IN FOR
THE KILL

RPG HP && the village


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PÉRIODE DE JEU:
Juillet 1955
GODRIC'S HOLLOW ● Dans l’ombre, un texte commence à circuler dans les différentes communautés magiques, lu lors de soirées mondaines, traduits dans une dizaine de langue, le pamphlet, extrémiste, fait assez parler de lui pour être reproduit par les journaux ou lu sur les ondes de nombreuses radios afin d’en commenter ou critiquer le contenu. L’illégalité de leur organisation ne semble nullement avoir empêché les Mangemorts de diffuser leurs idéaux. (lire le pamphlet)
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Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson]
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Aurelius Avery
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Aurelius Avery
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faciès & dot : Louis Partridge - goldanthem (tumblr) + pinterest (gif).
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pronoms : Il/lui.
décade : 18 ans.
labeur : En recherche d'emploi.
alter ego : Rufus Brown.
sang : Sang-pur.
don : Aucun.
myocarde : Jeune homme à marier.
allegeance : Il suit la pensée familiale.
particularité physique : Aucune.
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(#) Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
10.03.24 13:44
● ● ●
you have nothing to fear
À PROPOS
DE CE SUJET
if you have nothing to hide
● ● ●
temporalité du rpJuin, 1955.
personnages concernés@Paulina Parkinson & @Aurelius Avery.
trigger warningsSuprématie sang pur & deuil. 
intervention autorisée du mj : [ ] oui [X] non (cochez la case correspondant à votre choix)
autre(s)Aucun.
IN FOR THE KILL - 2021-2022


JEUX 2024
Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] Vks8giC6_o
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
10.03.24 13:44
Le silence des absents ne signifie pas qu'ils ont cessé d'être vivants.
L
es variations
silencieuses
Tante Paulina t'a invitée pour passer du temps ensemble, tu le supposes. Elle est ta marraine, bien tu ne sois pas proche d'elle pour autant. Pour dire vrai, tu la considères plus comme une connaissance qui, par tout hasard, partage le même sang que ta mère. Tu l'as véritablement intéressée aux prémices de ta quinzième année, avant cela, elle n'a eu guère de paroles pour toi. Tu as rapidement cerné la personne qui se présentait devant toi, quoique tu doutes que quiconque puisse être capable de l'appréhender : une femme élégante, à la démarche gracile, au charisme incontestable, peu encline à montrer quelconque sentiment à l'égard de son neveu ou tout autre personne d'ailleurs. Pour être honnête, elle t'avouerait être misanthrope que tu n'hausserais nullement un sourcil. Bien sûr, elle fait preuve de bienséance, de dignité et de tout ce qui est politiquement correct d'exprimer ou de faire. C'est la soeur de la femme que tu aimes le plus, il est évident qu'elle ne peut être moins que cela. 

Tu arrives un peu en avance, puis tu attends devant le salon de thé. Elle finit par venir à toi, et dans un sourire respectueux -parce qu'il est évident que tu lui en dois, elle est de ta famille envers et contre tout-, tu l'abordes dès que ton regard croise le sien. Une fois arrivé à sa hauteur, tu prends la parole. 

-Je vous exprime mes salutations, Tante Paulina. C'est toujours un plaisir de vous revoir. Je constate que malgré le laps de temps écoulé depuis notre dernière rencontre, votre élégance en demeure inchangée, vous distinguant en toutes circonstances. 

Tu chemines le peu de distante qu'il te reste jusqu'au salon de thé en sa compagnie, écoutant simplement sa réponse. Tu lui proposes courtoisement ton bras sans mot-dire, afin qu'elle puisse s'appuyer dessus si elle le désire. Pour être honnête, tu ne portes pas le contact physique dans ton cœur, mais elle fait partie de ta famille, elle y a droit plus que n'importe qui en ce monde, après mère en première et la ministre en seconde. Pourquoi cette dernière en particulier -ce n'est pas quelqu'un de ta famille après tout- ? Parce que... Faut-il vraiment une raison ? C'est La Ministre, n'est-ce pas un argument plus que recevable ? Toutefois, mère passe avant quiconque.

Tandis que la porte se dessine devant ta Tante et toi-même, tu t'éloignes d'elle avec délicatesse afin de ne pas paraître trop brusque. Tu lui ouvres la porte afin qu'elle puisse passer en première. 

-Après vous, tante Paulina. 
Dis-tu galamment en t'inclinant respectueusement. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle tu arrives toujours en avance, il serait inconvenant qu'il faille que la personne avec qui tu aies fixé un rendez-vous -particulièrement s'il s'agit d'une femme- tienne elle-même la porte. Tu es un gentleman après tout, tu mets un point d'honneur à faire preuve de prévenance envers les femmes. Tu as été élevé en ce sens.

Tu te diriges à votre table habituelle. Tu déplaces la chaise de ta marraine, de sorte à ce qu'elle ne soit pas traînée et raye ce qu'il y a à ses pieds -ce n'est guère discret, le bruit peut être inconvenant- mais assez proche du sol pour qu'elle semble être glissée gracieusement dessus. Tu as trouvé le juste milieu pour donner cette impression.

-Permettez-moi de vous offrir mon aide pour vous installer.
Dis-tu poliment, un sourire fin ornant tes lèvres. 

Tu attends patiemment que ta marraine prenne place. Tu sais qu'elle est très pointilleuse sur ce que tu montres à la société -pas seulement toi, le reste du monde et tu parierais qu'elle-même également-, être galant envers la gente féminine, n'est-ce pas la moindre des choses ? Choses dont ta tante est habituée, avec toi tout du moins. Une fois qu'elle est bien installée, tu la glisses lentement -nul besoin de te précipiter- en dessous de la table. Puis, tu te mouves finalement pour atteindre la chaise que tu utilises lors de vos rencontres, en face d'elle. Tu amorces la conversation. 

-Comment vous portez-vous depuis...

Tu cherches la date de votre dernière rencontre.

-Les funérailles de mon père, Quintus, il me semble ? 

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Paulina Parkinson
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pseudo : pollypocket
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pronoms : elle/she/her
décade : Trente-six années écoulées
labeur : Editrice au sein de la maison familiale Obscurus Books et accessoirement écrivain à ses heures perdues
alter ego : Angelina Burton, écrivaine
sang : Sans tâche, pureté dont elle tire une fierté sans limite
don : Pénétrer les esprits, avec plus ou moins de délicatesse... legilimens
myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
allegeance : Les Mangemorts, jusqu'à la fin
particularité physique : La marque des ténèbres sur son avant-bras gauche
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
17.03.24 18:39
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Le temps a passé, les années ont défilé et l’enfant que tu as connu est en passe de devenir un homme. Enfin, il lui faudra attendre encore quelques années avant de pouvoir prétendre à un tel titre. Il n’est encore qu’un garçon, certes bien plus intéressant que le marmot qu’il fut auparavant. Tu dois l’admettre, tu n’as pas toujours été à la hauteur de ton rôle de marraine. Mais que peut-on apprendre à un morveux tout juste capable de lire et compter ? Feindre un quelconque intérêt envers sa personne était au-dessus de tes forces, et il disposait de toute façon de ses deux parents, puis d’une armée de professeurs suite à son entrée à Poudlard. Autant dire que tu n’avais nulle intention de te mêler de son éducation. Et puis tu était toi-même jeune, avant que le temps ne balaie cette excuse. Voilà seulement quelques années que tu te rattrapes ou du moins que tu essaies, alors que le garçon a mûri, grandi, devenant un individu capable de susciter ton intérêt.

Il est vrai que tu n’as guère le réflexe de te soucier du bien-être de ton filleul autant que tu le devrait, te contentant la plupart du temps de prendre de ses nouvelles auprès de Mona ou de lui envoyer un courrier formel de temps à autre. Mais à présent que le jeune homme a quitté l’école et s’apprête à entrer dans le monde adulte, il conviendrait peut-être que tu le fasses bénéficier de ton expérience. Ou au moins que tu t’enquiert de son état d’esprit. Il t’a semblé naturel de l’inviter à prendre le thé dans ton salon favori, où tu sais toujours recevoir un accueil signe de ton patronyme (qui bientôt ne sera plus le tiens).

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le gamin ne te déçoit pas. Tu arrives comme à ton habitude avec une ponctualité sans faille, mais le jeune Avery lui, est déjà là. « Bonjour Aurelius. » Te contentes-tu de le saluer avec un signe de tête. Il t’accueille avec la plus parfaite des politesses, déclenchant chez toi l’ombre d’un sourire approbateur. Ton aînée l’a parfaitement élevé, tu n’en attendais rien de moins de sa part mais il t’est tout de même fort agréable de constater que les leçons semblent avoir porter leurs fruits. « Tu sembles bien te porter, j’en suis ravie. » Et tu l’es. Il présente d’une manière qui va au-delà de tes espérances et te voilà fort satisfaite de te présenter en un lieu où tu es connue en compagnie de ce filleul aux manières impeccables. Tu aurais détesté qu’il te fasse honte ou nuise à ton image d’une quelconque manière.

A peine avez-vous passé la porte que des Elfes de Maison se précipitent à votre rencontre. « Miss Parkinson, Monsieur Avery, quel plaisir de vous revoir. Votre table est prête. Permettez que nous vous débarrassions. » Sans accorder le moindre regard aux créatures, tu leur laisses ta cape, comme tu le fait à chaque fois, avant de te diriger à la table toute prête qui vous attend. Une fois de plus, ton neveu n’a qu’égards et agréables manières envers toi, et ton appréciation en ressort grandie. « Je te remercie. » Si tu es parfaitement capable de t’installer seule, tu le laisses néanmoins faire, aussi charmée qu’amusée par tant d’attentions. Nul doute que pareil gentleman trouvera rapidement une épouse de haut calibre, aidé en plus de son prestigieux nom. Tu notes mentalement de complimenter Mona pour avoir si bien su parfaire son éducation.

Tu t’installes avec l’élégance qui te caractérise, la stature droite et les jambes croisées. Tes mains se déposent devant toi alors qu’il te questionne sur ton état. La mention de Quintus ne t’échappe pas, bien sûr. A-t-il mentionné cet événement avec certaines intentions ? Tu l’ignores encore et décides de ne pas relever, pour l’instant. « C’est exact. Je vais parfaitement bien, je te remercie. » Ton visage est impassible, mais tu mens bien sûr. Ton mariage se rapproche, bien trop pour que tu te sentes sereine face à cette nouvelle vie qui t’attend. Mais il est bien sûr hors de question que tu partages tes états d’âme, et surtout pas à ton jeune filleul. Tu avales quelques gorgées du verre d’eau déposé devant toi avant de lui retourner la question. « Et toi mon garçon, comment te portes-tu ? J’imagine que tu dois être fier d’être enfin diplômé. » Ton regard est perçant, prêt à déchiffrer la moindre de ses expressions.

Deux menus apparaissent devant vous, mais tu y jettes à peine un regard. Après tout, tu connais la carte par coeur, et maitresse de tes habitudes, tu as tes petites préférences. « Que souhaites-tu commander ? Les tartes sont délicieuses. »
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
18.03.24 20:41
Le silence des absents ne signifie pas qu'ils ont cessé d'être vivants.
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Tu as remarqué un fait intéressant sur la nature humaine. Ceux qui n'ont rien à se reprocher ne supportent pas la laideur des fautes commises par d'autres. Vivre dans la droiture donne un privilège, celui d'en demander autant à son entourage. Ta tante Paulina fait partie de l'élite, de ceux qui ont le droit de juger la société qui gravite autour d'elle afin de la faire passer par le purgatoire. Elle décide d'un regard, d'une parole, d'un geste, si cette personne à sa place parmi son cercle restreint. Malgré cela, tu te demandes, curieusement, innocemment, n'a-t-elle réellement rien à se reprocher ? Ce n'est pas tant que tu remets en doute son intégrité, c'est simplement que nul n'est parfait -quoique La Ministre, à la rigueur-. C'est juste qu'il y a des individus qui sont terriblement doués pour duper et cacher ce que personne ne doit savoir. Et il est évident que ta tante Paulina excelle dans ce domaine. Tu as beau contempler son visage, tu le fais masqué derrière un sourire factice, tu ne vois rien. Certes, il y a ce petit air de contentement suite à ton comportement que tu sais irréprochable mais rien ne semble trahir ce qu'elle pense véritablement.

Finalement, elle ne te montre que ce qu'elle veut bien te montrer. Et il en est de même par rapport à la parole. Tu ne peux lui en tenir rigueur, tu en fais de même. Bien que tu l'admets volontiers, tu n'as pas la prétention de te croire à sa hauteur quant à la dissimulation. Tu as beau être doué pour ne rien laisser passer sur ton visage, il n'empêche que tu ne peux le faire continuellement, ce que tu caches s'effrite, se révèle visible le temps d'un instant. Cet instant qui ne passe pas forcément inaperçu. Erreur que jamais ta tante Paulina ne fera, évidemment. L'expérience te manque mais tu es certain qu'un jour, ton masque de cire se moulera tellement à la perfection sur ton visage que rien ne pourra entraver l'amalgame de cette façade à ce qu'il renfermait, puisqu'au final, ils ne deviendront qu'un. Tu admires ta tante pour ce dont elle est capable de faire, c'est impressionnant et effrayant à la fois. Derrière l'ensemble, il est difficile de dire qui elle était, ce qu'elle montrait et qui elle est devenue, puisque maintenant, elle est tout cela à la fois.

Tu sembles bien te porter, j'en suis ravie. Tu lui souris à ces paroles, si elle avait voulu entendre ta version, elle t'aurait simplement posé la question. Tu te contentes donc d'un hochement de tête, puisqu'elle se contente du verbe "sembler", tu en feras de même. Dès que vous franchissez le salon -à croire qu'ils guettaient votre arrivée, tapis derrière une plante pour toute cachette !-, des Elfes de maison vous accueillent. Ils vous débarrassent de vos vêtements superflus en intérieur, tu leur confies ton veston noir. Puis vous êtes amenés à votre table habituelle et tu te permets d'aider ta tante Paulina à s’asseoir. Bien évidemment, tu sais qu'elle est capable de cette action seule, et quand bien même, les elfes de maison s'en seraient chargé mais il t'est inconcevable de déléguer cette tâche à des créatures aussi viles, il n'empêche que tu souhaites la ravir. Il n'y a rien de mal à vouloir faire les choses de manière convenable, à la hauteur de ton rang.

-Je vous en prie. Tout le plaisir était pour moi.
Réponds-tu une fois la chose accomplie.

Tu viens te placer avec élégance sur ta chaise, enfin autant que tu le peux -tu n'as pas la gracieuseté de ta tante Paulina, tu le conçois- néanmoins tu te défends bien.

Depuis la mort de père, hum ? Cela fait quelques mois que vous ne vous êtes pas revus dans ce cas. Le temps passe vite, tu en avais presque oublié que cela faisait aussi longtemps ! Ton regard se veut légèrement triste, une petite imperfection qui transperce ce masque que tu as mis tant d'années à façonner mais dont il reste des failles. Ton père, depuis juin dernier a disparu. C'est seulement trois mois plus tard, en septembre, qu'il a été déclaré mort. Mère n'attendait que ton départ pour signer son certificat de décès ! Tss. Enfin bon, tu ne pourras lui en vouloir éternellement. Elle ne semble pas avoir tort. Père n'est toujours pas revenu... Tu aurais aimé le revoir, découvrir ce qu'il est advenu de sa personne. Tu ne sais pas ce que tu préférerais, qu'il soit mort ou qu'il se soit construit une famille ailleurs ? Non, en fait, c'est tout réfléchi, la mort serait plus douce. Bien sûr, tu désires que ton père soit vivant mais certainement pas au détriment de la réputation familiale ! Tu connais tes priorités. Tu n'es pas un monstre. Tu es horriblement humain, prêt à penser, dire et commettre des choses horribles pour ta famille. Cela ne veut pas forcément dire que tu acceptes tout. Tu veux ton père vivant, oui, mais pas à n'importe quel prix. Aujourd'hui, tu dois penser à ceux qui restent, ceux qui sont en vie, mère et Marcella. Tu ne pourras pas éternellement poursuivre un fantôme... Même si tu aimerais croire qu'il soit juste une ombre qui t'attend, une brume qui masque la silhouette d'un homme, ton père. Malgré cela, malgré ta rationalité, tu aurais aimé croire davantage. Mais d'une certaine manière, tu y crois plus que de raisons, plus que tout le monde en cet univers. Venant de toi, c'est déjà beaucoup, c'est presque trop.

-Ravi de l'apprendre, je ne peux que vous souhaiter que cela dure.
Bien sûr, tu te doutes qu'elle ne te dit pas forcément la vérité, qui aimerait se marier à un parfait inconnu ? Dans quelques années, tu sais que tu seras à sa place. Vous vous ressemblez plus que tu ne le croyais en fin de compte, bien que tu ne puisses nullement l'affirmer puisque ce n'est pas toi qui entreprendras d'aborder ce terrain glissant. Il vaut mieux laisser ce sujet pour... Une autre fois -ou jamais, c'est tout aussi bien-. Il est évident que si tu dois te confier sur un mariage arrangé dont tu es l'un des principaux concernés et dont tu ne te réjouis pas plus que cela, cela ne sera certainement pas auprès de ta tante que tu chercheras un certain réconfort, ni mère d'ailleurs. Tout de même, tu sais mieux que cela.

-Je vous remercie de vous en informer. Je me porte comme un charme. Et effectivement, vous imaginez bien. Je suis on-ne-peut-plus satisfait d'avoir atteint mon objectif académique, cela n'est pas à la portée de tous.
Certains parviennent à réussir leur dernière année de Poudlard, non sans avoir bafoué les buts qu'ils se devaient atteindre. Tu n'as pas fait cet affront à ta famille -et envers toi-même également-. Trop perfectionniste pour te contenter d'une réussite à demi-victorieuse.

Tu remarques que deux cartes sont apparues devant vous. Tu prends celle qui est en face de toi et lis silencieusement ce qu'elle contient. Tu as à peine le temps de lire un mot que ta tante te conseille sans vraiment le formuler de cette manière, les tartes. Te concentrant vers cette catégorie, tu remarques qu'il y a une tarte vol-au-beurre. Tu en prenais systématiquement une lorsque tu étais enfant. Enfin bon, tu as passé l'âge de t'émerveiller devant des créatures volantes qui tournoient autour de ton assiette. Bien que ce nom t'évoque une certaine nostalgie. Père et toi veniez souvent ici, principalement pour discuter Quidditch. Seule la tarte vol-au-beurre te sortait de ta torpeur.

-Je vais suivre vos conseils et prendre une part de leur tarte à la mélasse ainsi qu'une tasse de thé Earl Grey. Et vous, tante Paulina, sur quoi votre choix s'est-il porté ?

Une fois que la réponse a été prononcé, tu as demandé l'attention d'un Elfe de maison qui, dès qu'il t'a vu, s'est empressé de venir prendre votre commande. Tu as laissé à ta tante la liberté de commander pour vous deux, tu ne voudrais pas qu'elle pense que tu la brides. Elle est parfaitement capable d'exprimer ce qu'elle désire sans pour autant passer par son neveu. A force de trop faire à sa place, elle pourrait s'en montrer vexer, c'est pourquoi tu lui laisses libre parole.

Une fois que cet épisode est passé, tu demandes à ta tante, d'une manière -que tu désires réellement- détachée.
-Dites-moi, tante Paulina, que pensez-vous de mon père ?
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myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
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29.03.24 17:20
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Ce neveu qui ne t’avait que bien peu intéressée les premières années de sa vie occupe à présent toute ton attention. Les choses sont différentes désormais: l’école est derrière lui, signifiant là qu’il n’est plus un enfant. Chaque jour le rapproche de l’homme qu’il sera bientôt et tu oses espérer que tu n’as pas devant toi l’individu qui ferait honte à votre famille. De la part de ton filleul, tu ne saurais le supporter. Mais Mona semble l’avoir éduqué à merveille, car il est aussi attentionné que poli. Son zèle est tel que tu ne doutes pas qu’il finirait par t’agacer si tu devais le côtoyer continuellement, mais mieux vaut cela que l’inverse. Avec le temps, ses manières seront plus mesurées alors qu’il prendra sa place en société. Il grandira en assurance, sans nul doute, lorsque ses projets d’avenir seront plus clairs. Tu te doutes que ton aînée se chargera de lui faire la leçon sur le sérieux avec lequel traiter son futur. Quoiqu’il en soit, tel n’est pas ton rôle et tu te garderais bien de l’endosser. Si tu l’avais voulu, tu aurais donné naissance à tes propres enfants (peut-être cela sera-t-il prochainement le cas, penses-tu soudain avec un pincement au coeur).

A présent que vous êtes bien installés, face à face, tu prends la liberté d’examiner le jeune homme. Il a tout de même un peu changé depuis la dernière fois que vous vous êtes vus. A cet âge, même les semaines s’impriment sur un visage. Son regard est peut-être un peu plus grave, à moins que tu ne te persuades que c’est le cas étant données les circonstances de votre dernière rencontre. Tu te dis parfois que tu devrais faire un effort, tenter de le voir plus souvent, mais il est bien rare que tu éprouves ce besoin et plus rares encore sont ceux qui te l’inspirent, le premier étant ta moitié de toujours, Aeneas. La deuxième, certainement Mona. Pour les autres, tu te contentes parfaitement de rencontres éparses, sans que cela vienne entacher le moins du monde l’affection et la loyauté que tu peux leur porter.

A ses souhaits, tu réponds d’un simple hochement de tête, peu désireuse de discuter des tenants et aboutissants de ta propre existence. T’épancher face à garçon tout juste sorti de l’enfance, voilà qui serait malvenu. « Je te remercie. » Tu ignores ce qu’il en pense en réalité, si comme ton aînée il se réjouit sincèrement de cette union à venir, ou si au contraire il voit cette petite comédie pour ce qu’elle est: un défilé de faux semblants où chacun devra prétendre assister à une heureuse union. Mona sera sans l’ombre d’un doute la seule à aborder la chose avec sincérité. Mais peu importe, les dés sont joués et tu n’as nulle intention de revenir en arrière. L’humiliation serait bien trop grande, autant pour toi que pour ta famille. Tu as toujours méprisé les lâches et égoïstes incapables d’accomplir leur devoir, il est hors de question que tu deviennes l’une d’entre eux.

En attendant, il te reste quelques temps à pouvoir porter le nom qui est le tien et profiter de ta solitude. Enfin, sauf à présent où tu ne perds pas une miette de ce que raconte ton filleul, visiblement décidé à prendre son ambition au sérieux. Parfait, voilà qui n’aura pas de quoi vous causer souci ! On entend chaque jour des histoires d’enfants de bonne famille prenant soudain des directions abracadabrantes, entachant leur propre nom de honte au passage. Te voilà bien aise de constater que vous n’aurez pas à vous tourmenter dans le cas d’Aurelius. Tu lui offres l’un de tes rares sourires alors que tu gagnes peu à peu en estime pour ce jeune homme. « Sache que nous sommes tous extrêmement fiers de toi. Je te rassure, je ne te questionnerai pas sur ce que tu comptes faire par la suite, j’imagine que ta mère s’en est déjà chargée. A moins que tu ne souhaites en parler, bien sûr. » Tu n’es sans doute pas celle à qui on penserait s’épancher en confidence, et pourtant tu es capable d’être une oreille attentive. A présent que le fils de Mona entre dans le monde adulte, peut-être aurez-vous la possibilité de nouer un autre type de relation.

Tu acquiesces au choix d’Aurelius et jette toi-même un oeil à la carte, plus par manie que par réel besoin. « Je prendrai un thé à la bergamote et une tarte aux myrtilles. » Ce dernier choix t’est peu commun, mais comme une dose de fantaisie ne fait jamais de mal, tu te le permets. Nul besoin de répéter votre commande, l’un des Elfes de Maison aux aguets n’en a pas perdu une miette et s’empresse de disparaitre, vos menus avec lui. On sait ici que tu aimes un service rapide et efficace.

As-tu réellement imaginé que la discussion resterait légère, ou du moins centrée sur les futurs accomplissements du jeune homme ? Sans doute, car la question qu’il te pose sitôt vos commandes passées ne manque pas de te déstabiliser. Tes sourcils s’arquent et ton regard bleu se pose sur lui avec davantage d’intensité. Tu ignores ce qui te surprend le plus: ses mots en eux-même ou le fait qu’il s’exprime au présent, comme si Quintus était toujours de ce monde.

Oh, tu en aurais, des choses à lui dire. Ce seul nom suffit à faire bouillir ton sang, mais tu sais n’en rien montrer, éprouvée par des semaines et semaines à te montrer cordiale envers ton beau-frère tout en rêvant de lui tordre le cou. Ce n’était que par affection pour ta soeur que tu supportais la situation, te montrais aussi gracieuse et bien élevée que tu l’étais avant de savoir la souffrance qu’il causait. Un mot, un geste de ton aînée et tu te serais occupée sans remords de mettre un terme définitif à ce mariage. Tu n’en auras pas eu besoin, le destin s’en était apparemment chargé seul. Tu le regrettes parfois, car rarement vengeance aurait été si douce.

Mais rien de tout ceci ne sortira de ta bouche, pas devant Aurelius en tout cas, alors que tu es gardienne d’une confiance que jamais tu ne trahirais. Le sujet est délicat cependant. Tu n’es guère amatrice de sensiblerie et doit te rappeler que ce garçon a perdu son père il y a peu, bien que tu aies du mal à comprendre ses ressentis tant ta propre relation avec ton géniteur se rapproche du néant. Vous êtes heureusement interrompus par vos parts de tartes et thés respectifs qui apparaissent comme par magie sur la table. « Voilà une bien étrange question. » Tu esquisse un sourire en coin, amusée, avant de saisir ta tasse pour en humer délicatement le parfum. « J’ai toujours beaucoup respecté Quintus. C’était un homme dévoué, il est fort regrettable qu’il nous ait quittés si tôt. » Face à ce fils éploré, tu préfères éviter d’user d’un langage trop cru de crainte de le peiner. « Tu dois beaucoup penser à lui j’imagine… » Tu as beau émettre cette supposition, ton incertitude est totale. Tu serais bien en peine de deviner ce qui peut se tramer dans l’esprit d’un garçon de dix-huit ans.
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
04.04.24 20:59
Le silence des absents ne signifie pas qu'ils ont cessé d'être vivants.
L
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Ta tante, marraine de surcroît, est une personne bien mystérieuse, sans doute cette impression est due à ses airs distants. Elle est aussi approchable qu'un Oiseau-Tonnerre, rares sont les personnes qui ont la chance de l'atteindre et de l'apprivoiser. Tu comprends que certains sont également trop craintifs pour l'approcher. Après tout, il faut se méfier de ces tempêtes qu'elle provoque. Tu en as eu vent sans en voir l'ampleur, ni toutes ces variations de couleur. C'est pourquoi tu préfères éviter d'occasionner toute contrariété, il ne vaut mieux pas réveiller l'oiseau qui dort, à son réveil, il pourrait prendre son envol et créer un typhon démentiel. Quitte à ce que tu sois pris pour quelqu'un de diligent au point d'en être exaspérant. Quoique trop de prudence ne devrait pas être adressée à un membre de la famille, même s'il te semble plus étranger que connu.

Enfin, d'une certaine manière, assez proche pour que tu lui fasses face sur cette table, dans ce salon de thé. La conversation est toujours difficile à amorcer pour toi, surtout quand tu t'adresses à ta Tante Paulina en particulier. Tu sais manier les mots, tu peux aisément parler devant elle, mais être à l'origine d'un sujet de conversation, tu ne sais pas, pas en sa compagnie tout du moins. Tu éprouves quelques difficultés à trouver un sujet de discussion qui saura contenter tout le monde, d'autant plus quand il s'agit d'adulte. Qu'est-ce qu'un jeune débutant de l'existence pourrait bien leur apporter d'intéressant ? A Poudlard, c'était facile, étant en dernière année, tu te savais au dessus des autres années, forcément puisqu'ils n'avaient encore rien appris. Et maintenant, tu es pour ces personnes plus âgées, un premier année de l'école -très célèbre mais- mal aimée : la vie. Tu fais tes premiers pas, que dire si ce ne sont des babillages que les autres trouveront sans doute horripilant. Tu préfères donc te complaire dans l’expectative. Cela ne démontre en rien de ton prestige, tu le conçois, mais pour l'instant, c'est la solution la plus probante. Tu dois t'en contenter mais il est vrai que ton ambition ne s'arrête pas là. Ton sang te permet de voir encore plus loin. Un jour, tu le sais, tu pourras converser avec ces autres qui seront tes aînés, en te savant à leur niveau.

En ce moment, tu le sais pertinemment, ce n'est pas le cas. Ton nom ne te sauvera pas de tout, ni des chemins que tu vas entreprendre, ni de tes... Doutes. Quand tu auras acquis de l'expérience, tu sauras faire un choix, ce choix cornélien qui te retient parce qu'il s'agit de liens de famille. Dois-tu choisir cette dernière ou choisir son contraire, au risque de n'être plus rien à leur regard ? Et surtout, pourquoi ? Pour... Qui ? Non, c'est ridicule. Cela devrait être vite réglé, la vie te dira facilement que le sang est et sera le plus important, tes doutes sont sans fondement. Tu dois retirer ces inepties de ton esprit. Tu le dois. Car si jamais tu y crois... ? Qu'est-ce que tu feras ? A part te laisser vaincre par ces responsabilités, qui vont de paires avec le titre que tu as reçu, mourant peu à peu en te noyant pour cause d'une envie de rébellion ? Tu dois croire que suivre la voie royale, familiale est la bonne décision à prendre, la seule décision. Tant que tu n'arrives pas à cette pensée, tu risques... Tu risques d'être leur plus grosse déception. Et cela, il en est hors de question ! Tu feras le bon choix, tu le sais, tu te sens prêt à le faire, pour te prouver à toi-même, et à ces doutes qui n'ont pas lieu d'être, que tu es prêt. Bien qu'en vérité, cela n'a jamais été une décision mais une obligation, et plus vite tu le comprendras, plus tôt tu sauras quoi faire. Quand il s'agit de famille, de la tienne, au final, tout est une question de sang. Quoique tu penses, cela n'a pas vraiment d'importance, tant que cela reste à cet état végétatif, passif, jusqu'à n'être plus actif. Jusqu'à ce que cette idée qui a germé meurt. Qui peut-en vouloir ? Tout le monde sait qu'il faut te pardonner cette hardiesse, puisqu'elle va de paire avec la jeunesse. Douce folie digne de la plus révoltante des faiblesses, pitié, bassesse, ivresse de gentillesse envers les opposés et les opposants de ton Altesse.

Le mariage. Mot bien complexe qui devient régent de toute une vie, même de deux. Tu ne sais quoi en penser de celui à venir. Finalement, tu te fies au jugement de mère, elle sait mieux. Tu ne sais l'état d'esprit de la concernée, mais tu n'oses rien présumer et encore moins lui demander. Cela ne te regarde pas et tu n'es pas assez curieux pour pousser ton vice à un point de non-retour. Tu ne lui fais pas l'affront ultime de lui exprimer tes "félicitations" tout en lui espérant "félicité" et "fertilité". Tu n'en parles pas, tu n'en diras pas un seul mot. Ce n'est pas grand chose mais c'est le mieux que tu puisses lui offrir. Tant pis si elle te trouve bien impoli de ne pas présenter tes vœux les plus favorables à cette union, tu lui feras don de ce silence, de ce non-dit. Ni elle, ni toi, n'avez besoin de recourir à de tels mensonges pour permettre une conversation qui peine à s'enclencher. Vous trouverez bien autre chose, vous trouvez toujours autre chose.

Tu sors de tes pensées lorsqu'elle te sourit. Sourire. Tu ne savais pas qu'elle en avait la capacité. Tu lui en réponds un pour toute réponse, un qui se veut prudent, respectueux. Tu l'avoues sans gêne, tu aimes ce que tu vois.

-Je vous remercie, vous savez que je ne ferai rien qui pourrait porter préjudice à notre famille.
Qui essaies-tu de convaincre, tante Paulina ou toi-même ?

-Votre sollicitude m'honore. En effet, mère a eu l'occasion de m'interroger sur mes projets d'avenir à peine suis-je rentré à la demeure familiale.
Dis-tu amusé, le sourire mutin, dans un ton qui se veut finaud. Sous-entendu d'un fils qui éprouve pour sa mère une certaine affection. Même si tu vas éviter d'avouer à tante Paulina qu'elle s'est, pendant un instant, transformée en aversion.

Tu hausses un sourcil quand l'elfe de maison reprend vos menus. Où se cachait-il ? Caché derrière un buisson pour en ressortir dès qu'il a entendu votre commande, à n'en pas douter ! Tante Paulina, il n'y a pas à dire, elle inspire le respect. Père quant à lui, aime~ aimait fanfaronner en récitant sa commande aux Elfes de Maison.

Tu lui poses une question, de celle qui semble la déstabiliser. Dans d'autres circonstances, tu en aurais éprouvé une certaine fierté. Cependant tu n'as pas le temps de te soumettre à une telle complaisance, tu attends. Tu attends tellement que ce que tu as commandé se trouve déjà devant toi. Tu as eu le temps de penser, tu as un doute... Pour l'interroger, as-tu parlé de papa au passé ou au... Présent ? Finalement, elle pose des mots sur ce qu'elle ressentait vis-à-vis de ton paternel. Tu aurais pensé qu'elle t'aurait dépeint un personnage un peu moins respectable. Tu n'es pas aveugle, tu sais pertinemment que sa loyauté est à Mona. Et cette dernière ne tient pas son défunt mari en haute estime.

-Je vois...
Ce que je veux entendre, et la vérité, quelle est-elle ? Je saurai encaisser. Toute fois, tu ne remets pas en cause ses dires.

-Non, pas autant que vous pourriez le croire. Je ne sais même pas pourquoi je vous ai posé pareille étrange question. Je venais parfois en ce lieu avec père, la nostalgie a dû en être l'origine. C'est dans ces moments de rappel que je pense à lui, tout simplement.
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myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
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13.04.24 12:23
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Tu le dévisages, ce garçon qu’en réalité tu connais si peu, et c’est presque avec surprise que tu en découvres certaines facette. C’est bien évidemment de ta faute, sans doute aurais-tu dû mieux jouer le rôle qui t’incombe, le guider et participer à son éducation, de manière autre que celle reçue par ses parents puis sa mère. Mais tu n’y peux rien, les enfants t’exaspèrent, t’ennuient, t’agacent pour finalement te laisser indifférente. Qu’il soit ton neveu, ton filleul, ni change rien. Tu ferais subir un sort terrible à quiconque s’en prendrait à lui car il est de ton sang, mais au-delà de ça, force est de constater que vous n’avez noué aucune attache affective. Le fils de Mona, voilà ce qu’il est pour toi. Ton filleul, bien que ce ne soit qu’un mot. Car c’est bien un étranger ou presque que tu as sous les yeux. Est-ce un germe de culpabilité que tu sens pointer ? Peut-être. Possiblement. Tu l’écrases bien rapidement, ce sentiment t’étant des plus inutiles. Ce qui est fait est fait, tu n’es certainement pas femme à vivre dans le passé.

Tu le sens timoré, ignorant si c’est par ta présence ou un trait faisant partie intégrante de sa personnalité. Dans le premier cas, cela lui passera. Dans le second, il faudra le dégourdir un peu, mais nul doute qu’il ne tardera pas au sein de votre famille à démontrer bien plus d’assurance. Il a la vie devant lui désormais, et il lui sera demandé de faire ses preuves, de grandir, de prendre ses responsabilités en tant que fils aîné et membre de leur illustre famille. Il semble heureusement le comprendre et l’exprime à coups de paroles qui ont de quoi te rassurer. Qu’il sache déjà quelle voie il est bon d’emprunter, voilà qui promet de grandes choses pour la suite. Tu craignais, il est vrai, qu’à Poudlard il devienne la victime de bien mauvaises fréquentations et d’influences. Mêler ainsi les jeunes gens de bonnes famille, encore si malléables, à de la racaille issue de milieux moldus, voilà un véritable danger. Tu pourrais presque trembler à l’idée de l’humiliation qui vous aurait attendue si Aurelius avait été trop influençable, trop prompt à écouter des voix visant à le sortir du droit chemin, des valeurs de sa lignée.

Tu lui adresses un signe de tête approbateur. « Nous comptons pleinement sur toi. » Avertissement à peine voilé, mais avertissement tout de même. Ne nous déçois pas. Tu n’es pourtant pas un monstre. Tu sais le poids qui peux peser sur la nouvelle génération, si jeunes mais déjà lestés d’une telle responsabilité. Il en est ainsi, vous tous l’avez fait avant lui et connaissant Mona, tu sais qu’elle l’a certainement armé pour ça, et bien plus encore. Seul l’avenir pourra prouver sa valeur, montrer ce qu’il peut offrir et ce dont il est capable. Pour le moment, il est encore entre deux âges: plus un enfant, mais pas tout à fait un homme encore.

Plus tout à fait un enfant, mais qui visiblement pense encore à son père. Tu te raisonnes, car tu sais au fond que c’est dans l’ordre des choses; la perte après tout n’est pas si récente. Peux-tu vraiment blâmer ce garçon d’en souffrir encore ? Pourtant, tu sens une certaine impatience te gagner, un malaise tacite qui te ronge alors qu’il pose cette question, cette simple question à laquelle tu ne t’attendais pas. Tu ne peux que te demander s’il le fait en toute innocence, tant l’interrogation te parait incongrue. Tu te serais plutôt attendue à ce qu’il exprime un manque, qu’il te demande peut-être de partager certains souvenirs que lui n’a pas. Pas à ce qu’il te demande, aussi directement, l’opinion que tu pouvais (peux) avoir de son père.

Que sait-il exactement, de l’homme qu’était Quintus ? L’enfant a dû percevoir certaines choses, tu ne peux croire qu’il était totalement aveugle, mais il passait dix mois de l’année loin des siens, loin de la réalité de ses parents. Alors, tu n’es pas certaine, et s’il y a bien une chose que tu abhorres, c’est l’incertitude. Mais ce jeu de dupes, tu te vois obligée de le jouer, pour protéger Mona mais aussi Aurelius.

Il semble pourtant revenir sur sa question. Tu as bien du mal à croire qu’il n’y pense pas souvent, mais soit. Il t’est en tout cas difficile de percevoir ce qu’il pense réellement: a-t-il de la peine, de la nostalgie ? Les deux sans doute. Tu n’es malheureusement que peu à même de recueillir les larmes et les confidences; Aeneas seul a le privilège d’avoir ton écoute la plus entière sans jamais réussir à t’impatienter ou t’agacer. Tu as toujours estimé que s’appesantir sur la peine, sur le passé, n’est rien d’autre qu’une perte de temps. Mais tu n’es pas sans coeur, malgré ce qu’on peut en dire et en tant que marraine tu réalises qu’il t’appartient de guider Aurelius.

« C’est bien normal. Sa mort a été une grande perte, qui a causé beaucoup de chagrin. » Surtout car tu n’as pas eu le plaisir de t’en occuper toi-même. « Mais il ne sert à rien de remuer le passé. Les morts le restent, et nous n’y pouvons rien. Même la magie la plus puissante ne saurait changer l’état des choses. Quintus aurait souhaité que tu ailles de l’avant. » A vrai dire, tu n’en sais rien et te moques bien de ce que ton beau-frère aurait souhaité. Manger les vers et les pissenlits par la racine, six pieds sous terre, c’est le seul sort qu’il aura jamais mérité. « C’est en prenant ta vie en main que tu honoreras sa mémoire, et je suis certaine qu’un bel avenir t’attend. » Une profession qu’il dégottera avec le soutien des siens, sans doute un mariage glorieux à une jeune fille issue d’une famille toute aussi honorable que la leur, peut-être une place de choix au sein de leur mouvement s’il s’en montre digne.

Pourtant, en le regardant, tu réalises que tu ne peux t’empêcher de chercher des similitudes avec son père. A quel point ressemble-t-il à Quintus ?

« En parlant d’avenir, la discussion avec ta mère t’a-t-elle aidée ? » finis-tu par demander, désireuse de glisser sur un sujet moins sensible.
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
15.04.24 20:52
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Tu sens son regard sur toi, cherchant la moindre information sur ta personne. Tous les signes qui te trahissent ou qui vont dans ton sens. La moindre erreur de comportement qui prouverait que tout ce que tu dis n'est que billevesée, à raison. Des paroles creuses qui ne servent qu'à combler ton propre néant. C'est étrange de savoir que quoiqu'il arrive, le corps de l'humain n'est constituée que d'atomes, ces derniers sont composés de nonante pour cent de vide. Est-ce la raison pour laquelle la vie sur Terre se sent si remplie de... Rien ? Créature orgueilleuse qui n'ose avouer qu'il n'y jamais rien eu en elle, trop fière au point de concurrencer Narcisse. Pour pallier à son mal-être, l'Hideuse s'évertue à être le mal qu'elle subit, l'utilisant comme candide alibi, quelle douce hypocrisie. L'Homme, fifrelin du monde, s'achète une bonne conscience puisqu'il est incapable de s'abandonner à la résipiscence. Je ne suis que la projection de vos attentes. Voyez la distance qui nous sépare. Ne la regrettez-pas. Je ne la pleure pas. Je ne peux manquer ce que je n'ai jamais connu.

Cette subtile distante, de celle qui crève les cœurs ainsi que les âmes, de celle qui tue à petit feu et achève les esprits tourmentés. Mais pas nous. Non, ce nous est au dessus de tout cela. Tu trouves même un certain réconfort à la lancinante enveloppe qui vous englobe, la distance et nous. Si tant est que tu puisses vous qualifier ainsi. Vous n'avez aucun lien, si ce n'est celui du sang, et cela te convient bien d'en rester là. Tu fonctionnes à la manière de ta tante Paulina. Lentement tu te sens partir ailleurs, dans le pays des songes, à la contemplation d'une chose dont tu ne prêteras nullement attention. Un sourire doux et sincère prend place sur tes lèvres lorsqu'il te vient l'étrange pensée peut-être ne fut-elle pas si étrangère à mon éducation en fin de compte...

-Je sais.
Il n'y aucune insolence dans ta voix, simplement une vérité incontestable. Un fait intransigeant, presque brutal, qui se fait violence, dont tu ne peux pas être plus conscient. Tante Paulina également sait, elle sait que jamais tu ne feras quoique ce soit qui pourrait entacher la réputation des Parkinson-Avery. Prenant les mots que tu as utilisé il y a peu, tu le penses, tu sais mieux. Tu le remarques pourtant. Ce petit sous-entendu, cet avertissement à peine voilé, une menace murmurée qui n'est pas véritablement perceptible, ni affront, ni mauvais présage. Ose seulement... Ose seulement les décevoir, et tu verras ce qu'il t'en coûtera. C'est ce que tu comprends, c'est même limpide. Tu ne ressens aucune hostilité en ton encontre, encore une fois, simplement une vérité incontestable...

Puis l'irrésistible appel, de celui qui fait céder le barrage de tes lèvres si bien scellées par un mutisme discret, imperceptible. Tu plies sous le poids de tant de ferveur, incontrôlable. L'endeuillé prend le pas sur le rétabli, puisqu'au fond, tu as juste eu l'audace de repousser cette futilité qu'est la disparition, mort de ton père, à plus tard. Croyant que c'était la fin alors que tu n'osais franchir le pas du commencement. Rendant silencieuse cette envie, cette tentation vulgaire, que de vouloir en savoir plus. De parler. De parler d'un sujet en particulier. Ton père. Tu ne montres rien de tes attentes, de ces pensées qui te taraudent, de tes doutes sur la raison qui t'ont poussé à vouloir connaître la réponse. Réponse qui te donne plus de questions encore. Tu l'as pourtant attendue, cette réponse, cette réponse qui a tardé à venir, tu en es irrité, presque déçu. Tu n'en éprouves rien, du moins tu te montres ainsi : indifférent. Ma foi, à quoi t'attendais-tu ? Commérages entre copines autour d'un thé ? Critiquant sans vergogne l'ex de votre bestie qui méritait tellement mieux... ? Ridicule. Tu ne sais même pas ce que tu désirais en réalité. Toi, le serpent de faillance et de faïence, trop porté par la méfiance pour tenter quelconque acte de vaillance, tu avais osé. Céder.

Une grande perte... Tu ne peux en être pleinement convaincu. Une part de toi, la plus perfide, se dit qu'après tout, c'est que cela devait arriver. C'est mieux ainsi. Pour mère. Pour toi le fils, tu n'en ajouteras plus rien. Cette mort, elle ne te concerne pas. Si. Ce n'est pas comme si elle t'affectait plus que de raison. Si. Et quand bien même, tu n'auras qu'à te plonger âme perdue dans ton stage à venir. Tu es tenté d'en parler avec tante Paulina mais tu restes silencieux face à ses projets qui fleurissent dans ton jardin secret, depuis longtemps déjà. Tante Paulina ne tardera pas à le répéter à ta mère, en ce cas, elle n'est pas ton alliée et tu souhaites que lorsque mère apprendra la nouvelle, il soit trop tard pour agir à ton égard. Tu désires la voir décontenancer par ton choix -elle qui ne peut te comprendre, l'a-t-elle jamais su ?-, par ce jeu que tu joues avec l'allumette que tu enflammes, que tu laisses consommer, quitte à te brûler les doigts et tout le reste. Ce n'est pas important. Tu ne feras rien qui va en son encontre, par contre... Tu ne promets pas de compromettre quelques uns de ses plans, de ceux qu'elle envisage pour toi.

-Si les morts ne peuvent revenir... Qu'en est-il des disparus ?
Demandes-tu, presque fragilisé. Un chuchotis qu'elle doit peiner à entendre. Tu ne sais même pas s'il a ne serait-ce qu'effleurer son audition. Tu soupires, tu ne peux la mettre dans cette position. Position dans laquelle quoiqu'elle dise, tu l'accepteras comme si elle seule détenait la vérité, la voie que tu dois suivre. Celui de croire ou de perdre espoir. Tu l'écouteras. Si elle te dit qu'il est mort, qu'il n'y a rien de plus. Alors il mourra en ton cœur, en ton âme. Si elle te dit qu'il est disparu, tu continueras d'espérer jusqu'à trouver un corps... Mort ou vif. Je ne peux lui donner un tel pouvoir... N'est-ce pas ? Ce n'est pas tant que tu ne lui fais pas confiance, juste... Personne n'aimerait être à cette place, place où une parole adressée devient précepte.

-Vous avez raison, tante Paulina. Je ne devrais pas penser au passé. L'avenir n'attend que moi. D'ailleurs, j'ai déjà entrepris des démarches pour pouvoir obtenir un stage.
Dis-tu confiant, la candeur d'un enfant, attristé, effacée d'un revers. Comme si de rien était. Comme s'il n'y avait jamais rien eu. Tu parles finalement du stage, pour changer de conversation. Tu ne dis rien que mère n'aurait pu lui dire. Tu souhaitais éviter ce sujet mais sur le moment, tu n'as pas réfléchi davantage et tu as dit cela. Preuve ultime que tu penses à l'avenir, au tien tout particulièrement.

En voilà un sujet bien fâcheux... Mère. Sa question te prend au dépourvu. Tandis qu'elle vient de te la poser, tu ne fais que prendre ta cuillère et tu commences à manger l'assiette conseillée par ta tante. Moyen, peu discret, de retarder l'inévitable. Tu ne sais quoi dire.

-Oui, en effet.
Tu ne sais quoi rajouter d'autres. Les retrouvailles ont été... Fort enrichissante. Mère et la nouvelle décoration. Mère et père. Mère et sa muse. Mère et fils, dans une communication qui ne semble pas vouloir se faire. Avec Tante Paulina, c'est tellement plus simple. Tu ne désires pas particulièrement la comprendre, c'est peut-être ainsi que tu la comprends le mieux. Quelle ironie. Comment se fait-il que tu arrives à appréhender -et encore, ce n'est guère glorieux quand tu y penses-, celle que tu ne connais nullement à ta propre mère ? Tu ne comprends pas.

-Nous avons abordé... Beaucoup de sujets diverses et variés. Êtes-vous au courant de la nouvelle décoration orchestrée par mère ? C'est vraiment réussi.
Il y a une pointe d'irritation dans ta voix. Tu as beau y réfléchir, cette information ne passe pas. Mais cela semble être le sujet le moins... Fâcheux. Bien que depuis quelques temps, tout ce qui touche à mère l'est, bien malgré toi -nous ?-.

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don : Pénétrer les esprits, avec plus ou moins de délicatesse... legilimens
myocarde : Nul n'a encore su faire battre son coeur au point qu'elle accepte de l'offrir. Alors qu'elle se destinait à une existence indépendante, la voilà fiancée.
allegeance : Les Mangemorts, jusqu'à la fin
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
29.04.24 19:50
In shadows cast by waning light,
A love once vivid, now takes flight.
L
es variations
silencieuses
Il sait. Une fois encore, tu ne peux qu’éprouver de la satisfaction à l’égard de cet enfant qui déjà n’en est plus un. Aurelius sait. Où est sa place, où est son devoir. Voilà qui est fort appréciable, et une fois de plus tu salues mentalement l’excellente éducation que lui a donné ta soeur. Tu te demandes bien sûr jusqu’où il serait prêt à aller pour suivre cette route, pour honorer votre nom et embrasser la cause qui t’est si chère. Deviendra-t-il un jour l’un de ces soldats ? Luttera-t-il à tes côtés ? Il t’est encore difficile de le déterminer et à vrai dire, tu aimerais fort savoir qui se cache réellement sous ces couches de miel et de politesses. Une bonne éducation fait bien des choses, mais elle ne fait pas la valeur d’un homme. Il te semble encore bien jeune mais tu te souviens qu’à son âge, tu aurais certainement été prête à lutter si tu en avais eu l’occasion. Les choses étaient différentes à l’époque et tu n’oserais de toute manière marcher sur les platebandes de ta soeur. Mona a sans aucun doute certains souhaits et ambitions en ce qui concerne ton neveu et il ne te viendrait pas à l’esprit de la contrarier sur ce point. Tu n’es après tout que la marraine de ce tout jeune homme et non point sa mère.

Et toi, seras-tu mère un jour ? La question te traverse d’un coup, comme un éclair. Voilà bien une chose que tu n’imaginais pas voir arriver. Tu auras bientôt trente-sept ans après tout, et l’âge avançant, tu voyais cette possibilité s’éloigner de toi, non sans un certain soulagement. On t’a bien souvent dit et répété qu’il est naturel pour une femme de désirer porter la vie. Pourtant, cette envie là, tu ne te souviens pas l’avoir jamais ressentie. Est-ce normal ? Es-tu normale ? Apparemment non, selon Mona qui s’est échinée à te trouver époux. Il t’est bien difficile d’imaginer donner naissance à quelque chérubin, mais tu sais déjà qu’en la matière, tu n’auras guère le choix. L’ambition de ton époux tu devras suivre. Tu as bien des défauts, mais tu sais accomplir ton devoir lorsque cela est nécessaire. Tu connais encore trop peu ton fiancé pour savoir quels sont ses désirs en la matière, mais tu le devines aisément. Un homme d’une telle famille ne saurait envisager l’avenir sans une descendance. Tu te sens pourtant bien peu armée pour ce rôle, toi qui n’es déjà pas certaine d’où te positionner en tant que marraine du jeune homme face à toi.

Te voilà d’ailleurs bien prise au dépourvu, au coeur d’une discussion que tu n’attendais pas mais aurais sans doute dû prévoir. Quelle idiotie que de n’avoir anticipé ce qui viendrait ! Tu as si peu d’attache avec ton propre père que tu n’avais pas même envisagé qu’il n’en soit pas de même pour Aurelius. Evidemment, sans doute ignore-t-il le réel visage de celui qui l’a engendré, ou s’il en sait quelque chose, il reste rattaché par des liens filiaux à cet homme que tu méprises encore, alors même qu’il se trouve six pieds sous terre. Tu bois quelques gorgées de ton thé, et manques de t’étouffer avec lorsque sa question à peine murmurée trouve un chemin jusqu’à ton oreille. As-tu bien entendu ? Tu crains fort que oui. Tu reposes ta tasse d’un geste quelque peu brusque, faisant teinter la porcelaine. Tes sourcils se froncent et ton regard transperce celui de ton neveu. « Que veux-tu dire par là ? » Le ton est peut-être un peu rude, tu t’en rends rapidement compte. Tu fermes les yeux l’espace d’une seconde et soupire, avant que tes traits s’adoucissent, de même que le ton de ta voix lorsque tu reprends. Car en vérité, tu sais très bien ce qu’il veut dire, ou du moins tu le supposes fortement. « J’ignore où tu es allé chercher ce genre de choses, mais si tu parles de ton père, je crains qu’il ne soit bel et bien plus de ce monde. Je sais qu’il est tentant de garder espoir, mais c’est en réalité aussi destructeur qu’inutile. La vérité fait mal, mais il te sera bien plus douloureux de la rejeter et de te bercer d’illusions. »

Et s’il avait raison ? En réalité, tu n’en sais rien, tu ne sais que peu de choses, mais il ne te viendrait pas à l’esprit de t’aventurer sur ce chemin là. En ce qui te concerne, Quintus est bel et bien froid comme le marbre, et c’est parfait ainsi. Mona y est-elle pour quelque chose ? L’idée t’a traversée, plus d’une fois, mais là encore tu t’abstiens de poser la question. Si réellement c’est le cas, tu n’envisagerais pas une seconde de juger ta soeur, car à sa place tu ne sais que trop bien quelles mesures tu aurais prises. Le passé de toute façon importe peu. Ton aînée est libre, a une autre chance de s’épanouir peut-être, selon son désir.

A-t-il compris la délicatesse du sujet ? Sans doute que oui, il est suffisamment bien éduqué pour ça. Tu en viens cependant à presque regretter qu’il choisisse de s’aventurer ailleurs, car te voilà à te demander ce qu’il a réellement en tête lorsqu’il s’agit de son père. Quelles sont les sombres pensées, les doutes peut-être qui le traversent ? Qu’y a-t-il sous ce masque de parfait fils de bonne famille ? Voilà bien ce que tu aimerais savoir, mais tu sais quand il est de bon ton de ne pas insister. Tu n’oublies pas cependant et comptes bien ne pas en rester là.

Ce n’est que partie remise.

Il semble, du moins en apparence, prendre ton conseil en compte. Avancer, penser à son avenir et tu rebondis sans peine sur ses paroles. « Un stage, voilà qui est prometteur. Dans quel domaine ? » Connaissant ta soeur, elle ne le laissera pas faire n’importe quoi, tu te préfigures quelque chose au sein de la maison d’édition familiale, ou bien au Ministère par l’intermédiaire des nombreuses relations que vous possédez.

Est-ce une impression ou semble-t-il perturbé lorsque tu évoques Mona ? Voilà qui est intriguant. Quoiqu’à cet âge, les tensions entre parent et enfant sont monnaie courante, tu moins tu en as le souvenir. Les uns veulent être adultes, les autres garder leur bébé bien à l’abri, chose qui ne peut être. Tu ne dis rien cependant, tu l’écoutes, mais il reste vague sur le contenu de cette discussion. « Oui en effet. Ta mère a toujours eu un goût exquis. » réponds-tu spontanément. Tu marques une pause, en apparence pour déguster une bouchée de ta pâtisserie. « Que penses-tu de ta tarte ? Je ne suis guère amatrice de sucreries, mais ici ils les réussissent comme personne. » Le ton est badin, plus léger, mais quiconque te connait sait que bien souvent tu reviens à la charge. Et cela ne manque pas, après un long silence de ta part durant lequel tu sembles toute entière tournée vers les bouchées que tu portes à tes lèvres, dans un ballet élégant.

Puis, voilà que tu poses ta cuillère sur le bord de ton assiette encore à moitié pleine. Tu saisis ta serviette et tapotes délicatement les commissures de tes lèvres avant de la reposer et lever tes yeux bleus vers le jeune homme. « Je sais que toi et moi ne sommes pas exactement… proches. Mais je suis ta marraine avant tout. Tu pourras toujours venir me voir si quelque chose te tracasse. » Car il y a quelque chose, n’est-ce pas ? Tu ne lis pas dans les pensées (enfin si, tu pourrais, mais pas avec lui) mais tu le sens. Peut-être une simple bêtise de garçon à peine sorti de l’adolescence, peut-être autre chose, de plus profond. Quoique ce soit, tu décides pour une fois de jouer correctement ton rôle et de lui ouvrir la porte.

1401 mots
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pronoms : Il/lui.
décade : 18 ans.
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sang : Sang-pur.
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myocarde : Jeune homme à marier.
allegeance : Il suit la pensée familiale.
particularité physique : Aucune.
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(#) Re: Les variations silencieuses [ft. Paulina Parkinson] ●
10.05.24 18:11
Le silence des absents signifie qu'ils ont cessé d'être vivants.
L
es variations
silencieuses
Savez-vous ce qui perdure même après la mort ? L’opinion de quelqu’un sur un défunt. Le premier pourra enterrer le dernier dans un cercueil de louanges, il n’en reste qu’il n’en pensera pas un mot. La vérité, c’est que l’ancien-vivant n’a jamais pu prouver qu’il était différent par rapport à ce que le prochain-mort pensait de lui. Sur la pierre tombale, une phrase est gravée sur le marbre, des lettres qui veulent résumer toute une existence. Mais la seule chose qui restera indélébile, c’est ce qui ne se verra pas. Les non-dits. Paroles saupoudrées d'hypocrisie. Le visible ne restera plus que l'héritage. Si tant est qu'il y en a un. Pour toi, il y en bien un. Argent et meubles. Mais personne ne t'accordera en héritage, le droit de tourner la page. D'autant plus que le paternel est porté disparu, déclaré mort à tort ou à raison, le chapitre restera inachevé. Ce serait trop demandé de lire la fin. C'est même tout le contraire qui se passe, les pages blanches s'ajoutent, s'additionnent. Trop pures pour être tachées. Elles ne servent pas à cela... Mère te considère comme son chef de famille, c'est d'un ridicule. Se souvient-elle qu'avant même d'être un héritier de la famille Avery, tu étais son fils ? Avant elle ne t'écoutait pas, maintenant tu as obtenu ce que tu voulais, elle t'écoute ! La belle affaire ! Mais depuis, elle ne te parle plus. Plus comme avant. Cela te fait sourire au final. Elle n'a pas eu besoin d'être à l'oeuvre de la disparition de père pour perdre un enfant... Le fils est mort, longue au chef de famille ! Elle a eu ce qu'elle voulait. Une possession qu'elle a acquise de ses entrailles. Un investissement dont le rendement a été efficace pour l'instant. Alors pourquoi ton cœur est-il en déficit ? Le malus s'étend à perte de vue et elle ne le voit pas. Et peut-être qu'au fond... Toi non plus. Ou simplement, tu ne préfères pas t'en soucier. Car quoiqu'il advienne, tu ne feras rien qui pourrait trahir ta famille. Le sang -l'indifférence a le tien sur ses mains- est à ce point puissant pour toi, pour te retenir de faire n'importe quoi, de sombrer. Toi qui es voué à t'élever. Toi qui ne désire pas connaître ta propre ambition car Et si elle n'était pas conforme à celle de mère ? tu n'as que seul propulsion le désir de cette dernière. Tu te laisseras faire, comme tu l'as toujours fait, tu deviendras quelqu'un à son image -quitte à te détourner de ce que tu es. Peu importe au fond, tu ne l'as jamais su-, à défaut d'être le fils aimé, deviens une personne qu'elle ne pourra que respecter. Tu ne peux viser plus loin, plus haut avec elle. Tu fais un pas vers elle, elle recule de dix. Mais peut-être que ce premier était celui de trop, qu'il te fallait rester là où tu étais. A ta place. Toi qui n'as jamais su où elle était, sans doute se trouvait-elle là où tu t'évertuais à rester, derrière un mur impassible, un pantin pour tout être qui te personnifie, un fossé immense et dans une eau si profonde que tu n'en vois pas le fond. Oui, peut-être aurait-il mieux valu que tu ne fasses pas un pas de plus... Que veux-tu dire par là ? demande ta tante. De quoi ? Tu as été tellement investi dans tes pensées que tu as oublié à quoi elle peut bien te répondre. Ah ! Oui... C'est vrai. Le vivant disparu avec une tombe ou le mort qui tombe dans l'oubli.

-Rien d'important. Je pensais simplement tout haut.
Tu éludes la question, un sourire sur tes lèvres. Toutes tes pensées, perdues. Toute ta concentration se dirige vers celle qui t'intéresse aujourd'hui. Oui, concentre-toi sur tante Paulina. La soeur de... Sur ta marraine. Concentre-toi sur ce point, le reste n'est qu'un détail.

-D'accord, tante Paulina.
Tu ne cherches pas à la contredire. Ton père est mort. C'est tout. Il n'y a plus rien à en redire. Plus d'espoir. Plus d'attente. C'est fini. Il est mort. Tu retiens un soupire de soulagement. Tu ne devrais pas, mais c'est le cas. Les pages blanches n'ont plus lieu d'être. Elles peuvent être déchirées, brûlées si tu le désires, il n'y a plus rien à attendre. Tu remercies intérieurement Paulina mais en ce moment, tout ce que tu peux faire, c'est sourire. Presque bêtement. Mais un Avery ne s'abaissera pas à cela, donc tu lui souris, oui. Les commissures de tes lèvres s'étendent, prennent de l'ampleur sur ton visage. Tu es sincère. Tu souris. Peut-être que cela ne durera pas longtemps mais en ce moment, tu te sens bien. Tu ne ressens ni la joie, ni le bonheur, mais tu es bien. Tu es apaisé d'une certaine manière, comme si un poids venait de te quitter.

Tu abordes donc le sujet du stage, tu ne voulais pas forcément l'aborder mais voilà, tu n'as pas vraiment réfléchi. Tu voulais simplement changer la direction de cette conversation qui mène à rien. Après tout, il n'y a plus rien à en dire. Il est mort.

-Au ministère.
Tu réponds simplement, sans un sourire. Tu aurais pu être plus précis, tu aurais pu. Mais tu ne l'as pas été. Tu décides néanmoins d'expliquer davantage.

-J'ai décidé d'entreprendre moi-même des recherches pour me dénicher un stage. Je ne pourrais pas toujours compter sur mère.
Ainsi tante Paulina sait qu'il est inutile de poser la question à Mona puisque celle-ci n'en sait pas plus que sa soeur.  

La conversation glisse sur celle que tu as eu avec mère, tu arrives à contourner la question. Paulina semble s'intéresser à... La pâtisserie ? Cela te déroute quelque peu mais tu n'en montres rien. Suivant son exemple, tu manges.

-Je ne peux pas être plus en accord avec vos dires, tante Paulina. C'est succulent.
Après cela, vous ne dites plus rien. Ce n'est pas plus mal. Le silence englobe votre table mais tu le sais très bien, les variations ne sont jamais très loin...

Et tu as raison. Une fois la tarte entamée de moitié, Paulina dépose sa cuillère. Tu en fais de même. Ce qu'elle dit ensuite t'étonne. Tu hausses un sourcil. La serviette qui est déposée sur la commissure de tes lèvres afin de ne laisser aucune trace de tarte sur toi, si tant est que tu avais des résidus sur ton visage. Tu poses finalement ta serviette à ta droite, écoutant attentivement ce que ta tante désire te transmettre comme message.

-Est-ce votre manière à vous de m'indiquer que je devrais vous nommer "marraine" à la place de "tante" ?
Instaurais-tu une distance avec ta tan~ ta marraine sans le remarquer ? Pour dire vrai, tu ne sais pas si elle veut exprimer cela. Tu n'as jamais été doué pour comprendre les sentiments des autres.

Il n'empêche qu'elle n'a pas tort, vous n'êtes particulièrement proches, pour ne pas dire pas du tout. Tu ne lui en tiens nullement rigueur, tu aurais peut-être pu faire plus d'effort pour que vous arriviez à entretenir la relation qui incombe à une marraine et un filleul. Malgré tout, cela ne sert à rien de ressasser les possibilités du passé, elles sont infinies. D'ailleurs, tu appréciais cette relation qui ne portait sur aucune attente, si ce n'est celui d'être présent. Et d'être parfait. C'était d'une simplicité pour toi. Les attentes étaient visibles mais pas transparentes.

-Bien qu'en effet, vous avez raison... Quelque chose me préoccupe. Pour tout vous avouer...
Tu laisses un petit moment de flottement, pour faire croire que tu réfléchis. Alors que tu sais pertinemment ce que tu vas dire. Un jeu d'acteur qui te donne des airs d'incertitude. Masque faisant planant le doute sur ton visage.

-J'aimerais savoir... Comment courtiser une demoiselle ?
La vérité ? C'est le cadet de tes soucis. Mais si tu ne lui disais rien, elle trouverait sans doute cela suspect ou vexant et elle cherchera à en savoir plus, maintenant ou une prochaine fois. Trait qui te semble commun avec mère. Tu préfères donc lui laisser croire que le problème vient d'une fille de ton âge, très commun pour les garçons de ton âge, non ? Ainsi tu ne rejettes pas l'offre de ta tante Paulina, vous pourrez vous donner une occasion de vous rapprocher ce qu'un refus aurait pu compromettre, tu te confies donc à elle -même si ce n'est pas vraiment ce qui te tracasse, ce n'est pas comme si elle pourra le vérifier- et ainsi, tu auras la paix pour tout le reste. Du moins, tu l'espères.

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