en occuper, mais ça peut prendre un peu de temps avant de se tasser. Car il y aura forcément des sceptiques, des dubitatifs qui vont croire que Arthur agit simplement pour se couvrir vis à vis de sa liaison avec Laurel. Liaison fictive pour eux, mais véridique pour le monde. Déterminé à faire cela, le garçon réfléchit déjà auprès de quel journal accorder son interview pour avoir le plus d’impact possible. La Gazette lui semble le choix le plus adéquat. Mais dans l’ombre, une crainte germe. Son coach, Eleazar, va être au courant et il dirige l’équipe avec fermeté. Comment va réagir l’homme ? Va-t-il conseiller à Arthur de se taire, de ne pas prendre en compte Dolores et de se concentrer sur la suite de la saison ? C’est fort probable, pourtant, Arthur doit agir. Il le doit pour Dolores, même si cela peut mettre en péril sa carrière et surtout, la cohésion avec son entraîneur.
À nouveau, il vient tripoter ses cheveux. Finalement, être courageux, c’est difficile et ce n’est pas réservé à tous. Son frère est courageux. C’est même la personne la plus courageuse que Arthur connaisse. Lui, il est juste bon à repousser les autres et à jouer les téméraires sur un balai, mais dans la vraie vie, quand on a les pieds sur la terre ferme, c’est une autre histoire et il en a conscience le garnement. Il baisse la tête, fautif, sans remarquer qu’à force de tirer sur ses mèches, il en a une qui part dans tous les sens au dessus de son crâne. Ce n’est pas grave. Finalement, ce n’est pas ce qui compte, les apparences. Lui qui pensait que si, se rend compte qu’il y a des choses de plus grandes valeurs dans la vie, Dolores en fait partie, son amitié avec elle est précieuse. Il refuse de la gâcher, de la piétiner comme il a fait avec son frère. Le cœur est lourd, il pèse une tonne et pourtant, malgré le lien écorché avec Adam, il sent sa présence, à cet instant, il est là et il lui transmet son courage.
Tu me rassures, mon frère, tu me rends meilleur, merci à toi.

— Je te demande pardon.

À toi, Dolores, mais aussi à tous les autres.
Et surtout à toi, mon grand frère.



3074 mots.
— DÉFI 02 DU 15.04 : Placer les mots « billevesée, fifrelin et résipiscence » dans un rp.
— DÉFI 02 DU MOIS : Écrire 1/2 rps de plus de 3000 mots.


MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    et je t’aime,
    même si j’en ai pas l’air,
    mon frère.
passeur: be kind & just ●
Dolores Abbott
passeur: be kind & just
Dolores Abbott
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 752
pseudo : pollypocket
faciès & dot : Ella Purnell + Gypsophile
doublon(s) : Paulina + Saturnine
gallions : 1510
Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfrvfzs6Ut1ricaxd_540
pronoms : elle
décade : le glas de ses dix-neuf ans vient de sonner, entre une adolescence perdue et l'âge adulte qui lui ouvre les bras
labeur : fraîchement diplômée, elle est assistante parjurante depuis quelques mois au Magenmagot
alter ego : Nicole Desplat
sang : sang pur, bien que ça n'ait pas la moindre importance à ses yeux
myocarde : le coeur accroché et offert à un doux géant
allegeance : elle est entrée il y a peu chez les passeurs, branche aubépine
particularité physique : une cicatrice sur la tempe droite, due à une malheureuse rencontre avec un cognard lors de son tout premier match de quidditch
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) Tumblr_inline_pfqgma66371ricaxd_540

badges
team boursouf.
olympiades 2023.
dedoublator
posséder 1 multi.
animation
a participé au trick or treat 3.0
floodeur
500 messages postés.
crésus
1000 gallions.
ancienneté
1 an sur le forum.
team phenix.
jeux d'iftk 2024.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
25.04.24 17:22
You’re hallucinating.
If he could split into different parts that talked to each other, perhaps one of them had gone to the door.
C
AKE WITH A SIDE OF DRAMA
Arthur, c’était cet ami que la petite brune n’avait pas vu venir. A l’époque, elle le trouvait terriblement arrogant et ne lui aurait sans doute pas accordé un regard si elle n’avait pas eu tant besoin de lui. Ce qu’elle voulait, c’était entrer dans l’équipe de Quidditch et rien d’autre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que même à un âge si tendre, elle savait se donner les moyens quand elle voulait quelque chose. Son moyen, c’était Arthur Bagshot, sans doute le meilleur joueur de l’école, même si parfois ça faisait un peu de mal à admettre parce qu’il avait l’air de le savoir, un peu trop d’ailleurs. Et elle, ben, elle n’était pas une très bonne joueuse. Elle était même assez médiocre, même si elle se débrouillait plutôt bien sur un balai en classe. Mais bien voler et pouvoir jouer au Quidditch, c’était quand même deux choses différentes. Les leçons de Thomas pendant les vacances d’été n’auraient pas été suffisantes pour entrer dans l’équipe de Gryffondor à la rentrée suivante. Arthur lui, avait le temps, sans compter le talent. Et quand il avait refusé, même si elle en était plutôt dépitée, elle ne s’était pas découragée. Après tout, c’était prévisible, elle n’était même pas dans la même Maison. Alors, elle avait insisté. Beaucoup.
Si elle le trouvait arrogant, il avait sans doute dû penser qu’elle n’était qu’une petite peste et force était de constater qu’il n’aurait pas eu tort: Dolly lui avait mené la vie impossible, le suivant partout à la trace pour jouer sur ses nerfs, allant jusqu’à lui préparer des tartes à la citrouille plus ou moins réussies (ou volées aux cuisines) dans l’espoir de l’amadouer, et ce jusqu’à ce qu’il lui cède. Et elle avait réussi, quoiqu’elle était aujourd’hui encore persuadée que certains entrainements particulièrement gratinés avaient été effectués par pure vengeance de la part de l’adolescent. Elle ne pouvait nier aujourd’hui que ç’aurait été mérité.

Et puis, le miracle s’était produit. Elle n’aurait su dire quand, où, comment, mais ils étaient bel et bien devenus amis, malgré les moqueries échangées, les boutades et l’irrépressible envie que Dolly éprouvait parfois de lui mettre la tête dans la boue quand les entrainements devenaient trop tyranniques à son goût. Ils en étaient venus à se raconter leurs vies, à s’encourager l’un l’autre. Elle avait été si heureuse pour lui lorsqu’il avait quitté l’école pour rejoindre une équipe professionnelle ! Et elle gardait encore précieusement la lettre emplie de fierté qu’il lui avait écrite après qu’elle lui ait annoncé avoir été nommée capitaine de l’équipe de Gryffondor lors de sa dernière année d’étude à Pourdlard.
Durant toutes ces années, il y avait eut une constante: ils n’avaient jamais, absolument jamais éprouvé d’attirance l’un envers l’autre et la séduction n’avait pas été une donnée présente dans leurs rapports (de toute façon à l’époque les trois années qui les séparaient représentaient une éternité). Enfin, il ne le lui avait jamais non plus dit clairement, mais elle s’en serait aperçue si ça avait été le cas non ? En fait, pas une fois elle ne s’était posée la question tant ça avait paru être une évidence.

Du moins, jusqu’à aujourd’hui.

Parce que, c’est vrai, elle avait douté. Elle avait douté quand Arthur lui avait flanqué cet énorme bouquet de roses (tiens elle avait dû le laisser quelque part à la distillerie d’ailleurs) entre les mains avant de l’abreuver de compliments absurdes, puis de déclarations dont elle n’avait su que faire tant tout ceci semblait sortir de nulle-part. Ou encore, lorsqu’il avait tenu à défendre son honneur de manière particulièrement embarrassante devant tout le monde. Oui, elle avait douté, s’était demandée si elle n’avait pas loupé quelque chose durant toutes ces années. Quelque chose qu’elle aurait dû voir.

Maintenant, évidemment, elle se sentait idiote de l’avoir supposé, car il était évident que la prise d’un philtre d’amour faisait bien plus sens que de supposés sentiments cachés. Pas seulement avec ces émotions d’amour exprimées, mais aussi toute l’attitude du jeune homme dans son ensemble, complètement pris de folie au milieu d’une assistance qui n’en avait pas perdu une miette. Et maintenant, était-ce bien fini ? Ça en avait tout l’air et la petite brune commençait peu à peu à se détendre. Elle ne doutait pas que pour de nombreuses demoiselles, les mots de l’Attrapeur énamouré auraient eu saveur de miel. Pour elle, ça n’avait été que pénible, bizarre, et l’avait mise profondément mal à l’aise. Certaines paroles qu’il avait eues, ce qu’elle signifiait, elle ne voulait même pas y penser, elle voulait les enterrer quelque part dans un coin de sa tête et les oublier à tout jamais. Il n’y avait rien eu là-dedans d’un tant soit peu flatteur ou agréable pour la jeune femme.

Alors là, elle ne savait que dire ni que faire et fut presque soulagée qu’il accepte sa proposition, juste pour pouvoir se déplacer dans une autre pièce et s’occuper à quelque chose. « Je vais faire ça. » répondit-elle inutilement avant de se lever, trouvant sans peine le chemin toute seule vers la cuisine. Non, elle n’avait pas de Retourneur de Temps malheureusement, elle avait simplement sa baguette qu’elle agita pour remplir la bouilloire et faire chauffer l'eau en quelques instants à peine.  Elle regarda l’eau frémir, puis le thé infuser avec un soupir. La journée s’était décidément déroulée très différemment de ce qu’elle avait imaginé… Tout ce à quoi elle pensait en se levant, c’était à la perspective de passer une journée avec son ami qu’elle avait trop peu d’occasions de voir (les aléas de leur vie d’adulte les en empêchait trop souvent à son goût), mais aussi avec le motif caché d’obtenir quelques informations sur Adam, Adam qui commençait à lui plaire vraiment beaucoup mais dont elle n’arrivait pas à cerner les intentions ou les sentiments. Parfois il lui semblait qu’il l’aimait vraiment bien, à d’autres il ne parlait que de Ronald et elle n’était plus sûre du tout. Et puis, il ne l’avait pas embrassée, elle n’était pas sûre qu’il ait eu envie d’essayer. Alors, elle doutait. Ce qui n’arrivait pas souvent, les garçons n’étant généralement pas les créatures les plus subtiles de ce monde. Arthur lui saurait, elle en était persuadée. Ils étaient jumeaux, ils devaient se parler de ces choses là.

Mais après ce qu’il venait de se passer, toute conversation sur le sujet était hors de question. Elle n’avait aucune envie d’associer Adam à cette journée, même si ce n’était que par l’intermédiaire d’une discussion dont il ferait l’objet. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais le malaise qu’elle avait ressenti persistait et quelque chose lui soufflait qu’il lui faudrait un peu de temps avant de s’essouffler. En attendant, une tasse de thé ne ferait pas de mal, à elle comme à Arthur qui n’avait pas spécialement l’air dans son assiette. Si elle devait vivre avec ce qu’elle avait entendu, lui devait vivre avec ce qu’il avait dit. De ce qu’elle savait, les philtres d’amour n’effaçaient pas les souvenirs… Alors elle se composa un visage plus avenant et récupéra la théière et les tasses qu’elle rapporta, les déposant sur la table basse avant de servir la boisson fumante. Ces petits gestes là permettaient au moins de lui donner une certaine contenance, parce qu’en vérité elle n’avait aucune idée de la réaction appropriée. Il n’était pas très en forme, évidemment, et elle n’était pas certaine que quoiqu’elle puisse dire parvienne à l’aider à se sentir mieux.

Elle jetait des coups d’oeil dans sa direction, alors que l’attrapeur paraissait plongé dans ses pensées. Nerveuse, la petite brune saisit l’une des tasses et se rassit, sans trop savoir comment briser la glace. Ce malaise était inédit entre eux, là où les mots habituellement fusaient avec spontanéité. Elle n’aimait pas le voir comme ça, pas plus qu’elle n’aimait ressentir ça. Ce qu’il s’était passé… c’était trop bizarre… elle n’arrivait pas à l’assimiler, à essayer de l’analyser. Plus tard peut-être, quand les choses seraient retombées, que le calme serait revenu.

Il finit par retrouver l’usage de la parole, confirmant que les effets du philtre s’étaient dissipés, ce qui ne fut pas sans rassurer Dolly. Rarement elle l’avait vu si sérieux. Il y avait dans son regard, dans ses traits, une gravité qu’elle ne lui connaissait pas et qui la poussa à l’écouter. « Oui, je l’ai vu. Je le connais de nom. » Julian Skeeter. Et pour cause, les membres de sa famille s’étaient très régulièrement retrouvés dans sa rubrique.
Sa famille… Poudchem… Il lui vint subitement en tête qu’ils allaient sans doute lire l’article, si article il y avait (et il y aurait, elle n’en doutait pas) « Il travaille pour la Gazette du Sorcier je crois. »  compléta-t-elle, bien que l’infirmation ne lui semble que de peu d’importance comparée au reste. Parce qu’elle allait devoir répondre de toute cette histoire devant l’entreprise familiale. Ce n’était pas seulement cette histoire de couple à dormir debout mais le fait de s’être donnée en spectacle devant tout le monde. D’un coup, elle aurait tout donné pour que son père soit là. Ronald l’aurait fait relativiser, ensemble ils auraient ri de toute cette histoire et il se serait débrouillé pour en gérer les conséquences sans qu’elle soit trop touchée. Il l’avait toujours protégée, et elle réalisait d’autant plus à quel point à présent qu’elle ne l’avait plus pour faire barrage.

Arthur semblait catastrophé par la situation et elle n’était pas certaine de savoir comment le rassurer. Etait-ce si grave ? Elle était certaine qu’il pourrait démentir rapidement et que l’histoire se tasserait bien vite. Elle était déjà persuadée que c’était là ce qu’il comptait faire, si persuadée en fait que c’est à peine si elle se posait la question. De toute façon, contrairement à ce qu’elle avait cru, ce ne fut pas du contenu de ce potentiel article qu’il lui parla mais de ses supportrices. Il fallut un petit temps à la jeune fille pour comprendre où il voulait en venir. Il avait l’air inquiet, vraiment. Les choses auraient-elles été différentes si Dolly avaient pris ces avertissements au sérieux ? Parce que des supportrices en colère, ça ne lui semblait pas bien menaçant en fait. Elle avait à vrai dire du mal à imaginer que des admiratrices puissent se montrer aussi brutales qu’il le disait. Que n’importe qui d’ailleurs prenne la peine de relâcher de l’animosité sur une totale inconnue, tout ça pour une célébrité admirée. Pourquoi d’ailleurs ? Dolly doutait que ces femmes pensent sincèrement avoir une chance avec Arthur un jour, ou des droit sur qui il fréquentait. Elle avait l’habitude après tout d’une certaine médiatisation, des retombées que ça pouvait entrainer, même si son père avait toujours tout fait pour l’en maintenir éloignée. Alors ce n’était pas un groupe de jeunes filles un peu trop dévouées qui allait lui faire peur. A côté de Poudchem, c’était même le cadet de ses soucis. S’il y en avait une qu’elle pourrait potentiellement craindre, ce serait Laurel mais comme Arthur ne l’avait pas mentionnée, la petite brune s’imagina qu’il comptait régler les choses rapidement avec elle.

D’ailleurs il l’avait dit, il allait s’en occuper et rien que ça, c’était rassurant en soi. Assez pour qu’elle ne s’inquiète pas vraiment en fin de compte. Elle ne voyait pas pourquoi des inconnues se donneraient le mal d’aller venir l’embêter chez elle pour une histoire si ridicule, et quant aux beuglantes, elle pouvait bien en endurer quelques unes, peut-être même que ce serait distrayant, rompant un peu l’ennui qu’elle pouvait ressentir parfois à être seule chez elle. Et puis, au bout de quelques jours un nouveau scandale remplacerait celui là et cette histoire serait derrière eux. Mais bon, elle n’était pas idiote, elle voyait bien que ça le préoccupait beaucoup, alors c’est tout naturellement qu’elle voulut le rassurer, prenant également un air grave, même si au fond elle était certaine qu’il se montait la tête pour pas grand chose. « D’accord, je ferai attention, promis. Merci de m’avoir prévenue. » Elle ne dirait rien non plus à la presse, à qui de toute façon elle n’avait pas la moindre envie de parler (et elle voulait bien croire cette fois que des journalistes n’hésiteraient pas à l’ennuyer). Elle avait de toute façon pleinement confiance en lui. Ils étaient amis, il ne la laisserait de certainement pas livrée à elle-même si réellement elle était en danger (ce dont, une fois de plus, elle doutait fortement). S’il y en avait un des deux pour lequel s’inquiéter, c’était plutôt lui en fait. Il n’avait pas l’air d’aller mieux.

Elle but quelques gorgées de son thé, qui eurent le mérite de lui faire du bien et de lui apporter un peu de réconfort dans cette journée plus que chaotique. Si elle n’avait aucune conscience des conséquences qui allaient se jouer, elle se doutait bien que pour lui la situation risquait d’être compliquée, surtout à l’approche de la finale à venir, le match le plus important de la saison, et sans doute de plusieurs saisons pour les Frelons. Le silence s’installa de nouveau et elle le connaissait assez pour reconnaitre les signes du malaise qui se traduisait par des gestes, une main nerveusement passée dans ses cheveux, une nouvelle fois. Elle aurait voulu trouver les mots pour le réconforter, pour lui dire que tout ça au fond, c’était pas si grave, que personne n’était mort. Qu’ils finiraient bien par s’en remettre, et en rire un jour. La mine du jeune homme la dissuadait de faire la moindre tentative, parce qu’il semblait réellement catastrophé et encore sous le choc, alors elle n’était pas certaine qu’avoir l’air de minimiser les événements serait une bonne stratégie. S’inquiétait-il des réactions des personnes présentes ? Il en avait froissé plus d’un sur place, et certains de ces sorciers n’étaient pas du genre à laisser un affront impuni. Plus encore si ça se retrouvait dans les journaux, mais là encore difficile de savoir exactement ce qui serait écrit.

Silence brisé pourtant, une nouvelle fois par l’Attrapeur. Ces mots là, ce n’étaient pas n’importe lesquels. Il y avait quelque chose de presque lourd dedans, un poids peut-être un peu trop gros pour les événements auxquels ils référaient, sans qu’elle parvienne à mettre le doigts dessus. Dolly écarquilla les yeux, un peu surprise et en même temps soulagée quelque part. Ces excuse, ça lui faisait du bien de les entendre, même si elle n’était pas sûre de trouver ça justifié. Elle esquissa un sourire doux, tentative de le rassurer et le réconforter. « Mais t’excuse pas, t’as rien fait de mal. Je sais bien que c’était pas ta faute. Ces philtres là peuvent être particulièrement puissants. Au moins c’est fini maintenant, ça aurait pu être bien pire. » Oui, ça aurait pu. Des sorciers sous emprise allaient jusqu’à avoir recours à la violence, ou pouvaient la déclencher contre eux par leur comportement provocateur. Quelques insultes avaient été proférées, les deux parties seraient embarrassées pour un bon moment, mais personne n’avait été blessé ou tué. C’était derrière eux maintenant, alors tout allait pour le mieux.

Non, ce n’était pas la faute d’Arthur. Mais bien malgré elle, Dolly sentit qu’il allait lui falloir un temps avant que ce malaise qui l’avait prise en présence du jeune homme s’efface totalement. Avant qu’elle sente les choses revenir naturellement entre eux. Même s’il n’avait rien fait, même si ce n’était pas juste.
Elle ne savait pas, non, elle n’avait aucune idée que ce qu’ils venaient de vivre n’était que la première pierre d’une série qui viendrait mettre à mal leur lien. On parlait beaucoup de blessures d’amour, mais elle ignorait encore que les blessures d’amitié pouvaient faire tout aussi mal. Non, pour le moment elle ne voyait là qu’un événement très désagréable, mais qui au moins avait le mérite d’être passé.

« T’es sûr que ça va aller ? Tu… tu voudras que je parle à Laurel ? » Des fois que ce soit ça, qui l’inquiétait. Enfin, elle ne faisait que supposer. Elle connaissait mal la joueuse, mais assez pour savoir qu’elle avait un sacré caractère et qu’il ne valait mieux pas se trouver de son mauvais côté. Peut-être que lui tout seul, elle ne le croirait pas face aux journaux. Dolly ne pouvait qu’imaginer ce qui allait sortir dans la presse, mais un article comme ça pourrait avoir l’effet d’une bombe dans leur couple. Enfin couple… est-ce qu’ils étaient vraiment en couple ? Quand elle y réfléchissait bien la petite brune n’en était pas tout à fait sûre. Tout le monde le supposait, c’était un peu ce genre de réalité que personne n’avait contesté, pas même Arthur, alors elle n’avait eu aucune raison d’en douter. Et puis de toute façon ça ne la regardait pas. Elle poussa un soupir. « Je sais pas pour toi, mais j'ai plus tellement envie d'en parler. De toute façon, ce qui compte c’est ton prochain match non? Faut pas que tu laisses ça te déstabiliser. » Elle indiqua la tasse de la main, toujours posée sur la table. « Bois un peu, ça te fera du bien. »


3104 mots

MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022


JEUX 2024
Cake with a side of drama (Arthur) XPBmkqFF_o
TEAM PHENIX
mob: bang, bang u're dead ●
Arthur Bagshot
mob: bang, bang u're dead
Arthur Bagshot
feuille de personnage

Feuille de personnage
RELATIONS:
INVENTAIRE:
ACQUISITION:
WANDS
KNIVES
SOUL
hiboux : 204
pseudo : roi de pique, marine.
faciès & dot : finn cole — olympia, cavarage, dickinson.
doublon(s) : la princesse jules, edith la pimbêche.
gallions : 677
Cake with a side of drama (Arthur) 4871a94263e4294d3d48e4652fe3063695d25172
pronoms : masculin.
décade : vingt-deux grains tombés au fond du sablier, cri poussé quelques fractions de secondes après le jumeau, apogée de son existence sous l’essence de sa jeunesse.
labeur : talent inné pour voler, acrobate des airs et esprit ambitieux, attrapeur vedette des frelons de wimbourne, le numéro sept sur le maillot, joueur professionnel qui rêve des sommets, notamment de rejoindre l’équipe national et de rafler tous les trophées.
alter ego : aaron ackerman.
storytime : en cours ;;
etheldollyarazel ii

à venir ;;
— cass — dispo.

terminés ;;
brothershazel

sang : liqueur mêlée depuis trop longtemps pour prétendre à une quelconque stupide pureté, né d’une moldu et d’un sorcier, exemple parfait d’une cohabitation qui peut exister, mais autour du portrait de famille, le danger rôde toujours, à l’affût du moindre faux pas.
don : élu sourire le plus charmeur selon sorcière-hebdo, ça compte n’est-ce pas ?
myocarde : la presse prétend qu’il est un bourreau des cœurs, balivernes, son regard se tourne à sa surprise vers la gamine greyback.
allegeance : son frère en drapeau tatoué sur sa peau, mais la pègre à ses trousses, petit trafiquant des riches.
particularité physique : petite taille, idéale pour fendre les airs et saisir le vif, se tient souvent courbé, effet secondaire de ses entraînements sur son balai, fine cicatrice sur l’avant bras droit, vestige du derby contre les flèches et d’une faute à son encontre où il fut percuté contre les gradins.
gif feuille : Cake with a side of drama (Arthur) 5617e6c54908a0a7abe012128b91defb5ab140f7

badges
animation
a participé au trick or treat 3.0
crésus
500 gallions
ancienneté
6 mois sur le forum.
floodeur
200 messages postés.
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
26.04.24 16:00

besoin de rien envie de toi, comme jamais envie de personne !
C

AKE WITH A SIDE OF
DRAMA


Des deux, c’est sans aucun doute Arthur qui a le plus mauvais caractère, même si ce dernier affirmera le contraire. Considéré par ses proches comme impatient, entêté et légèrement susceptible, il est aussi irascible, mauvais perdant et capable d’une incroyable mauvais foi. Le bougre possède quand même quelques qualités qui font de lui un être gris, imparfait, ni bien ni mauvais, mais surtout, en aucun cas méchant. Arthur est protecteur, capable de tout pour les gens qu’il aime et d’une loyauté sans faille. La trahison, il l’a en horreur. Pourtant, parmi toutes cette myriade de traits de caractère, le jeune homme n’est pas connu pour poser des excuses facilement. À l’inverse, il est plutôt du genre à ruminer dans son coin, ronger son os comme le petit cabot qu’il est et à marmonner de piètres excuses d’un air renfrogné. Il présente rarement des excuses franches, les yeux dans les yeux avec un sérieux comme il le fait à l’instant. Cependant, la vedette sait que son amie risque beaucoup dans cette affaire et qu’elle n’a strictement rien demandé. Du tord, Arthur ne veut pas lui causer, que ça soit oui ou non directement de sa faute, il veut lui éviter cela à tout prix. Si seulement… Car il est réaliste aussi Arthur. Surtout sur ce fait, car l’expérience de sa carrière, même si encore jeune, lui a appris que ce monde est cruel et que les fans peuvent être véritablement dangereux. Des tarés, il y en a partout comme leur a dit le coach une fois. Il a raison. Et il les a aussi avisé de la dangerosité d’exposer leur vie privée dans la presse, danger pour eux, mais surtout, pour leurs proches. Ce jour-là, Arthur a écouté brièvement, bien plus intéressé par l’entretien de son balai, un Feuopoudre flambant neuf, ne se sentant pas concerné. Oui, Arthur ne pense pas que son frère jumeau sera concerné. Adam n’aime guère le quidditch et de toute façon, si une fille ose l’approcher, il fondera comme neige au soleil. Aucun risque qu’il ne soit victime d’un journaliste non plus. Le monde d’Arthur Bagshot à cette époque est petit et sa façon de pensée également. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. D’ailleurs, le soir même de cette mise au point par leur coach, il dînera en compagnie de Laurel qui lui expliquera qu’il aurait dû être bien plus attentif aux paroles d’Eleazar.

— Il exagère, il voit le danger partout. Laurel, exaspérée, lève les yeux au ciel en dépliant sa serviette. — Cela s’appelle l’expérience, Arthur. Il sait, il connait. Il ressent tout ça. Il a été pro avant nous, la pression, la joie, la colère, l’amertume, la persévérance, il a vécu tout ceci bien avec nous. Arthur hausse un sourcil. Quoi ? Mais c’est impossible. On ne peut pas ressentir tout ça à la fois s’étonne le jeune homme. Laurel le dévisage un instant avant de répondre. Ce n’est pas parce que tu as la capacité émotionnelle d’une petite cuillère à café qu’il en va de même pour tout le monde. Et elle disparaîtra derrière la lecture du menu.

Arthur à cet instant, repense à ce moment, cet échange chaud et froid avec son amie. Elle a raison. Elle avait raison du coup. On peut ressentir tout ça si on s’ouvre un peu plus aux autres, ce que l’attrapeur apprend un peu plus chaque jour et à ses dépens. Seulement, il ne veut pas que ça soit aux dépens des gens qu’il apprécie comme Dolores. Oui, quand elle lui courait après à l’école pour qu’il accepte de l’entraîner, elle était particulièrement agaçante. Plus d’une fois, le garçon s’est retenu de lui dire qu’elle était aussi collante qu’un veracrasse et aussi agaçante qu’un lutin de Cornouailles, mais il n’a rien fait, se contentant d’essayer de l’esquiver dans les méandres du château, suite d’un dédale de couloirs. Cependant, Dolores était toujours là. Il a finalement cédé et cette exaspération s’est dissipée au profit d’une belle et douce amitié qui s’est installée. D’elle, le jeune Bagshot reconnaît sa ténacité et il était fier quand il a appris qu’elle avait été nommée capitaine de sa maison. Elle est capable de beaucoup, miss Abbott, si elle croit en elle. Néanmoins, à aucun moment il ne l’a vu autrement que comme une amie. Une amie proche, importante, bien plus qu’il ne veut se l’avouer, mais une amie. Elle est comme Lucy. Comme cette petite sœur qu’il n’a jamais eu.
Alors, ça l’embête beaucoup cette situation, encore plus en sachant ce qui peut arriver à la jeune femme. Il tripote ses cheveux, nerveux et l’écoute. Sourcils qui se froncent naturellement. — Non, fais vraiment attention Dolly, d’accord ? Parce qu’il a entendu des choses, Arthur, sur les guêpes écarlates. Des faits racontés dans les vestiaires par les garçons, par Reiner et Rick notamment. D’eux, Arthur a appris à ne pas tout croire, mais maintenant qu’il est dans cette situation, il se demande si les deux joueurs ne disaient pas la vérité. Il espère que non, qu’ils ont exagéré les faits pour l’effrayer. — Bien sûr que si je m’excuse qu’il dit subitement, ignorant le thé et la tasse fumante à sa droite sur la table basse. Il s’en veut presque immédiatement, le ton est limite agressif, mais ce n’est pas contre Dolly, c’est contre le ou la responsable de cette très mauvaise blague. — Je veux dire… J’ai quand même mangé ce gâteau. Adam m’a dit plein de fois de ne pas manger tout ce qui traîne, qu’un jour, on allait me jouer un mauvais tour. Il se souvient Arthur, que ça a failli être le cas à l’école. Il était un cinquième année et pour empêcher Ravenclaw de brandir la coupe de quidditch, des élèves de Slytherin n’ont pas hésité à laisser traîner une boîte de chocolats dans la tour des aigles. Les chocolats avaient l’air délicieux et Arthur allait en goûter un quand Adam l’a arrêté et lui a dit de se méfier. Pour vérifier le bien fondé des soupçons du jumeau, Arthur a fait manger les chocolats à un autre élève. Résultat ? Le pauvre malheureux a fini avec la pire diarrhée de sa vie une journée entière. Arthu a eu de la chance une fois, pas deux. Il est têtu, le petit faut dire.

Un silence s’installe dans l’appartement du joueur. Ce dernier prend enfin la tasse de thé dans sa main. Il laisse échapper un soupir, à la fois fatigué par son état et par tout ce qu’il a vécu, il rêve d’un bain chaud et fumant dans lequel il pourrait rester une heure. Le voici qui souffle sur le thé et boit une fine gorgée. Le jeune homme doit reconnaître que ça lui fait du bien. Il en boit une seconde. — Merci pour le thé dit-il enfin avant de déposer la tasse. Il se sent petit à petit mieux, même s’il garde une mine déplorable. Arthur sent sa nervosité qui s’estompe. Après tout, Dolores n’est pas n’importe qui. C’est une sang pure et surtout, de noble naissance. Née Abbott, son père est connu. Un véritable héros. Il faudrait être presque suicidaire pour avoir envie de s’en prendre à elle, non ? Le garçon cherche à se rassurer avant de cligner des yeux à l’évocation de Laurel. Plaît-il ? — Je te demande pardon ? Retour à la réalité. L’attrapeur l’écoute un instant. Oh, oui, bien sûr. Laurel et lui hm. Finalement, ça aussi c’est un mensonge. Un partenariat utile entre les deux parties si bien ficelé que même les familles respectives sont tombées dans le panneau.
— Dolores… il commence alors, le sorcier, reprend la tasse qu’il fait tourner dans sa main. Est-ce que c’est une bonne idée de le dire ? Laurel dirait que non. Quoique… Arthur n’est pas certain de la réaction de la joueuse. Elle est imprévisible, un vent sauvage qui frappe sans attendre. Il se dit d’ailleurs qu’elle pourrait très bien s’entendre avec Adam, mais cet idiot l’ignore et la voit comme une harpie. Il a vraiment de la crotte de dragon dans les yeux parfois. — Laurel et moi, on n’est pas ensemble. Il boit une gorgée, elle a raison, ça fait du bien. Ça lui donne même l’élan d’être sincère, lui qui aime plus que tout préserver les apparences, jouer avec, tronquer la réalité pour garder secret sa vie privée, justement. — C’est une amie, comme toi et moi. Quand… J’ai rejoins les frelons, on a vu un intérêt commun à jouer au faux couple pour… Enfin, protéger notre vie privée. Laurel est comme toi, de sang pure je veux dire. Je crois que sa famille est assez conservatrice et qu’ils souhaitent lui imposer un mariage, alors en faisant croire qu’elle est avec moi, un sang-mêlé, elle repousse officiellement toutes les demandes qu’elle peut avoir et empêche sa famille de lui imposer quelqu’un. Ils font semblants, se tiennent la main par nécessité, déjeunent volontairement dans des restaurants connus pour être pris en photo. C’est du cinéma, de la comédie dans un but commun. Mais derrière ce manège, une vraie amitié. — Quant à moi… Ça me permet d’avoir une vie privée. Comme les journalistes sont persuadés que je suis avec Laurel, ils me fichent la paix et n’enquêtent pas sur de possibles autres relations. Il boit une autre gorgée. Mine de rien, ça fait du bien d’en parler librement. — Personne ne sait rien de tout cela, pas même Adam. C’est un secret qu’ils ont gardé à deux, maintenant, à trois. Dolores est dans la boucle. — D’ailleurs, connaissant Laurel, elle va m’incendier en découvrant tout cela et me demander comment toi, tu vas. Elle s’inquiète beaucoup pour les autres, même si elle apparaît comme froide, c’est tout l’inverse. Un léger sourire sur les lèvres du jeune homme. Il est prêt à voir dès demain Laurel qui va fulminer et lui ordonner de protéger Dolores de tout cela, même si elle ne connait pas la fille Abbott.

Nouveau silence, plus court que le premier et il termine enfin son thé. Il retrouve des couleurs, son teint reprend vie, comme ses jambes qui ne tremblent plus. L’effet du philtre semble enfin s’être totalement dissipé, comme un poison qui aurait quitté son corps. — Oui, c’est samedi prochain. On affronte les Tornades de Tutshill. Ils comptent parmi les favoris et ont remporté la ligue cinq fois de suite. Au programme, une place en demi-finale. C’est un match important en somme, mais il est prêt, Arthur. Il n’a pas le choix, il va devoir assurer. — Tu veux des places ? Je peux en avoir. Plusieurs, si tu veux inviter des amis. Il esquisse un sourire. Depuis qu’il est devenu un joueur pro, Arthur a régulièrement envoyé des places à Dolores, non sans oublier une écharpe aux couleurs des frelons, forcément. Mais ce n’est peut-être pas une bonne idée si on la voit dans les gradins ? Enfin, cela dépend de ce qui sera oui ou non à la une de la Gazette demain. Le sorcier a beau se creuser la tête, il ne voit rien qui puisse éviter ce désastre. Il a l’impression d’être démuni, complètement prisonnier, comme piégé dans la toile d’une grosse et affreuse araignée. Par Merlin, il déteste ces insectes là. En général d’ailleurs, il n’aime aucun insecte, tolère à peine les papillons.
— Mais vraiment, Dolores, je me répète, mais fais attention. Il remet ça sur le tapis, parce que ça lui trotte dans la tête. — Reiner m’a raconté qu’une fois, la fille avec laquelle il sortait a retrouvé dans sa chambre un épouvantard. Une fan lui avait glissé là après l’avoir récupéré dans une vieille maison. Et encore, là c’est soft car Rick a eu une fois le malheur de faire une photo avec une supportrice pour que cette dernière se retrouve quelques jours plus tard victime d’une malédiction ! Je pense qu’il exagère, mais bon… On ne sait jamais et je ne veux pas que tout cela t’arrive. S’il y a quoique ce soit, tu me le dis, d’accord ?

Après tout, elle a beau avoir été aussi collante qu’un veracrasse à l’école, Dolores, c’est son amie. Et les amis, c’est précieux. Arthur a déjà foiré sa relation avec son jumeau, il ne veut pas faire la même chose avec le peu de proches qu’il a encore dans sa vie.

2171 mots.
— DÉFI DU JOUR : Placer une citation de « Harry Potter et l’Ordre du Phénix. »
— DÉFI DU MOIS : Écrire un rp de 2K.


MADE BY @ICEANDFIRE / IN FOR THE KILL › 2021-2022



    et je t’aime,
    même si j’en ai pas l’air,
    mon frère.
Contenu sponsorisé
feuille de personnage
WANDS
KNIVES
SOUL

badges
Revenir en haut Aller en bas
(#) Re: Cake with a side of drama (Arthur) ●
Revenir en haut 
Cake with a side of drama (Arthur)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: